chapitre 8

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Ne tenant pas très bien sur une chaise, je me cale dans un coin de la pièce, dos contre le mur. L'attente me paraît une éternité et me toujours chancelant mais rassuré, je somnole et m'endors.

"Fabrice... Fabrice... Allez réveilles toi. C'est l'heure de rentrer"
Je sens ses mains se balader sur mes bras en me secouant légèrement et sa voix qui est plus douce que tout à l'heure.

"Quelle heure il est ?"

"17h20”

"Ta réunion est finie?"

"Non mais ils ont plus besoin de moi. Allez debout."

Il m'aide à me relever et il me soutien jusqu'à la voiture.

Le trajet se fait dans un silence de mort ce qui fait que je pose ma tête contre la vitre et mon état vaseux reprend le dessus.


Arrivés à la maison, on tombe, lui sur moi, sur le canapé. J'éclate de rire, lui un peu moins.

"Bon tu m'expliques pourquoi tu es venu dans cet état déplorable" dit il sur un ton irrité

"Je voulais te voir! J'ai pas le droit ?" Dis je énervé alors que je ne devrais pas l'être.

"Oh commences pas, je suis pas d'humeur"

Je sens les larmes arriver parce qu'au lieu de me réconforter, je sens que je vais en prendre pour mon grade

Je baisse la tête sans dire un mot.

"Excuse moi" me dit il en se repositionnement sur le divan et en m'attirant à lui

Je pense qu'il a dû comprendre que j'avais craqué et que je ne pourrai pas en supporter d'avantage parce qu'il se radouci

Je me tourne et me colle dos à son torse et il m'encercle de ses bras.

Tout en me câlinant, il reprend la parole.

"Écoutes, tu ne peux pas continuer à te détruire comme ça.. Et je ne peux pas assister plus longtemps à ta d'échéance. Je me sens impuissant face à tes souffrances. Mais je refuse de ne rien tenter et de te laisser comme ça."

Je reste silencieux.

"Tu m'entends?" Me dit il en m'embrassant dans le coup et en cherchant une réaction de ma part.

"Il n'y a aucune solution. Tu ne peux rien faire."

"Fabrice... Je comprends que depuis ton agression ça va pas mais je n'ai pas envie d'attendre la mort comme tu le fais. Je veux que tu réagisses! Que tu rouvres les yeux et que tu comprends que tu n'es pas sur cette planète pour rien."

"Tu comprends rien il n'y a pas que l'agression... Bien avant ça ça n'allait pas et je ne vois pas comment ça peut s'arranger. Ma vie a toujours tenu que par un fils minuscule et que sens que cet espoir infime qui me permettais de survivre c'est éteins. Je ne comprends même pas pourquoi je suis toujours vivant"

"Parce qu'au fond  de ton coeur  il y a quelque chose qui fait que tu t'accroches. Et je veux que tu te soignes pour pouvoir dépasser tout ça et reprendre une vie normale. Je sais que tu peux le faire. Que tu peux devenir celui que tu veux être si tu te reprends en main"

"Mais Christian ! Tu comprends pas que j'en peux plus. Que je voudrais être quelqu'un d'autre que moi. Je me hais, je ai la vie. Je veux m'enterrer dans un trou et ne plus en sortir. Je veux qu'on me laisse tranquille. Je veux arrêter d'avoir mal. Je veux plus souffrir. Je ne supporte plus de me sentir écrasé, broyer. J'étouffe. Tu comprends j'y arrive plus et la seule chose qui me soulage c'est l'alcool et la drogue. Le pire c'est que je sais qu'au final ça accentue mes douleurs et que ça m'enfonce encore plus profondément dans le néant. Mais quand je l'aurai atteins peut être que je ne ressentirais plus rien. Car c'est ça au fond ce que je veux. C'est qu'on m'enlève toutes mes émotions tout ce que je ressens car c'est ça que je ne veux plus. Alors arrêtes avec ta philosophie, arrêtes de penser que tu me sauveras car c'est inutile. Tu ne peux pas parce que je ne veux pas. Tu as compris maintenant laisses moi. Le débat est clos je ne veux plus discuter de ça. Compris?"

"Oui je vais changer de sujet mais je te jure à cet instant que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour t'aider parce que je t'aime et je refuse de te perdre."

"Laisses tomber je t'en supplie... Façon tu compte faire quoi parce que tu pourras pas m'y empêcher et tu as pas le droit de m'obliger à me faire soigner et quand bien même je le voudrais je suis claustrophobe donc impossible pour moi."

"Je veux que tu te prennes en charge. Je m'en fiche comment."

"Facile à dire. Maintenant laisses moi reprendre ma sieste."

Après cette discussion. Nous n'avons plus abordé ce sujet ce qui me convient parfaitement.













Quelques jours plus tard.





Je me réveille... J'ai du mal à ouvrir les yeux....




Quelques minutes consacrées à reprendre mes esprits et je réalise que je ne suis pas dans notre chambre.

La pièce est blanche, il y a un lit sur lequel je suis... Sur le côté un bureau et une chaîne. Une télévision suspendu au mur....

Je vois une porte. Je me lève tant bien que mal. Je titube.... J'ouvre en la faisant glisser sur ses raille et je comprends que ce n'est pas la sortie mais la salle de bain toilette.

Je ressors et vois la véritable porte qui ne m'a pas sauté aux yeux au premier regard. Ne trouvant pas le moyen de l'ouvrir, je suis pris de panique.....

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