Chapitre 5 - Le bénéfice factice

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Oui ça fait 10 jours (bon 12) presque 2 semaines et j'ai aucune excuse. Genre zéro. Bref pour le peu de gens (mais déjà énorme pour moi) qui lisent, déjà merci, ensuite j'ai plus aucun chapitre en réserve et je sais pas comment avance mon histoire, du coup je sais absolument pas quand sera la suite. (Oui j'ai fini ce chapitre par un suspense tout pété)
Ah et ! Ce chapitre peut être choquant au début. Je préfère prévenir pour les gens sensibles. Bon après je sais pas si j'ai un niveau d'écriture permettant de faire passer quelconque émotion.
Brefouille ! Un petit com à la fin et bonne lecture !

~

Il avait mal. Mais contrairement à ce matin la douleur commençait à passer. Une habitude peut-être. MacGonagall l'avait prié de venir à la Grande Salle lors du diner, Harry lui servirait de guide. Maintenant, il l'attendait. Ses bras grattaient. Démangeaient. Il lui fallait une lame. Puis il pensa à ses ongle. Il voulu gratter. Fort. Jusqu'au sang. Si la première frictions eu était bénéfique, les suivantes furent juste un pas de plus dans l'enfer. Sa main se recouvrir petit à petit d'un liquide épais. Son odeur ne donna aucun doute quand à son origine. Des larmes s'échappèrent de ses yeux et imbibèrent le tissu vert sapin. Puis il entendit son nom. Délicatement susurré du couloir. Il était enveloppé de coton et agréablement roque a l'oreille. Mais Draco ne pu arrêter de gratter. Ce n'était plus libérateur. C'était juste. Douloureux. Puis des pas précipiter et son prénom répéter avec panique.

-" Draco, Draco, Draco. Draco. Draco ! Arrête ! Draco ! Arrête je t'en prie !"

Mais le Serpentard continuait de gratter. Laissant le sang couler sur son poignet. Gouttant au coude. Pourquoi ? Pourquoi ça n'atténuer pas la douleur dans son cœur ?! Pourquoi c'était devenu addictif ?! Compulsif ?! Il était tellement plongé dans son délire qu'il ne sentit même pas les morceaux de chair cédant sous ses doigts. Il voulait s'apaiser. Calmer le tourment qui le rongeait. Harry. Oh Harry. Fais quelque chose. Lui ne pourra pas s'arrêter, seul. Il commençait à ne pas se sentir bien. Était-il vraiment aller aussi loin ? Harry, pétrifié, n'arrivait qu'à émettre un chuchotement ressemblant plus à une plainte répétant "Draco, s'il te plaît" inlassablement. Le blond gémit de douleur. Toujours incapable d'arrêter de gratter. Au sang.

Puis il sentit la main ferme d'Harry lui écarter les oncles de son poignet. Draco lâcha un cri de souffrance. Harry lui serrait trop durement son poignet écorché. Mais Harry paniquait. Il prit un bandage une table à côté lâchant son poignet qui s'approcha instinctivement de ses ongles prisonniers. Le Brun attacha vite la main détenant les ongles ruisselants de sang (qui commençait déjà à sécher d'ailleurs) a un barreau du lit. Puis il reprit délicatement le poignet et lança quelques sorts de soin basiques appris dans ses années antérieures. La blessure ne saignait plus mais la chair, malgré le sort, peinait à se reconstituer. Le brun prit un autre bandage et enroula le poignet de Draco avant de, dans un silence de plomb, l'aider à se lever. Harry eut l'impression que son cœur s'émiettait petit à petit dans la détresse du blond. Il savait plus s'il pourrait l'aider. Tant de fatigue.

Il l'avait finalement aidé à s'habiller. Chemise blanche. Pantalon droit. Et robe de sorcier. Simple mais si efficace. Harry prit la main de Draco de sa main gauche et posa l'autre sur sa hanche pour l'aider à se diriger. Ils marchaient lentement, dans un silence lourd. Harry ne voulait piper mot et Draco était honteux de ne pas avoir pu contrôler cette pulsion. Drago ouvrit la bouche.

-" Harry je-"

Le Brun tourna un regard triste vers lui.

-" Je suis désolé", finit-il, les yeux supposés baissés.

-" Tu n'as pas à t'excuser. Je vais prendre soin de toi."

Draco sourit, les joues légèrement teinté de rouge. Ils continuèrent à marcher dans un silent moins lourd que le précédent. Léger je dirais même.

Avant de rentrée dans la grande salle (à en juger par le brouhaha des élèves), le blondinet pouvait sentir les mains d'Harry devenir moites et avoir une petite crispation. Il sera un peu sa main, comme une marque de soutien et d'un Non-Dit il ouvrit les grandes portes de la salle. La salle devînt d'un coup silencieuse. Il ne pouvait pas voir Harry marcher tête haute, mais il pouvait sentir l'une de ses mains serrer plus fort la sienne et l'autre serrer sa hanche. Et le silence perdurait. Plus palpable que jamais. Malgré le bandage sur les yeux, qui réduisait considérablement sa confiance, Draco se tenait droit, la tête tournée vers l'avant. La plus étrange des sensations qu'il ressentait n'était pas le fait d'être aveugle en lui même, mais la sensation d'être observé sans pouvoir considéré les personnes le faisant. Bien qu'il n'avait aucun mal à imaginer toute la salle les yeux braqués sur eux. Un griffondor aidant un serpentard, ca faisait du bruit. Mc Gonagal pris finalement la parole avec si on en croit son ton un sourire.

-"Mes chers élèves. Comme vous le voyez les tables des maisons sont particulièrement vide cette année. C'est pourquoi les maisons seront rassemblés par deux pour les 3 derniers années. Les Poufsoufle avec les Serdaigle et les Griffondor avec le... Elle toussa moins à l'aise. Enfin les Serpentard."

Les derniers Serpentard restant grincèrent des dents et un brouhaha infernal de protestation s'élevèrent de la tablé des Griffondor. Draco senti Harry se penché vers son oreille. Son souffle régulier et chaud s'échouait sur son cartilage et il réalisa qu'il ne s'était pas soustrait à son toucher depuis l'infirmerie. Il était fière de lui. Harry fini par lui chuchoter.

-" Je crois avoir compris où la directrice voulait en venir"

En entendant le sourire du brun, Draco aussi en esquissa un léger qui n'échappa pas a ledit brun. Et son sourire s'élargit. Le vacarme des rouge et or s'était transformé en de chuchotement pour beaucoup ahuri. Et Oui, le petit manège des deux garçons n'était pas passé inaperçu. Ils comprenaient pas comment un Griffondor et un Serpentard pouvait être aussi proche et surtout, se sourire. Les deux élèves finirent leur marche jusqu'à la table des professeurs. Maintenant postés devant leur directrice, ils attendaient l'illuminations qu'elle avait eu. Elle leva la tête arborant un grand sourire.

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