Chapitre 3 - Sombres griffures au mur... (1/2)

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La nuit était passé dans un calme assez étonnant, désormais, le soleil brillait fort dans le ciel, sa lumière passant au travers des espaces ouverts de la maison, comme des fenêtres cassées ou des fissures dans le mur. Lucie, qui s'était endormi sur le canapé, ouvra doucement les yeux, baillant de fatigue étant donné qu'elle avait peu dormi la nuit dernière à cause de... Plouic, le nouveau de la petite créature qu'elle avait attrapé.

Heh, mais- en parlant de lui...

La jeune femme se releva aussitôt, regardant sur la table basse pour constater que la petite bête de la veille n'avait pas bouger, et c'était même endormi de fatigue dans le verre qui était donc sa prison. Profitant du fait que la créature ne bougerai pas, l'humaine en profita pour l'observer plus en détails. Cependant, elle n'apprit rien de nouveau, c'était juste une sorte de gelé noir entièrement liquide, un peu comme une limace, avec un grand œil pour seul point de vue, elle n'avait ni membres, ni antennes, ni quoique ce soit d'autres choses qui lui permettait de se repérer dans l'espace ou de se déplacer d'une meilleure façon. Néanmoins, elle semblait tout de même capable de reproduire des sens comme les humains, tel que l'ouïe, le touché, et bien évidement, la vue.

Maintenant, une question trônait dans la tête de notre protagoniste...
Es ce qu'il était doté de parole ? Rugissement ? Ou autre ?

Curieuse, elle tapota doucement sur le verre dans le but de réveiller Plouic, ce qui fut réussi dès le premier coup. La petite créature ouvrit son œil comme un œil humain s'ouvre lors du réveil, regardant juste après la coupable qui l'avait obligé à se réveiller.

"Salut, p'tit gars ! Ou Plouic, comme tu t'appelles, maintenant." Salua Lucie, un sourire rayonnant au visage.

La petite bête ne répondit rien, et se contenta de fixer l'humaine dans un œil, n'essayant même plus de s'enfuir, savant maintenant l'echappatoire inutile.

Lucie tenta d'engager une conversation avec son nouveau compagnon, mais rien y fait, c'était surtout la jeune femme qui parlait dans le vide, se prenant simplement des vents de la part de la petite bête qui la fixait juste, sans ajouter autre chose d'autre.

Cela aurait pu continuer encore longtemps, mais alors que le soleil commençait à se faire cacher par des grands nuages sombres, la maison se mit soudainement à émettre un bruit en continue.

Cela effraya aussitôt la jeune femme qui sursauta en se mettant debout, regardant a droite et a gauche dans le but de découvrir la provenance du bruit, en vain, ce dernier continuant. Ce bruit, pour le décrire, était comme quand votre chat faisait ses griffes sur les murs, ou alors quand une fourchette était râpé sur une assiette, en bref, c'était des bruits de grincements, de griffes qu'on enfonçait dans les murs et avec lesquelles on faisait justement des ratures sur le bois.

C'était fort... et plus ça le devenait, plus on avait l'impression que cela se rapprochait...
La jeune femme était silencieuse, le sang glacé, et les membres immobiles.

Elle ne prêtait plus attention à Plouic, ses oreilles et son cerveau cherchant d'abord à savoir la cause de ses grincements, mais rien y fait, cela finit par s'arrêter comme si rien ne s'était passé, sans qu'on puisse savoir de quoi il en retournait.

Anxieuse, Lucie ne bougea toujours pas, par peur que le bruit revienne, ce qui n'arriva pas.

Elle aurait pu se réinstaller et oublier ce qui s'était produit, mais d'un autre côté, si c'était un mur qui s'était fissuré ou autre, il valait mieux être sur de ce que cela était. Elle prit de nouveau sa lampe torche, prête à retourner à l'étage, mais alors qu'elle se préparait à partir seul, un mini grognement retenti. En baissant la tête, la jeune femme comprit aussitôt que c'était Plouic qui avait poussé ce bruit. Il n'y avait même pas besoin de savoir ce que c'était, l'humaine comprit aussitôt que la petite créature voulait l'accompagner, ce qui, en y réfléchissant, était rassurant d'un côté de savoir qu'on ne sera pas seul.

Cependant, par mesure de précaution, Lucie prit Plouic dans son verre pour ne pas qu'il tente d'en profiter pour s'échapper.

Une fois à l'étage, les deux personnages ne virent rien d'étrange, si ce n'est les mêmes pièces saccagée que Lucie avait déjà visiter quand elle était en chasse de Plouic. En y réfléchissant un peu plus, alors qu'elle se rappela des étranges marques de griffes qu'elle avait retrouvé un peu partout à cette étage, elle se dit que le coupable de ces dégâts devaient être le même que celui des griffures aux murs, si les bruits précédents étaient dû à une personne.

Pendant son exploration, elle ne remarqua aucune trace de fissures comme elle le pensait, ce qui, de suite, fit rayer dans sa liste le fait que le bruit provenait justement de ça.

En fouillant un peu plus loin de les couloirs, dans chaque pièce qu'elle regardait, elle voyait toujours ces mêmes traces de griffes; ces mêmes traces grandes et bien enfoncés dans le mur...

Au bout d'un moment, alors qu'elle était venait de sortir d'une pièce, en s'enfoncent un peu plus dans un couloir, elle aperçu une étrange note couvert de taches noirs et de sang, ce dont, bien que cela l'effrayait encore plus, elle se décida à ramasser.

Voici ce que disait la note:
Je pensais pouvoir m'échapper de lui...
Mais il est vraiment rapide, très rapide... J'étais comme sa petite proie que le prédateur s'amusait a chassé pour ensuite l'éventré de ses énormes griffes assérés.
Si jamais quelqu'un tombe sur cette note, fait attention aux griffures sur les murs, ce n'est pas lié à quelque chose de rationnelle, mais bien à quelque chose qui dépasse l'imagination [...]

La note disait des choses supplémentaires, mais la feuille a été à moitié déchiré, ce qui rendait la suite impossible à lire.

D'abord déçue de cette découverte, Lucie se rendit aussitôt compte qu'un étrange bruit de respiration retentissait non loin d'elle. Pensant d'abord que c'était Plouic, elle braqua sa lampe torche sur lui, mais ce dernier n'avait même pas de poumons.
Alors qui donc...

Lucie se retourna directement, ayant juste le temps d'apercevoir une énorme main noir griffus lui asséné un coup qui l'envoya un peu plus loin, par chance, elle était bien retomber, et elle n'avait pas brisé le verre qui contenait son compagnon.

Sa lampe torche tomba non loin d'elle, et alors qu'elle éclaira l'opposé du couloir où se trouvait Lucie, la forme de son assaillant se montra...

C'était un homme, plutôt grand, qui semblait presque normal comme ça, mais ce qui le rendait si... inhumain, c'était le fait qu'il semblait avoir eut les yeux crevés puis arrachés de leurs orbites, laissant donc un immense vide noir dont s'échappant une substance de la même nuance (substance qui ressemblait etrangement à celle de Plouic), il possedait aussi un sourire sans dents, semblable a ses yeux, dont le meme liquide s'échappait, mais le pire, et surtout le plus dangereux: c'était ses griffes: longues et assérer, comme dit dans la note ou encore par le visuel des traces de coupures sur les murs, elles étaient noirs, et semblait faite du même liquide qui coulait des yeux de l'homme.
Ce personnage en avait peut être l'apparence sur certain point... mais il n'était certainement plus humain.

Lucie se releva, tremblante, récupérant rapidement sa lampe torche en reculant, ignorant la blessure saignante sur sa joue qui la picotait. Elle ne resta pas planté là, et courra dans le sens opposé à la grande bête qui, voyant sa proie s'enfuir, la prit en chasse aussitôt...

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