La Sainte-Valentin à la façon RNJH

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Salut ! 

OH OH OH ! On est le 14 février, donc le jour de la Saint-Valentin, mais je n'ai ni Valentin ni Valentine, je n'ai que vous xD ! J'espère que vous allez bien aujourd'hui ? 

[écoutez la musique en média elle donne la pêche je trouve]

Bon, alors, vous vous demandez ce que je vais faire comme bêtise aujourd'hui ? Ah ah, vous allez être ravi ! (surtout pour les fans de Katherine Dumas) 

J'ai eu un coup d'inspiration (oui ça existe encore) et j'ai écris quelques mots (beaucoup) sur deux journées particulièrement fondatrice d'une partie de la vie de Katherine ! Et ces journées se passent le 14 février ! Le jour de la Saint-Valentin. 

D'accord, j'aurais très bien pu situer ces jours fondateurs à d'autres dates, mais c'était surtout une justification pour écrire ce One Shot ! 

Vous allez vite comprendre en lisant... Surtout pour ceux d'entres vous qui ont lu le dernier chapitre de Rien n'est jamais hasard. Et qui savent que... Katherine est bisexuel ! Ou plutôt, qu'elle aime les femmes, SAUF Sirius (le gars à de la chance, ou c'est plutôt Paula et Jo qui ont de la chance qu'elle l'aime sinon ils seraient jamais né, et finalement c'est moi qui ait de la chance qu'elle en soit amoureuse et attiré parce que sinon j'aurais jamais eu d'histoire à écrire xD breeeeeef cette parenthèse est beaucoup trop longue). 

Je vous laisse vous régaler, on en reparle après : 

///////////////

Le 14 février 1988

-Il ne faut pas rester toute seul le jour de la Saint-Valentin.

Une jeune femme d'une beauté discrète se tourna vers la serveuse dans le bar où elle prenait son habituelle café. Elle apprécia l'audace de la serveuse aux court cheveux bruns, un sourire craquant sur les lèvres, qui l'avait interpellé en passant lui apporter son café.

-Merci, mais je ne suis pas du genre à attendre un prince charmant, répondit la jeune femme blonde en souriant poliment à son interlocutrice.

-Je ne parlais pas forcément de prince charmant, sourit une nouvelle fois la serveuse.

Elle déposa la tasse de café avec un sourire appuyé et un regard si fort en intensité que la jeune femme se sentit défaillir. Elle venait tous les jours ici et la serveuse ne lui était pas étrangère, seulement, elle ne s'était jamais sentit aussi déstabilisé par son regard.

-Excusez-moi si je parais impolie, mais j'ai cru comprendre que votre prénom c'était Katherine, lui demanda-t-elle en basculant le plateau vide qu'elle tenait dans son dos.

Sa silhouette se courba en avant sous son tablier et la blonde qui répondait au prénom de Kathy avala sa salive comme pour refouler quelque chose qui se développait dans son cerveau en la regardant. Katherine Dumas ne savait pourquoi cette serveuse en particulier la mettait mal à l'aise, depuis le début qu'elle venait ici, à l'angle de la rue dans laquelle se trouvait caché l'hôpital Sainte-Mangouste où elle travaillait depuis maintenant cinq ans.

-Oui c'est bien Katherine, merci, répondit-elle en baissant la tête vers son livre, s'attendant à ce que par ce geste la conversation soit close.

Cependant, la jeune serveuse ne semblait pas vouloir que leur entrevue se termina ainsi :

-Excusez-moi une fois de plus si c'est encore déplacé mais, après mon service ça vous dira de venir avec moi au restaurant ? J'ai réservé en attendant de trouver une Valentine, ironie du sort tu es venue au café aujourd'hui, lui proposa la brune d'un naturelle déconcertant.

Kathy releva brutalement la tête en attendant sa dernière phrase. Ses yeux révélèrent toute sa surprise et elle failli renverser son café.

-Je... je ne vois pas pourquoi vous me proposer ça, à moi ! s'exclama-t-elle avec une pointe d'irritation dans la voix – qui aurait plutôt ressemblé à de la gêne si elle ne l'avait pas dissimulé.

-Parce que je vous trouve très mignonne et...

-Sarah ! cria soudain le patron depuis son bar. Café pour la table 11 ! Plus vite que ça !

La brune tourna la tête vers le bar à l'appelle qui lui était destiné, pendant que Katherine se décomposait sur sa chaise, des plaques rouges se formant sur sa peau dorée. Remarquant l'apparition de ces tâches, elle s'empressa de plaquer ses mains dessus, à temps pour que Sarah, en se retournant vers elle, ne puisse les voir.

-Je te le propose – si tu me permets de te tutoyer – parce que si tu étais si indifférente à moi, tu ne me regarderais pas avec autant d'insistance toutes les fois où tu viens ici, sourit-t-elle en griffonnant sur son carnet d'un crayon de bois.

Katherine se décomposa encore plus, son dos s'enfonça dans la banquette sur laquelle elle était assise et elle eut du mal à garder son regard stable lorsque ladite Sarah lui tendit un bout de papier de sa fine main, que Kathy attrapa timidement.

-Fais comme tu veux, finit-elle par dire avant de s'éloigner d'elle en courant pour réceptionner le plateau qui l'attendait au bar.

Katherine essaya de calmer son cœur mais c'était presque impossible. Ses yeux verts restèrent fixés sur cette Sarah si franche et audacieuse. Ses cheveux noirs, considérablement frisé, se balançaient sur ses épaules tandis qu'elle déposait les commandes sur les tables des clients, leur adressant un sourire de toute beauté...

Kathy secoua la tête, déboussolé.

Non, résonna une voix en elle, tu ne peux pas être attirée par cette fille, ce n'est pas possible. Sa mâchoire se mit à trembler et elle plongea ses yeux dans son livre, dans pouvoir y lire le contenu maintenant que Sarah avait provoqué une tempête en elle. Elle déplia alors le bout de papier qu'elle lui avait glissé : « Je finis mon service à dix-sept heures. ». Automatiquement, Kathy regarda sa montre, il était dix-huit heures moins quinze.

Partir ? Rester ? Voilà les deux mots qui s'entrechoquait et qui embrouilla Katherine pendant quelques minutes.

Katherine redoutait cruellement ce qui fourmillait dans son ventre, elle savait bien que, pour la société, il y avait quelque chose d'anormal dans ses sentiments pour cette jeune femme. Si Sarah s'assumait totalement, Katherine était loin d'être aussi libéré qu'elle. Et puis, depuis l'emprisonnement de Sirius elle s'était promis de ne plus jamais donner son cœur à personne...

D'une main ferme, Katherine referma précipitamment l'ouvrage qu'elle était en train de lire, but d'une traite son café et se leva. Elle fila son long manteau couleur cannelle, s'emmitoufla dans une écharpe et laissa de l'argent moldue sur la table. D'une main tremblante, cette fois, elle sortit une plume de son sac et inscrivit un « Non désolé » sur le bout de papier, par-dessus l'écriture de Sarah.

Elle sentit sa gorge se serrer si fort qu'elle en eut la respiration coupée. Elle s'empêcha de regarder derrière elle et quitta brusquement le café. Les joues rouges, elle se prit une claque du vent glacé qui s'élevait dans la rue. Elle prit une bonne respiration, et se persuada qu'elle avait prit la bonne décision.

Kathy fit quelques pas dans le froid, les mains dans les poches, le cœur gros et l'esprit tourmentait. Elle s'imagina toute seule dans son appartement, passant la soirée seule avec un livre ou un film – comme d'habitude – lorsque qu'une main retenue son épaule...

-Non lâche-moi ! s'exclama-t-elle entre ses dents en se retournant vers la brune aux cheveux bouclés. Je ne suis pas comme ça ! sortit-elle sans réfléchir.

Sarah retira sa main, levant les bras en l'air comme si elle avait eu la police moldue devant elle.

-D'accord, alors je suis désolé si je me suis trompé Katherine, lui dit-elle alors que ses sourcils s'arquaient dans un air de pardon. Je... je pensais...

Katherine remonta son écharpe qui avait glissé dans son geste brusque en lui jetant un regard mauvais malgré le nœud qui se tordait dans son ventre en voyant son visage aux traits tirés par une déception visible...

-Je ne suis pas comme tu le crois, rajouta Kathy en reculant de quelques pas, ses mains crispés autour de son écharpe qu'elle serrait contre elle.

Sarah parut déstabilisée et fit également un pas arrière en baissant son regard vers le sol, comme pour mieux reprendre une inspiration de planter à nouveau son regard scintillant sur Katherine.

-Qu'est-ce que tu entends par « comme tu le crois » ? Tu penses qu'aimer une fille plutôt qu'un garçon fait de toi quelqu'un d'anormal ?

La gorge serré, Katherine tourna le regard à l'opposé de la rue, reprenant elle aussi un élan de courage pour reposer son regard sur la brune.

-Alors tu te trompes, rajouta seulement Sarah en voyant que Kathy ne serait pas en mesure de lui répondre.

Katherine posa un regard questionnant sur elle, la respiration rapide, essayant de trouver quelque chose à y redire, essayant simplement d'organiser le fil de ses pensées.

-Tu es perdus hein ? lança Sarah qui paraissait de plus en plus nerveuse, bien loin du portrait joyeux qu'elle lui avait donné auparavant. Moi aussi je l'ai été, mais quelqu'un m'a aidé à y voir plus clair. Et si je peux être cette personne pour toi, alors je le serais, parce que j'éprouve une drôle de sensation pour toi Katherine...

Sarah avança d'un pas, mais Kathy ne recula pas. C'était comme si, soudainement, on venait de lui ouvrir un livre mystérieux mais extrêmement intéressant sous les yeux. Quelque chose de nouveau s'ouvrait à elle, et la curiosité la cloua sur place. Cela encouragea Sarah à avancer un peu plus, jusqu'à ce que seulement quelques centimètres les séparent.

Katherine prit soudain peur en la voyant approcher, et s'imagina aussitôt la scène dans la rapidité de ses pensées. Elle évita ses lèvres une première fois, qui vinrent s'écraser sur la joue, mais Sarah n'en fut pas plus déroutée que cela et tenta une nouvelle fois d'accrocher ses lèvres, ce qu'elle réussit à la suite de la confusion que son premier geste avait provoqué chez Kathy.

Malgré elle, une impulsion fit reculer Katherine qui paniqua et rompu le lien si récemment formé entre elles. Une partie d'elle qui l'observait, au-dessus, réprouvait ce qui était en train de se passer... Qu'en penserait ses parents ? Sa famille ? Son entourage de travail ? S'il savait ce qu'elle était en train de faire...

-Non... non... non, murmura-t-elle d'une voix affolée en repoussant les épaules de Sarah. Je ne peux pas...

Elle lui tourna le dos, à bout de mots, le cerveau retourné. Elle eut envie de vomir et se prit le ventre, ces sentiments qui remontaient en elle lui provoquait un bouleversement sans précédent. Katherine avait bien remarqué que ses yeux n'étaient pas attirés que par des hommes depuis un moment qui remontait... sûrement à Poudlard. Elle avait toujours su repousser ces questionnements, à les montre tellement dans l'inconscient qu'ils en disparaissaient de ses pensées. Puis, son histoire avec Sirius l'avait tout fait oublier. Mais, depuis ces six années qu'elle avait passé seul, sans plus d'amis à qui parler, sans plus personne à aimer, ces questionnements étaient remontés à la surface.

Oui, elle regardait à la dévorer la serveuse, Sarah, depuis qu'elle avait décidé de prendre son café dans ce bar tous les jours après son travail, à dix-huit heures. Oui, elle en était terriblement attirée. Oui, elle considérait que ces sentiments étaient à réprimer. Oui, oui, oui, elle aimait les femmes...

Les barrières qu'elle s'était bâti au fur et à mesure des années l'empêchèrent de faire quoi que se soit, elle se retourna pour voir que Sarah repartait d'un pas de vaincu vers le café... Katherine plaqua une main sur sa bouche et papillonna des yeux. Elle respira rapidement en remontant la rue, chassant ses émotions, et s'engouffra dans une ruelle abandonnée d'un pas rapide, loin d'être naturel.

Fermant ses pensées et son cœur, elle transplana directement dans son appartement. Elle réapparu dans son entrée et, à peine eut-elle reprit sa respiration, elle défit son écharpe et la lança rageusement dans l'entrée. Son manteau et son sac eurent droit au même traitement, dans un cri de fureur elle les envoya valser à chaque coin du couloir.

Les sentiments étourdis, Katherine se précipita dans la petite pièce à vivre qui lui appartenait. Elle saisit la porte qui séparait cette pièce du hall et la claqua avec une force démesurée qui fit vibrer les faibles murs et se renverser un cadre.

Aussitôt, Katherine entendit son voisin du dessus faire quelques pas, l'instant suivit, la voix de l'homme avec qui elle ne s'entendait pas du tout – pour la simple raison que c'était un macho fini et désagréable - s'éleva :

-OH ! CA VA PAS LA-DESSOUS ! ELLE VA SE CALMER LA BLONDASSE !

-ALLEZ VOUS FAIRE FOUTRE ! hurla-t-elle en faisant un signe vulgaire de la main vers le plafond.

Le miroir qui trônait au-dessus de son fauteuil craqua...

Après avoir crié, Katherine se sentit plus calme, étrangement. Le voisin du dessus ne répondit pas, et le silence plana enfin. Elle se laissa tomber dans le canapé, vidé et toujours perdu dans ce brouillard qu'était sa vie...

-Joyeuse Saint-Valentin Katherine, se murmura-t-elle dans un élan désespéré.

***

Le 14 février 1991

-C'est pour ça qu'il ne faut pas que tu passes ta soirée de Saint-Valentin toute seule à garder ton service de maternité.

-Katherine...

Une femme brune d'une grande beauté, un large sourire sur les lèvres et des fossettes de chaque coin de sa bouche se tourna vers une femme blonde d'une beauté plus discrète, des yeux en amandes d'un vert menthe à l'eau. Cette dernière, Katherine, lui fit des yeux de biches, presque suppliant...

-C'est très tentant, lui répondit la brune d'une voix grave et consentante. Mais...

-Mais tu pourras trouver un interne pour le garder ton service, s'il te plaît, supplia la blonde.

-Toi qui est si professionnel Kathy, c'est étrange de te voir promouvoir mon congé pour ce soir, sourit la brune.

Katherine baissa le regard, un sourire gravissant ses lèvres.

-Il faut dire que tu me fais changer beaucoup de choses dans ma vie, Kristin, depuis un mois, avoua-t-elle d'un ton assez mignon pour que la brune soit attendrie.

Ladite Kristin saisit tendrement le menton de Kathy et releva son visage vers le sien pour s'emparer de ses lèvres sans d'autres cérémonies.

Avant que le baisé ait pu être prolongé, quelqu'un toqua à la porte. Les deux guérisseuses s'éloignèrent brusquement l'une de l'autre tandis qu'un interne entrait dans le bureau de Kristin.

-Bonsoir Guérisseuse Stuart heu... Guérisseuse Dumas, dit-elle en s'adressant maladroitement à Katherine, excusez-moi mais je voulais vous...

-Bonsoir Albin, pouvez-vous repasser plus tard, ordonna-t-elle au jeune médicomage. Et d'ailleurs, reprit-elle alors que l'interne commençait à s'excuser, vous avez prévu quelque chose pour ce soir ?

-Hum... je... heu... marmonna le jeune étudiant, gêné au possible. Ben non...

Katherine ne put s'empêcher de sourire face à l'attitude du jeune homme, elle jeta un regard à sa compagne qui dégageait une aura qui la rendait si fier d'être présente à ses côtés...

-Très bien, répondit Kristin d'un ton autoritaire qu'elle avait toujours en dehors de sa vie personnelle, alors vous prendrez en charge le service pour ce soir. J'ai des choses importantes à faire, conclut-elle. Merci Albin.

Le jeune médicomage en étude acquiesça, encore soucieux, et sortit maladroitement du bureau. Une fois qu'il fut sorti, Katherine laissa échapper un rire. Elle remarqua pour elle-même que cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas été si légère, qu'elle avait juste rit d'ailleurs. Elle savait que c'était grâce à Kristin et à l'acceptation qu'elle avait fait d'elle-même et de ses sentiments, enfin. Un sourire découvrit ses lèvres lorsqu'elle se tourna vers la brune qui rangeait ses affaires.

-J'imagine que tu es ravie, lui dit Kristin.

-Tu n'as pas idée, répondit-elle en plissant les lèvres, le regard malicieux. D'ailleurs, par « choses importantes à faire » tu entendais quoi exactement ? releva-t-elle en se penchant doucement au-dessus de son bureau.

Les yeux bleus de la brune se relevèrent vers elle, et Katherine comprit très bien où elle voulait en venir. Kristin finit de ranger ses affaires et suivit la blonde hors de Sainte-Mangouste, jusqu'à son appartement. C'était la première fois qu'elle l'invitait chez elle...

Katherine habitait toujours le même endroit, petit mais à la hauteur de ses attentes de vie. Elle entra dans son salon. Elle n'avait foncièrement rien préparé de particulier, elle voulait juste partager une soirée avec celle qu'elle aimait... Elle jeta un regard au miroir du salon, resté fissuré depuis trois ans, et présenta d'un geste son habitat à son invitée.

-J'imaginais exactement ton lieu de vie ainsi, rangeait au millimètre près, fit remarquer Kristin, ses yeux de biches observant tout ce qu'ils pouvaient avant de tomber sur Kathy.

-Tu me connais, moi et le rangement, sourit la blonde en sortant sa baguette.

D'un geste du poignet elle mit en route un poste de musique, il tomba par hasard sur une musique enivré et rythmé.

-Et en plus tu es des goûts musicaux divin ! s'écria Kristin en riant.

- MOINS FORT LA-DESSOUS ! s'écria la voix du voisin, toujours le même.

Kristin sursauta mais pas Katherine qui leva la tête et s'écria sans gêne :

-LA FERME VIEUX CRETIN !

Surprise, Kristin écarquilla les yeux.

-Il est comme ça depuis que j'habite ici, une habitude, dit-elle en haussant les épaules. Mais ne fait pas attention à lui, dit-elle d'une voix qui devint soudain sensuelle en se rapprochant d'elle.

Elle lui prit la taille et la main, tendrement, gardant son regard encré dans le sien.

-Il y a quelqu'un qui retient beaucoup plus mon attention ici, lui murmura-t-elle.

Au son endiablant qui résonnait dans l'appartement, Kristin se mit à faire danser sa partenaire qui se prit dans le jeu et se laissa entraîner dans des rires. Après plusieurs tours et remous, les deux femmes se stabilisèrent l'une en face de l'autre. Katherine retint son souffle et posa son front sur celui de la femme dont elle était tombée amoureuse... Des questions se posaient encore en elle, mais plus comme avant. Le temps avait fait son œuvre et la chance et le hasard l'avait mis sur le chemin de Kristin Stuart...

Katherine sentit la joie remonter dans sa gorge et des larmes se formèrent au coin de ses yeux. Elle se rendait compte que la part de bonheur qui s'offrait à elle, elle ne s'était pas attendue à pouvoir la recevoir après tout ce qu'elle avait vécu à la fin de la guerre des sorciers. Cela faisait dix ans que son cœur n'avait pas vibré de cette façon...

-Joyeuse Saint-Valentin Katherine, lui murmura Kristin, prêt de son oreille, la faisant frémir de joie. 

//////////////////////////

Alors ? Verdict ? 

Vous adorez ? Parce que moi je suis beaucoup trop fier xD ! 

Je me rend compte que c'est LA première fois que j'écris une romance entre deux femmes ! Anormalement moi salut. Alors qu'en ce moment je suis presque plus sur les femmes que sur les hommes xD ! Oui, oui, oui, vous savez tous que je suis bisexuel façon, mais bon mon date n'a toujours pas été casé donc on va attendre pour se focaliser xD ! 

Je suis trop fier de ma petite Katherine ToT ! 

Vous inquiétez pas, je vais bien, je suis juste dans un mood un peu euphorique xD ! Allez savoir pourquoi ! J'ai juste passé une trop bonne journée (alors qu'elle avait pas génialement commencé, puisque je devais imprimer mon texte pour le passage de ce matin et que mon imprimante voulait pas, et donc j'ai été en retard). 

Je vous raconte, en GROS. J'adore les gens de mon master, c'est les best, grosse bise sur leurs joues putain. J'aime le dire quand j'aime mes amis quand même xD ! 

DONC ce matin j'avais ce fameux cours avec Papi Haviaras (on surnomme le prof comme ça parce qu'il s'appelle Haviaras, de 1, et que c'est comme notre papi (parce qu'il est vieux) et qu'il est trop cutie avec nous, bref, gros coeur sur lui) où on doit mettre en scène notre objet de révolte. J'ai fais... cinq passages sur cinq projets différents. Ouais cinq, parce que tout mes potes me demandent de l'aide et que je suis toujours partante pour lire les projets. Je vous passe les détails, mais moi je vais mettre en scène un texte que j'ai écris sur ma révolte contre Roman Polanski, J'accuse, et les Césars... (j'en ferais peut-être une partie à part). Puis j'ai lu et joué les 4 autres projets, mais j'adore tellement ça c'est ouf ToT ! Je sais très bien que je ne peux faire rien d'autre dans la vie que jouer parce que j'aime telleeeeeeement ça ! Je ne pourrais jamais m'en passer ! 

[c'est d'ailleurs ça qui m'a amené à réfléchir sur ma vie de comédienne]

BREF. C'était pour le matin. L'aprem j'avais une répétition pour ma pièce. Comme certains on pu le voir sur mon insta, ça a mal tourné xD Comme dab. Mais dans le bon sens, vous inquiétez pas ! Pas de dent cassé aujourd'hui HA AHAHAHAHAHAHAHAHAHA ! 

Bref, on a répété les passages chantés puis on a vraiment fait n'importe quoi. On s'est mis à chanté tout et n'importe quoi, et la répet à fini dans des improvisations d'accents ch'ti, marseiller, canadien, titi parisien, italien, portugais, anglais, etc etc... Moi ce que j'arrive le mieux c'est le titi parisien, les autres il faudrait que je les travaille parce que je suis vite déstabilisé et je sais pas tenir l'accent mdr. 

Voilà voilà ! Grosse et belle journée ! 

J'espère que votre semaine c'est bien fini, et que certains d'entre vous sont en vacance ! (moi pas puisque je suis à la fac mais dans ma région c'est les vacances scolaires) 

CIAO ! (ah oui au faite j'ai retrouvé mon beau prof d'italien je suis en joie) 

PaulaTena 

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