Chapitre 8 :

-Yume ! Yume !
-Hum... Quoi... ?
J'ouvris les yeux et vit le visage de Haru à 2 cm du mien. Je fis un bon en arrière et me cogna contre le mur.
-S-sa va Yume ?!
Il prit ma main et me tira vers lui avec une certaine délicatesse. Je me frottais l'arrière de la tête et lui répondit sur un ton un peu colérique :
-Oui merci...
Il lâcha un soupir de soulagement et me fit un léger sourire.
-Tant mieux !
-Qu'est-ce que tu fais la ?
-Ah oui ! Il faut que tu me suives avant qu'elles ne te fassent du mal !
Hein ? Qui que quoi ? Mais de quoi il parlait lui ?! Qui sa elles ?! Qui veut me faire du mal ?!
-On à pas le temps de discuter je t'expliquerai tout après !
Il me tira vers lui et se dirigea vers ma fenêtre.
-Tu es prête à sauter ?
-C-comment sa sauter ?!
-Ok alors c'est parti !
Avant même que je n'ai le temps de répliquer quoi que soit, il sauta m'entrainant avec lui dans la chute. Alors que moi je me réceptionnais sur mes deux pieds, lui se vautra au sol. Il se relevait assez rapidement, reprit très rapidement ma main qu'il avait lâché et se mit à courir loin de l'orphelinat.
-Ou est-ce que l'on va ? Dit-je essoufflée.
-Nous partons loin du danger !
Le danger... J'y étais en quelque sorte habituée au danger mais bon. Après un bon quart d'heure de course, nous arrivâmes là ou, il y a seulement quelques heures, Haru m'avais trouvée.
-Voilà... Elles n'oseront pas venir jusqu'ici...
Il s'assit et je fis de même. Il regardait le sol. Son regard était vide, il semblait comme perdu dans ses pensées.
-J'imagine que... Tu veux des explications, hein ?
-Oui... J'aimerais savoir pourquoi tu m'as menée ici...
Il lâcha le sol du regard et se tourna vers moi. Son regard étais sérieux, tout le contraire du Haru que j'avais vu jusqu'à maintenant.
-Elles voulaient te tuer.
-Comment ?
-La gérante et les autres voulaient profiter de ton sommeil pour te tuer.
-Ah... Comme les autres, murmurai-je en tournant la tête.
Il me regardait toujours, mais son regard c'était de nouveau adouci.
J'avais froid. Très froid. Il ne m'avait pas laissé prendre quoi que ce soit pour me couvrir dehors. Un vent glacial se leva d'un coup et frappa mes bras et mes jambes nus. Je montai mes jambes à mon cou et forma une espèce de boule humaine.
-T-tu as froid Yume ?
-Bien sûr que j'ai froid.... Je ne porte rien sur le dos...
Il se rapprocha de moi, me prit dans ses bras et me couvrir avec son épaisse queue de Kistune. Mes joues redevinrent rouges à nouveau, mais je sentais mon corps se réchauffer petit à petit.
-On ferai mieux de dormir dehors cette nuit... Sa évitera les attaques nocturnes...
-Oui...
Il s'allongea avec moi encore prisonnière de son étreinte. Il regardait le ciel, je fermai les yeux, il m'embrassa le front et il prononça s'est quelques mots avant de s'endormir, « Le ciel est dégagé cette nuit. Alors, bonne nuit Yume. »
Cette nuit-là étais surement la première et la dernière qui me sera agréable.