Je suis qui ? Quoi ? À quoi je sers ? Sérieusement pourquoi je vis ? Ce simple mot me dégoûte. Comme le mot suicide ou scarification ou anorexie ou autre dégoûte les autres. Les gens trop bien foutus pour en parler. Et puis t'as les autres. Dépressifs, suicidaire, qui t'en parle.

Je n'accuse personne. Je ne juge personne. Je serai mal placée pour ce faire. Je suis mal foutue.
Je vais pas bien et dans ma tête ça finira par exploser. Je suis taré sur les bords et complètement conne. Ceux qui le nie sont les premiers à ne pas le voir. À ne pas connaître cette partie mauvaise de moi. Cette partie chiante. Celle geignarde, qui cherche l'attention. Celle qui la rejette et rejette tout le monde. Celle qui "joue" l'associable comme dit maman. Celle qui a peur et déteste le contact. Celle qui rigole comme une détraquée imbécile pour rien. Celle qui se prend de tremblements parfois seule dans sa chambre. Celle qui se retient de péter constamment un plomb. Celle qui purge ce qu'elle ne peut pas être car elle n'a aucun cran dans ses oc's.
Toutes celles qui devraient pourrir dix pieds sous terre.

Chui désolé... Ça va.
Hein ça va.

"T'as aucune raison d'être malheureuse hein"
Dimanche dernier, quand je me suis prise un savon par mon père.
Je suis la gamine, l'adolescente rebelle qui se prend pour une grande qui fait ce qu'elle veut.
Vous me donnez tout et rien.
J'ai plein de livres de... De... Je sais pas moi, jouets (que j'utilise plus), une ponette que je mérite pas, des choses qui coûtent de l'argent. Et je pourri quand même votre vie.
Sorry.
Mais pourquoi vous m'avez donnez la vie bordel ?
J'en ai marre de ces petites boutades qui me donne envie de pleurer ou hurler.
J'en ai marre de ne jamais rien savoir, car à l'intérieur chaque fois y'a différents sentiments, différentes réactions, espèce de taré. Ça me fatigue...
Mais putain qu'est-ce que je suis conne en vrai.

Vous êtes d'accord avec ça ?
Moi oui. Je veux pas m'accrocher.
Mais je suis obligée. C'est lâche. Je veux crever et j'aurai pu le faire plusieurs fois déjà. Et pourtant me voilà encore en train d'écrire.
Putain.
Haha