↻ Monde cinglé ↻ Mais ça passe.

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Salut tout le monde ! 

(si seulement vous êtes encore nombreux ici)

Est-ce que vous sentez déjà ma mauvaise humeur ? Hummm... 

Et vous, comment allez-vous ? C'est important ! 

Pourquoi serais-je de mauvaise humeur ? En somme j'ai plutôt passé une bonne semaine ! Avec des projets dans la tête, un cours en présentiel et quelques répétitions enrichissantes (dont l'une d'elle où j'ai dû jouer une femme qui accouche = rendez-vous dans un prochain point). Non en fait, la cause de cette mauvaise humeur : mes parents. Pourquoi, attendez un peu que je vous explique en grand et en large. 

Soit. Cette semaine m'a vraiment rendu heureuse ! Mise à part que je n'ai pas beaucoup bosser niveau boulot qui s'entasse... etc. Ma to-do-list a pas beaucoup diminué, carrément pas en fait. MAIS niveau humain et joie, ça remonte le niveau. Et puis, j'ai plutôt bien traversé cette semaine alors que c'était les 1an de ma crise d'asthme/crise de panique. Ma psy appelle ça "je sais plus comment" mais c'est comme des dates qui nous échappe inconsciemment, et donc on revit ce qui s'était passé dans ces dates. Exemple : mes grand-parents sont mort en novembre-décembre et donc à cette période sans m'en rendre compte, je pense beaucoup plus à la mort. Vous voyez. Ben cette semaine j'étais très essoufflé et j'avais ce qui s'appelle "la boule à la gorge". 

Breeef. J'ai surpassé ça, déjà, grâce à mes petits camarades d'asso et mes amis avec qui j'ai bien rigolé et oublié mes p'tits soucis. C'est Maxime et deux amis jumelles de Master1 qui ont eu l'idée de se réunir pendant un cours de pratique "en ligne", comme ça on est quatre à suivre le cours, et les jumelles ont fait des crêpes !! En plus ça fait rire nos autres camarades qui sont en visio, de nous voir à quatre nous activer et manger x) c'est drôle. Alors voilà. 

Mercredi j'ai eu un cours de pratique en présentiel (ce qui est plus "pratique" ah ah étant donné que c'est de la pratique... AH !). C'était génial la dernière heure on a fait un exercice de danse, pas vraiment de danse mais plutôt d'écriture corporelle collective. La prof nous fait 2 heures de théories et après on passe une heure à la pratique. Donc là on devait rester 10 minutes les yeux fermés, sur notre tapis de pratique, et on pouvait bouger comme on voulait, prendre le temps de trouver ses gestes, sa parole gestuelle intérieur. Le meilleur exercice que j'ai fais depuis longtemps, ça m'a vachement permis de me libérer du regard des autres et de mon propre regard sur comment je "bouge". Puis après avoir été enfermé des heures, des jours et des semaines, je crois qu'on avait tous besoin de ça x). Même la prof l'a reconnu. 

Parlons juste un peu de cette prof... ou pas ? Il n'y a qu'Ana que j'ai bassiné sur cette prof x) chut. Elle est juste excellente et ses cours sont de loin les MEILLEURS. 

Puis j'ai eu mes p'tites répètes avec mon association :) ! J'ai pas beaucoup joué cette semaine mais ça reste de très bons moments. Vendredi, il nous restait 5-10 minutes alors on a travaillé la scène de l'accouchement, qui accouche ? Bibi. Je rigolais avec Maxime (mon pote metteur en scène si vous aviez pas encore capté) en disant qu'il faudra que je regarde pleins de vidéos pour m'y faire, j'avais dans l'idée que les premières fois je serais fausses de toute manière. Il y avait la bande de Wolf autour qui m'encourageait, et il fallait que j'imagine et que je joue la douleur d'un accouchement. Apparemment c'était convainquant ! Qu'est-ce que c'est drôle par contre. Quand tu es dans le silence et que tu pousses un cri, et qu'une dame des bureaux à côtés des tiens arrive en mode "heu... ça va ici ?". Alors moi d'un point de vue extérieur je peux pas vous dire ce que ça donnait mais ça a convaincu Maxime. Après y'a des trucs à modifier, évidemment, rien n'est parfait du tout au théâtre. Voilà, en 5 minutes j'ai mis au monde le personnage centrale de l'histoire : quel exploit ! 

Et donc, après tout ces beaux petits résumés de ma vie cette semaine, vous allez vous demander pourquoi je suis "de mauvaise humeur" ? Longue histoire. 

Depuis un peu moins de deux semaines, je réfléchis (incroyable non ?) à une alternative pour ce p*t&%n de permis de conduire. En parlant avec des amis qui ont le permis et une voiture, je me rends bien compte que, contrairement à eux, je n'ai pas envie d'apprendre à conduire. Je n'ai pas envie. Et plus loin qu'une envie : je ne veux pas. C'est aussi simple que ça. 

J'ai toujours fonctionné comme ça, c'est une constatation, pas une excuse. Simplement, je constate. Plus on me force à faire quelque chose que je n'aime pas, plus je vais me braquer, plus je vais ramer, plus ça va crier dans la chaumière, plus je vais aller mal, plus je me remettrais à faire des crises, etc. Vous avez compris le principe. 

Personne n'a envie que je refasse des crises de paniques pas vrai ? 

Bien sûr, personne n'aime faire ce qu'il n'a pas envie. Tout de même, je pense que certains ont un seuil de résilience plus haut que le mien. 

Et là vous me voyez venir. Attendez un peu je reprend mon histoire. 

Donc voilà, ça cogite dans mon cerveau parce que pour être "autonome" (et je tiens à mettre des grosses guillemets parce que ce terme est à nuancer) il faut que je trouve une alternative au permis. Voilà ti pas que j'entends parler du scooter par quelqu'un de lambda à ma vie. Puis je vois dans un film des mecs qui se baladent en scooter et tout pour se déplacer. Voilà ti pas que mon cerveau se dit "tiens ? c'pas mal en fait". Puis je revois une vidéo de cours où la doctorante qu'on étudiait se balade en scooter dans la rue". Finalement ma prof préféré (cette prof génial dont je vous ai raconté les prouesses au dessus) n'a pas de permis et ne conduit pas (rappelons qu'elle est doctorante et tout et tout c'est du haut level). Voilà voilà. Pour moi, ça serait une bonne alternative. Pourquoi ? 

1 - J'ai envie d'apprendre à conduire cette engin et je le trouve sympa (et badass). Alors que je n'ai PAS envie d'apprendre à conduire une putain de voiture. 

2 - Contrairement au reste de la planète, je trouve le scooter moins dangereux que la voiture, d'un point de vue purement personnel, de ressentit émotionnel. 

(c'est comme le vélo, je m'y sens plus en sécurité que dans une voiture, je maîtrise tout dans un vélo)

3 - C'est MA décision. 

En réalité j'y pense même depuis plus longtemps que ça, mais je réprimais cette idée parce que je savais que ça n'allait pas faire plaisir à deux personnes : mes parents. 

Mon histoire arrive ici à son point culminant. 

Mes parents. Je l'ai sous-entendus quelques fois à mon père pour préparer le terrain, je l'ai fais remarquer à ma mère quand on regardait le fameux film où il y avait un scooter. En croyant bien faire, en me disant qu'après deux ans d'avoir stoppé le permis et le code, ils vont comprendre. 

Hier, je reviens de ma superbe journée avec mes potes, toute joyeuse. Je m'assois dans le fauteuil, ma mère à côté de moi, et me dit "tiens ! j'en ai parlé avec mes potes tout à l'heure ça n'a pas eu l'air de les choquer malgré qu'ils soient tous avec leur permis en poche. Maman est a côté je vais tenter de lui en parler". Autant vous dire que ça a mal fini. Je commence doucement, avec mes petits arguments. Juste pour en parler et discuter. simplement. Le plus simplement du monde. En adulte quoi. Je croyais qu'on pouvait discuter normalement, apparemment non. Je m'étais faite des idées... 

Ma mère s'est mise finalement en colère en me faisant sentir comme une petite merde avec des petites idées de merde. Pourquoi je parle de scooter ? Passe ton permis ! Ben oui. Elle comprend pas pourquoi. D'après elle je fais une "fixette" sur le permis ? AH oui, oui c'est possible que je fasse une fixette, parce qu'à chaque fois que je me projette en train de reprendre des leçons de conduite, j'ai des frissons, des sueurs froides et le ventre qui se tort. Ah et j'ai envie de chialer aussi. Mais à part ça : c'est moi qui fait une fixette ! 

Voyez un peu le genre. De toute manière, une chose est clair dans ma famille : personne ne s'écoute ! Ma mère en particulier, ne m'écoute pas. Je peux lui parler de quelque chose de très profond, qui me fait très mal, ça sera "tu peux me passer le sel ?". Voyez. Ou alors, elle restera braquer sur ses positions sans vouloir entendre mon avis. J'ai beau commencer avec une voix douce et calme, ça finira dans les cris parce qu'elle n'essaye ni de me comprendre, ni de m'écouter réellement. Quand je dis écouter c'est vraiment prendre en compte les choses profondes que je dis, pas juste avoir des oreilles. 

Une pensée m'ait même venu aujourd'hui. Parce que, las d'en avoir pas dit assez hier soir, ce midi ma mère remet le sujet du permis sur table. Pourquoi ? Comment ? Je lui dit que je n'ai plus de crème hydratante, de fond de teint et surtout de legging de sport, et elle me sort "regarde, si tu avais ton permis tu prendrais la voiture et tu irais faire tes courses toute seule !". Et bam. Dans son langage ça veut dire "tu me fais chier, j'ai pas le temps à te consacrer, débrouille toi" et en plus, elle me rends en pleine gueule le fait que je réclame mon statut d'adulte à ses yeux ! Le PIRE, c'est qu'elle est allée faire des courses cette aprem, pour remplir le frigo, elle aurait très bien pu m'emmener : ben non, elle ne m'a même pas prévenu. Si c'est pas de la mauvaise foi de SON côté ?! Je m'en fous moi, j'irais toute seule, je peux très bien y aller en bus, en vélo ou même avec une pote. Et j'irais en scooter dans un futur où j'en aurais un et que j'aurais passé ce permis là. Seulement je savais qu'elle devait faire des courses de bouffe, donc que je pourrais m'incruster, c'est pour ça que j'en ai parlé, mais j'ai même pas eu le temps de placer l'argument qu'elle m'a coupé la parole. Son comportement est tellement ridicule

(Avec ça je leur rappelle que je ne reçois pas un SMIC tout les mois, que donc évidemment de l'argent je dépend encore d'eux. Que j'ai pourtant fait plaisir à ma soeur en lui offrant des chaussures que ma mère aurait JAMAIS voulu lui offrir (et qu'à cause de ça je me suis retrouvé dans le rouge) ((et soit dit en passant ma soeur était trop heureuse et je préfère faire plaisir plutôt que de frustrer à cette étape de la vie difficile d'être ado), que je paye mes repas de la fac avec les fons de tiroirs, je ne me plains pas. Le même cinéma que l'histoire du permis. Ouais on te fera un virement... En attendant mon compte est resté à 0 pendant une semaine le temps qu'ils fassent leur "virement") 

En résumé. J'ai passé mon aprem à ruminer et à être en colère de ne pas être comprise et écouté. J'étais fier de mon nouveau projet de scooter, ça me donnait une petite fierté, un projet, un point où me raccrocher pour la suite, quand j'aurais assez de sous pour prendre un appart. Et eux ils arrivent, avec leur gros sabots, pour tout détruire (surtout ma mère). 

Ils parlent d'argent jeté par la fenêtre. Mais lorsqu'ils ont décidé de me payer le permis, c'est pas moi qui ait décidé. J'aurais pu attendre et le payer par moi-même quand j'en aurais eu envie, mais c'est eux qui m'ont poussé. Alors oui, ils ont versés 1000 balles. J'ai jamais demandé à ce qu'ils le fassent, mais ils l'ont fait. Et, de mon point de vue, c'est plus du gâchis de payer aussi cher un permis pour quelqu'un qui ne conduira quasiment jamais. Regardez. J'ai pleins de potes qui ont leur permis. Oui super, très bien, c'est génial, c'est beau votre carte plastifié toute rose. Mais ces potes conduisent... deux fois par an à tout casser ? Bravo le gâchis ! Si c'est pas de l'argent jeté par la fenêtre ça ! Trente ans pour rentabiliser le coût du permis ? Non merci. Chacun son point de vue, moi c'est le mien.

Bref. Pour une fois que je prenais une décision seule, par moi-même, en ce qui concerne MA vie (je rappelle quand même parce qu'avec les parents des fois on se demande) on me fait passer pour une idiote, une minable, avec des idées de merde et des fixettes débiles. Voilà c'est ça. On me dit clairement par télépathie que si j'ai pas mon permis, je serais une Horla. 

Faut se calmer à un moment. 

Je peux très bien réussir ma vie sans jamais faire comme eux. Ils me ralentissent toujours dans mes choix de vie, depuis dix-huit ans, c'est simple. Je pourrais avoir fait tout ce que je souhaitais si, dès que je leur en parle, ça ne rentre pas dans leur trou. Même mon association, tout ce que je fais avec l'asso, pour eux c'est juste un petit loisir vraiment pas important "bon et les études ! tu vas faire un doctorat ? une autre formation pour pas faire que du théâtre ?". Franchement... Si j'avais l'argent et que je m'écouterais, dans une mois je m'installerais dans un appartement et je leur parlerais que très peu de ma vie et de mes décisions. Voilà ce qu'ils me poussent à faire. Qu'ils ne viennent pas s'en plaindre après. 

Vous ne trouvez pas ça exaspérant que chaque idée qui vient de moi et rien que de moi, soit détruite par mes parents ? Parce que soit disant ça ne rentre pas dans leur norme, dans ce que eux ont fait de leur vie, de leurs idées de la vie. 

Franchement, c'est pas de ma faute s'ils ont une pauvre petite vie banale, s'ils ont jamais fait leur passion. Parce que, le pire, c'est que ça pourrait être ça. Ma mère avait commencé dans l'artistique est a abandonné. Elle pourrait être jalouse, ah ! Mais moi je suis sympa, je vais pas lui mettre ça en pleine dispute, voyez, alors que je suis sûr que ça toucherait un point sensible. 

Moi j'ai décidé que je n'avais qu'une vie et à partir de maintenant, ils arrêteront de m'en priver. 

Rien que mon choix de faire du théâtre. Je me souviens précisément du moment exact où je leur ai dis que je voulais faire du théâtre et que ça serait MA voix et pas une autre, que c'était pas une blague ou une petite envie passagère. On était dans la caravane, en vacances. "C'est pas un métier ! C'est un loisir ! Il faut que tu trouves un vrai métier". Et putain qu'est-ce que j'ai dû me battre et être têtu pour me trouver où je suis aujourd'hui. Parce que malheureusement, dans notre vie, dans notre société, quand tu es un gosse, t'es parents ont le droit de tout décider pour toi. Même ta formation. 

Ah oui mais c'est sûr que si je n'étais pas Paula, têtu, borné, qui s'est battu réellement, qui ne démord jamais de ce qu'elle a décidé, jusqu'au prix de certains "conforts", alors je ne serais pas là où j'en serais aujourd'hui. Vous pouvez en être certains. 

Je trouve ça purement injuste. Les enfants ont aussi droit à leur parole. Si j'ai un gosse qui veut devenir n'importe quoi, je l'encouragerais, peu importe ce qu'il veut faire. Je ne comprends pas ce raisonnement d'interdire à tes enfants... bref. Y a-t-il aucune notion d'empathie dans le rôle de parents ????? Vraiment... 

Oui, nous sommes arrivés loin. Du permis à la vocation théâtrale. Mais je sais que si j'avais décidé de faire une licence d'histoire, un master d'histoire et que l'an prochain je serais devenu prof, ça, ça leur aurait plu. La bonne petite fille toute sage qui a passé le permis, qui fait tout bien comme il faut etc. Ouais mais non. Ah ah, malheureusement non. Ce n'est pas mon choix. Donc évidemment, la moindre petite idée qui sort de ce beau cadre, ça part en engueulade (de leur part évidemment). 

Plus j'avance dans ma psychanalyse, plus je me dis que ces moments de stress énorme que je vivais, après l'adolescence, mes parents y étaient pour quelque chose. Je ne me sentais pas écouter, plus je leur parlais (et encore mtn) plus je paniquais, plus ma crise s'amplifiait. C'est quand même flagrant maintenant que j'y repense, des années après. En fait, mon stress venait majoritairement de mes parents, même s'il y avait un terrain en moi et que maintenant je connais et je sais lui parler à ce côté (moi je sais l'écouter mdr). 

Exemple : le 15 décembre, l'annonce que des lieux de cultures resteraient fermés. J'ai pleuré toute les putains de larmes de mon corps, j'étais mal. Ma mère n'a su que plus alimenté ça au lieu de me consoler. J'étais dix fois pire après lui avoir parlé. Elle me disait "faut que tu te bouges, que tu trouves des trucs à faire, faut que tu sortes". Comme si j'allais trouver une solution à la fermeture des théâtres en sortant ? Non mais. Parfois. 

Bref. Si je continue je vais me perdre. 

Ce chapitre fait un peu leçon de psychologie de Contoire. 

Non mais vraiment, vous êtes d'accord avec moi sur certain point ? Ou alors j'attends vos débats, mais s'il-vous plaît, évitez de faire comme mes parents à chercher des raisons purement rentable et sociétal, et de vouloir me contredire sans avoir compris, juste parce que ça rentre pas dans les normes... ! 

Je vous fais confiance... ! 

Sur ceux, il est temps pour moi de vous quitter ! Monde cinglé mais ça passe : c'est terminé ! A la prochaine sûrement ! 

Je vous bisouille et vous câline : ah bah le covid de mes deux ! 

PaulaTena 

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