Passion peu ordinaire (Zerano)

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Une fois de plus, je pars en direction de la salle de danse après les remarques blessantes et insultes des garçons de ma classes. Je déteste le lycée dont l'immaturité des gens est la même qu'au collège ! Je ne comprendrai jamais ce genre de personne. Enfin... Peut-être un peu. En regardant mon reflet dans une vitrine j'imagine leurs raisons, à tous ses garçons qui me frappe dessus... Je suis un homme, un garçon qui avait refusé de faire du foot en primaire car danser était sa seule source de plaisir. Je suis différent d'eux, et là est le problème. Je n'ai rien demandé à personne ! Pourquoi n'ai-je pas le droit de faire ce que je veux ?!

Arrivé à la salle, j'entre timidement. Même si je viens très souvent depuis plusieurs années, je me sens toujours un peu... Différent. Bien que toutes les filles de mon cours ce charge très vite de me faire oublier ma condition "d'homme", pour elles je suis juste un danseur, ça s'arrête là !

Mon cours se déroula très bien, je me suis encore amélioré, tant mieux ! Je me rends au vestiaire improvisé pour moi vu que je suis le seul garçon. Je m'assoie sur la chaise et sors mon téléphone de mon sac. Un message. Merde Fuka !

De Fuka💙 à Mioi😙 :

J'aimerai te voir vers 18h15 ! Devant notre petit parc 😁.

Putain il est quel heure ? 17h59 ! Fais chier !

De Mioi😙 à Fuka💙 :

Bien sûr ! J'aurai sûrement du retard ! A toute de suite ! 😊

De Fuka💙 à Mioi😙 :

D'accord, mais tu finissais pas à 16h50 normalement ?😏

Fuka est mon seul ami, mais je ne lui ais jamais dis que je faisais de la danse. J'ai bien trop peur qu'il ne veuille plus me parler ! Alors il ne se doute de rien, je fais tout pour. Faut que je me grouille !

Je me dépêche de dire au revoir aux filles et je cours en direction de lieu de rendez-vous pour rejoindre mon ami.

Lorsque j'arrive, je suis essoufflé ! Piquer un sprint après environ une heure de danse c'est plutôt fatiguant ! Je m'écroule sur mes genoux pour reprendre ma respiration, plus jamais ça Zera ! Même pour Fuka... Enfin si, il est la seule exception maintenant que j'y pense ! Je le cherche du regard mais impossible de le trouver. Merde, il est parti ? Mon coeur se sert à cette triste pensée. Je commence à sortir mon téléphone de ma poche pour lui envoyer un message lorsque deux grandes mains viennent me cacher la vue. Je reconnais cette odeur, Fuka ! Son souffle chaud vient balayer ma nuque me faisant, et son parfum m'enivre.

"Devine qui c'est !" Il lâche un petit rire trop mignon.

"Tu pourrai au moins essayer de changer le ton de ta voix Fuka !" Dis-je amusé.

"Tu m'as trouvé, c'est pas drôle !"

Il enlève ses mains de mon visage et j'éclate de rire, très vite rejoint par le rire de mon ami. Il me fait signe d'aller nous asseoir sur un banc à deux pas d'ici. Nous nous s'y installons tranquillement, l'un juste à côte de l'autre. Je pose mon sac de danse à terre, entre mes jambes, et lui pose son sac de cours à côté de lui. Nous ne disons rien pendant un petit moment, nous nous contentons d'observer les gens aller et venir, même si il n'y a pas grand monde. J'aime nos petits rendez-vous tous les deux. C'est finalement Fuka qui brise le silence.

"T'as fais quoi du coup ?"

"De quoi ?" Je le regarde, il semble surpris de mon incompréhension.

"Bin de ton heure de libre !" Il se marre. Il parle de quand je suis parti à mon cours de danse. Je préfère lui mentir, je n'aime pas ça mais je ne supporterai pas de le perdre. Il est mon seul vrai ami. Et je l'aime donc vraiment beaucoup !

"Et Bin, je.. euh je me suis ... Promener en ville, Ouai c'est ça, je me suis baladé en ville !"

"D'accord.." Je suis grillé à mille mètre ! T'es trop con Zera, mais alors je suis vraiment trop con ! Il n'est pas dupe mais il n'insiste pas, merci Fuka ! Je reprends la conversation pour ne pas rester sur ma lamentable réplique.

"Et-et toi, tu m'as pas trop attendu ici après ton cours ?"

"En faite, je me suis bien amusé avec ma petite découverte..." Il a un certain sourire en coin rempli de sous-entendu, qu'évidement, je ne comprends pas. Il poursuit voyant mon air interrogateur. "Pour être plus précis j'ai fini plus tôt, mon prof n'était pas là !"

"Ah.." Son sourire ne le quitte pas et j'avoue que ça me met un peu mal à l'aise. "Du coup t'as-t'as fais quoi ?" Je baisse la tête pour ne pas croiser son regard. J'ai une boule au ventre et j'ignore la raison de ce satané pressentiment.

"Bin, je t'ai vu sortir du bahut, j'ai crier ton nom mais tu ne m'as pas entendu, alors j'ai voulu te rejoindre mais à cause de la foule j'ai prit du retard et tu m'as distancé. J'ai tout de même réussi à retrouver ta trace et je t'ai suivi en voulant te ratrapper, et ce jusqu'à une petite salle dans laquelle t'es rentré, un studio... Un studio de danse.." Je suis rouge, j'ai peur, je me recroqueville sur moi-même. Je me tue. Il enchaîne voyant que je reste silencieux. "J'ai pas trop compris, une fois que toutes les filles soient rentrées je suis rentré à mon tour.. Je suis resté derrière la vitre à côte de la porte et j'ai observé... Tu devinera jamais ce que j'ai vu !" Son ton est enjoué. Il attends ma réponse, ne serai-ce qu'une réaction de ma part mais je ne peux pas, je suis pétrifié par la peur. "C'est alors que j'ai vu et compris pourquoi.. Pourquoi tous ces abrutis t'insultes et te frappes.." Il y a de la colère dans sa voix, mais étrangement, elle ne m'est pas destiné, enfin c'est ce dont j'ai l'impression. ".. J'ai vu un homme, dans cette tenue presque identique aux tutus des filles et avec des chaussons bizarres aux pieds. Je l'ai longuement détaillé, dû à ma surprise, je n'en revenais pas. Je l'ai observé danser de sa légèreté et grâce envoûtante et j'ai contemplé son visage si heureux d'être là et d'enfin pouvoir enfin vivre.... Zera t'as rien à me dire ?!"

Je reste renfermé sur moi-même et je dois dire que je n'ai pas vraiment compris ce qui l'a dit. Je reste dans mon mensonge sachant très bien qu'il m'a démasqué mais j'espère, j'espère juste qu'il se trompe.

"Je ne vois pas ce que tu veux dire !"

Je me suis enfin redressé. Osant affronté son regard pleins de jugements. Sauf que ce n'est pas du dégoût que je vois dans ces yeux c'est autre chose, une forme de triste et de pitié. Sans que je ne me rende compte de ce qu'il faisait il m'arrache mon sac des jambes.

"Fuka ! Rends le moi !" Il me fait non de la tête avec un petit sourire amusé aux levres. Il l'ouvre, NON ! Son visage se fige, puis un nouveau soupir de sa part rompt le silence pensant installé. Il sort mes pointes du sac et me regarde avec mélancolie.

"Arrête de me prendre pour un con Zera." Il ne plaisante plus. Je ne sais pas quoi dire, je suis perdu.

"Dis le moi juste !"

"C'est c'est vrai, je fais de la danse depuis que je suis petit. T'es contents c'est ce que tu voulais entendre non !" Je suis rouge de honte.

"T'as pas à rougir ! Maintenant explique moi, explique moi pourquoi tu ne m'as rien dis ! Je suis ton ami non !"

"Et toi ne mens pas ! Tu crois que je ne sais pas qu'en l'apprenant tu m'aurai rejeté comme tous les autres !.." J'ai les larmes aux yeux, j'ai besoin de vider mon sac, désolé Fuka mais c'est un peu de ta faute ! Et en grande parti de la mienne. ".. Tu m'aurai jugé toi aussi et tu aurai fais comme les autres !.." Ma voix est brisé, je ne sais même pas comment je fais pour ne pas fondre en larmes devant lui, l'habitude de les retenir sûrement. "... Alors maintenant tu peux me laisser tomber si ça te chante de toute fa.." Sa gifle me coupe. Puis ses bras viennent s'enrouler autour de mes bras et de mon dos. Ma joue me brûle.

"IDIOT ! Espèce d'idiot ! Comment tu peux croire une seule seconde que je puisse faire une telle chose !? Zera, t'es mon meilleur ami et je t'aime comme tu es. Que tu fasse du foot ou de la danse, que tu sois un vrai homme ou efféminé. Tu es avant tout toi et c'est pour ça que tu me plais ! Je me fiche pas mal de se que pense les gens et des préjugés Zera ! Je t'aime et rien ne pourrai me faire changer d'avis, pas même le faite que tu fasses de la danse, au contraire. Ce que j'ai vu, la personne que tu étais lorsque t'étais là-bas n'as fais que grandir mes sentiments envers toi ! Je t'aime Zera.."

Je n'arrive pas à y croire ! Je comprends enfin l'origine de mes sentiments, je l'aime moi aussi ! Je pleure, je pleure dans ces bras. Il resserre son étreinte rassurante. Moi aussi je t'aime Fuka ! Sa main me caresse le dos et l'autre m'ébouriffe les cheveux. Il déniche sa tête de mon cou, m'obligeant à faire de même. Puis il rapproche doucement ses lèvres des miennes. Lorsqu'elles se touchent tendrement, un immense frisson me parcours. Ses lèvres sont si douces, si agréable. Et malgré le fait que son baiser soit timide, je peux ressentir toute la passion de ce dernier. Il veux se reculer mais mes lèvres garde les siennes prisonnières. Je refuse de rompre se moment. Je laisse sa langue rejoindre sa jumelle pour danser avec elle. Je me laisse perde dans se baiser si intense.
A contre coeur par manque d'air, nous sommes obligés de nous séparer. Il me regarde amoureusement et son sourire me fais fondre. Qu'est-ce que j'aime ce visage ! Sa main caresse ma joue, nettoyant la trace humide de ma larme. Je sombre dans la couleur de ces iris. Je l'aime, il m'aime et m'accepte tel que je suis. Je ne pourrai être plus heureux.

"Et là tu vas me dire que je mens aussi !?" Il rit. Sa petite blague me fais sourire. Merci Fuka, merci de m'accorder ce qu'il y a de plus precieux à mes yeux dans ce triste monde : ton amour.

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