Chapitre I

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« Ohayo Mina !... »

Mon premier matin d'étudiantenew-yorkaise... avec de la radio japonaise. On se sépare mal de seshabitudes. L'endroit où je vis à New-York est un penthousefamilial installé en périphérie de la grande ville, en pleinmilieu d'un domaine arboré. J'aime beaucoup cet endroit et çam'étonne que mon père ne m'as jamais emmenée ici alors quec'est quand même assez éloigné de la ville et donc de lapopulation. Il n'y a personne aux alentours et les seules présentessont les hommes de main de mon père. Car, oui j'ai eu le droit departir faire mes études dans un pays étranger mais ce n'est paspour autant que je suis libérée, délivrée ! Comme toujoursavec mon père il y a les règles : je dois loger au penthousependant la durée de mes études, je dois toujours être conduite parun chauffeur où que j'aille et je serais sous surveillanceconstante, j'ai des horaires pour sortir, je ne devrais pas parleravec des personnes douteuses et chaque week-end je devrais parleravec mon père. Mais bon je ne vais pas râler, j'ai pu partir !

Je me lève pour aller à ma premièrejournée de fac. Un bain chaud m'attends dans la salle de bain etje m'y plonge avec délice. La fac où je suis inscrite est réputéepour avoir de bons résultats à la fin des années d'études,c'est pour ça que je me suis inscrite là-bas. La plupart desétudiants sont des enfants de familles aisées, ayant les moyens definancer leur scolarité dans cette faculté réputée. Je pense queça doit être comme partout ailleurs : les personnes serontl'archétype même du gosse de riche qui est né avec une cuillèreen or dans la bouche. J'ai hâte de voir comment sont les jeunesnew-yorkais ainsi que leurs habitudes. Je ne fais pas attention auxremarques extérieures, surtout que je ne ressemble vraiment pas austéréotypes asiatiques : je suis plus typée européenne avecdes yeux bleus en amandes, des longs cheveux brun chocolat, avec unetaille élancée et des formes généreuse contrairement auxjaponaises typiques. On m'a souvent dit que j'étais jolie, avecun visage harmonieux et des belles lèvres attirantes mais l'aspectintérieur d'une personne n'est pas souvent aussi beau quel'aspect extérieur. C'est une vérité.

Une fois monmoment de détente matinal terminé, je vais m'habiller. Un slimbordeaux, un joli haut noir en dentelle et une paire de bottinesnoires seront ma tenue d'aujourd'hui. Mon sac prêt, je vais dansla berline noire où mon chauffeur m'ouvre la porte arrière avantde se mettre au volant. Je vois les paysages défiler laissant placed'abord à des terrains arborés puis enfin à la grande ville avecses gratte-ciel qui touchent les nuages, la foule noire partout, lesréputés vendeurs de hot-dog avec leur chariots sur les trottoirs.

Nous arrivons à la fameuse faculté,devant un grand portail noir il y a des dizaines d'étudiants detous genres. Lorsque la berline s'arrête, les personnes présenteme regarde bizarrement hautainement et avec dédain. Des jaloux. Jesors après que le chauffeur m'ai ouvert la portière et me dépêchede rentrer pour aller au secrétariat où j'ai rendez-vous. La damequi m'accueille a l'air gentille et me présente sous toutes sesformes la faculté ainsi que mon emploi du temps de la semaine. Suiteà ça je dois attendre parce qu'un élève est censé venir pourme faire visiter la faculté. J'attends dix minutes, un quartd'heure, une demi-heure mais personne ne vient. Finalement Mme.Samovar, la dame du secrétariat, m'informe que l'élève n'apas pu venir aujourd'hui donc je devais me rendre en cours. Lecours qui se déroulait maintenant était le principal de ma section,donc littérature et lettres.

Je me rends donc à ma salle. Je toqueà la porte puis entre sous les regards curieux de mes futurscamarades de cours. Je m'avance jusqu'au bureau du professeur etlui pose le mot de retard. En levant les yeux, je suis étonnée devoir que le professeur est vraiment jeune. Il doit avoir peut-êtretrois ou quatre ans de plus que moi. Il porte une chemise noire quisouligne sa musculature développée, un jeans brut moulant sonfessier, une peau hâlée avec une tignasse brune qui aurait bienbesoin d'une coupe. Ses prunelles bleues azurées se fixent sur moiet quand il les baisse pour voir le mot, ses longs cils noirseffleurent ses pommettes en produisant une ombre séduisante. Jesecoue la tête comme pour chasser ce qui me traverse l'esprit puisvais à la recherche d'une place de libre. Finalement j'en trouveune au deuxième rangs, à côté d'une blonde platine qui semanucure les doigts. Elle me jette un coup d'œil avant dereprendre son œuvre. Je sors ma trousse ainsi qu'un bloc defeuilles. Alors que le cours se poursuit, la blonde se penche versmoi et fixe ses orbes vertes sur ma petite personne.

« - Tu es nouvelle ?,demande-t-elle.

Oui je viens d'arriver à la faculté même si je suis à New-York depuis une semaine maintenant, je réponds.

Ah bon ? Tu viens d'où ?

Du Japon.

C'est vachement loin ! Pourquoi tu es venue à New-York ?

Pour mes études.

D'accord. Au fait je m'appelle Mélissa, et toi ?

Mei.

Du coup, vu que tu es nouvelle, tu ne connais personne non ? Enfin à part moi maintenant.

Non

Tu n'as qu'à rester avec moi alors, je pourrais te faire visiter la faculté si tu ne l'as pas encore fait. Et puis je te dirais tous les endroits branchés qu'il faudra que tu visites et les immanquables.

Si tu veux, je dis avec un sourire en coin devant son enthousiasme. »

Alors que Mélissa allait encore meparler, une voix grave et proche vient nous coupés.

« - Je ne vous dérange pas troples filles ? Je suis sûre que ce que tu as dire Mélissa esttrès intéressant mais je pense que mon cours l'est encore plus,dit le professeur.

Oui désolée monsieur, répond Mélissa avec des battements de cils exagérés et qui signifient bien que le prof' la fait chier. »

Je le regarde esquisser un sourire encoin avant de se détourner de notre table et de retourner faire soncours. Il a vraiment un beau fessier. J'adore les japonais, ilssont très gentils mais niveau physique ils ne valent vraiment pasles européens ou les américains ! Même si il est jeune, soncours est bien construit et quand même assez instructif. C'estmarrant de voir que les personnes qui n'ont pas la tête àl'emploi sont quand même celles qui réussissent. « L'habitne fait pas le moine ». Mélissa a gentiment proposé de mepasser ces cours pour que je puisse rattraper les deux semaines déjàécoulées. Elle a été surprise de constater que je n'avais pasde chambre universitaire et a donc demander où je logeais.Apparemment c'est très « in » d'avoir son chez soien dehors de centre ville. Toutes les grandes stars commencent àacheter des villas et manoirs en « campagne new-yorkaise »comme ils appellent ça ici. Elle avait l'air tellement excitéeque sans réfléchir je lui ai proposé de venir une fois, j'espèreque papa ne m'en voudra pas. Mélissa m'a quasiment sauter dessusquand je lui ai dis ça, elle n'est vraiment pas comme pourrait lesupposer son look. J'aime bien ce genre de personne. Je suis sûreque sous ces couches de maquillage, et ses habits provoquants, secache une personne naturelle et humble. J'aimerais pouvoir faireressortir cette personne.

À la fin du cours, M. Ridge me demandede venir le voir. Je dis à Mélissa de partir devant, je larejoindrais dans le parc du lycée. Je rejoins le professeur aubureau et attends devant qu'il finisse de ranger ses affaires. Sesprunelles azurées se fixent sur ma personne.

« - Étant donné que vous êtesnouvelle, je vous propose de vous donnez les cours des deux semainesque vous avez loupé. Cela vous aidera peut-être à vous concentreren cours au mieux de parler avec votre amie de choses sûrementfutiles et inutiles.

Merci de votre si gentille proposition Mr. mais, ayant eu une discussion inutile et futile avec Mélissa, je suis au regret de vous informer que je peux déjà rattraper les cours sans votre aide. Au revoir »

Il ouvre la bouche pour me répondremais je pense que ces élèves de d'habitudes ne lui répondent pascomme je viens de le faire donc il se tait. Je lui tourne le dos puisveut repartir quand un homme d'une quarantaine d'années entre àson tour dans la salle. Il est typé asiatique et se présente biendans un costume fait sur-mesure. Après l'avoir observé je merends compte qu'il s'agit d'un des hommes de mains de mon père.M. Ridge s'avance vers lui et lui tends sa main.

« - Monsieur le proviseur, jepeux vous aider ?

Merci mais je viens juste chercher Mei, enfin Mlle Nakataro, dit-il.

D'accord, j'avais finis avec elle de toute façon. (Il se tourne vers moi et affiche un air déterminé) Au revoir Mei.

Au revoir M. Ridge. »

Nous sortons de la salle chacun notretour. Une fois la porte refermée, je le tourne directement vers le'' Proviseur ''. Je sens la colère montée en moi parce quemon père a réussi à mettre jusqu'au poste de proviseur un de seshommes. Je me tourne vers lui et essaye de l'assommer à l'aidede mes yeux. Je ne fais pas attention mais je commence à parler dansma langue maternelle.

« - Vous direz à mon père queje n'ai pas besoin de chaperon jusqu'au lycée. Je ne suis plusune enfant !

Nakataro-sama veut que vous soyez en sécurité où que vous soyez. Ne le blâmer pas pour ça.

Je pense qu'il exagère quand même : placer un de ses hommes au poste de proviseur ! Il a payé combien pour ça ? Un million ? Deux ?

Vous devriez arrêter là Mei-san. Je dois vous transmettre un message de votre père : il souhaite que vous l'appeliez demain soir. Il a quelque chose à vous annoncer.

Quoi ? Qu'il a réussi son tour de force de poster des hommes partout pour me surveiller comme un prisonnier en période de probation ? J'ai déjà pu remarquer.

(Il souffle d'exaspération) Je vous laisse. Rentrer bien, Mei-San.

Oui... vous aussi. »

Il se tourne en premier et part d'unpas pesant vers son bureau. Je pars à mon tour et vais rejoindreMélissa dehors. La fac possède plusieurs espaces verts, accueillantainsi les étudiants à se détendre au soleil. Mélissa est assiseprès d'un groupe de garçons, en train de prendre un bain desoleil. Je m'avance puis vais m'asseoir à côté d'elle.

En me voyant, elle se redresseimmédiatement et me regarde d'un air interrogatif.

« - Qu'est-ce qu'il y a ?,je demande.

Bah dis-moi pourquoi le séduisant M.Ridge voulait te voir ?

Il voulait savoir si j'avais besoin d'aide pour rattraper les cours.

Et donc ?

Je l'ai gentiment dis qu'il pouvait aller se faire voir et que j'avais déjà un moyen de rattrapage.

Quoi ?! ».

Mélissa me demande plus de détails etje lui relate point par point la conversation que j'ai eu avec leprofesseur. À la fin de mon récit, Mélissa me regarde comme si jevenais de lui annoncer qu'ET était mon arrière-grand-père paralliance puis éclate de rire. Je crois que je ne la suis plus...

« - Je peux savoir ce qui te faisrire comme ça ?

Toi !

Eh bien, merci je suppose. »

Son rire redouble d'intensité, tantet si bien qu'elle finit pas se tordre de rire au sol. Je croisqu'elle est folle, malgré tout un sourire s'affiche sur monvisage. Je sens que je vais me plaire ici.

Le reste de la journée se passe sansencombres et c'est avec plaisir que je vois arriver la fin de madernière heure de cours. Je sors de la fac mais je ne vois nullepart la limousine censée me ramener. Je vais donc m'asseoir sur undes bancs longeant le portail. Ma musique résonnant dans lesoreilles, je n'entends pas approcher la personne venant me tapersur l'épaule et je sursaute en poussant un cri de frayeur. Je meretourne et découvre un des garçons qui était assis près deMélissa. Il est assez grand, assez baraqué, blond aux yeux verts etje découvre des adorables fossettes sur ses joues lorsqu'il souritde ma frayeur.

« - Désolé, je ne voulais past'effrayer.

Tu ne m'as pas effrayer. J'ai juste eu un frisson de froid. »

Il rigole doucement et moi je medemande pourquoi il est venu me voir.

« - Tu veux quelque chose...

Bryan, pour vous servir mademoiselle. Et oui, je suis l'élève qui était supposé te faire visiter la fac ce matin.

Ah c'est toi que j'ai attendu en vain se matin ! Merci d'avoir prévenu.

Ah, oui désolé, dit-il en se passant une main dans les cheveux, gêné. J'ai eu un empêchement et je n'ai pas pensé à prévenir. Du coup, si tu veux bien, je peux te servir de guide et d'appuis ces prochaines semaines, le temps que tu prennes tes marques ici.

Hmm... Oui pourquoi pas. »

Un klaxon se fait entendre et je voisla limousine garée un peu plus loin. Je me retourne et vois Bryanfixer la voiture d'un air surpris.

« - Je vais devoir te laissermais (je prends vite un stylo et inscris mon numéro sur la main deBryan qui me regarde faire, amusé) je te laisse ça pour me joindre.À plus M.le lâcheur ! »

Je me retourne et m'en vais. Monchauffeur m'ouvre la portière afin que je rentre dans l'habitacle.Au moment de partir je vois Bryan me faire un grand sourire avant dese tourner et de parler avec M.Ridge qui est mystérieusement apparu.Ils ont l'air de se connaître.

Pour une première journée dans lemilieu prétendu hostile des étudiants, je pense que je m'en suisbien sortie. Un bip m'annonce l'arrivé d'un message.

Salut ma belle ! C'est Bryan. Je suis rapide hein ? :P Juste pour te dire que je t'attendais demain matin devant le portail donc sois à l'heure ! Sinon je ne sais même pas ton prénom donc en attendant je vais te surnommer princesse mononoké ! X) À plus princesse. –

Une journée vraiment trèsintéressante.



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