Il tomba sur une scène qui le choqua au plus au point.

Une femme d'une vingtaine d'années, les cheveux roux l'auréolant comme une crinière de feu, portant un mini short en jean et une veste en cuir sur un top moulant blanc, ses seins plus gros que sa tête se balançant, tandis qu'elle dansait en se frottant sans pudeur à son mec.

Il n'était ni particulièrement jaloux, ni particulièrement possessif, mais là c'était trop.

Il posa le verre de jus sur la table 8 avec violence, des gouttes de liquide éclaboussant Adrien -bien fait, pensa-t-il- puis il se retourna à la volé, son regard noir fixé sur le pseudo couple, il s'avança rapidement sous un regard bleu glace amusé, et gifla violemment son "petit ami" quand il se sépara des lèvres de la catin.

Il le regarda quelques instants sans comprendre avant d'arborer un rictus menaçant. Mais avant qu'il n'ai pu dire quoique ce soit, une paire de lèvre s'empara brutalement des siennes, tandis que les faibles bras de son copain l'enlaçait possessivement.

Bien que le baiser était bien plus agréable que celui de l'autre cruche, il le repoussa violemment avec un regard noir.

"Je te connais pas le serveur, et je suis pas PD, alors dégage de ma vue immédiatement."

Et il embrassa à nouveau les lèvres pulpeuses et rouge de la bombe contre lui qui requérait son attention.

Larmes aux yeux, il reparti, tête basse. Terriblement blessé, tandis que tout la salle se moquait lui semblait-il.

Il se remonta rapidement au bar, bousculant au passage Unster qui descendait. Sa vision, rendu flou par les larmes, ne lui permettait pas d'éviter les obstacles, et son cœur brisé lui semblait plus douloureux que n'importe quel coup qu'il se prenait dans les meuble.

En voyant son état, Bill n'osa dire un mot tandis qu'il s'enfermait dans le placard à balais. Il tomba au sol en sanglotant, les jambes repliées ramenées contre son torse secoué de sanglots, tandis que sa tête était caché entre ses bras. Il s'arrachait les cheveux en trempant de larmes et de morve son pull, mais il n'en absolument rien à faire.

Il fit tomber deux balais qui tombèrent dans un grand bruit, mais il n'en entendit rien, ses sanglots et son cœur battant bien trop fort l'assourdissant, son cœur semblant s'éparpiller en autant de morceau que sa fierté.

Ce ne fut qu'ici, dans le placard a balais miteux de la salle d'un café miteux qu'il se rendit compte, enfin, qu'il l'aimait.

Qu'Aymeric n'avait plus aucune importance, qu'il n'était pas musclé comme lui, qu'il n'avait pas sa peau doré. Ses yeux et ses cheveux noirs, pétillant de malice. Son sourire éclatant légèrement moqueur. Même les cicatrices pales s'entremêlant sur son torse il avait appris à les aimer, malgré que l'idée qu'on ai pu lui infliger lui semblait effroyable.

Il aimait qu'il le domine, il aimait qu'il le protège, il aimait quand ils baisaient, il aimait ses blagues, il aimait le tic qu'il avait de toujours passer sa main dans ses cheveux pour les ébouriffer, il aimait sa voix et il aimait son corps.

Il l'aimait, et c'est maintenant qu'il savait que toute leur relation ou les simulations d'amour n'était que ça, des putains de simulation, qu'il fallait qu'il s'en rende compte.

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Deso pour le retard j'ai totalement oublié de publier 😂

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