Si je te disais.. J'te dirais (Unstiteuf, à l'ancien temps)

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Une vibration sortie le youtuber Pokémon de son jeu Nintendo. Il saisit l'objet de sa déconcentration et alluma l'écran. Une notification de messagerie gâcha les jolis animaux imagé de son fond d'écran enfantin. Il déverrouilla le téléphone pour voir qui osait à une telle heure, alors qu'il jouait tranquillement à son jeu, le déranger. Le fan de Pokémon fronça les sourcils en voyant que le message venait de son ami, son cher ami et partenaire de Minecraft.Jar. 

-Qu'est-ce qu'il fabrique encore celui là ? 

Une inquiétude le submergea : jamais Sébastien ne lui avait envoyé un message aussi tard et au contenu si.. Étrange. Il démarra la conversation la tête remplit de questions.

"Mon Bichon, si je te demandais de répondre franchement à toutes mes questions, là, maintenant, de suite. Tu me dirais quoi ?"

"J'te dirais que.. Bordel Unster il est trois heures du mat' !"

"Si je te disais que je m'en fous et que je voulais quand même te parler. Tu me dirais quoi ?"

"Je te dirais que tu fais, que j'étais bien, tranquille sur mon jeu et que c'est la première fois que tu me fous un coup pareil."

"Si je te disais que tourner avec toi me manque vraiment. Que depuis je ne suis plus motiver pour tourner autre chose. Tu me dirais quoi ?"

"J'te dirais que nous avons passé de super moments, que nous avons eu des fous rires comme rarement, que ces moments avec toi étaient génial, que ça plaisait aux abonnés, que c'était bien cool presque à recommencer et que c'est normal je pense ta nostalgie."

"Mouais, surement. Mais imaginons que je te disais que j'apprécie vraiment le son de ta voix. Que ne plus l'entendre régulièrement me manquait. Tu me dirais quoi ?"

De longues minutes passèrent sans que Julien ne puisse répondre. Il sentait que quelque chose n'allait pas. Et il ne savait pas comment répondre. Les questions semblaient de plus en plus bizarres. 

-Il est bourré, j'ai mon excuse.

Il ne se rendait même plus compte lui-même que ses réponses devenaient tout aussi étranges.

"J'te dirais que le son de ta voix est tout aussi mélodieux et qu'elle manque à mes oreilles."

"Si je te disais que tes yeux m'ensorcellent, que je m'y plonge et m'y perds à chaque fois que je te croise. Tu me dirais quoi !?"

"J'te dirais que les tiens sont encore plus envoûtant. Que la façon dont ton bleu perce mon regard me ravage, que la profondeur de tes beaux yeux bleus est aussi magnifique que celle des océans et que comme toi j'aime m'y plonger pour y nager." 

"Si je te disais que ton visage est l'une des plus belle chose sur cette terre. Que le voir me rends accro à toi. Que mes nuits espèrent trouver rêve de ce dernier. Que je veux le voir à chaque fois que mes paupières s'ouvrent. Que je veux le marquer comme le reste de ton corps qui m'attire autant que ton visage me transporte. Que tu es magnifique. Tu me dirais quoi Julien."

"J'te dirais.. Merde là ! Sébastien t'as bu combien de verre ce soir !? Sérieusement ça m'inquiète j'espère que t'es chez toi au moins !"

"Et maintenant si je te dis que je suis sur ton palier. tu me dis quoi ?"

Le message qui arriva dans la seconde de sa remontrance figea le Pokéfan. Malgré le tournant de la conversation jamais il n'aurait pu prévoir une telle réponse. Sébastien devait vraiment être complètement torché. Toutes ces choses qui lui avait dite tournait en rond dans sa tête, et il en était étrangement touché. C'était surement une blague de mec bourré. Mais il devait vérifier.

Il posa le téléphone sur la table basse et se leva. Il ne s'était pas encore changé, il n'avait même fait attention à l'heure avant de recevoir le message de son ami. Il se rendit de suite à la porte. Il posa sa main sur la cliche et la fixa quelques secondes. Il n'y avait aucun bruit laissant croire qu'une personne attendait juste derrière. Mais il ouvrit. Les yeux rivés au sol. Il vit d'abord deux petites paires de converses, humides sur les pointes. Puis un jeans trop grand vaguer sur des chevilles. Le tissus bleu foncé de pluie moulait un peu plus les longues jambes fines. Un t-shirt gris colla à la peau d'un torse fin et terriblement séduisant marqué de ses formes. Le cuir de la veste noir gouttait encore comme ces mèches, d'un brun prononcé qui recouvrait la douceur d'un magnifique visage. Il plongea dans cet océans perçant, d'un bleu conscient. Les perles de pluies ruisselaient sur ce visage complètement sain. Son ami était bien là. Sur son palier. Mais sans un rien d'alcoolisé. Il était là. Ils se fixèrent un moment. Sébastien analysant les réactions de son amis chamboulé. 

-Séba-

-Et là si on imaginaient encore que je te disais que je voulais t'embrasser. Tu me dirais quoi ?

-Q-quoi ? Je... Je te dirais que je comprends pas ce que tu fais.

-Si je te disais que j'ai envie de ton corps, tu me dirais quoi Julien ?

-Je te dirais que t'as perdu la tête.. Mais que ça me dérangerait pas de perdre la mienne.

Un sourire accompagna sa prochaine tirade.

-Et si je t'avoues que je t'aime Julien ? Tu me réponds quoi ?

-Je te dirais que moi aussi crétin !

Et ils scellèrent leur conversation sur un baiser amoureux puis une union charnelle qui leur promirent un amour passionné pour le restant de leur vie.



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Vieil Os qui était resté dans mes brouillons, que j'ai un peu réécrit mais surtout finit. Un Os un peu comme avant qui j'espère vous plaira quand même. Merci à ceux qui sont toujours là malgré mes longues absences, j'espère que ce que j'écris vous plait toujours autant. Merci encore <3 ! 

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