Les coups de butoirs me rapprochant de ma propre jouissance pleuvent. Toujours plus violent, brutaux. Tous ce que j'aime ! Je cesse de maintenir ses mains au dessus de sa tête, de toute manière mon corps collé au sien plaqué au mur et cognant sur ce dernier à chaque va et vient frénétique l'empêche de bouger, et je saisis ses hanches avec mes mains pour pouvoir aller plus profondément. Je sors fort, voulant imprimer la marque de mes mains sur la peau toujours un peu bronzée du martiniquais. Souhaitant même que mes ongles plantés dans sa chaire le grave. Et pour la première fois je plonge ma tête dans son cou et y dépose mes lèvres. L'effet est immédiat chez lui et me pose à poursuivre ce genre d'action. Alors je comme à lécher puis mordre sans sympathie son cou avec de le siroter pour y laisser une marque. Ma marque. Il se tortille bien plus et semble oublier légèrement la douleur que lui impose ma fierté lui déboîtant le cul. Et bien plus étrange, j'hésite à caresser son corps.. Et c'est là que la réalité me frappe..

Jamais, depuis ce jour, il n'a été autre chose pour moi qu'un simple trou à défoncer. Et ce depuis la première séance... Depuis.. Depuis sa première fois..

On sonna à la porte, je savais ce que c'était. Je me suis levé et simplement vêtu d'un t-shirt basique et jeans délavé j'ai ouvert la porte. Découvrant une fois cette dernière ouverte le corps masculin de cet ami livré à moi quelques jours plus tôt. Pas une seconde je n'avais pensé à autre chose qu'à le mettre nu et le pénétrer violemment. C'est d'ailleurs ce que je fis. Je lui saisit le bras et sans aucune politesse le tira à l'intérieur pour refermer la porte en bois. Je l'attira de suite dans ma chambre. Il se tendait sous les doigts de ma main le menant vers la dégénérescence de notre relation. Mais j'en avais juste rien foutre ! Je retira ses vêtements sans aucune pudeur, ignorant ses faibles bras tremblant cacher son corps. Mais je refusais de voir, comme d'entendre ses réticences ou supplication. Je le mis entièrement nu à ma seule description et le poussa sur la lit, un geste brusque, violent envers sa pauvre personne, qui fit bien comprendre la suite des événements à mon meilleur ami. Il avait tenté de rouler à l'autre bout du lit mais avec ma force et rapidité je l'ai tiré vers moi en le saisissant à sa taille. Un mouvement d'une rare violente.. Qui deviendra vite notre quotidien.. Et je fis rencontrer ses fesses nues à mon entre-jambe encore habillée. Il était dans une position de faiblesse, le haut du corps maintenant contre le matelas alors que ses fesses étaient relevées. Je descendis mes bats jusqu'aux cuisses et ne voyait plus que cette magnifique paire de fesse.. Que je pénétra la seconde d'après dans un coup comme à mon habitude aujourd'hui  très  brutalement. Des coups secs, si profonds.. Sous.. Sous ses cris de douleur que je ne voulais pas entendre.. Je lui assénais mes coups insensés alors qu'il se débattait et criait que je le laisse.. Que c'était trop.. Bien trop douloureux pour.... Pour sa première fois.. J'ai...

Je me dégage rapidement d'en lui avant de jouir. Me retournant rapidement le corps parcouru de tremblement et cette envie de gerber. Des gouttes humides remplissent peu à peu mes yeux. Je réalise seulement plusieurs mois après cet enfer que je lui ais fait vivre. Sa main se pose sur mon épaule puis sa voix inquiète me fait craquer. 

"Quentin ça va ?" 

Mais cette réalité est bien trop cruelle.. Non je suis cruel et horrible !

"Dégage !"

"Mais Quentin qu'est-ce q-"

"DÉGAGE PUTAIN !!!"

Je fais à nouveau preuve d'autorité et méchanceté envers lui. Cette putain d'habitude de lâche injustifiée. Et maintenant cette voix froide.

"Très bien." 

Je n'ai pas le temps de le voir se rhabiller. Que je m'effondre au sol quand la porte claque. Ma tête entre mes mains. M'insultant moi et ces putains de larmes !! Et des mots commencent à se répéter dans ma tête serrant mon cœur.

J'ai violé mon meilleur ami à sa première fois et tant d'autres après.