"Psycopathy, Insanity..."

Je marche dans les couloirs lugubre, le papier peint jaunis se détache par endroit et je suis obligée de le chasser d'un coup de main quand je passe, encombrée par ma valise.

"Bon sang qu'il est glauque cette hôtel..." Je murmure, un frisson me parcourant la colonne vertébrale.

J'avoue que sur ce coup là je n'avais pas été très futée, victime malgré moi d'une panne d'essence alors que je me rendais chez des amis, j'avais aperçu cet hôtel, j'aurais dû m'en douter, cette affiche qui clignotait comme si elle en avait marre d'être montrée et qu'elle ne cherchais qu'a se faire obscurité, les murs lézardés de mille fissures et le portail noirs rouillés qui grinçait horriblement. Qu'est ce qu'il m'avait pris... J'avais vu une histoire dans le genre, un type se retrouvait avec une fille flippante dans un ascenseur qui tenait un poupée et ne trouvais pas une meilleure idée que de lui parler. Ben je me sens un peu comme ce type, vraiment abrutie.

Je regarde le papier que l'ont m'a donné à l'accueil, la réceptionniste était étrange, mais très élégante, faisant un contraste avec l'endroit délabré d'ailleurs. Je m'étais approchée, elle semblait au téléphone mais ne parlait pas du tout, le combiné pressé contre son oreille ornée d'une boucle d'oreilles fantaisie. J'attendais depuis presque dix minutes, elle a dû remarqué mon regard de merlan fris, elle reposa doucement le combiné et m'avais regardé avec des yeux inexpressif, la tête penchée sur le côté comme une poupée. J'avais alors demandé une chambre et elle m'avait donné un papier.

Bref, je suis devant une chambre, mais la saleté, ou la rouille est telle que je ne vois pas le numéro. Le deuxième ressemble à un 4. Et puisque que je suis au numéro 14, ça doit être ma chambre. Je clanche la porte et l'ouvre. La chambre est plongée dans le noir et et le silence, qui ne dure qu'un temps, parce que alors que je ne suis encore que sur le pallier de la porte, un vacarme de tout les diables se fait entendre dans la chambre. Paniquée, je plaque ma main contre le mur à la recherche de l'interrupteur d'une main affolée. Je finis par le trouver et allume en grand, avant de lever les yeux vers l'imposant lustre qui orne le plafond. Une fille y est cramponnée, les jambes croisées autour des ornement. Un homme plus petit lui avait attrapé une main et tente manifestement de la faire descendre.

"C'est quoi ces tarés...?" Je me demande en murmurant.

La fille continu a se cramponné et l'homme a la tirer, il ne semble même pas se rendre compte de ma présence. Je ferme donc la porte doucement en leur souhaitant d'aller se faire soigner car on ne monte pas aux lustres comme ça.

Je reprend mon papier et soupire en continuant ma traversée. Bizarrement, cet hôtel avait un je-ne-sais-quoi d'étrange, en temps normal j'aurais paniquée et serais partie en hurlant. Mais l'endroit m'attirait et me disais d'explorer encore plus, malgré mon angoisse. De plus, les événements ne m'étonnait presque plus.

Je continue mon périple dans les couloirs, soudain, une masse me heurte par derrière, plus précisément au niveau des genoux et je bascule en avant je relève les yeux et vois une masse rouler sur elle-même dans le couloir.

"Psychopathy, Insanity..." murmure une voix derrière moi.

Je me retourne vivement mais ne trouve rien derrière moi, des sueurs froides me glissent dans le dos, ma belle assurance d'exploratrice abandonnée.

Je me relève doucement et me hâte de trouver ma chambre.

"Entre un couple qui s'accroche à un lustre, un truc qui roule dans les couloirs et cette fille qui chante... Cet hôtel est vraiment étrange..."7

[Partie 1/2]