Une semaine avait passé depuis que Derek m'avait embrassée. Les voix dans ma tête s'étaient calmées, elles venaient et s'en allait sans que je contrôle quoi que ce soit. Cette histoire avec Derek me trottait dans la tête sans arrêt, elle me troublait plus qu'autre chose. S'il m'avait embrassé, même par mégarde c'est qu'il y pensait nan?

Nan!

Hein?? je me parle encore toute seule c'est pas possible!!

Si si tu es juste folle

Je me battais donc avec ma conscience qui ne cessait de me rabaisser, sur le chemin du lycée. Derek venait de moins en moins me chercher, il devait avoir d'autres occupations.

[Derek: Tu es bien arrivée??]

Même s'il ne m'amenait plus il pense encore à moi... une sensation de chaleur m'envahit et un sourire se dessine sur mon visage.

[Mya: Nope, je commence une demi heure plus tard que d'habitude alors j'ai le temps]

Effectivement j'avais le temps, pourtant, par habitude j'étais partie de bonne heure. Je décidais alors de passer par un autre chemin, il faisait tellement beau.

[Derek: Ok préviens moi]

Par une chance incroyable (oui oui incroyable!!), je trouvais un parc, je traversait donc ce parc, musique dans les oreilles. Il était encore tôt alors il n'y avait pas grand monde.

Il y avait un couple assis sur l'herbe, qui s'embrassait, je souris, c'est beau l'amour, je tourne la tête et mon regard croise celui de l'homme qui à cet instant n'embrassait plus sa compagne.

Mes yeux s'embrumèrent, mon sourire s'était envolé. C'était lui, le même homme qui la semaine passée m'avait moi aussi embrassée... Sans m'en rendre compte mes jambes couraient et j'étais déjà loin de lui.

J'étais arrivée essoufflée à l'école.

Il fallait que je vois Stiles. Par chance il était seul devant son casier.

- Mya! Ça va?? Demanda t il inquiet

- Tu es assez mon amis pour me suivre sans poser de question?

- Tu me fais peur Mya ..

Je relevais mon visage et réitérais ma question

- Alors?

Lorsqu'il vit que j'étais en pleures il me prit dans ses bras en me murmurant ces mots

- Tout ce que tu veux.

Je lui pris alors la main et l'emmena jusqu'à sa voiture.

- On va passer à la station essence faire un plein, dit il

- Que je te payerais, rajoutai-je, ce n'est pas une question.

Il vit que la discussion était peine perdue et il s'exécuta.

Après cet écart de chemin il me demandait où je voulais aller.

- Loin... à la mer

- C'est à 4 heures de route, dit-il

- Parfait.

C'était égoïste, je le savais.

- Je suis désolée Stiles. Désolée d'être aussi égoïste.

Il posa sa main sur la mienne et me dit avec un sérieux que je ne lui connaissait pas:

- Ne soit jamais désolée avec moi, je ferais tout ce que je peux pour te faire sourire quand tu vas mal, ne soit jamais désolée d'être mon amie

Ses mots me touchaient

Stiles était vraiment la plus belle personne que je connaissais.

Au bout d'une heure de route je m'assoupie.