Un dernier verre

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La nuit éclairée une dernière fois ma fine silhouette, qui déambule entre les rues de la ville et des chants ivre des passants.

Auquel je m'engloutis dans de sombres ruelles.
Mon corps qui zigzague entre les dalles, de ma peau raflant les murs jusqu'à l'usure, contre le crépi noircis par la pluie .

Sous le goût aigre de l'alcool qui coule à flots dans ma gorge.

Sans que jamais je ne stoppe ce calvaire.

Cherchant désespérément à boire la dernière goutte de la bouteille, affalée entre les poubelles.

Une mine pitoyable, mon esprit débité.

Comme seul matelas, ce sol martelé de fissure et arroser d'urine.

Qui me fait regretter la vie, observant avec difficulté le mur qui me fait face, entre les courbes floues qu'offre ma vision.

Cherchant une mort certaine sous l'oublie de l'alcool.

Qui vient détruire mon corps à petit feu.

Et sous la douche amère de l'alcool, je cherchais à vomir, sous un regard qui me fixe, depuis un moment dorénavant.

Je me sentais ridicule ainsi, mais ne le suis je pas ?

Lorsque qu'un gendarme vient à accepter le pot-de-vin d'un bandit ?

Sous ma vue brouillée, je cherche à distinguer la silhouette face à moi, sans même réussir à la voir correctement.

La pluie tombait sur son parapluie, tandis que mon visage semblait lamentable, des poches noirs sous les yeux, qu'offrait le maquillage, les cheveux rabattus, par le poids de l'eau, mon corps qui manquait de se renverser, sous l'effet de l'ivresse.

Et pourtant, sous la lueur aveuglante des lampadaires, je pouvais voir un fin sourire se dresser sur ses lèvres.

Pas moqueur, il était bienveillant.

Il m'avait tendu sa main, et je cherchais minablement à la prendre pour me relever de ce sol piteux.

Sa main me semblait douce bien que rugueuse par le froid.

Face à lui, bien que je ne puisse le voir distinctement, j'avais comme l'impression que toute la lumière s'abattait sur lui.

M'indiquant un chemin à suivre, mon esprit semblait être enfin en paix à côté de lui.

Le tambourinement horrible de la pluie, sur mon crâne, fut stoppé par le large parapluie qui se dressait sur le haut de ma tête.

Ma peau sale et ruinée par le froid, enveloppé par la chaleur d'une veste.

"Abbacchio c'est cela ? Sa voix était aussi douce qu'il semblait y paraître.

Abbacchio, ce n'est pas le résultat qui compte, mais la route qui y mène.

Rejoins mon équipe.
Ne meurs pas prisonnier du passé."

Le bruit incessant de la pluie et l'ouïe brouillée par l'ivresse.
Me fit accepter son offre sans aucune jugeote de ma part.

Je jette ma bouteille, qui se brisa au sol, comme pour signifier un nouveau chemin de ma vie, pour braver mon passé.

Je marche bras dessus, dessous avec cet homme au milieu des rues.

Le seul soutien de son épaule pour éviter à tous moment que je ne rencontre le sol.

Je cherche de ma main à boire un dernier verre.

Sans y parvenir.

Ne veux-tu pas m'aider ? À m'offrir un dernier verre ?

Je voudrais un dernier verre sous cette soirée orageuse.

Un dernier verre, pour ma médiocre vie.

Sentir encore une fois l'alcool brûler au fond de ma gorge, son goût mièvre sur mon palet.

Je voudrais boire un dernier verre pour oublier ma vie.

Et m'apitoyer sur mon sort au milieu de cette société qui me rejette, qui rejette mes fautes.

Mais sous cette sombre soirée, son maigre sourire, bien que difforme par l'ivresse, me reste gravé en mémoire.

Comme si tu étais la solution à tous mes problèmes, je te suis uniquement sous tes belles paroles.

Sans même savoir où mène toute cette marche.

Pour une fois, je laisse mon esprit me guider, sans y réfléchir.

Où j'ai cette sensation que je peux te faire confiance.

Et je prendrai ce dernier verre plus tard en ta faveur, car cette nuit, mais attitrée à ta rencontre, j'oublierai ma triste vie plus tard.

Car je compte la vivre de nouveau à tes côtés.

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667 mots

(Réécrit)
Il peut toujours avoir des fautes, tous ne peux pas être parfait.

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