Anna

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Le regard posé sur la porte de la maison, nous ne savions plus vraiment quoi faire.

Alexandre prit une décision et sonna. Nous n'attendions pas longtemps, une femme nous ouvrit.

-Oui ?

-Bonjour, excusez-nous de vous déranger, nous venons voir William.

-Il est dans sa chambre... Je ne sais pas s'il acceptera de vous voir.

Malgré cela, elle nous laissa passer.

-Montez, sa chambre est au bout du couloir

-Merci...

On monta et on traversa le couloir. Le même doute que nous avions eu deux minutes plus tôt refit surface. Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? De toute façon, nous sommes devant, il est trop tard pour faire marche arrière. On frappa et on entra.

William était assis sur son lit. Il avait les yeux rougies, accompagné d'énorme cernes. Cela n'était surement qu'une impression, mais je le trouvais également très amaigri... Etait-ce possible d'autant maigrir en aussi peu de temps ?

Il était complétement tétanisé. Il tremblait, le regard vide. On voyait encore les traces de ses larmes sur ses joues.

-William ?

Pour seule réponse un gémissement.

-Qu'est-ce qu'il se passe ?

Pas une seule réponse. Sur son bureau, son ordinateur était allumé. L'écran affichait Messenger. Alexandre s'approcha.

-Anna, vient voir...

Je vint à mon tour regarder l'écran.

Corentin s'était fait plaisir sur les messages envoyés. De nombreuses photos et vidéos qui auraient dû rester secrètes étaient aussi envoyés, sur Messenger comme sur les réseaux sociaux. Corentin avait été dur avec lui, même si... d'un côté, je pouvais le comprendre.

-Tu sais William, je crois que c'est bon, tu n'as plus rien à craindre de Corentin. Il n'a plus envoyé de message, ni de photos, ni quoi que ce soit d'autres.

Il ne nous répondit pas.

-William...

Il se leva et se jeta sur Alexandre et commença à le frapper. Il se défendit et lui offrit un coup dans le ventre, le fit rouler sur le sol et se dégagea.

-Ouais... C'est à se demander pourquoi on a voulu t'aider...

Alexandre sortit de la chambre. Et je restais là, à regarder William, sans savoir quoi faire.

Il se releva.

-Pourquoi tu restes là ?

Et sans en attendre plus, je partit. Alexandre avait peut-être raison, piteux état ou pas, William reste William.

Alexandre m'attendait devant la maison, en train de sortir un mouchoir pour son nez saignant. Il me regarda dans les yeux, puis il fit demi-tour et s'en alla, me laissant seule.

J'avais encore besoin de faire couler des larmes, cela faisait trop longtemps que je les retenais.



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