Mais au lycée, tout le monde avait été compréhensif
Allant même jusqu'à pousser son fauteuil tandis que, pensifs,
Ils parlaient déjà du contrôle de mathématiques du lendemain
Comme si rien ne s'était passé pour la jeune fille qu'ils poussaient de leurs mains.

Chez elle, toutes les discussions était d'une froideur effroyable
Comme si elle avait blessé tout le monde de par sa condition misérable,
Bien qu'au fond, tout le monde le savait :
C'était elle qui en souffrait.

Mais Mia a appris à vivre avec.
Désormais, plus personne de sa famille n'utilise ce ton sec
Auquel elle était si habituée ; et personne n'a plus jamais levé
La main qui sur son corps s'était tant de fois acharnée.