Alentour du QG, 09:00, le 27juin

Je marchais dans les rues de mon quartier en soupirant. Je n'arrêtais pas de penser à mon frère et ma sœur de cœur... Il y a déjà plus de deux ans, je faisais parti d'un groupe de personnes solidaires et j'y avais rencontré deux personnes avec qui je m'étais rapidement lié d'amitié, à un tel point qu'on s'était déclaré frères et sœur de cœur... Mais ce groupe commençais à être vraiment suspect : tous les jours, de drôles de paquets arrivaient à la base et j'avais retrouvé un dossier contenant des actions illicites réalisée par notre groupe. J'en avais parlé à mon frère mais il n'en savait rien, pas plus que ma sœur... Sûrement parce que nous étions nouveaux ici. Suite à ces événements, je leur avais confié ce que je savais et je m'étais résolu à quitter le groupe, de peur d'être mêlé à ces affaires. Mais récemment, je me suis surpris à y repenser. Tous ces moments de bonheurs passés ensembles, tous ces rires, toutes ces petites choses précieuses que sont les activités quotidiennes. Puis, je revoyais aussi leur regards d'effroi quand j'ai annoncé que je quittais le groupe, la tristesse de nos adieux, leurs larmes au moment de mon départ et leur cri de douleur quand ils pensaient qu'on ne se reverrait plus jamais...

Je continuais ma promenade quand je reçu un message du groupe. Ils ne m'avaient pas supprimé de leur contact alors ? Je parcouru rapidement le message et manqua de m'étrangler d'horreur : ma sœur s'est enfuie en tuant le chef du groupe et en volant quelque chose et, suite à ça, mon frère a été accusé de l'avoir aidée à mettre au point son plan. Je ne pus m'empêcher de pleurer car je connaissais le sort réservé aux traîtres et aux complices. Et ce n'est pas très joyeux... Je préférais ne pas y penser et continuais ma route en ignorant le torrent de larmes qui dévalait mes joues. Je pris inconsciemment le chemin de ce qui était mon ancien QG, ou plutôt ancienne maison. Quand je m'en rendis compte, je ne me senti pas capable de faire demi-tour, même si je risquais le même sort si on me voyait... Je me dirigeais vers le bâtiment des ''dortoirs'' et je regardais par la fenêtre de la chambre que je partageais avec. Et je le vit, en larmes aux pieds de son lit en train de serrer une photo contre lui. Il leva la tête et me vit. On se fixa dans les yeux quelques instants, l'ombre d'un sourire se dessinant sur nos visages. Tout à coup, la porte s'ouvrit à la volée et un des sous-chef entra et le pris par le col. Je me suis caché à temps puis je me replaçai à la fenêtre pour le voir une dernière fois. Il se retourna aussi et articula une phrase :

''Ne m'oublie jamais''

Je repartais rapidement, la tête basse, incapable d'assister à cela. Je fis attention à ne pas me faire voir puis je me dépêchais de m'éloigner. Je m'arrêtais au milieu du chemin, brusquement et étrangement très fatigué. Je tentais de reprendre mon souffle, sans succès. Mes poumons me brûlèrent puis j'eus l'impression que tous mes muscles me lâchèrent d'un coup et je m'effondrais au sol. Dans la précipitation, j'avais pris mon poignet, le tordant au passage, en tentant de me rattraper et constatais avec horreur que mon rythme cardiaque étais très bas. Soudain, mon cœur s'arrêta de battre et je me sentais sombrer petit à petit. Je ne parvenais plus à bouger, je sentais la vie m'échapper. Tout à coup, alors que ma vision était complètement noire, une lumière blanche m'éblouis et une voix douce provenant de nulle part résonna :

''Ton heure n'est pas venue, tu as un destin à accomplir...''

Puis, tout redevint noir. Cependant, je sentis mon corps comme revivre, mon sang se remit à couler dans mes veines et mon cœur recommença à battre à une vitesse normale. Je rouvris les yeux et me relevais, ébahi. Je suis vivant ? Mais... comment est-ce possible ? Je rentrais chez moi en esquissant quelques hypothèses farfelues et en pensant que je commençai à avoir faim. Je poussais la porte de chez moi, alla vers l'armoire pour prendre un biscuit. J'imaginais bien manger un bon cookie, avec plein de pépites dessus !! Alors que j'allai ouvrir l'armoire, une forme apparu sur le sol...

~Plus que deux !! J'espère que tu m'en veux pas hein... Mais j'ai pas eu le choix... Et j'ai eu du mal à l'écrire ce chapitre !! J'espère qu'il vous a plu en tout cas !! À plus pour un nouveau chapitre !!

Tcho, tcho, les coco's !!

Quelqu2~