Chapitre XII

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Son petit ami le regarda longuement, inexpressif. Avant que son bras se lève et qu'il lui fasse signe de venir s'asseoir avec lui, alors qu'il allait partir.

En rougissant, il se dirigea vers son petit ami sous les regards froids, pour les Loups, amusé pour la brune inconnue, jaloux de Thomas envers son bonheur avec l'homme qu'il aimait, agacé de Baptiste et... brûlant, de son Hugo.

Le seul qu'il lui importait réellement.

Ses mains se posèrent sur ses hanches et l'assirent avec autorité sur ses genoux. En rougissant il se cacha dans son cou, gêné.

La main bronzée de son petit ami passait lentement dans son dos, le réconfortant légèrement, tandis qu'il arborait un léger sourire amusé. Il fixait Siphano d'un regard chargé de haine.

« Alors... Apparemment tu voudrai récupérer les deux déchets, ma chienne... dit Siphano avec un sourire moqueur, faisant frissonner NT, Aze, et de manière imperceptible Souls.

- Effectivement. Nous comptons récupérer Baptiste et Julien.

- Hhmmm... il arborait un air vaguement ennuyé. Et pourquoi donc vous accorderais-je ceci ?

- Nous t'offrons de récupérer deux traîtres... Ils ont fait des espions très utiles mais j'aimerais que tu me rende mes jouets, Julien. deux regards foudroyèrent l'homme contre lequel il était blotti. Celui de Baptiste, mécontent de se faire traiter de jouet, et celui de Siphano, visiblement énervé qu'on emploie son prénom.

- Ne m'appelle plus jamais comme cela !

- Laisse moi Baptiste et Julien. la voix de son petit ami était implacable et lui tira un frisson. Il aurait été incapable de résister à la place de Siphano. Mais il n'était pas à sa place.

- Tu crois vraiment pouvoir donner des ordres à ton Maître, la chienne ? Dans mon incroyable générosité je vais t'offrir les deux putes. Mais... Je veux une petite compensation... Viens là mon beau. »

Il sorti sa tête du cou de son homme pour le regarder sans comprendre tandis qu'il grimaçait de dégoût, sembla se résigné, le repoussa puis se glissa sous la table à quatre pattes. Tous le fixaient avec stupeur. Baptiste lançai des regards noirs à tout le monde. On entendit un léger gémissement de Siphano et il vit les cheveux qu'il avait si souvent touchés, caressés, tirés, entre les cuisses de cet enfoiré.

S'en fut trop pour lui et il s'enfuit en courant jusqu'au toilettes, de grosses larmes dégoulinant sur ses joues.

Il bouscula au passage un grand brun qui arborait le sourire satisfait d'un homme qui venait de prendre son pied avant de se pencher pour vomir.

Tout le petit déjeuner qu'ils avaient pris ensemble ce matin fut rapidement dans la cuvette des toilettes sous forme de bouilli puante. Des hauts le cœur le secouaient toujours même une fois que son ventre fut totalement vide et il s'écroula au sol, pleurant. Quand de longues minutes plus tard il se releva, il tomba sur une jeune femme brune de dos, ses vêtements à moitié arrachés.

Du sperme avait séché au coin de ses lèvres remarqua-t-il dans le reflet du miroir, et de longues trace noirs de larmes séchées couvraient ses joues rouges.

Son regard était dégoûté et empli d'une satisfaction malsaine. Un sourire immonde déformait ses lèvres.

Elle tourna un regard dément vers lui.

« Oh Thomas... »

Salaud Salaud Fils de pute Salaud Connard Salaud Salaud !

Zerator le salaud ! Siphano le connard ! Souls la chienne ! Fukano la pute folle !

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