Wada Toshiaki est devant moi tout nerveux. Je le connais à peine. Mais je lui ai donné mon rein droit et un poumon donc on est un peu proche techniquement.

— Oui ?

— Je. . . C'est pour te dire que. . . J'ai développé des sentiments pour toi. . . Je sais que c'est interdit mais il fallait que je te le dise. . .

Si je disais que je m'attendais à ça c'est un gros mensonge. Heureusement qu'on est seul dans le bureau. J'ai toujours eu un faible pour lui. Déjà à l'époque où on était dans la même classe à la dernière année du lycée.

Je n'ai jamais osé lui parler. Puis j'ai donné un rein. J'ai appris que c'était pour lui. Pareil pour le poumon. J'étais un peu heureuse que je l'ai aidé à vivre. On est devenu collègue il n'y a même pas deux mois.

— Toshiaki, tu sais que tu ne dois pas m'aimer n'est-ce pas ?

— Je sais mais ça ne se contrôle pas

— Tu sais ce que j'en pense cher Wada?

— Non à part peut-être que je suis le plus gros idiot sur Terre de t'aimer alors que je n'ai même pas le droit

— Je vais te dire ce que je pense réellement. Ça fait déjà quelques années que j'ai eu un faible pour toi, je veux bien être avec toi mais il faut que ça soit un secret. Compris mon cher Wada ?

— Oui

Les lèvres de Wada frôlent les miennes. Il m'embrasse. Je réponds à son baiser. Ses lèvres sont si douces et délicates. Et si délicieuse. J'observe Toshiaki qui me regarde droit dans les yeux.

Ses yeux n'ont jamais reflété ses sentiments. Ils ont juste l'air froid et sans émotion. Mais il reste extrêmement beau. Il se colle à moi et retire ma chemise.

Il m'embrasse langoureusement. Je l'embrasse de la même manière. Qu'est-ce qu'il embrasse bien. Sous la tentation soudaine, on couche ensemble. Et c'est mal. Très mal.