Chapitre 3 - Effondrement

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Hey !
Vous connaissez la chanson :3
Bonne lecture !

~

Draco se réveilla douloureusement. Ses blessures le lançaient et son dos était mal installé. Lentement, afin d'éviter de quelconques vertiges, il ouvrit les yeux.

Il reconnut la forêt.

Tant il était absorbé par sa lecture, il ne s'était pas aperçu qu'il était si fatigué. Les trois quarts des animaux étaient partis, il ne restait plus que Buck, Ika le petit dragon vert, sa belle chouette et le furet blanc de la charrette. Il regarda l'heure.

Merde ! Il allait être en retard !

Tout en s'aidant de Buck, il essaya de se lever. Ses jambes tremblaient et ne voulaient pas vraiment tenir debout. Buck le suivit et l'épaula jusqu'au château. Il entra et, à un détour d'un couloir, vit Ron et Harry courir. Il était donc en retard. Il baissa la tête. Il avancerait à son rythme. Ses jambes ne le porteraient pas. Ron traça son chemin. Il était énervé. Draco n'avait pas suivi la conversation. Qu'importe ! Harry avait arrêté de courir et s'approchait de lui. Le jeune blond eut un mouvement de recul. Le sol était long à arriver sous son pied. Ah mais il s'était pas posé. Il tombait donc.

Merde.

Enfin, si le sauveur ne l'avait pas sauvé (nda:loooooool). Son cœur se mit à battre dans ses tempes. Non. Non. Arrête ça. Il voulait balancer une remarque acerbe pour le faire lâcher. Les mots ne voulaient pas sortir.

-« Ca va ? »

La voix d'Harry le sortit de ses songes. Ce qu'il aurait aimé continuer ce rôle. Il ne put sortir qu'un petit "oui oui merci" silencieux en se relevant le plus rapidement possible. Pour retomber de plus belle. Harry le rattrapa encore.

-« Je veux dire vraiment. »

Draco souffla un bon coup et se recroquevilla. Il voulait pas que son amour ne le voie comme ça. Surtout en tant qu'ennemis, bien que lui ne le considérait pas comme ça. Il ne devait pas montrer ses sentiments. Il sentit les bras d'Harry le soulever. La panique monta doucement au début puis il réalisa qu'il était dans les bras d'Harry.

Non.

Non non non non non non.

Il n'avait pas le droit !

Comme un coup de fouet sur un dos entaillé, la panique le brusqua et le frappa. C'était comme un ouragan enfermé dans un petit corps si faible. Draco crut mourir, la respiration coupée. Il commença à se débattre, les larmes de détresse au bord des yeux. Harry ne put le tenir. Draco était un lapin traqué. Il réussit finalement à sauter des bras, pourtant si bienveillants, d'Harry. Sa tête cogna un rebord d'un meuble (complètement random) dans le couloir. Il gémit de douleur tout en lâchant gracieusement un juron (qui comprenait le mot maman et un oiseau dans la mare souvent associé à Donald, bref). Là c'est sur il ne pourra pas se relever. L'œil à demi ouvert (celui contre le sol était pas vraiment en état (le sol est super crade)), il vit "yeux verts" s'affoler et vouloir l'approcher. Il fit un très léger mouvement en arrière, mais ça ne sembla pas alerter le brun, qui voulait absolument l'amener à l'infirmerie. Mais le blond, lui, voulait absolument pas que le fameux brun le touche. Il avait développé cette haptophobie lors des séances de bien-être, supervisé par ce très cher Tom, à coup d'endoloris extrêmement douloureux (pour une raison inconnue). Sa vie se résumait maintenant à esquiver le moindre contact des autres personnes voguant dans ce château.

Pour revenir à ce petit Potter totalement affolé (ne sachant clairement pas comment gérer une situation similaire (haptophobie + blessure = grosse merde à gérer)). Quoi de mieux pour calmer un mec,  incapable de comprendre comment faire dans une telle situation, qu'un adorable furet blanc remonté au maximum contre l'agresseur de tête jaune (non ça existe pas le blond chez les animaux, ni le jaune d'ailleurs mais je ne vais pas commencer à faire des cours de langage courant furet ( oui y'a une partie "langage soutenu" chez les furets)). Le balafré sursauta en voyant cette adorable petit chose lui feuler dessus au moindre mouvement approchant le blond. Le survivant se résolut donc à aller chercher Madame Pomfresh pour le soigner dans le couloir.

Le blond ne bougea pas. Ou est-ce que tu voulais qu'il aille avec sa forme? Le petit furet (nommé Tempête pour une raison de caractère) se faufila sous la main de Draco pour profiter de la faible chaleur s'en échappant. Malgré l'attention il avait si mal. Son cœur ne se décidait toujours pas à se calmer pour reprendre un rythme normal. Du moins plus normal. Et un mal de tête s'était réveillé. Le mot "migraine" suivi de l'adjectif "atroce" serait plus approprié. Draco n'avait même pas la force de s'évanouir s'abaissant à ne pouvoir pousser que de petites plaintes de douleur. Sachant que les maux de tête lui donnaient toujours des nausées difficilement retenables. Tout pour passer un moment agréable quoi.

Mme Pomfresh marchait d'un pas rapide dans le couloir. Si bien que pour la suivre Harry devait à moitié courir. La médicomage était vraiment soucieuse. Elle aimait beaucoup ce petit bout d'homme qu'était Draco. Souvent il avait été forcé d'atterrir dans l'infirmerie (enfaite c'est plus lui qui s'y traînait avant de passer l'arme à gauche(question de courage)). Elle avait appris à l'apprécier. Il était si faible... Ça se voyait.

Draco, en voyant arriver la médicomage, esquissa un léger sourire. Lui aussi il l'aimait bien cette bonne femme (avec une corpulence certaine). Toujours à prendre soin de lui. Un amour de femme.

Il ne voulait pas fermer les yeux, même aussi bien entouré. Les cauchemars se foutent de ton entourage. Ils viennent, détruisent le semblant de mental que tu as et reviennent plus tard. Quoi qu'il en soit, il avait sommeil. Ses nuits n'étaient pas reposantes, et il avait autant peur qu'on le touche, que de dormir. La médicomage le voyait et s'inquiétait. Il devait dormir, c'était plus une question de survie qu'autre chose en fait. Le Brun sortit miraculeusement une potion qu'il avait raté (enfin pas vraiment, du genre génie mais pas trop). En voulant faire une potion contre des herbes qui envahissaient la maison des Weasley cet été (qu'il avait évidemment raté (pas doué écoute)), il avait créé une sorte de potion qui te fait dormir sans aucun signe de rêve. Du repos quoi.

Inconscient des effets secondaires de sa trouvaille, il fit avaler le contenu d'un petit verre à Draco. Celui ci, ne savant pas ce qu'il ingurgitait, but (Terrible erreur ! (Non je blague)). Il s'endormit aussitôt. L'infirmière, incrédule, regarda Harry médusée. À quelle moment il s'était dit "tiens ce serait une bonne idée de faire dormir Draco, sans la consulter ?!". Elle était furibonde, et si son protégé ne dormait pas, je vous dis même pas le savon qu'il se serait pris ! Mais pour l'instant rien d'inquiétant en perspective. Toujours ivre de colère de la spontanéité du brun, elle demanda sèchement qu'il le transporte dé-li-ca-te-ment à l'infirmerie. Elle allait enfin pouvoir le soigner ! Vraiment je veux dire. D'habitude il ne la laisse que faire le minimum vital (putain ce que j'ai de l'humour !) sans aller plus loin. Elle s'occupa donc, consciencieusement, de toutes ses cicatrices et coupures fraîches ou pas, qu'il possédait.

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