Chapitre 2 !

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<<Ce midi, aux alentours de 13h, la série de meurtres sanglants commis ces dernières semaines à enfin laissé entrevoir un coupable. En effet, de nombreux passants ont affirmé avoir aperçu une femme brune fuir le lieu du crime. A quoi riment ces assassinats en série ? Le coupable sera-t-il retrouvé ? La victime, une fois de plus, présentait un manque de globes oculaires. Ses yeux avaient été arrachés. C'est le troisième meurtre de ce genre en un mois, les héros et la police sont sur une piste mais préfèrent ne donner aucun détail. L'autopsie à démontré que les yeux ont été délogé de leurs orbites à l'aide d'une pince chirurgicale... La victime s'appelait Maya et fêtait ses 19 ans ce mois ci... >>

- "Les héros sont sur une piste mais préfèrent ne donner aucun détails"... Conneries ! grogna Aizawa Shota avant d'éteindre résolument son téléphone.

Il était dans la salle des professeurs, et il ne pouvait s'empêcher de repasser en boucles les informations.

- Sho, calme toi, lui intima Hizashi Yamada, resté lui aussi pour profiter de la compagnie du héros.

- Si on a rien fait, c'est qu'on a aucune piste... soupira Aizawa. On sait pas c'est qui, ce taré. Ou ces tarés...

- On peut pas faire grand-chose, confirma le blond.

-  On est des héros. On devrait pouvoir faire quelque chose.

- Sho... Ça sert à rien de cogiter. Tu veux sortir ? On ira voir si on trouve quelque chose. Ou on pourrait aller se balader. Il fait bon... tenta le blond, une lueur d'inquiétude dans le regard.
Shota n'était jamais agité de la sorte : en général, il restait d'un calme remarquable, se refusant à paniquer.

Ledit Sho sourit bancalement, conscient des efforts que faisait l'autre pour le sortir de son ruminement intérieur. Il considérait néanmoins être assez fort pour s'en sortir tout seul. 'Zashi avait raison, c'était pas malin de rester à l'intérieur à ressasser un fait qu'il ne pourrait pas changer. Mais la jeune fille était si jeune... Elle lui avait presque rappelé- Non, ça n'avait pas d'importance.

- Sortons, concéda-t-il.

Il avait cédé à son ami, mais il ne comptait pas se défiler tout à l'heure, durant la conférence avec la Commission de Sécurité Publique Héroïque. Ils devaient décider ce qu'ils feraient, avec la menace de ce simple mot au dessus de leurs têtes.

*
- C'est dégueulasse, gronda Katsuki. Éteins cette merde.

Kirishima acquiesça avant de lui redonner son téléphone. Les doigts de Katsuki effleurèrent sa paume lorsqu'il s'empara de l'objet, et le rouge ne put s'empêcher de frissonner vivement.

- Ça fait un peu peur, commenta la voix de Toru.

Midoriya s'attela aussitôt à la réconforter, secondé d'Iida.

- Mais non! Les héros sont sur une piste, sourit le vert. Il n'y a pas de quoi s'inquiéter!

- Les héros régleront ce problème rapidement, imposa le délégué.

- Nan. Ils ont parlé d'une série de meurtres. Les héros sont clairement dans le flou, cracha Bakugo.

- Bakubro ! le réprimanda Kirishima.

- T'sais qu'j'ai raison ! C'est pas la première fois que ça arrive, c'était un mec la semaine dernière ! Si les héros géraient vraiment, alors la meuf aurait pas été attaquée ! Admettez qu'ils font de la merde!

Devant les non-réactions de ses camarades, il souffla, agacé :

- 'Tain vous me faites chier. J'vais m'coucher.

Et le blond partit à grandes enjambées énervées.
Kirishima déglutit. Bakubro avait raison, c'était étrange que les autorités mettent autant de temps à réagir.

- Et s'il nous attaquaient ? émit Ojiro.

La classe partit dans un débat animé, et Kirishima, après quelques argumentations, montait à son tour les escaliers du dortoir.
Il se refusait à croire que la situation n'allait pas changer- après tout, des cas d'une telle longueur avaient déjà était observés, comme l'avait dit Iida. Mais Momo avait fait remarqué que ces mêmes cas avaient été très mortels. Rah, le rouge ne savait plus quoi penser! Au final, Bakubro était celui qui avait émit la remarque la plus juste. Mais Midobro aussi, avec son adorable sourire, l'avait réconforté... Et puis Todoroki, avec ses moues impassibles, l'avait clairement fait sentir invincible. Peut être que ces vilains ne pouvaient rien contre eux ? Et puis d'ailleurs, Ojiro n'avait pas la science infuse, les vilains n'allaient sûrement pas les attaquer après le fiasco de la LOV.

Il arriva devant la porte de sa chambre, jouxtant celle de Bakugo. Il avait vraiment envie d'aller le voir. Il ne savait pas pourquoi, mais depuis quelques semaines, il se sentait bizarre. Un peu seul, mais seulement quand le blond n'était pas là. C'était un sentiment dérangeant- et très peu viril. Un homme se suffit à lui-même, merci bien...

Eijiro, une fois entré dans sa chambre, martela son punching-ball de coups de poings. Il sentit aussitôt beaucoup mieux, et, fatigué, s'endormit rapidement.

Il était loin de se douter que le lendemain, une décision prise par une poignée de héros changerait radicalement son quotidien.

*

- Bonjour à tous, marmonna la voix endormie d'Aizawa Shota.

Il était accompagné Hizashi Yamada, qui, une fois n'est pas coutume, ne pipait mot. La classe 1A lui répondit d'un bonjour collectif (sauf Bakugo).

- Aujourd'hui, y'aura pas cours, annonça leur professeur.

Personne ne répliqua, attendant la suite.

- Vous allez tous dire bye bye à vos parents, bailla le héros.

- Ah ?! réagit un blond aux yeux rouges.

- Oui, Midoriya ? interrogea Aizawa en l'ignorant royalement, le vert ayant levé la main.

- Tch, fit Katsuki. Fayot.

- Et, et bien monsieur, pourquoi ? hésita Izuku.

- Vous allez être déplacés pendant une durée indéterminée.

Des murmures commencèrent.

- C'est quoi c'te merde ?! On est d'ja en internat et vous voulez qu'on s'casse encore plus loin ?! s'énerva Bakugo.

- Voyez ça comme des vacances, intervint Hizashi avec un sourire forcé.

Des exclamations, enthousiastes cette fois-ci, résonnèrent.

- Où allons-nous ? demanda la voix froide de Todoroki Shoto.

- Surprise, sourit faiblement Yamada.

La plupart des élèves, heureux et excités par la nouvelle, discutaient de ce qu'ils allaient emmener, de si c'était un entraînement déguisé, d'avec qui ils passeraient leurs vacances...

D'autres fronçaient les sourcils, plissaient les yeux, chuchotaient entre eux, ne comprenant pas la raison d'une décision aussi brutale.

- Nan mais c'est quoi c'bordel ?! réagit Katsuki.

- Nos parents sont au courant ? interrogea Eijiro.

- Pourquoi à cette période de l'année ? Pourquoi ne pas nous avoir prévenus avant ? questionna Midoriya avant de se mettre à chuchoter des tas de questions sans réelles relations entre elles.

- Est-ce un entraînement ? voulut s'informer Iida.

- Il va falloir payer le voyage ? s'inquiéta Ochaco Uraraka, les yeux baissés.

Ce fut quand Momo demanda le maximum de bagages possibles que leur professeur d'anglais intervint :

- Vous aurez toutes les réponses à vos questions dans ce papier, les rassura-t-ils en passant dans les rangs.

- Ouais ouais, file, s'impatienta Bakugo. Bordel de merde, on part dans même pas une semaine ?!

- Et c'est vraiment durée indéterminée, kero... remarqua Tsuyu Asui.

- Et mais c'est ouf! On a plus cours jusqu'au voyage ! s'écria Denki Kaminari.

- C'est étrange, émit Fumikage Tokoyami.

- Rien d'étrange, c'est en effet un entraînement... tranquillisa Iida.

Un soupir collectif gagna la salle, principalement venu d'Uraraka :

- Le lycée paye tous les frais de voyage et de nourriture, soufflait-elle, rassérénée.

- Bien ! Je vous souhaite à tous une bonne fin de semaine ! On se retrouve lundi matin devant l'école. Toutes les informations sont sur la fiche, et vos parents ont déjà accepté, conclut Mic.

- 'R'voir, fit Aizawa.

- C'est pas normal, cracha Bakugo avant de sortir en claquant la porte, les autres se contentant d'un "au revoir, sensei !" et Kirishima se précipitant à sa poursuite.

- Oi, Bakugo ! fit-il dans le couloir, refermant sa main autour du bras du blond.

- Quoi, tête d'orties ?!

- Pourquoi "par normal" ? Tu m'expliques ?

- Bordel, Kiri, ya trop de trucs qui concordent pour que ce soit pas louche ! Des vilains ont débarqué depuis un mois et la situation a pas avancé, et on décide de nous déplacer on-ne-sait pas-pourquoi on ne sait pas où jusqu'à on ne sait pas quand ?! T'sais quoi, j'parie qu'même nos darons savent pas où on va ! Ça m'pète les burnes ! Je hais ne pas savoir, et, bordel, ils nous cachent des choses ! Même le nerd l'a r'marqué, va pas m'faire croire que t'es suffisamment con pour passer à côté de ça ?! explosa Bakugo, créant des explosions en même temps qu'il parlait.

- C'est vrai que c'est soudain, intervint Iida qui les avait rejoint durant le monologue du blond, ainsi que la plupart de la classe 1A, mais ça ne veut pas forcément dire que c'est suspect- Dans le sens qu'ils veulent peut être accélérer notre formation à cause des vilains de plus en plus puissants ? C'est une explication logique.

- Tout à fait, Kacchan. Ils ont fait ça pour mieux nous former !

- Dans ce cas, essaya Kirishima, pourquoi est-ce-qu'ils n'envoient pas la 1B ?

- Ah! Bien joué, tête d'orties.

- La 1B ne brille pas comme nous, se vanta Yuga Aoyama.

- Oui, c'est peut être une question de niveau, émit Sero.

- Ou une question de budget ? tenta Uraraka.

- Peut être ! rit Mina. Ça va être trop bien en tous cas.

Momo, Ochako, Kyoka, Aoyama, Denki, Tsuyu et Toru agréèrent, tout excités.

- Des conneries! J'me casse, déclara Bakugo.

- A lundi, eu juste le temps de glisser Kirishima avant de se lancer à sa poursuite.

*

Voilà pour le chapitre deux méga en retard ! J'ai pris un temps fou à l'écrire xD

Bref, bonne lecture !

Phopho ;)

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