Tout
le français
aux concours d entrée
Orthophoniste
Vocabulaire, orthographe,
grammaire
© Dunod, Paris, 2010
ISBN 978-2-10-054638-1
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III
Table des matières
Avant-Propos 1
Présentation des 16 concours 2
Vocabulaire 9
Racines des mots 10
Homonymes lexicaux 21
Paronymes 25
Locutions, expressions, proverbes 28
Figures de style 35
Concours blancs et annales 41
Orthographe 93
Orthographe lexicale 94
Orthographe grammaticale 135
Conjugaison 168
Signes graphiques 190
Concours blancs et annales 196
Grammaire 273
Les types de phrases 274
Les catégories grammaticales 275
La fonction des mots, syntagmes et propositions 293
La correspondance des modes et des temps 302
Concours blancs et annales 306
Annales 349
Index 375
IV
Pour bien utiliser
cet ouvrage
Dans chaque chapitre
Un cours complet et structuré
Ï% Toutes les règles fondamentales
en vocubulaire, orthographe
et grammaire à maîtriser et connaître
avant le concours.
Ï% Des exemples pour bien comprendre.
Ï% De nombreux tableaux synthétiques.
Les modalités des épreuves
proposées dans chaque ville/école
Ï% Description de l épreuve.
Ï% Niveau de difûculté.
Ï% Conseils de l auteur.
Pour bien utiliser cet ouvrage
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V
Concours blanc et annales
Pour vous mettre en situation
de concours :
Ï% des épreuves présentées selon leur mise
en page d origine,
Ï% la possibilité de faire les épreuves
de français complètes pour chaque
école,
Ï% cinq sujets complets d annales en ûn
d ouvrage.
Corrigés détaillés
Placés à la ûn des épreuves de chaque
ville, les solutions vous permettent
de mesurer vos progrès et de déceler
les difûcultés avant le concours.
VI
Pour faire des épreuves
complètes, vous pouvez
suivre ces parcours
Amiens Admissibilité pages 350-354
Besançon
Pré-admissibilité pages 355-362
Admissibilité pages 196-199
Bordeaux
Pré-admissibilité pages 41-49 (test de langage), pages 201-202
(orthographe), pages 203-206 (texte fautif)
Admission pages 306-318
Caen
Admissibilité pages 208-217 (items 1 à 25), pages 319-324 (items 26
à 36), pages 50-57 (items 36 à 60)
Admission page 266
Lille Admissibilité pages 58-59 et pages 217 à 220
Lyon Admissibilité pages 363-365 (QCM), pages 220-222 (texte fautif)
Marseille
Admissibilité pages 224-232 (orthographe), pages 59-65, pages 223-224 et
pages 324-326 (langue française)
Montpellier Admissibilité pages 267-268
Nancy
Sous-admissibilité pages 232-235 (exercices 1, 2, 3, 5a , 6b), pages 326-329
(4, 5b, 6a et 7a), pages 65-67 (7b et 8)
Nantes
Admissibilité pages 237-241 (orthographe), pages 67-72, pages 242-245
et pages 329-342 (langue française)
Nice Admissibilité page 268 (dictée), pages 73-78 (vocabulaire)
Paris Admissibilité pages 78-85 (vocabulaire) et pages 249-257 (orthographe)
Poitiers
Admissibilité pages 365-372 (QCM de langue française)
Admission page 269 (dictée)
Strasbourg
Admissibilité pages 85-86 (QCM), pages 258-265 puis pages 343-345
(texte fautif et questions)
Toulouse
Admissibilité pages 87-91 (orthographe lexicale), pages 346-348
(orthographe grammaticale), page 91 (langue et culture), pages 269-270
(dictée)
Tours Admissibilité pages 270-271 (dictée), pages 372-374 (QCM de français)
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Avant-propos
Le but de cet ouvrage est de vous aider dans votre préparation aux épreuves de vocabu-
laire, d orthographe et de grammaire des concours d orthophonie. Le niveau requis dans
ces domaines est très exigeant ; il est donc nécessaire de maîtriser avec précision les
règles et de se préparer au format des épreuves des concours.
Dans cet ouvrage, quatre parties vous sont proposées : vocabulaire, orthographe, gram-
maire et annales.
Les trois premières parties présentent une analyse de onze des 16 concours selon les
grandes catégories qui les composent. Vous y trouverez :
Ï% des règles détaillées qui s efforcent de tenir compte des exigences réelles des concours,
Ï% des explications précises du contenu de chaque épreuve et de la stratégie à adopter pour
réussir (une liste des mots que vous allez rencontrer dans les concours blancs qui suivent
vous permettra d effectuer des révisions avant de vous entraîner),
Ï% des concours blancs qui reprennent le niveau de difûculté et le type de questions des
concours dont il est question,
Ï% et enûn, les annales les plus récentes de toutes les villes ûgurent à la ûn de chaque partie.
La dernière partie rassemble des épreuves d annales (Amiens, Besançon, Lyon, Poitiers,
Tours) dans lesquelles les questions de vocabulaire, d orthographe et de grammaire sont
mélangées.
Vous pouvez travailler les parties dans l ordre où elles sont présentées (commencer, par
exemple, par un entraînement intensif en vocabulaire) ou bien, vous pouvez travailler de
façon transversale un concours en particulier (par exemple le concours de Nantes en vous
exerçant sur les épreuves de vocabulaire puis d orthographe et enûn de grammaire). La dis-
position en trois parties n est pas une façon de cacher tel ou tel manque dans nos annales.
Elles sont complètes pour la partie français, et vous pouvez les effectuer dans leur intégralité
en suivant l ordre des épreuves. Par exemple, si vous souhaitez faire l épreuve de Bordeaux
2009, vous trouverez la première épreuve de pré-admissibilité p. 46 (test de langage), la
deuxième p. 202 (repérage d erreurs orthographiques), la troisième p. 204 (texte à corriger)
et la première épreuve d admission p. 313 (analyses).
Nous nous sommes efforcé de conserver la mise en page des concours toutes les fois que
cela était possible parce nous considérons que l habitude d un format d épreuve permet
de mieux contrôler son stress le jour du concours.
Bon travail et bonne chance pour vos concours !
L auteur
2
Présentation des 16 concours
Nous indiquons les informations de la session 2009 ; les dates et le nombre des candi-
dats changent peu d une année à l autre. Le numerus clausus est de 770 places réparties
dans les 16 écoles (cf. nombre d admis de chaque école).
Amiens : Faculté de Médecine d Amiens
Nombre de candidats : 1 055. Admissibles : 100. Admis : 30.
Épreuves d admissibilité : 4 septembre (note éliminatoire pour chaque épreuve : 6/20)
Ï% Maîtrise du langage 2 QCM de 84 et 18 items
Ï% Résumé de texte : 45 minutes
Ï% Créativité : 45 minutes
Épreuves d admission : 19 septembre
Ï% Dictée écrite : 30 minutes
Ï% Entretien personnel et de motivation : 45 minutes
Renseignements : www.u-picardie.fr
Besançon : Université de Franche-Comté
Nombre de candidats : environ 1 400. Pré-admissibles : 300. Admissibles : 120. Admis : 25.
Épreuves de pré-admissibilité : 18 décembre
Ï% QCM portant sur la grammaire, l orthographe, le vocabulaire, la culture générale et la
biologie : 1 h 30 (note éliminatoire : 30/100)
Épreuves d admissibilité : 14 mai
Ï% Dictée fautive courte à corriger : 15 minutes (note éliminatoire 0/20)
Ï% Dictée fautive longue (repérage des fautes) : 10 minutes (note éliminatoire 0/20)
Ï% Résumé suivi de questions : 40 minutes (note éliminatoire : 0/20)
Épreuve d admission : du 22 au 27 juin
Ï% Entretien personnel et de motivation : 30 minutes
Renseignements : www.univ-fcomte.fr/
Bordeaux : Université Victor-Segalen, Bordeaux II
Nombre de candidats : 1 210. Pré-admissibles : 160. Admissibles : 50. Admis : 30.
Épreuves de pré-admissibilité : 11 mars
Ï% Test de langage (40 questions) : 10 minutes (note éliminatoire : 0)
Présentation des 16 concours
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Ï% Épreuve d orthographe 1 (repérage visuel d erreurs orthographiques : 40 questions) :
15 minutes (note éliminatoire : 0)
Ï% Épreuve d orthographe 2 (texte fautif à corriger) : 15 minutes (note éliminatoire : 0)
Épreuves d admissibilité : 11 mars
Ï% Analyses (analyse logique, analyse grammaticale : 100 questions) : 30 minutes (note
éliminatoire : 0)
Ï% Épreuves sur texte (résumé, discussion) : 1 h 15 min (note éliminatoire : 0)
Épreuves d admission : du 16 au 26 juin
Ï% Évaluation des aptitudes physiques (pas notée mais éliminatoire)
Ï% Entretien psychologique (éliminatoire : 6/20)
Ï% Entretien général
Renseignements : www.u-bordeaux2.fr
Caen : Faculté de Médecine de Caen
Nombre de candidats : 1 725. Admissibles : environ 140. Admis : 20.
Épreuves d admissibilité : 14 mai
Ï% Épreuve de grammaire orthographe sémantique (60 questions) : une heure
Ï% Épreuve de culture générale (60 questions) : une heure
Épreuves d admission : juin
Ï% Dictée : 40 minutes.
Ï% Résumé (en quatre lignes) et discussion : une heure
Renseignements : www.unicaen.fr/
Lille : Institut d Orthophonie Gabriel-Lacroix
Nombre de candidats : 2 108 (1 883 en 2008). Admissibles : 135. Admis : 120.
Épreuves d admissibilité : 3 septembre
Ï% QCM de vocabulaire orthographe grammaire et dictée fautive à corriger : 45 minutes
Ï% QCM de compréhension d un texte de nature scientiûque : une heure
Ï% QCM et questions ouvertes de compréhension d un texte de nature littéraire : une heure
Épreuve d admission : 12 octobre
Il n y en a pas réellement. Seuls les élèves jugés inaptes seront éliminés, et les
120 premiers sont admis.
Renseignements : www.univ-lille2.fr/orthophonie
Lyon : Université Claude-Bernard Lyon 1
Nombre de candidats : 2 881. Admissibles : environ 200. Admis : 94.
Épreuves d admissibilité : 18 mars
Ï% QCM de Science, Langage, Santé, Société (70 questions) : 45 minutes (éliminatoire : < 10/20)
Ï% Organisation et Raisonnement (20 questions, surtout des séries graphiques) : 30 minutes
Ï% Texte à corriger : 15 minutes
Présentation des 16 concours
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Épreuves d admission : du 10 au 25 juin
Ï% Résumé de texte : une heure
Ï% Sujet d invention sur thème imposé (dissertation en 2009) : 20 minutes
Renseignements : www.univ-lyon1.fr
Marseille : Université Aix-Marseille II, Faculté de Médecine
Nombre de candidats : environ 800. Admissibles : 114. Admis : 38.
Épreuves d admissibilité : 3 septembre
Ï% QCM de maîtrise de l orthographe (90 questions) : 1 h 30
Ï% QCM de maîtrise de la langue française (90 questions) : 1 h 30
Ï% Résumé suivi d un QCM (en 2009) : 2 heures
Épreuve d admission : du 21 au 25 septembre
Ï% Entretien (évaluation des capacités orales et motivation)
Renseignements : www.timone.univ-mrs.fr
Montpellier : UFR de Médecine
Nombre de candidats : environ 1 000. Admissibles : environ 100. Admis : 35.
Épreuves d admissibilité : 11 mars (peu de temps pour les inscriptions !)
Ï% Dictée : 45 minutes
Ï% Tests psychotechniques : 45 minutes
Ï% Résumé de texte : 35 minutes
Ï% Synthèse de documents : 3 heures
Ï% QCM : 45 minutes
Ï% Épreuve d orthographe : 30 minutes
Ï% Expression écrite : 20 minutes
Épreuve d admission : juin
Ï% Entretien d évaluation du langage et de la motivation.
Renseignements : www.med.univ-montp1.fr
Nancy : Université Henri-Poincaré Nancy
Nombre de candidats : environ 500 (510 en 2008). Admissibles : environ 90. Admis : 40.
Épreuves de sous-admissibilité : 3 septembre
Ï% Maîtrise de la langue et tests psychotechniques : 1 h 45
Ï% Questions sur texte et discussion : 2 heures
Épreuves d admission : ûn septembre
Ï% Examen des capacités de phonation et d audition
Ï% Entretien de motivation, avec lecture d un texte
Renseignements : www.medecine.uhp-nancy.fr
} jusqu en 2009
} en 2010
Présentation des 16 concours
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Nantes : Université de Nantes
Nombre de candidats : environ 1 200. Admissibles : 134. Admis : 41.
Épreuves d admissibilité : 11 mars
Ï% Raisonnement Culture Générale (20 questions) : 30 minutes (éliminatoire : 5/20 en 2009)
Ï% Orthographe (épreuve en trois parties : correction de mots, identiûcation de formes verbales
correctes ou incorrectes, correction d un texte fautif) : 30 minutes (éliminatoire : 9/20)
Ï% Maîtrise de la langue française : vocabulaire, langue imaginaire, accords ou intrus, conju-
gaison (intrus), questions diverses de français : 45 minutes (éliminatoire : 10/20)
Épreuves d admission : 25 mai pour l écrit, du 29 mai à début juin pour l oral
Ï% Composition française : 2 heures (éliminatoire : 7/20)
Ï% Entretiens oraux (deux entretiens individuels devant un orthophoniste et un phoniatre puis
un psychiatre, puis un entretien de groupe devant un psychiatre ; éliminatoire : 8/20)
Renseignements : www.univ-nantes.fr
Nice : Faculté de Médecine
Nombre de candidats : environ 480. Admissibles : tous ceux ayant 50 points et plus aux
épreuves d admissibilité sans notes éliminatoires. Admis : 32.
Épreuves d admissibilité : 31 mars
Ï% Dictée de phrases : 30 minutes (éliminatoire : < 6/20)
Ï% Vocabulaire (20 mots à déûnir) : 20 minutes (éliminatoire : < 6/20)
Ï% Tests (syllogismes ou séries graphiques) : 20 minutes (éliminatoire : < 6/20)
Ï% Synthèse de documents : 1 h 30 (c est très court !) (éliminatoire : < 9/30)
Ï% Dissertation : 20 minutes (éliminatoire : < 3/10)
Épreuve d admission : juin
Ï% Épreuve orale : lecture suivie d un commentaire de texte et de questions diverses
Renseignements : www.unice.fr
Paris : Faculté de Médecine Pierre-et-Marie-Curie
Nombre de candidats : 2 639. Admissibles : 260. Admis : 130.
Épreuve d admissibilité : 11 mai
Ï% QRU (Question à Réponse Unique) et QRM (Question à Réponses Multiples) de tests psy-
chotechniques, vocabulaire, compréhension, orthographe : 1 h 15
Épreuve d admission : ûn juin
Ï% Entretien et exercices (petite dictée) : 30 minutes + 30 minutes
Renseignements : www.chups.jussieu.fr//
Poitiers : Faculté de Médecine et de Pharmacie
Nombre de candidats : 1 402. Admissibles : 100 (106 en 2009). Admis : 25.
Épreuve d admissibilité : 2 avril
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Ï% QCM de maîtrise de la langue française (60 questions) : une heure
Ï% QCM de culture générale incluant de la biologie (60 questions) : une heure
Épreuves d admission : du 22 au 27 juin
Ï% Dictée : 30 minutes (note éliminatoire : 0)
Ï% Entretien oral : 30 minutes
Renseignements : www.medphar.univ-poitiers.fr/
Strasbourg : Université Louis-Pasteur, École d Orthophonie
Nombre de candidats : 1 624. Pré-admissibles : tous ceux ayant 25/50 et plus au premier
QCM (212 en 2009). Admissibles : 80. Admis : 35.
Épreuves d admissibilité : 20 avril
Ï% QCM de culture générale et français (50 questions) : 1 h 30 (éliminatoire : < 25/50)
Ï% Épreuve de texte fautif à corriger et de questions de grammaire : une heure.
Ï% Commentaire de texte : 3 heures
Épreuves d admission : ûn mai
Ï% entretien avec un phoniatre : 10 minutes
Ï% entretien individuel (commentaire d un texte au choix, parmi trois proposés) : 30 minutes
de préparation + 30 minutes de passage
Ï% entretien collectif (sujet imposé, vous êtes 10 à en discuter) : 30 minutes
Renseignements : www-ulpmed.u-strasbg.fr/
Toulouse : Université Paul-Sabatier
Nombre de candidats : 1 323 (981 en 2008). Admissibles : 120 (seules les notes des
QCM sont prises en compte pour être admissible ; le résumé et la dictée ne sont comp-
tabilisés que pour la note ûnale). Admis : 36.
Épreuves d admissibilité : 14 mai
Attention : Barème avec des points négatifs à toutes les épreuves de QCM (1 point par
bonne réponse, 0,25 par mauvaise réponse), et seulement quatre propositions par
question.
Ï% QCM d orthographe lexicale (20 questions) : 20 minutes
Ï% QCM d orthographe grammaticale (20 questions) : 20 minutes
Ï% QCM de langage et culture (30 questions de culture générale et vocabulaire) : 30 minutes
Ï% QCM de mathématiques et logique (15 problèmes logico-déductifs) : 30 minutes
Ï% Contraction de texte : une heure
Ï% Dictée : environ 40 minutes
Épreuves d admission : ûn juin
Ï% Entretien psychologique (motivation, test de personnalité)
Ï% Entretien orthophonique (motivation, lecture à voix haute d un texte traitant d un sujet
d actualité puis restitution orale du contenu, discussion autour du sujet)
Renseignements : www.ups-tlse.fr
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Tours : Faculté de Médecine de Tours
Nombre de candidats : 807. Admissibles : 90. Admis : 39.
Épreuves d admissibilité : 11 mars
Ï% Dictée : 30 minutes (éliminatoire : 6/20)
Ï% QCM de français (20 questions) : 30 minutes
Épreuves d admission :
Ï% Résumé d un texte lu : une heure / Discussion : une heure
Ï% Explication d un texte scientiûque : une heure
Renseignements : http://orthophonie.med.univ-tours.fr/
Vocabulaire
10
Racines des mots 1
La maîtrise d une étymologie rudimentaire de la langue française est essentielle pour
économiser des heures d apprentissage mécanique de vocabulaire. Dans les pages
qui suivent, les principales racines latines et grecques vous sont proposées pour
mieux comprendre l origine des mots. Puis vous étudierez la dérivation pour savoir
comment, à partir de ces racines, d autres mots sont formés avec des inûexions
sémantiques.
Racines latines
Ces racines sont très fréquentes dans le français moderne. Plus de 80 % de notre lexique
vient du latin. Étudiez ces préûxes et sufûxes pour mieux délimiter le sens des mots.
racines signification exemples
ab, abs loin de, séparé abduction,
abstenu
ad vers, ajouté adhérer, adapter
alto haut altimètre
ambi de part
et d autre
ambidextre
ambul mouvant ambulatoire
ang(u)l angle angulaire
anim âme, vie animation
anté avant,
antérieur
antédiluvien
api abeille apiculture
audi écouter audition
auri or aurifère
auri oreille auriculaire
bell(i) guerre belliqueux
racines signification exemples
bene bien bénéficiaire
bi(s) deux bipède
cide qui tue parricide
centi centième centimètre
centri centre centripète
circon
circum
autour circoncire
circumterrestre
clav clé clavier, autoclave
co, col,
com, con,
cor
avec cohésion, collecte
compère,
confrère, corrélat
cole relatif
à la culture
lignicole
culteur
culture
cultiver agriculteur,
agriculture
cupr(o) cuivre cuproalliage
dé cessation démettre
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racines signification exemples
déci dixième partie décimale
dé(i) dieu déification
dextr à droite ambidextre
dis séparé disjoindre
éd(i) maison édification
égo moi égotisme
ex 1. hors
2. antérieure-
expulser
ex-mari
extra 1. extrême-
2. hors de
extrafort
extraordinaire
fac(t) faire factice
fal(s) faux falsifier
fère qui porte mammifère
ferr(o) fer ferroviaire
fil(i) fil filiforme
fique qui produit calorifique
flor(i) fleur florilège
fong(i) champignon fongicide
forme qui a la forme
de
filiforme
fract frag briser fracture, fragment
fratri
frater
frère fratrie, fraternité
fruct(i) fruit fructifier
fug(e) qui fuit ou fait
fuir
refuge, vermifuge
fun(i) corde funiculaire
gér porter, régler gérer
glor(i) gloire glorifier
grade qui marche plantigrade
gran(i) grain granit
grat reconnaissant gratitude
racines signification exemples
(i)cule petit minuscule
in, im dans infiltrer,
impliquer
il, im,
in, ir
privé de illettré, impropre
infini, irréel
inter entre interligne
intra au-dedans intra-muros
juxta auprès de juxtaposer
lég loi législatif
lèg(e) choisir léguer
lingue langue trilingue
locut, loqu parler locution, loquace
magn grand magnanime
man(u) main manette
mens mois (esprit) mensuel
mi (à) moitié mi-temps
milli millième
partie
millimètre
multi nombreux multicolore
naut naviguer nautile
nav bateau naviguer
noct nuit noctambule
octa, octo huit octave, octobre
ocul Sil oculus
olé(o) huile oléagineux
omni tout omnipotent
pare qui enfante vivipare
pède pied bipède
pén(é) presque pénéplaine
pluri plusieurs pluridisciplinaire
popul peuple population
poss, pot pouvoir possession
1 Racines des mots
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racines signification exemples
post après,
postérieur
postnatal
pré devant,
antérieur
préhistoire
prim(o) premier primordial
priv particulier privatif
pro en avant projet
puér(i) enfant puéril
quadr(i)
quadru
quatre quadrilingue,
quadrupède
quasi presque quasi-délit
quinqu cinq quinquennal
radio rayon radioactif
r(e), ré de nouveau ré(é)crire
recto droit rectiligne
rétro en retour,
en arrière
rétrograde
sanct(i) saint sanctuaire
sec(t),
séqu, seg
couper sectaire
semi à demi,
en partie
semi-consonne
sénestr à gauche sénestre
simili semblable similicuir
sol(i) seul solitaire
racines signification exemples
sol(u) soleil solstice
somm sommeil sommeiller
spec(t) observer spectateur
sub sous subalterne
super
supra
au-dessus superficie,
suprasensible
sus au-dessus susnommé
torr griller torréfier
trans au-delà,
à travers
transcendant
tri trois triangle
ultra au-delà ultraviolet
uni un uniforme
val(or) valeur valoriser
vérit vérité véritable
vers, vert tourner,
se tourner
versatile
vi(a) chemin viabiliser
vice à la place,
en second
vice-amiral
vid(éo), vis voir vidéoprojecteur
voc, voqu son, voix vocalique
vore qui se nourrit carnivore
1 Racines des mots
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Racines grecques
Les racines grecques se rencontrent surtout dans les mots savants qui sont des mots de
composition. Voici les principaux préûxes et sufûxes.
racines signification exemples
a, an privation acéphale,
anarchie
acanth(o) épine acanthe
acro élevé acrobate
actino rayon actinide
adéno glande adénome
aéro air aérolithe
agog(i) mener,
conduire
pédagogue
agro champ agronomie
algie douleur névralgie
allo autre allogène
amphi autour,
double
amphithéâtre
amphibie
ana de bas en haut,
en arrière
anabolisme,
anachronisme
andro homme androgène
anémo vent anémomètre
angi(o) capsule,
vaisseau
angiome
anth(o) fleur anthémis
anthrac charbon anthracite
anthropo homme anthropophage
anti contre antiatomique
ap(o) hors de, loin,
à partir de,
aphélie
apogée
archéo ancien archéologie
arch(i) 1. au plus haut
degré
2. qui com-
mande, qui est
au-dessus
archifou,
archevêque
monarchie
racines signification exemples
arithm(o) nombre arithmétique
artério artère artériographie
arthr(o) articulation arthrite
astér(o)
astr(o)
astre, étoile astérisque,
astrologie
auto de soi-même autobiographie
bactéri bâton bactéricide
baro
bary
lourd baromètre,
isobare
barycentre
biblio livre bibliothèque
bio vie biographie
blasto germe blastoderme,
néoblaste
bole qui lance discobole
brachy court brachycéphale
brady lent bradypnée
brom(o) puanteur bromure
broncho bronches bronchopathie
bryo mousse bryophytes
butyr(o) beurre butyrique
caco
cach
mauvais cacochyme,
cachexie
calli beau calligraphie
carcin(o) cancer carcinome
cardi(o) cSur cardiaque
carpe fruit péricarpe
cata en dessous catatonie
cène récent éocène
cén(o) commun cénobite
1 Racines des mots
14
racines signification exemples
céphal(o) tête céphalique,
dolichocéphale
chalco cuivre chalcolithique
chir(o) main chirurgie
chlor(o) vert chlorophylle
chol(é) bile (humeur) cholémie
chondr(o) cartilage chondroblaste
chromat(o)
chrom(o)
couleur chromatique,
chromogène
chron(o) temps chronologie
chrys(o) or chrysanthème
cinémat(o)
ciné(to)
mouvement cinématographe
cinétique
cSl(o)
cSli(o)
creux,
ventre
cSlacanthe
cSlioscopie
conch(o) coquille conchoïdal
copro excrément coprolithe
coque graine gonocoque
cosm(o) monde cosmos
crat(i)e pouvoir, force aristocrate
cryo froid cryogénie
crypt(o) caché cryptogramme
cyan(o) bleu cyanure
cycl(o) cercle, roue cyclique, bicycle
cyto cellule cytologie,
lymphocyte
dactyl(o) doigt dactylographie,
ptérodactyle
déca dix décamètre
dém(o) bas peuple démocrate
derm(o)
dermato
peau dermotrope
dermatologie
di(a) séparé de,
à travers
diacritique,
diaphane
didact enseigner didactique
racines signification exemples
diplo double diplodocus
dodéca douze dodécagone
dolicho long dolichocéphale
doxe opinion paradoxe
drome course hippodrome
dynam(o) force dynamomètre
dys difficulté,
manque
dysbasie
ecto en dehors ectoplasme
èdre face, base décaèdre
derm(o)
dermato
peau dermotrope
dermatologie
électr(o) ambre jaune électrochimie
embryo fStus embryologie
émie sang urémie
en dans endémie
encéphal(o) cerveau encéphalique
end(o) à l intérieur endocrine
entér(o) intestin,
entrailles
entérite
entomo insecte entomologiste
éo aurore éocène
épi sur épiderme
erg(o) action, travail ergothérapeute
ethn(o) peuple ethnologie
étho caractère éthologie
eu bien euphonie
exo au-dehors exotisme
galact(o) lait galaxie
gam(o) mariage, qui
engendre
polygame,
gamète
gastro
gastéro
ventre gastronome
gastéropode
1 Racines des mots
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racines signification exemples
gène origine,
naissance
pathogène
gé(o) terre géologie
géront(o) vieillard gérontisme
gloss(o) langue glossaire
gluc(o)
glyc(o)
glycér(o)
doux, sucré glucose,
glycosurie,
glycérine
gone angle polygone
gramme un écrit cardiogramme
graph(o) écrire graphologie,
dactylographie
gyn(éco) femme gynécée
gyro cercle gyrophare
hapl(o) simple haploïde
hect(o) cent hectare
héli(o) soleil héliotrope
hémat(o)
hémo
hémi
sang
demi, moitié
hématie,
hémolyse,
hémisphère
hépat(o) foie hépatique
hept(a) sept heptaèdre
hétéro autre hétérodoxe
hex(a) six hexagone
hiér(o) sacré hiéroglyphe
hipp(o) cheval hippopotame
hist(o) tissu histologie
holo entier holocauste
homéo
hom(o)
semblable homéostat,
homogène
hor(o) heure horoscope
hydr(o) eau hydravion
hygro humide hygrophile
hyper au-dessus,
excès
hypermétrope,
hypertension
hypn(o) sommeil hypnose
racines signification exemples
hypo sous,
insuffisance
hypogée
hystér(o) utérus hystérographie
iatre qui soigne pédiatre
icon(o) image icône
idé(o) idée idéologie
idi(o) particulier idiotisme
iso égal isotherme
kilo mille kilogramme
kinési mouvement kinésithérapeute
laryng(o) gorge laryngologue
lâtrie adoration idolâtrie
leuco blanc leucocyte
lith(o), lite
(rare sans h)
pierre lithographique,
chrysolit(h)e
log(o) discours,
science, savant
logopède,
astrologue
macro
méga
mégalo
grand macrocosme,
mégalithe,
mégalomane
malaco- mou malacologie
mancie divination cartomancie
mane,
manie
passionné, fou
kleptomane,
pyromanie
mél(o) chant mélopée
més(o) milieu mésosphère
mét(a) après,
changement
métaphysique,
métamorphose
métr(o) mesure métronome, mètre
micro petit microbe
mis(o) haine misanthrope
mném(o) mémoire mnémotechnique
mon(o) seul monologue
morph(o) forme morphologie
my(o) muscle myopathie
1 Racines des mots
16
racines signification exemples
myco champignon mycologie
myél(o) moelle myéline
my(o) muscle myopathie
myri(a) dix mille myriapode
myth(o) légende mythologie
nécro mort nécropole
néo nouveau néologisme
néphr(o) rein néphron
neur(o)
névr(o)
nerf neurologie,
névralgie
nom(i)e qui règle, loi économe
noso maladie nosologie
octa,
octo
huit octant, octogone
odont(o) dent odontologie
oïde qui a la forme adénoïde
olig(o) peu nom-
breux, petit
oligarchie
ome maladie,
tumeur
angiome, fibrome
onco tumeur oncogène
onir(o) songe onirique
onyme nom patronyme
ophtalm(o) Sil ophtalmologie
ornitho oiseau ornithorynque
oro montagne orogenèse
ortho droit orthophonie
osté(o) os ostéomyélite
ot(o) oreille otite
oxy aigu, acide oxyde, oxygène
pachy épais pachyderme
paléo ancien paléolithique
pan,
pant(o)
tout panthéisme,
pantographe
racines signification exemples
par(a) voisin de,
protection
contre
paralangage,
parapluie
path(o) souffrance,
maladie
pathologie,
myopathie
péd(o) enfant,
éducation
pédiatrie
penta cinq pentagone
péri autour périphrase
phago manger phagocyte,
nécrophage
phane qui brille diaphane
pharmac(o) médicament pharmacopée
pharyng(o) gosier pharyngite
phén(o) apparaître,
briller
phénotype,
phénol
phil(o) aimer philosophie
phob(i)e craindre agoraphobie
phon(o) voix, son phoniatre
phore qui porte sémaphore
photo lumière photographie
phratri frère phratrie
phyllo feuille phylloxéra
phys(io) nature physique
phyt(o) plante phytophage
pithèque singe anthropopithèque
plégie frapper hémiplégie
pleur(o) côté pleurite
plouto richesse ploutocratie
pneumato
pneumo
poumon pneumatologie,
pneumonie
pod(o) pied podologue
pole ville métropole
poly nombreux polygone
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racines signification exemples
pro devant,
partisan de,
à la place de
prognathe,
pro-communisme,
proconsul
presby vieillard presbyte (prêtre)
prot(o) premier protozoaire
pseud(o) faux pseudonyme
psych(o) âme psychanalyse
ptéro aile ptérodactyle
pyo pus pyorrhée
pyr(o) feu pyrotechnie
rhino nez rhinocéros
rhizo racine rhizome
rhodo rose rhododendron
rr(h)agie briser, jaillir hémorragie
rr(h)é(o) couler rhéostat, diarrhée
sarco chair sarcophage
saur(o) lézard saurien,
dinosaure
scaph barque bathyscaphe
schizo fendre schizophrénie
scop(i)e voir, vision télescope
séma signe sémantique
sidér(o) fer sidérurgie
somat(o) corps somatique
spélé(o) caverne spéléologie
sphér(o) globe sphérique
stéré(o) solide stéréotype
racines signification exemples
stomat(o) bouche stomatologie
syn, sym avec,
ensemble
sympathie
tachy rapide tachycardie
taphe tombeau cénotaphe
tauto le même tautologie
taxi arrangement taxidermie
techn(o) art, métier technologie
télé de loin,
à distance
télépathie
tétra quatre tétragone
thalasso mer thalassothérapie
théo dieu théologie
thèque armoire, boîte bibliothèque
thérapie traitement
médical
radiothérapie
therm(o) chaleur thermomètre
tomie action
de couper
trachéotomie
top(o) lieu toponymie
typo caractère typologie
urano ciel uranium
ur(o) urine urémie
xén(o) étranger xénophobe
xér(o) sec xérophyte
xylo bois xylophone
zoo animal zoologie
1 Racines des mots
18
Dérivation afûxale
La dérivation est un procédé qui permet de créer de nouveaux mots par ajout d un afûxe
(préûxe ou sufûxe) ou de plusieurs afûxes (dans ce cas, le mot obtenu est parasynthé-
tique). Étudiez les afûxes adjectivaux, nominaux et verbaux suivants.
affixes signification exemples
a- négation,
privation
apesanteur
-(a,i,u)ble possibilité fiable, lisible,
soluble
-ace, -asse péjoratif populace, fadasse
-ade action,
collectif
balade, aillade
-age action,
collectif
abatage, pelage
-aie plantation roseraie
-ail instrument éventail
-aille péjoratif
collectif
antiquaille
-ailler péjoratif pinailler
-ain(e) origine américain
-aine collectif dizaine
-aire agent actionnaire
-ais, -ois habitant français, chinois
-aison,
-(a)tion,
-ion,
-(i)son
action livraison
augmentation
production
guérison
-al qualité glacial
-an origine persan
-ance résultat
d action
délivrance
-ard péjoratif chauffard
-asser péjoratif rapetasser
-at profession,
état
internat, rectorat
affixes signification exemples
-âtre péjoratif marâtre,
douceâtre
-aud péjoratif badaud, noiraud
co(n)- avec coordinateur
dé- intensité délaisser
dé-, dis- séparation,
négation
déplaire,
disparate
-é état dentelé
é- renforcement éprouver
-eau/-elle,
-ille
diminutif chevreau, ruelle,
brindille
-ée contenu maisonnée
-el qui cause accidentel
-eler dérivé du nom écarteler
-er dérivé du nom exploiter
-er,
-ier/-ière
agent mercier,
pâtissier
-erie local, qualité épicerie, pruderie
-esque qualité pittoresque
-esse qualité bassesse, sagesse
-et/-ette diminutif aigrelet, fillette
-eté, -(i)té qualité fierté, humanité
-eter diminutif voleter
-(at)eur agent dessinateur
-eux dérivé du nom peureux
-ie état envie,
jalousie
-ien, -en métier, origine comédien,
algérien
1 Racines des mots
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Remarque
Les exercices de vocabulaire font souvent appel à la correspondance nom/adjectif.
Généralement, l adjectif se forme à partir du nom correspondant (parfois l inverse) et
il y a donc ressemblance phonétique et graphique (cercle/circulaire, matin/matinal,
etc.). Mais dans certains cas, le rapprochement n est pas évident, du fait de l évolution
par rapport à l étymon : cheval/hippique (du grec), eau/aqueux (du latin). Pour les
retrouver, il faut alors chercher un emploi avec un nom (une course à cheval / une
course hippique), ou bien des dérivés (eau/aquatique). Voici une liste de cas à
connaître :
affixes signification exemples
-ier qualité altier, hospitalier
-ifier qui rend, cause pétrifier
il, im,
in, ir
négation illégal, imbatta-
ble, inhabituel
-iller diminutif,
péjoratif
fendiller
-iner action répétée
et brève
piétiner
-ir dérivé
d adjectif
verdir
-iser qui rend amenuiser
-(e)ment action stationnement
mé(s)- négation,
péjoratif
médire
-ocher péjoratif effilocher
-(er)on,
-illon
diminutif chaton,
aiguillon
-onner diminutif,
péjoratif
chantonner
-oter péjoratif vivoter
-oyer devenir nettoyer
pré- avant prévision, prédire
r(e)-, ré-, itération répéter, rhabiller
affixes signification exemples
-if qualité maladif, oisif
-ile capable d être fertile
-in diminutif,
péjoratif
libertin
-ique qui a rapport à inique
-is état gâchis
-ise qualité bêtise, franchise
-isme doctrine, école athéisme, cynisme
-iste exerçant
un métier,
adepte
d une idée
dentiste,
socialiste, réaliste
-ite état maladif méningite
-itude qualité promptitude
-oir(e) instrument trottoir, baignoire
-ole diminutif carriole
-ot diminutif
(péjoratif pour
les adjectifs)
îlot,
vieillot
-u qualité barbu
-(c)ule diminutif animalcule
-(at)ure action, outil armature
1 Racines des mots
20
accouchement obstétrique, puerpéral
acier acérain
aile alaire
aine inguinal
aisselle axillaire
avortement abortif
bassin (anat.) pelvien
baume balsamique
beurre butyreux, butyrique
bSuf bovin
bouc hircin
branchie branchial
bras brachial
carpe cyprin
cerveau céphalique
champignon fongique
chèvre caprin
consonne consonantique
décès mortuaire
déraison déraisonnable, insane
douleur douloureux, algique
doute dubitatif
écume spumeux
émeraude smaragdin
ermite érémitique
esclave ancillaire
est, orient oriental
été estival
feu igné
feuille foliaire
flanc iliaque
gencive gingival
hiver hivernal, hiémal
humeur humoral
île insulaire
intestin intestinal, alvin
ivoire éburnéen
joue jugal
jour diurne
jumeau gémellaire
laine laineux, lanice
larme lacrymal
lettre épistolaire
lèvre labial
liège subéreux
lion léonin
liqueur liquoreux
luette staphylin
marbre marmoréen
Moïse mosaïque
molesse mou, émollient
mollet sural
mordacité corrosif
mouton ovin
neige nival
nord septentrional, boréal
ongle unguéal
or aurique
oreillons ourlien
os cubital ulnaire
ouest, occident occidental
Pâques pascal
parasite stercoraire
paroi pariétal
paume (de la main) palmaire
peau cutané
pêche, poisson halieutique
plomb saturnin
poire piriforme
prose prosaïque
pourpre purpurin
rage rabique
raisin uval
rate splénique
rayon, radius radial
renard vulpin
repas prandial
rêve onirique
rouille rubigineux
saveur savoureux, sapide
savon saponacé
sérum sérique
singe simiesque
sSur sororal
soir vespéral
soufre sulfureux
sud méridional, austral
teinture tinctorial
témoignage testimonial
uvule (luette) uvulaire
verre hyalin
vSu votif
voile (de bateau) vélique
volonté, volition volitif
vomissement émétique
voyelle vocalique
21
Homonymes lexicaux 2
Des homonymes sont des mots qui n ont pas le même sens, mais qui sont iden-
tiques phonétiquement (homophones), et parfois orthographiquement (homo-
graphes).
Si peu de concours demandent explicitement de les identiûer, tous y ont recours dans
les épreuves de vocabulaire ou d orthographe. La liste qui suit contient les homonymes
les plus fréquents en concours. Notez-les dans un cahier pour ûxer leur graphie et indi-
quez une brève déûnition pour éviter de les confondre. Dans cette liste, certains ne sont
pas strictement homonymes du fait de leur différence d accentuation, mais ils sont inté-
ressants à connaître.
abbé / abée
accro / accroc
accord / accore / accort / acore
acétique / ascétique
acquis / acquit
acre / âcre
age / âge
airer / errer
aire / air / ère / erre / ers / haire / hère
aîtres, êtres / être / hêtre
alêne / allène / haleine
aliéné / aliéner
allée / aller / haler / hâlé / hâler
allogène / halogène
aman / amant
amande / amende
anche / hanche
ancrer / encrer
andain / andin
ante / ente
août / houe / houx / ou / où
appas / appât
arcane / arcanne
archer / archet
are / arrhes / ars / art / hart
arien / aryen
assaut / asseau
atèle / attelle
aubère / haubert
aurifier / horrifier
auspices / hospice
autan / autant
avant / aven / avent
avoir affaire / avoir à faire
baccara / baccarat
bacchanal / bacchanale
bagage / baguage
bai / baie / bée / bey
bailler / bâiller / bayer
balade / ballade
balai / balais / ballet
baptistaire / baptistère
ban / banc
bar / bard / barre
bardeau / bardot
basilic / basilique
bau / baud / baux (pl.) / beau / bot
baume / bôme
bécard / bécarre
béké / becquée
bête / bette
bolet / bolée
bonace / bonasse
2 Homonymes lexicaux
22
bord / bore / bort
brai / braies
brocard / brocart
brou / brout
buté / butée / buter / butter
cabillaud / cabillot
caddie, caddy / cadi
cadran / quadrant
cagneux / khâgneux
cahot / chaos
camé / camée
cane / canne
caner / canner
cantique / quantique
car / carre / quart
catarrhe / cathare
ceint / saint / sein / seing
cellier / sellier
cène / saine (fém.) / scène / seine / sen / senne
censé / sensé
centon / santon
cerf / serf / serre
cession / session
cétacé / sétacé
chair / chaire / cheire / cher
chas / chat / (s)chah ou shah
chasse / châsse
chassie / châssis
chaumer / chômer
chemineau / cheminot
(s)chérif / shérif
choral / chorale / corral
cilice / silice
chSur / cSur
cire / cirre / sire
coi / quoi
collocation / colocation
colon / côlon
coma / comma
commande / commende
contrechamp / contre-chant
coolie / coulis
cor / corps
cote / côte / cotte / kot
cour / courre / cours / court
crac / crack / krach / krak
chrême / crème
cuisseau / cuissot
dais / dé / des / dès / dey
décrépi (verbe) / décrépit
déférer / déferrer
délacer / délasser
desceller / desseller
détoner / détonner
diagnostic / diagnostique
différenciation / différentiation
différend / différent
digest / digeste
écho / écot
égailler (s ) / égayer
empâtement / empattement
empreint / emprunt
en train / entrain
envi / envie
épair / épeire
épicer / épisser
étique / éthique
exaucer / exhausser / exocet
exprès / express
férie / féerie / ferry
filtre / philtre
fine / fines / finn
flamand / flamant
flan / flanc
foi / foie / fois
fond / fonds / fonts
for / fors / fort
frais / fret
fratrie / phratrie
gai / gué / guet
gal / gale / galle
galon / gallon
gaz / gaze
geai / jais / jet
geindre / gindre
genet / genêt / jeunet
giron / girond
glaciaire / glacière
gon / gond / gong
(dé)goûter / (dé)goutter
goûteux / goutteux
gray / gré / grès
gril / grill
2 Homonymes lexicaux
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haillon / hayon
halage / hallage
hautain / hautin
heaume / home / ohm
héraut / héros
heur / heure / heurt
hobby / obi
hockey / hoquet
hui / huit / huis
la / là / lacs / las
lasser / lacer
lai / laid / laie / lais / lait / laye / lé / les / leu / lez,
lès
li / lie / lit
lice / lis, lys / lisse
lieu / lieue
lithique / lytique
lori / loris / lorry
luter / lutter
lut / luth / lutte
lux / luxe
lire / lyre
lyric / lyrique
maërl, merl / merle
mai / maie / mais / maye / mets
maire / mer / mère (2 sens)
maki / maquis
mal / mâle / malle
manse / mense
mante / menthe
marc / mare / marre
marais / marée
mari / marri
martyr / martyre
maté / mater / mâter
matin / mâtin
mature / mâture
maul / mole / môle / molle
maure, more / mors / mort
médaillé / médailler / médaillier
micelle / missel
mil / mille / mile
mir / mire / myrrhe
mirobolant / myrobolan
mite / mythe
moraine / morène
mou / moue / moût
norois, noroît / norrois
onglée / onglet
or / ores / hors
ordinand / ordinant
oui / ouïe
paierie / pairie / péri
pair / paire / père / pers
pairle / perle
palais / palé / palet
pal / pale / pâle
pali / palis
palier / pallier
palot / pâlot
paneton / panneton
panse / pense
pater / patère
paume / pomme
peaucier / peaussier
pécher / pêcher
peine / pêne / penne
phénix / phSnix
pain / pin
pause / pose
pinçon / pinson
pipeau / pipo
piton / python
placage / plaquage
plain / plein
plan / plant
plastic / plastique
poêle / poil
poids / pois / poix / pouah
ponté / pontet
porc / pore / port
peau / pot
pou / pouls
prémices / prémisse
pré / près / prêt
prou / proue
rai / raie / ré / rets / rez
rainette / reinette / rénette
raiponce / réponse
raisonner / résonner
ras / rat / raz
reine / rêne / renne
2 Homonymes lexicaux
24
repaire / repère
résidant / résident
rho / rot / rôt
ri / ris / riz
roder / rôder
roman / romand
rondeau / rondo
sain / saint / sein / seing
satire / satyre
saut / sceau / seau / sot
scellé / sceller / seller
sceptique / septique
silphe / sylphe
soc / socque
saoul, soûl / sou / soue / sous
stras(s) / strasse
succin / succinct
sur / sûr
suraux (pl.) / sureau / suros
acaud / taco / tacot
tache / tâche
tain / teint / thym / tin
taler / taller
tan / tant / taon / temps
taraud / taro / tarot
tau / taud / taux / tôt
taure / tore
termite / thermite
têt / tête / tette
taie / té / têt / thé
tic / tique
tortu / tortue
tournoi / tournois
triaire / trière
tribu / tribut
vair / ver / verre / vers / vert
vantail / ventail
verni / vernis
volatil / volatile
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Paronymes 3
Les paronymes sont des mots qui ont une prononciation proche, mais qui n ont ni la
même signiûcation, ni la même orthographe.
Tout comme les homonymes, ils sont rarement l objet d exercices propres, mais ils
sont très souvent sollicités dans les QCM de vocabulaire. Récrivez cette liste en y
ajoutant des déûnitions courtes.
abattage (abatage) / abattement
abhorrer / arborer
abjurer / adjurer
ablation / oblation
abstention / abstinence
acception / acceptation
addiction / adduction
adhérence / adhésion
affectif / effectif
affabilité / affabulation
affectation / affection
affiler / effiler
affinage / affinement
affiner / raffiner
affleurer / effleurer
affliger / infliger
affluent / confluent / influent
agacement / agacerie
agonir / agoniser
ailler / allier
ajustage / ajustement
alcoolique / alcoolisé
alléger / alléguer
allocation / allocution / élocution
allusion / illusion
altération / altercation
alternance / alternative
amateur / armateur
amble / ample / omble
amen / amène
amoral / immoral
annualité / annuité
anoblir / ennoblir
antinomie / antonymie
approbation / improbation
apurer / épurer
aquatique / aquifère
arcade / arcane
armistice / amnistie
arrimer / amarrer
artificier / artificieux
assentiment / ressentiment
assertion / insertion
atteler / dételer
auréole / aréole
avanie / avarie
avènement / événement
balistique / cabalistique
ballottage / ballottement
bimensuel / bimestriel
biographie / bibliographie
blaser / blazer
blette / bette / bête
bourbe / tourbe
brachial / branchial
brume / bruine
caban / cabas / cabestan
caféier / cafetier
canonnade / cantonade
capitation/captation/capitulation
capiteux / captieux
carlingue / camerlingue
carnassier / carnivore
cérémonial / cérémoniel
cimetière / cimeterre
circoncire / circonscrire
clouer / clouter
coasser / croasser /
3 Paronymes
26
cognation / cognition
colimaçon / collimation
colique / colite
collision / collusion
colorer / colorier
commémoraison / commémoration
commuer / commuter
complexion / complexité
compréhensif / compréhensible
concert (de) / conserve (de)
conflagration / déflagration
conjoncture / conjecture
consommer / consumer
consomption / conception
contention / contorsion
continuation / continuité
conventionnel / conventionné
coronaire / corollaire
crécelle / crécerelle
croasser / coasser
croire / accroire
cryptogame / cryptogramme
décade / décennie
déceler / receler
décocher / décrocher
découpler / décupler
défloraison / défloration
dégradation / déprédation
dénouement / dénuement
dentition / denture
déparer / déparier
déplier / déplisser
désaffection / désaffectation
désintéressement / désintérêt
dételer / atteler
deviser / diviser
diagnostic / pronostic
diffamer / affamer
digeste / digestible / digestif
discerner / décerner
duplication / duplicité
dytique / diptyque
éboulement / éboulis
édile / idylle
effraction / infraction
éhonté / honteux
élucider / éluder
énerver / innerver
épancher / étancher
épigraphe / épitaphe / épithalame
erreur / errements
éruption / irruption
esquiver / esquisser
estacade / estocade
évoquer / invoquer
exalter / exulter
excepter / expectorer
exempt / exempté
exhalaison / exaltation / exhalation
exode / exorde
expansion / extension
fallacieux / facétieux
fétu / fStus
flagrance / fragrance
flairer / fleurer
fouiller / fouailler
fraîcheur / fraîchin
fret / frais
funeste / funèbre / funéraire
gallicisme / gallicanisme
glaciaire / glacial
glatir / glapir
godailler / godiller
gonflage / gonflement
goupil / goupille
gourmet / gourmand
gradation / graduation
gravats / grabat
habileté / habilité
hiverner / hiberner
idiome / idoine
imminent / éminent
importun / opportun
imprudence / impudence
inanité / inanition
inclinaison / inclination
inculper / inculquer
industriel / industrieux
infecter / infester
ingérence / ingestion
injection / injonction
intégralité / intégrité
intègre / intégré
inventaire / éventaire
jingle / jungle
judicieux / judiciaire / juridique
juguler / jugulaire
justesse / justice
lapider / lapidifier
largesse / largeur
libation / libration
libelle / libellé
liminaire / limonaire
3 Paronymes
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liniment / linéament
littéraire / littéral
logicien / logisticien
lupin / lupulin / supin
luxation : luxure
luxuriant / luxurieux
magasin / magazine
magnificence / munificence
marial / marital
marine / maritime
maturation / maturité
ménétrier / ménestrel
mensuel / menstruel
méritant / méritoire
métamorphose / métamorphise
météore / météorite
monition / munition
mosaïque / prosaïque
mousseux / moussu
muscadin / muscardin
(dé)mystifier / (dé)mythifier
nationaliser / naturaliser
notable / notoire
noter / notifier
numération / numérotation
officiel / officieux
oison / oisillon
ombelle / ombrelle
ombrer / ombrager
once / nonce
oppresser / opprimer / comprimer
orignal / original / originel
ouvrable / ouvré
partial / partiel
pavois / patois
percepteur / précepteur
péremption / préemption / préhension
péricarde / péricarpe
perpétuer / perpétrer
personnaliser / personnifier
pétrolier / pétrolifère
plaidoirie / plaidoyer
pliage / plissage
plier / ployer
pogrom(e) / prodrome
polygone / polyèdre
pommé / pommelé
pondéré / pondéreux
prédation / déprédation
prédiction / prédication
prééminence / proéminence
prescrire / proscrire
prévisionnel / provisionnel
prodige / prodigue
production / productivité
prolifique / prolixe
prolongation / prolongement
prolonger / proroger
puerpéral / purpurin
rebattre / rabattre
réciproque / respectif
répons / réponse
résiliation / résilience
respectable / respectueux
retrouver / recouvrer / recouvrir
ridelle / haridelle
risque / rixe
roquet / roquette (ou rocket)
sacrilège / sortilège
sécurité / sûreté
semainier / sommelier
sépulcre / sépulcral
simple / simpliste
somptueux / somptuaire
souffrir / soufrer
sourate / soutra
stalactite / stalagmite
stupéfait / stupéfié
suggestion / sujétion
suppléer / supplier
tambour / topinambour
tarentelle / tarentule
temporaire / temporel
tendresse / tendreté
triomphal / triomphant
urne / urinoir
usagé / usité
variante / variation
véhiculaire / vernaculaire
veille / vieille
vénéneux / venimeux
verbal / verbeux
verdissement / verdissage
vicésimal / vicinal
vigie / vigile
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Locutions,
expressions, proverbes 4
Les listes qui suivent ne prétendent pas à l exhaustivité, mais elles présentent dans
l ordre alphabétique des locutions, expressions et proverbes fréquents en concours
et dont le sens (voire l existence) est moins connu.
Principales locutions latines
A fortiori : à plus forte raison, en particulier
A posteriori : en utilisant l expérience
A priori : de prime abord ; avant toute expérience
Ab abrupto : soudainement
Ab absurdo : par l absurde
Ab intestat : en l absence de testament
Ad hoc : à cet effet, pour cela, adapté à
Ad hominem : dirigé vers (contre) l homme.
En utilisant les arguments adverses.
Ad libitum : répétez à loisir
Ad litteram : à la lettre
Ad patres : auprès des ancêtres (« Envoyer ad
patres » = tuer)
Addendum : chose à ajouter
Alea jacta est : Les dés sont jetés !
Bona fide : de bonne foi
Carpe diem : cueille le jour (mets à profit le jour
présent ; Horace)
Casus belli : situation pouvant entraîner la guerre
Citius, Altius, Fortius : plus vite, plus haut, plus
fort ! (devise olympique)
Conditio sine qua non : condition nécessaire
Confer : réfère-toi à (souvent abrégé en cf.)
Curriculum vitæ : chemin de vie
De facto : de fait, dans les faits.
De jure : de droit (opposé à de facto).
De visu : pour l avoir vu.
Deus ex machina : Dieu sorti de la machine.
Désigne celui dont l apparition inattendue va
aider à résoudre des situations complexes.
Dixit : il a dit (selon lui).
Errare humanum est : L erreur est humaine.
Et cætera : et les autres choses (etc.)
Ex abrupto : brusquement, sans préambule.
Ex-libris meis : faisant partie de mes livres.
Ex nihilo : à partir de rien.
Fac simile : Fais une chose semblable (fax).
Grosso modo : en gros, approximativement
Habeas corpus : Aie ton corps. D après la loi
anglaise qui laisse la liberté à qui va être jugé.
Hic et nunc : ici et maintenant
Homo homini lupus : L homme est un loup pour
l homme
Honoris causa : pour l honneur. Docteur honoris
causa : titre d universitaire éminent.
Ibidem : au même endroit (contracté en ibid.)
Id est : c est-à-dire
In abstracto : dans l abstrait, sans la réalité.
In extenso : dans son intégralité
In extremis : de justesse
In fine : à la fin
In situ : sur le lieu même
In varietate concordia : L entente dans la diver-
sité (devise de l Union européenne)
In vino veritas : La vérité est dans le vin. Quand
on boit, on dit ce que l on pense.
In vitro : dans le verre (dans une éprouvette)
In vivo : dans le vivant (sur le terrain)
Intra muros : à l intérieur des murs (fortification)
Ipso facto : par le fait même
Lapsus linguæ : glissement de langue (lapsus)
Lato sensu : au sens large.
4 Locutions, expressions, proverbes
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Expressions et proverbes français
Manu militari : à l aide de la force armée
Mea culpa : c est ma faute !
Mens sana in corpore sano : un esprit sain dans
un corps sain (Juvénal)
Missi dominici : envoyés du seigneur (collecteurs
d impôts de Charlemagne)
Modus operandi : mode opératoire (façon
d agir)
Modus vivendi : manière de vivre (désigne un
compromis entre personnes en conflit)
Mutatis mutandis : avec les changements requis
Nec plus ultra : plus rien au-delà
Nosce te ipsum : Connais toi toi-même ! (équiva-
lent du grec gnôthi seautón)
Nota bene (N.B.) : note bien (= remarque)
O tempora, o mores ! : ô temps, ô mSurs !
(Cicéron) = « autres temps, autres mSurs »
Ordo ab chao : l ordre né du désordre
Panem et circenses : du pain et des jeux
Pecunia non olet : L argent n a pas d odeur.
Per capita : par tête (pour chaque individu)
Per se : en soi
Persona non grata : personne non souhaitée
Post scriptum (P.S.) : écrit après (texte ajouté)
Quod erat demonstrandum : ce qu il fallait
démontrer (CQFD) ; achève une démonstration
Res, non verba : des actes, pas des paroles
Si vis pacem, para bellum : Si tu veux la paix,
prépare la guerre.
Sic : c est ainsi (dans l édition, indique qu une
formule surprenante n est pas une erreur)
Sine die : Sans fixer aucune date précise.
Statu quo : dans l état où&
Stricto sensu : au sens strict
Sui generis : en son genre (propre à quelqu un)
Tu quoque fili mi : toi aussi mon fils ! (paroles
de Jules César poignardé par Brutus)
Urbi et orbi : à la ville et au monde (universel)
Ut supra : comme ci-dessus
Vade mecum : Viens avec moi (Un vade-mecum
est un ouvrage que l on emporte avec soi.)
Veni vidi vici : Je suis venu, j ai vu, j ai vaincu.
Verba volant, scripta manent : Les paroles
s envolent, les écrits restent.
Veto : Je m oppose.
Vice versa : réciproquement.
Vide supra : voir plus haut
Vis comica : force comique, pouvoir de faire rire
Volens nolens : Qu on le veuille ou non.
Vox populi vox dei : La voix du peuple est la
voix de Dieu.
Vulgum pecus : le commun des mortels
À beau mentir qui vient de loin : on peut mentir
sans craindre d être démenti, quand ce qu on
affirme n est pas vérifiable.
À bon chat, bon rat : l agresseur trouve un
opposant capable de lui résister.
À bon vin point d enseigne : ce qui est bon se
recommande de soi-même.
À cSur joie : de gaieté de cSur, avec un plaisir
sincère.
Aide-toi, le Ciel t aidera : donne-toi du mal si tu
veux réussir.
Air (l ) ne fait pas la chanson : l apparence
n est pas la réalité.
À l impossible nul n est tenu : on ne peut pas
exiger l infaisable de quiconque.
Aller (tirer) à hue et à dia : aller dans tous les
sens, sans direction.
Aller à vau-l eau : sans contrôle de ses actes,
ni des conséquences.
Aller grand-erre : aller vite.
À malin, malin et demi : il y a toujours plus
fort que soi.
À méchant ouvrier point de bon outil :
l incompétent accuse toujours ses outils.
À père avare, enfant prodigue ; à femme
avare, galant escroc : un défaut fait naître dans
son entourage le défaut contraire.
Après la pluie, le beau temps : le bonheur suc-
cède au malheur.
À quelque chose malheur est bon : les malheurs
sont un bon enseignement.
Arbre (l ) tombe toujours du côté où il penche :
on finit toujours par céder aux penchants de sa
nature.
4 Locutions, expressions, proverbes
30
Argent (l ) est un bon serviteur et un mauvais
maître : l argent fait le bonheur de qui sait
l employer, et le malheur de celui qui devient
cupide, avare.
À tire-larigot : en grande quantité.
À tout seigneur, tout honneur : il faut honorer
chacun selon son rang.
Au diable vauvert : très loin.
Au royaume des aveugles, les borgnes sont
rois : même le médiocre peut briller au milieu
d ignorants.
Autant en emporte le vent : rien ne restera, tout
sera emporté.
Aux calendes grecques : jamais.
Aux grands maux les grands remèdes : il faut
des décisions énergiques contre les problèmes
graves.
Aux innocents les mains pleines : la chance est
du côté des simples d esprit.
Avaler des couleuvres : devoir accepter quelque
chose contre sa volonté.
Avec des si et des mais, on mettrait Paris en
bouteille : avec des hypothèses, tout devient
possible ; mais dans la réalité il en va tout autre-
ment.
Avoir le nez creux : avoir de l intuition sur
l avenir.
Avoir le verbe haut : parler fort (ou) parler avec
présomption.
Avoir l heur de& : avoir la chance de &
Avoir maille à partir avec quelqu un : avoir un
différend avec quelqu un.
Avoir voix au chapitre : pouvoir donner son avis.
Baroud d honneur : combat désespéré, livré
pour l honneur.
Bas-bleu (un) : femme pédante.
Bâtir des châteaux en Espagne : vivre de rêves
irréalisables.
Battre la campagne : divaguer.
Battre sa coulpe : se reconnaître coupable,
admettre ses fautes.
Bien faire et laisser braire (dire) : agir efficace-
ment sans se soucier des critiques.
Bien mal acquis ne profite jamais : on ne pro-
fite pas du bien obtenu malhonnêtement.
Blanchir sous le harnais : gagner en expérience.
Boire la coupe jusqu à la lie : assumer les con-
séquences de ses actions.
Boîte (la) de Pandore : la source, la cause d une
catastrophe.
Bon chien chasse de race : on hérite générale-
ment des qualités de sa famille.
Bonne renommée vaut mieux que ceinture
dorée : mieux vaut l estime que l argent.
Bon sang ne saurait mentir : on finit toujours
par être digne de ses nobles ancêtres.
Brandon de discorde : cause de querelle.
Brûle-pourpoint (à) : sans prévenir.
Caque (la) sent toujours le hareng : on porte
toujours la marque de ses origines basses.
Ce que femme veut, Dieu le veut : les femmes
obtiennent ce qu elles veulent.
C est au fruit que l on connaît l arbre : c est à
l Suvre qu on peut juger l auteur.
C est cousu de fil blanc : c est une histoire dont
on devine facilement la fin.
C est là que le bât blesse : c est là que se
trouve le problème.
C est l hôpital qui se moque de la charité :
c est la misère qui se moque de la misère.
Chant (le) du cygne : la dernière grande réali-
sation d un génie.
Chat échaudé craint l eau froide : on redoute
ce qui nous a déjà nui.
Chauffer à blanc : exciter, attiser le zèle.
Chien qui aboie ne mord pas : celui qui crie le
plus n est pas le plus à craindre.
Chiens (les) aboient, la caravane passe : mal-
gré la critique, il faut suivre son idée.
Clou (un) chasse l autre : les choses se suivent
faisant oublier les précédentes.
Collet monté : affecté et rigide dans ses manières.
Comme on connaît les saints, on les honore :
on traite chacun selon son caractère.
Comme on fait son lit on se couche : il faut
assumer les conséquences de ses actes.
Comparaison n est pas raison : une comparai-
son ne prouve rien.
Conseilleurs (les) ne sont pas les payeurs :
ceux qui conseillent ne se préoccupent pas des
conséquences et refusent toute responsabilité.
Contentement passe richesse : le bonheur vaut
mieux que la fortune.
Coup de caveçon : punition.
Coup de Jarnac : attaque perfide.
Coup de Trafalgar : accident désastreux.
Courir la prétentaine = Courir le guilledou :
chercher des aventures galantes.
Crier haro sur le baudet : critiquer publique-
ment quelqu un.
4 Locutions, expressions, proverbes
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De gré à gré : à l amiable, en se mettant d accord.
De guerre lasse : en renonçant au combat,
à l affrontement.
De la roupie de sansonnet : pas grand-chose.
Depuis le cèdre jusqu à l hysope : du plus
grand au plus petit.
Déshabiller Paul pour habiller Pierre : prendre
à l un pour donner à l autre.
Dès potron-minet / Dès potron-jacquet : de très
bon matin.
Dire pis que pendre de quelqu un : dire beau-
coup de mal de quelqu un.
Discuter du sexe des anges = Des querelles
byzantines : discussions compliquées et inutiles.
Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es : on
peut connaître une personne à ses fréquentations.
Donner du grain à moudre : donner matière à
réflexion.
Donner le change : tromper quelqu un en lui
donnant une fausse impression.
Eau (l ) va à la rivière : l argent va aux riches.
Embarquer pour Cythère : s adonner aux déli-
ces de l amour.
En faire accroire à quelqu un : essayer de
tromper quelqu un par un mensonge.
En faire un pataquès : faire toute une histoire de
pas grand-chose.
Enfer (l ) est pavé de bonnes intentions : les
bonnes intentions ne suffisent pas.
Enfourcher Pégase / Monter sur Pégase : se
lancer dans la poésie, le lyrisme littéraire.
En perdre son latin : ne plus rien y comprendre.
En tapinois : en cachette, sournoisement.
Entre chien et loup : à la tombée de la nuit.
Entrer en lice : s engager dans une compétition
(ou) intervenir dans un conflit, un débat.
En un tournemain : rapidement '" En un tour
de main : avec l habileté professionnelle.
Erreur n est pas compte : tant que subsiste une
erreur, un compte n est pas définitif.
Être comme chien et chat : se disputer constam-
ment.
Être frais émoulu : être récemment sorti, promu,
diplômé.
Être Gros-Jean comme devant : éprouver une
désillusion.
Être mis au pilori : être livré à la vindicte popu-
laire, exposé à la critique publique.
Être réduit à quia : rester sans réponse, être
démuni.
Être sens dessus dessous (et non « sans dessus
dessous ») : être bouleversé.
Être sous la férule de quelqu un : être sous
l autorité d une personne.
Être un âne bâté : être idiot.
Face de carême : visage triste et pâle.
Faim (la) chasse le loup du bois : la nécessité
contraint à faire des choses déplaisantes.
Faire Charlemagne : quitter un jeu sur une vic-
toire, sans donner la possibilité d une revanche.
Faire des gorges chaudes : se moquer.
Faire feu de tout bois : utiliser tous les moyens.
Faire long feu : échouer, ne pas produire l effet
voulu (l expression « ne pas faire long feu » signi-
fiant « ne pas durer longtemps » est contestée).
Fais ce que dois, advienne que pourra : fais
ton devoir sans penser au résultat.
Faute de grives, on mange des merles : con-
tentons-nous de ce qu on a faute de mieux.
Fesse-mathieu (un) : usurier.
Fier comme Artaban : être extrêmement fier,
voire fat.
Flèche (la) du Parthe : plaisanterie agressive
qui clôt une discussion.
Foire d empoigne : lutte sans merci.
Fortune (la) vient en dormant : la fortune
arrive souvent à qui ne fait rien pour l obtenir.
Franchir le Rubicon : prendre une décision
grave et irrévocable.
Grandes douleurs (les) sont muettes : dans les
vrais chagrins on ne se lamente pas.
Habit (l ) ne fait pas le moine : il ne faut pas
juger les gens sur les apparences.
Homme de paille : un homme manipulé ou un
prête-nom.
Homme-lige : homme dévoué à un autre.
Il faut qu une porte soit ouverte ou fermée : il
faut prendre un parti, quel qu il soit.
Il faut rendre à César ce qui est à César et à
Dieu ce qui est à Dieu : rendre à chacun son dû.
Il ne faut jamais jeter le manche après la
cognée : il ne faut jamais abandonner.
Il ne faut jurer de rien : il ne faut jamais affir-
mer ce qu on fera, ni ce qui va arriver.
Il ne faut pas dire : « Fontaine je ne boirai pas
de ton eau » : nul ne peut assurer de quelqu un
ou de quelque chose qu il n y recourra jamais.
4 Locutions, expressions, proverbes
32
Il ne faut pas mettre la charrue avant les
bSufs : il faut éviter de commencer par la fin.
Il ne faut pas mettre tous ses Sufs dans le
même panier : il ne faut pas mettre tout son
avoir dans une même entreprise, tous ses espoirs
du même côté.
Il ne faut pas parler de corde dans la maison
d un pendu : il ne faut pas faire une gaffe.
Il ne faut pas réveiller le chat qui dort : il ne
faut pas réveiller une querelle assoupie.
Il n est pire aveugle que celui qui ne veut pas
voir. Il n est pire sourd que celui qui ne veut
pas entendre : rien n est pire que d avoir un
défaut sans vouloir s en corriger.
Il n est pire eau que l eau qui dort : les person-
nes d apparence inoffensive sont souvent celles
dont il faut le plus se méfier.
Il n y a pas de rose sans épines : il n y a pas de
plaisir sans peine.
Il y a loin de la coupe aux lèvres : du désir à sa
réalisation, il y a bien des obstacles.
Jeter de la poudre aux yeux : chercher à paraî-
tre plus que l on est.
Jeter le bébé avec l eau du bain : perdre de vue
l essentiel.
Jouer l Arlésienne : être celui qui occupe tous
les esprits, mais qui ne se montre pas.
Jouer les Cassandre : être un oiseau de mauvais
augure, prophétiser un malheur.
La bailler belle : chercher à faire croire
l incroyable.
Lâcher la proie pour l ombre : se laisser dis-
traire de son objectif.
Livres iréniques : destinés à pacifier les querel-
les (notamment confessionnelles).
Loups (les) ne se mangent pas entre eux : les
méchants ne cherchent pas à se nuire.
Main (une) de fer dans un gant de velours :
celui qui semble doux mais se révèle fort.
Mains froides, cSur chaud : la froideur des
mains indique un tempérament amoureux.
Manger dans la main : être obéissant, docile.
Manger de la vache enragée : vivre des
moments difficiles, subir des privations.
Manger son blé vert : dépenser son revenu à
l avance.
Manger son chapeau : admettre amèrement ses
erreurs.
Manger son pain blanc (noir) : profiter du
meilleur d abord, ignorant le lendemain.
Marcher sur la tête : faire n importe quoi.
Marc (au) le franc : proportionnellement.
Mener une vie de bâton de chaise : mener une
vie agitée, chaotique et sans but précis.
Mettre la pédale douce : se faire oublier, se
faire très discret.
Mettre le doigt entre l arbre et l écorce :
s immiscer dans une affaire où il y a des intérêts
contradictoires.
Mettre un cautère sur une jambe de bois :
action sans aucun effet.
Mi-figue, mi-raisin : avoir deux attitudes oppo-
sées (ex. : être content et mécontent).
Miroir aux alouettes : ce qui attire par une
apparence séduisante et trompeuse.
Monnaie de singe : promesses sans valeur.
Montagne (la) a enfanté une souris : de grands
projets ont abouti à un maigre résultat.
Morte la bête, mort le venin : un méchant ne
peut plus nuire quand il est mort.
Mouche (la) du coche : le petit élément pertur-
bateur.
Mouton (un) à cinq pattes = Merle (un)
blanc : personne ou chose extrêmement rare.
N avoir ni feu ni lieu : être sans domicile.
Né avec une cuillère d argent dans la
bouche : né dans une famille riche.
Nécessité fait loi : dans un péril extrême, on
peut oublier toutes les conventions.
N en pouvoir mais : ne rien pouvoir y faire.
Nul n est prophète en son pays : on n est pas
apprécié justement là où on vit.
Occasion (l ) fait le larron : les événements
fortuits font faire des choses imprévues.
Ruvre pie : Suvre de piété.
On ne peut pas être et avoir été : on ne peut
pas être toujours jeune.
On n est jamais trahi que par les siens : la tra-
hison ne peut venir que là où il y avait confiance.
On n est pas louis d or : on ne saurait plaire à
tout le monde.
Ôte-toi de mon soleil : signifie que la présence
de l autre n est pas désirée.
Paris (Rome) ne s est pas faite en un jour :
rien n est réalisable sans le temps voulu.
Passer à l as : négliger.
4 Locutions, expressions, proverbes
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Passer par pertes et profits : accepter d aban-
donner quelque chose.
Passer sous les fourches caudines : devoir subir
la volonté de quelqu un.
Patience et longueur de temps font plus que force
ni que rage : avec le temps les choses s arrangent
plus qu avec l empressement et la colère.
Pauvreté n est pas vice : il n y a pas de honte à
être pauvre.
Payer rubis sur l ongle : payer une somme
importante sans discussion.
Pays (un) de cocagne : pays imaginaire où tout
est en abondance.
Petite pluie abat grand vent : peu de chose suf-
fit pour calmer une grande colère.
Petits ruisseaux (les) font les grandes rivières :
les petits profits accumulés finissent par faire de
gros bénéfices.
Pierre d achoppement : écueil, obstacle.
Pierre qui roule n amasse pas mousse : on ne
s enrichit pas en n étant pas constant.
Pis aller (au) : en envisageant le pire.
Planche (une) de salut : dernière ressource,
ultime recours.
Pleuvoir (tomber) des hallebardes : pleuvoir de
manière intense.
Pluie (la) du matin n arrête pas le pèlerin : un
obstacle initial ne décourage pas l homme
d entreprise.
Pont aux ânes : connaissance élémentaire que
même le plus ignorant doit connaître.
Porter au nues = Porter au pinacle : louer avec
excès.
Prêcher dans le désert : ne pas être écouté.
Prêcher un converti : tenter de convaincre
quelqu un qui est déjà convaincu.
Prendre le mors aux dents : ne plus obéir /
montrer subitement de l ardeur, de l énergie.
Prendre le taureau par les cornes : s attaquer à
un problème difficile.
Prudence est mère de sûreté : c est en étant pru-
dent qu on évite tout danger.
Quadrature (la) du cercle : problème impossi-
ble à résoudre.
Quand le vin est tiré, il faut le boire : l affaire
engagée, il faut en accepter les conséquences.
Qui a bu boira : on ne se corrige jamais d un
défaut devenu une habitude.
Qui aime bien châtie bien : un amour véritable
ne craint pas d user d une juste sévérité.
Qui casse les verres les paye : celui qui fait le
dommage doit le réparer.
Quiconque se sert de l épée périra par
l épée : qui use de violence en sera victime.
Qui n avance pas recule : quand on ne fait
aucun progrès, on perd ses avantages.
Qui n entend qu une cloche n entend qu un
son : pour bien juger, il faut entendre les deux
parties.
Qui prouve trop ne prouve rien : à multiplier
les preuves on fait douter l auditoire.
Qui sème le vent récolte la tempête : celui qui
incite à la violence s expose à de grands périls.
Qui se sent morveux, qu il se mouche : que
celui qui est critiqué sache en tirer parti.
Qui trop embrasse mal étreint : qui entreprend
trop ne réussit rien.
Qui veut la fin veut les moyens : qui a un but
doit accepter les moyens d y accéder.
Qui veut noyer son chien l accuse de la rage :
tout grief est bon pour perdre ses ennemis.
Qui veut voyager loin ménage sa monture : il
faut se ménager si l on veut tenir plus.
Qui vole un Suf vole un bSuf : on commet un
petit vol puis un plus important.
Rendre gorge : restituer ce qu on avait pris illi-
citement.
Rester sur son quant-à-soi : être réservé, dis-
cret.
Revenir de Pontoise : être hébété, déconfit,
décontenancé.
Rien ne se perd, rien ne se crée : exprime
l idée de la permanence de la matière.
Rien ne sert de courir, il faut partir à point :
on ne rattrape jamais un retard initial.
Rire homérique : Un fou rire bruyant et incon-
trôlable.
Rocher (le) de Sisyphe : travail interminable.
Roi (le) n est pas son cousin : il est si fier que
le roi n est pas pour lui un parent digne.
Sans ambages : franchement, sans détours.
Sans autre forme de procès : sans plus de con-
sidération.
Sans coup férir : sans rencontrer de problème,
de résistance.
Savoir gré à quelqu un : être reconnaissant
envers quelqu un.
Se battre à fleuret moucheté : s affronter sans
heurt, évitant d offenser l adversaire.
4 Locutions, expressions, proverbes
34
Se méfier de l eau qui dort : se méfier de ce qui
est considéré comme acquis.
S enferrer jusqu à la garde : se mettre dans une
situation inextricable, se tromper complètement.
Sentir le vent du boulet : frôler une catastrophe,
un problème grave.
Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait : les jeu-
nes manquent d expérience, les vieillards de
force.
Soleil (le) brille pour tout le monde : chacun a
droit aux choses de la nature.
Sonner le glas : annoncer la fin (la mort).
Supplice de Tantale : impossibilité, malgré sa
proximité, d atteindre l objet de ses désirs.
Tant va la cruche à l eau qu à la fin elle se
casse : à s exposer à un danger, on finit par le
subir.
Tel qui rit vendredi dimanche pleurera : le
triomphe est bref, et le vent tourne.
Tenir un tigre par la queue : être sur une affaire
difficile, délicate.
Tirer les marrons du feu : effectuer un travail
difficile au bénéfice d un autre.
Tomber de Charybde en Scylla : sortir d un
danger puis en trouver un plus grand.
Tomber des nues : comprendre, réaliser tardive-
ment.
Tonneau des Danaïdes : personne ou chose que
l on ne peut jamais satisfaire.
Tous les chemins mènent à Rome : il y a maints
moyens d arriver au même but.
Tout passe, tout lasse, tout casse : chaque
chose est éphémère, provisoire.
Trancher le nSud gordien : résoudre par la
force (abruptement) un problème insoluble.
Travailler pour le roi de Prusse : travailler
sans être payé.
Trier le bon grain de l ivraie : séparer le bien
du mal.
Une hirondelle ne fait pas le printemps : on ne
peut rien conclure d un seul fait.
Un Tiens vaut mieux que deux Tu l auras :
posséder peu, mais sûrement, vaut mieux
qu espérer beaucoup, sans certitude.
Ventre affamé n a point d oreilles : l homme
qui meurt de faim n écoute rien.
Vérité au-deçà des Pyrénées, erreur au-delà :
toute vérité est relative à un lieu.
Vers de mirliton : en poésie, vers de mauvaise
qualité, où les mots ne sont choisis que pour la
rime.
Victoire (une) à la Pyrrhus : une victoire si
laborieuse qu elle s apparente à une défaite.
Vieux comme Hérode (ou comme
Mathusalem) : extrêmement ancien.
Violon d Ingres : activité qu un artiste exerce
par plaisir en dehors de son art propre.
Vogue la galère : advienne que pourra, à la
grâce de Dieu.
Vouer aux gémonies : considérer avec le plus
grand mépris.
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Figures de style 5
La ûgure de style (ou ûgure de rhétorique) est un effet verbal volontaire qui s écarte de
l usage minimal (ou même régulier) de la langue aûn d attirer l attention de l interlocu-
teur vers une expressivité particulière. Elle se fait par quatre procédés principaux :
Ï% la disposition inhabituelle des éléments dans la phrase,
Ï% le sens inhabituel donné aux mots,
Ï% la relation logique inhabituelle entre les mots ou propositions,
Ï% la relation phonique particulière recherchée et les jeux de mots.
Figures portant sur la place des éléments
dans la phrase
Figures de répétition des éléments
Peu d épreuves portent exclusivement sur les ûgures de style aux concours. Mais il est
rare qu un concours se passe sans une seule question portant sur elles. En étudiant les
pages qui suivent, vous connaîtrez les ûgures utiles en concours.
Figures
de style
Définitions Exemples
répétition reprise d un élément pour marquer
l insistance
Il est gentil, vraiment gentil !
réduplication répétition consécutive Il est très très gentil !
antanaclase reprise dans une même phrase d un
même mot pris dans deux sens différents
Savoir tout, savoir inutile.
tautologie répétition d une même idée en termes
généralement différents
Prendre la pleine et entière responsabi-
lité. / Un chat est un chat.
anaphore répétition d un élément en tête de plu-
sieurs membres successifs
Mon bras qu avec respect toute l Espa-
gne admire,
Mon bras qui tant de fois défendit cet
empire (Corneille)
épanalepse répétition, après intervalle, d un élément Ô flots que vous savez de lugubres
histoires ! Flots profonds redoutés des
mères à genoux.
5 Figures de style
36
périphrase évoque, en plusieurs mots, un mot que
l on ne voulait pas dire ou répéter
Le Roi-Soleil.
gradation suite de mots d intensité croissante ou
décroissante
C est un pic, c est un roc, c est une
péninsule. (Rostand)
pléonasme ou
périssologie
expression d une même information Prédire l avenir.
redondance pléonasme grammatical Votre père ira-t-il ?
Quelques exemples de périphrases
L affronteur du temps : le chapeau l ameublement de la bouche : les dents la ville
lumière : Paris l empire de Vulcain : la cheminée l instrument de la propreté : le
balai la messagère du printemps : l hirondelle la plus belle conquête de l homme :
le cheval la reine des ombres (ou) le ûambeau de la nuit : la lune la voûte azurée :
le ciel le beau sexe : la femme le champ du repos : le cimetière le conseiller des
grâces : le miroir le métier de Mars : la guerre le miroir de l âme : les yeux le
paradis des oreilles : la musique le séjour de Pluton : les Enfers le sexe fort :
l homme le soutien de la vie : le pain le supplément du soleil : la bougie le trône
de la pudeur : les joues les belles mouvantes : les mains les chers souffrants : les
pieds les commodités de la conversation : le fauteuil les écluses du cerveau : le nez.
Principaux pléonasmes involontaires, et donc fautifs.
Agonir d injures, anéantir à rien, applaudir des deux mains, au grand maximum, au
jour d aujourd hui, avérer vrai, car en effet, chimère / rêve imaginaire, collaborer /
comparer ensemble, constellé d étoiles, descendre en bas / monter en haut, double
alternative(s), deux jumeaux, donc par conséquent, enûn pour conclure / ûnir / ter-
miner, expérience pilote, exulter de joie, fourmiller de plein de détails, incessamment
sous peu, les us et coutumes, logorrhée verbale, monopole exclusif, optimiser aux
maximum, panacée universelle, par exemple comme, petit nain / grand géant, poten-
tiellement + mot en -ible, -able exprimant la possibilité, prévoir d avance, principal
protagoniste, puis après / ensuite, risque de menace, s asseoir sur son séant, se peigner
les cheveux, se réunir ensemble, verbes en s entr& + mutuellement / ensemble, som-
mité la plus importante, souhaiter des vSux, vivre sa vie, voir de ses propres yeux.
Figures
de style
Définitions Exemples
5 Figures de style
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Figures portant sur la disposition des éléments
Figures de suppression des éléments
Figures
de style
Définitions Exemples
inversion ou
hyperbate
renversement de l ordre habituel des
Le long d un clair ruisseau buvait une
colombe. (La Fontaine)
chiasme création d un effet de miroir entre les
Ce malheureux ne possédait pas l or,
mais l or le possédait.
amphibologie construction présentant deux interpréta-
tions possibles
J ai donné une pomme à ma sSur qui
n est pas bonne.
zeugme ou
zeugma
attelage de plusieurs mots à un élément
commun non répété
Un précepte est aride, il le faut embellir ;
ennuyeux, l égayer ; vulgaire, l enno-
blir (Delille)
hendiadys ou
hendiadyin
remplacement d un groupe de mots composé
d un nom et de son adjectif ou nom et nom
complément par deux noms coordonnés
Je demande de l aide et vos mains.
(Cicéron)
anacoluthe construction brisée ; la phrase commence
d une manière et s achève d une autre
(l aposiopèse est le silence marqué dans
l anacoluthe)
Vous, ministre de paix, le sang, à votre
gré, coule trop lentement. (Racine)
parataxe construction juxtaposée, n indiquant pas
explicitement le rapport logique qui
existe entre deux propositions (donc pas
de principales et de subordonnées)
C est une de ces personnes, on ne peut
pas boire un verre de lait devant elles
sans se sentir une mauvaise conscience.
(Beauvoir)
hypotaxe inverse de la parataxe, c est l explicitation
du lien par des mots-outils (synonyme
désuet de phrase complexe)
C est une de ces personnes devant les-
quelles on ne peut pas boire &
asyndète absence de coordination ou de subordina-
tion entre deux éléments qui renforce le
lien logique
Que diront, avec moi la cour, Rome,
l empire.
Figures
de style
Définitions Exemples
ellipse suppression de mots qui seraient nécessai-
res pour la construction régulière de la
phrase
Quand viens-tu ? Demain.
brachylogie emploi d une construction plus courte que
celle attendue
Je pense venir demain. (pour Je pense que
je viendrai demain)
énallage
(fém.)
ellipse qui a lieu quand, après avoir
employé un élément, on en prend subite-
ment un autre que n admet pas la construc-
tion ordinaire
Ainsi dit le renard et flatteurs d applaudir.
5 Figures de style
38
Figures portant sur le sens des mots
Tropes (masc.) : emploi dans un sens différent du sens propre
Autres ûgures portant sur le sens des mots
Figures
de style
Définitions Exemples
métaphore emploi d un élément dans un sens figuré C est une vraie harpie !
métaphore
filée
suite de métaphores d un même thème Les ailes de moulin volent au vent.
catachrèse emploi d un mot au-delà de son acception
L odeur rose des sentiments.
Subir une quarantaine de 10 jours.
allégorie métaphore représentant une notion abs-
traite
Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi tran-
quille. (Baudelaire)
personnifica-
tion ou
anthropo-
morphisme
attribution de caractéristiques humaines à
des animaux, des choses
La fourmi n est pas prêteuse.
(La Fontaine)
prosopopée action de faire parler une allégorie, une
chose personnifiée
Le renard s en saisit et dit : « Mon bon
monsieur & (La Fontaine)
euphémisme consiste à atténuer une idée déplaisante
(par association)
Sa disparition (sa mort) nous a beaucoup
attristés.
métonymie désignation d une chose au moyen d une
autre naturellement associée
Je bois un verre.
synecdoque métonymie où on désigne une chose par
son inverse
Il périra par le fer.
antonomase métonymie exprimant un trait de person-
nalité au moyen d un nom connu
Être un Crésus.
syllepse emploi d un mot à la fois dans son sens
propre et figuré
accord d un mot selon le sens et non
selon les règles grammaticales
Vêtu de probité candide et de lin
blanc. (Hugo)
Je dis qu il faut être folle à lier pour
repousser ses hommages. (Stendhal)
Figures
de style
Définitions Exemples
apposition nom ou groupe nominal qui se rapporte à
un mot pour en préciser le sens
Du mobilier Régence.
hypallage
(fém.)
attribution à certains mots d une qualité
qui devait être associée à d autres mots
Un homme aux chaussures orgueilleuses.
comparaison analogie faite avec un terme comparatif Il hurle comme un fou.
oxymore
(masc.) ou
oxymoron
association de termes antithétiques pro-
duisant un sens paradoxal
Cette obscure clarté. (Corneille)
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Figures portant sur le contexte logique
Figures portant sur les sons et jeux de mots
Figures
de style
Définitions Exemples
antiphrase expression d une idée par son contraire,
dans une intention ironique
C est du propre !
litote consiste à dire peu pour suggérer beau-
coup
Va, je ne te hais point. (signifiant
« je t aime » Corneille)
hyperbole exagération pour faire une mise en relief Ils étaient morts de honte.
prétérition consiste à feindre de taire un sujet, ce qui
le met en valeur
Que dire de plus sur cette odieuse
machination.
hypotypose description animée et frappante Cf. le portrait d Alcis dans Les Caractères
de La Bruyère chap. 7
antithèse opposition entre deux parties d une même
phrase
C est la nuit qu il est beau de croire à
la lumière.
syllogisme raisonnement déductif rigoureux en trois
temps : deux prémisses (majeure puis
mineure) et une conclusion
Tous les hommes sont mortels,
or Socrate est un homme,
donc Socrate est mortel.
prolepse anticipation d une objection dans son dis-
cours
On m objectera sans doute que,&
à quoi je répliquerai&
métalepse procédé pour faire entendre l antécédent
par le conséquent (ou l inverse)
Hélas ! nous le pleurons. (pour Hélas !
il est mort.)
truisme ou
lapalissade
explication inutile d énoncés évidents Et s il n était point mort
Il serait encore en vie.
Figures
de style
Définitions Exemples
allitération retour d une même sonorité consonan-
tique
Aboli bibelot d inanité sonore.
(Mallarmé)
assonance retour d une même sonorité vocalique Tout m afflige et me nuit, et conspire
à me nuire. (Racine)
paronomase rapprochement de paronymes Qui vole un Suf, vole un bSuf.
Dorica castra répétition d une même syllabe à la fin
d un mot puis au début du suivant
Scelle de cheval, cheval de course,
course à pied&
antimétathèse
(la métathèse
est une faute,
cf. p. 97)
rapprochement de deux mots qui ne dif-
fèrent que par l ordre de succession de
quelques lettres
L aéroport et l aréopage.
5 Figures de style
40
palindrome élément qui a le même sens dans le sens
de lecture comme à l envers
Ésope reste ici et se repose. / ressasser
contrepèterie inversion qui produit un sens burlesque sonnez trompettes / trompez sonnettes
onomatopée mot créé pour imiter un son. Vlan !
aphérèse abrègement des mots en ôtant leur début bus
apocope abrègement des mots en ôtant leur fin télé
syncope omission de lettres dans un mot V là les copains !
Figures
de style
Définitions Exemples
41
Concours blancs
et annales
Bordeaux
Description
Première épreuve de pré-admissibilité, le « test de langage » est une série de 40 questions de
vocabulaire auxquelles il faut répondre en 10 minutes. Le principe est simple : face aux mots
ou expressions proposés, une proposition de traduction. Si elle est correcte, vous répondez
A, sinon, B. Vous obtenez 0,5 point par réponse correcte.
En 2005, l épreuve comptait deux parties : 30 mots pour lesquels il fallait juger si la proposi-
tion était synonyme ou non, puis dix proverbes suivis de trois traductions parmi lesquelles il
fallait choisir la meilleure. Ce format d épreuve n a (en théorie) jamais été abandonné.
Jusqu en 2008, les deux formats étaient indiqués dans la présentation du concours. Malgré
cela, il ne s est pas reproduit.
Niveau de difficulté : 6/10
Le principe de l épreuve (1 chance sur 2) la rend abordable. Mais il ne faut pas s y tromper.
Le niveau du vocabulaire est assez élevé. Vous rencontrerez peu de mots simples et certains
même ne ûgurent pas dans les dictionnaires de poche. D autres sont des compositions et
vous devrez vous référer aux racines grecques ou latines pour appréhender leur sens (par
exemple « ignicole » en 2008).
Les termes choisis portent sur des thèmes variés. La présence d expressions d origine latine
ou grecque (in petto, faire ûorès) ainsi que du vocabulaire de composition (cacophonie,
héliodore, pinacothèque) est très fréquente. Les natures présentes ont évolué depuis 2007,
année du premier concours, où les mots étaient proposés sans articles. On compte moins de
noms (44 % en tout) et plus d adjectifs (38 %) ; enûn, 9 % de verbes, le reste en expressions
et adverbes (établi d après 2007, 2008, 2009).
Conseils
Ï% Dans les définitions, méfiez-vous de la confusion des paronymes.
Ï% Utilisez bien les préfixes et suffixes pour ne pas confondre les antonymes.
Ï% Donnez-vous l objectif d au moins 28/40 pour espérer être admissible.
Vocabulaire des concours blancs (les proverbes sont entre guillemets)
à bâton rompu, « à bon vin point d enseigne », « à méchant ouvrier point de bon outil », « à tout
seigneur, tout honneur », abaque, acaule, acra, adjudication, « aide-toi, le Ciel t aidera », aigreûn,
aliter, anémié, apparoir, arborer, artimon, arum, assesseur, asthénie, astragale, bachi-bouzouk,
badin, billevesées, bouvreuil, brick, brocarder, brocart, « c est le ton qui fait la chanson », cahin-
caha, caillebotis, calembredaine, carabe, catharsis, cénobite, chambriste, charroyer, chatoyant,
Concours blancs et annales
42
Concours blanc 1
Test de langage
Pour chaque terme souligné, le synonyme proposé est-il correct (réponse A) ou incorrect
(réponse B).
1 un moine cénobite anachorète
2 le paladin Perceval comédien ambulant
3 badin léger
4 brocart raillerie
5 un colistier de même liste
6 craquelin paysan révolté
7 cet étrange hippogriffe animal fabuleux
8 homme de lige dévoué
9 la panure ensemble de linges
10 le chemin poudroie. s enfonce
11 une prébende confortable habitation
12 un missionnaire lazariste de saint Paul
13 une éclisse neuve. plaque d acier
14 dégauchir rendre adroit
15 protoplasme personne insignifiante
16 la nodosité d un arbre. renflement
17 noctuelle papillon
18 pontet muni d un pont
19 faire un rapetassage. diminution
20 rotor tordu
21 un manillon as
22 vêtir un hoplite. page
23 un bouvreuil cervidé
24 victime de glycosurie diabète
25 insigne éclatant
26 un jacquier cuisinier
27 un marivaudage badinage
colistier, colombage, comminatoire, « comparaison n est pas raison », convoler, coup de caveçon,
craquelin, croque-mitaine, crucifère, cuissot, cyprin, damas, débonnaire, décollation, dégauchir,
déliquescent, dépravation, désopilant, détoner, distique, diurne, dotal, ductile, éclisse, écritoire,
écubier, éculé, émacié, empenne, empyrée, « entre le marteau et l enclume, il ne faut pas mettre le
doigt », épigone, épistémologie, erratique, étamage, étique, exégèse, facétieux, fac-similé,
fenaison, feu follet, ûduciaire, foison, folâtre, forfanterie, fricandeau, gabbro, gentilé, gigogne,
givreux, glycosurie, hall, haro, helminthe, hère, hippogriffe, hircin, hoplite, idiolecte, « il ne faut
jurer de rien », impavide, impécunieux, impétrant, incoercible, inertage, insigne, interlope, ita-
lique, jabiru, jacquier, jocrisse, krypton, « l habitude est une seconde nature », lacérer, larcin,
laudes, lazariste, « le roi n est pas son cousin », lémures, lentigo, lésine, lige, manillon, marivau-
dage, marrane, mitan, mitron, mordoré, moult, napalm, neurasthénique, noctambule, noctuelle,
nodosité, orviétan, oued, ouzo, paladin, panure, poudroyer, pays de cocagne, périgée, périsso-
logie, pontet, prébende, protoplasme, quinaud, rapetassage, raphia, rebut, régate, rotor, s égailler,
saïga, saprophyte, sloop, tabellion, tarentule, torve, troglodyte, ubac, whist, zeppelin
Temps alloué 10 min.
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28 regarder une tarentule. danse italienne
29 des lémures fantômes
30 apport dotal par la dot
31 écritoire support d écriture
32 orviétan oiseau
33 sloop saut périlleux
34 un caillebotis amas de cailloux
35 l acra ancienne mesure agraire
36 hall lieu d un marché en gros
37 du napalm essence gélifiée
38 personnage impécunieux qui manque d argent
39 arum plante à fleur blanche
40 éculé usé
Concours blanc 2
Test de langage
Pour chaque terme ci-dessous, le synonyme proposé est-il correct (réponse A) ou incorrect
(réponse B).
1 écubier : arrière d un navire
2 helminthe : arbre produisant une résine liquide
3 incoercible : qu on ne peut contraindre
4 oued : zone marécageuse
5 noctambule : qui voit la nuit
6 colombage : charpente apparente
7 brick : galette
8 idiolecte : langage propre à un groupe
9 jocrisse : benêt
10 l ouzo : langue pakistanaise
11 rebut : ce qui est difficile à comprendre
12 troglodyte : ermite
13 zeppelin : dirigeable
14 artimon : fantassin
15 étamage : application d un tain
16 tabellion : inspirateur
17 carabe : insecte coléoptère
18 givreux : couvert de givre
19 aliter : sustenter
20 diurne : du jour
21 à bâton rompu : directement
22 astragale : os du tarse
23 folâtre : gai
24 quinaud : honteux
25 dépravation : destruction
26 fiduciaire : faux
27 lentigo : affection cutanée
28 saïga : antilope
29 fenaison : récolte des foins
Temps alloué 10 min.
Concours blancs et annales
44
30 exégèse : herméneutique
31 aigrefin : aigre-doux
32 cyprin : sorte de carpe
33 damas : étoffe
34 décollation : décapage
35 épigone : polygone
36 épistémologie : science des sciences
37 larcin : rapine
38 régate : navire de guerre
39 ubac : versant d une colline exposé au soleil
40 whist : jeu de cartes
Concours blanc 3
Test de langage
Pour chaque terme ci-dessous, le synonyme proposé est-il correct (réponse A) ou incorrect
(réponse B).
1 foison : pléthore
2 convoler : flirter
3 impétrant : diplômé
4 étique : honnête
5 comminatoire : péremptoire
6 cuissot : morceau de gibier
7 distique : groupe de deux vers
8 chatoyant : décoratif
9 asthénie : calme
10 s égailler : se divertir
11 fac-similé : duplicata
12 détoner : exploser
13 impavide : sans courage
14 pays de cocagne : pays où il est difficile de vivre
15 débonnaire : bon, jusqu à la faiblesse
16 billevesées : balivernes
17 erratique : permanent
18 mordoré : d un brun chaud, aux reflets dorés
19 déliquescent : qui perd sa consistance
20 feu follet : flamme légère, fugitive
21 arborer : détester
22 désopilant : très drôle
23 bachi-bouzouk : un zouave
24 émacié : très pâle
25 assesseur : auxiliaire
26 périssologie : leitmotiv
27 abaque : lit
28 facétieux : séditieux
29 ductile : façonnée par la main de l homme
30 périgée : proche de la Terre
31 coup de caveçon : punition
Temps alloué 10 min.
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Concours blancs et annales
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32 raphia : cupide
33 saprophyte : qui se développe sur d autre plantes
34 apparoir : être visible
35 mitan : milieu
36 jabiru : échassier des régions chaudes
37 italique : italien
38 croque-mitaine : personnage très sévère
39 acaule : qui possède une tige apparente
40 torve : moulure ronde
Concours blanc 4
(Type Bordeaux 2005)
Test de langage
Pour chaque terme souligné, le synonyme proposé est-il correct (réponse A) ou incorrect
(réponse B).
1 une adjudication : attribution
2 cahin-caha : de guingois
3 être anémié : nonchalant
4 brocarder ses connaissances : persifler
5 des calembredaines : coquecigrues
6 pratiquer une catharsis : religion
7 une vie de cénobite : moine
8 charroyer des ordures : transporter
9 un chambriste : valet
10 une plante crucifère : luxuriante
11 empenne : garniture de plumes
12 empyrée : paradis
13 une forfanterie : minauderie
14 du fricandeau : tranche de veau
15 un gabbro : roche volcanique
16 une table gigogne : emboîtable
17 un gentilé : ethnonyme
18 haro : cheval maigre
19 nubile : herbes sèches
20 hircin : instrument de musique
21 l inertage : enrobage d un déchet
22 interlope : équivoque
23 krypton : lettre
24 lacérer un vêtement : mettre en pièces
25 des laudes : louanges
26 une lésine honteuse : avarice
27 marrane : apostat
28 un mitron : chaton
29 moult : maturation
30 une personne neurasthénique : hystérique
Temps alloué 10 min.
Concours blancs et annales
46
Choisissez la signification (réponse A, B ou C) qui correspond le mieux au proverbe proposé.
31 À bon vin point d enseigne :
l- a. même sans étiquette on reconnaît ce qui est bon
l- b. il n est pas nécessaire de recommander ce qui est bon
l- c. il est inutile d apprendre à reconnaître ce qui est bon
32 À méchant ouvrier point de bon outil :
l- a. les mauvais ouvriers n ont jamais les outils adaptés
l- b. les ouvriers malhonnêtes ne méritent pas d avoir de bons outils
l- c. les ouvriers médiocres mettent toujours leurs outils en cause
33 Aide-toi, le Ciel t aidera :
l- a. il faut se donner du mal pour avoir des chances de réussir
l- b. il faut faire le premier effort, puis tout devient facile
l- c. Dieu aide ceux qui l aident
34 À tout seigneur, tout honneur :
l- a. toute les personnes haut placées ont droit à de la reconnaissance
l- b. chacun a droit à la même reconnaissance
l- c. chacun a droit à la reconnaissance selon ses mérites
35 C est le ton qui fait la chanson :
l- a. l essentiel n est pas dans le fond, mais dans la forme
l- b. c est le premier soliste qui donne le ton
l- c. quand on parle, le ton compte autant que ce que l on dit
36 Comparaison n est pas raison :
l- a. montrer n est pas démontrer
l- b. en comparant les choses, on fait souvent des erreurs
l- c. il n est pas très cohérent de partir d un exemple pour se justifier
37 Entre le marteau et l enclume, il ne faut pas mettre le doigt :
l- a. il ne faut pas prendre des risques inutiles
l- b. l indiscrétion est mauvaise conseillère
l- c. il faut savoir ne pas s immiscer dans les affaires de famille
38 L habitude est une seconde nature :
l- a. l habitude donne des automatismes parfois excellents
l- b. les actions habituelles deviennent aussi spontanées que l instinct
l- c. l homme est un animal fait d habitudes
39 Il ne faut jurer de rien :
l- a. rien n est écrit, tout est possible
l- b. il ne faut jamais jurer, c est très incorrect
l- c. ceux qui jurent sont souvent des parjures
40 Le roi n est pas son cousin :
l- a. c est un cul-terreux
l- b. il n a pas les relations mondaines qu il croit avoir
l- c. il se pense au-dessus de tous
Annales Bordeaux 2009
Test de langage
Pour chaque terme ci-dessous, le synonyme proposé est-il correct (réponse A) ou incorrect
(réponse B).
1 obvier : s opposer
2 ocelot : mammifère carnassier
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3 oindre : frotter d huile ou d une substance grasse
4 prurit : démangeaison
5 psittacisme : puritanisme
6 pugilat : combat
7 saponifier : transformer en savon
8 sargasse : poisson
9 scherzo : vivement et gaiement
10 scléreux : fibreux
11 sécable : qui peut être coupé
12 tiare : coiffure d apparat
13 tératogène : qui produit des malformations congénitales
14 véniel : d une gravité extrême
15 vernaculaire : langue propre à une ethnie
16 lignicole : qui vit dans le bois
17 amphibie : qui peut se déplacer sur terre et dans l eau
18 ampliatif : qui complète un acte précédent
19 patenté : attitré
20 potentat : un tyran
21 vicinal : ordinal
22 cacophonie : rencontre de sons désagréables à l oreille
23 obole : petite offrande
24 spécieux : d une grande valeur
25 vespéral : du soir
26 échanger des aménités : échanger des propos agréables
27 addenda : prologue d un ouvrage
28 zéphyr : pierre précieuse
29 viatique : soutien
30 vicésimal : qui a pour base le nombre 20
31 occire : tuer
32 abstrus : simple
33 calicot : banderole
34 camériste : femme de chambre
35 ladre : avare
36 ratafia : tissu
37 contempteur : qui méprise
38 lusophone : lumineux
39 incurie : négligence
40 in petto : rapidement
Corrigés des exercices : Vocabulaire Bordeaux
Concours blanc 1
1. B (cénobite : moine vivant en communauté) ; 2. B (paladin : chevalier errant '" baladin) ;
3. A ; 4. B (brocart : étoffe '" brocard) ; 5. A ; 6. B (craquelin : biscuit dur '" croquant) ;
7. A ; 8. A ; 9. B (panure : ensemble de linges '" chapelure) ; 10. B (poudroyer : être
couvert de poussière) ; 11. B (prébende : revenu ecclésiastique) ; 12. B (lazariste : de saint
Concours blancs et annales
48
Vincent de Paul) ; 13. A ; 14. B (dégauchir : redresser) ; 15. B (protoplasme : substance
constituant la cellule vivante '" ectoplasme) ; 16. A ; 17. A ; (papillon de nuit) ; 18. B
(pontet : pièce qui protège la détente d une arme portative '" ponté) ; 19. B (rapetassage :
raccommodage grossier '" rapetissement) ; 20. B (rotor : partie tournante d un moteur '"
retors) ; 21. A (manillon : as au jeu de cartes la manille) ; 22. B (hoplite : fantassin grec) ;
23. B (bouvreuil : passereau '" chevreuil) ; 24. A (glycosurie : sucre dans les urines) ; 25.
A (synonymes uniquement quand insigne est employé comme adj.) ; 26. B (jacquier /
jaquier : arbre de la famille des moracées, tels le mûrier, le ûguier, etc.) ; 27. A (échange de
propos badins, galants) ; 28. B (tarentule : grosse araignée '" tarentelle) ; 29. A (lémures
est toujours pluriel) ; 30. A ; 31. B ; 32. B (orviétan : médicament vendu par un charlatan
'" ortolan) ; 33. B (sloop : petit navire à un seul mât) ; 34. B (caillebotis : treillis de métal
ou de bois servant de sol artiûciel) ; 35. B (acra : boulette de morue ou de légumes '" acre) ;
36. B (hall : vestibule '" halle) ; 37. A ; 38. A ; 39. A ; 40. A.
Concours blanc 2
1. B (écubier : ouverture à l avant d un navire pour faire passer des câbles) ; 2. B
(helminthe : nom générique des vers parasites de l organisme '" térébinthe) ; 3. A (ou
« qu on ne peut contenir ») ; 4. B (oued : cours d eau en Afrique du Nord) ; 5. B
(noctambule : somnambule '" nyctalope) ; 6. A ; 7. B (brick : navire à deux mats '" brik) ;
8. B (idiolecte : spéciûcité de langage propre à un individu '" idiome) ; 9. A ; 10. B (ouzo :
liqueur à l anis fabriquée en Grèce '" ourdou) ; 11. B (rebut : ce qui est rejeté, chose sans
valeur) ; 12. A ; 13. A ; 14. B (artimon : mât de l arrière d un navire) ; 15. A ; 16. B
(tabellion : ofûcier public qui suppléait le notaire) ; 17. A ; 18. B (givreux : se dit d une
pierre précieuse légèrement fêlée et qui porte une tache blanche '" givré) ; 19. B (aliter :
forcer à se mettre au lit / sustenter : nourrir) ; 20. A ; 21. B (à bâton rompu : de manière
décousue, sans suite) ; 22. A ; 23. A ; 24. A ; 25. B (dépravation : débauche, corruption '"
dégradation) ; 26. B (ûduciaire : fondé sur la conûance '" factice) ; 27. B (lentigo : « grain
de beauté ») ; 28. A ; 29. A (fenaison : période de coupe et récolte du foin) ; 30. A ; 31. B
(aigreûn : escroc) ; 32. A ; 33. A ; 34. B (décollation : décapitation) ; 35. B (épigone :
successeur, imitateur) ; 36. A (épistémologie : science qui fait l étude critique des autres
sciences) ; 37. A ; 38. B (régate : course de voiliers '" frégate) ; 39. B (ubac : versant d une
colline à l ombre '" adret) ; 40. A.
Concours blanc 3
1. A ; 2. B (convoler : se marier) ; 3. A ; 4. B [étique (adj.) : décharné, rachitique '"
éthique) ; 5. B (comminatoire : menaçant '" péremptoire : tranchant, sans discussion
possible) ; 6. A (ne pas confondre avec cuisseau, partie du veau ; astuce : on retrouve eau
dans cuisseau et dans veau) ; 7. A ; 8. B (chatoyant : aux reûets changeants) ; 9. B
(asthénie : affaiblissement général) ; 10. B (s égailler : se disperser '" s égayer) ; 11. A ;
12. A (ne pas confondre avec détonner, changer de ton) ; 13. B (être impavide : être sans
crainte) ; 14. B (pays de cocagne : pays où il est facile de vivre) ; 15. A ; 16. A ; 17. B
(erratique : irrégulier) ; 18. A ; 19. A ; 20. A ; 21. B (arborer : porter ûèrement '"
abhorrer) ; 22. A ; 23. B (bachi-bouzouk : soldat mercenaire de l armée ottomane '"
zouave : soldat français d Afrique) ; 24. B (émacié : amaigri) ; 25. A (assesseur : juge qui
assiste le président du tribunal, et délibère avec lui) ; 26. A ; 27. B (abaque : table de calcul
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'" hamac) ; 28. B (facétieux : farceur '" séditieux : comploteur) ; 29. B (ductile : qui peut
être étendu sans se rompre) ; 30. A (un périgée : point d orbite d un corps céleste où sa
distance est la plus proche de la Terre '" apogée) ; 31. A ; 32. B (raphia : variété de palmier
cupide '" rapiat) ; 33. B (saprophyte : qui se nourrit de substances organiques en décompo-
sition '" épiphyte) ; 34. B (apparoir : être evident, manifeste); 35. A (emploi vieilli) ;
36. A ; 37. A (emploi vieilli) ; 38. A (sens imagé) ; 39. B (acaule : sans tige apparente) ;
40. B (torve : oblique et menaçant '" un tore).
Concours blanc 4
1. A ; 2. B (cahin-caha : péniblement, tant bien que mal '" de guingois : de travers) ; 3. B
(anémié : affaibli) ; 4. A ; 5. A (calembredaines : histoire extravagante, sottise '" coqueci-
grue : rêverie fantastique, absurdité) ; 6. B (catharsis : action d être purgé de ses pulsions) ;
7. A ; 8. A ; 9. B (chambriste : musicien qui pratique de la musique de chambre '"
chambrière) ; 10. B (crucifère : en forme de croix '" luxuriant : abondant) ; 11. A ; 12. A ;
13. B (forfanterie : vantardise '" minauderie : manières affectées) ; 14. A ; 15. A ; 16. A ;
17. A ; 18. B (haro dans l expression « crier haro sur quelqu un » : s indigner, attirer la
réprobation sur quelqu un '" cheval maigre : haridelle) ; 19. B (nubile : en âge d être
marié) ; 20. B (hircin : relatif au bouc) ; 21. A ; 22. A ; 23. B (krypton : gaz) ; 24. A ; 25.
B (laudes : ofûce religieux du matin, dans la liturgie chrétienne) ; 26. A ; 27. A (marrane :
Juif d Espagne ou du Portugal converti de force au christianisme et qui pratiquait en
secret sa religion) ; 28. B (mitron : apprenti pâtissier) ; 29. B (moult : beaucoup) ;
30. B (neurasthénique : atteint d une fatigue psychique) ; 31. B ; 32. C ; 33. A ; 34. C ;
35. A ; 36. A ; 37. C ; 38. B ; 39. A ; 40. C.
Annales Bordeaux 2009
1. B (obvier : remédier à) ; 2. A ; 3. A ; 4. A ; 5. B (psittacisme : reproduction mécanique
de phrases qui ne sont pas comprises) ; 6. A ; 7. A ; 8. B (sargasse : algue brune) ; 9. A
(s applique à une façon de jouer un morceau de musique) ; 10. A ; 11. A ; 12. A ; 13. A ;
14. B (véniel : sans gravité) ; 15. A ; 16. A ; 17. A ; 18. A (terme juridique) ; 19. A ; 20. A
(sens ûguré) ; 21. B (vicinal : se dit de chemins qui relient des communes voisines) ;
22. A ; 23. A ; 24. B (spécieux : qui a l apparence trompeuse de la vérité '" précieux) ;
25. A ; 26. B (au pluriel et dans ce type d expression, aménité doit être pris dans un sens
ironique) ; 27. B [addenda (tjs pl.): notes ajoutées à la ûn d un ouvrage] ; 28. B (zéphyr :
vent doux et léger '" saphir) ; 29. A (sens ûg.) ; 30. A ; 31. A ; 32. B (abstrus : obscur,
confus) ; 33. A (calicot : bande portant une inscription) ; 34. A ; 35. A ; 36. B (rataûa :
liqueur préparée avec des sucs de fruits '" raphia) ; 37. A ; 38. B (lusophone : qui parle
portugais '" luminescent) ; 39. A ; 40. B (in petto : dans le secret de son cSur '" presto).
Concours blancs et annales
50
Caen
Description
La première épreuve d admissibilité intitulée « Épreuve de grammaire orthographe
sémantique » comporte toujours 25 questions de vocabulaire sur 60 ; elle dure une heure.
Ces questions sont réparties en deux exercices :
Ï% le premier (items 36 à 45 en 2006 et 2007, et depuis, items 26 à 35) portait sur les locu-
tions en 2006 et 2007. En 2008, il interrogeait sur les paronymes et en 2009 sur les expres-
sions.
Ï% le deuxième (items 46 à 60) n a pas changé en quatre ans : 15 mots sont proposés avec
pour chacun cinq synonymes possibles. Il faut sélectionner tous ceux qui peuvent être
synonyme du mot proposé.
Niveau de difficulté : 7/10
Les épreuves de Caen sont toujours d un niveau assez élevé.
Ï% Pour le premier exercice de vocabulaire, les dix items qui proposaient en 2006 et 2007
de former des locutions, étaient assez redoutables. Toutefois, cette épreuve permettait
d évaluer une connaissance assez approfondie des expressions et locutions françaises. Il est
d ailleurs possible qu elle soit encore proposée sous un format légèrement différent. En
revanche, les exercices de 2008 et 2009 ont été plus accessibles. En 2008, il fallait identi-
fier les phrases qui employaient le bon paronyme, et les mots sélectionnés étaient connus
de tout candidat (abjurer / adjurer, évoquer / invoquer, induire / enduire) ; en 2009, il fal-
lait trouver le (ou les) synonyme(s) d une expression proposée, et c était, là encore, tout à
fait faisable (dans les concours blancs qui suivent, nous avons privilégié les exercices sur les
locutions).
Ï% Pour le deuxième exercice de vocabulaire, la difficulté ne vient pas tant des mots choisis
(boîte, cale, propre) que de la réflexion qu il faut engager pour déterminer si, dans un de ses
emplois, le mot a le même sens qu un autre. Dans cet exercice, les natures présentes sont
les suivantes : 57 % de noms communs (plus de 60 % les deux dernières années), 23 %
d adjectifs, 20 % de verbes à l infinitif, presque toujours du 1er groupe (établi d après les
quatre années).
Conseil
Ï% Mettez les mots en situation lorsque vous avez un doute ; si dans un exemple au moins
ces mots peuvent se substituer, ils sont synonymes.
Ï% Revoyez les listes de paronymes et les expressions ; c est indispensable !
Vocabulaire des concours blancs (2e épreuve de chaque concours uniquement)
agreste, aléa, alose, amarante, arôme, attaquer, axe, bord, calomnie, carne, dépréda-
tion, dithyrambique, efûcient, émérite, éphèbe, épithète, éréthisme, fresque, hère,
hoplite, léniûer, limier, louange, marasme, marcher, méridienne, obérer, pénates, per-
pétrer, plume
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Concours blanc 1
Phraséologie
Indiquez parmi les mots suivants ceux qui entrent dans une locution ou un mot composé avec le
mot indiqué. Tous ces mots pouvant être utilisés au masculin ou au féminin.
Sémantique lexicale
Indiquez le ou les mots qui peuvent être synonyme(s) du mot en majuscules (attention : il y a
parmi ces mots des homonymes).
Question 36 pont
l- A. or
l- B. rivière
l- C. aérien
l- D. soleil
l- E. suspendu
Question 41 dent
l- A. lion
l- B. dur
l- C. océan
l- D. lait
l- E. pivot
Question 37 chien
l- A. mal
l- B. assis
l- C. vie
l- D. arrêt
l- E. tuer
Question 42 clair
l- A. lune
l- B. obscur
l- C. forêt
l- D. idée
l- E. lumière
Question 38 foin
l- A. rhume
l- B. remuer
l- C. botte
l- D. jaune
l- E. artichaut
Question 43 chaud
l- A. froid
l- B. sang
l- C. mur
l- D. ton
l- E. vin
Question 39 corde
l- A. liège
l- B. cou
l- C. vocal
l- D. bulle
l- E. sauter
Question 44 livre
l- A. sterling
l- B. feuille
l- C. texte
l- D. chevet
l- E. ouvert
Question 40 cheval
l- A. Troie
l- B. chat
l- C. sabot
l- D. santé
l- E. boulonnais
Question 45 dieu
l- A. stade
l- B. bon
l- C. haut
l- D. raison
l- E. merci
Question 46 attaquer
l- A. entreprendre
l- B. dépasser
l- C. entamer
l- D. porter atteinte
l- E. achever
Question 54 efficient
l- A. compétent
l- B. intelligent
l- C. influent
l- D. prépondérant
l- E. chanceux
Question 47 bord
l- A. arête
l- B. dépassement
l- C. limite
l- D. périphérie
l- E. rivage
Question 55
dithyram-
bique
l- A. emphatique
l- B. double
l- C. élogieux
l- D. apologétique
l- E. déformé
Temps alloué 25 min.
Concours blancs et annales
52
Concours blanc 2
Phraséologie
Indiquez parmi les mots suivants ceux qui entrent dans une locution ou un mot composé avec le
mot indiqué. Tous ces mots pouvant être utilisés au masculin ou au féminin.
Question 48 arôme
l- A. relent
l- B. fragrance
l- C. laitage
l- D. empyreume
l- E. exaltation
Question 56
dépréda-
l- A. perte
de valeur
l- B. prise
l- C. déclaration
l- D. malversation
l- E. dommage
Question 49 lénifier
l- A. calmer
l- B. exciter
l- C. énerver
l- D. remuer
l- E. rasséréner
Question 57 alose
l- A. tuile
l- B. ardoise
l- C. poisson
l- D. ruisseau
l- E. drap ancien
Question 50 calomnie
l- A. diffamation
l- B. mensonge
l- C. serpent
l- D. insinuation
l- E. reniement
Question 58 hoplite
l- A. obstacle
l- B. fantassin
l- C. tunique
l- D. armure
l- E. princesse
Question 51 agreste
l- A. simple
l- B. champêtre
l- C. agressif
l- D. défensif
l- E. papillon
Question 59 amarante
l- A. tissu
l- B. ancre
l- C. rouge
l- D. plante
l- E. fruit
Question 52 aléa
l- A. risque
l- B. sortilège
l- C. difficulté
l- D. obstacle
l- E. hasard
Question 60 éphèbe
l- A. mécène
l- B. bel homme
l- C. passager
l- D. acteur
l- E. adonis
Question 53 émérite
l- A. compétent
l- B. valable
l- C. distingué
l- D. rare
l- E. reconnu
Question 36 pain
l- A. servir
l- B. bon
l- C. noir
l- D. sang
l- E. bouchée
Question 41 blanc
l- A. neige
l- B. arme
l- C. peinture
l- D. mariage
l- E. couche
Temps alloué 25 min.
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Sémantique lexicale
Indiquez le ou les mots qui peuvent être synonyme(s) du mot en majuscules (attention : il y a
parmi ces mots des homonymes).
Question 37 cage
l- A. prison
l- B. lit
l- C. blanc
l- D. poule
l- E. écureuil
Question 42 prix
l- A. hors
l- B. sûr
l- C. tête
l- D. coût
l- E. revient
Question 38 sens
l- A. suffrage
l- B. louange
l- C. double
l- D. commun
l- E. tomber
Question 43 cours
l- A. libre
l- B. route
l- C. long
l- D. soir
l- E. élémentaire
Question 39 pli
l- A. articulaire
l- B. prendre
l- C. ancien
l- D. arranger
l- E. faux
Question 44 sort
l- A. jeter
l- B. adresser
l- C. noir
l- D. armes
l- E. tirer
Question 40 sommeil
l- A. marchand
l- B. mort
l- C. laisser
l- D. bienheureux
l- E. plomb
Question 45 vivre
l- A. savoir
l- B. distribuer
l- C. amour
l- D. vie
l- E. mont
Question 46 perpétrer
l- A. accomplir
l- B. conserver
l- C. maintenir
l- D. faire
l- E. exécuter
Question 54 obérer
l- A. occulter
l- B. surprendre
l- C. couvrir
l- D. oublier
l- E. accabler
Question 47 marcher
l- A. croire
l- B. trotter
l- C. piétiner
l- D. commercer
l- E. flâner
Question 55 marasme
l- A. morosité
l- B. brouhaha
l- C. K.O.
l- D. lassitude
l- E. crise
Question 48 carne
l- A. chaire
l- B. rosse
l- C. viande
l- D. haridelle
l- E. livret
Question 56 plume
l- A. stylo
l- B. flotteur
l- C. penne
l- D. panache
l- E. style
Question 49 axe
l- A. mortaise
l- B. ligne
l- C. pivot
l- D. cap
l- E. cercle
Question 57 louange
l- A. thuriféraire
l- B. encens
l- C. location
l- D. panégyrique
l- E. laudes
Concours blancs et annales
54
Annales Caen 2009
Paraphrases de locutions
Indiquez l (ou les) expression(s) de droite ayant le même sens que la locution de gauche.
Question 50 fresque
l- A. fantastique
l- B. peinture
l- C. épopée
l- D. fredaine
l- E. extravagance
Question 58 épithète
l- A. louange
l- B. détachée
l- C. adjectif
l- D. attribut
l- E. injure
Question 51 hère
l- A. va-nu-pieds
l- B. faon
l- C. lentille
l- D. vitesse
l- E. chemise
Question 59 éréthisme
l- A. exotisme
l- B. excitation
l- C. hétérodoxie
l- D. isolement
l- E. violence
Question 52
méri-
dienne
l- A. de Midi
l- B. sofa
l- C. sieste
l- D. coma
l- E. ligne
Question 60 limier
l- A. policier
l- B. chien
l- C. polir
l- D. imitateur
l- E. usurier
Question 53 pénates
l- A. locaux
l- B. dieux
l- C. foyer
l- D. douleurs
l- E. chaussures
Question 26 faire la pige à quelqu un
l- A. être un an plus jeune que lui
l- B. faire mieux que lui, le dépasser, le surpasser
l- C. lui expliquer quelque chose
l- D. être à son service
l- E. lui voler une idée
Question 27
faire marcher la planche
à billets
l- A. imprimer une nouvelle série de billets de banque
l- B. jeter l argent par les fenêtres
l- C. mener une politique inflationniste
l- D. faire du surf dans une station huppée
l- E. proposer des vols à prix réduit
Question 28
mettre quelqu un au ban
d une collectivité
l- A. le faire siéger dans un conseil
l- B. le dénoncer au mépris public
l- C. annoncer officiellement son mariage
l- D. le faire applaudir par les membres
l- E. le déclarer indigne
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Sémantique lexicale
Indiquez le ou les mots qui peuvent être synonyme(s) du mot en majuscules (attention : il y a
parmi ces mots des homonymes).
Question 29 un mouton à cinq pattes
l- A. chose extrêmement rare
l- B. masse de fer munie de cinq crochets
l- C. vague de ressac redoutée des surfeurs
l- D. électeur indécis entre différents partis
l- E. élève peu obéissant
Question 30 chauffer à blanc
l- A. mettre au comble de l excitation
l- B. faire plusieurs tournées de vin blanc
l- C. atteindre la température de fusion d un métal
l- D. attiser le zèle de quelqu un
l- E. fabriquer des balles à blanc
Question 31 passer à l as
l- A. jouer le premier as de son jeu
l- B. offrir quelque chose à une vedette
l- C. réussir une balle de service
l- D. escamoter
l- E. être considéré comme un gagnant
Question 32 être à la masse
l- A. être déboussolé
l- B. défendre les intérêts du prolétariat
l- C. être armé d une massue
l- D. prendre du poids
l- E. être relié à une masse électrique
Question 33
s enferrer jusqu à la
garde
l- A. attendre fébrilement l heure de garde
l- B. mettre des chaussures à crampons
l- C. s abstenir soigneusement de faire quelque chose
l- D. se tromper lourdement
l- E. se blesser avec une arme blanche
Question 34 de gré à gré
l- A. avec un plaisir extrême
l- B. entre deux haubans
l- C. par un échange de matériaux
l- D. par dégrèvement
l- E. à l amiable
Question 35 tirer à hue et à dia
l- A. lancer des coups de feu au hasard
l- B. pousser dans des sens contraires
l- C. arrêter un cheval emballé
l- D. huer une équipe sportive
l- E. employer des moyens contradictoires
Question 46 bois
l- A. poutre
l- B. taillis
l- C. sciure
l- D. boisseau
l- E. corne
Question 54 lever
l- A. fermenter
l- B. percevoir
l- C. organiser
l- D. combattre
l- E. décaler
Concours blancs et annales
56
Corrigés des exercices : Vocabulaire Caen
Concours blanc 1
36. A (faire un pont d or), C (un pont aérien), E (un pont suspendu) ; 37. A (un mal de
chien), B (un chien-assis : lucarne de toit), C (une vie de chien), D (un chien d arrêt), E (le
tue-chien : nom usuel du colchique d automne) ; 38. A (le rhume des foins ; ici, foin est
employé au pluriel, ce qui n est pas interdit par l intitulé, même si ce n est pas explicité),
C (une botte de foin / avoir du foin dans les bottes : avoir beaucoup d argent) ; 39. B (se
Question 47 boîte
l- A. prison
l- B. discothèque
l- C. bibliothèque
l- D. porte
l- E. écrin
Question 55 milieu
l- A. rayon
l- B. pègre
l- C. biotope
l- D. centre
l- E. continent
Question 48 bras
l- A. tête
l- B. membre
l- C. travailleur
l- D. accoudoir
l- E. effort
Question 56 monter
l- A. classer
l- B. enchérir
l- C. saillir
l- D. fomenter
l- E. inquiéter
Question 49 coup
l- A. prix
l- B. décharge
l- C. déchirure
l- D. gorge
l- E. attaque
Question 57 monde
l- A. société
l- B. cosmos
l- C. foyer
l- D. foule
l- E. couple
Question 50 feuille
l- A. encart
l- B. formulaire
l- C. nervure
l- D. tige
l- E. fiche
Question 58 tirer
l- A. fermer
l- B. haler
l- C. descendre
l- D. puiser
l- E. écarter
Question 51 histoire
l- A. baliverne
l- B. aventure
l- C. exposé
l- D. problème
l- E. géographie
Question 59 train
l- A. début
l- B. série
l- C. allure
l- D. enthousiasme
l- E. poursuite
Question 52 jouer
l- A. spéculer
l- B. risquer
l- C. comprendre
l- D. berner
l- E. ramasser
Question 60 tourner
l- A. se gâter
l- B. contourner
l- C. faire face
l- D. observer
l- E. filmer
Question 53 juste
l- A. propre
l- B. encore
l- C. légitime
l- D. élégant
l- E. étriqué
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mettre la corde au cou), C (une corde vocale), D (le bulle corde : papier ûn de grande résis-
tance), E (corde à sauter) ; 40. A (un cheval de Troie), D (une santé de cheval), E (cheval
boulonnais : race de chevaux élevés dans le nord de la France) ; 41. A (dent-de-lion :
pissenlit), B (avoir la dent dure), D (dent de lait), E (dent à pivot : prothèse dentaire) ;
42. A (un clair de lune), B (un clair-obscur), D (avoir les idées claires) ; 43. A (ne faire ni
chaud ni froid), B (avoir le sang chaud), D (des tons chauds), E (du vin chaud) ; 44. A
(livre sterling), D (livre de chevet), E (à livre ouvert) ; 45. A (dieu du stade), B (le bon
Dieu), E (Dieu merci !) ; 46. A, C, D ; 47. A, C, D, E ; 48. A, B, D (E : ne pas confondre
avec exhalaison) ; 49. A, E ; 50. A, B, D ; 51. B, E (l agreste est un papillon satyre brun) ;
52. A, E ; 53. A, C,E ; 54. A ; 55. C, D ; 56. D, E ; 57. C (A, B : ne pas confondre avec
lause ou lauze) ; 58. B ; 59. C, D ; 60. B, E.
Concours blanc 2
36. B (bon comme du bon pain), C (manger du pain noir), E (pour une bouchée de pain) ;
37. B (lit-cage), D (cage à poule), E (cage d écureuil : jeu de plein air sur lequel grimpent
les enfants) ; 38. C (à double sens), D (le sens commun), E (tomber sous le sens) ; 39. A
(pli articulaire), B (prendre le pli), E (un faux pli) ; 40. A (marchand de sommeil), C (laisser
quelque chose en sommeil), E (un sommeil de plomb) ; 41. A (blanc comme neige), B
(arme blanche), D (mariage blanc) ; 42. A (hors de prix), C (mettre une tête à prix), E (prix
de revient) ; 43. A (laisser libre cours), B (en cours de route), C (voyage au long cours), D
(un cours du soir), E (le cours élémentaire) ; 44. A (jeter un sort), D (sort des armes :
résultat incertain de la guerre), E (tirer au sort) ; 45. A (le savoir-vivre), C (vivre d amour
et d eau fraîche), D (vivre sa vie) ; 46. A, D, E (B, C : perpétuer) ; 47. A, B, C, E Marcher
peut signiûer croire dans un sens familier ; 48. B, C, D (A : ne pas confondre chair et
chaire) ; 49. B, C, D ; 50. B, C (D, E : frasque) ; 51. A, B (C : ers / D : erre / E : haire) ;
52. A, B, C, E (E : ligne d intersection) ; 53. B, C ; 54. C, E ; 55. A, D, E ; 56. A, B, C,
D, E (B : terme de pêche) ; 57. B, D, E (A : synonyme de ûatteur, louangeur / E : les
laudes sont l ofûce du matin, constituées de louanges à Dieu, d où leur nom) ; 58. A, D, E
(attribuer des épithètes à quelqu un peut être positif louanger ou négatif insulter) ;
59. B, E (C : hérésie) ; 60. A, B (C : limer).
Annales Caen 2009
26. B ; 27. C (en produisant plus de billets) ; 28. B, E ; 29. A ; 30. A, D ; 31. D ; 32. A ;
33. D ; 34. E ; 35. B, E (B : tirer et pousser ne s opposent pas nécessairement ici, cela se
prend dans le sens imagé de forcer) // 46. B, E (D : ancienne mesure) ; 47. B, E ; 48. B, D,
E (E : dans l expression « vivre de ses bras ») ; 49. B, E (C : coup peut être synonyme de
meurtrissure, mais pas de déchirure ; dans le sens ûguré, coup peut être synonyme de
déchirement / E : notamment quand on parle d un coup d épée, d une botte) ; 50. A, B ;
51. A, B, C, D (B et D : il arrive plein d histoires / C : récit historique) ; 52. A, B, D (D :
se jouer de quelqu un) ; 53. C, E ; 54. A, B (B : levée d impôts) ; 55. B, C, D ; 56. B, C,
D ; 57. A, B, D ; 58. B, D (B : ne pas confondre avec hâler) ; 59. B, C (dans « ûler le
train » poursuivre train ne désigne pas l élément qui poursuit, mais celui qui traîne et
qui est poursuivi) ; 60. A, B, E (C : ce serait plutôt faire volte-face).
Concours blancs et annales
58
Annales Lille 2008
Épreuve d orthographe-grammaire-vocabulaire
Rattachez chaque mot à sa définition
1. Syntagme A. Répétition d un phonème ou d une syllabe.
2. Gémination B. Forme minimum douée de sens.
3. Morphème C. Dans une phrase, unité syntaxique élémentaire.
4. Acronyme D. Sigle prononcé comme un mot ordinaire.
5. Prédicat E. Ce qui, dans un énoncé, est affirmé à propos
d un autre terme.
Rattachez chaque phobie à la peur irraisonnée qu elle concerne :
6. Photophobie A. peur des animaux
7. Agoraphobie B. peur des lieux élevés
8. Éreuthophobie C. peur de la lumière
9. Zoophobie D. peur de l espace
10. Acrophobie E. peur de rougir
Rattachez chacun de ces mots d origine étrangère au sens qui leur est donné en langue
française :
20. Chant populaire A. a cappella
21. Drame lyrique japonais B. bel canto
22. Luth à cordes pincées C. nô
23. Sans accompagnement instrumental D. lied
24. Art du chant dans l opéra italien E. balalaïka
Lille
Description
L épreuve de français comporte une partie dictée fautive et une partie de questions diverses
parmi lesquelles plusieurs portent sur le vocabulaire. Il faut consacrer environ 30 secondes
par item.
Niveau de difficulté : 5/10
15 à 20 questions portent sur le vocabulaire. À chaque fois, cinq mots sont proposés suivis
de cinq déûnitions. Il faut attribuer à chaque mot sa déûnition. Chaque groupe correspond à
un thème différent.
Conseils
Ï% Travaillez particulièrement le vocabulaire grammatical, les figures de style.
Ï% Procédez par élimination : certaines définitions sont évidentes, ensuite c est une ques-
tion de logique associée à la mémoire.
Temps alloué 10 min.
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Rattachez chaque mot à sa définition :
Corrigés des exercices : Vocabulaire Lille
1. C ; 2. A ; 3. B ; 4. D ; 5. E ; 6. C ; 7. D ; 8. E ; 9. A ; 10. B (ou érythrophobie) // 20. D ;
21. C ; 22. E ; 23. A (désigne également des mélodies composées d après le texte d un
lied) ; 24. B ; 25. C ; 26. A ; 27. B ; 28. E ; 29. D.
25. Partie de la métaphysique qui s applique à l être en tant qu être.
26. Étude scientifique et expérimentale du comportement.
27. Recherche du plaisir, de la satisfaction.
28. Tous les événements seraient liés par la totalité des événements
extérieurs.
29. Donne la valeur pratique comme critère de la vérité.
A. behaviorisme
B. hédonisme
C. ontologie
D. pragmatisme
E. déterminisme
Marseille
Description
Sans être spéciûquement une épreuve de vocabulaire, le second QCM de l admissibilité
interroge majoritairement sur ce thème. Cette épreuve de 90 questions (avec cinq proposi-
tions) intitulée « QCM de maîtrise de la langue française » contenait, ces dernières années,
au minimum 75 % d items portant sur le vocabulaire. Même si cette épreuve est très variée
et qu elle peut contenir des surprises, certaines tendances se dégagent :
Ï% la première moitié de l épreuve porte sur l identification de la (ou des) bonne(s) défini-
tion(s) de mots et d expressions, ou inversement, l identification du bon mot ou de la bonne
expression à partir d une définition.
Ï% les 30 questions suivantes sont plus imprévisibles, mais on retrouve souvent des homo-
nymes (lexicaux et verbaux), paronymes (trouver celui qui complète une phrase correcte-
ment), des questions d étymologie (mots de même racine, décomposition étymologique d un
mot), de prononciation (phonétique), parfois même de la culture générale (retrouver
l auteur d une citation).
Ï% enfin, les dernières questions portent sur des phrases ou un texte court ; la grammaire,
l analyse, l orthographe sont alors sollicitées.
L épreuve totale dure 1 h 30, il ne faut donc pas traîner.
Niveau de difficulté : 7/10
Ce qui rend cette épreuve assez difûcile, c est sa diversité et sa longueur.
Ï% Pour la première moitié, le vocabulaire n est pas trop difficile, et il porte plutôt sur l abstrait
que sur le concret. Les définitions proposées sont souvent celles de paronymes du mot. Plu-
sieurs questions abordent le vocabulaire technique. On vous demande la bonne définition
d une figure de style (anaphore, anacoluthe, etc.), de mots comme paronyme, hiatus, etc.
Ï% Les 30 questions suivantes vont vous faire rencontrer des thèmes qui dépassent en par-
tie le vocabulaire. L étymologie peut être affrontée par la connaissance des mots et des raci-
nes. De même pour les questions de prononciation.
Conseils
Ï% Lisez chaque proposition avant de répondre, puisque plusieurs réponses peuvent être
attendues.
Ï% Revoyez toutes les listes de vocabulaire de cet ouvrage et fréquentez assidûment un dic-
tionnaire de poche (40 000 mots).
Concours blancs et annales
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Annales Marseille 2002
Identifiez, en cochant la case correspondante, la (ou les) synonyme(s) ou bien la (ou les)
bonne(s) définition(s) des mots ou des expressions indiqués en gras ci-dessous.
1 anachronisme
l- a. reprise d un son identique dans un vers l- c. rupture dans la construction syntaxique
l- b. retour en arrière dans un récit l- d. condamnation publique
2 inextinguible
l- a. que l on ne peut atteindre l- d. que l on ne peut éteindre
l- b. que l on ne peut étendre l- e. que l on ne peut combler
l- c. que l on ne peut teindre
3 succédané
l- a. successeur l- d. créancier
l- b. produit qui peut remplacer un autre l- e. demi-succès
l- c. débiteur
4 point de vue manichéen
l- a. complexe l- d. trompeur
l- b. machiavélique l- e. impartial
l- c. simpliste
5 un raisonnement spécieux
l- a. original l- d. qui sous l apparence de vérité est
l- b. concis destiné à tromper
l- c. qui semble vrai mais qui est faux l- e. pertinent
6 lapsus
l- a. emploi involontaire d un mot pour un autre l- d. rencontre de deux voyelles
l- b. emploi volontaire d un mot pour un autre l- e. manque de cohérence
l- c. défaut de prononciation
7 vétille
l- a. détail insignifiant l- d. bout de paille
l- b. élément déterminant l- e. signe typographique
l- c. point fondamental d un raisonnement
8 elle tombe de Charybde en Scylla
l- a. elle a une trajectoire incertaine l- d. la situation s améliore nettement
l- b. elle n a pas le sens de l orientation l- e. la situation est de plus en plus difficile
l- c. le pire n est pas sûr
9 contentieux
l- a. faisant l objet d un litige l- d. formulaire
l- b. service chargé des litiges l- e. litige ou ensemble de litiges
l- c. fier entre deux personnes, deux sociétés
10 un panneau hexagonal
l- a. occidental l- d. à six côtés
l- b. à cinq côtés l- e. métropolitain
l- c. à dix côtés
11 facture
l- a. justification d une vente l- d. fabrication de certains instruments
l- b. atelier de fabrication industrielle, de musique
usine l- e. manière dont une Suvre d art est exé-
l- c. outil de menuisier cutée
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12 adjurer
l- a. respecter un engagement l- d. ne pas respecter un serment
l- b. renoncer à une foi, à une croyance, l- e. s adresser à une puissance divine
une opinion en utilisant une formule rituelle
l- c. supplier avec insistance
13 galvauder
l- a. mal employer l- d. raccommoder
l- b. tourmenter l- e. faire maladroitement
l- c. plaisanter, ironiser
14 addiction
l- a. rapprochement d un membre l- c. assuétude
vers le corps l- d. dépendance à l égard d une drogue
l- b. somme l- e. élocution
15 pusillanime
l- a. affable l- d. animé par des pulsions
l- b. qui manque de courage l- e. malhonnête
l- c. versatile
16 plumitif
l- a. archaïque l- d. registre contenant les résumés d audience
l- b. mauvais écrivain l- e. volatile
l- c. oiseau tropical
17 perle
l- a. confiserie très petite et ronde l- d. concrétion de nacre
l- b. gouttelette de liquide l- e. ineptie, erreur grossière
l- c. personne ayant de grandes qualités
18 suborner
l- a. placer une personne dans une situation l- c. détourner des principes moraux
inférieure au point de vue hiérarchique l- d. séduire une jeune fille sans expérience
l- b. décorer l- e. faire dépendre une chose d une autre
19 maelström
l- a. courant, tourbillon marin l- d. chef d orchestre
l- b. mouvement violent qui transporte l- e. génie difforme chargé de conserver
les éléments les trésors de la terre
l- c. génie qui symbolise les forces naturelles
20 vouer quelqu un aux gémonies
l- a. louer ses qualités l- d. l emprisonner
l- b. le condamner aux Enfers l- e. lui jeter un sort maléfique
l- c. l accabler publiquement de mépris
21 procrastination
l- a. tendance à remettre toute décision l- c. abattement profond
au lendemain l- d. phase qui précède la constriction
l- b. angoisse du lendemain l- e. tendance à la rumination d idées noires
22 tonneau des Danaïdes
l- a. quelque chose de répétitif l- d. est difficile physiquement
l- b. quelque chose de vain l- e. est mal rétribué
l- c. quelque chose qui nécessite
des connaissances en Snologie
23 sésame
l- a. plante cultivée pour ses graines l- d. césure
l- b. petit os l- e. parole magique
l- c. instrument de cambrioleur
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24 vestale
l- a. femme de petite vertu l- d. paysanne
l- b. femme d une parfaite beauté l- e. prêtresse
l- c. femme chaste
25 pratiquer une dichotomie
l- a. discriminer deux choses l- d. extraire quelque chose d autre chose
l- b. faire une opposition entre deux choses l- e. distinguer
l- c. diviser en deux
26 épure
l- a. ébauche l- c. compte dont les dettes sont réglées
l- b. dessin qui représente les projections l- d. extrêmement pur
d un objet à trois dimensions sur un ou l- e. grandes lignes d un Suvre, d un projet
plusieurs plans
27 un terme de palais
l- a. une tournure apprêtée l- d. la salle d eau dans les palais romains
l- b. mot comportant une consonne palatale l- e. mot du vocabulaire des gastronomes
l- c. un mot du langage juridique
28 être sous l égide de quelqu un
l- a. être sous son influence l- d. au sens propre, être recouvert
l- b. être sous sa protection par un bouclier
l- c. au sens propre, être sous la lumière l- e. être son éminence grise
29 la partie du domaine royal concédée à un prince en compensation de son exclusion
du pouvoir s appelait autrefois :
l- a. prébende l- d. apanage
l- b. corvée l- e. gabelle
l- c. part réservataire
30 anacoluthe
l- a. un instrument de musique l- d. la reprise d un terme à l initiale
l- b. une rupture dans la construction de phrases successives
syntaxique l- e. anagramme
l- c. un mot obtenu par transposition
des lettres d un autre
31 « le vin du souvenir »
l- a. comparaison l- d. métathèse
l- b. métonymie l- e. anaphore
l- c. métaphore
Identiûez, en cochant la case correspondante, la (ou les) bonne(s) réponse(s).
32 Parmi ces mots, lequel est un néologisme ?
l- a. portemanteau l- c. sophistiqué l- e. antépénultième
l- b. solderie l- d. conducteur
33 Dans quel(s) groupe(s) de mots y a-t-il un oxymore ?
l- a. obscures ténèbres l- c. obscur personnage l- e. peur bleue
l- b. obscure clarté l- d. noir dessein
34 Dessein et dessin sont deux mots :
l- a. homonymes l- c. synonymes l- e. paronymes
l- b. antonymes l- d. homographes
35 Où y a-t-il un hiatus ?
l- a. abolis bibelots l- c. colère noire l- e. chanteur chantant
l- b. elle s y immerge l- d. il y a abondance
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36 Un adjectif invariable en genre est dit :
l- a. épicène l- c. épithète l- e. anaphorique
l- b. épiphorique l- d. stoïque
37 Le mot portefeuille est un mot :
l- a. simple l- c. dérivé l- e. affixé
l- b. composé l- d. suffixé
38 Dans le mot chanteur, -eur est :
l- a. préfixe l- c. postfixe l- e. affixe
l- b. infixe l- d. suffixe
39 Affectif et effectif sont :
l- a. paronymes l- c. synonymes l- e. anonymes
l- b. antonymes l- d. homonymes
40 Dire le plus pour suggérer le moins, c est :
l- a. une gradation l- c. une paraphrase l- e. une périphrase
l- b. un euphémisme l- d. une litote
41 « L un était un géant, et l autre était un nain »
l- a. la figure de rhétorique est une antimétathèse l- d. c est un décasyllabe
l- b. la figure de rhétorique est une antithèse l- e. c est une antiphrase
l- c. c est un alexandrin
42 Le cours du fleuve, le cours du dollar, le cours de chimie. « Cours » est un mot qui a
plusieurs sens, c est une donnée :
l- a. morphologique l- c. logique l- e. grammaticale
l- b. sémantique l- d. phonétique
43 « Vieux peut prendre la forme masculine vieil ». C est une donnée :
l- a. morphologique l- c. logique l- e. grammaticale
l- b. sémantique l- d. phonétique
44 Employer un mot dans un sens qu il n a pas, c est :
l- a. un solécisme l- c. un lapsus l- e. une apocope
l- b. un barbarisme l- d. un anachronisme
45 La sémantique c est :
l- a. l art de conjuguer les verbes l- d. l étude des signes
l- b. l étude du sens l- e. un art divinatoire
l- c. l étude de l origine des mots
46 « Faire une impro ». Impro est :
l- a. une écope l- c. une apocope l- e. un périscope
l- b. une aphérèse l- d. une syncope
47 À l origine, la philosophie c est :
l- a. l amour du genre humain l- c. le rejet de la sagesse
l- b. la haine de la norme l- d. l amour de l enseignement
l- e. l amour de la sagesse
48 Un tableau formé de deux volets est :
l- a. un distique l- c. un dyptique l- e. un biplan
l- b. un triptyque l- d. un diptyque
49 Celui qui manifeste de l aversion pour la gent humaine est :
l- a. misogyne l- c. misanthrope l- e. héliotrope
l- b. xénophobe l- d. philanthrope
50 Parmi ces mots, lequel (lesquels) n est (ne sont) pas d origine latine ?
l- a. budget l- c. électron l- e. anthologie
l- b. canin l- d. hôpital
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51 Parmi ces mots, lequel (lesquels) n est (ne sont) pas d origine russe ?
l- a. knout l- c. baragouiner l- e. mazout
l- b. bistro l- d. taïga
52 Parmi ces mots, lequel (lesquels) est (sont) une (des) antonomase(s) ?
l- a. silhouette l- c. guillotine l- e. calepin
l- b. césarienne l- d. corrida
53 Tous ces mots ont une racine commune sauf un. Lequel ?
l- a. piédestal l- c. pédodontie l- e. pédoncule
l- b. pédestre l- d. bipède
54 Tous ces mots ont une racine commune sauf deux. Lesquels ?
l- a. belligérant l- c. bellâtre l- e. bélître
l- b. belliqueux l- d. bellicisme
55 Tous ces mots ont une racine commune sauf deux. Lesquels ?
l- a. voyeurisme l- c. voyage l- e. avouer
l- b. voyelle l- d. équivoque
56 Tous ces mots ont une racine commune sauf un. Lequel ?
l- a. anémone l- c. réanimer l- e. animisme
l- b. unanimité l- d. animalier
57 Tous ces mots ont une racine commune sauf deux. Lesquels ?
l- a. découper l- c. coupée l- e. coupelle
l- b. coupable l- d. coupe
Questions 58 à 71 : homonymes verbaux et analyse des natures. Cf. p. 223
72 Quelle(s) phrase(s) contient (contiennent) une ambiguïté sémantique ?
l- a. Je lui loue un appartement.
l- b. Je lui loue mon appartement.
l- c. Je lui loue mon fils.
l- d. Nous sommes loin d avoir réglé le problème des enfants allergiques à l école.
l- e. Malgré l amputation de quelques bons joueurs, l équipe des seniors s est battue pour gagner.
Parmi ces propositions, laquelle (lesquelles) peu(ven)t compléter correctement les phrases
proposées ?
73 Lorsque la mémoire a tout &
l- a. occulté l- b. oublié l- c. obéré l- d. gommé l- e. obscurci
74 il ne subsiste que des &
l- a. bribes l- b. poussières l- c. fragments l- d. brimborions l- e. déliquescences
75 L émotion, elle, incarne & l essence d une situation.
l- a. alors l- b. des lors l- c. dès lors l- d. depuis lors l- e. ainsi
76 L auteur fait preuve d une certaine & aux grands voyages.
l- a. propension l- b. inclinaison l- c. inclination l- d. tendance l- e. attirance
77 Loin de nous & les oreilles avec ses contes extraordinaires.
l- a. rabattre l- b. rabâcher l- c. rebacher l- d. rebattre l- e. rebâcher
78 Il nous ravit en les racontant avec & de détails
l- a. une luxure l- b. luxuriance l- c. un luxe l- d. une pléthore l- e. multitude
Questions 79 à 84 ; Cf. pages 326-327.
Questions 85 à 90 pages 223-224.
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Corrigés des exercices : Vocabulaire Marseille
Annales Marseille 2002
1. A ; 2. D ; 3. B (on peut aussi dire ersatz) ; 4. C ; 5. D, C ; 6. A ; 7. A ; 8. E ; 9. A, B, E
(B est un emploi par extension) ; 10. D, E (E : qui concerne la métropole, l État français,
l hexagone) ; 11. A, D, E (B : manufacture) ; 12. C ; 13. A ; 14. C, D (A : adduction '"
abduction / C : accoutumance de l organisme) ; 15. B ; 16. B, D (D : emploi rare) ; 17. B,
C, D, E ; 18. C, D (D : emploi rare et vieilli) ; 19. A ; 20. C ; 21. A ; 22. B (D n est pas le
sens de l expression, même si l association semble naturelle) ; 23. A, E ; 24. C, E ; 25. B,
C ; 26. A, B, E ; 27. C (emploi par métonymie ; on met de préférence une majuscule à
« Palais ») ; 28. B, D (E : conseiller secret, exerçant son inûuence) ; 29. D ; 30. B ; 31. C ;
32. B (nouveau nom déposé en 1985 pour désigner un commerce spécialisé dans la vente
au rabais) ; 33. B ; 34. A ; 35. B, D ; 36. A ; 37. B (« porte + feuille » ; l agglutination ne
change rien à son origine composée) ; 38. D, E (afûxe est un terme général pour tout
élément ajouté à un mot) ; 39. A ; 40. D ; 41. B, C ; 42. B ; 43. A (morphologie : étude des
variations de forme des mots dans la phrase) ; 44. B (A : faute de syntaxe je serais été /
B : c est aussi l emploi d un mot déformé) ; 45. B ; 46. C ; 47. E ; 48. D ; 49. C ; 50. A,
C, E (A : anglais / C & E : grec) / ; 51. C (breton) / ; 52. A, C, E (B : du latin cæsar « mis
au monde par incision » / D : de l espagnol correr) ; 53. C (pède / pédi = pied / péd(o) =
enfant) ; 54. C, E (bellum : guerre / bellus : beau) ; 55. A, C (vox, vocis = voix / videre =
voir) ; 56. A (anima = âme / anémo- = vent) ; 57. B, E (couper de colpus, coup / coupable
vient de culpa- = faute coupable signiûant « qui peut être coupé » n existe pas / coupelle
vient de cuppa = cuve) // 72. A, B, D, E ; 73. A, B, D, E ; 74. A, C (D : petit objet de peu
de valeur) ; 75. A, C ; 76. A, C, D (E : problème de construction) ; 77. D ; 78. C, D, E
(C : un luxe de = une grande quantité de).
Nancy
Description
L épreuve de maîtrise de la langue, première épreuve de sous-admissibilité, compte une
quinzaine d exercices parmi lesquels deux ou trois portent sur le vocabulaire et les expres-
sions. Les exercices sont très variés, mais sont généralement assez courts (cinq à huit pro-
positions).
Niveau de difficulté : 6/10
Les épreuves font souvent appel à votre capacité à interpréter une phrase polysémique, aux
homonymes, paronymes, synonymes, périphrases. La lecture des intitulés est essentielle
pour observer scrupuleusement la consigne (on ne corrige pas un mot mal employé s il est
seulement demandé de le souligner !)
Conseils
Ï% Écrivez très lisiblement et uniquement quand vous êtes sûr de votre réponse.
Ï% Étant donné le barème très particulier de ces exercices (vous obtenez des points à partir
d un certain nombre de bonnes réponses), ne vous engagez pas immédiatement dans un
exercice que vous ne pensez pas bien réussir.
Concours blancs et annales
66
Annales Nancy 2007
7b. Notez l adjectif qui correspond à la définition à la forme qui convient.
1. Une société .................................................................................................................
[qui a tendance à défendre ses intérêts]
2. Un climat .................................................................................................................
[qui nuit à la santé]
3. L art .................................................................................................................
[découvert sur les parois d une certaine grotte]
4. Les infections .................................................................................................................
[contractées en milieu hospitalier]
5. Une haine .................................................................................................................
[qui vient des profondeurs de l être]
6. Des habitations .................................................................................................................
[creusées dans la roche]
7. Des pays .................................................................................................................
[à fort taux de croissance]
8. Une vie .................................................................................................................
[marquée par des abus, déréglée, désordonnée]
8a. Vérifiez si ces phrases comportent un élément inadéquat, soulignez-le et substituez-
lui un terme qui convient parfaitement.
1. Plus d un candidat m a voué aux hégémonies .....................................................................
2. Il était chaussé de babouches en marocain ..........................................................................
3. Il avait le visage entouré d échardes ....................................................................................
4. Il a été mis en rétention judiciaire ........................................................................................
5. Il a cassé un scanner de la tête .............................................................................................
6. Il avait quitté le campement dès poltron-minet ...................................................................
7. Les herboristes pillaient le safran dans des mortiers ...........................................................
8. L arrêté publié au J.O. ouvre la voix à un vrai parcours de formation professionnelle
.............................................................................................................................................
9. Il détestait l autorité morale et politique mais pas les cordons de la bourse.
.............................................................................................................................................
10. Cette maladie neurodégénérative démarre dans l hippocampe, région-chef
de la mémoire ....................................................................................................................
8b. Expliquez, en vous appuyant sur des raisons morphosyntaxiques, les deux interpré-
tations possibles de ces phrases.
1. Un cheval hennit.
.............................................................................................................................................
2. Je lui ai fait porter des fleurs.
.............................................................................................................................................
3. J entends le bruit de la porte.
.............................................................................................................................................
Temps alloué 15 min.
Concours blancs et annales
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Corrigés des exercices : Vocabulaire Nancy
7b. 1. consumériste ; 2. délétère (ce terme a également une signiûcation liée à la morale) ;
3. rupestre ; 4. nosocomiales ; 5. viscérale ; 6. troglodytiques ; 7. émergents ; 8. dissolue.
8a. 1. hégémonies '! gémonies ; 2. marocain '! maroquin. ; 3. échardes '! écharpes ;
4. rétention '! détention ; 5. cassé '! passé ; 6. dès poltron-minet '! dès potron-minet ;
7. pillaient '! pilaient ; 8. la voix '! la voie ; 9. détestait '! détenait ; 10. région-chef '!
région-clef.
8b. 1. 1re interprétation : sens générique, les chevaux, en général, hennissent / 2e inter-
prétation : sens individuel, un cheval, en particulier, hennit ; 2. 1re interprétation : lui est
celui ou celle qui porte des ûeurs / 2e interprétation: lui est celui ou celle à qui sont desti-
nées des ûeurs ; 3. 1re interprétation : j entends le bruit qui est fait par la porte (elle grince,
par exemple) ; 2e interprétation : j entends le bruit (de la pièce voisine ou de l extérieur) en
me plaçant près de la porte.
Nantes
Description
Première partie de l épreuve d admissibilité de maîtrise de la langue française (propositions
1 à 10), le vocabulaire représente 20 % de cette épreuve. Cette partie se présente sous la
forme d un tableau composé d une colonne de dix mots en gras présentés sans détermi-
nants, et à sa droite, cinq colonnes (A à E) contenant les propositions parmi lesquelles il faut
choisir « celle qui vous paraît convenir ». Ces propositions sont des synonymes ou des déû-
nitions courtes. Il faut consacrer à cette épreuve 5 à 8 minutes.
On peut également rencontrer du vocabulaire dans la première partie de l épreuve de cul-
ture générale, même si en 2008 et 2009 aucun item de vocabulaire n était présent. Pour
information, il y avait deux mots en 2005 (épeire, cénotaphe), deux en 2006 (erpétologie,
bachi-bouzouk), un en 2007 (myrrhe).
Nous nous intéresserons davantage à l épreuve de vocabulaire proprement dite.
Niveau de difficulté : 6/10
L épreuve réclame une connaissance assez précise des déûnitions et une étude des parony-
mes. Pour illustrer l utilité des paronymes voici un exemple :
Mot à déûnir : embu (annales 2006). Propositions de déûnitions :
a. rempli, b. surface de jeu, c. de couleur terne, d. couvert de buée, e. orgueilleux.
Pour chaque proposition, on peut trouver un paronyme : a. imbu, b. embut, c. embu (la
bonne réponse), d. embué, e. imbu.
Les termes choisis ont des thèmes assez diversiûés. On constate cependant régulièrement
la présence d un vocabulaire scientiûque (rhizome, ourlien, aponévrose, zygote, vortex,
tractus, ischémie), parfois grammatical (asyndète, itératif). Les natures présentes sont les
suivantes : 75 % de noms communs, 20 % d adjectifs, 5 % de verbes à l inûnitif (établi
d après les cinq dernières années).
Conseils
Ï% Ne répondez pas trop vite ; cherchez les paronymes ou mots proches.
Ï% Revoyez les listes de paronymes pour acquérir de bons automatismes.
Ï% Donnez-vous un objectif de 7/10 car les résultats à l épreuve de maîtrise de la langue
française sont généralement assez élevés.
Concours blancs et annales
68
Concours blanc 1
Vocabulaire
Sur la même ligne que chacun des 10 mots ci-dessous (en caractères gras), figurent cinq pro-
positions de définitions (A, B, C, D, E). Choisissez celle qui vous paraît convenir et reportez
votre réponse sur la « feuille QCM » en cochant la case correspondant au N° d item et à la
lettre choisie.
Une réponse par item
Vocabulaire des concours blancs
ancillaire, antépénultième, apanage, apophtegme, autosome, bicaméralisme, cabalistique,
cacochyme, calicot, captieux, cippe, colostrum, concussion, déclive, défectif, dispendieux, dis-
tique, éburnéen, ectoblaste, entregent, ergastule, galéjade, haruspice, heptamètre, iatrogène,
impérieux, judas, kaolin, lice, mansuétude, miriûque, moratoire, morbide, pantalonnade, pré-
bende, primesautier, riûard, sacrum, subodorer, succédané
DÉFINITIONS PROPOSÉES
N°
Mots A B C D E
1 galéjade gâteau fruité moquerie curiosité mystification taquinerie
grossière
2 mansuétude empathie habitude demeure indulgence acrimonie
3 apanage plumage brio ce qui manque voilure privilège
4 déclive extrémité
de la quille
vieillissant libération en pente abandon
5 lice fleur blanche sans aspérité suite de mots chienne
de chasse
baguette
6 distique hémistiche groupe de
deux vers
pinailleur très sévère sermon
7 heptamètre vers de sept
pieds
vers de cinq
pieds
solide à sept
faces
solide à cinq
faces
polygone à
sept côtés
8 primesautier méditatif alerte livre
de prières
premier-né premier
secrétaire
9 bicaméralisme comportant deux
assemblées
système de
protection
papale
frontale
attitude
taciturne
caméra à
double champ
10 prébende revenu locatif piège appareil
de mesure
dépense
publique
revenu d un
ecclésiastique
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Concours blanc 2
Vocabulaire
Sur la même ligne que chacun des 10 mots ci-dessous (en caractères gras), figurent cinq pro-
positions de définitions (A, B, C, D, E). Choisissez celle qui vous paraît convenir et reportez
votre réponse sur la « feuille QCM » en cochant la case correspondant au N° d item et à la
lettre choisie.
Une réponse par item
Concours blanc 3
Vocabulaire
Sur la même ligne que chacun des 10 mots ci-dessous (en caractères gras), figurent cinq pro-
positions de définitions (A, B, C, D, E). Choisissez celle qui vous paraît convenir et reportez
votre réponse sur la « feuille QCM » en cochant la case correspondant au N° d item et à la
lettre choisie.
Une réponse par item
DÉFINITIONS PROPOSÉES
N°
Mots A B C D E
1 ancillaire très ancien de la servante recourbé enchaîné décillé
2 calicot fleur rouge toile de coton vase sacré corolle veste croisée
3 capiteux confortable qui enivre doux important trompeur
4 concussion concupiscence malversation erreur discussion secrète agrégation
5 sacrum oint injure os tenue cultuelle faucon
6 cippe pied de vigne lèvre inférieure champignon fourche petite stèle
7 éburnéen relatif à l ivoire épuré transparent volage ascétique
8 haruspice augure devin présage sort diatribe
9 mirifique volumineux qui fourmille qui se reflète surprenant trompeur
10 moratoire
ex-voto ajournement
public
conférence choix
DÉFINITIONS PROPOSÉES
N°
Mots A B C D E
1 cacochyme tremblotant déclinant hâve aveugle tricheur
2 subodorer pressentir supposer constater retenir dire
3 dispendieux négligé immoral surprenant caustique dépensier
Concours blancs et annales
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Concours blanc 4
Vocabulaire
Sur la même ligne que chacun des 10 mots ci-dessous (en caractères gras), figurent cinq pro-
positions de définitions (A, B, C, D, E). Choisissez celle qui vous paraît convenir et reportez
votre réponse sur la « feuille QCM » en cochant la case correspondant au N° d item et à la
lettre choisie.
Une réponse par item
4 entregent toupet intérêt relations sociabilité classe
5 succédané placebo ersatz anti-inflammatoire antibiotique pansement
6 pantalonnade pièce plaisanterie libation pendaison commode
7 iatrogène
nosocomial qui engendre cellulaire
de cause
médicale
d origine
inconnue
8 antépénultième
dernier recalé mauvais
avant-avant-
dernier
quatrième
9 apophtegme vérité maxime absurdité opinion maladie
10 cabalistique direct surprenant sibyllin malhonnête juif
DÉFINITIONS PROPOSÉES
N°
Mots A B C D E
1 ergastule
prison furoncle calice de fleur petit temple
fine couche
de peau
2 colostrum local d urnes
mortuaires
métal gris cloison ajourée
liquide
mammaire
herculéen
3 impérieux solennel impératif inféodé pontifiant majestueux
4 ectoblaste partie interne
de l écorce
anémone à huit
tentacules
ectoderme
cellule
indifférenciée
ectoplasme
5 morbide horloge à
balancier
mourant troublé mortel pathologique
6 kaolin niche de
sanctuaire
bouddhiste
mammifère petit chien argile
7 défectif incomplet vaincu abandon imparfait pâle
8 judas fait d être juif suicidaire traître Sil-de-bSuf apôtre
DÉFINITIONS PROPOSÉES
N°
Mots A B C D E
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Annales Nantes 2009
Vocabulaire
Sur la même ligne que chacun des 10 mots ci-dessous (en caractères gras), figurent cinq pro-
positions de définitions (A, B, C, D, E). Choisissez celle qui vous paraît convenir et reportez
votre réponse sur la « feuille QCM » en cochant la case correspondant au N° d item et à la
lettre choisie.
Une réponse par item
9 autosome chromosome
non sexué
qui a l ouïe
fine
développé seul corps isolé coléoptère
10 riflard
toxicomane lime à métaux
soupape de
chaudière
enlèvement rusé
DÉFINITIONS PROPOSÉES
N°
Mots A B C D E
1 ataraxie désordre du
mouvement
manque de
délicatesse
absence
de trouble
empaillage
des animaux
diminution
de poids
2 parangon opium
camphré
modèle pèlerin exemple à
ne pas suivre
dignitaire
3 iconoclaste admirateur copiste peintre
orthodoxe
destructeur
d images
image pieuse
4 libertaire lascif anarchiste indépendant personne
généreuse
qui va être
libéré
5 miscellanées plantes
bisannuelles
ouvrages
mélangés
trempées dans
un liquide
hémorragies vertiges
de position
6 pléthore plénitude action vile petite quantité champignon surabondance
7 décours période de
déclin
budget
en déficit
analyse de
l enseignement
longueur
d un fleuve
raccourci
8 asyndète trouble
fonctionnel
perte de
sensibilité
absence
de liaison
absence
de symptôme
absence
de déduction
9 immarcescible prompt à l ire impossible
à céder
qui ne peut
se flétrir
qui ne peut être
désuni
qui ne peut
être mélangé
10 ischémie arrêt local du
flux sanguin
rétention
d urine
partie de l os
iliaque
état de faiblesse passage étroit
DÉFINITIONS PROPOSÉES
N°
Mots A B C D E
Concours blancs et annales
72
Corrigés : Vocabulaire Nantes
Concours blanc 1
1. D ; 2. D (A : l empathie est la sympathie pour autrui / E : l acrimonie est l aigreur dans
l humeur) ; 3. E (A : pennage / B : panache) ; 4. D (B : déclinant) ; 5. D (A : lis ou lys / B :
lisse) ; 6. B (A : l hémistiche est la moitié d un vers / D : drastique) ; 7. A (B : pentamètre
/ C : heptaèdre / D : pentaèdre / E : heptagone) ; 8. B (C : psautier / D : primogéniture) ;
9. A (A : bicaméralisme ou bicamérisme) ; 10. E.
Concours blanc 2
1. B ; 2. B (A : coquelicot / C : canope / E : caban) ; 3. B (A : capitonné / D : capital / E :
captieux) ; 4. B (E : concrétion) ; 5. C (A : sacré / B : sacristi ! / E : sacret) ; 6. E (A : cep
/ B : lippe / C : cèpe / D : sep / E : stèle funéraire, mot masculin) ; 7. A (B : épuré) ; 8. B
(A : signe analysé par le devin / C : auspice / D : maléûce / E : critique amère et violente) ;
9. D (merveilleux, chimérique); 10. B [A : offrande à un saint (se rattache à mortuaire)].
Concours blanc 3
1. B (C : pâle et maigre) ; 2. A ; 3. E (B : licencieux, vicieux) ; 4. D (C est la conséquence
de l entregent) ; 5. B (A : produit pharmaceutique inactif) ; 6. A [du nom des pièces de
théâtre dont le héros est Pantalon, vieillard amoureux et avare (le mot pantalon vient de
là)] / C : offrande de vin en l honneur d une divinité / E : pantalonnière] ; 7. D ( iatre =
médecin) ; 8. D (pénultième signiûe avant-dernier) ; 9. B ; 10. C (obscur, mystérieux).
Concours blanc 4
1. A (B : pustule / C : calicule / D : édicule / E : cuticule) ; 2. D (A : columbarium / B :
colombium / C : claustra / E : colossal) ; 3. B (C : qui est sous la dépendance / D : préten-
tieux, solennel / E : impérial) ; 4. C (A : endoderme / B : octocoralliaire / D : néoblaste) ;
5. E (A : morbier / B : moribond / C : turbide) ; 6. E (A : boulin / B : kondo / C : koala / D :
carlin) ; 7. A (B : défait / C : défection / D : défectueux) ; 8. C (B : Judas Iscariote, qui a
trahi Jésus, s est pendu / D : un judas est beaucoup plus petit qu un Sil-de-bSuf) ; 9. A
(B : oto- = oreille et non auto- / E : ægosome) ; 10. B [A : reniûeur (familier) / C : reniûard
/ D : raûe / E : roublard].
Annales Nantes 2009
1. C (A : apraxie / B : muûerie / C : chemin du bonheur dans la philosophie d Épicure / D :
taxidermie / E : cachexie) ; 2. B ; 3. D (A : iconodoule ou iconolâtre / B : qui pratique
l iconographie / E : icône) ; 4. B [A : licencieux / C et E : libre / D : libérale (au fém.)] ;
5. B ; 6. E ; 7. A (A : déclin d une maladie ou période de décroissement de la lune / B : lié
à encours / E : raccourci contraire de détour) ; 8. C ; 9. C (A : irascible / B : incessible,
inaliénable / C : ou imputrescible / E : non miscible) ; 10. A (B : anurie / C : ischion / D :
anémie).
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Nice
Description
Deuxième partie de l admissibilité (après la dictée), le vocabulaire est une épreuve indépen-
dante de 10 minutes avec une note inférieure à 6/20 éliminatoire. Ces dernières années, il
était généralement demandé de donner une déûnition de 20 mots puis de les employer dans
une phrase ou une expression courante. Les mots sont proposés dans l ordre alphabétique,
en majuscules accentuées.
En 2002 et 2008, le format de l exercice était un peu différent, puisqu il fallait retrouver
parmi quatre ou cinq traductions celle qui correspondait au mot en gras. En 2003 et 2004,
une autre variante était proposée ; la déûnition ainsi que la première lettre du mot étaient
indiquées et il s agissait d identiûer le mot correspondant ; il semble que ce dernier format
ne soit plus adopté désormais.
Niveau de difficulté : 6/10
Cette épreuve est surtout redoutée quand elle consiste à déûnir les mots sans autre indica-
tion. Le grand espace blanc à côté des mots stresse certains candidats. Cependant, les mots
en eux-mêmes ne sont pas très difûciles (même s ils restent d un registre de langage sou-
tenu). Le but n est d ailleurs pas tant de vous piéger que d évaluer votre pertinence déûni-
tionnelle, votre concision.
Lorsque l épreuve est en QCM, elle ressemble à celle de Nantes.
Les natures présentes sont les suivantes : 50 % de noms communs, 35 % d adjectifs ou parti-
cipes passés, 15 % de verbes à l inûnitif (établi d après les cinq dernières années).
Conseils
Ï% Gérez bien votre temps ; 30 sec. par définition c est assez court !
Ï% Soyez évidemment attentifs à votre orthographe dans les définitions.
Ï% Préparez votre formulation avant d écrire et ne définissez pas un mot par un mot de
même famille (ex. : Fugace : qui fait preuve de fugacité).
Ï% Respectez la nature du mot à définir ; on ne définit pas un nom par un adjectif.
Ï% Évitez les exemples trop fantaisistes.
Ï% Soyez précis ; les indications de la nature, du genre du mot, du registre de langage, etc.
ne sont pas inutiles, tout en conservant l objectif de concision.
Ï% Entraînez-vous seuls régulièrement en sélectionnant des mots au hasard dans un dic-
tionnaire de poche.
Vocabulaire des concours blancs
accotoir, afférent, anguleux, apostolat, baréter, busqué, cancrelat, clinquant, courroux, dévolu,
faisander, fallacieux, fourbir, gnou, grisou, hédonisme, hémicycle, intègre, invétéré, lam-
bourde, marina, méhari, meurtrière, mordoré, nonchalance, ornement, outrecuidance, pâtre,
pèlerine, prunus, puerpéral, quérir, rance, ratine, ronceraie, sagace, tamarinier, tatou, timoré,
véniel
Concours blancs et annales
74
Concours blanc 1
Après avoir donné une définition de chacun des mots suivants, vous les emploierez dans une
phrase ou une expression courante.
1 Accotoir : 8 Fourbir : 15 Ornement :
2 Apostolat : 9 Gnou : 16 Pâtre :
3 Baréter : 10 Hédonisme : 17 Prunus :
4 Cancrelat : 11 Invétéré : 18 Rance :
5 Clinquant : 12 Lambourde : 19 Sagace :
6 Dévolu : 13 Méhari : 20 Tamarinier :
7 Faisander : 14 Mordoré :
Concours blanc 2
Après avoir donné une définition de chacun des mots suivants, vous les emploierez dans une
phrase ou une expression courante.
1 Afférent : 8 Intègre : 15 Quérir :
2 Anguleux : 9 Marina : 16 Ratine :
3 Busqué : 10 Meurtrière : 17 Ronceraie :
4 Courroux : 11 Nonchalance : 18 Tatou :
5 Fallacieux : 12 Outrecuidance : 19 Timoré :
6 Grisou : 13 Pèlerine : 20 Véniel :
7 Hémicycle : 14 Puerpéral :
Annales Nice 2002
Soulignez sur chaque ligne le synonyme du mot écrit en caractères gras :
1 Truisme : banalité porcin mythe nouveauté
2 Appeau : appel mue leurre aspiration
3 Broc : brocante pichet échange broche
4 Cabotin : affecté canin sincère mutin
5 Bonhomie : physionomie simplicité suffisance vitalité
6 Satire : vicieux pamphlet éloge faune
7 Innocent : responsable rusé funeste crédule
8 Facétieux : drôle rebelle factice vulgaire
9 Frugalité : voracité froideur sobriété rentabilité
10 Pingre : esthète avare malveillant souffreteux
11 Faîte : action base ordre sommet
12 Versatile : inconstant inutile opiniâtre frivole
13 Pleutre : traître excessif lâche pleurnicheur
14 Résonner : répliquer invoquer retentir réfléchir
15 Dépourvu : dénué capable abandonné nanti
16 Conséquence : cause effet but condition
17 Subalterne : remplaçant benêt auxiliaire inférieur
18 Suggestion : proposition oppression séduction constatation
19 Quelconque : personne plusieurs ordinaire certain
20 Marchander : chicaner travailler vendre commercer
Temps alloué 20 min.
Temps alloué 20 min.
Temps alloué 30 min.
Concours blancs et annales
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Annales Nice 2009
Après avoir donné une définition de chacun des mots suivants, vous les emploierez dans une
phrase ou une expression courante.
1 Anticyclone : 8 Irisé : 15 Récession :
2 Déferlement : 9 Laxisme : 16 Récidiviste :
3 Duplication : 10 Légiférer : 17 Sérigraphie :
4 Écarlate : 11 Quinquennal : 18 Solstice :
5 Édulcorant : 12 Récalcitrant : 19 Soporifique :
6 Encyclopédique : 13 Receler : 20 Zénith :
7 Équinoxe : 14 Réceptacle :
Corrigés : Vocabulaire Nice
Concours blanc 1
1. Accotoir : (n.m.) Partie latérale d un siège servant à appuyer le bras, accoudoir.
Ex. : S appuyer sur l accotoir du fauteuil.
2. Apostolat : (n.m.) Mission d un apôtre fondée sur le désintérêt et qui peut rechercher la
transmission de la foi. (Ne pas confondre avec apostat)
Ex. : L apostolat de Paul fut déterminant dans le développement du christianisme.
3. Baréter : (v.intr.) Crier en parlant de l éléphant, du rhinocéros, synonyme de barrir.
Ex. : L éléphant barète.
4. Cancrelat : (n.m.) Insecte ovale et aplati séjournant dans les lieux chauds et obscurs.
Nom courant de la blatte.
Ex. : Cette vieille cave regorge de cancrelats.
5. Clinquant : (adj.) Brillant mais sans valeur réelle. / (n. m.) Éclat artiûciel.
Ex. : Il a un style clinquant.
6. Dévolu : (adj.) Échu, acquis de droit. / (n.m.) « Jeter son dévolu », ûxer son choix.
Ex. : Il a reçu la somme qui lui était dévolue.
7. Faisander : (v.tr.) Laisser le gibier vieillir pour qu il acquière plus de fumet.
Ex. : Quand une viande comme à être faisandée, il faut la manger.
8. Fourbir : (v.tr.) Nettoyer un objet métallique pour le rendre brillant.
Ex. : Le soldat fourbit son épée.
9. Gnou : (n.m.) Mammifère migrateur et herbivore d Afrique proche de l antilope.
Ex. : Dans la savane, nous vîmes un troupeau de gnous.
10. Hédonisme : (n.m.) Doctrine philosophique faisant du plaisir la source du bonheur.
Ex. : L hédonisme antique a été illustré par les épicuriens.
11. Invétéré : (adj.) fortiûé, ancré par le temps. (Ne pas confondre avec invertébré)
Ex. : C est un menteur invétéré !
12. Lambourde : (n.f.) Poutre qui sert à supporter les pièces d un parquet.
Ex. : Fixez le parquet après avoir parfaitement aligné les lambourdes.
13. Méhari : (n.m.) Dromadaire permettant de faire des voyages rapides dans le désert.
Ex. : Un soldat spahi surmonte un méhari. (pl. méharis ou méhara)
14. Mordoré : (adj.) D une couleur brune avec des reûets dorés.
Ex. : Un beau tissu de soie aux reûets mordorés.
Temps alloué 20 min.
Concours blancs et annales
76
15. Ornement : (n.m.) Élément qui orne, qui embellit.
Ex. : Cette tapisserie est l ornement principal du grand salon.
16. Pâtre : (n.m.) Celui qui fait paître les troupeaux, le berger.
Ex. : Le pâtre, au soir, mène ses brebis dans la bergerie.
17. Prunus : (n.m.) Prunier ornemental aux feuilles rouges.
Ex. : Il a planté un prunus dans son jardin.
18. Rance : (adj.) Se dit d un corps gras qui a pris une odeur et un goût âcres.
Ex. : Manger du beurre rance.
19. Sagace : (adj.) Se dit de celui qui fait preuve de perspicacité.
Ex. : Il a compris la situation grâce à son esprit fugace.
20. Tamarinier : (n.m.) Arbre des régions tropicales, à feuilles persistantes.
Ex. : « Quand les tamariniers aux senteurs de citron allument leurs étoiles d or » (Senghor).
Concours blanc 2
1. Afférent : (adj.) Qui se rapporte à, qui revient à.
Ex. : Les restaurateurs font désormais des économies sur la part afférente à la T.V.A.
2. Anguleux : (adj.) Qui présente plusieurs angles.
Ex. : Il a un visage pâle et anguleux.
3. Busqué : (adj.) Qui présente une courbe convexe, arqué.
Ex. : Julien Sorel avait un nez légèrement busqué.
4. Courroux : (n.m.) Irritation, colère envers un offenseur.
Ex. : Le courroux d Achille envers Agamemnon fait la trame de l Iliade.
5. Fallacieux : (adj.) Dont le but est de tromper pour nuire.
Ex. : Il utilisa un argument fallacieux qui me mit dans l erreur.
6. Grisou : (n.m.) Gaz combustible qui se dégage de la houille.
Ex. : La violente explosion du grisou avait tué plusieurs mineurs.
7. Hémicycle : (n.m.) Salle en demi-cercle pourvue de gradins.
Ex. : L hémicycle de l Assemblée nationale.
8. Intègre : (adj.) Qui ne se laisse pas corrompre, honnête.
Ex. : Il n a pas participé à cette concussion ; c est un homme intègre.
9. Marina : (n.f.) Groupement d immeubles construits en bord de mer.
Ex. : Des marinas couvrent la Côte d Azur.
10. Meurtrière : (n.f.) Ouverture étroite d un mur de fortiûcation pour tirer à l abri.
Ex. : Les archers médiévaux tiraient sur les assaillants depuis les meurtrières.
11. Nonchalance : (n.f.) Tendance à ne se soucier de rien, mollesse, indolence.
Ex. : Il fait preuve d une telle nonchalance face aux décisions qui s imposent !
12. Outrecuidance : (n.f.) Conûance excessive en soi, sufûsance.
Ex. : J espère qu il n aura pas l outrecuidance de tenir tête à toute l assemblée !
13. Pèlerine : (n.f.) Cape munie d un capuchon. / Femme qui fait un pèlerinage.
Ex. : Pèlerins et pèlerines vont par les routes, ornés de la coquille Saint-Jacques.
14. Puerpéral : (adj.) Relatif à la période qui suit l accouchement.
Ex. : La ûèvre puerpérale est due à une bactérie appelée streptocoque.
15. Quérir : (v.tr.) Chercher pour amener.
Ex. : On m envoya quérir mon père.
16. Ratine : (n.f.) Étoffe de laine épaisse dont le poil est tiré et frisé.
Ex. : Porter un manteau de ratine.
17. Ronceraie : (n.f.) Sol inculte envahi par les ronces (et non « planté de ronces »).
Ex. : Ce terrain abandonné était devenu une ronceraie.
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18. Tatou : (n.m.) Mammifère omnivore d Amérique couvert de plaques cornées.
Ex. : Le grand tatou peut atteindre plus d un mètre.
19. Timoré : (adj. ou n.) Qui est très méûant, craintif.
Ex. : Ton attitude trop timorée t empêche de partir à l aventure.
20. Véniel : (adj.) Se dit d un faute légère.
Ex. : La confession des péchés véniels n est pas requise.
Annales Nice 2002
1. banalité ; 2. leurre ; 3. pichet (récipient à anses) ; 4. affecté ('" cabot ou catin) ;
5. simplicité ; 6. pamphlet ('" satyre) ; 7. crédule ; 8. drôle ('" fallacieux) ; 9. sobriété
('" fringale) ; 10. avare ; 11. sommet ; 12. inconstant ('" futile ou puéril) ; 13. lâche ;
14. retentir ('" raisonner) ; 15. dénué ; 16. effet ; 17. inférieur ; 18. proposition
('" sujétion) ; 19. ordinaire ; 20. chicaner.
Annales Nice 2009
1. Anticyclone : (n.m.) Foyer de hautes pressions atmosphériques.
Ex. : L anticyclone des Açores joue un rôle central dans la distribution des masses d air en
Europe.
2. Déferlement : (n.m.) Acte de déferler, de se répandre, ou résultat de cet acte.
Ex. : Le déferlement des peuples germaniques a accéléré la chute de l Empire romain.
3. Duplication : (n.f.) Opération par laquelle on double un élément. ('" duplicité)
Ex. : La mitose est un processus de duplication cellulaire.
4. Écarlate : (n.f.) En teinturerie, série de teintes de rouge. / (adj.) D un rouge vif.
Ex. : Elle portait une tenue écarlate qui attirait l attention de tous.
5. Édulcorant : (n.m.) Se dit d une substance qui adoucit en ajoutant du sucre.
Ex. : Certains aliments contiennent tellement d édulcorants qu ils n ont plus de goût.
6. Encyclopédique : (adj.) Qui embrasse toute science, universel telle l encyclopédie.
Ex. : Ce professeur possède vraiment un savoir encyclopédique.
7. Équinoxe : (n.f.) Époque de l année où la durée des jours égale celle des nuits.
Ex. : Les deux équinoxes annuelles marquent le début du printemps et de l automne.
8. Irisé : (adj.) Qui prend les couleurs de l arc-en-ciel.
Ex. : Elle avait des yeux aux reûets irisés.
9. Laxisme : (n.m.) Tendance à la tolérance excessive, à la suppression des interdits.
Ex. : Ils font preuve de laxisme dans l éducation de leur dernier enfant.
10. Légiférer : (v.intr.) Faire des lois.
Ex. : Il a fallu légiférer pour obtenir plus de parité hommes-femmes.
11. Quinquennal : (adj.) Qui a lieu tous les cinq ans, ou qui dure cinq ans.
Ex. : Le mandat présidentiel français est quinquennal.
12. Récalcitrant : (adj. ou n.) Qui résiste avec entêtement, rebelle.
Ex. : Les lycéens se sont montrés récalcitrants à toute nouvelle réforme scolaire.
13. Receler : (v.tr.) Cacher à la justice des choses volées ou des personnes criminelles.
Ex. : Il est interdit, sous peine d être accusé de complicité, de receler un malfaiteur.
14. Réceptacle : (n.m.) Élément qui reçoit son contenu de provenances diverses.
Ex. : La mer est le réceptacle des eaux ûuviales.
15. Récession : (n.f.) Ralentissement du rythme de croissance de l économie.
Ex. : L économie mondiale est entrée en récession au premier trimestre de l année.
Concours blancs et annales
78
16. Récidiviste : (adj. ou n.) Personne qui commet de nouveau une infraction.
Ex. : La loi prévoit des sanctions particulières pour les délinquants récidivistes.
17. Sérigraphie : (n.f.) Procédé d impression à l aide d un écran formé d un tissu à
mailles dont on laisse libres celles qui correspondent à l image à imprimer.
Ex. : Le pop art a utilisé la sérigraphie pour dénoncer la société de consommation.
18. Solstice : (n.m.) Période où le soleil est le plus éloigné de l équateur.
Ex. : L année compte deux solstices : celui d été et celui d hiver.
19. Soporiûque : (adj.) Qui a la caractéristique d endormir.
Ex. : Certains ûlms ont des vertus soporiûques.
20. Zénith : (n.m.) Point le plus élevé, apogée.
Ex. : Le soleil est à son zénith.
Paris
Description
Deuxième partie de l épreuve d admissibilité (propositions 6 à 20). 15 questions de vocabu-
laire sur 50 (avant 2006, 20 questions de vocabulaire ; depuis 2006 les cinq premières ques-
tions portent sur des tests psychotechniques), avec cinq items. Il faut y consacrer environ
10 minutes.
La répartition est généralement la suivante (l ordre seul change) :
Ï% quatre à six QRU (questions à réponse unique) de synonymes qui peuvent entraîner la
réponse ARNC (Aucune Réponse Ne Convient, réponse attendue environ une fois sur cinq),
Ï% quatre à six QRM (questions à réponses multiples) de synonymes,
Ï% quatre à six QRM de non-synonymes.
Niveau de difficulté : 7/10
L épreuve nécessite une bonne maîtrise du champ lexical des mots, car même en connais-
sant un mot on peut douter tant les items sont proches. La partie la plus dure est l épreuve
de QRM de synonymes.
Les termes choisis sont souvent assez littéraires mais pas excessivement techniques, et ils
désignent plus souvent des réalités abstraites (sentiments, attitudes) en rapport avec
l homme. On ne trouve pas par exemple de noms d animaux, de végétaux, de termes d anato-
mie (du reste c est naturel car il est difûcile d en établir beaucoup de synonymes). Les natures
présentes sont les suivantes : 55 % de noms communs, 30 % d adjectifs ou participes passés,
15 % de verbes à l inûnitif (établi d après les cinq dernières années).
Conseils
Ï% Mettez les mots en situation lorsque vous avez un doute ; si dans un exemple au moins
ces mots peuvent se substituer, ils sont synonymes.
Ï% Quand il est question de mots de sens différent, il ne faut pas comprendre antonyme, car
il y a rarement l antonyme du mot dans les propositions.
Ï% Revoyez les listes d homonymes (surtout pour les QRM de non-synonymes) et de parony-
mes (utiles pour tous mais moins déterminants).
Certains mots peuvent revenir d un concours à l autre. Ainsi le mot adjuvant a été pro-
posé en 2006 et 2007 avec deux propositions identiques.
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Concours blanc 1
Vocabulaire
Questions 1 à 5 (Tests psychotechniques)
Dans la série ci-après, chaque mot en majuscules est suivi de quatre mots. Désignez éventuel-
lement, parmi ces derniers, le mot dont le sens est le plus proche (synonyme). En cas
d impossibilité, utilisez la cinquième réponse : ARNC.
6 QRU MORTIFIER
l- a. soumettre l- c. humilier l- e. ARNC
l- b. corriger l- d. occire
7 QRU LACIS
l- a. étoffe l- c. talus l- e. ARNC
l- b. labyrinthe l- d. embâcle
8 QRU GLORIETTE
l- a. arrogance l- c. fatuité l- e. ARNC
l- b. plante aromatique l- d. pergola
9 QRU CONTONDANT
l- a. contusionnant l- c. avariant l- e. ARNC
l- b. camouflant l- d. taillant
10 QRU GUÊTRE
l- a. minaret l- c. leggins l- e. ARNC
l- b. leurre l- d. colombine
11 QRU TURPITUDE
l- a. bouffonnerie l- c. vicissitude l- e. ARNC
l- b. dissipation l- d. calomnie
Dans la série ci-après, chaque mot en majuscules est suivi de cinq mots. Désignez, parmi ces
derniers, les mots dont le sens est différent.
12 QRM LAMINÉ
l- a. morcelé l- c. pilé l- e. concassé
l- b. bosselé l- d. offensé
13 QRM TRAME
l- a. synopsis l- c. quiproquo l- e. train
l- b. entrelacs l- d. tissu
14 QRM BRIS
l- a. débris l- c. cosse l- e. voie
l- b. viol l- d. écueil
15 QRM drastique
l- a. corrosif l- c. draconien l- e. lapidaire
l- b. cornélien l- d. cathartique
Vocabulaire des concours blancs
aboulie, acuité, aurige, bail, blême, bombance, bonhomme, bris, concupiscent, consigner, conton-
dant, corroyer, disert, drastique, égide, égrotant, élixir, favori, fortuit, gangue, géhenne, gloriette,
guêtre, inique, instiller, lacérer, lacis, laminer, louvoyer, manne, matrice, mortiûer, nantir, panel,
pathos, pingre, pondération, putatif, quolibet, replet, rustre, sevrer, timoré, turpitude, trame
Concours blancs et annales
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Dans la série ci-après, chaque mot en majuscules est suivi de cinq mots. Désignez, parmi ces
derniers, les mots dont le sens est le plus proche (synonyme).
16 QRM PUTATIF
l- a. abandonné l- c. présumé l- e. nul
l- b. déshérité l- d. supposé
17 QRM ABOULIE
l- a. ataraxie l- c. apraxie l- e. veulerie
l- b. apathie l- d. causalgie
18 QRM CONSIGNER
l- a. transcrire l- c. enfermer l- e. noter
l- b. punir l- d. accuser
19 QRM RUSTRE
l- a. congru l- c. béotien l- e. primate
l- b. grivois l- d. fruste
20 QRM SEVRER
l- a. tarir l- c. spolier l- e. figer
l- b. ôter l- d. accoutumer
Concours blanc 2
VOCABULAIRE
Questions 1 à 5 (Tests psychotechniques)
Dans la série ci-après, chaque mot en majuscules est suivi de cinq mots. Désignez, parmi ces
derniers, les mots dont le sens est différent.
6 QRM MATRICE
l- a. modèle l- c. utérus l- e. substance
l- b. mère l- d. abaque
7 QRM ÉLIXIR
l- a. panacée l- c. liqueur l- e. essence
l- b. sébum l- d. filtre
8 QRM FAVORI
l- a. accroche-cSur l- c. mignon l- e. leader
l- b. moustache l- d. gracieux
9 QRM BONHOMME
l- a. doucereux l- c. bonace l- e. débonnaire
l- b. quidam l- d. benoît
10 QRM MANNE
l- a. nectar l- c. âme l- e. geyser
l- b. aubaine l- d. panier
11 QRM NANTIR
l- a. pourvoir l- c. enrichir l- e. achalander
l- b. gratifier l- d. satisfaire
Dans la série ci-après, chaque mot en majuscules est suivi de quatre mots. Désignez éventuel-
lement, parmi ces derniers, le mot dont le sens est le plus proche (synonyme). En cas
d impossibilité, utilisez la cinquième réponse : ARNC.
12 QRU AURIGE
l- a. bouillie l- c. bSuf l- e. ARNC
l- b. doré l- d. en forme d oreille
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13 QRU BAIL
l- a. naguère l- c. convention l- e. ARNC
l- b. tonneau l- d. vente
14 QRU BLÊME
l- a. blafard l- c. interdit l- e. ARNC
l- b. stupéfait l- d. cyprin
15 QRU CORROYER
l- a. relier l- c. associer l- e. ARNC
l- b. rompre l- d. apprêter
16 QRU QUOLIBET
l- a. discrédit l- c. lazzi l- e. ARNC
l- b. critique l- d. mystification
Dans la série ci-après, chaque mot en majuscules est suivi de cinq mots. Désignez, parmi ces
derniers, les mots dont le sens est le plus proche (synonyme).
17 QRM REPLET
l- a. itératif l- c. avenant l- e. charnu
l- b. melliflu l- d. adipeux
18 QRM ACUITÉ
l- a. sagacité l- c. diligence l- e. vivacité
l- b. promptitude l- d. vision
19 QRM TIMORÉ
l- a. anxieux l- c. quiet l- e. larmoyant
l- b. pusillanime l- d. sensible
20 QRM PONDÉRATION
l- a. calcul l- c. calme l- e. évaluation
l- b. tempérance l- d. retenue
Concours blanc 3
Vocabulaire
Questions 1 à 5 (Tests psychotechniques)
Dans la série ci-après, chaque mot en majuscules est suivi de cinq mots. Désignez, parmi ces
derniers, les mots dont le sens est le plus proche (synonyme).
6 QRM PANEL
l- a. représentation l- c. échantillon l- e. statistique
l- b. sélection l- d. groupe
7 QRM BOMBANCE
l- a. agapes l- c. gala l- e. présomption
l- b. chère l- d. orgueil
8 QRM INSTILLER
l- a. soumettre l- c. inspirer l- e. susciter
l- b. colorer l- d. insinuer
9 QRM PINGRE
l- a. ladre l- c. étroit l- e. prodigue
l- b. maigre l- d. parcimonieux
10 QRM ÉGIDE
l- a. autorité l- c. choix l- e. auspices
l- b. protection l- d. bouclier
Concours blancs et annales
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Dans la série ci-après, chaque mot en majuscules est suivi de cinq mots. Désignez, parmi ces
derniers, les mots dont le sens est différent.
11 QRM ÉGROTANT
l- a. chicaneur l- c. alité l- e. dolent
l- b. discutant l- d. moribond
12 QRM DISERT
l- a. narratif l- c. laconique l- e. volubile
l- b. prolixe l- d. éloquent
13 QRM INIQUE
l- a. inéquitable l- c. obscène l- e. arbitraire
l- b. sarcastique l- d. éhonté
14 QRM LOUVOYER
l- a. geindre l- c. affréter l- e. zigzaguer
l- b. atermoyer l- d. déplorer
15 QRM FORTUIT
l- a. impromptu l- c. subi l- e. embarrassant
l- b. confondant l- d. inopiné
Dans la série ci-après, chaque mot en majuscules est suivi de quatre mots. Désignez éventuel-
lement, parmi ces derniers, le mot dont le sens est le plus proche (synonyme). En cas
d impossibilité, utilisez la cinquième réponse : ARNC.
16 QRU GANGUE
l- a. bande l- c. fruit l- e. ARNC
l- b. muselière l- d. carcan
17 QRU LACÉRER
l- a. rapiécer l- c. tailler l- e. ARNC
l- b. crocheter l- d. déchirer
18 QRU GÉHENNE
l- a. supplice l- c. crucifixion l- e. ARNC
l- b. feu l- d. fardeau
19 QRU PATHOS
l- a. empathie l- c. affect l- e. ARNC
l- b. faune l- d. componction
20 QRU CONCUPISCENT
l- a. vaniteux l- c. licencieux l- e. ARNC
l- b. luxuriant l- d. avide
Annales Paris 2009
Vocabulaire
Questions 1 à 5 (Tests psychotechniques)
Dans la série ci-après, chaque mot en majuscules est suivi de cinq mots. Désignez, parmi ces
derniers, les mots dont le sens est le plus proche (synonyme).
6 QRM VÉNIEL
l- a. éventuel l- c. pardonnable l- e. potentiel
l- b. anodin l- d. vénal
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7 QRM STIGMATISER
l- a. blâmer l- c. blesser l- e. flétrir
l- b. enlaidir l- d. déformer
8 QRM GRIVÈLERIE
l- a. escroquerie l- c. malhonnêteté l- e. griserie
l- b. grivoiserie l- d. malversation
9 QRM SOLUTION DE CONTINUITÉ
l- a. enchaînement l- c. cohérence l- e. dissolution
l- b. rupture l- d. interruption
10 QRM SABIR
l- a. charabia l- c. galimatias l- e. patois
l- b. dialecte l- d. onomatopée
Dans la série ci-après, chaque mot en majuscules est suivi de cinq mots. Désignez, parmi ces
derniers, les mots dont le sens est différent.
11 QRM DÉSINTÉRESSER
l- a. rembourser l- c. dédommager l- e. ennuyer
l- b. indifférer l- d. rebuter
12 QRM PRÉSOMPTION
l- a. certitude l- c. prémonition l- e. supposition
l- b. suffisance l- d. intuition
13 QRM AFFECTER
l- a. feindre l- c. peiner l- e. affectionner
l- b. destiner l- d. affranchir
14 QRM AUTOCHTONE
l- a. autonome l- c. primitif l- e. autogéré
l- b. aborigène l- d. indigène
15 QRM CONSUMER
l- a. anéantir l- c. épuiser l- e. dépérir
l- b. brûler l- d. consommer
Dans la série ci-après, chaque mot en majuscules est suivi de quatre mots. Désignez éven-
tuellement, parmi ces derniers, le ou les mot(s) dont le sens est le plus proche (synonyme).
En cas d impossibilité, utilisez la cinquième réponse : ARNC.
16 QRU LABILE
l- a. labial l- c. habile l- e. ARNC
l- b. volubile l- d. instable
17 QRM GALVANISER
l- a. délirer l- c. enthousiasmer l- e. fanatiser
l- b. électrifier l- d. déchaîner
18 QRU AGNOSTICISME
l- a. athéisme l- c. monothéisme l- e. ARNC
l- b. hérésie l- d. mysticisme
19 QRU SPIRITUEUX
l- a. spirituel l- c. spiritualité l- e. ARNC
l- b. spirite l- d. inspiré
20 QRM GALVAUDER
l- a. grappiller l- c. vagabonder l- e. déprécier
l- b. gâcher l- d. gaspiller
Concours blancs et annales
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Corrigés : Vocabulaire Paris
Concours blanc 1
6. c ; 7. b (a : lassis / c : glacis / d : amas de glaçons) ; 8. d (a et c : gloriole / b : sarriette) ;
9. a Contondre ancien verbe français remplacé par contusionner (c : corrompre / d :
tondre) ; 10. c (b : guet-apens / d : ûente de volaille) ; 11. e Turpitude : laideur morale /
action honteuse (c : ensemble des changements heureux ou malheureux de la vie) ; 12. b,
d ; 13. b, c, e (b : ornement / c : confusion / e : tram apocope de tramway) d : prendre au
sens ûguré. ; 14. c, d, e (a : le résultat de l acte / b : l acte lui-même / d : brisant, rocher,
banc de sable dans la mer / e : brisées) ; 15. a, b, e (a : caustique / b : tragique / d : dras-
tique se dit d un purgatif sévère) ; 16. c, d, e (e : dans mariage putatif) ; 17. a, b, e
Aboulie : absence de la volonté d agir, due à des causes d abord psychologiques (neuras-
thénie) à la différence de l apraxie (d : douleur due à la lésion d un nerf) ; 18. a, b, c, e ;
19. c, d, e (e est plutôt familier) ; 20. b, c (a n est qu une conséquence du sevrage / d est
un antonyme).
Concours blanc 2
6. d, e (e : matière) ; 7. b, d (d : ne pas confondre avec philtre, synonyme d élixir) ; 8. a,
b, d (a, b : favoris est toujours pluriel dans ce sens / c : favori efféminé d Henri III) ; 9. a,
c, d (c : ne pas confondre avec bonasse) ; 10. a, c, e (a : boisson des dieux grecs / b : de
manne, nourriture providentielle des Hébreux dans le désert / c : mânes) ; 11. d, e (d :
proche mais satisfaire ajoute une nuance plus psychologique / e : procurer des clients ; 12.
e Aurige : conducteur de char (a : porridge / b : aurifère / c : aurochs / d : aurique) ; 13. c
Convention ou contrat de location [a : dans « ça fait un bail », bail signiûe longtemps (de
la durée d un bail), mais il n a pas ce sens employé seul / b : baille] ; 14. a [d : brème
(poisson d eau douce)] ; 15. d (c : corroborer) ; 16. c. Plus précis que b car il implique
critique et humour. ; 17. d, e (b : ne pas confondre avec mafûu) ; 18. a, e (b et c sont
synonymes) ; 19. a, b (c : antonyme / d : cause du caractère timoré / e : conséquence) ; 20.
b, c, d (e : la pondération suppose l évaluation, mais n en est pas une).
Concours blanc 3
6. b, c (d : le panel est constitué d un groupe mais n est pas un groupe) ; 7. a, c Bombance
est du registre familier (b : dans le sens de mets de qualité / c : son sens premier ; 8. c, d, e
(d : sens propre ou ûguré / c et e : sens ûguré) ; 9. a, d (e : antonyme) ; 10. b, d, e (a :
férule / e : le sens premier d auspices est présages) ; 11. a, b, d (a et b : ne pas confondre
ergotant et égrotant / c : qui est au lit / forcé à se mettre au lit / d : ces deux mots ne sont
pas substituables, moribond étant beaucoup plus fort) ; 12. a, c (c : antonyme) ; 13. b, c,
d ; 14. a, c, d (a : larmoyer / c : louer) ; 15. b, c, e (b : déconcertant, bouleversant / c : ne
pas confondre subi, participe du verbe subir, et subit, adjectif synonyme de fortuit) ;
16. e Gangue : substance qui enveloppe un minéral (a : gang / b et d : cangue / c :
mangue) ; 17. d (c est proche mais moins précis) ; 18. a ; 19. c Pathos : pathétique dans
l exagération (b : proche de benthos) ; 20. c (b : surabondant, à ne pas confondre avec
luxurieux / d : implique le désir mais pas nécessairement sexuel).
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6. b, c ; 7. a, e ; 8. a, c, d (b : propos licencieux / e : légère ivresse) ; 9. b, d ; 10. a, c (b :
un dialecte est local, un sabir est multilinguistique) ; 11. d, e Désintéresser a 2 sens :
indemniser et négliger ; 12. a, c Présomption a 2 sens : orgueil et supposition ; 13. d, e
Affecter a 3 sens : simuler, muter, chagriner ; 14. a, c, e Autochtone n est pas péjoratif
mais il est souvent employé ainsi ; 15. d, e Ne pas confondre consumer et se consumer ; le
1er peut signiûer anéantir / brûler ou épuiser, le 2nd, dépérir ; 16. d (a : qui a rapport aux
lèvres / b : qui parle vite et beaucoup) ; 17. c, e (b : ne pas confondre électriûer doter
d électricité et électriser exciter) ; 18. e (doctrine selon laquelle tout ce qui dépasse
l expérience directe est inconnaissable) ; 19. e (liqueur / b : qui pratique le spiritisme) ;
20. b, d (e : est plutôt la conséquence du galvaudage).
Annales Strasbourg 2009
Répondez aux questions suivantes :
1 Le Ginkgo biloba est le nom :
l- a. D un marsupial l- c. D un arbre l- e. De la racine d une plante
l- b. D un art martial l- d. D un jeu de dés
2 En cuisine, le thymus de veau est plus connu sous le nom de :
l- a. Ris de veau l- c. Cervelle de veau l- e. Langue de bSuf
l- b. Foie de veau l- d. Langue de veau
3 Qu appelle-t-on l exorde d un discours ?
l- a. La première partie l- c. L exposé de l antithèse l- e. La péroraison
l- b. La narration l- d. La conclusion
4 Le cSlacanthe est :
l- a. Le nom d un dinosaure l- d. Le nom d un singe
l- b. Le nom d un poisson l- e. Le nom d une partie de l intestin grêle
l- c. Le nom d un fruit
Strasbourg
Description
La première épreuve d admissibilité est un QCM de 50 questions présentant quatre à six
propositions de réponses. L épreuve dure 1 h 30. Sur l ensemble des questions, 20 % portent
sur le vocabulaire.
Niveau de difficulté : 5/10
Il s agit de choisir la (ou les) bonne(s) déûnition(s) d un mot. Ces questions n ont rien de par-
ticulier, les mots sont plutôt accessibles et, bien souvent, une seule réponse est attendue. La
difûculté vient plutôt de la nécessité d obtenir un total de 25/50 à l épreuve.
Conseils
Ï% Révisez surtout les mots de composition, les expressions latines, et les proverbes.
Ï% L ensemble de l épreuve peut se faire assez lentement ; prenez votre temps avant de
répondre.
Ï% Vous pourrez vous entraîner en travaillant les QCM d autres concours.
Temps alloué 20 min.
Concours blancs et annales
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5 Quel est le fruit du coudrier ?
l- a. La nèfle l- c. Le mangoustan l- e. Le jujube
l- b. La faine l- d. La noisette
6 Que désigne le mot « serpentaire » ?
l- a. Une constellation l- d. Un reptile inoffensif d Asie
l- b. Un ancien instrument de musique à vent l- e. Un insecte
l- c. Un oiseau rapace
7 Cocher le ou les noms désignant des vents :
l- a. Tramontane l- c. Sirocco l- e. Harmattan
l- b. Chinook l- d. Zéphyr l- f. Aquilon
8 À quoi se réfère le terme « cacographie » ?
l- a. L étude des slogans publicitaires
l- b. Un texte contenant des fautes de style ou d orthographe
l- c. La transcription graphique de sons
l- d. L étude de l influence de l environnement sonore sur les individus
9 Quelle est la définition du mot « pandiculation » ?
l- a. Avertissement juridique qui se fait en certains cas par l autorité d un évêque avant de
procéder à l excommunication
l- b. Série de déplacements, d allées et venues, de voyages multiples et compliqués
l- c. Mouvement qui consiste à s étirer, bras et jambes en bâillant
l- d. Action de répandre du vin ou autre liquide en l honneur d une divinité
10 Une sculpture « chryséléphantine » est une sculpture :
l- a. Impudique l- d. Réservée aux jardins d enfants
l- b. Dont certaines parties sont d or et d ivoire l- e. Équestre
l- c. Représentant l obésité
11 Le mot « catimini » est en relation avec un mot grec signifiant :
l- a. Adultère l- c. Fornication l- e. Menstrues
l- b. Enfance l- d. Précipitation
12 Qu est-ce que la vexillologie ?
l- a. L étude des vaisseaux de guerre l- c. L étude des pierres tombales
l- b. L étude des voies ferrées l- d. L étude des drapeaux
Corrigés : Vocabulaire Strasbourg
1. A (de Chine principalement) ; 2. A ; 3. A (nom masculin) ; 4. B ; 5. D (coudrier est
l ancien nom du noisetier / A : fruit du néûier / B : fruit du hêtre / C : fruit du mangousta-
nier / E : fruit du jujubier) ; 6. C ; 7. A, B, C, D, E, F ; 8. B ; 9. C ; 10. B ; 11. E (en grec,
katamênia) ; 12. D (on dit aussi pavillonnerie).
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Toulouse
Description
Bien que les épreuves soient clairement identiûées par leur dénomination, ce qui ressortit
au vocabulaire se trouve dans la première épreuve d admissibilité (« orthographe lexicale »)
et dans la troisième épreuve (« langage et culture »).
L épreuve « orthographe lexicale » dure 20 minutes. Jusqu en 2005, elle consistait en
20 items présentant quatre graphies pour un même mot. Il fallait trouver la (ou les)
bonne(s) orthographe(s). Depuis, l épreuve comporte trois exercices :
Ï% le premier vous propose d indiquer le mot qui n appartient pas à la langue française (8 à
10 items) ou qui n a pas le même champ lexical,
Ï% le deuxième et le troisième demandent souvent de chercher l intrus étymologique, par-
fois le synonyme (2006), l antonyme (2008). En 2009, ces exercices étaient plus inattendus
avec quatre items portant sur des expressions à trouver (type Caen) et huit items où il fallait
éliminer les mots n ayant pas un nom propre à leur origine.
L épreuve « langage et culture » dure 30 minutes pour 30 questions. En moyenne 1/4
d entre elles portent sur le vocabulaire, avec une grande disparité d une année à l autre
(trois questions en 2009, 13 en 2008).
Niveau de difficulté : 6/10
Ï% Le vocabulaire de l épreuve « orthographe lexicale » est un peu plus difficile (sauf en
2009), mais c est surtout la variété du format des exercices qui pose problème. Dans le
1er exercice, le mot intrus est souvent le résultat d une métathèse (ex. : cambusse pour
cambuse, pérennifier pour pérenniser). Pour les autres exercices, révisez les racines, les
définitions des mots et les expressions.
Ï% Le vocabulaire présent dans l épreuve « langage et culture » est accessible (ex. :
amphitryon, nonobstant, laudateur, logorrhée, outrecuidance). Dans cette épreuve, prépa-
rez-vous particulièrement aux mots de composition avec des racines grecques (ex. : acro-
phobie en 2007, fabophile en 2008).
Conseils
Ï% Dans la première épreuve d « orthographe lexicale », procédez par élimination. Il vous
restera généralement deux mots : l un peu connu, l autre étrange mais qui ressemble à un
mot connu. C est souvent le second qui est l intrus.
Ï% Dans les autres épreuves d « orthographe lexicale », utilisez vos connaissances en éty-
mologie et le sens des mots. Bien souvent, le sens d un mot peut suffire pour savoir s il a une
base différente.
Ï% Pas de précipitation ! Vous avez une minute par item et il y a des points négatifs !
Concours blancs et annales
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Concours blanc 1
Orthographe lexicale
QCM LEXICAL (de 1 à 10)
Pour chacune de ces séries de quatre mots, indiquez celui qui n appartient pas à la langue
française.
QCM LEXICAL (de 11 à 15)
Pour chacune de ces séries de quatre mots, indiquez celui qui n a aucune parenté étymolo-
gique avec les trois autres.
Vocabulaire des concours blancs
(première épreuve de chaque concours uniquement)
actinique, anche, androcéphale, angledozer, angström, cabale, cabestan, cachexie, cacosmie,
caparaçon, câprier, caprin, caracole, colloque, corollaire, coron, coronaire, corrélat, crypte,
cynique, émétique, fripe, frugal, funiculaire, galénique, galgal, godillot, jabot, jugal, lamparo,
lampiste, lamproie, lampyre, marbrure, matricule, municipe, narcolepsie, narghilé, nécro-
mancie, néphrectomie, ouaouaron, oued, ouillage, ourdissoir, pagaie, pagode, paillote, palabre,
pelletière, placide, plagiat, plain-chant, plain-pied, polacre, polaire, polaque, poulbot, quidam,
rabot, ramadan, ramdam, ripe, schiedam, talure, tergal, ubac, ubiquité, ubuesque, ufologie,
ventriculaire, vermiculure, vernaculaire
N° QCM A B C D réponse
1 cachexie cabale cabestran cacosmie
2 ourdissoir ouillage ouède ouaouaron
3 pagodre palabre paillote pagaie
4 vernaculaire funiculaire pelletiaire ventriculaire
5 ubac ubiquité ufologie ubueste
6 plain-chant plein-pied plagiat placide
7 matriculure talure vermiculure marbrure
8 nalghilé néphrectomie narcolepsie nécromancie
9 anche angledozer angström andricéphale
10 carapaçon câprier caprin caracole
N° QCM A B C D réponse
11 punaise puanteur conspuer putride
12 honorer honnir malhonnête honoraire
13 néphrite nervure névrose nerf
14 légalité élection loyauté léguer
15 salive saler salpêtre salade
Temps alloué 20 min.
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QCM LEXICAL (de 16 à 20)
De nombreux mots français ont des racines grecques.
À quel mot se rattache chacun des formants grecs suivants ?
Concours blanc 2
Orthographe lexicale
QCM LEXICAL (de 1 à 8)
Pour chacune de ces séries de quatre mots, indiquez celui qui n appartient pas à la langue
française.
QCM LEXICAL (de 9 à 13)
Dans chacun de ces séries de quatre mots, indiquez celui qui n a aucune parenté
étymologique avec les trois autres :
N° QCM Formant A B C D réponse
16 apo loin ancien bonheur abeille
17 noso besoin hôpital maladie nuit
18 télé écran loin portable identique
19 oligo petit eau huile minéral
20 idio sot convenable laid propre
N° QCM A B C D réponse
1 polacre polaire polaque poloque
2 ramadam quidam ramdam schiedam
3 goillidot poulbot jabot rabot
4 lamparo lampiste lampoie lampyre
5 coronaire coronat corollaire coron
6 actinique cynique galénique hémitique
7 galgal furgal tergal jugal
8 fripe municipe ripe cripe
N° QCM A B C D réponse
9 digital digitigrade doigt digue
10 compassé passion patient compatir
11 rouille rouge rouissoir rubicond
12 semaine septembre septième septique
13 vanneur vantard vidange vain
Temps alloué 20 min.
Concours blancs et annales
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QCM LEXICAL (de 14 à 20)
Pour chacune de ces séries de quatre mots, indiquez celui qui évoque la même idée que le mot
proposé.
Annales Toulouse 2009
Orthographe lexicale
QCM LEXICAL (de 1 à 8)
Pour chacune de ces séries de quatre mots, indiquez celui qui n appartient pas à la langue
française.
QCM LEXICAL (de 9 à 12)
Dans chacun de ces groupes de quatre mots, trouvez l intrus selon l exemple donné ci-
dessous :
Exemple : vieux ; blues ; pot ; verre
L intrus est « verre » car « coup de vieux » ; « coup de blues » ; « coup de pot ».
N° QCM Mot proposé A B C D réponse
14 délétère dilatoire traître abandonnique funeste
15 emphytéotique improbable long mesuré progressif
16 capricant irrégulier caprin ordré voyageur
17 compulsif attentif irréprésible convulsif rassemblé
18 faraud effacé rusé fier honnête
19 turpide putride fétide humide abject
20 sapide nuisible goutteux espiègle savoureux
N° QCM A B C D réponse
1 mitan mitaine mitanie mitard
2 scarifier scalaire scastique scabreux
3 bosco botor bortsch brou
4 rubéfier russifier rubiquer rudoyer
5 pontifier panifier pérennifier planifier
6 fondreuse fongique fondrière foliacé
7 probe profuge probation prodrome
8 aliéner alloger alléguer allouer
Temps alloué 20 min.
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QCM LEXICAL (de 13 à 20)
Pour chacune de ces séries de quatre mots, indiquez celui qui a une origine anthroponymique,
c est-à-dire ayant pour origine un nom propre.
Épreuve de langage et culture
1 La xylographie est :
l- a. un décor réalisé avec des placages de bois
l- b. la gravure à l aide d un fer rouge
l- c. l estampe d une planche de bois gravé
l- d. une impression d essai à l encre jaune
2 Comment appelle-t-on le versant nord d une vallée ?
l- a. l adret l- c. l ubac
l- b. le coteau l- d. le nord
3 Qu est-ce que la toponymie ?
l- a. la science qui permet d étudier l origine des noms de ville ainsi que la transformation
de ces noms au fil des siècles
l- b. la science qui traite des substances toxiques, de leurs effets sur l organisme et de leur
identification
l- c. la technique de représentation sur un plan des formes de terrain avec les détails naturels
ou artificiels qu il porte
l- d. la branche des mathématiques née de l étude des propriétés géométriques se con-
servant par déformation continue, puis généralisée pour englober les notions de limite
et de voisinage
N° QCM A B C D réponse
9 vie rose boudin pain
10 sol toit douze voûte
11 rang Suvre action accusation
12 vache chagrin torrent orange
N° QCM A B C D réponse
13 sosie image portrait reflet
14 slip veston pantalon gilet
15 appentis soupente chambre mansarde
16 hammam piscine jacuzzi sauna
17 escarpin pataugas godillot sandale
18 esquisse silhouette caricature ébauche
19 proscription censure blocus boycott
20 répertoire almanach calepin carnet
Temps alloué 3 min.
Concours blancs et annales
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Corrigés des exercices : Vocabulaire Toulouse
Concours blanc 1
1. C (mis pour cabestan) ; 2. C (mis pour oued) ; 3. A (mis pour pagode) ; 4. C (mis pour
pelletière) ; 5. D (mis pour ubuesque) ; 6. B (mis pour plain-pied) ; 7. A (mis pour matricule) ;
8. A (mis pour narghilé, narguilé ou narghileh) ; 9. D (mis pour androcéphale) ; 10. A (mis pour
caparaçon) ; 11. C (conspuer vient du latin conspuere = cracher / punaise, puanteur, putride vien-
nent du latin putere = pourrir, puer) ; 12. B (honnir vient du francique haunjan = avoir honte /
honorer, malhonnête, honoraire viennent du latin honos = témoignage de considération) ; 13. A
(néphrite vient du grec nephros = rein / nervure, névrose, nerf viennent du latin nervus = ligament,
muscle) ; 14. B [élection vient du latin eligere = élire (de lire) / légalité, loyauté, léguer viennent
du latin lex = loi] ; 15. A (salive vient du latin saliva / saler, salpêtre, salade viennent du latin sal =
sel) ; 16. A (ne pas confondre avec le formant latin api = abeille) ; 17. C (ne pas confondre avec
le formant latin noct = nuit) ; 18. B ; 19. A (ne pas confondre avec oléo = huile) ; 20. D.
Concours blanc 2
1. D (mis pour colloque) ; 2. A (mis pour ramadan) ; 3. A (mis pour godillot) ; 4. C (mis
pour lamproie) ; 5. B (mis pour corrélat) ; 6. D (mis pour hématique ou émétique) ; 7. B (mis
pour frugal) ; 8. D (mis pour crypte) ; 9. D (digue vient du néerlandais dijc / digital, digiti-
grade, doigt viennent du latin digitus = doigt) ; 10. A (compassé vient de compassare,
famille de pas / passion, patient, compatir viennent du grec pathos ou du latin passio =
affection, ce qui est subi) ; 11. C (rouissoir vient du francique rotjan = rouir / rouille, rouge,
rubicond viennent du latin ruber = rouge) ; 12. D (septique vient du grec septsis = putréfac-
tion / semaine, septembre, septième viennent du latin septem = sept) ; 13. A (vanneur vient
du latin vannare, famille de van / vantard, vidange, vain viennent du latin vanus = vide) ;
14. D ; 15. B ; 16. A ; 17. B ; 18. C (ne pas confondre avec falot : effacé) ; 19. D ; 20. D.
Annales Toulouse 2009 : Orthographe lexicale
1. C (mis pour litanie) ; 2. C (mis pour sarcastique) ; 3. B (mis pour butor) ; 4. C (mis pour
rubriquer) ; 5. C (mis pour pérenniser) ; 6. A (mis pour fondeuse ou frondeuse) ; 7. B (mis
pour profuse, fém. de profus) ; 8. B (mis pour allonger) ; 9. D (A : de l eau-de-vie / B : à
l eau de rose, conventionnel et sentimental / C : s en aller en eau de boudin, mal tourner /
« blanc » ne convenait pas pour 2 raisons : d abord il fallait le mettre au féminin pour B et
il n est pas indiqué dans l exemple que ce soit permis, ensuite « rose blanche » n est pas
une expression ou une locution) ; 10. B (A : clé de sol / C : clé de douze / D : une clé de
voûte) ; 11. A (B : mise en Suvre / C : mise en action / D : mise en accusation / « chef » ne
convenait pas car on ne dit pas « chef de rang » mais « chef de ûle ») ; 12. C (A : une peau
de vache / B : une peau de chagrin, bien matériel qui diminue / D : peau d orange) ; 13. A
Vient de Sosie, nom de l esclave d Amphitryon ; 14. C Vient du nom d un personnage de la
commedia dell arte ; 15. D Vient du nom de l architecte François Mansart ; 16. C Nom
propre de marque ; 17. C Vient d Alexis Godillot, fournisseur de l armée ; 18. B Vient
d Étienne de Silhouette, ministre des ûnances ; 19. D Vient du capitaine Charles Boycott,
propriétaire irlandais ; 20. C Vient d Ambrogio Calepino, religieux et lexicographe italien.
Langage et culture
1. C ; 2. C ('" adret) ; 3. A [du grec top(o) = lieu et onymie = nom].
Orthographe
94
Orthographe lexicale 1
On l appelle aussi orthographe d usage parce qu elle est le produit de l histoire de la
langue, de ses racines comme de son emploi par ceux qui la parlent. C est l ortho-
graphe de loin la plus difûcile. Elle ne dépend pas de règles précises et logiques, mais
d une étude approfondie des graphies. Sollicitée dans tous les concours, sous forme
de QCM ou de dictée, elle doit être travaillée rigoureusement.
Bien entendu, avant d affronter brutalement des milliers de mots, apprenez à
acquérir des réûexes graphiques par l étymologie. Certaines graphies sont prévisi-
bles du seul fait de l étymologie.
Par exemple, tous les mots commençant en HIP- prennent deux P (racine : hipp(o) =
cheval, d où hippisme, hippopotame, hippocampe, etc.). En revanche aucun mot
commençant en HYP- ne prend deux P (racine : hypo = sous, d où hypothèse, hypo-
tonie, hypothèque, etc.).
Dans ce chapitre, vous allez d abord affronter les bases de la phonétique, puis uti-
liser ces connaissances pour étudier les relations souvent surprenantes entre la
graphie et la prononciation d un mot. Avancez pas à pas, phonème après
phonème ; consultez quotidiennement votre dictionnaire et complétez votre propre
cahier de vocabulaire et d orthographe. Si vous le pouvez, faites des dictées ; c est
la façon la plus sûre de vériûer toute son orthographe, même sur les mots les plus
ordinaires.
Phonétique
La phonétique est l étude des phonèmes, c est-à-dire des unités de langage parlé qui forment
les mots. Un phonème n est pas une lettre mais un son. D ailleurs un mot contient souvent un
nombre différent de phonèmes et de lettres. Ainsi le mot orthophonie contient 11 lettres, mais
seulement 8 phonèmes [Tr÷tTfTni] : le premier H est muet, les lettres PH forment un seul pho-
nème [f], et le E final est muet.
Le français compte 37 phonèmes : 16 phonèmes vocaliques (qui se rapportent aux voyelles),
21 phonèmes consonantiques (qui se rapportent aux consonnes). Là encore, on peut constater
l écart avec le nombre de voyelles françaises (6 lettres : A, E, I, O, U, Y) et celui des con-
sonnes (20 lettres). Le français possède 26 lettres pour 37 phonèmes.
Mais la difficulté majeure n est pas là. Car la plupart de ces phonèmes peuvent avoir plu-
sieurs graphèmes (unités du langage écrit). Ainsi, au phonème [f] peuvent correspondre trois
graphèmes : F, FF, PH. Au total, le français compte plus de 130 graphèmes, d où les hésita-
tions de notre orthographe !
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Avant d affronter cette difficulté, voici les notions essentielles de phonétique. Familiarisez-
vous rapidement avec les symboles phonétiques pour pouvoir lire des mots entiers ainsi,
voire des textes. C est utile lorsque vous cherchez la bonne prononciation d un mot et c est
un support récurrent à l écrit en concours, notamment à Nantes, Strasbourg ou Lyon. De plus
à l oral c est indispensable, principalement pour lire des logatomes (suite de syllabes sans
signification : bipholatame , mourtaïdulle , etc.).
Vocabulaire
Syllabe : groupe de sons prononcé d une seule émission de voix. Finie par un son vocalique,
elle est ouverte (ex. : ca-nal, blan-che), par une consonne, fermée (ex. : por-te, mys-tère).
Phonème oral : le voile du palais est relevé, l air est expiré par la bouche seule.
Phonème nasal : le voile du palais est abaissé, l air est expiré par la bouche et le nez.
Labiale (non labial) : émission sonore par (sans) rapprochement des lèvres.
Labiodentale : émission sonore par l action combinée de la lèvre inférieure et des dents de
la mâchoire supérieure.
Dentale : émission sonore entre la langue et les incisives.
Palatale : émission sonore entre la langue et la voûte du palais (palais dur).
Vélaire : émission sonore entre la langue et le voile du palais (palais mou).
Occlusive : émission sonore explosive par fermeture puis ouverture brusque des lèvres.
Fricative : consonne prononcée par frottement dû au rétrécissement du canal phonatoire. On
distingue les fricatives sifflantes [s], [z], et chuintantes [ƒ], [l-].
Liquide : consonne prononcée par glissement continu. On distingue la consonne uvulaire
[R] produite par l action de la luette vibrant contre le dos de la langue et la consonne latérale
[l] produite par l action simultanée d une occlusion de la partie médiane du conduit vocal par
la langue et d un écoulement latéral continu de l air.
Glides : appelées plus couramment semi-voyelles ou semi-consonnes, ce sont des con-
sonnes, mais leur prononciation est plus proche des voyelles. On appelle d ailleurs [j] i con-
sonne ou yod, [w] ou consonne, et [e] u consonne.
Phonème sonore : l émission de l air s accompagne de la vibration des cordes vocales. On
dit aussi un phonème voisé. Toutes les voyelles sont sonores, ainsi que quelques consonnes
(Cf. tableaux). / Phonème sourd : émission d air sans voix.
Géminée : suite de deux consonnes identiques (ex. : robe bleue [r÷Tbbløµ]).
Hiatus : succession de deux syllabes dont la première se termine par une voyelle et la
seconde commence par une voyelle (ex. : poète, maïs).
Diphtongue : voyelle complexe dont le timbre se modifie graduellement une fois au cours de
son émission (par exemple en anglais [ei] day ; en allemand [au] haus ; en espagnol [ue]
muerte ). En français moderne, il n existe plus de diphtongues : les graphèmes EU, AU, OU
correspondent à des voyelles simples [ø] / [S], [o] et [u].
La voyelle
La voyelle est un son produit par les cordes vocales, l air s échappant sans avoir été arrêté
nulle part. Une voyelle peut à elle seule constituer un mot (ex. : à, eau, y, ai, est).
1 Orthographe lexicale
96
Les 16 phonèmes vocaliques français
Voyelles toniques et atones
Les voyelles sont accentuées de façon tonique quand elles sont en fin d un mot ou d un syn-
tagme (ex. : va, vas-y). On parle d accent tonique ou accent d intensité parce que le son est
articulé avec plus de force.
Les voyelles sont atones (ou inaccentuées) dans les autres cas.
Voyelles muettes
A muet dans août [u] ou [ut], curaçao [kyr÷aso], saoul [su] / soûl [sul], toast [tost].
E muet (Cf. pages 111 et 112) :
Ï% En syllabe intérieure dans quelques mots (ex. : gréement, guillemet).
Ï% En finale (ex. vue, balle [bal]), sauf quand sa disparition provoquerait une suite de
consonnes difficilement prononçables (ex. : un grave risque).
I muet dans encoignure [ÜQkTTyr÷], oignon [TTÜT].
O muet dans les mots contenant RU (ex. : bSuf [bSf], cSur [kSr]), faon [fQÜ], paon, [pQÜ],
taon [tQÜ].
U muet précédé d un q (ex. : marque), ou précédé d un g suivi de a, o [ex. : distinguant,
distinguons, distinguo, baguage (de baguer)].
La consonne
La consonne est un bruit de frottement ou d explosion produit par les obstacles que rencontre
l air dans la bouche, à la suite de fermeture et de resserrement des organes.
Voyelles orales Voyelles nasales
Antérieures* Postérieures* Antérieures* Postérieures*
Fermées Ouvertes Fermées Ouvertes Ouvertes Ouvertes
labiales
[e] épée
[i] idée
[a] patte
[µ] aide [µÜ] brin
labiales
[y] nu
[ø] jeu
[S] peur
[o] côte
[u] fou
[Q] pâte
[T] cote
[ÜS] brun
[ÜQ] an
[TÜ] son
[Y] petit**
*Position antérieure : La langue se soulève vers le palais, à l avant de la bouche. / Position postérieure : La langue se soulève vers
le voile du palais, à l arrière de la bouche.
**C est le E muet (ou caduc ou sourd). De timbre variable selon les mots, on le situe, quand il n est pas amuï, entre [ø] et [S].
Quand il est muet (ex. : vie), il n a pas de signe phonétique.
Remarque
Le phonème [Y] ne peut jamais être tonique. En dernière syllabe d un mot, il est atone
du fait de la perte d une voyelle tonique du latin ( rosa '! rose). En syllabe intérieure,
l accentuation ne peut être articulée sur lui.
O
h
a
h
C
u
1 Orthographe lexicale
97
Les 21 phonèmes consonantiques français
À ces 37 phonèmes, on peut ajouter le son [x] de jota, qui n est cependant pas systématique-
ment intégré à la phonétique française et que l on peut remplacer par [R]. On peut aussi cons-
tater l absence de phonème pour la lettre h. Même s il peut se faire entendre quand il est
aspiré, il ne représente pas réellement un son. On note parfois [ ] pour marquer l aspiration
qu indique sa présence.
Consonnes muettes
Les consonnes finales sont souvent muettes (plomb, accroc, etc.) Pour les identifier pensez
aux dérivés (ex. : plomb / plomberie, accroc / accrocher). Pour étudier ces consonnes finales
selon les phonèmes cf. pages 105 à 133.
C : muet quand il est placé entre un s et un e, un i ou un y (ex. : sceau, scie, scythe), quand il
est suivi d un k (cocker, derrick, haddock, stock, etc.), d un q (acquérir, becquet, etc.) et dans
distinct, succinct.
G : muet dans amygdale, longtemps, sangsue, tagliatelle.
H : muet quand il n est pas aspiré (Cf. la lettre h pages 130 à 132).
L : muet dans aulne (ou [oln]).
M : muet dans les mots automne, damner et dérivés.
P : muet devant un t dans baptiser, compter (comptine), dompter [dTÜte], exempt, prompt,
sculpter, sept et dérivés.
S : muet dans le digramme sc devant les voyelles e, i, u (ex. : sceller, abscisse, scythe) et le
trigramme sch (hachisch, kirsch, schéma).
Labiales
Labio-
dentales
Dentales Palatales Vélaires
Consonnes
orales
Occlusives
Sonores
Sourdes
[b] bobine
[p] papa
[d] date
[t] table
[g] gare
[k] carte
Fricatives
Sonores
Sourdes
[v] vie
[f] feu
[z] zéro
[s] son
[l-] jeu
[ƒ] chat
Liquides Sonores [l]lait [R] rue
Glides
Antérieures
Postérieures
[e] huile
[w] oui
[j] hier
Consonnes nasales [m] mot [n] nappe [l-] digne K[] parking
Dans les QCM, vous rencontrerez souvent des mots dans lesquels la faute n est pas tant orthographique
que purement phonétique. Ainsi par exemple vous lirez carapaçon au lieu de « caparaçon ». Cette
faute s appelle la métathèse. Retenez bien ces mots (en mémorisant leur prononciation) :
aborigène, abortif, aréole / aréopage / aéroport, anfractuosité, barcarolle, caparaçon / carapace,
carabin, crinoline, controverse, déûorer, dégingandé, déguerpir, dilemme / automne, embrasse,
fatras, fruste / rustre, héroï-comique, infarctus, linceul, miriûque, mnémotechnie, nosocomial,
obnubiler, opercule, opprobre / probe, orthodontie, panégyrique, pantomime, pérégrination,
prestidigitateur, ragaillardir, rastafari, récépissé, rhododendron, rogaton, sacripant, saugrenue,
saupoudrer, svastika / swastika, trublion, vrombissement.
1 Orthographe lexicale
98
Phonèmes et graphèmes
L ordre dans lequel les phonèmes sont étudiés s efforce de respecter celui des tableaux pho-
nétiques précédents. Pour les voyelles : orales non labiales puis orales labiales et enfin
nasales. Pour les consonnes : orales occlusives, fricatives, liquides, puis nasales. Enfin les
glides. Une double justification à cette classification :
Ï% d abord, c est pour vous un moyen d associer graphèmes et phonèmes, processus naturel
pour de futurs orthophonistes qui doivent maîtriser la phonétique et comprendre les difû-
cultés de la langue,
Ï% ensuite, cela permet d identiûer les phonèmes qui vous posent des problèmes dans leur
mise en graphèmes et donc de ne pas travailler ceux que vous maîtrisez déjà.
Dans les tableaux qui suivent, les listes s efforcent d être exhaustives. Seuls manquent des
mots dont l importance est moindre pour les concours (mots d un vocabulaire trop technique
ou inusité). Cependant, lorsque l indication marginale est « Retenez l orthographe des
mots suivants », la liste qui suit est volontairement incomplète, parce que seules certaines
graphies remarquables ont été indiquées.
Si ces pages vous semblent ardues, pensez combien il est plus difficile (et moins efficace !)
d affronter l orthographe d usage en relevant chaque mot-piège de votre dictionnaire. Consi-
dérez que plus de 10 000 mots ont été ordonnés pour vous ; c est un gain de temps. À vous
de savoir en tirer profit.
Signes diacritiques, le trait d union, l apostrophe
On appelle signe diacritique un signe graphique (point, accent, cédille) porté sur une lettre ou
un signe phonétique qui indique sa valeur phonématique et / ou permet la distinction d homo-
graphes.
Point
Il se place sur les lettres i et j minuscules uniquement.
Accents
Si notre prononciation était irréprochable, nous pourrions presque distinguer les accents à
coup sûr. Mais l influence de certains régionalismes ou une paresse de prononciation ont pro-
gressivement eu raison de certaines de ces distinctions. Qui marque encore à l oral la diffé-
rence entre patte [pat] et pâte [pQt] ? Qui prononce le mot genèse [l-Ynµz] et non [l-µnµz] ?
Outre l apprentissage des règles qui suivent, nous vous recommandons de vous efforcer de
bien prononcer chaque mot (et donc de chasser les mauvaises habitudes). Une bonne pronon-
ciation est souvent une aide précieuse pour l orthographe.
Accent aigu et accent grave
L accent aigu et l accent grave se mettent sur la lettre e pour indiquer le son [e] pour é, [µ]
pour è, ainsi que sur les lettres a, u pour distinguer des homographes.
O
h
a
h
C
u
1 Orthographe lexicale
99
©
D
u
d
L
a
h
c
a
u
é
u
d
é
l
.
Règles d accentuation Retenez l accentuation des mots suivants
Un E suivi de deux consonnes, d un X, ou suivi
d un D, F, H, R, T, Z, final ne prend pas
d accent (ex. : essence, exécrable, oued).
Aucune exception (idem pour toutes les voyelles
et tous les accents).
É est utilisé :
Ï% comme lettre finale (ex. : vérité),
Ï% devant un E muet final (ex. : journée),
Ï% devant un S final marquant le pluriel (ex. :
vérités)
Ï% à l intérieur d un mot (ex. : assécher).
Certains mots prennent É prononcé [µ], notam-
ment crémerie, réglementer, sécheresse.
Pas d accent sur E souligné : cedex, Clemenceau,
credo, edelweiss, égrener (ou [Y]), féerie / féeri-
que, feta, gangrener (ou [Y]), Grevisse, Heredia,
illettré, menora, nécessaire, placebo, prescience,
pressuriser, profiterole, repartie / repartir (=
répliquer ; mais départir), revolver, sénescence,
taconeos, tequila, torero, velléité (ou [µ]), veto,
Venezuela, vilenie (ou [Y]).
Accent : alléluia, angélus, bénédicité, crénelage,
décibel, éden, éfaufiler, élixir, énième, impétigo,
ipéca, irréligion, média, muséum, réclusion
(mais reclus), renégat, réplétion (mais replet),
sécréter, ténacité, vidéo, xénon, zénith.
Accent ou non (accent aigu possible sous E
souligné) : gelinotte, impresario, jerez / xérès,
labéliser / labelliser, liserer (ou [Y]), nucleus,
phSnix / phénix, ténia / tænia, thesaurus, velum
(mais vélin, velot), vérine / verrine, vipereau (ou
[Y]) / vipéreau, vocero.
È est utilisé seulement :
Ï% devant S final d un mot au singulier (ex. :
accès),
Ï% devant une syllabe contenant E muet (ex. :
frère).
Cette règle entraîne des changements d accent
dans une même famille de mots (ex. : fièvre /
fiévreux). Pour respecter cette règle et la pro-
nonciation, l Académie recommande de changer
É en È dans les mots abrégement, afféterie,
allégement, allégrement, céleri, crémerie,
empiétement, événement, féverole, hébétement,
réglementer, sécheresse, sénevé, vénerie et déri-
vés. Cependant l orthographe É est la plus
classique ; elle reste valable et doit être connue.
Pas d accent sur E souligné : eldorado, kevlar,
presbyte, presbytère.
Accent : cyprès, pèlerin.
Accent ou non (accent grave possible sous E
souligné) : facies, tabes, tagetes / tagette, vièle /
vielle.
À noter : [Y] et non [e] ou [µ] dans genèse, receler
/ celer, rehausser / rehausseur, retable.
Voir aussi les autres graphies des sons [e] et [µ]
pages 105 à 107.
À et Ù sont employés pour distinguer des homo-
graphes.
À : à, çà (dans « çà et là »), deçà, déjà, delà
('" cela), holà, là, pietà ('" pita), voilà.
Ù : où.
Remarque 1 : a priori (et les autres locutions lati-
nes), sans accent.
Remarque 2 : pour différencier l usage des
homographes, cf. pages 165 à 167.
1 Orthographe lexicale
100
Accent circonflexe
L accent circonflexe peut se mettre sur toutes les voyelles sauf y. Il marque :
Ï% la perte d une ancienne consonne (ex. : forest '! forêt) ou voyelle (ex. : baailler '!
bâiller). C est le cas le plus courant ; il peut alors être utile de chercher des dérivés du mot
(forestier '! forêt, castagnettes '! châtaigne, béer '! bâiller).
Ï% une voyelle longue (ex. : pâte). La différence phonétique doit être marquée.
Ï% la distinction de certains homonymes (ex. : colon / côlon).
Tout comme è, ê peut se rencontrer devant une syllabe contenant un e muet (ex. : extrême,
suprême). Des changements d accentuation sont constatés dans une même famille (ex. :
extrême / extrémité, suprême / suprématie).
Les difficultés propres à cet accent se trouvent aux pages suivantes aux sons [i], [e], [µ], [a] /
[Q], [o], [y], [ø].
Tréma
Le tréma peut se mettre sur toutes les voyelles sauf y. Il permet la séparation phonétique de
deux voyelles sauf s il accentue la voyelle finale (ex. : une douleur aiguë). Il est placé sur la
deuxième voyelle au moins (ex. : maïs / l ouïe), ou sur une voyelle accentuée, dans des mots
d emprunt (ex. : maelström / würmien). Dans les mots d origine latine, le digramme qu se
prononce souvent [ky] et non [k] d où les graphies adéquat, quorum, ubiquité sans tréma
malgré la séparation phonétique des voyelles.
Cédille
Elle se place sous la lettre c devant, a, o, u pour indiquer le son [s] (ex. : amorçage). Quand c
est associé aux autres voyelles, la présence de la cédille est inutile pour obtenir le son [s], et
elle est fautive (ex. : amorcer).
Les tolérances orthographiques de 1990 ont remis en cause cette règle pour les mots
en ue, considérant que le tréma doit se placer sur la voyelle marquée dans la pronon-
ciation. On peut donc écrire une douleur aigüe. Les difûcultés propres à cet accent se
trouvent aux pages suivantes aux sons [i], [µ], [a] / [Q], [o] / [T], [y], [ø].
Dans certains mots, le h joue le rôle du tréma, notamment bahut, cahier, cohue, ébahir,
envahir, prohiber, spahi, tohu-bohu, vahiné.
Devant Æ et R, la cédille est également inutile et fautive car c se prononce [s] (ex. :
et cætera, cæcum, cSlacanthe, cSlome), sauf dans cSur.
L Académie a maintenu l ancien procédé ce dans douceâtre pour conserver le son [s],
sans employer la cédille (mais douçatre n est pas fautif). À noter : couci-couça (ne pas
écrire machinalement couçi-couça ).
O
h
a
h
C
u
1 Orthographe lexicale
101
Trait d union
Le trait d union est un signe graphique, mais n est pas un signe de ponctuation (à la diffé-
rence du tiret avec lequel il ne faut pas le confondre). Il répond au besoin des mots dans leur
association accidentelle et non à la nature de la communication. Son rôle est de créer des
unités lexicales ou grammaticales.
Unificateur lexical
Le trait d union forme alors des mots composés. Dans ce cas sa présence n est pas
systématique ; mot composé ne signifie pas nécessairement trait d union. Dans ces mots
composés, il va être présent pour trois raisons.
Ï% Pour marquer le changement de signiûcation d un mot
Emploi ûguré (métaphore) de tous les éléments du mot composé.
Exemple : un Sil-de-bSuf, un pied-de-biche (ce n est ni un pied, ni la partie d une
biche) mais une pomme de terre, un chemin de fer (c est bien un chemin en fer).
Emploi ûguré d un mot existant (le mot d origine sera sans trait d union, ses dérivés en
auront un pour éviter l homonymie).
Exemple 1 : L évangéliste saint Jean. / La rue (la ville) Saint-Jean. / Fêter la Saint-Jean.
Exemple 2 : C est à dire (= c est à répéter) à tout le monde. / C est inégal, c est-à-dire injuste.
Ï% Pour marquer une nominalisation
Fabrication d un nom composé par dérivation. On peut ranger dans cette catégorie un
sans-gêne, le laisser-aller, un toi-et-moi, un porte-drapeau, etc.
Exemple : Un homme sans abri. '! Un sans-abri.
Fabrication d un prénom double à partir de deux prénoms (ex. : Jean-Pierre). Si la cons-
truction vient d un prénom + nom de lieu, le trait d union est obligatoire (ex. : François-
Xavier, du château de Javier, près de Pamplune) ; dans les autres cas, le trait d union est
Les locutions adverbiales qui commencent par tout n ont pas d homonymes donc pas
de traits d union (tout à coup, tout à fait, tout à l heure, tout au plus, etc.), en revanche,
il faut écrire avant-hier, après-demain, après-midi, c est-à-dire, sur-le-champ, pour éviter
toute confusion avec le sens littéral.
Les adverbes non et quasi suivent cette règle. Par leur nature, ils forment plus naturel-
lement des adjectifs composés. Du coup, dès qu ils forment avec un nom (ou un
verbe) des noms composés, ils prennent un trait d union.
Ex. : un homme non violent, la non-violence / une joie quasi totale, la quasi-totalité / des
problèmes non dits, des non-dits / le non-être.
1 Orthographe lexicale
102
fréquent. Les appositions, qui ne forment pas une unité réelle mais plutôt une double
désignation, ne prennent pas de trait d union (ex. : Charles le Téméraire) ; de même pour
les noms communs (ex. : une femme professeur), sauf si cette association est habituelle
(ex. : un homme-orchestre).
Ï% Pour éviter des irrégularités de syntaxe ou de construction
Absence d accord
Exemples : nu-tête, la grand-rue nu et grand devraient s accorder.
Absence de préposition
Exemples : un timbre-poste timbre de la poste.
Inversion fautive
Exemple : un rond-point un point rond.
On met un trait d union entre nu, mi, demi, semi et le nom ou l adjectif qu ils précè-
dent quand ils forment avec lui un mot composé (ex. : un demi-cercle, demi-circu-
laire), mais pas de trait d union pour à demi (ex. : à demi circulaire ce n est pas un
mot composé), sauf pour à demi-mot (nom composé).
Actuellement, la concurrence se situe surtout entre la présence de trait d union et l agglutina-
tion, avec une nette tendance à l agglutination pour les mots construits avec un élément
d emprunt. Retenez les cas suivants :
Trait d union (pas d agglutination) si les mots composés commencent par : Sil, tire, avant,
patte (sauf pattemouille), ainsi que les mots composés ûnissant par clé (mot-clé, secteur-clé,
etc.). Autres cas remarquables avec traits d union : mort-aux-rats, new-yorkais / New York, pis-
aller, porte-à-faux, quant-à-soi, soixante-huitard, raz-de-marée / raz de marée, sadomasochiste
(mais sado-maso), tiers-monde, toute-puissance, vice-versa / vice versa.
Agglutination si les mots composés commencent par : anti, archi, auto, co, contre, cyclo,
électro, extra, inter, intra, iso, mal, méga, méso, micro, mini, mono, mont, moto, multi, musico,
narco, néo, neuro, nitro, outre, para, post, simili, sub, super, télé, topo, toxi, trans, turbo, ultra,
uni, vidéo. Exceptions : quand la soudure risque de provoquer une mauvaise lecture. Par
exemple, néo-impressionnisme ( néoimpressionnisme ) ; micro-ordinateur ( microordina-
teur ), ainsi que anti-américanisme, auto-école, auto-stop(peur), auto-entretien, cyclo-cross,
cyclo-pousse, mal-aimé, mal-logé, méga-octet, mini-ordinateur, mont-blanc, narco-analyse,
néo-calédonien, néo-zélandais, oligo-élément, outre-Atlantique, outre-Manche, outre-Rhin,
outre-tombe, tirefort, tirelire. À noter : contravis, contrordre et non contre-avis , contre-ordre .
Autres cas remarquables d agglutination : baisemain, béribéri, bouledogue (bulldog), centrafricain,
centraméricain, chantefable, colvert, cornemuse, courtepointe, croquembouche, cuproplomb,
derechef, faitout (ou fait-tout, mais fourre-tout), havresac, icelui / icelle / iceux / icelles, lèchefrite,
lieu-dit / lieudit, mainlevée, mainmise, mainmorte, marchepied, micmac, millefeuille / mille-
feuille, milleûori, parterre, passeport, pickpocket, piédestal (pluriel en -aux), pipeline / pipe-line,
pissenlit, pivert / pic-vert, portefaix, portemanteau, portemine, pourpoint, quelquefois, tourne-
main, toutefois, trantran / traintrain / train-train, trictrac, usufruit, virevolte, zigzag.
O
h
a
h
C
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1 Orthographe lexicale
103
Unificateur grammatical
Le trait d union forme alors des unités accentuelles. Sa présence obéit à des règles précises.
Ï% Inversion du sujet et du verbe dans les phrases interrogatives (ex. : Que dites-vous ?), les
incises, propositions qui rapportent les paroles ou pensées de quelqu un (ex. : Alors, dit-il,
nous sommes arrivés.) et les déclaratives introduites par peut-être ou un équivalent (ex. :
Peut-être viendront-ils.)
Ï% Lien entre l impératif et son (ses) pronom(s) personnel(s) complément(s) (ex. : Tais-toi. /
Faites-le-moi savoir.)
Ï% Lien dans les nombres composés entre les éléments inférieurs à cent (ex. : trente-quatre /
trois cent trente-quatre). Selon les tolérances orthographiques, il est toutefois possible de
mettre un trait d union entre tous les numéraux.
Ï% Union des pronoms personnels à l adjectif postposé même (ex. : moi-même, eux-mêmes /
ici même, même moi).
Ï% Union des pronoms démonstratifs (celui, celle(s), ceux) ou des noms précédés de détermi-
nants démonstratifs [ce(t), cette, ces] aux adverbes ci et là (ex. : celui-ci, cet homme-ci).
Mots sans trait d union ni agglutination : garde + adjectif (ex. : garde forestier mais garde-
robe), ainsi qu ayant cause, ayant droit, château d eau, château fort, cheveu follet / poil follet,
compte chèques, compte courant / compte-courant, compte joint, compte rendu / compte-
rendu, extrême droite, extrême gauche, fait divers / fait-divers, feng shui, feu follet, grand
Suvre, gros Suvre, grosso modo, huis clos, in vitro / in vivo, jet ski, liberum veto, libre arbitre,
maître d Suvre, maître queux, mass media, mea culpa, middle jazz, mobil(e) home, Moyen
Âge, parti pris, paso doble, petit four / petit-four, tête à tête / tête-à-tête, tirant d eau, top secret,
train ferry / train-ferry, tutti frutti, tutti quanti, walk over / walk-over.
Ï% Si le pronom est suivi d un inûnitif, on ne met pas de trait d union si le verbe a la
ûnale e à l impératif (ex. : Ose le dire. / Sache m écouter. / Fais-le savoir.)
Ï% Ne confondez pas va-t-il / va-t-on et va-t en. Dans le premier cas (inversion sujet /
verbe), le t est euphonique, c est-à-dire qu il permet seulement un enchaînement
phonétique harmonieux ; dans le second cas (impératif, sans sujet exprimé), le t est
le pronom élidé toi, complément du verbe aller. Le premier cas se rencontre dès que
la ûnale du verbe est une voyelle ou un c (ex. : chante-t-il, vainc-t-il / chantait-il), le
second n a que deux occurrences : va-t en et lave-t y.
Les fractions, en revanche, ne prennent pas de traits d union (ex. : Les trois quarts de
la population), sauf si elles ont été nominalisées (ex. Porter un trois-quarts).
1 Orthographe lexicale
104
Apostrophe
L apostrophe se place en haut à droite d une consonne pour indiquer l élision de a, e, i, y
après cette consonne. L élision se fait toujours devant a et i par le remplacement de la lettre
par une apostrophe.
L élision du e se fait dans certains cas :
Ï% Toujours dans les monosyllabes : me, te, se, le, que, de, ne et dans jusque.
Ï% Dans lorsque, puisque, quoique, elle n est obligatoire que devant il(s), elle(s), on, un.
Ï% Les pronoms ce et je s élident seulement devant un verbe (ou son auxiliaire).
Ï% Quelque et presque s écrivent sans élision sauf dans quelqu un(e) et presqu île.
Ï% Élision possible d entre dans cinq verbes : entr aimer, entr apercevoir, entr appeler,
entr avertir, entr égorger (entraimer, entrapercevoir, etc. sont également possibles).
L élision du i se fait dans s il ( si il n existait pas ) pour des raisons euphoniques.
On emploie également le trait d union dans les adverbes composés avec ci ou là : ci-
après, ci-joint, de-ci, de-là / par-ci, par-là, là-haut, jusque-là, là-bas, là-dessus (mais
comme ci comme çà, là contre).
On peut associer à cette remarque les cas de au, en et par. Quand ils forment un
adverbe composé avec un adverbe :
Ï% Avec en, l adverbe composé ne prend jamais de trait d union (ex. : en dehors, en des-
sous),
Ï% Avec au et par, l adverbe composé prend un trait d union dans au-deçà de, au-dedans
/ au-dehors, au-delà (trait d union dans le nom également), au-dessous / au-dessus,
au-devant de ; par-dehors, par-delà, par-derrière / par-devant / par-devers, par-dessous
/ par-dessus.
Il peut y avoir disjonction (absence d élision) dans des cas où un mot commence par
une glide. Retenez ces quelques cas particuliers : le huis clos, le onzième / l onzième
(idem pour onze), la ouate / l ouate, le oui, le ouistiti, le uhlan, le (h)ululement, le
yacht, le yaourt / yogourt / yoghourt, le yod, la yourte.
O
h
a
h
C
u
1 Orthographe lexicale
105
©
D
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d
L
a
h
c
a
u
é
u
d
é
l
.
Phonèmes vocaliques
Les sons [a] de patte (a antérieur) et [Q] de pâte (a postérieur)
Le son [e] (e fermé) d épée
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
A ou Â
A : appas, bateau, batifoler, chalet, chaton, haler ('" hâler), chassie
('" châssis), tatillon.
 : ânonner, bâiller / bâillon ('" bailler, bayer), châle ('" chalet), châtaigne,
châtain, débâcle, hâbler, mât ('" matelot), Moyen Âge / moyenâgeux,
pâmoison (fém.), pâtir, pâtisson, râble / râblé et dérivés.
ÂTRE / ATRE : les noms en -ATRE prennent  sauf ceux désignant un
médecin (psychiatre, phoniatre, etc.), ainsi que ranatre et vératre.
MAT : les mots en MAT- prennent A, sauf mât, mâtin ('" matin), mâtiner
et dérivés (attention : maton).
Remarque 1 : câble, câblage / encablure, châteaubriant / chateaubriand
(idem pour les noms propres), crâne, crânien / craniectomie, craniologie,
bucrane, grâce, disgrâce / gracier, disgracieux, infâme / fameux / famé,
khâgne / cagne, râteau / ratisser, tache '" tâche.
Remarque 2 : Ä est très rare. Notez tjäle et le pluriel de land, länder.
Remarque 3 : solennel [sTlanµl] et dérivés.
Finales en [a] / [Q]
avec lettre muette
A (pas de -S) : acacia, bêta, charabia, falbala, favela, gamba, gardénia,
isba, mimosa.
A (pas de -T) : chapka, churinga, claustra, coma, comma, delta, formica,
impala, lempira, magma, mascara, mica, mastaba, maya, moka, pergola,
sherpa, tombola, thuya.
AC : estomac, tabac.
ACH : almanach.
ACS (mots sing.) : lacs, entrelacs.
AS (mots sing.) : amas, appas ('" appât), bas, boutefas, bras, cabas, cadenas,
canevas, cas, cervelas, chas ('" chat), chasselas, choucas, compas, coutelas,
débarras, échalas, fatras, fracas, frimas, galetas, galimatias, glas, gras, haras,
jaconas, jas, judas, lilas, matelas, matras, ninas, nostras, papas, pas, pataras,
patatras, plâtras, ramas, ras ('" raz), repas, sassafras, taffetas, tas, thomas, tra-
cas, trépas, verglas.
AS (mots sing.), S muet ou non : ananas, damas, lampas, mas, sas, tétras,
upas, vindas.
AT : cancrelat, castrat, fat (ou [fat]), galapiat, loufiat, orgeat, violat, vivat.
Remarque : maharadja(h), gars [ga], drap / sparadrap, seringa / seringat.
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
É ou Ê
É : affréter / fréter, crépir, pécheur [e] ('" pêcheur [µ]), préteur [e]
('" prêteur [µ]), téter, tréteau.
Ê : endêver, eurêka, prêchi-prêcha.
AI : gaîté / gaieté.
À noter : coré / korê.
1 Orthographe lexicale
106
Le son [µ] (e ouvert) d aide
Finale en -ÉE de
noms masculins
androcée, apogée / périgée, athée, athénée, borée, caducée, camée, Colisée
(nom propre), conopée (mais canopée, fém.), coryphée, Élysée (nom propre),
empyrée, gynécée, hyménée, hypogée, lépidostée / lépisostée, lycée, maccha-
bée, mausolée, musée, écomusée, nymphée, périnée, pongée (ou pongé), pro-
pylée, protée, prytanée, pygmée, scarabée, sigisbée, spondée, trochée (masc.
ou fém.), trophée, zée.
À noter : jamboree (masc.)
Les noms féminins en
-TÉ n ont pas de E
final, sauf quand ils
dérivent :
de noms finissant en -T (pot '! potée),
de noms en -ETTE (brouette '! brouettée),
de verbes en -TER (buter '! butée).
À noter : les noms fém. en -TIÉ ne prennent pas de E final (amitié, moitié,
pitié), sauf une initiée.
Les autres noms fém.
en -É ont E final, sauf :
acné, clé / clef, psyché, vahiné.
À noter : acmé (masc. ou fém.)
Finales en [e] avec S
muet
É (pas de S) : degré, gré / malgré.
ERS (mots sing.) : pithiviers, volontiers.
ÉS (mot sing.) : aucun cas.
Le son [e] a différentes
graphies
É : goéland, taboulé, nordé / nordet.
EH : moucharabieh, keffieh, turbeh (ou [µ]) / türbe.
ER : archer, nocher.
ET : estaminet, volcelet / volcelest.
EZ : fez, laissez-passer ('" laisser-aller, laisser-faire).
OE : fStus, phSnix / phénix.
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
Les accents : règles. Cf. pages 98 à 100
È ou Ê
È : barème, chènevis, crèche, dème, fève, gangrène, manège, mèche,
molène, nèfle, nèpe, noème / noèse, trèfle.
Ê : alêne, bêche ('" brèche), carême, crête ('" la Crète), forêt, genêt
('" genet), grêle / grêlon, guêpe / guêpière, pêche, salpêtre, trêve, zêta.
À noter : chrême / crème, crêper / crêpage / crépu / crépon [e], un gène /
une gêne, genet / genêt, prèle / prêle.
Le son [µ] a différentes
graphies
AI : daraise, fadaise, faisan, gaine, mortaise, musaraigne, raifort, rai-
nette.
AÎ : aîné, chaîne, laîche.
È : pinède, dièdre, troène (et non troëne ).
Ë : maërl / merl (homophone de merle).
EI : eider, reître, seiche.
EY : geyser.
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
O
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a
h
C
u
1 Orthographe lexicale
107
©
D
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d
L
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h
c
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é
u
d
é
l
.
Le son [i] d idée
Finales en [µ] avec
lettre muette
AI (pas de S) : balai ('" balais, adj.), brai ('" braies), délai, étai, frai
('" frais), lai / virelai, minerai, rai.
AIS (mots sing.) : ais, dadais, dais, engrais, harnais, jais, lais / legs (ou
[lµg]), liais, marais, mauvais, palais, panais, rabais, relais, ségrais.
AIX (mots sing.) : faix, paix.
ÈS (mots sing.) : abcès, accès, congrès, cyprès, décès, excès, exprès, grès,
procès, profès, progrès, recès / recez, succès.
ET : adret, barillet, baudet, béret, chalet, chenet, contrepet, estaminet, fausset,
furet, galoubet, lansquenet, minaret, motet, quolibet, replet, rochet ('" rocher).
ÊT : acquêt, apprêt, crêt, protêt.
ETS (mots sing.) : mets / entremets, rets.
EZ (mots sing.) : lez / les / lès, recez / recès.
Les graphies du son
[µr]
AIR / AIRE : Cf. page 111 [Y]
ER : cathéter, container / conteneur, corner, cubitainer, cuiller / cuillère,
der, éther, sphincter, tender, thaler.
ERF : cerf, nerf, serf (ou [sµr÷f]
ERS (mots sing.) : ers, pers, vers et mots en -VERS (dévers, univers, etc.)
ÈRES (mot sing.) : plombières.
ÈRE : mots en -FÈRE (= renfermer), en -LATÈRE (= côté), ainsi qu adul-
tère, ampère, bayadère, belvédère, cautère, cerbère, cimetière, clystère, délé-
tère, dicastère, diptère, douairière, embarcadère, fourragère, ictère, madère,
patère, phacochère, phylactère, repère ('" repaire), réverbère, scorsonère (fém.)
ERT : colvert, haubert ('" aubère), insert.
À noter : fiduciaire, judiciaire, nobiliaire, pécuniaire, pénitentiaire et non
fiducier / fiducière , etc.
Le son [µn]
a différentes
graphies
AINE : aubaine, bedaine, calembredaine, faine / faîne, marjolaine,
misaine, mitaine, prétentaine / prétantaine, rivelaine.
EINE : baleine, madeleine, seine / senne, verveine.
EN : abdomen, albumen, aven, bec-Bunsen ('" benzène), cérumen, chou-
chen, cyclamen, dolmen, duramen, éden, gluten, hymen, larsen, lichen,
loden, lumen, pollen, rumen, sen, yen.
ÈNE : akène, amène ('" amen), carotène, cène, ébène, formène, galène,
gangrène, gégène, hellène, hyène, isoprène, mécène, murène, obscène,
patène, silène, soutènement ('" soudainement), tènement, xylophène.
ENNE : bipenne, étrenne, garenne, pérenne.
ESNE : chevesne / chevaine / chevenne.
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
I ou Î
I : cime, goitre, mime, mitre, pupitre.
Î : abîme, bélître, dîme, dîner, épître, gîte, huître, île, puîné et dérivés.
Noms masc. à
finale -IE
amphibie, aphélie / périhélie, birdie, bogie / boggie, brie, brownie, caddie,
cookie, coolie, curie, foie, génie, gobie, incendie, kerrie, malvoisie, messie,
parapluie, parhélie, sosie, virginie, zombie / zombi.
À noter : un rallye.
Noms fém. sans finale
-IE
I : cuti, fourmi, houri, maharani, merci (vieux), obi, péri, rani.
IS : brebis, souris.
IT : chienlit, nuit.
IX : perdrix.
À noter : l envie (nom) / à l envi (loc. adv.)
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
1 Orthographe lexicale
108
Finales en [i]
avec lettre muette
I (pas de -S) : abri, alibi, bailli, bigoudi, bistouri, boni, bouilli, brocoli,
brouillamini, canari, céleri, charivari, colibri, confetti, couvi, cramoisi,
décadi, embrouillamini, émeri, étui, grisbi, méchoui, mistigri, souci.
I (pas de -T) : amphigouri, appui, bâti, cagibi, crépi, déni, favori (fém.
favorite), fi, fourbi, méhari, mercanti, nanti, papier-émeri, transi, wapiti.
IS (noms sing.) : noms en -OUILLIS (sauf bouillie), abatis / abattis, acquis,
appentis, arrachis, avis, bardis, brebis, bris, brisis, brûlis, buis, caillebotis,
cailloutis, cambouis, chablis, châssis, chènevis, chuchotis, clafoutis, clapo-
tis, cliquetis, cochevis, colis, coloris, commis, compromis, couchis, coulis,
courlis, croquis, débris, devis, divis, doublis, éboulis, feuilletis, fondis / fon-
tis, friselis, frisottis, froncis, frottis, gâchis, gaulis, glacis, grènetis, grignotis,
guillochis, hachis, hourdis, huis, kamis, lacis, lambris, lassis, lattis, lavis,
logis, loris, mâchicoulis, macis, maquis, margis, mauvis, mégis, mépris,
mouchetis, mycosis, nolis, onyxis, paillis, palis, panaris, paradis, parvis,
pâtis, pays, perchis, pertuis, pilotis, pis, plumetis, pont-levis, puits, radis,
ramassis, rappointis, renformis, retroussis, ris, rossolis, roulis, rubis, salmi-
gondis, salmis, salsifis, sauris, semis, souris, surplis, sursis, taillis, tamis,
tapis, taudis, torchis, torticolis, tortis, tournis, treillis, ventis, vernis, volis.
IS (mots sing.), S muet ou non : anis, boutis, cassis (selon le sens), cauris,
koumis / koumys, laguis.
IT : acabit, confit, délit, gabarit, gambit, répit, subit (adj.)
IX (noms sing.) : crucifix, perdrix, prix.
À noter : hormis tabi / tabis, tandis que ([tQÜdikY] et non [tQÜdiskY]).
Autres graphies
du son [i]
EA : jean, leader, sweater.
EE : green, tweed, yankee.
Ï : tous les mots en -GUÏTÉ (mais pas les autres mots en -UITÉ), inouï, ouïe.
À noter : le digramme ÉI s écrit toujours sans tréma (caféier, épéiste, etc.),
ainsi que daiquiri.
IL (L muet) : coutil, fenil (ou [fYnil], fusil, outil, persil, sourcil.
I ou Y [i]
I : antinomie, beffroi, diatribe, diphtérie, diphtongue, distique, élixir, filtre,
philtre, phtisie, satire ('" satyre), sibilant, spahi, sphinx, vizir.
Y : borborygme, cyan / cyanure, collyre, dandy, derby, derny, doryphore,
dyade, dyspnée, élytre, éponyme, époxy, éthylène, ferry, flysch, glyphe,
hydne, kyste, lévogyre, lycaon, mygale, pachyderme, papyrus, pénalty,
polyptyque, polystyrène, porphyre, presbyte, sycomore, sycophante,
xylène, zygote, zyklon, zyzomys.
I & Y : amphitryon, antonymie, callipyge, chrysalide, cystite, cytise, dialyse,
dionysiaque, diptyque / triptyque, distyle, dithyrambe, dyslexie, dytique, épi-
didyme, épigyne, épiphyse, érysipèle, forsythia, gypsophile, hiéroglyphe, hya-
cinthe, idylle, kalicytie, kefalotyri, lyophilisé, lysine, micropyle, myosotis,
myriade, myriophylle, myrtille, oriya, ornithorynque, panégyrique, péristyle,
poliomyélite, pythie, pythonisse, sibylle ('" sébile), stégomyie, sybarite, syl-
phide, symbiose, synopsis, syphilis, trionyx, vinyle, whisky.
I ou Y : ilang-ilang / ylang-ylang, isopet / ysopet, laie / laye, lis / lys, mir-
midon / myrmidon, moie / moye.
À noter : ne pas confondre hippo- (= cheval) et hypo- (= sous).
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
O
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a
h
C
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1 Orthographe lexicale
109
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Les sons [o] de côte (o fermé) et [T] de cote (o ouvert)
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
O ou Ô
O : mots en -GONE (= angle), axiome, brome, chrome, dévot, gnome, motel
('" hôtel), psychose, roder, syndrome ('" symptôme).
Ô : mois d hiver du calendrier républicain (nivôse, pluviôse, ventôse), ainsi
qu allô, côlon, dôme, geôle, maltôte, môle / môlaire ('" molaire), môme
(mais momerie), monôme / binôme, nô, prévôt, ptôse, pylône, rôt, suppôt.
À noter : dans les mots d une même famille Ô peut disparaître. Il est pré-
sent lorsqu il est suivi d une consonne + E muet ; il n est pas présent
dans le cas contraire. Retenez les cas suivants : arôme / aromate / aroma-
tique, cône / icône / conique / iconique, côte / coteau, détrôner / introni-
ser, diplôme / diplomatique, drôle / drolatique, fantôme / fantomatique,
pôle / polaire, symptôme / symptomatique.
Le son [o] a différentes
graphies (les consonnes
sont muettes)
AU : baume, caustique, chaume, chevau-léger, daube, dépiauter, diaule,
ébaudir / esbaudir, étau, fabliau, giraumon(t), glaucome, glauque, gruau,
landau, miauler, minauder, ravaudage, sarrau, sauna, tarauder, vau, vau-
l eau.
AUD : badaud, bliaud / bliaut, corniaud, faraud, moricaud, réchaud,
salaud, tacaud ('" tacot), taud.
AULT : marsault, meursault (pas d autres mots en -AULT).
AUT : artichaut, défaut, gerfaut, héraut ('" héros), levraut.
AUX (mots sing.) : chaux, faux, taux.
EAU : épeautre, heaume, peaufiner, sureau, tasseau.
O : cargo, combo, delco, diabolo, dinosaure, écho ('" écot), embargo, faro
('" faraud), gigolo, haro, impétigo, kimono, lamparo, lasso, lavabo, mikado,
placebo, rondo ('" rondeau), silo, taro ('" taraud, tarot), topo, turbo, verso
('" verseau), sorgho.
Ö (rare) : öre.
OC : accroc, escroc.
OP : galop, sirop, trop ('" trot).
OS (mots sing.) : ados, chaos, clos (et dérivés), dispos, dos (et dérivés),
parados, propos, regros, repos, suros.
OT : asticot, bibelot, cabillot ('" cabillaud), caillot, cheminot
('" chemineau), cuistot, dépôt (et non dépos ), garrot, godillot, loupiot,
massicot, minot, pavot, pinot ('" pineau).
À noter : taule / tôle, touchau(d) / toucheau.
Différentes graphies
du son [T]
AU : ausculter, monaural, saur, thésauriser.
O : fomenter, obier ('" aubier), otarie, otite.
UM : album, arum, capharnaüm.
À noter : daurade / dorade, maure / more, rouleauté / roulotté.
1 Orthographe lexicale
110
Le son [y] de nu
Le son [u] de fou
Le son [ø] de jeu
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
U ou Û
U : grume, grumeau.
Û : piqûre, sûreté / sûr ('" sur).
À noter (1) : affût / raffut, bûche / embuche, fût / futaie.
À noter (2) : les mots en Ü, türbe / turbeh, würmien, mais arguer [ar÷gee].
Finales en [y] avec
lettre muette
U (noms fém., sans E) : bru, glu, tribu, vertu.
U (pas de E) : hurluberlu.
U (pas de S) : fétu.
U (pas de T) : merlu, tribu ('" tribut), zébu.
U (pas de X) : superflu.
UE : barbecue (ou [ju]), grue.
UL (L muet) : cucul, cul (mais cocu).
US (noms sing.) : abus, cabus, détritus (ou [detr÷itys]), embolus, jus, obus,
palus, pus, refus, surplus, talus, verjus.
UT : canut.
UX (mots sing.) : flux (et dérivés).
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
Finales en [u] avec
lettre muette
OU (pas -S ni -X) : acajou, amadou, andalou, bagou / bagout, biniou,
bisou, bourdalou, chabichou, chou, chouchou, clou, écrou, grigou, grisou
(jamais au pl.), kangourou, mérou, ripou, voyou.
OU (pas -T) : bambou, bantou, caribou, itou, loup-garou, manitou, matou,
pistou, tatou, tabou, toutou.
OUC : caoutchouc.
OUS (noms sing.) : burnous (ou [byRnus]), entrevous, remous.
OUT : marabout.
OUX (noms sing.) : alquifoux, courroux, houx ('" houe), saindoux, sioux,
toux (fém.), tripoux / tripous.
U : tiramisu.
À noter : cou-de-pied (pas coup), pouls (penser à pulsation), samurai /
samouraï, sushi.
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
EU ou EÛ
EU : déjeuner, jeune ([S]), à jeun ([SÜ]).
EÛ : jeûner / jeûne.
Le son [ø]
a différentes
graphies
EU : aveu, camaïeu, cheveu, enfeu, épieu, euristique, hébreu, neveu.
EUE : lieue, queue et dérivés.
EUS (mots sing.) : le S n est jamais muet.
EUX (mots sing.) : freux, macareux, maître-queux ('" queue), mieux, mot-
teux, ainsi que ceux dont le fém. en -EUSE permet de les identifier.
Ö : angström, föhn / foehn, maelström / malstrom ([Tm]), rösti / rSsti.
RU : vSu.
O
h
a
h
C
u
1 Orthographe lexicale
111
©
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L
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h
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u
é
u
d
é
l
.
Le son [S] de peur
Le [Y] de petit, vie (e caduc ou muet)
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
Le son [S]
a différentes graphies
EU : couleuvre.
R : Sil et dérivés (Sillade, Sillère, Sillet, etc.)
RU : cSur (et dérivés : écSurer, etc.), mSurs, Sufrier.
UE : accueil, cercueil, écueil, orgueil, recueil et dérivés, avec inversion
des lettres U et E pour conserver le son [k]. On notera que la prononciation
de ces mots [Sj] n est pas conforme à la graphie [yµj].
À noter : les graphies des mots d emprunt flipper, quaker, flirt, bluff, etc.
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
Mots en -AIR ou
-AIRE
AIR : tous les adj. (sauf clair, pair ; au féminin, claire, paire), ainsi que
canadair, chair ('" chaire), mohair, vair.
AIRE : tous les noms (sauf air, pair, vair).
À noter : clavaire, dépositaire, dispensaire, épistolaire, feudataire, limo-
naire, urticaire, récipiendaire, serpentaire, suaire, vicaire.
Les adj. masc. en -AL
n ont pas d E final, sauf :
les adj. en CÉPHALE, ainsi qu apétale, bipale, étale, mâle, monosé-
pale, ovale, pâle, sale, succursale et dérivés.
Les noms fém. en -EUR
n ont pas d E final, sauf :
chantepleure, demeure, heure / demi-heure.
À noter : gageure [gal-yr÷] et vergeure [vµr÷r÷yr÷].
Les mots masc. en -IF
n ont pas d E final, sauf :
IFE : anatife, calife / khalife, pontife.
IFFE : escogriffe, hippogriffe, riffe.
Les adj. masc. en -IL [il]
ont un E final, sauf :
amaril, bissextil, civil, mil, puéril, subtil, vil, viril, volatil et dérivés.
À noter : gentil [i], volatil (adj. masc.) / volatile (nom).
Les verbes en -IR [iR]
n ont pas d E final, sauf :
Les verbes dont le participe présent est en IVANT et ISANT, ainsi
que bruire, frire, maudire, occire, rire / sourire.
Les noms masc.
en -NAL n ont pas d E
final, sauf :
finale (ou final en musique).
Les noms masculins en
-OIR n ont pas d E
final, sauf :
Les mots en ATOIRE (exception : matoir), ITOIRE et CTOIRE,
ainsi qu accessoire, aide-mémoire, boire (pourboire), ciboire, collutoire,
consistoire, déboire, dimissoire, ducroire, exutoire, faldistoire, grimoire,
infusoire, ivoire, mémoire (= écrit), offertoire, prétoire, promontoire,
répertoire, rescisoire et dérivés.
À noter : jabloir / jabloire.
Les adj. en -OIR ont un E
final aux 2 genres, sauf :
noir.
Les verbes en -OIR
n ont pas d E final, sauf :
boire, croire, accroire.
Les noms en -UL [yl]
ont un E final, sauf :
calcul, caracul / karakul, cumul, recul, ainsi que consul et nul au mascu-
lin.
1 Orthographe lexicale
112
Pour d autres cas d E muets, voir les sons [i], [e], [µn], [wa].
Les noms en -UR [yR]
ont un E final, sauf :
azur, deleatur, exequatur, fémur, fur (au fur et à mesure), futur, mur, et les
adj. masc. dur, mûr, obscur, pur, sur, sûr.
Les mots suivants ont
un E intérieur muet
afféterie, alezan, calepin, contrepèterie, féerie / féerique, gabegie, gaieté
/ gaîté, guillemet, palefrenier, palefroi, parement (et dérivés), soierie,
vilebrequin.
À noter : le E intérieur est toujours muet dans les noms en MENT et
parfois dans les mots en RIE dérivant de verbes en ER dont le radical
termine par une voyelle.
Ex. : gréer '! radical gré-, terminaison -er '! gréement [gr÷emQÜ],
cajoler '! radical cajol-, terminaison -er '! cajolerie [kal-Tlr÷i].
Deux exceptions : agréer (agrément) et châtier (châtiment).
Les mots suivants n ont
pas d E
intérieur muet
clarté / fierté (mais dureté), paltoquet, parterre, voirie.
À noter : dans les mots plumetis, retroussis, taffetas le E peut se pronon-
cer ou non.
Les mots suivants
ont un E final muet (au
masc. pour ceux qui ont
les deux genres)
astragale, calorie, cannibale, cocaïnomane, crotale, désinvolte, mata-
more, melliflue (masc. comme fém. selon Ac.), nautile, vindicte
('" verdict).
À noter : durit / durite, granit / granite, jerrican / jerricane, kolkhoz /
kolkhoze, mirliflor / mirliflore, pogrom / pogrome (mais prodrome),
tabloïd / tabloïde, toutim / toutime.
Les mots suivants n ont
pas d E final muet (au
masc. pour ceux qui ont
les deux genres)
babil, bouvril, bulb ('" bulbe), cairn [kµr÷n], cardinal, celluloïd
('" colloïde), chaman, chenil, cholestérol, colt, compost, denim [dYnim],
désir ('" il désire), desk, digest, dol, fan ('" fane), faufil, glasnost, grésil,
hanap, handicap, heur ('" heure), ichtyol, imam, indult, instar (à l & de),
insu (à l & de), lad, leitmotiv (pl. tive), lest ('" leste), lev, lias ('" liasse),
linceul, loir, lump, maboul, macadam, martyr ('" martyre), maul, maint,
moult, mustang, napalm, nectar, nef, nombril (ou [nÜTbr÷i]), occiput, ori-
gami, oued, ouï-dire, Ozalid, pal ('" pale), pancréas, peyotl, phénol, polaroïd,
préfix ('" préfixe), peu ou prou ('" proue), prurit, quidam, rébus, rut, saur,
scorbut, sep ('" cep, cèpe), stencil, tilleul, totem, transept, troll, vamp,
vasistas, verdict, viol ('" viole), vitriol, volt.
Finales muettes -ES
(ou non) de mots
au singulier
ES : anticernes / antirides, chiroubles, duxelles, époisses, graves, gueu-
les ('" gueule), jacques, langres, marennes, maroilles, jules, sauternes,
sèvres, tagètes / tagète / tagette, valenciennes.
E : agape.
Remarque : lorsqu il n est pas totalement muet, il a un son assez proche du son [ø].
À noter : cheveu, neveu et non cheuveu , neuveu .
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
O
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a
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C
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1 Orthographe lexicale
113
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Le son [ܵ] de brin (non labial), et [SÜ] de brun (labial)
Le son [QÜ] d an
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
Les verbes
en EINDRE prennent
E, sauf :
contraindre, craindre, plaindre.
À noter : pas de verbes où le son EINDRE est écrit seulement INDRE.
Les sons [ܵ] et [SÜ] ont
différentes graphies
AIM : daim (daine), essaim.
AIN : airain, couvain, dédain, douvain, drain, étain, fusain, levain, naissain,
plain-chant / plain-pied, plantain, sacristain, tain.
AING : bastaing, parpaing.
AINT : maint, saint.
EIN : dessein, entretien, flein, maintien, serein, soutien.
EING : seing / contreseing.
EINT : teint.
EN : aryen / arien, benjamin, benjoin, examen, labadens, magenta.
IM : devant B ou P, IN devient IM.
IN : alevin, chinchilla ('" chien), cintre, cumin, dakin, échevin, fifrelin, hautin /
hautain, laurier-tin ('" thym), pintade, strapontin, vélin, vérin.
INCT : distinct (ou [kt]), instinct, succinct.
INGT : vingt.
UM : lumbago (peut se prononcer [ÜT]), parfum.
UN : alun, bungalow, embrun, falun, jeun (à), jungle, junte, mesclun,
munster, tribun.
UNT : défunt, emprunt.
YM : cymbale, tympan ('" thym).
YN : larynx / pharynx, lynchage, lynx.
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
Les verbes en -ENDRE
ont E, sauf :
épandre, répandre.
Les verbes en -ANGER
ont A, sauf :
venger.
Le son [QÜs]
a différentes
graphies
ANCE : exubérance, fragrance, impédance, jactance, partance, pétulance,
prestance, rance, stance, tempérance.
ANSE : anse, danse, ganse, hanse, panse, transe.
EANCE : allégeance, dérogeance, engeance, intransigeance, obligeance,
vengeance.
ENCE : congruence, convergence, diligence / diligent, existence, pestilence.
ENSE : dense, impense, intense, offense, suspense ('" suspens [syspµns]).
Adj. en -ANT / -ENT Cf. page 153, Remarque 2
Le son [QÜ]
a différentes
graphies
AM / EM : devant B ou P, AN / EN deviennent AM / EM.
AN : ante ('" ente), ban / arrière-ban, calandre, cartomancie, coriandre,
décontenancer, frange, lamantin, nanti, palanque, santon, tantra, van.
AON : faon, paon, taon.
EN : affluent, chienlit, dendrite, diligent, scolopendre (fém.)
À noter : prétantaine / prétentaine, tanrec (rare) / tenrec.
1 Orthographe lexicale
114
Le son [ÜT] de son
Phonèmes consonantiques
Le son [b] de bobine
Le son [p] de papa
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
Finales muettes
en [QÜ]
ANG : écang, étang, harfang, ilang-ilang / ylang-ylang, rang.
ENG : hareng.
ENS (noms sing.) : défen(d)s, dépens, encens, guet-apens, suspens (en).
Pas de -S (noms sing.) : camp, champ, entregent.
AN (pas de -T) : artisan, caïman, carcan, cardigan, catogan, chambellan,
charlatan, chenapan, décan, empan, encan, estran, flétan, hauban, indican,
mazagran, occitan, ortolan, orviétan, palan, partisan, raglan, safran, tali-
ban, talisman, toucan, trépan, trimaran, turban, varan, vétéran.
AND : confirmand, friand, tisserand, truand.
END : différend ('" différent), refend, révérend.
À noter : temps / printemps, flamand '" flamant, ordinand '" ordinant.
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
Le son [ÜT] a différentes
graphies (consonnes
finales muettes)
OM : devant B ou P, ON devient OM, sauf dans bonbon, bonbonne / bom-
bonne, bonbonnière, embonpoint, monbazillac.
OM : dom, nom.
OMB : coulomb, plomb (et dérivés).
ON : démon, devon, édredon, fronton, mironton / miroton, mitron.
ONC : jonc / ajonc, tronc.
OND : fond, gond, rubicond.
ONG : gong, oblong.
ONDS / ONS (mots sing.) : abscons, cheval-d arçons (inv.), croupetons
(à), fonds ('" fonts, pl.) / tréfonds, répons, tâtons (à).
ONT : giraumont, rodomont.
UM : lumbago / lombago.
UN : punch.
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
La lettre B n est pas doublée,
sauf dans les mots suivants :
abbé, coubba / koubba, dribble, gabbro, gibbérelline, gibbon, gib-
bosité, hobby, kabbale / cabale, kibboutz, labbe, lobby, rabbin, sab-
bat, schibboleth (épreuve de reconnaissance), scrabble et dérivés.
À noter : lubie
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
Les verbes en AP- ont PP,
sauf :
apaiser, apanager, apercevoir, apeurer, apitoyer, apiquer, aplanir, aplatir,
apostasier, aposter, apostiller, apostropher, apurer.
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Le son [d] de date
Le son [t] de table
Les mots en ÉP- ont P. aucune exception
Les mots en HIP- ont PP
aucune exception
À noter : hip, dans hip, hip, hip, hourra !
Les mots en HYP- ont P. aucune exception
Les mots en LIP- ont P, sauf : lippe et ses dérivés lippée, lippu.
Les mots en MAP- ont PP. aucune exception
Les mots en SOUP- ont P. aucune exception
Les mots en SUP- ont PP,
sauf :
mots commençant par SUPER- ou SUPRA-, ainsi que supin,
supion (petite seiche), suprême (et dérivés).
Les mots en TAP- ont P. aucune exception
Les mots en TRAP- ont PP,
sauf :
trapèze (et dérivés), trapu.
À noter : chausse-trappe ou chausse-trape.
Les noms en -APE ont P,
sauf :
frappe, grappe, happe, mappe, nappe, schappe, trappe, varappe.
À noter : chape, grape-fruit (mais grappe).
Les verbes en -APER ont P,
sauf :
clapper, (r)échapper, japper, kidnapper, zapper et les verbes déri-
vés des noms en APPE.
Les noms en -OPE ont P,
sauf :
échoppe, enveloppe.
Autres difficultés du son [p]
PP : ippon, uppercut, zeppelin.
P / PP : youppie / youpi.
À noter : échopper / écoper.
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
La lettre D n est pas doublée,
sauf dans les mots suivants :
addax, addiction, addition, adduction, bouddha, caddie / caddy
('" Caddie), cheddar, cheddite, haddock, kaddish, luddisme
('" ludisme), lyddite, paddock, paddy, pudding (ou pouding), puddler,
reddition, Sadducéen / Saducéen, yiddish et dérivés.
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
Les mots en BAT- ont T, sauf : battre et ses dérivés (batte, battitures, battoir, etc.)
Les mots en BUT- ont T, sauf : butte et ses dérivés.
Les mots en CAT- ont T,
sauf :
cattleya (orchidée).
À noter : chez Proust, « faire cattleya » signifie « faire l amour ».
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
1 Orthographe lexicale
116
Les mots en COT- ont T
(suivi d une voyelle), sauf :
cottage, cotte, cotterézien.
Les mots en ET- ont T. aucune exception
Les mots en LIT- ont T, sauf : littérature (et famille), littoral et littorine.
Les mots en MAT- ont T, sauf : matte, matthiole.
Les mots en MET- ont T, sauf : mettre et ses dérivés.
Les mots en MOT- ont T, sauf : motte, motter, motteux.
Les mots en OT- ont T, sauf : ottoman, ottonien et dérivés.
Les mots en PAT- ont T, sauf : patte (et dérivés), pattemouille, pattern.
Les mots en PIT- ont T, sauf : pittoresque (et pittoresquement), pittosporum.
Les mots en PSIT- ont TT. aucune exception
Les mots en RAT- ont T, sauf : rattacher, rattraper (avec un seul -p) et leurs dérivés.
Les mots en -ETERIE ont T,
sauf :
billetterie, coquetterie, déchetterie, douilletterie, lunetterie, robi-
netterie, tabletterie.
À noter : contrepèterie.
Les mots en -ATE ont T, sauf :
baratte, batte, chatte, datte, effarvatte, gatte, gratte, jatte, latte,
matte, natte, patte, ratte.
À noter : acrobate, cravate, chanlate / chanlatte, écarlate, savate.
Les verbes en -ATER ont T,
sauf :
baratter, chatter, empatter, flatter, gratter, latter, natter, squatter et
dérivés.
Les mots en -ETTE ont
majoritairement TT
T : arbalète, cacahouète / cacahuète, diabète, diète, gamète, ossète,
perpète / perpette, quête, saynète (et non scènette ).
TT : mots exprimant un diminutif (courgette, tablette, etc.)
Les mots en -ITE ont T, sauf :
bitte, fritte, mélitte, palafitte, quitte, schlitte.
À noter : bronchite, faillite.
Les verbes en -ITER ont T,
sauf :
acquitter, bitter / biter, fritter, quitter, schlitter.
Les mots en -OTE ont
majoritairement T
T : anecdote, belote, bergamote, biote, camelote, capote, échalote,
gargote, jugeote, litote, paillote, papillote, parlote, pelote, redin-
gote, zygote.
TT : mots exprimant un diminutif (gélinotte, quenotte, etc.).
À noter : lotte / lote.
Les verbes en -OTER ont T,
sauf :
ballotter, boulotter, crotter, dégotter, flotter, frisotter, frotter, trot-
ter.
À noter : clapoter, dorloter, ergoter, escamoter / motter, gigoter,
zozoter.
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
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Le son [g] de gare
La lettre G se prononce [g] devant A, O, U, ou devant une consonne, ainsi qu en lettre finale :
gamin, gosse, aigu, aigre, grog. Pour noter la valeur [g] devant E, I, Y (et non [l-]), on utilise
le digramme GU (ex. : longue, Guy).
Le son [k] de carte
La lettre C se prononce [k] devant A, O, U, ou devant une consonne, ainsi qu en lettre
finale (ex. : canif, cou, cravate, bec). Pour indiquer la valeur [k] devant E et I, on utilise le
digramme QU (ex. : bibliothèque, mais bibliothécaire).
Les mots en -UTE ont T, sauf :
butte, gomme-gutte, hutte, lutte, turlutte ('" turlute).
À noter : brute, cahute, crapahuter.
Autres difficultés du son [t]
T : abatis / abattis, caillebotis, calotin (mais calotte), chevrotine,
chipolata, gluten, zigoto.
TT : betterave / bette / blette, boycott, cachotterie, cutter, guttural,
hattéria, librettiste, risotto, sagittaire, sottie / sotie, wattheure /
watt, ytterbium.
À noter : abattage / abatage / abattre / rabattage, combattant / com-
batif / courbatu.
Remarque
Ce digramme GU est maintenu dans toute la conjugaison des verbes en GUER,
même lorsqu il est phonétiquement inutile (ex. : nous naviguons, en naviguant).
Mais les adjectifs ou les noms en ANT, ABLE, s écrivent avec un G seul.
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
La lettre G n est pas doublée,
sauf dans les mots suivants :
aggiornamento, agglomérer, agglutiner, aggraver, baggy, boggie /
bogie, bootlegger, bugger, buggy, dogger, foggara, groggy, jigger,
jogging, leggings / leggins, loggia, outrigger, suggérer, toboggan,
ziggourat et dérivés.
À noter : [dl-] et non [g] dans aggiornamento et loggia.
Le phonème [g] s écrit C dans : second (et dérivés), zinc.
Les mots en -GAGE n ont
pas de U, sauf :
baguage ('" bagage).
À noter : évitez de confondre langage et l anglais language .
Autres difficultés du son [g]
G : conjugaison, geisha / ghesha, mustang.
GH : fellagha, ghetto, narghilé / narghileh / narguilé / nuraghe,
spaghetti.
GU : distinguo.
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
1 Orthographe lexicale
118
Remarque
Ce digramme QU est maintenu dans toute la conjugaison des verbes en QUER,
même lorsqu il est phonétiquement inutile (ex. : nous communiquons, en provo-
quant). Mais les adjectifs ou les noms en ANT, ABLE, s écrivent avec un C quand il
existe un dérivé en ATION (ex. : les vases communicants, un fabricant, inexplicable).
Exception : hypothécable, impeccable, implacable, (im)praticable.
À noter : bancable / banquable, manquable n existe pas à la différence d immanquable.
On intervertit E et U du digramme EU [S] dans cercueil, cueillir (et dérivés), écueil.
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
La lettre K n est pas doublée,
sauf dans les mots suivants :
akkadien, drakkar, hakka ('" haka), markka (pl. markkaa), slikke,
tekke ('" teck / tek), trekking / trek et dérivés.
La lettre Q n est pas doublée aucune exception
Les mots en AC- ont :
C '! mots en ACA-, sauf accabler, accalmie, accaparer,
accastiller et dérivés.
CC '! mots en ACCO-, sauf acolyte, acompte, aconit, s acoqui-
ner, acore (accore est un autre mot), acotylédon, mots en
ACOU- (= écoute) et dérivés.
À noter : acon / accon.
CC '! mots en ACCU-, sauf acuité, acul, aculé, aculéate, acuminé,
acuponcture, acutangle et dérivés.
À noter : les mots en ACE- / ACCE-, ACI- / ACCI- se distinguent
phonétiquement.
Les mots en EC- ont C, sauf : ecce home, eccéité, ecchymose, ecclésial et dérivés.
Les mots en MAC- ont C, sauf : maccarthysme (et dérivé), macchabée.
Les mots en OC- ont CC,
sauf :
les mots où C est suivi d une consonne [exception : occlure et
dérivés], ocarina, océan (et dérivés), ocelle [et ses dérivés ocelot,
ocellé ('" osselet)], oculaire (et ses dérivés).
Les mots en RAC- ont C,
sauf :
raccard, raccommoder, raccompagner, raccorder, raccourcir, rac-
crocher et leurs dérivés.
Les noms finissant par -C
ou -QUE
C : bivouac, couac, public, musc, ombilic, stuc, tarmac.
QUE : cloaque, macaque.
À noter : ammoniac (ou -que), diagnostic (-que), laïc (-que).
Les noms en -CAGE ont C,
sauf :
astiquage, braquage, calquage, claquage, craquage, déchoquage,
détroquage, encaustiquage, laquage, marquage, masquage, matra-
quage, piquage, remorquage, taquage et dérivés.
À noter : démarcage / démarquage, démastiquage / démasticage /
masticage, placage / plaquage, plasticage / plastiquage, trucage /
truquage, pacquage, placage (homonyme), picage (homonyme).
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Le son [v] de vie
Les noms en -CAIRE ont C,
sauf :
antiquaire, disquaire, moustiquaire, reliquaire.
Plusieurs graphèmes
correspondent au phonème [k]
C : bucolique, cSur, coati, décanter, fisc, macabre, manioc, pacotille.
CC : baccalauréat, gnocchi, peccadille, piccolo, piccalilli, proto-
coccus, siccatif, sirocco, yucca.
C ou K : cacatoès / kakatoès, canaque / kanak, cleptomane / klep-
tomane, couros / kouros, kabbale / cabale.
CH (ce digramme forme le phonème [ƒ] sauf pour les mots d ori-
gine grecque) : chalcolithique, chianti, chiromancie, cochylis /
conchylis, lichen, moloch, orichalque, aurochs, psychédélique,
schizophrène, varech.
À noter : aurochs (au singulier comme au pluriel).
CK : derrick, gecko, knickers, kopeck, nickel, teck / tek, yack /
yak.
CQU : socque, socquette.
K : joker, kayak, lokoum / loukoum, viking, paprika, saké, toma-
hawk.
Q : burqa / burka.
QU : desquamer, esquimau / eskimo, loquace, maniaque, quolibet,
rastaquouère, mouquère / moukère.
Le son [ksjÜT] peut avoir
plusieurs graphies
-CTION : décoction, exaction, faction, friction, miction
('" mixtion).
-XION : complexion, connexion, crucifixion, flexion, fluxion.
À noter : pas de mots en -AXION et -OXION.
-XTION : mixtion et dérivés (démixtion, immixtion).
Le son [ks] peut avoir
plusieurs graphies
CC : buccin, coccidie, coccyx, flaccidité, occire, vaccin.
XC : exciter, excursion.
X : apoplexie, bauxite, dixit, jouxter, prolixe, toxicité.
À noter : la lettre X n est jamais doublée.
CS : ecstasy, pacser, tocsin.
À noter : eczéma a le son [gz] et non [ks].
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
La lettre V n est pas doublée aucune exception
La lettre W n est pas doublée aucune exception
Autres difficultés du son [v] kvas / kwas, valkyrie / walkyrie.
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
1 Orthographe lexicale
120
Le son [f] de feu
Le digramme PH se prononce toujours [f].
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
Les mots en AF- ont FF,
sauf :
afghan, aficionado, afin, afocal, africain (et dérivés), after-shave,
les mots en APH- : aphasie, aphélie, aphérèse, aphidés, aphone,
aphorisme, aphrodisiaque, aphte, aphylle et dérivés.
Les mots en DEF- ont F aucune exception
Les mots en DIF- ont FF aucune exception
Les mots en EF- ont FF,
sauf :
ceux qui s écrivent ÉPH- (éphèbe, éphéméride, etc.),
éfaufiler (et dérivés), éfourceau, éfendi / effendi, éfrit.
Les mots en OF- ont FF,
sauf :
oflag.
Les mots en RAF- ont FF
(suivis d une voyelle), sauf :
rafale, rafiot / rafiau, rafistoler et dérivés.
Les mots en SIF- ont FF,
sauf :
sifilet.
Les mots en SOUF- ont FF,
sauf :
soufre ('" souffre, forme du verbe souffrir), soufisme et dérivés.
Les mots en SUF- ont FF aucune exception (mais soufisme peut aussi s écrire sufisme)
Les mots en -FER(E)
prennent F, sauf :
mots en -SPHÈRE (pas de mots seulement en -PHÈRE),
mots en -FER (confer, enfer, fer, mâchefer, spirifer et dérivés),
ainsi qu affaire, chirographaire, faire, forfaire, offert, stupéfaire,
tarifaire, transfert et dérivés.
Les mots en -IF / -IFE / IFFE Cf. page 111.
Les mots finissant en -FF
blaff, bluff, mastiff, off, riff, staff.
À noter : tuf et non tuff .
Autres difficultés du son [f]
F : agrafe, autodafé, blafard, cafard, carafe, centrifuge, esbroufe,
fantasmer, fratrie ('" phratrie), gaufre, girafe, grief, kouglof, mafé,
mofette / mouf(f)ette, moufle, mufle, thuriféraire.
FF : buffle, fieffé, gaffe, graffiti, keffieh, mafflu, paraffine, truffe.
F / FF : mafia / maffia, tartufe / tartuffe et dérivés.
PH : cellophane, cénotaphe, colophane, diaphane, diphtérie, pha-
cochère, phénix, raphia (mais ratafia), sycophante.
F / PH : fantasme / phantasme, flegmon / phlegmon, fléole /
phléole, mufti / muphti, olifant / oliphant, parafe / paraphe.
À noter : boursoufler / souffler, persifler / siffler.
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Le son [z] de zéro
Le son [s] de son
S a deux prononciations récurrentes.
Ï% [z] entre deux voyelles (excepté dans les composés où le S entre dans le radical (comme
vraisemblable), et dans les préûxes DÉS- (ex. : désarmer) et MÉS (ex. : mésentente), et
généralement avec les préûxes RÉ et PRÉ (ex. : présumé mais préséance).
Ï% [s] lorsqu il y a deux consonnes géminées (ex. : dessert) ou qu il est précédé ou suivi d une
consonne (ex. : danse, bosniaque).
Il est souvent muet en fin de mot. Quand il s entend, il a le son [s]. Les cas de prononciation
du S final sont justifiés par l étymologie (notamment en botanique pour les mots en [is] : lys,
amaryllis).
T précédé d une voyelle ou d une consonne (sauf X et S) et placé avant deux voyelles se pro-
nonce généralement [s] (ex. : exécution).
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
La lettre Z n est pas doublée,
sauf dans les mots suivants :
mots contenant MEZZO (= médian : intermezzo, mezzanine, etc.),
ainsi qu albizzia, blizzard, brazzavillois, buzzer, gin-fizz / fizz,
grizzli / grizzly (non grizzeli ), jacuzzi, jazz, lazzarone, lazzi,
lipizzan, mezze (n. masc. pl.), mozzarella / mozzarelle, muezzin,
paparazzi, piazza, pizza, pizzicato, pouzzolane, pupazzo, puzzle,
razzia, rezzou et dérivés.
Autres difficultés du son [z]
S : bise, blason, bonsaï, busard / buse, disette, hasard, kérosène,
sarrasin, tison, vison, visu.
X : dixième (mais dizaine), examen [gz].
Z : ashkénaze, colza, gaze, laize, lazaret, mélèze, topaze.
S ou Z : lause / lauze, lusin / luzin, tsar / tzar / czar, tsigane / tzigane.
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
Les mots en HYS- ont S aucune exception
Les mots en RES- ont SS,
sauf :
lorsque RES- est immédiatement suivi d une consonne (rescapé,
respect, restituer),
resaler, resalir, resaluer, resarcelé, réséquer / résection, résipiscence,
resituer, resocialiser, resucée, resurgir (ou ressurgir).
Les adjectifs et noms en
-TIEL ont T et non C, sauf :
actanciel, artificiel, cicatriciel, circonstanciel, didacticiel, indiciel,
logiciel, matriciel, officiel, préjudiciel, révérenciel (mais référen-
tiel), sacrificiel, superficiel, tendanciel.
Les adjectifs en -CIABLE ont
C et non T, sauf :
insatiable, présidentiable.
Les mots en -ATION ont T et
non SS, sauf :
compassion, passion.
Les mots en -ESSION ont SS
et non T, sauf :
accrétion, concrétion, délétion, déplétion / réplétion, discrétion,
excrétion, sécrétion, sujétion et dérivés.
1 Orthographe lexicale
122
Les mots en -ISSE [is] ont C
et non SS, sauf :
Noms masc. : bisse, jocrisse, narcisse, Suisse (masc. ou fém.)
Noms fém. : en -NISSE, ainsi qu abscisse, bâtisse, boutisse, clarisse,
clisse, clovisse, coulisse, cuisse, drisse, éclisse, écrevisse, esquisse,
glisse, lisse ('" lice), mantisse, mélisse, pelisse, pisse, prémisse
('" prémices), réglisse, sarisse, saucisse, tontisse, vibrisse et dérivés.
Adjectifs : jectisses / jetisses (tjs fém. pl.)
À noter : factice, lanice (adj.), subreptice, varice.
Les mots en -ISSER ont SS,
sauf :
épicer, matricer, policer.
À noter : slicer (angl.)
Les mots en -ITION ont T,
sauf :
C : suspicion.
SS : les mots en -MISSION (sauf dormition), ainsi que fission,
scission.
Les mots en -UTION ont T,
sauf :
concussion, discussion ( discution en anglais), (ré)percussion.
Le phonème [si] des mots
féminins
-CIE : les mots en -MANCIE et en -COCCIE, ainsi qu alopécie,
apothécie, autarcie, donacie, dystocie, éclaircie, monScie, ostéo-
malacie, paramécie, pharmacie, scie, superficie, zoécie.
-SSIE : chassie, diglossie, vessie.
-TIE : calvitie, facétie, hématie, impéritie, minutie, péripétie.
À noter : messie (masc.)
Les mots en -CIAL ont C,
sauf :
abbatial, bestial (prononcé [tial]), comitial, consortial, impartial,
initial, martial, nuptial, partial, pénitential, prénuptial, primatial,
sapiential, (aéro)spatial.
Les verbes en -CIER ont C
et non T, sauf :
balbutier, différentier (calculer une différentielle '" différencier),
initier.
Les mots en -CIEN ont C
et non T, sauf :
les gentilés (dalmatien, égyptien, laotien, martien, etc.)
aoûtien, béotien, capétien, kantien, rhétien, tribunitien.
Les mots en -CIEUX ont C
et non T, sauf :
T : ambitieux, captieux, contentieux, facétieux, factieux, infec-
tieux, minutieux, prétentieux, séditieux, superstitieux.
Autres graphies : chassieux, essieu, monsieur / messieurs.
À noter : anxieux [ks].
Les mots en -ORCE ont C et
non S, sauf :
corse, entorse, introrse / extrorse, morse, torse.
Les mots finissant en -SS :
boss, business, criss / kriss, cross, edelweiss, express, fitness,
gauss, gneiss, hammerless, jass / yass, lSss, mess, miss, moss,
schlass, schuss, speiss, strass / stras, stress, topless.
À noter : plexiglas et non plexiglass .
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
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1 Orthographe lexicale
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.
Le son [l-] de jeu
[g] devient [l-] devant E, I, Y (adage, fragile, androgyne).
Pour indiquer la valeur [l-] devant A, O, U, on utilise le digramme GE (ex. : vengeance, geôle).
Le son [ƒ] de chat
Autres difûcultés du son [s]
C : capuce, cénacle, censé ('" sensé), comice, contumace, couci-couça, cymbale, décence,
fouace ('" fougasse), frontispice, garce, gercer, lice / lisse, licencieux, licier / lissier, limace
('" limaçon), lovelace, muniûcence, pancrace, pestilence, quinconce, ratiociner, ricin, séces-
sion, sesterce, souriceau ( souricette n existe pas), tancer, tercer / terser / tiercer, varice, véloce,
vermicelle ('" vermisseau).
Ç : caveçon, écoinçon, enlaçure, étançon, gerçure, lançon, linçoir, matriçage, tronçon.
CC : succion / liposuccion.
SC : ascétisme, déhiscent, déliquescent, desceller (de sceau), faisceau, immiscer, lascif, miscible /
miscellanées, obscène, plébiscite, ressusciter / susciter, sénescence, virescence, viscère / viscéral.
S : ascension, asocial, asexué, asymétrie (mais dissymétrie), clepsydre, contorsion, contre-
sens, contresigner, cosinus, désacraliser, déségrégation, désodé, désolidariser, dysenterie,
échanson, entresol, havresac, morse, parasol, pataquès, pinson ('" pinçon), préséance, présup-
posé, primesautier, sésame, septique ('" sceptique), sertir, servomécanisme et non cerveau-
mécanisme , soubresaut, susurrer, sycophante, transe, trisyllabe / trissyllabe, ultrason, verseau,
vice versa / vice-versa, vis / tournevis, vivisection, vraisemblable et dérivés.
SS : cognassier, faisselle, fausser / défausser, hommasse, morasse, rascasse, scissiparité, terfesse
/ terfès / terfèze, vicissitude.
T : argutie, propitiatoire / propitiation, satiété.
Z : azulejo, ersatz [µr÷zats], quartz [kwar÷ts].
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
La lettre J n est pas doublée aucune exception
Geant / gent Cf. pages 153-154, remarques 1 et 2.
Les mots en -GEON ont un G,
sauf :
JON : donjon, goujon,
JONC : jonc et dérivés.
Autres difficultés du son [l-]
G : abject, bougeoir, bourgeon, cageot, esturgeon, geai, geôle,
misogyne, pigeon, solfège.
J : hadji, jade.
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
Il est généralement écrit CH
CH : chaman, fuchsia [fyƒja], gouache, lunch, sandwich.
SCH : cascher / kascher, haschi(s)ch, kirsch, kit(s)ch, putsch,
quetsche, (s)chelem, schéma, schilling, schisme, schiste, schuss.
CS : fascisme et dérivés.
SH : cashmere / cachemire, rush, shampo(o)ing, shérif, sherpa, shet-
land, shilling, sushi [suƒi].
À noter : bintje [bintƒ].
1 Orthographe lexicale
124
Le son [l] de lait
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
Les mots en BAL- ont L,
sauf :
ballade (poème), ballant, ballast, balle, ballerine, ballet, ballon,
ballot, ball-trap et dérivés.
À noter : balluchon ou baluchon.
Les mots en BOUL- ont L
aucune exception
À noter : un boule / un boulle (meuble de style Louis XIV).
Les mots en CAL- ont L, sauf : call, calla, calleux, calligramme, callipyge et dérivés.
Les mots en DEL- ont L aucune exception
Les mots en FOL- ont L,
sauf :
certains dérivés de fou (folle, follement, follet, follette), follicule
(et dérivés).
Les mots en FUL- ont L, sauf : full.
Les mots en GAL- ont L, sauf :
galle ('" gale) et dérivés, gallec (ou gallo), gallérie, gallicanisme
(et dérivés), gallicisme (et dérivés), gallinacé, gallium, gallois, gal-
lon ('" galon), gallup.
Les mots en HAL- ont LL,
sauf :
halecret, haleine, haler, hâler, haleter, halicte, haliple, halite, halo,
hâloir et dérivés.
Les mots en LIL- ont L, sauf : lilliputien, lillois.
Les mots en MAL- ont L, sauf : malle, malléable, malléole et dérivés.
Les mots en MOL- ont L, sauf :
mollah et les dérivés de mou (molleton, mollusque, etc.)
À noter : molaire, molette.
Les mots en OL- ont L, sauf : ollaire, ollé (ou olé).
Les mots en PAL- ont L, sauf :
palla ou pallium, palladium, palléal (pl. -aux), pallier (verbe) et
dérivés.
Les mots en POL- ont L, sauf : pollen, pollicitation, polluer et dérivés.
Les mots en RAL- ont LL, sauf : râler, ralentir, ralingue et dérivés.
Les mots en SAL- ont L, sauf : salle.
Les mots en SEL- ont L, sauf : selle et dérivés.
Les mots en SOL- ont L, sauf :
solliciter et dérivés.
À noter : solécisme.
Les mots en TAL- ont L, sauf : taller et dérivés.
Les mots en TEL- ont L, sauf : tell, tellement, tellière, tellure et dérivés.
Les mots en UL- ont L, sauf : ulluque.
Les mots en VAL- ont L, sauf : vallaire, vallée et dérivés.
Les mots en LAMEL- ont LL aucune exception
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1 Orthographe lexicale
125
Les mots en MAMEL- ont L,
sauf :
mamelle (mais mamelon).
Les mots en MELLI- ont LL aucune exception
Les mots féminins en -EL béchamel, javel, navel, Noël (avec article défini).
Les mots masculins en -ELLE
aselle, carpelle, flagelle, labelle ('" label), libelle, nielle, nucelle,
ocelle, organelle, pédicelle, polichinelle, rebelle, spinelle, vermi-
celle, violoncelle.
Autres orthographes remar-
quables du son [µl]
EL : cheptel, décibel, hydromel, label, missel, monel, murmel,
panel, romanichel.
ÈLE : atèle ('" attelle), cautèle, clientèle, diallèle, parallèle, stèle.
ELLE : bielle, séquelle.
Les noms en -ALE ont L, sauf :
Masc. : intervalle, prothalle.
Fém. : balle, dalle, galle, halle, hémérocalle, malle, salle, stalle,
talle, thalle, et dérivés.
À noter : pale / palle.
Les verbes en -ALISER ont
L, sauf :
cristalliser (et dérivés), métalliser.
Les noms en -OLE ont L, sauf :
barcarolle, bouterolle, colle, corolle, folle, fumerolle, girolle, ligne-
rolle, muserolle, rousserolle, tavaïolle.
À noter : camisole, carriole, casserole, fiole, scarole, variole.
Les verbes en -OLER ont L,
sauf :
coller (et dérivés), grisoller.
À noter : accoler (ne dérive pas de colle mais de col), batifoler,
caracoler.
Les noms en -ULE ont L, sauf : bulle, cuculle, tulle et dérivés.
Les mots finissant en -LL
atoll, ball-trap, bull, drill, full, grill ('" grill), hall, krill, mandrill, tell,
troll.
Autres difûcultés du son [l]
L : balustrade, calotin, capsule, caracoler, ciliaire, crocodile, cubilot, cymbale, décaler, démolir,
détaler, élaborer, empaler, épiler, espalier, falot, favela, ûageolet, fourmilière, gélule, halo, lyo-
philiser, morula, palier (nom), palilalie, pilule ('" pulluler), talion, timbale.
LL : bacille, billevesée, capillaire, chinchilla, circonvallation, codicille, collatéral, cuculle, dis-
tiller, déûbrillation, interpeller [µÜtµr÷pYle], lallation, libellule, lollard, maxillaire, médullaire,
nieller, osciller, parallaxe, polluer, pupille (ou [j]), pusillanime, rollmops, scille, triballe ('" adj.
fém. tribale), tulle, vallaire, vaudeville, wallaby, zellige et dérivés.
L / LL : molasse / mollasse.
À noter : imbécile / imbécillité, semelle / ressemeler.
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
1 Orthographe lexicale
126
Le son [R] de rue
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
Les mots en BAR- ont R, sauf :
barracuda, barre (et dérivés : barrage, barreau, barrette, barricade,
etc.), barrel, barrique (mais baril), barrir (et dérivés), barrot.
Les mots en BOUR- ont :
R '! si cette lettre est suivie d une consonne.
RR '! si cette lettre est suivie d une voyelle.
Les mots en CAR- ont R, sauf :
carrare, carré (et mots de même famille racine : quatre - : carreau,
carreler, carrément, carrefour, etc.), carrelet, carriole (et mots de
même famille racine : char - : carrossier, carrier, carrick redin-
gote), carrousel.
Les mots en CHAR- ont R,
sauf :
charrette et dérivés (sauf chariot).
Les mots en COR- ont RR
(suivis d une voyelle), sauf :
coracoïde, corail, coréen, corégone, coreligionnaire, coréopsis,
corépresseur, coriace, coriandre, coricide, corindon, corinthien,
corollaire, corolle, coron, coronaire, coronelle, coronille, coros-
sol, corozo, coruscant, corybante, coryphée, coryza et dérivés.
Les mots en COUR- ont R
(suivi d une voyelle), sauf :
courre, courrier, courroie, courroux et dérivés.
Les mots en DER- ont R, sauf : derrick, derrière.
Les mots en ER- ont R, sauf : erratique, errer, erreur et dérivés.
Les mots en FER- ont R, sauf : les dérivés de fer (ferreux, ferraille, etc.) et ferry.
Les mots en HAR- ont R aucune exception
Les mots en HOR- ont R, sauf : horreur, horripiler et dérivés.
Les mots en IR- ont RR, sauf :
irakien, iranien, irascible, ire, irénisme, iridescent, iridium, iris,
iriser, irlandais, ironie, iroquois et dérivés.
Les mots en MAR- ont R, sauf :
marraine, marrane, marrant, marre (en avoir & ), marri, marron,
marronnier, marrube.
Les mots en NAR- ont R, sauf : narrer et dérivés.
Les mots en OR- ont R aucune exception
Les mots en PAR- ont R, sauf : parrain (et dérivés), parricide.
Les mots en SER- ont R, sauf : serre, serrer, serrure et dérivés.
Les mots en TOR- ont RR
(suivis d une voyelle), sauf :
torana, tore (et dérivés), toréador (et dérivés), toron, tory.
Les mots en TOUR- ont R aucune exception
Les noms en -AR peuvent avoir
plusieurs graphies
AR (pas de D) : bazar (mais bazarder), calmar / calamar, canu-
lar, cauchemar (mais cauchemardesque), caviar, coquemar,
dinar, dollar, escobar, hangar, jaguar, lascar, lupanar, nénuphar,
polar, radar, samovar, sonar.
ARD : billard, buvard, colin-maillard, dard, fard ('" fart), liard,
panard, papelard, tabard, traquenard.
ARE : ignare (épicène, pas de ignarde ), lare ('" lard).
ARS : ars, jars ('" jar).
ART : jacquemart (de Jacques et marteau).
À noter : marc ('" marre, mare).
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Le son [m] de mot
Suivie d une consonne autre que M, la lettre M forme avec la voyelle qui précède les sons
[QÜ], [ܵ], [ÜT], [SÜ] (ex. : camp) qui ne peuvent être confondus avec les sons [am], [µm], etc.
(ex. : camée). Nous ne le préciserons pas dans les règles qui suivent.
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
Les différentes graphies du son
[µR]
Cf. le son [µ] pages 106-107.
Les noms masc. en -EUR ont R,
sauf :
babeurre, beurre, leurre.
À noter : un heurt.
Finales en -ORS (S muet)
ou -OR de mots au singulier
ORS : cahors, mors, recors ('" record), tors ('" tore / tort).
OR : condor, cor, corridor, décor, mentor.
À noter au singulier : corps, remords, vibor(d).
Finales en -OURS (S muet) ou
-OUR de mots au singulier
OURS : mots en -COURS (sauf cour et dérivés), ainsi que
débours, rebours (à), toujours, velours.
OUR : calembour, détour, tambour, topinambour, troubadour.
Autres difûcultés du son [R]
R : bigarade (mais bigarrer, bigarrure), carie, curare, loriot, morue, siroter, tarare, tarière, tiroir,
torero, patère.
RR : cherry, cimeterre (mais cimetière), hémorragie, horripiler, koudourrou, larron, matorral,
méditerranéen, saburre, sarriette, varon / varron, verrat, verrou.
À noter (1) : baril / barrique, chariot / charrette, courir / courre (verbe) / courrier.
À noter (2) : mSurs (S se prononce ou non).
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
Les mots en AM- ont M, sauf :
ammocète, ammodyte, ammoniac (et dérivés), ammonite,
ammonium.
Les mots en CAM- ont M aucune exception
Les mots en COM- ont MM, sauf :
coma (et son dérivé comateux), comandant
('" commandant), comédie, comédon, comestible, comète
(et son adjectif cométaire), comice, comique, comité, comi-
tialité, comourants et dérivés.
Les mots en DOM- ont M, sauf : dommage et dérivés.
Les mots en HOM- ont M, sauf : hommage, hommasse, homme.
Les mots en IM- ont MM, sauf : image (et dérivés), imam (et imamat).
1 Orthographe lexicale
128
Le son [n] de nappe
Suivie d une consonne autre que N, la lettre N forme avec la voyelle qui précède les sons [QÜ],
[ܵ], [ÜT], [SÜ] (ex. : canton) qui ne peuvent être confondus avec les sons [an], [µn] (ex. : cane),
etc. Nous ne le préciserons pas dans les règles qui suivent.
Les mots en MAM- ont M, sauf : mammaire, mammifère, mammite (mais mamelle), mammouth.
Les mots en OM- ont M, sauf : ommatidie.
Les mots en SOM- ont MM, sauf :
soma (et dérivés : somatique& ), somalien et somali.
À noter : somation (de soma) '" sommation (de sommer).
Les verbes en -AMER, -EMER,
-IMER, -UMER ont M, sauf :
enflammer, gemmer, programmer et dérivés.
Les verbes en -OMER ont MM,
sauf :
chromer, slalomer, tomer, zoomer, ainsi que chômer, diplô-
mer (avec accent).
Autres difficultés du son [m]
M : les mots en -GAME (sauf gamme), origami.
MM : commérage, dilemme, tommette / tomette.
À noter : bonhomie / bonhomme, nominal / nommer,
prud homme / prud homal / prud homie / prudhommesque /
prudhommerie.
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
Les mots en BAN ont :
N '! s ils sont en BANA-,
NN '! s ils sont en BANNE-, BANNI-.
À noter : aucun mot n existe en banno- et bannu-.
Les mots en DON- ont N, sauf : donner (et dérivés, sauf donation, donateur, donataire).
Les mots en EN- ont N, sauf :
ennéade, enneigé, ennemi, ennoblir, ennoiement, ennuagé, ennui
et leurs dérivés (ennéagone, enneigement, ennoblissement,
ennuyer & ).
Les mots en HON- ont NN, sauf :
honing, honoraire, honorer et dérivés (honorable, honorable-
ment, honorabilité, honorifique, honoris causa).
Les mots en IN- ont N, sauf :
innavigable, inné, innerver, innocent, innocuité, innombrable,
innommable, innover et leurs dérivés.
À noter : inoculer.
Les mots en MAN- ont N, sauf :
manne (et dérivés : son dérivé mannette -petit panier- ne doit pas
être confondu avec manette -levier de commande), mannequin.
Les mots en ON- ont N, sauf : aucune exception
Les mots en PEN- ont N, sauf : pennage, penne, pennon, penny.
Les mots en SON- ont NN, sauf : sonar, sonate, sonore (et dérivés).
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
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Les mots en VAN- ont N, sauf : vanne, vanner et dérivés.
Les mots en -ANE ont N, sauf :
mots en -THANNE, ainsi que banne, canne, channe, fibranne,
furanne, manne, panne, scribanne, tanne, vanne, verranne.
La plupart des mots en -ENE ont N,
mais certains ont NN
antienne, benne, bipenne, césarienne, couenne, étrenne,
garenne, géhenne, julienne, méridienne, pantenne, penne,
pérenne, senne, vespasienne.
Les mots en -INE ont N, sauf : pinne.
Les mots en -ONE ont N, sauf :
bombonne / bonbonne, colonne, consonne, couronne, cretonne,
donne, dragonne, mahonne, nonne ('" none), personne, rayonne,
silionne, tonne et dérivés.
Les mots en -UNE ont N aucune exception
Remarque : Les cinq dernières règles ne doivent pas être confondues avec celles qui concernent le
passage du masculin au féminin et qui se trouvent page 139, cas 3.
Les verbes en -ANER ont N, sauf :
banner, canner, dépanner, empanner, enrubanner, scanner,
tanner, vanner.
À noter : canner / caner (mourir).
Les mots en -NAT ont N, sauf :
bâtonnat, championnat, paysannat, pensionnat, quinquennat,
septennat, triennat.
Les mots en -ONADE ont NN,
sauf :
cantonade ('" canonnade), carbonade, caronade, cassonade,
gonade, limonade, monade.
Les mots masc. en -ONEL ont NN,
sauf :
colonel, monel.
Les mots fém. en -ONELLE ont N,
sauf :
citronnelle, gonnelle / gonelle, tonnelle, péronnelle.
Les verbes en -ONER ont NN,
sauf :
cloner, détoner ('" détonner), dissoner, époumoner, ramoner,
téléphoner, violoner (violoniste), zoner et dérivés.
À noter : prôner, trôner, et dérivés.
Les mots en -ONIER ont NN, sauf :
acconier / aconier, goémonier, gonfalonier / gonfanonier, limo-
nier, nautonier, péronier, thonier, zonier.
À noter : aumônier, rônier.
Les mots en -NISME ont :
N : ceux en -ANISME, -ENISME, -INISME, -UNISME.
N : ceux en -ONISME, sauf les mots en -CHRONISME, en
-MONISME, ainsi qu antagonisme, canyonisme, dalto-
nisme, dodécaphonisme, hédonisme, japonisme, laconisme,
parkinsonisme, plutonisme, (néo)platonisme, pyrrhonisme,
sionisme, unionisme, wallonisme.
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
1 Orthographe lexicale
130
Le son [l-] de digne
Il existe peu de différences entre les sons [l-] et [nj]. Les différences graphiques sont cepen-
dant notables.
Le son [K] de parking
La lettre H
Autres difûcultés du son [n]
N : boniment, cantonais ('" cantonner), cassonade, consonance, détoner ('" détonner), ena-
mourer / énamourer, enorgueillir, ûligrane, frangipane, inanité, minois, tanière.
NN : cannabis, djinn, suranné, tintinnabuler, zinnia.
N / NN : tanin / tannin, zani / zanni.
À noter : boniûer / bonne, cantonal / cantonnement, honneur / honorer, panneau / panonceau,
patronal / patronner / patronnesse, traditionalisme / traditionnel, millénaire / millionième /
millionnaire.
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
Le son [8FÜT] s écrit -GNON. Ne pas
confondre avec le son [njÜT], dans :
les mots en -UNION (sauf brugnon), anion, fanion, domi-
nion, opinion, quaternion.
Le son [l-µR] ne s écrit jamais GN aucune exception
Autres difficultés des sons [l-] et
[nj]
GN : châtaignier, égratignure, encoignure, guignier, magni-
ficence ('" munificence), peignier.
N : biniou, lanier.
À noter : aucun verbe en -GNIER.
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
Le son [K] s écrit -ING (mots
anglais), sauf dans :
ginseng, linsang, weltanschauung, yang.
Remarque
Pour les listes qui suivent, référez-vous au tableau étymologique des racines grecques
pour compléter vos connaissances et acquérir des automatismes graphiques. De nom-
breux mots de composition prennent un H (mots en chloror-, -lithe, -pathie, -rrhée,
thermo-, etc.)
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Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
H non doublé,
sauf dans :
wahhabisme et son dérivé wahhabite.
H initial ou non
Pas d H : éberluer, ébriété, eccéité, égérie, erg, éristique, ermite, eucalyptus,
eutocie, iule, urus / ure, olibrius, origan, oripeau, osmose, ostentation / osten-
soir, otarie, ukulélé, unanime.
À noter : (h)apax, (h)aruspice, hectisie / étisie, (h)ellébore, (h)ilote, (h)ululer,
(h)olographe.
H initial muet ou
aspiré. S il est muet
en début de mot, il y
a élision de l article
(ex. : l homme).
Pour distinguer H
muet et H aspiré,
retenez les règles
suivantes.
Les mots en :
HA ont généralement un H aspiré. H muet : mots en HAB- (sauf hâbleur,
hâblerie), en HALO- (sauf halo et hâloir), en HAPLO-, en HARM-, ainsi
qu hacienda (seul mot en HAC-), hadal, hagiographe, haleine, halieutique,
haliotide, haliple, halitueux, hallali, halloween, halluciner, haltère, hamamélis,
hameçon, hanséatique, hapax, harpagon, hastaire et dérivés.
À noter : handicaper et ses dérivés ont un h aspiré (contesté dans l usage) ;
haricot a un H aspiré, mais on rencontre l expression « courir sur l haricot »
ou « courir sur le haricot ».
HE ont généralement un H muet. H aspiré : heaume, héler, hennir,
héraut, hère, hernie, herse, hêtre, heurter et dérivés.
À noter : le héros (H aspiré) / l héroïne (H muet).
HI ont généralement un H muet. H aspiré : mots en HIÉR-, ainsi que
hibou, hibiscus, hic, hidjab, hideux, hile, hippie / hippy (seul mot en HIPP-),
hisser, hit, hittite et dérivés.
À noter, H aspiré ou non : hiatus, hindi.
HO ont généralement un H aspiré. H muet : mots en HOM-, HORO-,
HOS-, ainsi qu hoirie, honnête, honorer, hôpital, hoplite, horaire, hordéine,
hortensia, horizon, horloge, hormone, horreur, horripiler, horticole, hôte,
hôtel, houmous (seul mot en HOU-) et dérivés.
HU ont généralement un H aspiré. H muet : mots en HUI- (sauf huit et
dérivés), humain, humecter, humérus, humeur, humidité, humilité, humour,
humus, hurluberlu et dérivés.
HY ont toujours un H muet. Exception : hyène (H aspiré ou non).
H intérieur muet
abhorrer, améthyste, anthrax, arthrose, athée, berthon, bilharzie, blockhaus,
bouddha, brahmane, brouhaha, catachrèse, cathode, chaos, cahot, chihuahua,
choléra, cholestérol, chorégraphie, cirrhose, cithare, chlorophylle, cothurne,
cyclothymie, dahlia, déhiscent, déshérence, dichotomie, dirham, djihad, doli-
chocéphale, drachme, durham, ecchymose, emment(h)al, épithalame, eschare /
escarre, éthique ('" étique), éthologie, éthylène, eucharistie, évhémérisme,
exarchat, exhalaison, exalter, exhausser ('" exaucer), fellag(h)a, gotha, gothi-
que ('" gotique), gymkhana, hahnium, hélianthe, isthme, jacinthe, jodhpurs,
khalife / calife, k(h)an, kohol / khôl, luthier, menhir, mihrab, mycorhize,
mythe, narghileh / narghilé / narguilé, narthex, ohm, piranha (et non
pirhana ), plinthe ('" plainte), python ('" piton), r(h)apsodie, rhinite, rhinocé-
ros, rhizome, rhododendron, rhubarbe, silhouette, sovkhoze, stakhanovisme,
térébinthe / térébenthine, thaler, t(h)alweg, théorbe / téorbe, thuriféraire, thuya,
uhlan, vihara, yohimbehe.
1 Orthographe lexicale
132
Les glides
Le son [w] de oui
À noter : pas d H dans acétylène, ankylose, barbiturique, bitume, butane,
cinétique, coercition, déicide, déontologie, dialyse, empyrée, épiderme, épis-
témologie, étymologie, exalter, exsangue, exubérance, fakir, glagolitique,
ikebana, incoercible, item, itou, jante, kamikaze, kir, litanie, liturgie, mante
('" menthe), métempsycose / métempsychose, métonymie, nabab, nadir,
nicotine, nomenklatura, ontologie, orang-outan(g), papyrus, prytanée,
maïeutique, polyester, tarse, termite, scolastique et dérivés.
Remarque : les mots commençant par CATA- et CATI- n ont pas d H (sauf cathare,
catharsis et dérivés), mais ceux en CATHO- ont un H (sauf catoblépas, catogan et
catoptrique). Les mots en EXU- n ont pas d H (sauf exhumer et exhumation).
H final muet
fellah, goth, hadith, hurrah / hourra, mollah / mulla(h), raja(h) / radjah,
smala(h).
À noter : pas d H final dans azimut, djellaba, naja.
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
Le son [wa] a différentes
graphies
OI : aboi (cri), aloi, cancoillotte, coi, convoi, corroi, désarroi,
effroi, tournoi ('" adj. tournois).
OI (fém.) : foi, loi, paroi.
OÎ : benoît, boîte ('" boiter) / boîtier.
OID : froid.
OIE (fém.) : baudroie, broie, lamproie, moie ('" moi).
OIE (masc.) : foie.
OIS : anchois, angrois / engrois, bois (et dérivés), cacatois,
carquois, chamois, empois, engrois, fois, harnois, minois,
mois, patois, pavois, pois ('" poids), putois.
OÎT : noroît / norois, suroît.
OIX : choix, croix, noix, poix / mirepoix, voix.
UA : aquarium, équateur, iguane, kumquat, square.
OUA : ouaille, ouate.
À noter : graphies exceptionnelles dans doigt, moelle, poêle.
Les graphies du son [waR] Cf. page 111 (mots en OIR/OIRE)
Le son [wܵ] a différentes
graphies
OIN : benjoin, foin, groin, oindre.
OING : coing, poing, shampoing / shampooing.
OINS : moins, néanmoins.
OINT : joint (et dérivés), pourpoint.
OUIN : babouin, baragouin, bédouin, chafouin, marsouin, pin-
gouin, sagouin.
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
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Le son [j] d hier
Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants
Y n est pas doublé, sauf dans : omeyyade
Les noms féminins non composés
en -AILLE, -EILLE ont LL
aucune exception
À noter : un réveille-matin (et non réveil-matin ).
Les noms masculins en [Sj]
finissent en -EUIL, sauf :
chèvrefeuille (mais chevreuil, cerfeuil), millefeuille,
portefeuille.
Les verbes en [eje] ont LL, sauf :
-AYER : balayer, bégayer, déblayer, débrayer, défrayer, drayer,
effrayer, égayer ('" égailler), embrayer, essayer, étayer, frayer,
layer, monnayer, pagayer, payer, rayer, relayer, remblayer, ren-
trayer / rentraire, zézayer et dérivés.
-EYER : brasseyer, capeyer, faseyer, grasseyer, langueyer,
volleyer.
-ÉIER : planchéier.
Les noms en -ILLER / -ILLÈRE
n ont pas d I après LL, sauf :
" masc. : aiguillier, bougainvillier / bougainvillée [vile],
boutillier / bouteiller, chevillier, cochenillier, coquillier, éven-
taillier / éventailliste, groseillier, joaillier, mancenillier, mar-
guillier, médaillier, millier, quillier, quincaillier, sapotillier /
sapotier, vanillier.
" fém. : laguillière, ouillière / oullière / ouillère, serpillière.
Certains mots contiennent le son
[j] mais ne prennent pas LL
aiguière, baïonnette, chatoyer, cobaye, glaïeul, goyave (doit se
prononcer [gwQjav]), histrion, lamiacée, layon, trière / trirème.
Certains mots contiennent le son
[j] et prennent LL
cabillaud, godailler, llanos, sémillant.
À noter : papillon / papilionacée, photocopillage / photocopier,
photocopieur.
Autres graphies du son [j]
I : séquoia.
I ou Y : goï / goy, hièble / yèble, iourte / yourte, zieuter / zyeu-
ter.
Ï : ïambe / iambe, naïade, pagaïe / pagaille / pagaye ('" pagaie),
paranoïa, skaï.
Remarque
Le son [e] d huile ne présente pas de difûcultés orthographiques propres, mais cer-
tains mots en [e] sont présents dans les listes précédentes.
1 Orthographe lexicale
134
Autres graphies remarquables
Divers mots ayant plusieurs redoublements de consonnes
La maîtrise de leur graphie est essentielle aux concours : (r)accommoder, appoggia-
ture, assesseur, atterrer, atterrissage, ballottage, blennorragie, cancoillotte, cannel-
loni, cappuccino, carrosse, cassolette, chaufferette, commedia dell arte,
débroussailler, désapprovisionner, desseller, dessiccateur, dessiller, dissyllabe, écus-
sonner, effarvatte, effeuiller, embarrasser, emmailloter, emmieller, emmotté, empois-
sonner, équarrissage, femmelette, ferrailler, ferronnerie, ûottille, fossette,
fourgonnette, garrotter, gouttelette, grappiller, grattelle, gravillonner, griffonner,
grommellement, gruppetto, jarretelle, juillettiste, missionnaire, mozzarella, nonnette,
occurrence, oppresser, paillasson / paillassonner, pattemouille, peccadille, resserrer,
sellette, sonnaille, vermillonner, verranne.
Ces mots n ont pas plusieurs redoublement de consonnes : apollon, assonance / dis-
sonance, attraper, inénarrable, légionellose (mais légionnaire), mimolette, ossète,
paillote, succédané, succursale, susurrer, vitelotte.
Divers mots ayant une graphie différente de leur prononciation
ciao / tchao [tƒao], condottiere [kTÜdTtjµr÷], design [dizajn], gewürztraminer [gevyr÷tstr÷a-
minµr÷], inuit [ineit], j(i)u-jitsu [l-yl-itsy], jota [xTta], lied [lid], nunchaku [nunƒaku],
onguent [ÜTgÜQ], sfumato [sfumato], skunks / sconse [skÜTs], steward [stiwar÷t], touron [tur÷ÜT] ou
[tur÷Tn], ukulélé [ukulele], yacht [jTt].
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Orthographe
grammaticale 2
Par orthographe grammaticale on désigne celle qui dépend de la relation grammati-
cale qu entretiennent les mots entre eux. On trouve dans cette catégorie toute rela-
tion d accord, ou toute invariabilité qui dépendrait du rôle grammatical d un terme
dans la phrase. C est la partie la plus réglée de l orthographe ; l apprentissage et
l application de ces règles sufûsent pour bien réussir.
Dans les épreuves de concours, il est toujours fait appel à cette partie de l ortho-
graphe. On vous demande d attribuer à un mot son genre, de construire son pluriel,
de repérer des fautes d accord ou de construction orthographiques, de choisir la
bonne orthographe parmi des homonymes grammaticaux.
Le nom et l adjectif
Le genre
Retenez les cas suivants de noms dont le genre fait hésiter (les noms toujours au pluriel dont
le genre fait hésiter se trouvent dans la liste des noms n ayant qu un seul nombre).
Noms masculins
Remarque
La conjugaison fait également partie de l orthographe grammaticale. Pour des questions
de clarté, nous avons isolé son étude.
abaque
abîme
abysse
acrostiche
adage
aérolithe
aéronef
agrume
ail
albâtre
alvéole
ambre
amiante
ampélopsis
anathème
anévrisme
animalcule
anthracite
antidote
antipode
antre
apanage
aphte
apogée
apologue
araire
arcane
armistice
aromate
arpège
asphalte
asphodèle
astérisque
asthme
astragale
athénée
attique
augure
auspice
autoclave
automne
axiome
balustre
bastringue
bulbe
caducée
camée
campanile
capitule
capuce
causse
cénotaphe
cèpe
cerne
chrysanthème
cippe
codicille
colchique
coolie
corpuscule
cytise
denticule
édicule
effluve
(h)ellébore
éloge
élytre
émétique
emplâtre
empyrée
empyreume
en-tête
entrecolonne
épeautre
éphémère
épiderme
épilobe
épilogue
2 Orthographe grammaticale
136
Noms féminins
épithalame
équinoxe
ergastule
érysipèle
esclandre
escompte
exergue
exode
exorde
girofle
globule
glomérule
glucose
haltère
héliotrope
hémisphère
hémistiche
hiéroglyphe
holocauste
hospice
hyménée
hypallage
hypogée
interclasse
intermède
interstice
intervalle
involucre
islam
isthme
iule
ivoire
jade
jaspe
jujube
jute
lange
leurre
libelle
lignite
lobule
manipule
méandre
monticule
myrte
naphte
narcisse
narguilé
obélisque
ocelle
opercule
ophicléide
opuscule
orle
ovale
ove
ovule
oxymore
palpe
pampre
parafe
pastiche
périgée
pétale
pétiole
pilastre
pipeline
planisphère
poulpe
prêche
quadrige
quinconce
quine
rifle
salamalec
sépale
socque
stigmate
svastika
synopsis
tentacule
térébinthe
thyrse
tilde
trille
triqueballe
tubercule
tulle
ulcère
uretère
viscère
abside
absinthe
acanthe
acné
acoustique
acre
alcôve
algèbre
alluvion
ammoniaque
anagramme
anicroche
apostille
appoggiature
arabesque
arcanne
argile
artère
atmosphère
autoroute
autostrade
bakélite
bisque
bonace
campanule
câpre
caténaire
céréale
chausse-trappe
clepsydre
clovisse
colophane
coluvion
congère
coquecigrue
créosote
dartre
drachme
dynamo
ébène
écarlate
échappatoire
écritoire
égide
éluvion
encaustique
enzyme
éphéméride
épigramme
épigraphe
épitaphe
épithète
épître
équivoque
esbroufe
escarre
forficule
fumeterre
garbure
glaire
icône
idylle
immondice
mandibule
météorite
métope
molécule
montgolfière
mousson
moustiquaire
nacre
oasis
ocre
octave
omoplate
once
opale
oriflamme
orthographe
patenôtre
patère
périssoire
piastre
pléthore
prémices
prémisse
primeur
primevère
psyché
pulpe
réglisse
sandaraque
scolopendre
scorsonère
sépia
stalactite
stalagmite
stèle
tique
topaze
tranchefile
urticaire
vésicule
vicomté
vis
Remarque
Certains noms possèdent les deux genres sans modiûcation de sens. C est le cas
d acmé, après-guerre/avant-guerre/entre-deux-guerres, après-midi, baston, crypto-
game, harissa, holding, palabre, perce-neige, vérétille, et des noms de villes.
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L hésitation sur le genre peut également être le fruit du contexte. En effet, certains mots n ont
pas le même genre dans tous leurs sens (ex. : un voile / une voile). Étudiez ces homographes
et leur sens dans un dictionnaire :
Ï% Homographes ayant une même origine étymologique : aide, aigle, cache, cartouche,
chienlit, comice, couple, crêpe, critique, enseigne, épigramme, espace, gîte, granule,
greffe, guide, hymne, interligne, laque, manSuvre, mouûe, Suvre, ofûce, ombre, onagre,
paillasse, parallèle, période, quadrille, romance, scolie, solde, statuaire, trompette, vapeur.
Ï% Homographes ayant une origine étymologique distincte : aria, aune, barbe, barde, bogue,
carpe, coche, escarpe, foudre, litre, platine, poêle, souris, vase.
Enfin, certains mots, tout en conservant le même sens, changent de genre selon leur construc-
tion. Étudiez les cas suivants :
Genre habituel Genre exceptionnel
chose est féminin '! masculin dans quelque chose, peu de chose, grand-chose
foudre est féminin '! masculin dans un foudre de guerre
Remarque : Un foudre (grand tonneau) est un autre mot.
merci est masculin '! féminin dans le sens de pitié : à la merci de
orge est féminin '! masculin dans les expressions orge perlé, orge mondé
Noël est masculin '! féminin précédé d un article défini : la Noël
amour, délice et orgue sont
masculins au singulier
'! féminins au pluriel dans la langue littéraire.
L accord au masculin pluriel n est pas condamnable !
Remarque : Généralement, orgue, employé au pluriel, ne désigne
qu un seul instrument. Lorsqu il est employé au pluriel pour désigner
plusieurs instruments, il reste masculin.
Pâques désignant la fête
chrétienne est ordinairement
masculin singulier
'! féminin pluriel associé à une épithète (joyeuses Pâques)
'! féminin singulier (orthographié pâque) désignant la fête juive
gens employé sans complé-
ment ou suivi d un adjectif
est masculin pluriel
ex. : ces gens bons / tous
ces honnêtes gens
'! précédé immédiatement d un adjectif épithète ou d un déterminant
ayant une forme distincte au féminin, il est féminin pluriel
ex. : toutes ces bonnes gens
Mais on accorde au masculin pluriel si l adjectif, le déterminant ou le
pronom qui se rapportent à gens le suivent ou s il s agit d une épithète
détachée (apposée).
ex. 1 : Toutes ces bonnes gens sont présents.
ex. 2 : Présents dès le début, ces gens ont tout suivi.
Remarque 1 : Lorsque gens + de + nom forment une unité sémanti-
que, gens reste au masculin pluriel (ex. : Ces puissants gens de robe.)
Remarque 2 : Gens de lettres est la forme moderne de gendelettre.
Ces deux formes existent toujours.
Remarque 3 : Ne confondez pas gens et gent (nom fém. sing.)
2 Orthographe grammaticale
138
La construction et l emploi du genre du nom et de l adjectif
Règle générale : Le nom commun et l adjectif forment leur féminin par addition d un e final
à la forme du masculin. Ce féminin s emploie généralement à propos d êtres sexués de sexe
féminin.
Toutefois, dans quelques cas, cette règle générale n est pas observée :
Ï% Cas 1 Alors que les noms communs qui désignent des êtres animés possèdent généralement
les deux genres et peuvent donc varier (ex. : avocat / avocate, fermier / fermière), ceux qui
désignent des êtres inanimés n ont qu un seul genre (ex. : pommier, aspirateur, etc.)
Ï% Cas 2 Les noms et adjectifs terminant par un -e au masculin ne changent pas au féminin
(autres cas d épicènes).
Exemple : un élève, une élève / un(e) garçon/fille habile
Pour ceux qui connaissent d autres modifications, le féminin est donné) :
Remarque
Parmi les noms qui désignent des êtres animés, certains, toutefois, ne changent pas de
forme pour désigner un être du sexe masculin ou féminin (ex. : un mulot, un enfant,
une girafe, une souris, sentinelle). On les appelle épicènes.
Remarque
Les adjectifs maître et traître ainsi que les noms qui suivent font exception à cette
règle, faisant leur féminin en ajoutant -sse à la forme du masculin.
abbé, abbesse
âne
bougre
chanoine
clown, clownesse
comte / vicomte
devin, devineresse
diable
diacre, diaconesse
dieu, déesse
drôle
druide
faune
hôte
ivrogne
maître / contremaître
mulâtre
notaire
pape
pauvre
poète, poétesse
prêtre
prince
quaker, quakeresse
prophète, prophétesse
sauvage
Suisse
traître
vidame
Remarque
Sauvageonne est le féminin de sauvageon, non de sauvage.
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Ï% Cas 3 Certains noms et adjectifs forment leur féminin par redoublement de leur consonne
ûnale + -e du féminin.
Ï% Cas 4 Certains noms et adjectifs forment leur féminin par modiûcation d une partie du mot
masculin.
Consonnes redoublées Exemples
-l : noms et adjectifs en -el et -eil
+ gentil et nul
cruel '! cruelle, vermeil '! vermeille
nul '! nulle
-n : noms et adjectifs en -en, -on
+ chouan, paysan et rouan, Valaisan,
Veveysan
indien '! indienne, fripon '! friponne
paysan '! paysanne
Exception : mormon '! mormone. Lapon, letton, nippon
peuvent prendre n ou nn au féminin.
Remarque : daim '! daine, sacristain '! sacristaine ou
sacristine, copain '! copine
-s : noms et adjectifs bas, épais, gras,
gros, las, métis, exprès, profès
las '! lasse, exprès '! expresse
On peut ajouter bêta '! bêtasse, champi(s) '! champisse.
Remarque : au féminin, expresse, professe ne prennent pas
d accent.
-t : noms et adjectifs en -et
+ chat, boulot, maigriot, pâlot, sot,
vieillot
muet '! muette
pâlot '! pâlotte
Exceptions : préfet, (in)complet, concret, désuet, (in)discret,
(in)quiet, replet, secret '! féminin en -ète
Types de modifications Exemples
-c devient -qu dans laïc, ammoniac,
caduc, public, turc, franc (le peuple).
turc '! turque, franc '! franque
Remarque : franc (de franchise) '! franche
-er devient -ère cuisinier '! cuisinière
Remarque : pécunier '! pécunière n existe pas ; il faut
écrire pécuniaire au masculin et au féminin ; de même, pour
fiduciaire, glaciaire, judiciaire, nobiliaire, partiaire, péniten-
tiaire, pénipotentiaire.
-gu devient -guë aigu '! aiguë
Tolérance : aigüe (idem pour les autres adjectifs en gu).
-x devient -s pour les noms et adj. en
-eux ainsi qu époux et jaloux
sérieux '! sérieuse, jaloux '! jalouse
Exception : vieux '! vieille
- n devient -gn dans bénin, malin bénin '! bénigne, malin '! maligne
Remarque : bénine , maline n existent pas !
féminin en -lle pour beau, jumeau,
nouveau, fou, mou, vieux
mou '! molle, vieux '! vieille
Remarque : Ces mots (sauf jumeau) ont un masculin en -el,
devant un mot masculin commençant par une consonne
(ex. : un vieil homme).
addition d une consonne :
-t dans coi, favori, rigolo
-s dans andalou, bêta, champi(s)
-d dans esquimau
coi '! coite
andalou '! andalouse, bêta '! bêtasse
esquimau '! esquimaude
Remarque : une faute courante est l ajout de la consonne
au masculin ( coit , andalous , etc.)
2 Orthographe grammaticale
140
Ï% Cas 5 Le cas particulier des noms en -eur. Ils connaissent trois formations distinctes de leur
féminin :
1 : addition d un -e ûnal, pour ceux qui dérivent directement du latin : meilleur, antérieur /
postérieur, citérieur / ultérieur, extérieur / intérieur, majeur / mineur, supérieur / inférieur,
prieur.
2 : addition du sufûxe -euse pour les mots en -teur qui dérivent d un verbe. Ex. : menteur,
menteuse '! mentir
3 : féminin en -trice pour ceux en -teur qui ne dérivent pas d un verbe. Ex. : destructeur,
destructrice '! destructer n existe pas.
Ï% Cas 6 Certains noms et adjectifs ont des genres formés à partir de radicaux distincts (ex. :
homme / femme, bélier / brebis). Retenez les correspondances fréquentes en concours :
addition d un suffixe dans
Basque, chef, héros, tsar.
Basquaise (ou Basque), cheftaine (ou chef), héroïne, etc.
Remarque : Héros prend un h aspiré, pas héroïne.
suppression d un suffixe dans
canard, compagnon, dindon, mulet.
cane, compagne, dinde, mule
substitution d un suffixe dans
barman, chevreuil, lévrier, neveu,
poney, serviteur.
barmaid, chevrette, levrette, nièce, ponette, servante
modifications particulières dans bref,
frais, grec, sec, tiers
bref '! brève, frais '! fraîche, grec '! grecque, sec '! sèche,
tiers '! tierce
Exceptions
- éditeur, émetteur / récepteur, exécuteur, inspecteur, inventeur, persécuteur ont un
féminin en -trice,
- enchanteur a un féminin en -teresse.
Remarque
Charmeur, chasseur ont un féminin ordinaire en -euse et poétique en -eresse, et
bailleur, défendeur, pécheur, vengeur n ont qu un seul féminin en -eresse.
Remarque
Certains mots en -eur n ont pas les deux genres (censeur, défenseur, intercesseur, pré-
décesseur, professeur, successeur notamment).
- chien de chasse / lice
- étalon / jument (cheval est générique)
- gendre / bru
- jars / oie
- lièvre / hase
- parâtre / marâtre
- sanglier / laie
- taureau / vache (bSuf : mâle châtré)
- verrat / truie (cochon est générique)
Types de modifications Exemples
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Le nombre
La construction du pluriel du nom et de l adjectif
Règle générale Le nom et l adjectif forment leur pluriel par addition d un -s final à la forme
du singulier.
Toutefois, dans quelques cas, cette règle générale n est pas observée.
Cas 1
Quand le nom ou l adjectif finit par s, x, z au singulier, il ne prend aucune marque écrite du pluriel.
Cas 2
Quand le pluriel se forme en x.
Cas 3
Quand le pluriel est très irrégulier.
Remarque
À l oral, en revanche, la différence peut se faire sentir, puisqu on ne fait pas la liaison
lorsque le mot est au singulier. Ex. : un mors usé [mTr÷yze] / des mors usés [mTr÷zyze]
Cas du pluriel en x Exceptions avec pluriel en s
Sans modifications :
Ï% Tous les noms et adjectifs en -au.
Ï% Tous les noms et adjectifs en -eu.
Ï% Sept noms en -ou : bijou, caillou, chou, genou,
hibou, joujou, pou.
'! Ripou peut avoir deux pluriels : ripous ou ripoux.
grau, landau, sarrau, senau, unau.
bleu, émeu, enfeu, lieu (poisson), pneu.
Les autres noms en -ou ont un pluriel régulier
ex. : un clou, des clous
Avec modifications :
Ï% Tous les noms et adjectifs changent -al en
-aux au pluriel.
Certains noms ont les pl. -als et -aux : étal,
idéal, val (par monts et par vaux).
Certains adjectifs ont les pl. -als et -aux :
austral / boréal, choral (-aux rare), final (-aux
rare), glacial, idéal, marial, nasal, pascal (-aux
rare), tonal.
Remarque : l adj. causal n a pas de masc. pl.
Ï% Dix noms changent -ail en -aux au pluriel :
aspirail, bail, corail, émail, fermail, soupirail,
travail1, vantail, ventail, vitrail.
Noms : aval, bal, bancal, cal, cantal, caracal, car-
naval, cérémonial, chacal, choral, copal, corral,
festival, final, galgal, gavial, joual, mistral, narval,
nopal, pal, pascal, récital, régal, rital, rorqual,
santal2, serval et les mois du calendrier républi-
cain, floréal, germinal, prairial.
Adjectifs : banal3, bancal, fatal, natal, naval.
Les autres noms en -ail ont un pluriel régulier.
1. Le pluriel des travails peut se rencontrer pour désigner la cage où on immobilise un grand animal pour pouvoir l opérer.
2. Le pluriel santaux ne se rencontre que dans l expression poudre des trois santaux, employée par les pharmaciens.
3. Ne confondez pas les adjectifs banal, als (sans originalité) et banal, -aux (qualifie un objet dont l usage est autorisé par le seigneur).
Cas Pluriel régulier et emploi Pluriel irrégulier et emploi
aïeul aïeuls pour désigner les grands-parents
aïeux pour désigner l ensemble des ancêtres
(on dira également des bisaïeuls, des tri-
saïeuls et non bisaïeux , trisaïeux )
ail ails, employé surtout en botanique aulx, emploi courant
2 Orthographe grammaticale
142
L emploi du pluriel du nom et de l adjectif
Règle générale Le singulier s emploie pour désigner un seul être ou une seule chose (parfois un
seul ensemble), le pluriel pour désigner plusieurs êtres ou choses (parfois plusieurs ensembles).
ciel
ciels, quand on envisage réellement plusieurs
ciels, ainsi que dans les mots composés (ex. :
des ciels-de-lit)
cieux, pour désigner le paradis ou le lieu du
séjour des dieux.
Sil
Sils employé dans les mots composés (ex. :
des Sils-de-bSuf)
yeux dans tous les autres cas
Remarque
Il n est pas toujours évident d identiûer le nombre employé, particulièrement dans le
cas des compléments du nom ou des compléments du verbe.
Ï% Le complément du nom (CDN) est au singulier :
quand il est employé dans une valeur générale, présentant une réalité comme non
quantiûable (ex. : des dépenses d énergie / des sacs de sable, du papier bulle),
quand il désigne un élément qui est unique (ex. : des fruits à noyau).
Ï% Le CDN est au pluriel :
quand il est employé dans l idée de collection, de pluralité possible ou réelle
d une valeur quantiûable (ex. : un conte pour enfants),
quand il désigne un élément qui ne peut être unique (ex. : un fruit à pépins / une
bête à cornes / un battement de mains).
Ï% Le CDN est au singulier ou au pluriel quand les deux nombres sont également pos-
sibles. C est notamment le cas dans une gelée de groseille(s), un pain d épice(s), une
salle d étude(s), un vêtement sur mesure(s). Dans ces cas, le singulier comme le plu-
riel ne peuvent pas être fautifs.
Si la tournure est négative, le singulier ne doit pas être choisi nécessairement.
Demandez-vous : s il y en avait, y aurait-il un ou plusieurs éléments ?
Ex. 1 : Un fruit sans noyau. (s il y en avait, il y aurait un seul noyau)
Ex. 2 : Un fruit sans pépins (s il y en avait, il y aurait plusieurs pépins)
Ex. 3 : Un arbre sans feuilles (s il y en avait, il y aurait plusieurs feuilles)
Dans certains locutions, le nombre est toujours le même. Retenez les cas suivants :
Toujours au singulier : sans arrêt, sans certitude, sans commentaire, sans compa-
raison, sans contestation, sans conteste, sans contredit, sans délai, sans détour, sans
doute, sans effort, sans égard, sans encombre, sans façon, sans fondement, sans his-
toire, sans interruption, sans lendemain, sans prétention, sans raison (non), sans
réserve, sans rime ni raison, sans surprise, sans tambour ni trompette, sans transition.
Toujours au pluriel : sans à-coups, sans ambages, sans bavures, sans bornes, sans
ûeurs ni couronnes, sans limites, sans manières, sans phrases, sans principes, sans
scrupules, sans témoins.
Variables : sans égal (et d égal à égal), sans pareil.
Variables ou invariables : sans borne(s), sans bavure(s), sans ûoriture(s), sans reproche(s).
Cas Pluriel régulier et emploi Pluriel irrégulier et emploi
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Toutefois, dans quelques cas, cette règle générale n est pas observée.
Cas 1
Quand des noms simples n ont que le nombre pluriel.
Liste des principaux noms n ayant que le nombre pluriel (en gras : mots dont le genre est à
remarquer).
Ï% Noms masculins
Ï% Noms féminins (mots soulignés : mots renvoyant à des fêtes religieuses, tous au fém.)
Ï% Le complément du verbe connaît une régularité moindre.
Le singulier est privilégié dans les expressions avec répétition du nom complément.
Ex. : Aller de stupéfaction en stupéfaction / Aller de porte en porte.
Mais le pluriel n est pas impossible.
Pour le reste, il s agit de cas particuliers. En voici quelques-uns :
Toujours au singulier : agir à court / long terme, agir à l emporte-pièce, être au banc
des accusés, être / faire sur mesure, réclamer / demander à cor et à cri, remettre / être
à ûot (mais couler à ûots), y aller / le faire en personne.
Toujours au pluriel : être à bout de forces, être aux pieds de quelqu un (mais être au
pied de quelque chose), être en bon / mauvais termes (et en d autres termes), faire à
grand frais / à peu de frais / à moindres frais, inventer de toutes pièces, juger sur
pièces, mettre / tailler en pièces, se payer de mots.
Singulier ou pluriel : être en ûeur(s), prendre à pleine(s) main(s), prendre en
main(s), remettre en main(s) propre(s).
abdominaux
affûtiaux
agrès
aguets
alentours (sing. autre sens)
apparaux
appas
appointements
arrérages
(arrière-)grands-parents /
beaux-parents / (arrière-)
petits-enfants / beaux-
enfants
beaux-arts
bestiaux
comics
confins
décombres
dépens
desiderata
ébats
éjecta / excreta
environs
fastes
favoris
fonts
frais
génitoires
gravats
honoraires
knickers
limbes
links
llanos
lods
mamours
mânes
parages
pénates
pourparlers
préparatifs
proches
prolégomènes
quatre-temps
sévices
thermes
tripous / tripoux
universaux
us
varia
vivres
accordailles
affres
ambages
annales
archives
armoiries
arrhes
assises
babines
badigoinces
bacchanales1
(ou) dionysies
battitures
béatilles
bésicles/besicles
blandices
brisées
brucelles
calendes
castagnettes
cisoires
complies
condoléances
cortès/cortes
écrouelles
effondrilles
entrailles
entrefaites
2 Orthographe grammaticale
144
Cas 2
Quand le nom et / ou l adjectif se situent dans un mot composé, il peut y avoir invariabilité.
Le nombre employé dépend de la nature des éléments présents.
épousailles
fargues
fecès
féralies
fiançailles
floralies
frusques (fam.)
funérailles
gambas
gémonies
grègues
hardes
ides
intempéries
(pas tjs pl. pour Ac.)
laissées
latrines
laudes
leggins/leggings
lochies
lombes
(masc. pour Grevisse)
lupercales
matines
menées
menstrues
miscellanées
mSurs
obsèques
panathénées
parentales/ parentalies
peignures
pluches
poucettes
pouilles
prémices
relevailles
représailles
rillettes
rogations
royalties
saturnales
semailles
tagliatelles/
tagliatelli
tapas
ténèbres
tricoises
vêpres
victuailles
1. toujours pluriel dans le sens sacré seulement.
Remarque
Dans un usage littéraire, certains de ces noms ont déjà été utilisés au singulier,
l auteur prenant certaines libertés. Ces usages occasionnels ne font pas règle.
Règles d accord Composition des mots Exemples
Accord des deux termes Ï% nom + nom
Ï% nom + adjectif
Ï% adjectif + adjectif
Ï% des sourds-muets
Ï% des coffres-forts
Ï% des femmes sourdes-muettes
Accord du 1er terme ou
pas d accord selon le sens
Ï% nom + préposition + nom complé-
Ï% des arcs-en-ciel
Ï% des tête-à-tête
Cas d invariabilité : coq-à-l âne, face-à-face, pied-à-terre, pot-au-feu,
tête-à-queue, tête-de-nègre, vol-au-vent.
Accord du 2nd terme Ï% mot invariable + nom
Ï% mot invariable + adjectif
Ï% élément incomplet + nom
Ï% élément incomplet + adjectif
Ï% nu, mi, demi, semi + nom
Ï% nu, mi, demi, semi + adjectif
Ï% des avant-projets
Ï% des chevaux long-jointés
Ï% des gallo-romains
Ï% des hommes gallo-romains
Ï% des semi-remorques
Ï% des paupières mi-closes
Exceptions : une nue-propriété, des nus-propriétaires
Remarque : Dans l adj. franc-maçon, franc ne varie qu en nombre
(hommes francs-maçons / femmes franc-maçonnes). Dans l adj. tout-
puissant, tout ne varie en nombre que s il est féminin [hommes tout-
puissants / femme(s) toute(s)-puissante(s).]
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Cas 3
Les noms propres sont généralement invariables.
Ï% Noms propres employés comme tels
Pour les noms de personnes, il faut relever quelques exceptions, liées à la dimension his-
torique, politique ou culturelle de certaines familles sur plusieurs générations.
Exemple : Les trois Horaces. / Les frères Gracques.
Les Tarquins / Les Césars / Les Plantagenêts / Les Bourbons / Les Tudors.
Pour les noms de lieux, seuls ceux qui sont d ordinaire au pluriel ont la marque du plu-
riel.
Exemple : Les Indes / Les Gaules / Les Deux-Siciles. (Mais : Il y a deux France : celle
d en haut et celle d en bas.)
Accord du 2nd terme ou
pas d accord selon le sens
Ï% verbe + nom Ï% des couvre-lits
Ï% des réveille-matin
Exceptions : ayant cause '! ayants cause, ayant droit '! ayants droit
Pas d accord Ï% verbe + verbe
Ï% verbe + mot invariable
Ï% phrase
Ï% des peut-être
Ï% des touche-à-tout
Ï% des qu en-dira-t-on
Remarque 1 Dans certains noms composés, les éléments sont soudés. Dans ce cas,
l accord au pluriel se fait comme un mot ordinaire (ex. : des entrecolonnes, des por-
temanteaux). Bonhomme / gentilhomme, madame / mademoiselle, monsieur / monsei-
gneur font exception à cette règle (ex. : des messieurs, des bonhommes). Les pluriels
réguliers (des madames, des bonhommes) se rencontrent parfois, mais dans un usage
ironique ou maladroit.
Remarque 2 Dans les mots composés dont le 1er élément est aide ou garde, on
accorde aide ou garde si le mot composé désigne une personne et on laisse invariable
s il désigne une chose (ex. : des garde-robes, des aide-mémoire / des gardes-barrières,
des aides-soignantes). Grammaticalement, aide et garde sont des verbes, mais on con-
sidère qu ils sont employés comme des noms lorsqu ils désignent une personne.
Remarque 3 Si, dans un adjectif composé, le 1er élément est employé comme
adverbe, c est-à-dire qu il exprime une manière d être et non une propriété, une qua-
lité, cet élément est invariable. Ex. : une ûlle nouveau-née / une personne haut placée
Il faut noter cependant que l on fait toujours varier ce 1er terme dans large ouvert,
grand ouvert, raide mort, bon premier, premier-né, dernier-né, et que l on fait souvent
varier frais précédant un participe passé (ex. : des nouvelles fraîches/frais arrivées),
alors que ce terme est employé comme adverbe. Cet usage est correct.
Règles d accord Composition des mots Exemples
2 Orthographe grammaticale
146
Pour les noms d ouvrages, le singulier est d usage.
Exemple : J ai acheté deux Énéide.
Pour les noms de marques, enseignes, le singulier est également d usage.
Exemple : Boire deux Martini.
Ï% Noms propres de personnes employés par antonomase
Rappelons que l antonomase est le procédé stylistique qui consiste à remplacer un nom
commun par un nom propre naturellement proche de l idée du nom commun. Dans cet usage,
il faut considérer le nom comme nom commun et lui donner la marque du pluriel.
Exemple : Combien de Mozarts naissent et meurent chaque jour. (On notera la
conservation de la majuscule)
Toutefois, il arrive encore souvent que l on conserve le nom au singulier dans ce cas. Du
reste, dans certains cas, la marque du pluriel ne peut être appliquée du fait de la forme du nom
propre.
Exemple : Ces jeunes gens sont de vrais La Fontaine. (éviter Les Fontaines )
Remarque
Il peut arriver que, par emphase, on désigne une personne déterminée en utilisant un
déterminant pluriel. Dans ce cas, le déterminant est un faux ami. Le nom reste au sin-
gulier. Rappelons d ailleurs qu un nom propre n a pas besoin de déterminant.
Ex. : Les Corneille, les Molière et les Racine ont fait la gloire du théâtre français.
Remarque
Il ne faut pas confondre ces cas d antonomases avec ceux dans lesquels le nom propre
est réellement devenu un nom commun avec le temps. Dans ce cas, il est totalement
variable et ne porte plus de majuscule.
Ex. : Nous avons de généreux mécènes. (issu de Mécène, général romain, conseiller
d Auguste qui encourageait les arts et les sciences).
Remarque ûnale
Les noms qui sont construits à partir de noms propres et qui sont associés à cette caté-
gorie (noms d habitants, de dynasties, etc.) ne sont pas exactement des noms propres
du point de vue sémantique puisqu ils ont une déûnition, un sens et ne sont pas pure-
ment arbitraires (les Parisiens sont les habitants de Paris /Paris n a pas de déûnition).
Du coup, ils reçoivent naturellement la marque du pluriel.
Ex. : Les Russie / Les Russes.
Ex. : Les Capet(s) / Les Capétiens.
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Cas 4
Les noms et adjectifs d emprunt et occasionnels sont généralement invariables, sauf s ils sont
réellement francisés ou devenus des noms.
Exemple 1 : Avec des si et des mais, on mettrait Paris en bouteille.
Exemple 2 : Des gens bien. / Des si bémol. / La porte nord.
Exemple 3 : Des agendas. / Des mercis. / Les dires de quelqu un.
Exemple 4 : Des airs bon enfant. / Des produits bon/meilleur marché.
Cas 5
Les adjectifs de couleur sont généralement invariables.
Ils sont invariables quand ce sont des syntagmes adjectivaux [adj. + adj. subordonné (ou
l inverse), adj. (+ de) + nom].
Exemple : Des habits bleu clair / Des habits bleu marine.
Mais quand il s agit d adj. + et + adj. (ou nom employé adjectivement) on peut considérer soit :
Ï% que l adjectif ne vise qu une seule réalité et alors tout reste invariable,
Ï% que l adjectif vise plusieurs réalités et alors il varie.
Exemple : Des vaches noire(s) et blanche(s).
Ils sont invariables quand ce sont des noms (ou syntagmes nominaux) employés comme
adjectifs.
Exemple : Des livres orange. '! de la couleur de l orange.
Cas 6
Les adjectifs employés adverbialement sont invariables. Pour vérifier qu ils sont bien employés
comme des adverbes, essayez de déterminer si l adjectif décrit une façon, une circonstance ou
un état, ou bien si vous pouvez remplacer l adjectif par une forme en -ment correspondante.
Exemple : Les véhicules sont garés haut dans la rue. '! les véhicules ne sont pas hauts
en eux-mêmes, ils sont placés de façon haute, hautement.
1 : Écarlate, mauve, pourpre, rose sont réellement devenus des adjectifs, donc ils
varient (fauve et incarnat sont des adjectifs devenus des noms ; ils varient, mais ils
n appartiennent pas à cette liste).
2 : L emploi d un adjectif invariable de couleur précédé d un article pluriel ne change
rien à son invariabilité (ex. : Un pull dans les orange). Il s agit d une tournure ellip-
tique (un pull dans les tons orange).
3 : Châtain, issu de châtaigne est normalement variable seulement en nombre, mais il
n est pas fautif de l accorder en genre parce que l adjectif a une forme distincte [ex. :
Des moustaches châtaines (ou châtain)]
4 : Les adjectifs composés de couleur ne prennent pas de trait d union.
2 Orthographe grammaticale
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Cas 7
Les adjectifs ou déterminants numéraux cardinaux sont généralement invariables. Font
exception un qui varie en genre, vingt et cent qui varient en nombre quand ils sont multipliés
et qu ils finissent le numéral.
Exemple 1 : quatre-vingts.
Exemple 2 : quatre-vingt-un (vingt ne finit pas le nombre).
Mille est invariable (ex. : Payer des mille et des cents). Il peut s écrire mil lorsqu il s agit
d une année, qu il n est pas multiplié et que cette année se situe après J.-C. (ex. : l an mil neuf
cent cinq). Paradoxalement on écrit plutôt l an mille que l an mil. À noter qu il ne faut pas le
confondre avec le mille marin, qui varie au pluriel.
Cas 8
L accord de tout, quelque, même, aucun et nul dépend de leur emploi.
Ï% Tout
Comme adjectif/déterminant indéûni, il signiûe n importe quel et s accorde avec le
nom auquel il se rapporte (ex. : Toute personne a ses préférences). Dans cet usage, il est
souvent séparé de son nom par un déterminant (ex. : Il a travaillé toute la matinée). On
dit alors qu il est prédéterminant.
Comme adjectif qualiûcatif, il signiûe unique s il est épithète, entier s il est attribut, et
s accorde avec son nom (ex. : Pour toute activité, il fait du jardinage / Elle est toute en sueur
'! dans ce dernier exemple, il peut être laissé invariable, si on le considère comme un
adverbe). Sa fonction permet de le distinguer des autres emplois.
Comme nom commun, on le reconnaît parce qu il est précédé d un déterminant. Il a un
masculin pluriel particulier : touts (ex. : Les touts précèdent leurs parties). On considère
habituellement que dans la locution tout ou partie, tout est un nom.
Comme pronom indéûni, on le reconnaît parce qu il pourrait avoir un antécédent et que
son masculin pluriel a une prononciation distincte (ex. : Ces billets étaient tous faux).
1 : Zéro, million et milliard et leurs dérivés (billion, etc.) ne sont pas des adjectifs,
mais des noms. Ils varient normalement (ex. : Ce sont des zéros.) Dans la mesure où
ils ne sont pas des numéraux, ils n empêchent pas l accord de vingt et cent multipliés
s ils suivent (ex. : quatre-vingts millions). On notera également que lorsque zéro sert
de déterminant, le nom qu il détermine est au singulier (ex. : Faire zéro faute).
2 : Lorsqu un numéral sert à indiquer une seule réalité dont on donne la place, la
position, il est invariable (ex. : la page quatre-vingt '! une seule page est désignée).
Cet emploi est celui d un ordinal (selon l ordre).
3 : Dans les pourcentages, on écrit cinquante pour cent (sans -s). On peut dire cin-
quante pour cent a reçu & / ont reçu & Cela dépend du contexte, comme pour l accord
avec les collectifs ou leurs compléments.
Ex. 1 : Cinquante et un pour cent de la population a rejeté le projet. (globalité).
Ex. 2 : Cinquante pour cent de notre stock sont vendus en décembre. (pluralité).
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Comme adverbe de manière il signiûe entièrement et il complète un adjectif, un parti-
cipe ou un autre adverbe (ex. : La famille tout entière / Aller tout doucement). Même si
un adverbe est normalement invariable, tout peut varier pour des raisons phonétiques,
lorsqu il précède un mot féminin commençant phonétiquement par une consonne (ex. :
Elles sont toutes confuses/honteuses.). Tout est adverbe dans les expressions tout feu tout
ûammes, et tout yeux, tout oreilles.
Ï% Quelque
Comme adjectif/déterminant indéûni, il se rapporte à un nom avec lequel il s accorde
(ex. : quelques années) et désigne une quantité imprécise qui pourrait être comptée. À
noter l usage littéraire de quelque avec un nom singulier pour exprimer un certain (ex. :
C était quelque individu arrogant.)
Comme adverbe de quantité, il est devant un numéral et il signiûe environ. Il est alors
invariable.
Exemple : Il y a quelque vingt ans.
Remarque 1 Dans la locution tout + attribut + que, tout est adverbe (ex. : Tout adultes
qu ils sont, ils adoptent une attitude puérile).
Remarque 2 Dans les expressions de type tout + autre + nom,
tout est variable s il se rapporte au nom, il signiûe alors n importe quel (ex. : Toute
autre situation eût été meilleure '! n importe quelle autre situation),
tout est invariable s il se rapporte à autre, il signiûe alors tout à fait (ex. : Il a travaillé
d une tout autre manière '! tout à fait autre manière.)
Remarque
Quelque est adjectif/déterminant indéûni et donc il s accorde dans l expression
formée d un nombre + et quelques (ex. : Ce spectacle dure deux heures et quelques.)
Remarque
La locution quelque & que peut contenir le déterminant quelque, lorsqu elle introduit
une proposition de concession et que quelque précède un nom (ex. : Quelques argu-
ments que vous trouviez, vous ne le convaincrez pas).
Si quelque précède un adjectif ou un adverbe, il est adverbe et donc invariable (ex. :
Quelque bons que soient vos arguments & / Quelque intelligemment que vous argu-
mentiez& ).
Si dans cette même locution quelque & que, quelque est suivi d un adjectif + un nom,
il faut déterminer si quelque renvoie à l adjectif (alors il est invariable) ou au nom
(alors il est variable). Quelque renvoie à l adjectif quand quelque & que est suivi d un
verbe d état (ex : Quelque bonnes nageuses que vous soyez& ) ; dans le cas contraire
il s accorde avec le nom (ex. : Quelques bonnes raisons que vous invoquiez& ).
2 Orthographe grammaticale
150
Ï% Même
Comme adjectif indéûni, il signiûe identique et se rapporte à un nom ou un pronom avec
lequel il s accorde.
Exemple : Les élèves posent les mêmes questions.
Comme adverbe de manière, il signiûe aussi, et il est invariable.
Exemple : Les boulevards, les rues même étaient animés.
Ï% Aucun et nul
Comme adjectifs/déterminants indéûnis, ils sont au singulier, sauf s ils déterminent un
nom toujours pluriel (ex. : Aucunes représailles n auront lieu).
Comme pronoms indéûnis, ils sont invariables en nombre et variables en genre (ex. :
Aucune n est venue). Ne pas confondre aucun et d aucuns, autre pronom toujours pluriel.
Cas 9
Autres cas d invariabilité de l adjectif.
Ï% Feu (= défunt) est invariable, sauf lorsqu il est placé entre un déterminant et un nom.
Exemple : la feue princesse / feu la princesse
Ï% Grand ne varie pas en genre dans quelques expressions anciennes : grand-chose, grand-
faim/soif, grand-maman/mère/tante, grand-messe, à grand-peine/peur, grand-rue/route.
Pour l accord en nombre, la tendance est à l invariabilité, mais l accord est possible.
Ï% Possible est invariable, construit avec un superlatif (le plus, le moins, le pire, etc.) qui com-
plète un nom. Il est alors considéré comme attribut d une proposition impersonnelle ellip-
tique [ex. : Mettre un point d honneur à réaliser le plus de bonnes Suvres possible (= qu il
soit possible de réaliser)]. Dans les autres cas (emploi hors d un superlatif, ou dans un
superlatif mais avec un adjectif), il est variable.
Exemple : Rencontrer toutes les personnes possibles / rencontrer les personnes les plus
grandes possibles.
Ï% Avoir l air peut entraîner deux accords de type différent selon le sens :
accord avec le sujet, s il ne peut pas avoir un air (objet).
Exemple : Ces assiettes ont l air abîmées.
accord avec air, si le sujet peut avoir un air (personne ou chose personniûée)
Exemple : Ces femmes ont l air grave.
Il faut cependant préciser que l accord avec le sujet n est jamais fautif.
Exemple : Ces femmes ont l air graves.
Remarque
Placé après un nom ou un pronom démonstratif, même peut parfois avoir la valeur
d adjectif comme d adverbe. Dans ce cas, l accord comme l invariabilité sont corrects.
Ex. : Ceux même(s) qui l ont accompagné sont partis.
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Ï% Avec des plus, des moins, des mieux, l accord peut être au singulier ou au pluriel.
Si l ensemble de l expression (adj. + superlatif) équivaut à parmi les plus (avec l idée de
comparaison) on accorde au pluriel.
Exemple : Ce cas est des plus intéressants.
Si cette expression équivaut à très, très peu, très bien, l adjectif s accorde avec le nom
auquel il se rapporte et reste donc singulier si ce nom est singulier.
Exemple : La situation était des plus embarrassante.
Ï% Dans l expression il n y a de/il n y a pas plus + adjectif + que + GN, l adjectif reste géné-
ralement invariable, mais il peut aussi s accorder avec le noyau du GN.
Exemple : Il n y a d honnête(s) que les pauvres gens.
Si l adjectif suit le GN, il s accorde nécessairement.
Exemple : Il n y a que les pauvres gens d honnêtes.
Ï% Dans les expressions commençant par sauf suivi d un GN (ex. : Il a tout oublié, sauf sa
dignité), plein (ex. : des cailloux plein ses poches), ainsi que dans les locutions haut les
mains, se faire fort, en tout cas, de guerre lasse, guerre éclair, porter beau, couper/tourner
court, tambour battant, les adjectifs sont invariables. Dans les locutions franc de port,
ûambant neuf, l échapper belle, bel et bien, à pied sec, les adjectifs sont invariables ou
s accordent. Dans la locution seul à seul, les adjectifs s accordent.
Ï% Les adjectifs renvoyant à des termes de jeu (capot, échec, mat, pat, etc.), d anglicismes
(auburn, standard, etc.), ou à la langue familière (baba, gaga, gnangnan, zinzin, etc.) sont
généralement invariables.
Ï% Les adjectifs antifriction, antifumée, antipersonnel, bémol/bécarre/dièse (le nom bémol
varie), chippendale, express, intestat, jacquard, kaki, lambda, mastoc, nickel, pop, pul-
lman, raglan, rasoir, régence, rococo, rosat, sati, tarte, turbo, yé-yé, zen sont toujours inva-
riables. Angora, chic, melliûue et snob le sont souvent, même si la variabilité reste
courante.
L adverbe
La plupart des adverbes en ment sont formés à partir du féminin des adjectifs qui leur cor-
respondent, auquel on a ajouté ment.
Exemple : grand, grande '! grandement
Toutefois, dans quelques cas cette règle n est pas observée.
Remarque
Dans le cas d une personniûcation, l accord avec air reste possible pour une chose
(ex. : Ces statues avaient l air menaçant.)
2 Orthographe grammaticale
152
Cas 1
Quand l adjectif termine au masculin par une voyelle autre qu un e muet, l adverbe se cons-
truit sans e final
Exemple : vrai, vraiment.
Cas 2
Quand l adjectif termine au masculin par -ant ou -ent, l adverbe se construit en -amment
(pour -ant) et -emment (pour -ent). Attention : ces finales se prononcent de la même façon
[amÜQ] et peuvent donc être confondues.
Exemple : différent '! différemment / nonchalant '! nonchalamment
Cas 3
Dans quelques adverbes, la finale -ement devient -ément : commodément, confusément,
énormément, expressément, intensément, précisément, profondément, etc. La prononciation
suffit pour les orthographier correctement.
Cas 4
Quelques cas sont inclassables : gentil '! gentiment (avec chute du l), impuni '! impunément
(changement du i en é), bref '! brièvement.
Remarque 1 Pour certains adjectifs ûnissant en u au masculin, la ûnale de l adverbe
est en -ûment, de façon à marquer la chute du e féminin : assidu, congru, continu, cru,
dû, goulu, indu, nu.
Ex. : crûment, nûment (nuement est également possible).
Pour les autres adjectifs en u, la règle est respectée (ex. : absolu '! absolument).
Remarque 2 L adverbe qui correspond à l adjectif gai possède deux graphies : gaie-
ment ou gaîment. La première est la plus courante.
Remarque
Trois adverbes sont construits normalement : lentement, présentement, véhémentement.
Remarque 1 Tous les adjectifs n ont pas d adverbes en -ment qui leur correspondent.
Il ne faut donc pas inventer (Ex : charmant, fâché, gracile, etc.). À noter également
que tous les adverbes en -ment ne dérivent pas d adjectifs (Ex : vachement, diable-
ment, comment, etc.).
Remarque 2 Certains adverbes viennent d adjectifs qui ont disparu (brièvement,
grièvement, journellement, neutralement, prodigalement, traîtreusement ; leurs
adjectifs étaient brief , grief , journel , neutral , prodigal , traîtreux (pour gentil,
c est l inverse, l adverbe gentillement a disparu). On considère tout de même qu il y
a correspondance entre ces adverbes et les adjectifs modernes lorsqu ils sont assez
semblables (c est le cas par exemple pour gentil '! gentiment, bref '! brièvement, mais
pas pour grave '! grièvement, parce que gravement existe également).
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L accord du verbe
Accord avec un seul sujet
Règle générale L accord se fait ordinairement en nombre et personne avec le sujet ou le sujet
apparent dans le cas d un verbe impersonnel (pour l impératif, il se fait avec le sujet sous-entendu).
Exemple 1 : Sois revenue pour minuit. (en s adressant à une femme)
Exemple 2 : Il pleut des cordes. (accord avec le sujet apparent il et non avec le sujet
réel cordes)
Mais dans certains cas cette règle générale n est pas appliquée.
Cas 1
Le participe présent est invariable.
Ce mode non conjugué est employé généralement sans sujet. Cependant, dans les propositions
participiales, il est construit avec un sujet et reste invariable.
Exemple : La nuit venant, ils sont rentrés.
Il ne faut pas confondre le participe présent, toujours invariable, avec l adjectif verbal (ou
tout adjectif finissant en [QÜ]) qui est variable.
Exemple : une attitude menaçant notre intégrité (participe) / une attitude menaçante
(adjectif).
Pour éviter cette confusion, il faut se demander si la forme en [QÜ] exprime une action (c est
alors un participe) ou un état, une qualité (c est alors un adjectif). Dans l exemple précédent,
nous voyons que dans le premier cas, l attitude fait l action de menacer, alors que dans le
second cas elle a la qualité d être menaçante.
Remarque
Attention aux sujets inversés ou très éloignés du verbe.
Ex. 1 : La comptine que chantent les enfants.
Ex. 2 : Ces hommes, orgueilleux et toujours changeants, que plus personne n écoute
depuis longtemps, inspirent la prudence.
Remarque 1 La distinction entre participe présent et adjectif verbal est essentielle
pour les verbes en -guer et en -quer. Dans toute leur conjugaison ils conservent la
suite de lettres -gu ou -qu (notamment au participe présent), alors que l adjectif ne
conserve pas le u s il n est pas phonétiquement nécessaire.
Ex. : un cri provoquant la stupeur / un homme provocant
Exceptions :
tous les adjectifs verbaux en -ant issus de verbes en -guer remplacent gu par g,
les adjectifs verbaux en -ant issus de verbes en -quer remplacent qu par c sauf :
autobloquant/bêtabloquant/débloquant, choquant, claquant, clinquant, craquant,
croquant, délinquant, manquant, marquant, paniquant, piquant, pratiquant,
(narco)traûquant.
2 Orthographe grammaticale
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Cas 2
Le sujet est un nom collectif suivi d un complément.
Le verbe va s accorder soit avec le collectif, soit avec son complément, si celui-ci marque
plus l esprit.
Exemple 1 : Une majorité d hommes a élu le représentant. (ici, majorité domine)
Exemple 2 : Une majorité d hommes diront que ce n est pas leur avis. (Ici, hommes
domine)
Mais une grande tolérance règne par rapport à cet accord, et il n est pas fautif d écrire une
majorité d hommes ont élu le représentant ou une majorité d hommes dira&
Il faut noter que lorsque le sujet est un nom indiquant un nombre (nom numéral), comme un
millier, million, milliard, dizaine, etc., on accorde nécessairement avec son complément, que
celui-ci soit présent ou seulement sous-entendu.
Exemple : Un millier (d hommes) diront la même chose que moi.
Cas 3
Le sujet est un pronom indéfini occasionnel (adverbe employé comme pronom).
Le verbe va s accorder au pluriel alors que ce type de pronom est singulier.
Exemple : La plupart (beaucoup) diront la même chose que moi.
On considère alors que c est l antécédent qui commande l accord. Du reste, si le nom était
présent, le verbe se mettrait également au pluriel.
Exemple : La plupart des hommes diront la même chose que moi.
On considérera dans ce cas que la plupart est un déterminant indéfini occasionnel.
Remarque 2 Il ne faut pas confondre les participes qui ûnissent en -ant et les adjectifs
en -ent. Retenez la graphie des adjectifs suivants : adhérent, afûuent, coïncident, con-
ûuent, convergent, déférent, détergent, divergent, émergent, équivalent, expédient,
inûuent, interférent, négligent, résident, somnolent.
Remarque 1 Si le sujet est la plupart de (d entre) nous/vous, l accord du verbe se fait
généralement à la 3e personne du pluriel, mais il peut se faire avec nous/vous.
Ex. : La plupart d entre nous iront/irons travailler.
Remarque 2 Quand le peu est suivi d un nom, le verbe peut se mettre au singulier ou
au pluriel, selon que le peu domine dans la pensée, ou non.
Ex. 1 : Le peu de qualités qu il possède ont paru sincères. (ce sont les qualités qui sont
sincères et non le peu)
Ex. 2 : Le peu de qualités qu il possède a paru insufûsant en société. (c est le peu qui
ne sufût pas)
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Cas 4
Le sujet est le pronom ce.
Lorsque le verbe être a pour sujet le pronom ce, l accord du verbe se fait avec l attribut.
Exemple : Ce sont des hommes.
La raison en est qu autrefois, ce était considéré comme le véritable attribut, et hommes
comme un sujet inversé. Aujourd hui, on a presque une structure avec sujet apparent et sujet
réel (mais on l analyse comme sujet verbe attribut).
Il existe cependant des tournures dans lesquelles le verbe reste au singulier :
Ï% dans les locutions c est-à-dire et si ce n est (= excepté),
Ï% lorsque l attribut est nous ou vous
Exemple : C est vous les coupables !
Ï% lorsque l attribut indique une quantité d un nombre, d une heure
Exemple : C est deux heures qui sonnent.
Ï% lorsque l attribut est formé de plusieurs noms (ou pronoms) coordonnés, dont le 1er est sin-
gulier
Exemple : C est la gloire et les honneurs qu il cherche. (mais) Ce sont les honneurs et
la gloire qu il cherche.
Ï% lorsqu il y a homonymie entre deux conjugaisons, le verbe peut être employé au singulier
comme au pluriel (ex. : C étai(en)t mes amis.) ; on considère toutefois l accord avec
l attribut comme plus correct.
Remarque 3 Après la locution déterminative indéûnie moins de deux, on accorde au
pluriel, et avec plus d un on accorde au singulier. Il ne faut donc pas accorder selon le
sens, mais simplement avec le nom qui suit ces locutions.
Ex. : Plus d un individu a pu constater ce phénomène.
Bien entendu, si plus d un est répété, l accord se fait au pluriel.
Ex. : Plus d un colonel, plus d un capitaine ont été surpris par cet ordre.
Remarque
Le pluriel sera nécessaire si l attribut ne fait que reprendre un pluriel qui précède ce
dans la phrase (Ex : Voici mes frères ; ce sont Jean et Pierre.)
Remarque
Il est bien évident que si l élément qui suit le groupe ce + être n est pas son attribut, il
ne faut pas appliquer cette règle.
Ex. : C est de tes champs que l on voit le plus beau paysage. (champs est CC de lieu
du verbe être et non attribut)
2 Orthographe grammaticale
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Cas 5
Le sujet est le pronom relatif qui.
La règle générale veut que l on accorde le verbe selon les personne et nombre de l antécédent.
Exemple : C est moi qui pars le premier. (qui remplace moi, 1re personne du singulier,
donc on accorde pars à la 1re personne).
Cette règle s applique également si l antécédent est un mot mis en apostrophe.
Exemple : Notre père (= vous) qui êtes aux cieux.
Mais, si le relatif qui est précédé d un attribut se rapportant à un pronom personnel, on
accorde avec cet attribut, [ex. : Vous êtes l enfant qui travaille le plus. (et non pas qui tra-
vaillez)] sauf si cet attribut est un numéral ou un pronom indéfini de quantité (ex. : Vous êtes
les deux qui travaillez le plus.)
Cas 6
Dans les phrases contenant une inversion sujet-verbe qui commencent par peu importe /
qu importe, reste, soit, vive suivis de leur sujet au pluriel, le verbe reste généralement au sin-
gulier, mais peut s accorder au pluriel.
Exemple : Qu importe(nt) les erreurs du passé / Reste(nt) les détails à régler / Soi(en)t
deux droites parallèles & / Vive(nt) les vacances !
Accord avec plusieurs sujets
Règle générale Un verbe qui a plusieurs sujets coordonnés ou juxtaposés se met au pluriel.
Si ces sujets ne sont pas à la même personne grammaticale, c est la personne la plus proche
de la 1re qui commande le choix de personne. Ainsi :
Ï% moi + toi = nous,
Ï% moi + lui = nous,
Ï% toi + lui = vous.
Exemple : Ton frère et toi êtes très sympathiques.
Remarque 1 Si cet attribut est le dernier / le premier, le seul ou un équivalent, les
deux accords sont possibles.
Ex. : Vous êtes le premier qui me posez (posiez) cette question.
Remarque 2 Après un(e) de(s) + nom, qui peut remplacer un(e) de(s) ou ce nom et
ainsi commander, selon le sens, un accord au singulier ou au pluriel.
Ex. 1 : Un des hommes qui me regardaient, m a répondu méchamment. (ils me regar-
daient tous)
Ex. 2 : Un des passants qui m interpelait, m a raconté le drame. (il est le seul à
m interpeler)
En revanche, après un(e) de ceux (celles) qui, le verbe se met toujours au pluriel.
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Si certains sujets coordonnés sont exclus par une négation, on accorde seulement avec celui
ou ceux restant.
Exemple 1 : La générosité et non l argent doit être la raison de vos actions.
Exemple 2 : La générosité, le courage et non l argent doivent être, etc. (ici accord avec
« générosité » et « courage »)
Mais dans certains cas cette règle générale n est pas appliquée.
Cas 1
Lorsque le sujet est composé de mots ou syntagmes à valeur de neutre (pronoms, infinitifs,
propositions), l accord se fait au singulier.
Exemple : Ceci et cela est possible.
L accord au pluriel reste seulement possible, principalement pour les infinitifs sujets coordonnés.
Exemple : Aimer et détester sont souvent proches.
Cas 2
Lorsque des sujets de la 3e personne sont liés par les conjonctions de coordination ou ou ni,
le verbe s accorde seulement avec le dernier élément si l on ne peut pas rapporter le fait
simultanément à chacun des sujets.
Exemple 1 : Ni Pierre ni Paul ne sera vainqueur de cette course. (il ne peut y avoir
qu un seul vainqueur dans une course)
Exemple 2 : Ni Pierre ni Paul ne seront les amis de Jean. (ils peuvent être tous deux
ses amis)
Cas 3
Lorsque les sujets sont presque synonymes ou qu ils forment une gradation, on accorde le
verbe avec le sujet le plus proche de lui, considérant qu il n y a pas coordination ou juxtapo-
sition, mais substitution.
Exemple : Une parole, un geste, un regard en dit plus parfois qu un long discours.
L accord se fera avec les sujets juxtaposés ou coordonnés s il ne peut y avoir substitution.
Exemple : La cave, le grenier, l écurie ont été visités.
Remarque 1 : Aux autres personnes l accord est systématique.
Ex. : Ni toi ni Pierre n êtes capables de lui répondre.
Remarque 2 : Avec l un(e) ou l autre, l accord se fait au singulier.
Ex. : L un ou l autre semble acceptable.
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158
Mais si les sujets sont rappelés par un pronom indéfini (tout, rien, nul, etc.), c est ce mot qui
commande l accord.
Exemple : La cave, le grenier, l écurie, tout a été visité.
Il en est de même si le pronom est antéposé (Tout, la cave, le grenier, l écurie a été visité).
Cas 4
Lorsque les sujets sont liés par une conjonction de subordination impliquant la comparaison
(ainsi que, de même que, comme, etc.), l accord ne se fait qu avec le premier élément si la
valeur de comparaison l emporte sur une simple équivalence à et.
Exemple : Mon geste, ainsi que toute mon attitude, était grossier.
Il faut préciser qu en réalité seul geste est sujet et donc il commande l accord.
En revanche, si ces conjonctions équivalent à et, on considère qu il y a plusieurs sujets et
donc qu il faut accorder au pluriel.
Exemple : Mon geste ainsi que toute mon attitude étaient grossiers.
La différence entre ces deux cas n est pas évidente à sentir. À l écrit, il faut s aider de la
ponctuation. S il y a des virgules, il faut accorder avec le 1er élément seul. À l oral, il faut
prêter attention à la présence d un silence marquant la ponctuation. En l absence de ces
indices, aucun des deux accords ne peut être considéré comme fautif.
Cas 5
Lorsque le sujet est la locution pronominale l un(e) et l autre, le verbe s accorde de préfé-
rence au pluriel, mais le singulier n est pas fautif.
Exemple : L un et l autre sont (est) sympathique(s).
Si le verbe n est pas au pluriel, c est parce que l on considère que c est soit l un, soit l autre,
mais pas les deux conjointement.
L accord du participe passé
Emploi sans auxiliaire ou avec l auxiliaire être
Règle générale Le participe passé s accorde comme un adjectif. Il s accorde en genre et
nombre avec :
Ï% le nom ou le pronom s il est épithète (ou épithète détachée),
Ï% le sujet s il est employé comme verbe ou comme attribut du sujet,
Ï% le COD s il est attribut du COD.
Mais dans certains cas cette règle générale n est pas appliquée.
Il peut arriver que les pronoms de nombre pluriel nous et vous ne désignent qu une
seule personne et entraînent alors nécessairement un accord au singulier [ex. : Vous
êtes venue rapidement. (en s adressant à une femme) / Nous sommes préoccupé, dit
le roi], ou, inversement, que le pronom de nombre singulier on désigne plusieurs per-
sonnes et permette un accord au pluriel [ex. : Eh bien, messieurs, on est fatigué(s) ?].
L auxiliaire, en revanche, s accorde selon la personne grammaticale.
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Cas 1
Dans les propositions absolues composées d un sujet et d un participe attribut, le participe
reste invariable lorsqu il est antéposé.
Exemple 1 : Ce roman fait deux cents pages, y compris l introduction.
Exemple 2 : Excepté ma sSur, tout le monde est venu.
Font exception à cette règle les participes (et locution participiales) passé, mis à part, étant
donné, avec lesquelles l accord reste possible.
Exemple : Étant donné(es) les circonstances, il est préférable de se taire.
Bien entendu, lorsque le participe suit, ou lorsqu il ne fait pas partie d une proposition absolue,
il faut l accorder.
Exemple : Exceptée de la liste, elle a été ajoutée ultérieurement.
Cas 2
Les locutions participiales ci-annexé, ci-inclus, ci-joint doivent rester invariables :
Ï% quand elles précèdent un nom dont elles dépendent et qui est construit sans déterminant.
(ex. : Veuillez trouver ci-joint copie de la lettre.)
Ï% quand elles sont en début de phrase. (ex. : Ci-joint la copie de la lettre.)
En dehors de ces cas, l usage est hésitant, mais la tendance est à l invariabilité dès que le par-
ticipe est antéposé (ex. : Veuillez trouver ci-joint la copie.), et à l accord quand il est post-
posé (ex. : La copie de lettre ci-jointe). L accord du participe quand il est placé avant le nom
construit avec déterminant auquel il se rapporte est cependant possible (ex. : Veuillez
trouver ci-jointe la copie).
Cas 3
L emploi du participe passé avec des verbes pronominaux.
Dans la mesure où leurs règles d accord sont proches de celles du participe passé employé
avec l auxiliaire avoir, nous les traiterons dans la partie qui suit.
Emploi avec l auxiliaire avoir
Règle générale Le participe passé s accorde en genre et nombre avec son COD si celui-ci le
précède. Il reste invariable s il suit ou s il n y a pas de COD.
Exemple 1 : Nous avons fait des efforts.
Exemple 2 : Nous les avons faits.
Rappel
Une proposition absolue est une proposition composée d un sujet et d un verbe à un
mode non conjugué qui n a aucun rapport grammatical explicite avec le reste de la
phrase [ex. : La roue réparée, nous avons dû partir. (en italiques, proposition absolue)
La roue réparée nous a permis de poursuivre notre route. (pas de proposition absolue)].
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Dans les temps surcomposés (deux auxiliaires), seul le dernier participe peut varier selon les
mêmes règles que celles déjà énoncées (le 1er participe est employé avec l auxiliaire avoir et
il ne peut avoir de COD) :
Ï% auxiliaires avoir + être : accord avec le sujet (ex. : Elle a été vue.)
Ï% auxiliaires avoir + avoir : accord avec le COD antéposé (ex. : Elle a eu ûni son activité. /
Son activité, elle l a eu ûnie.)
La règle générale n a pas d exceptions. Mais certains cas peuvent sembler litigieux.
Cas 1
Les verbes intransitifs peuvent être accompagnés de compléments adverbiaux qu il ne faut
pas confondre avec des COD. Ces compléments adverbiaux ne peuvent entraîner l accord du
participe.
Exemple : Les mille euros que ce miroir m a coûté. (ce miroir m a coûté combien ? que,
mis pour mille euros).
Cas 2
Les verbes impersonnels ou employés impersonnellement [verbes employés avec le sujet il
qui ne désigne ni un être, ni une chose : il faut, il y a, il s agit, il pleut, etc.], ont un participe
passé invariable (ils ne peuvent avoir de COD).
Exemple : Les efforts qu il a fallu ont été récompensés. (qu , mis pour efforts, n est pas
COD mais sujet réel).
Cas 3
Les participes passés des verbes qui peuvent être suivis d une proposition ou d un infinitif
COD sous-entendus (tels que croire, dire, vouloir, etc.) restent invariables.
Remarque
Lorsqu il y a ellipse du sujet et de l auxiliaire avoir (emploi dans les annotations mar-
ginales, les journaux intimes notamment), le participe passé suit la règle générale,
même s il apparaît sans auxiliaire.
Ex. : Reçu la somme de 500 ¬ . (et non reçue)
Remarque
Certains verbes peuvent être intransitifs dans un sens, et transitifs dans un autre.
L accord est possible dans ce 2nd cas.
Ex. : Les efforts que ce travail m a coûtés. (coûter est transitif dans le sens de causer,
mais intransitif dans son sens propre).
Parfois l emploi transitif ou intransitif d un verbe ne se voit que sur un petit indice.
Ex. 1 : Les cent mètres qu il a couru. (il a couru combien ? cent mètres).
Ex. 2 :Les cents mètres qu il a courus. (il a couru quoi ? des cents mètres).
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Exemple 1 : J ai fait tous les efforts que j ai pu. (sous-entendu : pu faire ; qu , mis pour
efforts, n est pas COD de pouvoir, mais de faire sous-entendu).
Exemple 2 : Elle m a procuré toutes les informations qu elle avait dit (sous-entendu :
qu elle me procurerait ; qu , mis pour informations, est COD du verbe procurer sous-
entendu).
Là encore, la règle générale est observée car le COD suit.
Cas 4
Le participe passé reste invariable lorsqu il a pour COD le pronom l , équivalant à une pro-
position.
Exemple : Cette activité est plus longue que je ne l avais estimé.
l ne remplace pas activité, mais qu elle était longue. Dans la mesure où une proposition n a
pas de genre, le participe reste au masculin singulier.
Cas 5
Le participe passé suivi d un infinitif ne s accorde pas si le COD placé avant est COD de cet
infinitif et non du participe.
Exemple : Les chansons que j ai entendu chanter. (j ai entendu chanter des chansons et
non j ai entendu des chansons chanter).
S il est COD du participe, la règle générale s applique.
Exemple : Les personnes que j ai entendues chanter. (j ai entendu des personnes chanter).
Pour distinguer ces deux cas, il faut se demander si le COD fait l action exprimée par l infi-
nitif. Si c est le cas, alors il faut accorder le participe.
Ainsi dans le premier exemple, les chansons ne font pas l action de chanter, alors que dans le
deuxième exemple, les personnes font l action de chanter.
Remarque 1
Le participe fait suivi d un inûnitif est toujours invariable (c est également le cas pour
le participe laissé, mais, pour ce dernier, l accord reste possible).
Ex. 1 : Ces robes, je les ai fait coudre par ma couturière.
Ex. 2 : Ces ûeurs, je les ai laissé(es) ûeurir. (les ûeurs font l action de ûeurir).
Ex. 3 : Ces ûeurs, je les ai laissé tomber. (les ûeurs ne font pas l action de tomber,
mais la subissent).
Remarque 2
Les participes donné, eu, laissé + à + inûnitif peuvent être considérés des deux façons
et donc varier ou rester invariables.
Ex. : Les notions qu on m a donné(es) à étudier.
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Cas 6
Le participe passé précédé de en COD reste invariable.
Exemple : Des regrets, j en ai eu.
La raison est qu on ne considère pas en comme équivalent de regrets, mais comme équivalent
d une partie de ces regrets, partie qui n est pas définie. Nous avons affaire à un partitif sous-
entendu et donc pas à un pluriel mais à une réalité présentée comme non quantifiable.
Étant donnée la raison du non-accord, on peut considérer que dans quelques cas l accord
reste possible.
Exemple : Autant d ennemis il a attaqués, autant il en a vaincu(s).
La raison ici est qu autant est considéré comme un pronom indéfini qui introduit nettement
l idée de quantité et donc de pluriel. Cette règle n est pas unanime. Il peut cependant être utile
de la connaître pour les phrases ou textes fautifs.
Emploi dans les formes pronominales
Remarque 1 Même si l accord ne se fait pas avec les genre et nombre de l antécédent,
il faut considérer le pronom en comme ayant les genre et nombre de cet antécédent.
Dans notre 1er exemple, en est masculin pluriel.
Remarque 2 Si en n est pas COD, l accord n est pas impossible.
Ex. : Ce sont de vrais amis ; je n oublierai pas les services que j en ai reçus.
Remarque ûnale
Les règles énoncées pour l accord du verbe (cas 1 et 2) s appliquent également pour
le participe passé.
Ex. 1 : Le groupe de députés que les électeurs ont choisis.
Ex. 2 : Combien de difûcultés a-t-elle rencontrées ?
Ex. 3 : Le peu de reconnaissance que vous m avez témoigné m a attristé.
Le peu de reconnaissance que vous m avez témoignée m a réjoui.
Qu est-ce qu un verbe pronominal ? C est un verbe qui est précédé d un pronom per-
sonnel qui représente la même réalité que le sujet de ce même verbe.
Ex. : Il se rase. (il et se représentent le même individu)
Il existe quatre types de verbes pronominaux : les pronominaux réûéchis et récipro-
ques, dont le pronom est analysable, et les pronominaux subjectifs et passifs, dont le
pronom est inanalysable.
Ï% les pronominaux sont dits réûéchis quand le sujet est présenté comme faisant une
action sur lui-même (ex. : Je me lave. '! je lave je).
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L accord de ces verbes est particulier. Alors que les verbes pronominaux sont utilisés exclu-
sivement avec l auxiliaire être, l accord du participe passé ne se fait pas systématiquement
avec le sujet. Puisqu ils peuvent avoir un COD antéposé, ce COD peut commander l accord
comme pour l emploi du participe passé avec l auxiliaire avoir. L analyse du participe passé
doit se faire suivant le type de verbe pronominal auquel on a affaire.
Cas 1
Le pronom conjoint est analysable (pronominal réfléchi ou réciproque) : le participe passé
s accorde avec le COD s il est placé avant (que ce COD soit le pronom réfléchi ou tout autre
élément). S il n y a pas de COD antéposé, il n y a pas d accord.
Pour déterminer s il y a un COD, il suffit de remplacer être par avoir.
Exemple 1 : Elle s est blessée au doigt. (elle a blessé qui ? s , mis pour elle ; s est le
COD placé avant donc il faut accorder).
Exemple 2 : Elles se sont écoutées l un l autre. (elles ont écouté qui ? se, mis pour
elles ; se est COD placé avant donc il faut accorder).
Ï% les pronominaux sont dits réciproques quand le sujet désigne des êtres ou des
choses qui exercent une action chacun les uns sur les autres (ex. : nous nous regar-
dons '! je regarde l autre, et l autre regarde je).
Ï% les pronominaux sont dits subjectifs quand l action désignée par le verbe ne peut
pas être exercée volontairement sur quelqu un ou quelque chose (ex. : je m endors
'! je ne fais pas l action d endormir moi) ; l analyse n a pas vraiment de sens.
Voici les principaux pronominaux subjectifs : s achopper, s affaler, s apercevoir,
s approprier, se douter de, s écrier, s en aller, s endormir, s enfuir, s en retourner, s en
revenir, s ensuivre, s envoler, s imaginer, se jouer de, se lamenter, se moquer de, se
mourir, se prévaloir de, se prosterner, se quereller (peut être réciproque dans un
autre sens), se regimber, se repentir, se rire de, se soucier, se taire.
Ï% les pronominaux sont dits passifs quand le sujet ne fait pas l action exprimée par le
verbe sans son pronom (ex. : Le jazz s écoute en silence. '! le jazz ne fait pas l action
d écouter).
Remarque 1 On appelle essentiellement pronominaux les verbes qui n existent
qu à la forme pronominale (ex. : s évanouir, se souvenir) : leur pronom n est pas ana-
lysable. Ils se classent dans la catégorie des pronominaux subjectifs ou dans celle des
pronominaux passifs. Il n est pas nécessaire d en apprendre une liste. Il sufût de
s interroger sur l existence d une forme non pronominale du verbe proposé en cher-
chant si l action qu il exprime peut être exercée d un être vers / sur un autre.
Ex.1 : se rebeller '! peut-on rebeller quelqu un d autre ? non. Il est donc essentielle-
ment pronominal.
Ex. 2 : se sacriûer '! peut-on sacriûer quelqu un d autre ? oui. Il n est pas essentielle-
ment pronominal.
Remarque 2 On appelle pronominaux idiomatiques les verbes qui ont un sens dif-
férent selon qu ils sont employés comme pronominaux ou non.
Ex. : Il aperçoit la maison.(= il perçoit) / Il s aperçoit de son erreur. (= il se rend compte)
2 Orthographe grammaticale
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Cas 2
Le pronom conjoint n est pas analysable (pronominal subjectif ou passif) : le participe passé
s accorde avec le sujet. Puisque le pronom réfléchi fait partie du verbe, c est comme s il
n avait pas d existence grammaticale ; la règle d accord est alors celle du participe passé
employé avec l auxiliaire être.
Exemple : Elles se sont repenties. (subjectif) / Les blés se sont vendus. (passif)
Remarque 1
Dans les pronominaux se rendre compte, se faire fort, et se faire jour, nous avons affaire
à des locutions ûgées, donc il n y a jamais accord du participe. En revanche dans se
faire l écho, écho est considéré comme un attribut et le participe peut donc varier.
Ex. : Des difûcultés se sont fait jour. / Elles se sont faites l écho de calomnies.
Remarque 2
Les pronominaux réûéchis s assurer et se persuader ont deux constructions : assurer
(persuader) quelqu un de quelque chose, et assurer (persuader) quelque chose à quelqu un.
Dans la première construction, leur participe passé peut varier.
Ex. : Nous nous sommes assurés de son état de santé '! nous est COD
Dans la deuxième construction, le participe est invariable.
Ex. : Nous nous sommes assuré des vivres pour un mois '! des vivres est COD nous est COI
Notez que dans la construction s assurer (se persuader) que, les participes passés peu-
vent ou non varier parce que cette construction est ambivalente.
Ex. : Ils se sont assuré(s) que j avais bien compris '! accord si on considère qu ils ont
assuré eux de quelque chose ; pas d accord si on considère qu ils ont assuré quelque chose
à eux.
Remarque 1
Quatre verbes font exception dans cette catégorie, et ne peuvent donc pas s accorder :
se rire, se plaire (et deux dérivés : se déplaire, se complaire).
Ex : Elles se sont plu à nous narguer.
Remarque 2
Certains pronominaux subjectifs peuvent avoir des COD (généralement ils n en ont pas)
et donc suivre la règle d accord du cas 1 : s écrier, se récrier, s exclamer et s imaginer.
Ex. : Sa sSur s est exclamée : « Qui prendra ma défense ? » / Sa sSur s est exclamé que
personne ne prenait sa défense.
Explication : Dans le 1er exemple, la question au discours direct est séparée du début de
la phrase par une ponctuation, elle n est pas COD du verbe s exclamer et on accorde donc
avec le sujet sSur ; dans le 2e exemple, que personne ne prenait sa défense est COD postposé
de s exclamer, donc on n accorde pas.
Ex. : Elle s est imaginée sur une île paradisiaque. / Elle s est imaginé qu elle était sur une île
paradisiaque.
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L analyse des verbes pronominaux en vue de leur accord peut sembler difficile. Il est possible de
retenir une simple règle pour ne pas se tromper dans l accord ; même si cette dernière n est pas
grammaticalement satisfaisante, elle est graphiquement infaillible.
Si le pronom personnel peut être considéré comme un COD ou s il y a un autre COD placé
avant on accorde. S il n y a pas de COD antéposé, on n accorde pas.
Appliquez cela, même si le pronominal est subjectif ou passif.
Exemple 1 : Elle s est lavée '! elle a lavé qui ? se (elle) ; on accorde.
Exemple 2 : Elle s est évanouie '! elle a évanoui qui ? se (elle) ; on accorde.
Exemple 3 : Les fleurs se sont fanées '! elles ont fané qui ? se (elles) ; on accorde.
Exemple 4 : Elles se sont succédé '! elles ont succédé qui, quoi ? Pas de COD, pas d accord.
Exemple 5 : Elles se sont plu '! elles ont plu qui, quoi ? Pas de COD, pas d accord.
Dans les exemples 2, 3 et 5, l analyse est incorrecte, parce que l on décompose des pronomi-
naux subjectifs et passifs, mais l accord trouvé est bon ; c est l essentiel en orthographe.
Homonymes grammaticaux
Tout comme les homonymes lexicaux (Cf. les règles de vocabulaire), ce sont des mots qui se
prononcent de façon identique, sans nécessairement s écrire de la même façon, ni avoir le
même sens. Leur confusion vous coûtera 2 dans la plupart des dictées et il est facile de ne
pas les confondre. Étudiez la liste suivante.
Liste d homonymes M o y e n d identification Exemples
a (verbe) '! possède
à (préposition) '! dans les autres cas
Il a une voiture.
Une scie à bois.
alentour (adverbe) '! autour (utilisé sans article)
alentours (nom) '! dans les autres cas
Il y a la forêt alentour.
Il y a la forêt aux alentours.
aulx (nom) '! pluriel d ail
ô (interjection) '! introduit une apostrophe
au, aux (articles) '! à le, à les
Des aulx à tunique.
Ô temps, suspends ton vol.
Aller au bois.
aussi tôt (adverbes) '! indique une comparaison
aussitôt (adverbe) '! tout de suite
Il est parti aussi tôt que moi.
Il est parti aussitôt.
bien tôt (adverbes) '! très tôt
bientôt (adverbe) '! prochainement
Je trouve qu il arrive bien tôt.
Je sais qu il arrive bientôt.
ça (pronom) '! cela
çà (adverbe) '! utilisé avec là
sa (adjectif) '! la sienne
Ça a pris du temps.
On voyait, çà et là des oies.
C est sa chemise.
ceci, cela (pronoms) '! remplace un mot singulier
ceux-ci, ceux-là (pronoms) '! remplace un mot pluriel
Cela est évident.
Ceux-là sont coupables.
ce (pronom démonstratif) '! cela
se (pronom personnel) '! remplacer par me
Ce sera très amusant.
Il se dit que tout fini bien.
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ces (adjectif démonstratif) '! sert à désigner
ses (adjectif possessif) '! marque la possession
c est (pronom démonstratif + être) '! remplacer c par cela
s est (pronom personnel + être) '! remplacer s par m ou t
Ces chaussures sont à moi.
Il doute de ses capacités.
C est un tapis persan.
Il s est trompé de direction.
davantage (adverbe) '! plus
d avantage(s) (nom) '! de bénéfice, de profit
Ce film me plaît davantage.
J y vois plus d avantages.
dès (préposition) '! à partir de
des (article) '! indique une quantité
Nous partirons dès l aube.
Ils mangent des petits pois.
dû (verbe) '! participe du verbe devoir
du (article) '! de le
Il faut payer son dû.
La couleur du ciel.
et (conjonction) '! ainsi que
est (verbe) '! présent du verbe être
Paul et son père sont revenus.
Il est temps de dormir.
hors (préposition) '! à l extérieur
or (conjonction) '! indique la transition d idées
Il est hors de la ville.
Il m attendait ; or je l ignorais.
la (article) '! devant un nom féminin
là (adverbe) '! ici
l a (pronom + verbe) '! remplacer a par ont
La poupée de chiffon.
Il n est pas là.
Il l a vu hier.
leur (adjectif ou pronom) '! singulier
leurs (adjectif ou pronom) '! pluriel
Remarque : leurs ne peut pas être pronom personnel, mais seule-
ment pronom possessif ou adjectif possessif.
Ils ont leur frère près d eux.
Ils ont leurs frères près d eux.
Ils leur disent la vérité. (pers.)
Ce sont les leurs. (poss.)
ni (conjonction) '! souvent répété : ni & ni
n y (adverbes) '! utilisé avec pas, point, rien
Il n est venu ni lundi ni mardi.
Il n y a rien à espérer de cela.
notre / votre (adjectifs) '! précède un nom
nôtre / vôtre (pronoms ou adjectifs)'! utilisé sans nom
Il a pris votre voiture.
Cette voiture est vôtre.
on (pronom) '! nous
ont (verbe) '! avoir, remplacer par a
On voit la mer au loin.
Ils ont du temps à perdre.
ou (conjonction) '! ou bien
où (pronom) '! indique le lieu
Veux-tu de l eau ou du vin ?
Où irez-vous en août ?
parce que (conjonction) '! exprime la cause
par ce que (prép. + 2 pronoms) '! répond à par quoi ?
Il halète parce qu il court.
Il est accaparé par ce qu il fait.
plutôt (adverbe) '! de préférence
plus tôt (adverbes) '! avant
Tout plutôt que le déshonneur.
Il a dîné plus tôt que moi.
pourquoi (adverbe ou pronom) '! pour quelle raison
pour quoi (préposition + pronom) '! dans le but de
Pourquoi vivons-nous ?
Venir ! Pour quoi faire ?
près (adverbe) + de '! à proximité de
prêt (adjectif) + à '! disposé à
Il est près de moi.
Il est prêt à tout.
quand (conjonction) '! indique le temps
quant + à (préposition) '! pour ce qui est de
qu en (pronoms) '! que& de cela
Quand nous reverrons-nous ?
Quant à moi, je reste le même.
Qu en est-il de votre santé ?
Liste d homonymes '! M o y e n d identification Exemples
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quelle (adjectif) '! suivi d un nom
qu elle (conjonction + pronom) '! suivi d un verbe
Quelle heure est-il ?
Il faut qu elle m écoute.
quelque (adverbe ou adjectif) '! plusieurs ou aussi
quel que (adjectif + pronom) '! suivi du verbe être
au subjonctif
Quelques personnes attendent.
Quel que soit votre avis, on
vous écoute.
quelquefois (adverbe) '! parfois
quelques fois (adj. indéfini + nom) '! plusieurs fois
Quelquefois, il est étrange.
Il n est venu que quelques fois.
quoique (conjonction) '! bien que
quoi que (pronoms) '! quel que soit ce que
J irai quoique ce soit risqué.
J irai quoi que tu dises.
sans (préposition) '! privation (opposé à avec)
c en (pronoms) '! cela en
s en (pronoms) '! remplacer par m en
Une chemise sans poche.
C en est trop, je suis révolté.
Il s en aperçoit bien tard !
si (conjonction / adverbe) '! en supposant que / tellement
s y (adverbes) '! se & à cela ou se & ici
ci (adverbe) '! là
Si je viens, serai-je attendu ?
Il est si facile de se tromper !
Il s y consacre totalement.
Ces temps-ci, il fait froid.
sitôt (adverbe) '! dès que
si tôt (adverbes) '! tellement tôt
Sitôt qu il parla, il m exaspéra.
Il est si tôt que tous dorment.
son (adjectif) '! remplacer par ses
sont (verbe) '! remplacer par est
C est son manteau.
Ils sont partis.
tant (adverbe) '! tellement
t en (pronoms) '! précède ou suit un verbe
Il parle tant !
Je t en parle.
voir (verbe) '! regarder
voire (adverbe) '! et même
C est ce que nous allons voir.
Il est taquin voire exaspérant.
Liste d homonymes '! M o y e n d identification Exemples
168
Conjugaison 3
La conjugaison est l art d énumérer les ûexions d un verbe selon le mode, le temps, la
personne, le nombre et la voix. Il est indispensable de bien la maîtriser parce qu elle
est présente dans tous les concours, sous forme de QCM, dans les dictées ou même
dans le rédactionnel. Caen et Nantes y consacrent même une partie d épreuve. Bien
entendu, la maîtrise de la conjugaison n est pas évidente. Le français compte
quelque 5 000 verbes. Mais 90 % d entre eux sont réguliers. Votre objectif est de
maîtriser rapidement les mécanismes de conjugaison de ces verbes pour vous
consacrer plus attentivement aux 10 % restants qui sont essentiels dans l optique
des concours.
Dans les pages qui suivent, les verbes sont classés selon leur groupe de conju-
gaison. Pour le 3e groupe, l ordre respecte deux principes : selon les désinences de
l inûnitif (IR / OIR puis RE), et selon la régularité du verbe, les moins réguliers étant
étudiés les derniers. Enûn, les verbes défectifs (qui ont une conjugaison incom-
plète) sont associés aux verbes complets de même désinence. Vous rencontrerez
3 types de tableaux de conjugaison dans lesquels seuls les temps simples sont indi-
qués (il sufût d ajouter un auxiliaire au participe passé pour former les temps
composés) :
Ï% des tableaux complets, dans lesquels les personnes (ou les ûnales) sont présentées
dans l ordre,
Ï% des tableaux incomplets (horizontaux), dans lesquels la 1re personne de chaque
temps sera toujours indiquée ainsi que les autres personnes qui peuvent poser
problème,
Ï% des tableaux incomplets (verticaux), de même contenu que les précédents, mais
qui permettent d étudier ensemble certaines conjugaisons assez semblables.
Dans ces tableaux, les éléments soulignés présentent un piège de conjugaison.
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3 Conjugaison
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Les modes et les temps
Tableau de correspondance temps simples '! temps composés '! temps surcomposés.
Modes conjugués (voix active)
Modes non conjugués (voix active)
L analyse d un mode et d un temps ne se limite pas au constat de la présence ou de l absence
d un auxiliaire et au type de désinence. Il faut tenir compte de la voix. Dans le tableau précé-
dent, la voix est active, c est-à-dire que le sujet (exprimé ou sous-entendu) fait l action
exprimée par le verbe. Lorsque la voix est passive, le sujet subit l action exprimée par le
verbe. Dans ce cas, un auxiliaire de la voix passive est employé pour un temps simple passif,
deux auxiliaires pour un temps composé passif
Exemple : L ode est chantée par le soliste. '! indicatif présent passif
L ode a été chantée par le soliste. '! indicatif passé composé passif
Pour ne pas confondre un passif avec un verbe employé à l actif avec l auxiliaire être,
essayez de déterminer qui ou qu est-ce qui fait l action exprimée par le verbe seul.
INDICATIF
Présent (je chante) '! Passé composé (j ai chanté) '! Passé surcomposé
(j ai eu chanté)
Imparfait (je chantais) '! Plus-que-parfait (j avais chanté) '! Plus-que-
parfait surcomposé (j avais eu chanté)
Passé simple (je chantai) '! Passé antérieur (j eus chanté) '! pas de temps
surcomposé
Futur simple (je chanterai) '! Futur antérieur (j aurai chanté) '! Futur
antérieur surcomposé (j aurai eu chanté)
CONDITIONNEL
(parfois inclus
dans l indicatif)
Présent (je chanterais)
'! Passé 1re forme (j aurais chanté) '! Passé surcomposé (j aurais eu chanté)
2e forme (j eusse chanté) '! pas de temps surcomposé
SUBJONCTIF
Présent (que je chante) '! Passé (que j aie chanté) '! Passé surcomposé
(que j aie eu chanté)
Imparfait (que je chantasse) '! Plus-que-parfait (que j eusse chanté) '! pas
de temps surcomposé
IMPÉRATIF Présent (chante) '! Passé (aie chanté) '! pas de temps surcomposé
INFINITIF Présent (chanter) '! Passé (avoir chanté) '! Passé surcomposé (avoir eu chanté)
PARTICIPE
Présent (chantant) '! Passé composé (ayant chanté) '! Passé surcomposé
(ayant eu chanté)
Passé (chanté) '! pas de temps composé correspondant
GÉRONDIF
Présent (en chantant) '! Passé composé (en ayant chanté) '! pas de temps
surcomposé
{
3 Conjugaison
170
Exemple : Elle est tombée par terre. '! elle fait l action de tomber, c est de la voix
active, indicatif passé composé.
Elle est poussée par Pierre. '! elle ne fait pas l action de pousser, c est de la
voix passive, indicatif présent.
Les auxiliaires
Avoir est l auxiliaire le plus utilisé. L auxiliaire être s emploie à la voix passive, dans les
temps composés des verbes pronominaux, et de quelques verbes intransitifs (n ayant ni COD
ni COI) qui renvoient généralement à l idée de changement : aller / venir, arriver / partir,
devenir / rester, entrer / sortir, décéder / mourir / naître, tomber principalement.
Avoir*
Être
Remarque
Ne faites pas cette analyse en tenant compte de l auxiliaire : elle fait l action d être
poussée '! être poussée n est pas une action !
Indicatif Conditionnel Subjonctif
présent imparfait passé futur présent présent imparfait
ai
as
a
avons
avez
avais
avais
avait
avions
aviez
avaient
eus
eus
eut
eûmes
eûtes
eurent
aurai
auras
aura
aurons
aurez
auront
aurais
aurais
aurait
aurions
auriez
auraient
aie
aies
ait
ayons
ayez
aient
eusse
eusses
eût
eussions
eussiez
eussent
Impératif présent : aie, ayons, ayez.
Participe présent (et Gérondif) : (en) ayant / passé : eu.
* Son dérivé ravoir ne s emploie qu à l infinitif.
Indicatif Conditionnel Subjonctif
présent imparfait passé futur présent présent imparfait
suis
êtes
étais
étais
était
étions
étiez
étaient
fus
fus
fut
fûmes
fûtes
furent
serai
seras
sera
serez
serais
serais
serait
seriez
seraient
soyons
soyez
fusse
fusses
fût
fussions
fussiez
fussent
Impératif présent : sois, soyons, soyez.
Participe présent (et Gérondif) : (en) étant / passé : été.
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3 Conjugaison
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Les verbes réguliers (1er et 2e groupes)
On les appelle ainsi parce qu ils respectent les mêmes règles de construction dans leur
conjugaison :
Ï% leurs radicaux ne subissent généralement aucune modification (voir cas particuliers),
Ï% leurs désinences (terminaisons ou affixes) sont toujours les mêmes.
Les terminaisons du 1er groupe : type chanter
Remarque
On appelle semi-auxiliaires des verbes employés pour servir d auxiliaires à un inû-
nitif. Il s agit surtout d aller, venir, faire et des modaux devoir, pouvoir.
Remarque
Cette constance doit vous permettre de former des automatismes.
Ï% L indicatif futur simple (inf. + ai, as, a, ons, ez, ont) ne doit pas être confondu avec
le conditionnel présent (inf. + désinences de l imparfait).
Ï% Les désinences de l indicatif passé simple et du subjonctif imparfait commencent
par la même voyelle (sauf au 1er groupe, à la 3e pers. du pl.).
Ï% Trois désinences seulement prennent un accent circonûexe : l indicatif passé
simple, 1re et 2e pers. du pl. et le subjonctif imparfait, 3e pers. du sing.
Ï% L impératif présent singulier des verbes du 1er groupe ne ûnit pas par s, sauf si le
verbe est suivi des pronoms en ou y (ex. : manges-en, penses-y). Cette règle ne
s applique pas si le pronom est suivi d un inûnitif (ex. : aime en parler).
Ï% Les subjonctifs présent et imparfait du 2e groupe sont identiques sauf à la 3e pers.
du sing.
Ï% Le participe passé masc. sing. des verbes du 2e groupe ne ûnit pas par s.
Indicatif Conditionnel Subjonctif
présent imparfait passé futur présent présent imparfait
Chant-e
-es
-e
-ons
-ez
-ent
-ais
-ais
-ait
-ions
-iez
-aient
-ai
-as
-a
-âmes
-âtes
-èrent
-erai
-eras
-era
-erons
-erez
-eront
-erais
-erais
-erait
-erions
-eriez
-eraient
-e
-es
-e
-ions
-iez
-ent
-asse
-asses
-ât
-assions
-assiez
-assent
Impératif présent : -e, -ons, -ez.
Participe présent (et Gérondif) : (en) -ant / passé : -é.
Pour ne pas confondre infinitif (-er) et participe (-é), il faut remplacer par un verbe du 3e groupe.
ex. : il a chanté '! il a fait et non il a faire ; il va chanter cela '! il va faire cela et non il va fait ).
3 Conjugaison
172
Les terminaisons du 2e groupe : type ûnir
Elles se caractérisent par l ajout d un affixe en -iss à certaines formes.
Difûcultés des verbes des 1er et 2e groupes
Les verbes en -CER / -GER
Ï% Pour conserver le son [s] de -cer, on ajoute la cédille sous le c devant a, o (ex. : placer, nous
plaçons, vous placez).
Ï% Pour conserver le son [l-] de -ger, on ajoute un e à la ûn du radical devant a, o (ex. : manger,
nous mangeons, vous mangez).
Les verbes en -QUER / -GUER
Ils conservent leur digramme qu ou gu dans toute leur conjugaison, même si ce n est pas phoné-
tiquement nécessaire (ex. : piquer, nous piquons, piquant / narguer, narguant).
Les verbes en -YER
Ils ont diverses conjugaisons selon la voyelle qui précède :
Ï% les verbes en -oyer et -uyer changent leur y en i devant un e muet [ex. : essuyons (pas de
e muet) '! essuient (e muet)] ;
Ï% les verbes en -ayer admettent la graphie en y ou en i (ex. : je paye / je paie) ;
Ï% les verbes en -eyer conservent toujours leur y (ex. : il grasseye, grasseyons).
Les verbes ayant [Y] ou [e] suivi d un e muet à l avant-dernière syllabe
Ces verbes (tels semer ou céder) prennent un è à l avant-dernier e quand celui-ci est suivi
d une syllabe finale contenant un e muet (ex. : semer, je sème, nous semons / céder, je cède,
nous cédons). L Académie recommande d appliquer cette règle même si la syllabe contenant
le e muet n est pas finale. Ainsi la règle classique (plus importante aux concours) écrit-elle
altérerons, et la nouvelle (correcte également) altèrerons.
Indicatif Conditionnel Subjonctif
présent imparfait passé futur présent présent imparfait
Fin-is
-is
-it
-issons
-issez
-issent
-issais
-issais
-issait
-issions
-issiez
-issaient
-is
-is
-it
-îmes
-îtes
-irent
-irai
-iras
-ira
-irons
-irez
-iront
-irais
-irais
-irait
-irions
-iriez
-iraient
-isse
-isses
-isse
-issions
-issiez
-issent
-isse
-isses
-ît
-issions
-issiez
-issent
Impératif présent : -is, -issons, -issez.
Participe présent (et Gérondif) : (en) -issant / passé : -i (pour vérifier l absence de consonne
finale, il faut mettre le participe au féminin (fini, finie '" pris, prise).
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L inversion du sujet je et du verbe
Cette règle concerne tous les verbes du 1er groupe. Quand il y a inversion du sujet je et du
verbe (dans une interrogative, exclamative, etc.), la désinence e devient è prononcé [µ] (ex. :
pensé-je, chanté-je). Cette règle concerne également les verbes du 3e groupe qui ont une dési-
nence en e à la 1re personne du singulier (ex. : devoir au subj. prés. : dussé-je / ouvrir à l ind.
prés. : ouvré-je).
En dehors des cas précédents, l inversion n est possible à l indicatif présent que pour quel-
ques verbes courants : avoir, dire, faire, savoir, aller, vouloir, voir (ex. : ai-je / dis-je). Il faut
donc bannir cours-je , peux-je , et préférer : est-ce que je cours ?, etc.
Les verbes bénir et fleurir
Ï% Bénir se conjugue comme finir, mais il a un deuxième participe passé (bénit, bénite) qui ne
s emploie que comme adjectif et à propos de choses sacrées (ex. : l assemblée est bénie /
une assemblée bénie / de l eau bénite). De même décrépir et subir ont un participe passé
(décrépi, subi) et un adjectif issu du verbe (décrépit « dégradé », subit « soudain »).
Ï% Fleurir se conjugue comme finir, mais il a un deuxième radical (flor-) qui s emploie quand
le verbe a le sens figuré de prospérer (ex. : les roses fleurissent / les arts florissent durant
la Renaissance / une santé florissante).
Les verbes irréguliers et défectifs (3e groupe)
La dénomination de 3e groupe est en réalité à éviter car elle laisse entendre une certaine unité
qui n existe pas entre des verbes aussi variés.
Dans les pages qui suivent, les modes ou temps qui ne sont pas complets se construisent selon
une logique régulière. Il s agit surtout de l indicatif imparfait, futur simple, du conditionnel
présent, du subjonctif présent et du participe présent dont les désinences sont régulières, sur
le modèle de celles des verbes des 1er et 2e groupes.
Remarque 1 La plupart des verbes en -eler et -eter font exception à cette règle ; ils
redoublent la dernière consonne dans la conjugaison au lieu de prendre l accent
grave. Certains verbes en -eler et -eter restent toutefois réguliers prenant è :
Ï% (re)celer, ciseler, déceler, démanteler, écarteler, geler (et dérivés), harceler, marteler,
modeler, peler,
Ï% (r)acheter, bégueter, corseter, crocheter, s encasteler, fardeler, ûleter, fureter, haleter.
Remarque 2 Cette règle ne s applique pas aux verbes en -éer (agréer, il agrée) ; en
revanche elle concerne les verbes du 3e groupe en -quérir (ex. : acquérir / j acquière).
Remarque
Pour ne pas confondre ces formes (au présent) avec l indicatif imparfait, remettez les
éléments dans l ordre habituel et constatez le temps utilisé.
3 Conjugaison
174
Verbes irréguliers en -ER
Aller (aux. être)
Envoyer (aux. avoir)
Envoyer n est irrégulier qu au futur simple et au conditionnel présent : J enverrai, etc.
Verbes irréguliers en -IR / -OIR
Verbes en -IR prenant l afûxe -ISS
Faillir (aux. avoir)
Faillir a deux séries de formes sauf à l indicatif passé simple, au subjonctif imparfait et aux
temps composés (un seul participe passé).
Indicatif Conditionnel Subjonctif
présent imparfait passé futur présent présent imparfait
vais
vas
va
allons
allez
vont
allais
allais
allait
allions
alliez
allaient
allai
allas
alla
allâmes
allâtes
allèrent
irai
iras
ira
irez
irais
irais
irait
iriez
iraient
aille
ailles
aille
allions
alliez
aillent
allasse
allasses
allât
allassions
allassiez
allassent
Impératif présent : va (vas devant y), allons, allez.
Participe présent (et Gérondif) : (en) allant / passé : allé.
Remarque
On peut ajouter à ces verbes irréguliers en -er les verbes défectifs en -er :
Ï% Les verbes impersonnels, usités seulement à la 3e pers. du sing. (bruiner, brumer,
urger, etc.)
Ï% Adirer (perdre), usité à l inûnitif et comme adjectif (ex. : Adirer des textes ofûciels).
Ï% Douer, usité aux temps composés (aux. avoir).
Ï% Ester, usité à l inûnitif (ex. : Ester en justice).
Ï% Résulter, usité à l inûnitif, participe, gérondif et aux 3e pers. des temps conjugués ;
inusité à l impératif.
Indicatif Conditionnel Subjonctif
présent imparfait passé futur présent présent imparfait
faillis/faux
faillis/faux
faillit/faut
faill(iss)ons
faill(iss)ez
faill(iss)ent
faill(iss)ais
faill(iss)ais
faill(iss)ait
faill(iss)ions
faill(iss)iez
faill(iss)aient
faillis
faillis
faillit
faillîmes
faillîtes
faillirent
faillirai/faudrai
failliras/faudras
faillira/faudra
faillirons/
faudrons
faillirez/faudrez
failliront/faudront
faillirais/faudrais
faillirais/faudrais
faillirait/faudrait
faillirions/
faudrions
failliriez/faudriez
failliraient/faudraient
faill(iss)e
faill(iss)es
faill(iss)e
faill(iss)ions
faill(iss)iez
faill(iss)ent
faillisse
faillisses
faillît
faillissions
faillissiez
faillissent
Impératif présent : faillis / faux, faill(issi)ons, faill(iss)ez.
Participe présent (et Gérondif) : (en) faillissant / faillant / passé : failli (ni fém., ni pl.)
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3 Conjugaison
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Haïr (aux. avoir)
Ce verbe est souvent rangé à tort dans le deuxième groupe (il n est pas régulier).
Conjugaison comme finir sauf :
Ï% Indicatif présent singulier : je hais, tu hais, il hait (ne pas confondre avec son passé simple
je haïs, etc.)
Ï% Impératif présent : hais.
Verbes en -IR empruntant certaines terminaisons aux verbes en -ER
Ces terminaisons n apparaissent qu au présent des modes indicatif, impératif et subjonctif.
Assaillir, défaillir, saillir, tressaillir + cueillir, accueillir, recueillir (aux. avoir pour tous)
On notera seulement la différence de conjugaison à l indicatif futur simple et au conditionnel
présent entre les verbes en -aillir et en -eillir.
Remarque
Ne confondez pas faillir et falloir, verbe défectif (impersonnel). Falloir ne s emploie
qu à la 3e pers. du sing. à tous les modes et temps, sauf l impératif et le part. prés. : il
faut, il fallait, il fallut, il faudra / il faudrait / qu il faille, qu il fallût / fallu.
Remarque 1 À l indicatif passé simple et au subjonctif imparfait, il ne prend pas
l accent circonûexe mais conserve son tréma : nous haïmes, vous haïtes au passé
simple ; qu il haït au subjonctif imparfait. Il en est de même pour les verbes ayant un
tréma dans leur désinence (ex. : s amuïr, nous nous amuïmes ; ouïr, vous ouïtes).
Remarque 2 On peut ajouter à ces verbes irréguliers en -ir les verbes défectifs en -ir :
Ï% S agir, verbe impersonnel, usité seulement à la 3e pers. du sing.
Ï% Chauvir inusité au sing. du prés. de l indicatif et de l impératif.
Ï% Férir, impartir, issir (sortir), rassir usités à l inf. et au part. passé (féru / imparti /
issu / rassis).
Ï% Gésir usité à l inf., à l ind. prés. (je gis, il gît, nous gisons) et imp. (je gisais) et au
part. prés. (gisant).
Ï% Partir (partager) usité à l inf. (avoir maille à partir = avoir un différend).
Ï% Sortir (obtenir), usité à l inûnitif, participe, gérondif et aux 3e pers.
Indicatif Conditionnel Subjonctif
présent imparfait passé futur présent présent imparfait
j assaille
ns assaillons
j assaillais
ns assaillions
j assaillis j assaillirai
je cueillerai
j assaillirais
je cueillerais
j assaille
ns assaillions
j assaillisse
Impératif présent : assaille, assaillons, assaillez.
Participe présent (et Gérondif) : (en) assaillant / passé : assailli.
3 Conjugaison
176
Couvrir, offrir, ouvrir, souffrir et dérivés (aux. avoir)
Verbes en -IR dont certaines formes sont marquées par la perte de la consonne
ûnale de leur radical
Cette perte concerne les personnes du singulier du présent de l indicatif et de l impératif.
Dormir (aux. avoir) et dérivés, mentir (aux. avoir), partir / repartir (aux. avoir ou être) /
départir (aux. être), se repentir (aux. être), sentir (aux. avoir) et dérivés, servir (aux. avoir) et
dérivés (sauf asservir qui est du 2e groupe), sortir (aux. avoir ou être) et ressortir (aux. avoir,
dans le sens de « sortir de nouveau » ; dans le sens « être du ressort » il est du 2e groupe).
On notera l absence de féminin et de pluriel au participe passé du verbe mentir (verbe tran-
sitif indirect).
Remarque 1 Les anciennes formes de défaillir : il défaut, il défaudra se rencontrent
encore dans la langue littéraire (ex. : Mon cSur défaut.).
Remarque 2 Saillir se conjugue comme assaillir (quand il signiûe « être en saillie »),
et comme ûnir quand il signiûe « s accoupler » (ex. : Les bêtes saillissent.). Dans les
deux cas il est défectif (formes usitées : inûnitif, participe, gérondif et les 3e pers. des
temps conjugués ; inusité à l impératif).
Indicatif Conditionnel Subjonctif
présent imparfait passé futur présent présent imparfait
je couvre
ns couvrons
je couvrais
ns couvrions
je couvris je couvrirai je couvrirais je couvre
ns couvrions
je couvrisse
Impératif présent : couvre (couvres devant en), couvrons, couvrez.
Participe présent (et Gérondif) : (en) couvrant / passé : couvert.
Indicatif Conditionnel Subjonctif
Présent imparfait passé futur présent présent imparfait
je dors (mens /
pars / sers)
ns dormons
je dormais
ns dormions
je dormis je dormirai je dormirais je dorme
ns dormions
je dormisse
Impératif présent : dors (mens / pars / sers), dormons, dormez.
Participe présent (et Gérondif) : (en) dormant / passé : dormi.
Remarque 1 Repartir a deux sens, « partir de nouveau » et « répondre, riposter ». Le
1er se conjugue avec l auxiliaire être et il est intransitif, le 2nd se conjugue avec avoir
et il est transitif.
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3 Conjugaison
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Verbes en -IR et -OIR dont le radical subit d autres modiûcations
Dans les verbes qui suivent on peut constater l ajout ou la suppression de lettres qui forment
le radical, sans pour autant qu un changement complet du radical s opère.
Acquérir et les verbes en -quérir sauf quérir qui est défectif (usité à l infinitif), mais
requérir a bien sa conjugaison complète (aux. avoir sauf s enquérir)
Tenir et tous les verbes en -tenir (aux. avoir sauf abstenir être), venir et tous les verbes
en -venir : aux. être sauf circonvenir, contrevenir, prévenir, subvenir aux. avoir
convenir, disconvenir (aux. avoir ou être)
Remarque 2 Sortir et ressortir (aux. avoir) ont des sens vieillis, sortir signiûant
« obtenir », ressortir signiûant « être du ressort ». Dans ce sens, ces verbes sont du
2e groupe (ex. : La sentence sortissait son plein et entier effet. / Ces compétences ressor-
tissent à la charge d huissier.). Assortir (aux. avoir) est aussi du 2e groupe.
Indicatif Conditionnel Subjonctif
présent Imparfait passé futur présent présent imparfait
j acquiers
ns acquérons
ils acquièrent
j acquérais
ns acquérions
j acquis j acquerrai j acquerrais j acquière
ns acquérions
ils acquièrent
j acquisse
Impératif présent : acquiers, acquérons, acquérez.
Participe présent (et Gérondif) : (en) acquérant / passé : acquis (et surtout pas acquéris )
Indicatif Conditionnel Subjonctif
présent imparfait passé futur présent présent imparfait
je tiens
ils tiennent
je tenais
je tins
ns (vs) tînmes (-tes)
ils tinrent
je tiendrai je tiendrais je tienne
ils tiennent
je tinsse
il tînt
Impératif présent : tiens, tenons, tenez.
Participe présent (et Gérondif) : (en) tenant / passé : tenu.
Remarque
Ï% Advenir n existe qu à l inûnitif, au participe, au gérondif et aux 3e pers. des temps
conjugués ; inusité à l impératif.
Ï% Attenir n existe pas pour l Académie, attenant n est qu un adjectif.
Ï% Bienvenir ne s emploie qu à l inûnitif.
3 Conjugaison
178
Mourir (auxiliaire être)
Apercevoir et tous les verbes en -cevoir, devoir / redevoir, mouvoir et dérivés, pouvoir,
vouloir (aux. avoir pour tous sauf mouvoir avoir ou être)
Le gérondif n est pas indiqué, mais il se construit comme le participe présent, précédé d EN.
Indicatif Conditionnel Subjonctif
présent imparfait passé futur présent présent imparfait
je meurs
ns mourons
je mourais
ns mourions
je mourus je mourrai je mourrais je meure
ns mourions
je mourusse
Impératif présent : meurs, mourons, mourez.
Participe présent (et Gérondif) : (en) mourant / passé : mort (et surtout pas mouru ).
apercevoir devoir mouvoir pouvoir vouloir
Ind.
présent
j aperçois
tu aperçois
il aperçoit
ns apercevons
vs apercevez
ils aperçoivent
je dois
tu dois
il doit
ns devons
vs devez
ils doivent
je meus
tu meus
il meut
ns mouvons
vs mouvez
ils meuvent
je peux / je
puis*
tu peux
il peut
ns pouvons
vs pouvez
ils peuvent
je veux
tu veux
il veut
ns voulons
vs voulez
ils veulent
Ind.
imparf.
j apercevais
ns apercevions
je devais
ns devions
je mouvais
ns mouvions
je pouvais
ns pouvions
je voulais
ns voulions
Ind. passé
simple
j aperçus
ns aperçûmes
ils aperçurent
je dus
ns dûmes
ils durent
je mus
ns mûmes
ils murent
je pus
ns pûmes
ils purent
je voulus
ns voulûmes
ils voulurent
Ind. futur j apercevrai je devrai je mouvrai je pourrai je voudrai
Cond. prés. j apercevrais je devrais je mouvrais je pourrais je voudrais
Subj. prés. j / il aperçoive
tu aperçoives
ns apercevions
vs aperceviez
ils aperçoivent
je / il doive
tu doives
ns devions
vs deviez
ils doivent
je / il meuve
tu meuves
ns mouvions
vs mouviez
ils meuvent
je / il puisse
tu puisses
ns puissions
vs puissiez
ils puissent
je / il veuille
tu veuilles
ns voulions
vs vouliez
ils veuillent
Subj. imp. j aperçusse je dusse je musse je pusse je voulusse
Impératif
prés.
aperçois
apercevons
apercevez
dois
devons
devez
meus
mouvons
mouvez
inusité
veuille / veux
veuillons / voulons
veuillez / voulez
Part. prés. apercevant devant mouvant pouvant voulant
Part. passé aperçu dû, due,
dus, dues
mû, mue,
mus, mues
pu (ni fém.,
ni pl.)
voulu
* Forme usitée uniquement à la 1re personne dans la langue soignée et les inversions sujet-verbe (ex. : Puis-je vous
accompagner ?)
O
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C
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3 Conjugaison
179
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.
Autres verbes en -IR et -OIR
Ces verbes ont radicaux et désinences irréguliers, sans que l on puisse établir des liens évi-
dents entre ces différentes conjugaisons.
Bouillir / débouillir (aux. avoir), courir et les verbes en -courir, fuir, s enfuir, vêtir, dévêtir,
revêtir, valoir, revaloir, voir, entrevoir, revoir (aux. avoir pour tous sauf accourir avoir ou
être, et s enfuir aux. être)
Remarque
Ï% Apercevoir prend une cédille quand le c précède a, o.
Ï% Devoir s emploie rarement à l impératif. Son participe passé prend un accent au
masc. sing. tout comme redû, mais indu (adj.)
Ï% Mouvoir : son participe passé masc. sing. prend un accent, mais pas ceux d émou-
voir et de promouvoir (ému, promu).
Ï% Vouloir a deux impératifs. Le 1er est plus courant (veuillons est toutefois rare) ; le
2nd est employé pour marquer plus de fermeté dans l ordre.
bouillir courir fuir vêtir valoir voir
Ind.
présent
je / tu bous
il bout
ns bouillons
vs bouillez
ils bouillent
je / tu cours
il court
ns courons
vs courez
ils courent
je / tu fuis
il fuit
ns fuyons
vs fuyez
ils fuient
je / tu vêts
il vêt
ns vêtons
vs vêtez
ils vêtent
je / tu vaux
il vaut
ns valons
vs valez
ils valent
je / tu vois
il voit
ns voyons
vs voyez
ils voient
Ind.
imparf.
je bouillais
ns bouillions
je courais
ns courions
je fuyais
ns fuyions
je vêtais
ns vêtions
je valais
ns valions
je voyais
ns voyions
Ind. passé
simple
je bouillis
ns bouillîmes
ils bouillirent
je courus
ns courûmes
ils coururent
je fuis
ns fuîmes
ils fuirent
je vêtis
ns vêtîmes
ils vêtirent
je valus
ns valûmes
ils valurent
je vis
ns vîmes
ils virent
Ind. futur je bouillirai je courrai je fuirai je vêtirai je vaudrai je verrai
Cond. prés. je bouillirais je courrais je fuirais je vêtirais je vaudrais je verrais
Subj. prés. je / il bouille
tu bouilles
ns bouillions
vs bouilliez
ils bouillent
je / il coure
tu coures
ns courions
vs couriez
ils courent
je / il fuie
tu fuies
ns fuyions
vs fuyiez
ils fuient
je / il vête
tu vêtes
ns vêtions
vs vêtiez
ils vêtent
je / il vaille
tu vailles
ns valions
vs valiez
ils vaillent
je / il voie
tu voies
ns voyions
vs voyiez
ils voient
Subj. imp. je bouillisse je courusse je fuisse je vêtisse je valusse je visse
Impératif
prés.
bous
bouillons
bouillez
cours
courons
courez
fuis
fuyons
fuyez
vêts
vêtons
vêtez
vaux
valons
valez
vois
voyons
voyez
Part. prés. bouillant courant fuyant vêtant valant voyant
Part. passé bouilli couru fui vêtu valu vu
3 Conjugaison
180
Savoir, (r)asseoir, surseoir, choir, ouïr [aux. avoir pour tous, sauf (r)asseoir, choir aux.
avoir ou être]
Remarque
Ï% Valoir est rarement à l impératif. Équivaloir se conjugue comme valoir, mais son
participe passé ne varie pas. Prévaloir a la même conjugaison sauf au subjonctif
présent : que je prévale, que tu prévales, qu il prévale, que nous prévalions, que
vous prévaliez, qu ils prévalent.
Ï% Voir : prévoir se conjugue comme voir sauf à l indicatif futur simple et au conditionnel
présent (je prévoirai, etc. / je prévoirais, etc.). Pourvoir (aux. avoir) se conjugue comme
prévoir, sauf à l indicatif passé simple (je pourvus, etc.) et au subjonctif imparfait (que je
pourvusse, etc.). Dépourvoir se conjugue comme pourvoir, mais il est défectif. Il
s emploie à l inûnitif, à l indicatif passé simple, au participe passé et aux temps composés.
savoir (r)asseoir surseoir choir ouïr
Ind.
présent
je / tu sais
il sait
ns savons
vs savez
ils savent
j / tu assieds / assois
il assied / assoit
ns asseyons / assoyons
vs asseyez / assoyez
ils asseyent / assoient
je / tu sursois
il sursoit
ns sursoyons
vs sursoyez
ils sursoient
je / tu chois
il choit
ns choyons
vs choyez
ils choient
j / tu ouïs /ois
il ouït / oit
ns ouïssons/oyons
vs ouïssez/oyez
ils ouïssent/ouient
Ind.
imparf.
je savais
ns savions
j asseyais / assoyais
ns asseyions/assoyions
je sursoyais
ns sursoyions
inusité
j ouïssais/oyais
ns ouïssions/oyions
Ind. passé
simple
je sus
ns sûmes
ils surent
j assis
ns assîmes
ils assirent
je sursis
ns sursîmes
ils sursirent
je chus
ns chûmes
ils churent
j ouïs
ns ouïmes
ils ouïrent
Ind. futur je saurai j assiérai / assoirai je surseoirai je choirai/
cherrai
j ouïrai/orrai/oirai
Cond.
prés.
je saurais j assiérais / assoirais je surseoirais je choirais/
cherrais
j ouïrais/orrais/
oirais
Subj. prés. je / il sache
tu saches
ns sachions
vs sachiez
ils sachent
j / il asseye / assoie
tu asseyes / assoies
ns asseyions / assoyions
vs asseyiez / assoyions
ils asseyent / assoient
je / il sursoie
tu sursoies
ns sursoyions
vs sursoyiez
ils sursoient
inusité
j /il ouïsse/oie
tu ouïsses / oies
ns ouïssions/oyions
vs ouïssiez/oyiez
ils ouïssent/ouient
Subj. imp. je susse j assisse je sursisse inusité sauf
il chût
j ouïsse
Impératif
prés.
sais
sachons
sachez
assieds / assois
asseyons / assoyons
asseyez / assoyez
sursois
sursoyons
sursoyez
inusité
ouïs / ois
ouïssons / oyons
ouïssez / oyez
Part. prés. sachant asseyant / assoyant sursoyant inusité oyant
Part.
passé
su assis sursis chu ouï
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C
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3 Conjugaison
181
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d
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h
c
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é
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d
é
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.
Verbes irréguliers en -RE
Verbes en -RE gardant la consonne ûnale du radical à l indicatif présent
Il s agit de la grande majorité des verbes en -re.
Rendre [ainsi que (re)perdre et les verbes en -andre, -endre, -ondre, -ordre sauf prendre
et ses dérivés dont la conjugaison est différente)], coudre (découdre, recoudre), moudre
(émoudre, remoudre), rompre (corrompre, interrompre), vaincre / convaincre (aux. avoir
pour tous sauf pour s éprendre et se méprendre aux. être, et pour descendre aux. avoir
et être)
Remarque 1
Ï% Asseoir : Seoir se conjugue comme asseoir (1res formes du tableau) mais il est
défectif. Il est usité à l inûnitif, l ind. prés. (je sieds, etc.) et imparfait, l impératif
prés., le participe prés. (séant) et passé [sis, sise(s)]. Messeoir se conjugue comme
seoir, mais uniquement aux 3es personnes.
Ï% Choir : Ses dérivés déchoir et échoir (même conjugaison) sont également défectifs.
Déchoir a toutefois une conjugaison complète au subj. (que je déchoie / que je
déchusse), et échoir ne s emploie qu aux 3es pers. de tous les temps (il est donc défectif
à l impératif). Il a une 2nde forme à l ind. prés. aux 3es pers. (il échet, ils échéent).
Ï% Ouïr, verbe archaïque qui a deux conjugaisons ; la 2nde est la plus correcte.
Remarque 2
Les autres verbes en -oir sont défectifs.
Ï% Apparoir ne s emploie qu à l inf. et impersonnellement à la 3e pers. de l ind. prés.
Ï% Chaloir ne s emploie qu à l indicatif présent 3e pers. du sing. (peu me chaut).
Ï% Comparoir ne s emploie qu à l inûnitif et au participe présent (comparant).
rendre prendre coudre moudre rompre vaincre
Ind.
présent
je / tu rends
il rend
ns rendons
vs rendez
ils rendent
je / tu
prends
il prend
vs prenez
ils prennent
je / tu couds
il coud
ns cousons
vs cousez
ils cousent
je / tu mouds
il moud
ns moulons
vs moulez
ils moulent
je / tu romps
il rompt
vs rompez
ils rompent
je / tu vaincs
il vainc
ns vainquons
vs vainquez
ils vainquent
Ind.
imparf.
je rendais
ns rendions
je prenais
je cousais
ns cousions
je moulais
ns moulions
je rompais
je vainquais
ns vainquions
Ind. passé
simple
je rendis
ns rendîmes
ils rendirent
je pris
ns prîmes
ils prirent
je cousis
ns cousîmes
ils cousirent
je moulus
ns moulûmes
ils moulurent
je rompis
ns rompîmes
ils rompirent
je vainquis
ns vainquîmes
ils vainquirent
Ind. futur je rendrai je prendrai je coudrai je moudrai je romprai je vaincrai
Cond. prés. je rendrais je prendrais je coudrais je moudrais je romprais je vaincrais
3 Conjugaison
182
Verbes en -INDRE et en -SOUDRE
À la différence des précédents, ces verbes ne conservent pas toujours la consonne finale du
radical.
Peindre et les verbes en -eindre, -aindre, -oindre (aux. avoir)
Subj. prés. je rende
ns rendions
ils rendent
je prenne
ils prennent
je couse
ns cousions
ils cousent
je moule
ns moulions
ils moulent
je rompe
ils rompent
je vainque
ns vainquions
ils vainquent
Subj. imp. je rendisse je prisse je cousisse je moulusse je rompisse je vainquisse
Impératif
prés.
rends
rendons
rendez
prends
prenez
couds
cousons
cousez
mouds
moulons
moulez
rompez
vaincs
vainquons
vainquez
Part. prés. rendant prenant cousant moulant rompant vainquant
Part.
passé
rendu pris cousu moulu rompu vaincu
Remarque
Rendre : Sourdre se conjugue comme rendre, mais il est défectif. Il s emploie seule-
ment à l inûnitif, aux 3es pers. de l indicatif présent, imparfait, futur simple, passé
simple, au conditionnel présent et au participe passé (sourdi). L emploi au subjonctif
n est pas interdit, mais quasi inexistant dans l usage.
Indicatif Conditionnel Subjonctif
présent imparfait passé futur présent présent imparfait
je / tu peins
il peint
vs peignez
ils peignent
je peignais
je peignis
ils peignirent
je peindrai je peindrais je peigne
je peignisse
Impératif présent : peins, peignons, peignez.
Participe présent (et Gérondif) : (en) peignant / passé : peint.
Remarque
Oindre et poindre ont la même conjugaison, mais ils sont défectifs. Ils sont usités à
l inûnitif, à la 3e pers. du sing. des temps simples de l indicatif et du conditionnel,
ainsi qu au participe passé employé comme adjectif (oint, point).
rendre prendre coudre moudre rompre vaincre
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3 Conjugaison
183
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Absoudre, dissoudre, résoudre (aux. avoir)
Verbes en -AÎTRE et en -OÎTRE
Tout comme les verbes en -indre et -soudre, ils ne conservent pas toujours la consonne finale
du radical, mais leur accentuation est également variable.
Connaître et les autres verbes en -aître [aux. avoir, sauf (re)naître aux. être,
et (re)paraître, (ré)apparaître, disparaître avoir ou être]
Ces verbes (ainsi que plaire) prennent un accent circonflexe sur le i s il est suivi d un t (ex. :
je connais / il connaît).
Indicatif Conditionnel Subjonctif
présent imparfait passé futur présent présent imparfait
j / tu absous
il absout
ns absolvons
vs absolvez
ils absolvent
j absolvais
ns absolvions
j absolus
ils absolurent
j absoudrai j absoudrais j absolve
ns absolvions
j absolusse
Impératif présent : absous, absolvons, absolvez.
Participe présent (et Gérondif) : (en) absolvant / passé : absous (fém. absoute).
Remarque
Ï% Absoudre et dissoudre sont rares à l ind. passé simple et au subj. imparfait.
Ï% Résoudre a deux part. passés : résous / -te, résolu. Résolu est le plus courant.
Indicatif Conditionnel Subjonctif
présent imparfait passé futur présent présent imparfait
je / tu connais
il connaît
ns connaissons
vs connaissez
ils connaissent
je connaissais
ns connaissions
je connus
il connut
je connaîtrai je connaîtrais je connaisse je connusse
Impératif présent : connais, connaissons, connaissez.
Participe présent (et Gérondif) : (en) connaissant / passé : connu.
Remarque
Ï% Naître et renaître (aux. être) se conjuguent comme connaître, sauf à l indicatif
passé simple (je naquis, etc.), au subjonctif imparfait (je naquisse, etc.) et au parti-
cipe passé (né).
Ï% Paître se conjugue comme connaître mais il est défectif (en revanche repaître n est
pas défectif). Paître est usité à tous les temps sauf l ind. passé simple, le subj. impar-
fait et les temps composés.
3 Conjugaison
184
Croître, accroître / décroître, recroître (aux. avoir ou être) ont la même règle
d accentuation que les verbes en -aître
Croître prend aussi l accent dans toutes ses formes homonymes avec croire (aux. avoir).
Nous avons joint à ce tableau l autre verbe en -oire, boire. Étudiez ces verbes en les
comparant :
Autres verbes en -RE
Ces verbes ont radicaux et désinences irréguliers, sans que l on puisse établir des liens évi-
dents entre ces différentes conjugaisons.
boire croire croître accroître / décroître recroître
Ind.
présent
je / tu bois
il boit
ns buvons
vs buvez
ils boivent
je / tu crois
il croit
ns croyons
vs croyez
ils croient
je / tu croîs
il croît
ns croissons
vs croissez
ils croissent
j / tu accrois
il accroît
ns accroissons
vs accroissez
ils accroissent
comme
accroître
Ind.
imparf.
je buvais
ns buvions
je croyais
ns croyions
je croissais
ns croissions
j accroissais
ns accroissions
Ind. passé
simple
je bus
ns bûmes
ils burent
je crus
ns crûmes
ils crurent
je crûs
ns crûmes
ils crûrent
j accrus
ns accrûmes
ils accrurent
Ind. futur je boirai je croirai je croîtrai j accroîtrai
Cond.
prés.
je boirais je croirais je croîtrais j accroîtrais
Subj.
prés.
je / il boive
tu boives
ns buvions
vs buviez
ils boivent
je / il croie
tu croies
ns croyions
vs croyiez
ils croient
je / il croisse
tu croisses
ns croissions
vs croissiez
ils croissent
j / il accroisse
tu accroisses
ns accroissions
vs accroissiez
ils accroissent
Subj. imp. je busse je crusse je crûsse j accrusse
Impératif
prés.
buvons
buvez
crois
croyons
croyez
croîs
croissons
croissez
accrois
accroissons
accroissez
Part. prés. buvant croyant croissant accroissant
Part.
passé
bu cru crû accru
(ni fém., ni pl.)
recrû
(ni fém., ni pl.)
Remarque
Ï% Mécroire et recroire ont disparu ; seuls les adjectifs mécréant et recru subsistent.
Accroire est défectif ; il n est usité qu à l inûnitif précédé de faire ou laisser.
Ï% Retenez les différences d accentuation entre les participes passés masc. sing. de
croître et recroître (crû, recrû) et ceux d accroître, décroître (accru, décru) et de l adj.
recru (« épuisé »).
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3 Conjugaison
185
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Dire, maudire, écrire, lire, rire et dérivés (aux. avoir pour tous)
Suffire, conduire, conclure, suivre, vivre et dérivés (aux. avoir pour tous sauf s ensuivre)
dire maudire écrire lire rire
Ind.
présent
je / tu dis
il dit
ns disons
vs dites
ils disent
je / tu maudis
il maudit
ns maudissons
vs maudissez
ils maudissent
j / tu écris
il écrit
ns écrivons
vs écrivez
ils écrivent
je / tu lis
il lit
ns lisons
vs lisez
ils lisent
je / tu ris
il rit
vs riez
ils rient
Ind.
imparf.
je disais
ns disions
je maudissais
ns maudissions
j écrivais
ns écrivions
je lisais
ns lisions
je riais
Ind. passé
simple
je dis
ns dîmes
ils dirent
je maudis
ns maudîmes
ils maudirent
j écrivis
ns écrivîmes
ils écrivirent
je lus
ns lûmes
ils lurent
je ris
ns rîmes
ils rirent
Ind. futur je dirai je maudirai j écrirai je lirai je rirai
Cond.
prés.
je dirais je maudirais j écrirais je lirais je rirais
Subj.
prés.
je dise
ns disions
ils disent
je maudisse
ns maudissions
ils maudissent
j écrive
ns écrivions
ils écrivent
je lise
ns lisions
ils lisent
je rie
ils rient
Subj. imp. je disse je maudisse j écrivisse je lusse je risse
Impératif
prés.
dis
disons
dites
maudis
maudissons
maudissez
écris
écrivons
écrivez
lis
lisons
lisez
riez
Part. prés. disant maudissant écrivant lisant riant
Part.
passé
dit maudit écrit lu ri (ni fém.,
ni pl.)
Remarque
Dire : seul redire a exactement la même conjugaison. Contredire, dédire, interdire,
médire, prédire ont la même conjugaison sauf au présent de l indicatif et de l impératif
(vous contredisez, dédisez, etc.)
suffire conduire conclure suivre vivre
Ind.
présent
je / tu suffis
il suffit
ns suffisons
vs suffisez
ils suffisent
je / tu conduis
il conduit
ns conduisons
vs conduisez
ils conduisent
je / tu conclus
il conclut
ns concluons
vs concluez
ils concluent
je / tu suis
il suit
ns suivons
vs suivez
ils suivent
je / tu vis
il vit
ns vivons
vs vivez
ils vivent
Ind.
imparf.
je suffirais
ns suffirions
je conduisais
ns conduisions
je concluais
ns concluions
je suivais
ns suivions
je vivais
ns vivions
3 Conjugaison
186
Battre, mettre, faire, plaire, traire, clore et dérivés (aux. avoir pour tous sauf s ébattre et
s entremettre aux. être)
Ind. passé
simple
je suffis
ns suffîmes
ils suffirent
je conduisis
ns conduisîmes
ils conduisirent
je conclus
ns conclûmes
ils conclurent
je suivis
ns suivîmes
ils suivirent
je vécus
ns vécûmes
ils vécurent
Ind. futur je suffirai je conduirai je conclurai je suivrai je vivrai
Cond.
prés.
je suffirais je conduirais je conclurais je suivrais je vivrais
Subj.
prés.
je suffise
ns suffisions
ils suffisent
je conduise
ns conduisions
ils conduisent
je conclue
ns concluions
ils concluent
je suive
ns suivions
ils suivent
je vive
ns vivions
ils vivent
Subj. imp. je suffisse je conduisisse je conclusse je suivisse je vécusse
Impératif
prés.
suffis
suffisons
suffisez
conduis
conduisons
conduisez
conclus
concluons
concluez
suis
suivons
suivez
vis
vivons
vivez
Part. prés. suffisant conduisant concluant suivant vivant
Part.
passé
suffi (ni fém.,
ni pl.)
conduit conclu suivi vécu
Remarque
Ï% Sufûre : circoncire, conûre, déconûre ont la même conjugaison sauf le participe
passé (circoncis, confit, déconfit). Frire également, mais il est défectif (inusité à
l ind. prés. pl., à l imparfait et au passé simple, au subj. prés. et imparfait, à l impé-
ratif prés. pl. et au participe présent).
Ï% Conduire : luire, reluire et nuire se conjuguent comme conduire, sauf leur participe
passé qui n a ni fém. ni pl. et s écrit sans t ûnal (lui, relui, nui). Bruire également
mais il est défectif ; il s emploie uniquement aux 3es pers. et il est inusité à l ind.
passé simple et futur simple, au subj. imp., au conditionnel prés. et à l impératif.
Ï% Conclure : ne pas le conjuguer comme si c était le verbe concluer . Inclure et occlure
se conjuguent comme conclure sauf au participe passé qui prend un s ûnal (inclus,
occlus).
Ï% Suivre : S ensuivre (aux. être) se conjugue comme suivre, mais il est défectif. Il
s emploie aux 3es pers. à tous les temps (naturellement, il n a pas d impératif).
battre mettre faire plaire traire clore
Ind.
présent
je / tu bats
il bat
ns battons
vs battez
ils battent
je / tu mets
il met
vs mettez
ils mettent
je / tu fais
il fait
ns faisons
vs faites
ils font
je / tu plais
il plaît
ns plaisons
vs plaisez
ils plaisent
je / tu trais
il trait
ns trayons
vs trayez
ils traient
je / tu clos
il clôt
inusité
inusité
ils closent
suffire conduire conclure suivre vivre
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3 Conjugaison
187
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é
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Ind.
imparf.
je battais
ns battions
je mettais
je faisais
ns faisions
je plaisais
ns plaisions
je trayais
ns trayions
inusité
Ind. passé
simple
je battis
ns battîmes
ils battirent
je mis
ns mîmes
ils mirent
je fis
ns fîmes
ils firent
je plus
ns plûmes
ils plurent
inusité inusité
Ind. futur je battrai je mettrai je ferai je plairai je trairai je clorai
Cond. prés. je battrais je mettrais je ferais je plairais je trairais je clorais
Subj.
prés.
je batte
ns battions
ils battent
je mette
ils mettent
je fasse
ns fassions
ils fassent
je plaise
ns plaisions
ils plaisent
je traie
ns trayions
ils traient
je close
ns closions
ils closent
Subj. imp. je battisse je misse je fisse je plusse inusité inusité
Impératif
prés.
bats
battons
battez
mettez
fais
faisons
faites
plais
plaisons
plaisez
trais
trayons
trayez
clos
inusité
inusité
Part.
prés.
battant mettant faisant plaisant trayant closant
Part.
passé
battu mis fait plu (ni fém.,
ni pl.)
trait clos
Remarque 1
Ï% Battre : Le verbe courbaturer a donné le participe passé courbatu, sur le modèle de
battu. Même si courbaturé est admis, on lui préférera courbatu.
Ï% Faire : Forfaire, parfaire, surfaire se conjuguent comme faire mais ils sont défectifs
(emploi à l inûnitif, au participe passé et aux temps composés). Stupéfaire est égale-
ment défectif : usité à l ind. prés. 3e pers. du sing., au participe passé et aux temps com-
posés. Méfaire et malfaire se conjuguent comme faire, mais ils ont quasiment disparu.
Ï% Plaire : taire se conjugue comme plaire, sauf à l indicatif présent (il tait, sans
accent) et au participe passé où il a toutes les formes (tu, tue, tus, tues). Il n est pas
défectif à la différence de traire.
Ï% Traire est défectif à l ind. passé simple et au subj. imp. Tous les verbes en -raire sont
défectifs, et ils se conjuguent sur son modèle. Abstraire, distraire, extraire, rentraire,
retraire, soustraire sont inusités aux mêmes cas que traire ; portraire, attraire ne sont
usités qu à l inf. Braire et raire ne s emploient qu à l inf., et aux 3es pers. ; ils sont
totalement inusités à l ind. imparfait et passé simple, au subj. prés. et imparfait, et
à l impératif.
Ï% Clore est défectif tout comme ses six dérivés. Éclore et reclore ont les mêmes cas
défectifs. Enclore et renclore également, mais leur ind. prés. est complet (nous
enclosons, vous enclosez). Déclore et forclore ne s emploient qu à l inf. et au part.
passé (déclos / forclos).
battre mettre faire plaire traire clore
3 Conjugaison
188
Homonymes verbaux
Certains verbes ont des formes paronymes ou homonymes (homophones voire homogra-
phes), notamment des verbes du 1er groupe avec des verbes irréguliers. Les questions portent
souvent sur ces cas dans les QCM. Étudiez la liste suivante.
Dans le tableau qui suit, « prés. » signifie « indicatif présent » et « passé », « passé simple ».
Remarque 2
Les autres verbes en -re sont défectifs.
Ï% Ardre (brûler) ne s emploie qu à l inf. et parfois à l imparfait (j ardais).
Ï% Contondre (contusionner) et tistre / tître (tisser) ne s emploient qu au participe
employé comme adj. (contondant, contus / tissu). Leurs inûnitifs ont disparu.
Ï% Courre (ancêtre de courir) ne s emploie qu à l inf. (ex. : la chasse à courre).
Ï% Occire et reclure ne s emploient qu à l inf., au participe passé (occis / reclus) et aux
temps composés.
Ï% Semondre (demander avec insistance) ne s emploie qu à l inf. et à l ind. prés. (je/tu
semonds, il semond, nous semondons, vous semondez, ils semondent).
Remarque
Lorsque l homonymie est présente à l inûnitif, les cas sont avec les homonymes lexi-
caux, pages 21 et 24.
acquitter : tu acquittes
acquérir : vous acquîtes
admirer : ils admirent (prés.)
admettre : ils admirent (passé)
affermer : affermons
affermir : affermissons
agiter : il agite, ils agitent
agir : vous agîtes (passé)
agoniser : nous agonisons
agonir : nous agonissons
aimer : j aimais, j aimai
émettre : j émets, il émet
allaiter : j allaite
haleter : j halète
ailler : il aille, vous aillez
allier : j allie, vous alliez
aller : que j aille, vous alliez
apparaître : il apparaît
apparoir : il appert
avoir : j ai, que j aie
être : tu es, il est
haïr : je hais
(dé)bâter : bâtez, vous bâtiez
(dé)battre : battez, vous battiez
(dé)bâtir : ils bâtirent
(dé)battre : ils battirent
choyer : je choie, tu choies
choir : je chois
chaloir : il chaut
comparer : comparant
comparoir : comparant
comprimer : je comprime
comprendre : nous comprîmes
confier : je confie
confire : je confis
couder : je coude, coudons
coudre : je couds, cousons
courir : je coure
courre (inf.)
couver : je couverai,
ils couvèrent
couvrir : je couvrais, couvert
(part. passé)
croire : je crois, il croit
croître : je croîs, il croît
décrier : je décrie
décrire : je décris
dédier : je dédie, je dédierai
dédire : je dédis, je dédirai
desserrer : je desserre
desservir : je dessers
dorer : je dore, tu dores
dormir : je dors, il dort
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C
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3 Conjugaison
189
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D
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d
L
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c
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u
d
é
l
.
durer : ils durent (prés.)
devoir : ils durent (passé)
écrier (s ) : je m écrie
écrire : j écris
enter : entant
entendre : il entend, entends
être : je suis
suivre : je suis
(dé)fier (se) : je me fie
(dé)faire : je fis
(re)fonder : ils fondent
(re)fondre : ils fondent
(re)fondre : je fonds
(re)faire : ils font
fumer : tu fumes
être : nous fûmes
fuir : je fuis
être : je fus
faillir : je faux, il faut
falloir : il faut
fleurer : je fleure, fleurons
fleurir : je fleuris, fleurissons
graviter : je gravite
gravir : vous gravîtes
(re)lier : je lie, je lierai
(re)lire : je lis, je lirai
luter : je lute, tu lutes
lutter : je lutte, tu luttes
lire : vous lûtes
mimer : tu mimes, mime
mettre : nous mîmes
mirer : ils mirent (prés.)
mettre : ils mirent (passé)
(re)miser : je mise
(re)mettre : je mis
miter : tu mites, mite
mettre : vous mîtes
mouler : je moule,
nous moulons, ils moulent
moudre : je mouds,
nous moulons, ils moulent
muer : je mue, je mus (passé)
mouvoir : je mus
murer : ils murent
mouvoir : ils murent
muter : je mute
mouvoir : vous mûtes
ouvrer : j ouvre, j ouvrais
ouvrir : j ouvre, j ouvrais
pallier : il pallie
pâlir : il pâlit
palisser : ils palissent
pâlir : ils pâlissent
parer : je pare
partir : je pars
parer : il parait (ind. imp.)
paraître : il paraît (prés.)
paresser : nous paressons
paraître : nous paraissons
pâtisser : ils pâtissent
pâtir : ils pâtissent
payer : je paie
paître : je pais, il paît
(dé)peigner : nous peignons,
vous peignez
(dé)peindre : nous peignons,
vous peignez
pleuvoir : il plut, il a plu
plaire : je plus, il plut, il a plu
policer : ils policent
polir : ils polissent
presser : pressant
pressentir : je pressens
prier : je prie, tu pries
prendre : je pris (passé)
puer : je pue, tu pues
pouvoir : je pus (passé)
recouvrer : je recouvre,
je recouvrai
recouvrir : je recouvre,
je recouvrais
rentrer : il rentrait (ind. imp.)
rentraire : il rentrait (prés.)
répartir (2e gpe) : je répartis,
répartissons, je répartirai
repartir / répartir (3e gpe) :
je repars, repartons,
je repartirai
repérer : je repère
repairer : je repaire
reperdre : je reperds
revivre : je revis (prés.)
revoir : je revis (passé)
saigner : je saigne
ceindre : que je ceigne
saurer : je saure
sortir : je sors
saurer : je saurai, tu sauras
savoir : je saurai, tu sauras
être : je serai, tu seras
(res)serrer : je serre
(res)servir : je sers
soufrer : je soufre
souffrir : je souffre
suer : je sue
savoir : je sus
tapisser : je tapisse
tapir : que je tapisse
teinter : je teinte
(dé)tenir : je tiens, je tins
(dé)teindre : je teins
terrer : nous terrons,
vous terrez
taire : nous tairons,
vous tairez (ind. futur)
tuer : je tue
taire : je tus (passé)
(con)venir : je vins, il vint
(con)vaincre : je vaincs,
il vainc
vernisser : je vernisse
vernir : que je vernisse
visser : que je visse
viser : que je vise
voir : que je visse
vivre : je vis (prés.)
voir : je vis (passé)
190
Signes graphiques 4
Il est nécessaire de connaître l usage de la ponctuation et des majuscules dans les
épreuves de dictées. La ponctuation n est pas toujours donnée, et vous devez être
capable de la retrouver. Quant aux majuscules, leur bon usage est toujours requis.
Ponctuation
Définition La ponctuation, c est l ensemble des signes conventionnels qui servent à indi-
quer, dans l écrit, des pauses, des intonations, etc. de la langue orale. Le français en compte
12. Les voici, suivis de leurs emplois.
Le point [.]
Il marque la fin de la phrase déclarative.
Il est présent pour séparer nettement des idées. Il est suivi d une majuscule.
Il s emploie aussi dans les abréviations (ex. : U.S.A.).
Le point d interrogation [?]
Il marque la fin d une phrase interrogative.
Il est suivi d une majuscule si la phrase est terminée (il équivaut alors à un point).
Il est suivi d une minuscule si la phrase n est pas terminée (il équivaut à une virgule), sauf si
le premier mot est un nom propre.
Exprimant un doute, mais pas une réelle question, il est mis entre parenthèses.
Exemple : Elle vit de ses rentes (?)
Le point d exclamation [!]
Il marque la fin d une phrase exclamative ou optative (cf. page 274). Cette phrase peut être
un seul mot, une interjection.
Exemple : Bravo !
Remarque
Une proposition interrogative indirecte ne prend pas de point d interrogation si elle
est elle-même déclarative (ex. : Je me demande s il viendra.).
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4 Signes graphiques
191
Il n y a pas de point d exclamation immédiatement après l interjection ô, alors que oh, forme
moins littéraire de ô est immédiatement suivi d un point d exclamation.
Exemple : Oh ! le garnement ! / Ô rage ! Ô désespoir !
Le point d exclamation peut être employé à la fin d une phrase impérative, si les sentiments
du locuteur sont exprimés avec intensité.
Exemple : Furieux, il hurla : « Va-t en ! »
Il est suivi d une majuscule si la phrase est terminée (il équivaut alors à un point).
Il est suivi d une minuscule si la phrase n est pas terminée (il équivaut à une virgule), sauf si
le premier mot est un nom propre.
Les points de suspension [& ]
Nécessairement au nombre de trois, ils marquent la fin d une phrase laissée inachevée. Cet
inachèvement signifie que l action évoquée n est pas arrivée à son terme, que le locuteur
hésite dans ses paroles, qu il est interrompu. En poésie, cet inachèvement peut être une façon
de laisser place au prolongement par la rêverie.
Exemple : J ai rêvé dans la grotte où nage la sirène& (Nerval)
Ils sont suivis d une majuscule si la phrase est terminée (ils équivalent alors à un point).
Ils sont suivis d une minuscule si la phrase n est pas terminée (ils équivalent à une virgule),
sauf si le premier mot est un nom propre.
Ils peuvent se substituer à une phrase, un mot ou une partie de mot absents, en étant laissés
tels quels ou entourés de parenthèses.
Exemple : Il allait vers& , ville qu il aimait tant.
À noter qu etc., abréviation de la locution latine et cætera (= et le reste) n est jamais suivie
par les points de suspension, mais seulement par un point.
Les deux points [:]
Ils servent à introduire un propos, une explication, une citation, une énumération, une justification.
Ils sont suivis d une minuscule, sauf s ils introduisent une citation, ou s ils sont suivis d un
nom propre.
Il ne faut jamais mettre deux fois deux points dans une même phrase.
Le point-virgule [;]
Il sert à marquer une pause moyenne dans une phrase entre des propositions longues. Il joue
le rôle d une virgule en séparant davantage.
Le point virgule est suivi d une minuscule sauf s il est suivi d un nom propre.
Remarque
Une proposition exclamative indirecte ne prend pas de point d exclamation si elle est
elle-même déclarative (ex. : Elle nous montre combien elle est satisfaite.).
4 Signes graphiques
192
La virgule [,]
Elle sert à marquer une pause brève à l intérieur d une phrase.
Ce signe est le plus complexe à employer. Il s emploie :
Ï% entre des termes coordonnés :
sans conjonction de coordination, c est-à-dire juxtaposés (sauf entre les différentes par-
ties d une somme),
par une conjonction de coordination autre que et, ou, ni. La virgule précédant ces trois
conjonctions est possible, mais rare et doit être justiûée par la présence d un réel silence
entre les termes qu elle coordonne. Il peut s agir notamment d une hésitation, d une
opposition, de l enchaînement de deux propositions nettement différentes, ou d une
répétition des conjonctions devant chaque terme (plus de 2 fois pour ni) coordonné.
Exemple 1 : Vous êtes fier, mais peureux.
Exemple 2 : Il était venu nous voir lundi, et mardi, et mercredi.
Ï% entre des termes subordonnés :
pour entourer ces termes subordonnés s ils ont une valeur explicative. Elle n est pas
nécessaire (mais elle reste possible) s il y a un autre signe de ponctuation. On ne place
donc pas de virgule dans le cas d une relative non explicative (ou non déterminative). Il
faudra donc faire la différence entre ces deux cas :
Cas 1 : Je lave cette chemise qui est sale. (= Parmi les chemises, je lave celle qui est
sale.)
Cas 2 : Je lave cette chemise, qui est sale. (= Je lave cette chemise parce qu elle est
sale.)
un complément circonstanciel (CC) placé en tête de phrase peut être suivi d une virgule,
principalement lorsqu il est assez long ou qu il représente une proposition elliptique. Il
ne peut y avoir de virgule si c est un CO (Complément d Objet), sauf si le complément
circonstanciel est placé entre le verbe et le CO et qu il est entouré de virgules ; de même
pour le sujet qui ne peut être séparé du verbe par une virgule, sauf si une apposition les
sépare.
Exemple 1 : Depuis bien longtemps, il ne sortait plus. (Depuis bien longtemps est un CC
assez long)
Exemple 2 : À cette question il fit une réponse catégorique. (À cette question est COI)
Ï% entre des ellipses et éléments libres :
la virgule est nécessaire quand il y a ellipse, à l endroit même où devrait être l élément
elliptique (lorsque la phrase est longue), ou pour marquer la juxtaposition (lorsque la
phrase est courte).
Exemple 1 : Le sportif parle sans cesse de records ; le financier, de capitaux.
Exemple 2 : Le temps est frais, le soleil, rare.
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4 Signes graphiques
193
les éléments libres (mots mis en apostrophe, incises, propositions absolues, éléments
redondants) sont encadrés par des virgules, sauf si une autre ponctuation est nécessaire
(il est également possible de mettre des parenthèses ou des tirets entre des incises ou des
éléments redondants).
Exemple 1 : Tu ressens, ô mon âme, une telle joie. (Mais : Il est, ô combien ! doux.)
Exemple 2 : Il a couru partout, partout.
Les parenthèses [( )]
Elles servent à isoler une idée que l on pourrait supprimer sans modifier le sens de la phrase.
Ce qui est entre parenthèses peut être grammaticalement indépendant.
Exemple : Nous étions partis tous les cinq nous baigner (les enfants étaient surveillés
par Pierre), et nous avions prévu de rentrer dans la soirée.
Il faut éviter de mettre des parenthèses à l intérieur d autres parenthèses. Il faut plutôt mettre
des tirets ou des crochets puis des parenthèses entre les crochets.
Le premier terme de la parenthèse commence par une minuscule (sauf si c est un nom propre).
N oubliez pas de refermer vos parenthèses.
Les crochets [ ]
Ils ont le même usage que les guillemets, mais sont moins usités.
On les emploie surtout pour éviter une succession de parenthèses, ou en phonétique, ou encore,
à l intérieur d une citation, pour signifier que des mots ne font pas partie de cette citation.
Exemple : « Il faut [dit-on] qu une porte soit ouverte ou fermée. »
Les guillemets [« »]
Ils s emploient pour encadrer une citation ou des paroles reproduites telles quelles. Dans un
dialogue, ils ne s emploient généralement qu au début et à la fin ; on marque par un tiret et
un retour à la ligne (nouvel alinéa) chaque changement de locuteur.
Si toute une phrase est entre guillemets, le signe final de ponctuation (point, point d interro-
gation, d exclamation, de suspension) se place avant la fermeture de ceux-ci.
Le tiret [ ]
Il s emploie soit pour isoler de la phrase certains éléments, soit dans un dialogue pour indi-
quer un changement de locuteur (avec changement d alinéa).
Ï% Quand il isole un élément, celui-ci est encadré de tirets, sauf s il est en début ou fin de
phrase. Cet élément isolé commence par une minuscule (sauf s il s agit d un nom propre).
Ï% Quand il indique un changement de locuteur, il se place uniquement au début de la phrase.
La phrase commence alors par une majuscule.
Exemple : Jean, quand viendras-tu t excuser ?
Il fronça les sourcils.
Quand j aurai vraiment quelque chose à me faire pardonner.
4 Signes graphiques
194
La barre oblique [/]
Élément de ponctuation récent, elle remplace une conjonction de coordination ou une prépo-
sition, le plus souvent dans des propositions elliptiques.
Exemple : Je vous montrerai la relation cause / conséquence une prochaine fois.
La formule et / ou, bien que critiquée, est française
Exemple : Il viendra jeudi et / ou vendredi.
Emploi des majuscules
L emploi des majuscules dépend de la nature des mots ou de leur place dans la phrase.
Les mots prenant une majuscule quelle que soit leur place
Ï% Les noms propres (noms de lieux ou de personnes n étant pas utilisés d après leur signi-
fication mais par convention). Les adjectifs correspondant à ces noms prennent une minus-
cule.
On notera que l on écrit un dieu dans le polythéisme, mais Dieu dans le monothéisme.
Ï% Les noms en rapport avec des noms propres : noms de dynasties, d habitants (ex. : les
Françaises ; les Parisiens).
En revanche, les noms de langues ou de disciplines ne prennent pas de majuscules (ex. :
Parler l allemand.) ; les adjectifs correspondant à ces noms prennent une minuscule.
Ï% Les noms employés occasionnellement comme noms propres (titres d ouvrages,
d Suvres d art, nom des monuments, des rues, des véhicules, institutions, sociétés, points
cardinaux, titres, dignités, etc.)
Exemple 1 : J ai lu Le bon usage de Maurice Grevisse. (ou Le Bon Usage)
Exemple 2 : La Bastille fut prise en 1789. (Mais : La bastille est une tour.)
Exemple 3 : Le pape est le chef de l Église. (Mais : Voici l église de mon village.)
Exemple 4 : J habite dans le Midi. [Mais : Je visite le midi (le sud) de l Espagne.]
Exemple 5 : Veuillez agréer, Madame la Directrice, l expression etc. (Mais : J ai ren-
contré madame X.)
Remarque
Il ne faut pas confondre le tiret, signe de ponctuation, avec le trait d union, signe ortho-
graphique.
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4 Signes graphiques
195
Les mots prenant une majuscule selon leur situation dans la phrase
Ï% Les mots situés en début de phrase
Ï% Les mots situés en début de vers (usage peu respecté par les auteurs)
Ï% Les adjectifs précédant un nom dans un titre d ouvrage, d Suvre d art, un nom de monu-
ment, de rue, de véhicule, d institution, de société, de point cardinal, de titre, de dignité,
etc., quand ils sont joints au nom par un trait d union, qu ils servent de surnoms ou dési-
gnent les caractéristiques d un nom commun géographique.
Exemple 1 : Dans l Ancien Testament, on trouve la Genèse. (Mais : Le Code civil. /
L auberge du Mouton blanc.)
Exemple 2 : Les États-Unis. (Mais : Les Nations unies.)
Exemple 3 : Philippe le Bon.
Exemple 4 : Le lac Majeur / La mer Noire (Mais : Le Pays basque : Pays est un nom
propre).
Exemple 5 : La rue Saint-Honoré. (Mais : À la saint Nicolas. / Notez : À la saint-glinglin,
l expression ne prend pas de majuscule, ne désignant pas un individu)
Remarque 1 Empire suivi d un adjectif est considéré comme un nom propre ; il
prend une majuscule. Suivi d un nom, il est considéré comme un nom commun ; il
prend une minuscule.
Ex. : L Empire mongole. (Mais : L empire du Soleil-Levant).
Remarque 2 Les noms de vents ne sont pas des noms propres. Ils ne prennent pas de
majuscules (ex. : l aquilon, le zéphyr, le mistral, la tramontane, le simoun, le sirocco,
etc.).
Remarque
Saint prend une majuscule dans les noms de lieux, parce qu il est lié au nom propre
par un trait d union, mais il prend une minuscule quand il désigne le saint unique-
ment.
Remarque sur les articles et les particules dans les noms
Les articles prennent la majuscule quand ils font partie du nom propre (ex. : La Fon-
taine), mais pas quand ils sont emphatiques (ex. : la Callas) ou qu ils précèdent un
surnom (ex. : Louis le Hutin). Les particules nobiliaires de et d ne prennent pas la
majuscule ; du et des peuvent la prendre (ex. : Joachim Du Bellay).
196
Concours blancs
et annales
Annales Besançon 2007
1re dictée fautive
Vous devez corriger le texte. Vous devez barrer chaque erreur et la corriger en écrivant la
bonne orthographe. Tous les types d erreur sont pris en compte à l exception des erreurs de
ponctuation. Vous disposez de 15 minutes pour corriger ce texte.
Pour pallier à ses ennuis pécuniers qui se répétaient à l envie et éviter d être
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
emprisonné à nouveau, ce photographe avait ce jour-là l intention de jeter un Sil en
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
coulisses. Ayant dû s enfuir après que la star l eût surpris, il avait décidé de prendre des
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
Besançon
Description
Lors du deuxième groupe d épreuves d admissibilité, deux dictées fautives vous sont propo-
sées.
Ï% La première est un texte court avec des fautes naïves (dictée d enfant) ; il faut rayer cha-
que forme fautive et la réécrire en dessous. Cela revient presque à réécrire le texte. Cette
épreuve de 15 à 20 lignes dure 15 minutes.
Ï% La deuxième est un texte long avec des fautes plus subtiles ; il faut entourer les formes
fautives (sans les corriger) et les compter. L épreuve de 60 à 80 lignes dure 10 minutes.
Niveau de difficulté : 7/10
Plusieurs justifications à cette note : d abord le fait d enchaîner ces deux épreuves puis un
résumé lu (c est une vraie endurance), ensuite les délais très courts dans les deux cas, enfin
la note éliminatoire de 6/20 à ces épreuves. Les fautes sont très variées ; elles portent sur
l orthographe grammaticale comme lexicale.
Conseils
Ï% Faites particulièrement attention aux structures qui appellent le subjonctif imparfait ou
le conditionnel passé 2e forme.
Ï% Ne corrigez d abord que les fautes dont vous êtes sûr.
Ï% Une orthographe tolérée ne doit pas être corrigée.
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Concours blancs et annales
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clichés lors d une ballade au clair de lune. Après avoir erré deci-delà sur une route
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
cahotique, mais peu passagère, il parvint enfin à trouver le lieu idéal pour travailler. Il
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
régla minutieusement son objectif et choisit le temps de pause qui lui permettrait de
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
capter au mieux la blancheur de l astre celeste. Cela fait, il s assit sur l herbe, laissant
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
vagabonder ses pensées. Il se souvint soudain des résidents de la maison de retraite qui
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
lui avaient rabattu les oreilles avec les fleurs (des dalhias) qu il aurait dû leur fournir
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
avant le printemps. Il se dit qu il concluerait un accord avec eux le moment venu,
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
agissant ainsi de façon à ce que le directeur ne le sache pas. Il eut le sentiment que le
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
cours de sa vie passait un goulot d étranglement et qu il serait peut-être temps de refaire
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
de nouveau des efforts pour en reprendre la maîtrise. Le visage de cette jeune femme
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
aux cheveux châtains clairs qui lui avait naguère proposé d unir leurs destinées
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
s imposait maintenant à lui et il trouva cette vision de bonne augure. Il décida de la
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
revoir. Il ignorait que quelques heures après qu ils eussent convenu d un rendez-vous, il
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
mourrait d un infractus du myocarde.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
2e dictée fautive
Pour corriger le texte, vous devez entourer chaque erreur. Tous les types d erreur sont pris en
compte à l exception des erreurs de ponctuation et de l orthographe des noms propres. Vous
devez également indiquer le nombre total exact des erreurs. Vous disposez de 10 minutes
pour corriger ce texte.
Le texte d origine était un extrait de Jean-Marie Gustave Le Clézio, Ourania, Gallimard, p.
76-79. Pour des raisons de droits d auteurs, nous vous proposons un texte de remplacement.
« (§ 1) Ce fut après avoir fait partir cette lettre que, pour la première fois, Julien, un peu
revenu à lui, fut très malheureux. Chacunes des espérances de l ambition dut être arrachée
successivement de son cSur par ce grand mot : je mourrai. La mort, en elle-même, n était
pas horrible à ses yeux. Toute sa vie n avait été qu une longue préparation au malheur, et il
avait eu garde d oublier celui qui passe pour le plus grand de tous.
(§ 2) Quoi donc ! se disait-il, si dans soixantes jours je devais me battre en duel avec un
homme très fort sur les armes, est-ce que j aurai la faiblesse d y penser sans cesse, et la ter-
reur dans l âme ?
(§ 3) Il passa plus d une heure à chercher à se bien connaître sous ce rapport.
(§ 4) Quant il eut vu clair dans son âme, et que la vérité parût devant ses yeux aussi nette-
ment qu un des piliers de sa prison, il pensa au remord !
(§ 5) Pourquoi en aurais-je ? J ai été offensé d une manière attroce ; j ai tué, je mérite la
mort, mais voilà tout. Je meurs après avoir soldé mon compte envers l humanité. Je ne laisse
Concours blancs et annales
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aucune obligation non remplie, je ne dois rien à personne ; ma mort n a rien de honteux que
l instrument : cela seul, il est vrai, suffit richement pour ma honte aux yeux des bourgeois de
Verrières ; mais sous le rapport intellectuel quoi de plus méprisable ! Il me reste un moyen
d être considérable à leurs yeux : c est de jeter au peuple des pièces d or en allant au sup-
plice. Ma mémoire, liée à l idée de l or, sera resplendissante pour eux.
(§ 6) Après ce raisonnement, qui au bout d une minute lui sembla évident : Je n ai plus rien
à faire sur la terre , se dit Julien, et il s endormit profondément.
(§ 7) Vers les neuf heures du soir, le geôlier le réveilla en lui apportant à souper.
Que dit-on dans Verrières ?
Monsieur Julien, le serment que j ai prêté devant le crucifi, à la cours royale, le jour que je
fus installé dans ma place, m oblige au silence.
(§ 8) Il se taisait, mais restait. La vue de cette hipocrysie vulgaire amusa Julien. Il faut, pensa-t-il,
que je lui fasse attendre longtemps les cinq francs qu il désire pour me vendre sa conscience.
(§ 9) Quand le geôlier vit le repas finir sans tentative de séduction :
L amitié que j ai pour vous, Monsieur Julien, dit-il d un air faux et doux, m oblige à
parler ; quoi qu on dise que c est contre l intérêt de la justice, parce que cela peut vous servir
à arranger votre défense& Monsieur Julien, qui est bon garçon, sera bien content si je lui
apprends que Madame de Rênal va mieux.
Quoi ! elle n est pas morte ? s écria Julien hors de lui.
Quoi ! vous ne saviez rien ! dit le geôlier d un air stupide qui bientôt devint de la cupidité
heureuse. Il sera bien juste que Monsieur donne quelquechose au chirurgien qui, d après la
loi et la justice, ne devait pas parler. Mais pour faire plaisir à Monsieur, je suis allé chez lui,
et il m a tout compté&
Enfin, la blessure n est pas mortelle, lui dit Julien impatienté, tu m en réponds sur ta vie ?
(§ 10) Le geôlier, géant de six pieds de haut, eut peur et se retira vers la porte. Julien vit qu il pre-
nait une mauvaise route pour arriver à la vérité, il se rassit et jeta un napoléon à Monsieur Noiroud.
(§ 11) À mesure que le récit de cet homme prouvait à Julien que la blessure de Madame de
Rênal n était pas mortelle, il se sentait gagné par les larmes.
Sortez ! dit-il brusquement.
(§ 12) Le geôlier obéit. À peine la porte fût-elle fermée : Grand Dieu ! elle n est pas morte !
s écria Julien; et il tomba à genou, pleurant à chaudes larmes.
(§ 13) Dans ce moment suprême, il était croyant. Qu importent les hypocrisies des prêtres ?
peuvent-elles ôter quelque chose à la vérité et à la sublimité de l idée de Dieu ?
Seulement alors, Julien commenca à se repentir du crime comis. Par une coïncidence qui lui
évita le désespoir, en cet instant seulement, venait de cesser l état d irritation physique et de
demi-folie où il était plongé depuis son départ de Paris pour Verrières.
Ses larmes avaient une source généreuse, il n avait aucun doute sur la condamnation qui l attendait.
(§ 14) Ainsi elle vivra ! se disait-il& Elle vivra pour me pardonner et pour m aimer&
(§ 15) Le lendemain matin fort tard, quand le geôlier le réveilla :
Il faut que vous ayez un fameux cSur, Monsieur Julien, lui dit cet homme. Deux fois je
suis venu et n ai pas voulu vous réveiller. Voici deux bouteilles d excellent vin que vous
envoit Monsieur Maslon, notre curé.
Comment ? ce coquin est encore ici ? dit Julien.
Oui, Monsieur, répondit le geôlier en baissant la voix, mais ne parlez pas si haut, cela
pourrait vous nuire.
Julien rit de bon cSur.
Au point où j en suis, mon ami, vous seul pourriez me nuire si vous cessiez d être doux et
humain& Vous serez bien payé, dit Julien en s interrompant et reprenant l air impérieux.
Cet air fut justifié à l instant par le don d une pièce de monnaie. »
D après Henri Beyle, dit Stendhal, Le Rouge et le Noir, Chapitre 36.
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Corrigés des exercices : Orthographe Besançon
1re dictée fautive
l. 1 : pallier ses ennuis (pallier est transitif direct) ; pécuniaires (adjectif épicène) ; à l envi
(signiûe à qui mieux mieux) ; l. 2 : emprisonné de nouveau (encore une fois à l identique ;
à nouveau signiûe à neuf, de façon nouvelle) ; l. 3 [en coulisses ou en coulisse] eut surpris
(jamais de subjonctif après la locution conjonctive après que) ; l. 4 : balade (promenade) ;
de-ci, de-là ; l. 5 : cahotante ou cahoteuse [préférer passante à passagère familier ; il
n est cependant pas nécessaire de le corriger] ; l. 6 : temps de pose ; l. 7 : céleste ; [l. 8 :
résidants est préférable, mais les deux sont corrects] ; l. 9 : rebattu les oreilles (ne pas
confondre rabattre refermer, replier avec rebattre les oreilles répéter sans cesse) ;
dahlias ; l. 10 : conclurait ; l. 12 : refaire des efforts ou faire de nouveau des efforts (sinon
c est pléonastique) ; l. 14 : châtain clair (adjectif de couleur composé, invariable) ; l. 15 :
de bon augure ; l. 16 : après qu ils eurent convenu (jamais de subjonctif après la locution
conjonctive après que) ; l. 17 : infarctus.
2e dictée fautive
§ 1 : chacunes '! chacune ; il avait eu '! il n avait eu ; § 2 : soixantes '! soixante ;
j aurai '! j aurais (conditionnel dans une proposition principale dont la subordonnée de
condition est à l indicatif imparfait et introduite par si) ; § 4 : parût '! parut (indicatif
passé simple, tout comme pensa) ; remord '! remords ; § 5 : attroce '! atroce ; § 7 :
cruciû '! cruciûx ; cours '! cour ; § 8 : hipocrysie '! hypocrisie ; § 9 : quoi
qu on '! quoiqu on (remplacer par bien que) ; quelquechose '! quelque chose (mais
quelquefois) ; compté '! conté (raconté) ; § 12 : fut-elle '! fût-elle ; genou '! genoux ;
§ 13 : commenca '! commença (il manque la cédille) ; comis '! commis (verbe
commettre) ; § 15 : envoit '! envoie (verbe envoyer).
'! Le texte compte 18 fautes.
Concours blancs et annales
200
Bordeaux
Description
Les deuxième et troisième épreuves de pré-admissibilité sont consacrées à l orthographe.
Ï% La deuxième épreuve intitulée « épreuve de repérage des erreurs orthographiques » est
une série de 40 questions auxquelles il faut répondre en 15 minutes. Le principe est simple :
déterminer si un mot ou un syntagme est bien orthographié ou non. Si l orthographe est
correcte, vous répondez A, sinon, B. Vous obtenez 0,5 point par réponse correcte.
Ï% La troisième épreuve intitulée « texte à corriger » est un texte de longueur très variable
(1 à 10 pages) dont il faut corriger les erreurs orthographiques en 15 minutes également. Le
texte est présenté en lignes espacées ; il faut souligner les mots qui vous semblent fautifs et
récrire la forme convenable en dessous. Le barème est le suivant : 1 pour les fautes con-
cernant l orthographe d usage, 2 pour les fautes d orthographe grammaticale.
Niveau de difficulté : 2e épreuve : 5/10 ; 3e épreuve : 7 à 10/10
Ï% Deuxième épreuve. Avec une chance sur deux, l épreuve reste très abordable.
D autant plus que depuis le concours de 2008, les items sont de simples mots et rarement
des expressions. Auparavant, l épreuve proposait même quelques petites phrases, ce qui
multipliait les risques d être piégé. Les questions portent sur l orthographe lexicale ; il faut
travailler le redoublement de consonnes, le son [ÜQ], les finales muettes (surtout avec les let-
tres s et t), le h dans les mots. Revoyez aussi le féminin des noms et adjectifs en orthographe
grammaticale.
Ï% Troisième épreuve. C est l épreuve redoutable de la pré-admissibilité. Alors qu il est
tout à fait raisonnable de compter obtenir plus de 15/20 aux deux autres épreuves, cette
dernière peut être considérée comme réussie quand on a 8/20. En 2007, l épreuve appro-
chait 10 pages et certains admissibles avaient eu 1/20 (0 étant éliminatoire) ! Depuis, la
longueur de l épreuve est revenue dans un niveau plus raisonnable (2 à 4 pages), mais le
délai reste très court et le nombre de fautes se situe entre 20 et 40. Il faut donc se préparer
à ne pouvoir lire qu une seule fois, et à « nettoyer » le texte avec sûreté.
Conseils
Ï% Pour la deuxième épreuve, donnez-vous l objectif d au moins 30/40. Écrivez la forme qui
vous semble correcte pour faire appel à vos automatismes scripturaux. Quand vous n avez
aucune idée de la réponse, cochez A ; c est la réponse la plus courante (55 à 60 % de proba-
bilité).
Ï% Pour la troisième épreuve, les recommandations sont celles de Besançon.
Remarque
Dans les pages qui suivent, les deux épreuves ont été séparées.
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Deuxième épreuve
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Épreuve de repérage des erreurs orthographiques.
Pour chaque item, indiquez si l orthographe est correcte (réponse A) ou si l orthographe est
incorrecte (réponse B).
Concours blanc 2
Épreuve de repérage des erreurs orthographiques.
Pour chaque item, indiquez si l orthographe est correcte (réponse A) ou si l orthographe est
incorrecte (réponse B).
1 la poix
2 cannellonni
3 un quincaillier
4 dorlotter
5 une sangsue
6 la disgrace
7 le prêchi-prêcha
8 un jamboré
9 un gésaire
10 mimollette
11 du stras
12 enlassure
13 liliiflore
14 du tanin
15 incohercible
16 une paillote
17 suspicion
18 le giromond
19 des vipéreaux
20 une table de trictrac
21 vizir
22 un hareng saur
23 scolopandre
24 dessacraliser
25 une iule
26 pittoyable
27 un vinyle
28 un phacocher
29 du lambrit
30 du bambou
31 le scorbute
32 un samovard
33 une cuculle
34 un mastaba
35 zyeuter
36 le tricotage
37 sonner du toxin
38 l ammoniac, solution
aqueuse de l ammoniaque
39 râbot
40 une verranne
1 des corrals
2 des cernes creusées
3 sous le seau du secret
4 un style melliflue
5 antropophage
6 tout se qui brille n est pas or
7 je n ai pas lu tout les livres de Camus
8 dorloter
9 les festons du pâtisson
10 hier nous prions pour qu ils revinssent
11 l amande est une taxe
12 il est tout déjingandé
13 rédhibitoire
14 crapahutter
15 la poudre d escampette
16 le nivèlement des payes
17 des pont-levis moyenâgeux
18 la plupart s en est douté
19 quelque soit ton projet nous te soutiendrons
20 des cailloux donnant des cals aux mains
21 gagner le plus de points possible
22 des valises ivoires
23 ce médicament est un ersatz,
voire un placebo
24 il marchait cahin-caha, boîtant
25 des vantails entr ouverts
26 entendre l écho d une canonnade
27 les lis étaient fleuri
28 elle effaufilait le bout de son écharpe
incarnat
29 tu es mon éfrit, je suis ton sybarite
30 ces lieder me plaisent davantage
31 des films de cap et d épée
32 chacun son du
33 une maison en fétu de paille
34 une dictée sans fautes ni titre
35 cette salle de concert a un bon acoustique
36 le liquide est répendu de-ci, de-là
sur la table
37 il accola une autre image avec sa colle
forte, une glu
38 le donnateur donne ; le donnataire reçoit
39 une jeune-fille fleur-bleue
40 faire le mariole
Temps alloué 15 min.
Temps alloué 15 min.
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Concours blanc 3
Épreuve de repérage des erreurs orthographiques.
Pour chaque item, indiquez si l orthographe est correcte (réponse A) ou si l orthographe est
incorrecte (réponse B).
Annales Bordeaux 2009
Épreuve de repérage des erreurs orthographiques.
Pour chaque item, indiquez si l orthographe est correcte (réponse A) ou si l orthographe est
incorrecte (réponse B).
1 une baïonnette
2 un dalhia
3 un insecte xylophage
4 le décathlon
5 un décallage horaire dommageable
6 des échalottes grillées
7 avoir de l eczéma
8 étudier la conchiliologie
9 un chariot de foin
10 faire des crocs-en-jambe
11 payer son écot
12 subir des chaos
13 être absous de ses pêchés
14 une poésie buccolique
15 une attitude divergeant de la mienne
16 ils ont été mis au banc de la société
17 un homme sans défauts
18 j ai écouté sa plinthe
19 la chorale scandait des Kyrie
20 des ayants droit
21 les soupiraux de la maison de mes aïeux
22 dans la religion juive, on fête la pâque
23 quelque soient vos résultats, nous serons fiers
24 les anglo-saxons
25 des rubans jonquilles
26 la brue et la belle-mère
27 une attitude drolatique
28 épeler le mot dysenterie
29 l equarrissage des poutres
30 la marquetterie
31 parler sans faux-fuyants
32 des élytres brillants
33 l étymologie du mot eurêka
34 la maîtrise de l héristique
35 un étal de falbalas
36 un amphitryon
37 sur ce, je vous quitte
38 un comat éthylique
39 une tumeur bégnigne
40 chanter à la cantonnade
1 achalandé
2 la clorophylle
3 ecclésiastique
4 un acolyte
5 une idylle
6 un mainate
7 l hallalie
8 abhorrer
9 un salmigondi
10 une substance léthale
11 une rombière
12 l alphabet cyrillique
13 un traquenar
14 annihiler
15 un paltoquet
16 une mijaurée
17 de l acéthylène
18 un colori
19 un panégiryque
20 un paddock
21 susurer
22 une velléité
23 l acmée
24 des agrès
25 un ocarina
26 une feine
27 un ajonc
28 une agate
29 des abattis
30 le ballaste
31 postume
32 trucculent
33 de plain-pied
34 un rododendron
35 le solstice
36 un plantain
37 misanthrope
38 la concupicence
39 une journée harrassante
40 un air héberlué
Temps alloué 15 min.
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3e épreuve
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Texte à corriger : repérage et correction des erreurs orthographiques d un texte.
Soulignez les fautes du texte suivant, et récrivez les mots correctement en dessous. Il n y a
pas de fautes sur les noms propres et la ponctuation.
« (§ 1) À Paris, les oranges ont l air triste de fruits tombés ramassés sous l arbre. À l heure
où elles vous arrivent, en plein hiver pluvieux et froid, leur écorce éclatante, leur parfum
exagéré dans ces pays de saveures tranquilles, leur donnent un aspect étrange, un peu bohé-
mien. Par les soirées brumeuses, elles longent tristement les trottoirs, entassées dans leurs
petites charettes ambulantes, à la lueur sourde d une lanterne en papier rouge. Un cri mono-
tone et grêle les escorte, perdu dans le roulement des voitures, le fracas des omnibus :
(§ 2) À deux sous la Valence !
(§ 3) Pour les trois-quarts des Parisiens, ce fruit cueilli au loin, banal dans sa rondeur, où
l arbre n a rien laissé qu une mince attache verte, tient de la sucrerie, de la confiserie. Le
papier de soie qui l entoure, les fêtes qu il accompagne, contribuent à cette impression. Aux
approches de janvier surtout, les milliers d oranges disséminées par les rues, toutes ces écor-
ces traînant dans la boue du ruisseau, font songer à quelque arbre de Noël gigantesque qui
secourait sur Paris ses branches chargées de fruits factices. Pas un coin où on ne les rencon-
tre. À la vitrine claire des étalages, choisies et parées ; à la porte des prisons et des auspices,
parmi les paquets de biscuits, les tas de pomme ; devant l entrée des bals, des spectacles du
dimanche. Et leur parfum exquis se mêle à l odeur du gaz, au bruit des crincrins, à la pous-
sière des banquettes du paradis. On en vient à oublier qu il faut des orangers pour produire
les oranges, car pendant que le fruit nous arrive directement du Midi à pleines caisses,
l arbre, taillé, transformé, déguisé, de la serre chaude où il passe l hiver, ne fait qu une
courte apparition au plein air des jardins publics.
(§ 4) Pour bien connaître les oranges, il faut les avoir vues chez elles, aux îles Baléares, en
Sardaigne, en Corse, en Algérie, dans l air bleu doré, l atmosphère tiède de la Méditerranée.
Je me rappelle un petit bois d orangers, aux portes de Blidah ; c est là qu elles étaient
belles ! Dans le feuillage sombres lustré, vernissé, les fruits avaient l éclat de verres de cou-
leur, et doraient l air environnant avec cet auréole de splendeur qui entoure les fleurs écla-
tantes. Çà-et-là des éclaircies laissaient voir à travers les branches les remparts de la petite
ville, le minaret d une mosquée, le dôme d un marabout, et au-dessus l énorme masse de
l Atlas, verte à sa base, couronnée de neige comme d une fourrure blanche, avec des mou-
tonnements, un flou de flocons tombés.
(§ 5) Une nuit, pendant que j étais là, je ne sais par quel phénomène ignoré depuis trente ans,
cette zone de frimat et d hiver se secoua sur la ville endormie, et Blidah se réveilla transfor-
mée, poudrée à blanc. Dans cet air algérien si léger, si pur, la neige semblait une poussière
de nacre. Elle avait des reflets de plumes de paon blanc. Le plus beau, c étaient le bois
d orangers. Les feuilles solides gardaient la neige intacte et droite comme des sorbets sur des
plateaux de lac, et tous les fruits poudrés à frimas avaient une douceur splendide, un rayon-
nement discret comme de l or voilé de claires étoffes blanches. Cela donnait vaguement
l impression d une fête d église, de soutanes rouges sous des robes de dentelles, de dorures
d autel enveloppées de guipures&
(§ 6) Mais mon meilleur souvenir d oranges me vient encore de Barbicaglia, un grand jardin
auprès d Ajaccio où j allais faire la sieste aux heures de chaleur. Ici les orangers, plus hauts,
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Concours blancs et annales
204
plus espacés qu à Blidah, descendaient jusqu à la route, dont le jardin n était séparée que par
une haie vive et un fossé. Tout de suite après, c était la mer, l immense mer bleue& Quelles
bonnes heures j ai passées dans ce jardin ! Au-dessus de ma tête, les orangers en fleur et en
fruit brûlaient leurs parfums d essences. De temps en temps, une orange mûre, détachée tout
à coup, tombait près de moi comme alourdie de chaleur, avec un bruit mat, sans écho, sur la
terre pleine. Je n avais qu à allonger la main. C étaient des fruits superbes, d un rouge pour-
pre à l intérieur. Ils me paraissaient exquis, et puis l horizon était si beau ! Entre les feuilles,
la mer mettait des espaces bleus éblouissants comme des morceaux de verre brisé qui miroi-
taient dans la brume de l air. Avec cela le mouvement du flot agitant l atmosphère à de gran-
des distances, ce murmure cadencé, la chaleur, l odeur des oranges& Ah ! qu on était bien
pour dormir dans le jardin de Barbicaglia !
(§ 7) Quelques fois cependant, au meilleur moment de la sieste, des éclats de tambour me
réveillaient en sursaut. C étaient de malheureux tapins qui venaient s exercer en bas, sur la
route. À travers les trous de la haie, j apercevais le cuivre des tambours et les grands tabliers
blancs sur les pantalons rouges. Pour s abriter un peu de la lumière aveuglante que la pous-
sière de la route leur renvoyait impitoyablement, les pauvres diables venaient se mettre au
pied du jardin, dans l ombre courte de la haie. Et ils tapaient ! et ils avaient chaud ! Alors,
m arrachant de force à mon hypnôtisme, je m amusais à leur jeter quelques-uns de ces beaux
fruits d or rouge qui pendaient près de ma main. Le tambour visé s arrêtait. Il y avait une
minute d hésitation, un regard circulaire pour voir d où venait la superbe orange roulant
devant lui dans le fossé ; puis il la ramassait bien vite et mordait à pleines dents sans même
enlever l écorce.
(§ 8) Je me souviens aussi que tout à côté de Barbicaglia, et séparé seulement par un petit
mur bas, il y avait un jardinet assez bizarre que je dominais de la hauteur ou je me trouvais.
(& )
(§ 9) De ma place, je voyais un bon vieux trottiner tranquillement par les allées. Tout le jour
il taillait les arbres, bêchait, arrosait, enlevait les fleurs fanées avec un soin minutieux ; puis,
au soleil couchant, il entrait dans la petite chapelle où dormait les morts de sa famille ; il res-
serrait la bêche, les râteaux, les grands arrosoirs ; tout cela avec la tranquilité, la sérénnité
d un jardinier de cimetière. Pourtant, sans qu il s en rendit bien compte, ce brave homme
travaillait avec un certain recueillement, tous les bruits amortis et la porte du caveau refer-
mée chaque fois discrètement, comme s il eut craint de réveiller quelqu un. Dans le grand
silence radieux, l entretien de ce petit jardin ne troublait pas un oiseau, et son voisinage
n avait rien d attristant. Seulement la mer en paraissait plus immense, le ciel plus haut, et
cette sieste sans fin mettait tout autour d elle, parmi la nature troublante, accablante à force
de vie, le sentiment de l éternel repos& »
Alphonse Daudet, Lettres de mon moulin, Les oranges.
Annales Bordeaux 2009
Texte à corriger : repérage et correction des erreurs orthographiques d un texte.
Soulignez les fautes du texte suivant, et récrivez les mots correctement en dessous. Il n y a
pas de fautes sur les noms propres et la ponctuation.
« (§ 1) Dans la nuit déjà plus légère, où flottait l odeur encore neuve des ficus, ils se dépê-
chaient vers la gare de l Agha, le chien les précédant à toute allure dans une grande course
zigzaguante qui finissait parfois en glissades sur les trotoirs mouillés de l humidité de la
nuit, puis revenait non moins vite avec l affollement visible de les avoir perdu, Étienne por-
teur du fusil renversé dans sa gaine de grosse toile et d une musette et d un carnier, Jacques
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les mains dans les poches de sa petite culotte et une grande musette en bandouillière. A la
gare, les camarades étaient là, avec leurs chiens qui ne lâchaient leur maître que pour aller
faire de rapides inspections sous la queue de leurs congénaires. (& ) On grimpait avec
entrain dans un de ces wagons dont chaque compartiment ouvre sur le marchepied, on se
passait les musettes, on faisait grimper les chiens et on s installait, enfin heureux de se sentir
flanc à flanc, de partager la même chaleur. Jacques apprit dans ces dimanches que la compa-
gnie des hommes était bonne et pouvait nourrire le cSur. Le train s ébranlait, puis prenait sa
vitesse avec des halettements courts et, de loin en loin, un bref coup de sifflet endormi. On
traversait un bout du Sahel et, dès les premiers champs, curieusement, ces hommes solides et
bruyants se taisaient et regardaient le jour se lever sur les terres soigneusement labourées ou
les brumes du matin traînaient en écharpe sur les haies de grands roseaux secs qui séparaient
les champs. De temps en temps, des bouquets d arbres glissaient dans la vitre avec la ferme
blanchi à la chaux qu ils protégeaient et où tout dormait. Un oiseau débusquait dans le fossé
qui bordait le remblais s élevait d un coup jusqu à leur hauteur, puis volait dans la même
direction que le train comme s il essayait de lutter de vitesse avec lui, jusqu à ce que, brus-
quement, il prît la direction perpendiculaire à la marche du train, et il avait l air alors de se
décoller soudain de la vitre et d être projeter à l arrière du train par le vent de la course.
L horizon vert rosissait, puis virait d un seul coup au rouge, le soleil apparaissait et s élevait
visiblement dans le ciel. Il pompait les brumes sur toute l étendue des champs, s élevait
encore, et soudain il faisait chaud dans le compartiment, les hommes enlevaient un chandail
et puis l autre, faisaient couchait les chiens qui s agitaient eux aussi, échangeaient des plai-
santeries (& ).
(§ 2) Le paysage changeait, devenait plus rocailleux, le chêne remplaçait l oranger, et le petit
train soufflait de plus en plus court et lâchait de grands jets de vapeur. Il faisait plus froid
tout d un coup, car la montagne s interposait entre le soleil et les voyageurs, et on s aperce-
vait alors qu il n était pas plus de sept heures. Enfin, il sifflait une dernière fois, ralentissait,
prenait avec lenteur une courbe serrée et débouchait dans une petite gare solitaire dans la
vallée car elle ne desservait que des mines lointaines, déserte et silencieuse, plantée de
grands eucalypthus dont les feuilles en focille frissonnaient dans le petit vent du matin. La
descente se faisait dans le même brouhahat, les chiens dévalant du compartiment et ratant les
deux marches escarpées du wagon, les hommes faisant de nouveau la chaîne pour les muset-
tes et les fusils. Mais à la sortie de la gare, qui ouvrait directement sur les premières pentes,
le silence d une nature sauvage noyait peu à peu les interjections et les cris, la petite troupe
finissait par gravir la montée en silence, les chiens décrivant tout autour d inlassables lacets.
(& ) Au bout d une heure enfin, on débouchait au bord d un immense plateau couvert de
chênes nains et de genévriers, aux vallonements peu accusés et sur lequel un immense ciel
frais et légèrement ensoleillé étendait ses espaces. (& ) Les chiens, comme avertis, reve-
naient se grouper autour des hommes. On convenait de se retrouver pour le déjeuner à deux
heures de l après-midi, à un bouquet de pins où il y avait une petite source bien placée au
bord du plateau et d où la vue s étendait sur la vallée et sur la plaine au loin. (& )
(§ 3) Alors commençait pour Jacques une ivresse dont il gardait encore le regret émerveillé
au cSur. Les deux hommes écartaient de deux mètres l un de l autre mais à la même hau-
teur, le chien avant, lui maintenu constamment en arrière, et l oncle de son Sil soudain sau-
vage et rusé vérifiait sans cesse qu il gardait sa distance, et la marche silencieuse
interminable, à travers les buissons d où partait parfois avec un cri perçant un oiseau dédai-
gné, la descente dans de petits ravins pleins d odeurs dont on suivait le fond, la remontée
vers le ciel, radieux et de plus en plus chaud, la montée de la chaleur qui desséchait à toute
allure la terre encore humide à leur départ. Des détonations de l autre côté du ravin, le cla-
quement sec d une compagnie de perdreaux couleur de poussière que le chien avait débus-
qués, la double détonation, presque aussitôt répétée, la fuite en avant du chien qui revenait
les yeux pleins de folie, la gueule pleine de sang et d un paquet de plumes qu Ernest et
Concours blancs et annales
206
Daniel lui enlevaient et que, l instant d après, Jacques recevait avec un mélange d excitation
et d horreur, la recherche des autres victimes, quand on les avait vues tomber, les jappe-
ments d Ernest qu on confondait parfois avec ceux de Brillant, et la marche en avant de nou-
veau, Jacques pliant cette fois sous le soleil malgré son petit chapeau de paille, pendant que
le plateau alentour se mettait à vibrer sourdement comme une enclume sous le marteau du
soleil (& ). »
D après Albert Camus, Le premier homme, Gallimard, Folio p. 121-126.
Corrigés des exercices : Orthographe Bordeaux
Épreuve 2
Concours blanc 1
1. A ; 2. B (cannelloni) ; 3. A ; 4. B (dorloter) ; 5. A ; 6. B (disgrâce, comme grâce) ; 7. A ;
8. B (jamboree) ; 9. B (geyser) ; 10. B (mimolette) ; 11. A (ou strass) ; 12. B (enlaçure) ;
13. A ; 14. A (ou tannin) ; 15. B (incoercible) ; 16. A ; 17. A ; 18. B (giraumont) ; 19. A (ou
vipereaux) ; 20. A ; 21. A ; 22. A ; 23. B (scolopendre) ; 24. B (désacraliser) ; 25. B (un
iule) ; 26. B (pitoyable) ; 27. A ; 28. B (phacochère) ; 29. B (lambris) ; 30. A ; 31. B
(scorbut) ; 32. B (samovar) ; 33. A ; 34. A ; 35. A (ou zieuter) ; 36. A ; 37. B (tocsin) ; 38.
B (l ammoniaque, solution aqueuse de l ammoniac) ; 39. B (rabot) ; 40. A.
Concours blanc 2
1. A ; 2. B (creusés, cerne est masculin) ; 3. B (sceau) ; 4. A (invariable pour l Académie ;
dans l usage, on rencontre souvent melliûu) ; 5. B (anthropophage) ; 6. B (tout ce qui & ) ;
7. B (tous) ; 8. A (sans accent) ; 9. A ; 10. B (priions, indicatif imparfait) ; 11. B (amende) ;
12. B (dégingandé) ; 13. A ; 14. B (crapahuter) ; 15. A ; 16. B (nivellement) ; 17. B (ponts-
levis) ; 18. B (la plupart s en sont& ) ; 19. B (quel que soit : toujours en 2 mots quand il est
suivi du verbe être au subjonctif) ; 20. A ; 21. A (possible se rapporte à le plus) ; 22. B
(ivoire : nom employé comme adjectif de couleur) ; 23. A (placebo sans accent du fait de
l origine latine) ; 24. B (boitant : ne pas confondre avec boîte, boîtier) ; 25. B (vantaux) ;
26. A (ne pas confondre avec écot) ; 27. B (ûeuris ; lis ou lys) ; 28. B (éfauûlait ; incarnate
n est pas issu d un nom, c est le nom qui vient de la couleur) ; 29. A ; 30. A (lieder est le
pluriel allemand de lied ; on peut dire des lieds) ; 31. B (cape ; pluriel facultatif) ; 32. B
(dû : verbe devoir) ; 33. A (ne pas confondre fétu et fStus) ; 34. A (s il y en avait, il y aurait
des fautes et un titre) ; 35. B (une bonne acoustique : acoustique est féminin) ; 36. B
(répandu ; notez l orthographe de de-ci, de-là, locution adverbiale) ; 37. A ; 38. B (donateur
/ donataire) ; 39. B (jeune ûlle / ûeur bleue) ; 40. A (peut aussi s écrire mariolle ou mariol).
Concours blanc 3
1. A ; 2. B (dahlia) ; 3. A ; 4. A ; 5. B (décalage) ; 6. B (échalotes) ; 7. A ; 8. B (conchylio-
logie) ; 9. A (chariot, mais charrette) ; 10. A ; 11. A ; 12. B (cahots : secousses) ;
13. B (péchés, diffère de pêcher verbe ou nom); 14. B (bucolique) ; 15. A ; 16. B (ban) ;
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17. A ; 18. B (plainte) ; 19. A (le Kyrie est une prière catholique, c est un nom invariable) ;
20. A ; 21. A ; 22. A (ne pas confondre « la pâque » pour les juifs, et « Pâques » pour les
catholiques) ; 23. B (quels que soient : toujours en deux mots quand il est suivi du verbe
être au subjonctif) ; 24. A ; 25. B (jonquille, adjectif de couleur issu d un nom, invariable) ;
26. B (bru) ; 27. A (drolatique, mais drôle, drôlement); 28. A ; 29. B (équarrissage, avec
accent aigu) ; 30. B (marqueterie) ; 31. A ; 32. A (élytre est masculin) ; 33. A ; 34. B (éris-
tique, ne pas confondre avec heuristique) ; 35. A ; 36. A (la graphie amphy- ne se rencontre
pas en français) ; 37. A ; 38. B (coma, mais comateux) ; 39. B (bénigne, de bénin) ; 40. B
(cantonade, mais cantonner).
Annales Bordeaux 2009
1. A ; 2. B (chlorophylle) ; 3. A ; 4. A ; 5. A ; 6. A ; 7. B (hallali, nom masculin) ; 8. A ; 9.
B (salmigondis, s ûnal muet) ; 10. B (létale) ; 11. A ; 12. A ; 13. B (traquenard) ; 14. A ; 15.
A ; 16. A ; 17. B (acétylène) ; 18. B (coloris) ; 19. B (panégyrique) ; 20. A ; 21. B
(susurrer) ; 22. A ; 23. B (acmé, nom masculin ou féminin) ; 24. A ; 25. A ; 26. B (faine ou
faîne) ; 27. A ; 28. A ; 29. A ; 30. B (ballast ou je ballaste) ; 31. B (posthume) ; 32. B
(truculent) ; 33. A ; 34. B (rhododendron) ; 35. A ; 36. A ; 37. A ; 38. B (concupiscence) ;
39. B (harassante) ; 40. B (éberlué).
Épreuve 3
Concours blanc
§ 1 : saveures '! saveurs ; charettes '! charrettes (mais chariot) / § 3 : trois-quarts '! trois
quarts (seul le nom prend un trait d union) ; secourait '! secouerait (verbe secouer) ; auspices
'! hospices ; pomme '! pommes / § 4 : sombre '! sombres ; cet auréole '! cette auréole ; çà-
et-là '! çà et là (locution adverbiale) / § 5 : frimat '! frimas ; c étaient '! c était (accord avec
bois) ; lac '! laque / § 6 : séparée '! séparé (pas de COD) ; [en ûeur(s) et en fruit(s) : au singu-
lier ou au pluriel] / § 7 : quelques fois '! quelquefois ; hypnôtisme '! hypnotisme / § 8 :
ou '! où / § 9 : dormait '! dormaient ; tranquilité '! tranquillité ; sérennité '! sérénité ;
rendit '! rendît (sans que + subj.) ; eut craint '! eût craint (subj. plus-que-parfait).
Annales Bordeaux 2009
Cette épreuve était difûcile du fait de la construction des phrases et de leur longueur (parti-
culièrement dans le dernier paragraphe).
§ 1 : zigzaguante '! zigzagante ; trotoirs '! trottoirs ; affollements '! affolement ; perdu
'! perdus ; bandouillière '! bandoulière ; A '! À (bien que l accent ne soit pas obliga-
toire, il est usuel en lettre d imprimerie, et comme Étienne avait un e avec accent, cela était
plus cohérent) ; congénaires '! congénères ; nourrire '! nourrir ; halettements '! halète-
ments ; ou '! où ; blanchi '! blanchie ; débusquait '! débusqué ; remblais '! remblai ;
projeter '! projeté ; couchait '! coucher / § 2 : [déserte, silencieuse et plantée se rappor-
tent à vallée] eucalypthus '! eucalyptus ; focille '! faucille ; brouhahat '! brouhaha ;
vallonements '! vallonnements / § 3 : écartaient '! écartés (débusqués était écrit débus-
quée dans le texte original ; les deux sont possibles).
Concours blancs et annales
208
Caen
Description
Outre la dictée d admission, la première épreuve d admissibilité intitulée « Épreuve de
grammaire orthographe sémantique » comporte généralement 25 questions d orthogra-
phe sur 60 (15 en 2007) ; elle dure une heure. Ces questions sont réparties en quatre exer-
cices de place et longueur variables. Ce petit tableau vous permettra de vous y retrouver et
de faire des pronostics :
L orthographe lexicale débute l épreuve (les autres épreuves suivent dans l ordre du
tableau). L orthographe grammaticale (intitulée « grammaire ») interroge uniquement sur
l accord du verbe et du participe passé. Pour le genre du nom, un nom est proposé avec un
genre ; il faut déterminer si la correspondance est bonne.
Niveau de difficulté : 7/10
Bien souvent, plusieurs items doivent être relevés par question, d où de grandes probabili-
tés de se tromper et de n empocher aucun point.
Ï% L épreuve d orthographe lexicale est assez difficile. Les mots choisis pour un même item
ont une similitude graphique (souvent la même initiale). Chaque année des questions por-
tent sur le choix entre trait d union et agglutination (contre, entre + nom), accent grave ou
circonflexe, h muet ou non, i ou y, redoublement de consonnes ou non principalement.
Ï% L épreuve de conjugaison est classique ; elle ressemble à celle de Nantes.
Ï% L épreuve de « grammaire » est assez difficile : elle réclame concentration et endurance
parce qu il faut traiter 50 accords, assez complexes, du verbe et du participe passé.
Ï% Enfin, l épreuve sur le genre (qui ne s est présentée qu une seule fois) n est pas insur-
montable, mais elle réclame aussi de l attention.
Conseils
Ï% En orthographe lexicale, n hésitez pas à écrire les mots, pour vérifier leur graphie et faites
confiance à votre première intuition.
Ï% L épreuve sur les accords réclame une telle concentration qu il est recommandé de ne
pas la faire d un coup.
Ï% Consacrez plus de temps à un item où vous avez un seul doute qu à d autres où demeurent
trop d incertitudes.
orthographe
lexicale
(mots fautifs)
conjugaison
(forme incorrecte
ou intruse)
orthographe
grammaticale
(l accord)
des noms
2006 10 q° 5 q° 10 q°
2007 10 q° 5 q°
2008 10 q° 10 q° 5 q°
2009 15 q° 10 q°
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Concours blanc 1
Orthographe lexicale
Indiquez le ou les mots mal orthographiés.
Orthographe grammaticale
Parmi les cinq formes verbales censées appartenir au même verbe, indiquez la (ou les) forme(s)
incorrecte(s) ou intruse(s). Attention : la mention ou pas d une conjonction est pertinente.
Question 1
Q' a. une impasse
Q' b. une tignasse
Q' c. une fouasse
Q' d. une godace
Q' e. une besace
Question 6
Q' a. bouloter
Q' b. ergoter
Q' c. asticoter
Q' d. dansotter
Q' e. fagotter
Question 2
Q' a. un kiwi
Q' b. une péri
Q' c. un alibi
Q' d. un gribouilli
Q' e. un amorti
Question 7
Q' a. une tape
Q' b. une hape
Q' c. une mappe
Q' d. une chausse-trape
Q' e. une chape
Question 3
Q' a. une gousse
Q' b. un vélopousse
Q' c. une pousse
Q' d. un pouce
Q' e. une gargouce
Question 8
Q' a. un dépotoire
Q' b. un remontoir
Q' c. un grattoir
Q' d. un collutoir
Q' e. un accotoir
Question 4
Q' a. un cargot
Q' b. un bardot
Q' c. un aligot
Q' d. un échot
Q' e. un hublot
Question 9
Q' a. un lazzi
Q' b. un azzulejo
Q' c. une mozarella
Q' d. un chalazzion
Q' e. un blizzard
Question 5
Q' a. superficiel
Q' b. révérenciel
Q' c. intersticiel
Q' d. obédentiel
Q' e. cicatritiel
Question 10
Q' a. un agrégas
Q' b. un adendas
Q' c. un rebras
Q' d. un appat
Q' e. un corbillat
Question 11
Q' a. que je visse
Q' b. nous vissons
Q' c. qu il voie
Q' d. il verra
Q' e. vu
Question 14
Q' a. tu couderas
Q' b. cousu
Q' c. vous coudriez
Q' d. tu couds
Q' e. ils coudront
Question 12
Q' a. tu plus
Q' b. il pleut
Q' c. plu
Q' d. il plut
Q' e. il pleuvait
Question 15
Q' a. je fleurirai
Q' b. nous fleurions
Q' c. fleuris
Q' d. fleurissant
Q' e. vous fleurissez
Temps alloué 25 min.
Concours blancs et annales
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Grammaire
Indiquez les phrases où les accords sont corrects.
Question 13
Q' a. il chut
Q' b. je chois
Q' c. il chaut
Q' d. je choirai
Q' e. ils churent
Question 16
Q' a. Voies la pièce qu ils ont laissée sens dessus-dessous
Q' b. Ne rouspète pas ! Jette ce qui te paraît inutile.
Q' c. Il fallait qu elle le fit tomber de son piédestal.
Q' d. Clos une fois pour toute ce chapitre de ta vie
Q' e. Ne le clous pas au pilori avant qu il se justifie.
Question 17
Q' a. Ils se sont absentés pendant une demi-heure.
Q' b. Ce bracelet cliquète de tous ses grelots.
Q' c. Les belles histoires que tu lui a racontées lui ont plu.
Q' d. Les oiseaux que tu as entendu siffler sont revenus.
Q' e. Les soixante minutes que j ai courues m ont paru interminables.
Question 18
Q' a. Ils se sont regardés.
Q' b. Ils se les sont arrachées.
Q' c. Ils se sont imaginés la scène.
Q' d. Ils se sont préparé un repas formidable.
Q' e. Ils se sont ris de cette mise en scène.
Question 19
Q' a. Des mauvaises gens, nous en avons tant supporté.
Q' b. Des avocats, ils en ont rencontrés.
Q' c. Malgré leur bonne humeur, ils leur en ont voulu.
Q' d. De ces critiques, je les en ai remerciées finalement.
Q' e. De la rose, on n en a vue que la tige.
Question 20
Q' a. Ces filles, je les ai vues danser hier soir à l opéra.
Q' b. Ces messieurs, nous les avons entendus dire du mal de tous.
Q' c. Les menuiseries, nous les avons faites changer dernièrement.
Q' d. La pluie, ils l ont vu venir sans bouger.
Q' e. Il faut les écouté pousser au bord des forêts, les fraises sauvages.
Question 21
Q' a. Elle est négligeante comme une écolière de cinq ans.
Q' b. Le poste de contremaître est resté vaquant depuis son départ.
Q' c. Il a usé d expédiants pour se tirer d affaire.
Q' d. Marie est une femme extravaguante.
Q' e. Sur ce point, nous avons des avis convergents.
Question 22
Q' a. Pourquoi les y avez-vous emmenés ?
Q' b. Comment se prénomment ceux qui nous y ont conduit ?
Q' c. Y a-t-il une ville dont nous n ayons été rejeté ?
Q' d. Où les en avons-nous instruits ?
Q' e. De quoi ces femmes ont-elles souffertes ?
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Concours blanc 2
Orthographe lexicale
Indiquez le ou les mots mal orthographiés.
Question 23
Q' a. Elle est là, étonnante, zigzagante entre les bureau !
Q' b. Ma sSur est arrivée, somnolante.
Q' c. Tous ces hommes ont pour moi une attitude déférente.
Q' d. Ce ne sont pas les idées les plus provocantes qui sont les plus originales.
Q' e. Cette jeune intrigante est plutôt inquiétante.
Question 24
Q' a. Elles s en sont souvenu.
Q' b. Elles s en sont souvenues.
Q' c. Elles s en sont souvenus.
Q' d. Ils s en sont souvenu.
Q' e. Ils s en sont souvenus.
Question 25
Q' a. Ils se sont écouté parler.
Q' b. Ils se sont écoutés parler.
Q' c. Ils se sont écouté parlez.
Q' d. Ils se les sont écoutées dire.
Q' e. Ils se les sont écouté dire.
Question 1
Q' a. hère
Q' b. hébriété
Q' c. hermite
Q' d. héroïne
Q' e. héraut
Question 6
Q' a. aconit
Q' b. accupuncture
Q' c. acastillage
Q' d. accorte
Q' e. accore
Question 2
Q' a. entrapercevoir
Q' b. entrebâiller
Q' c. entre-ouvert
Q' d. entr apercevoir
Q' e. entre-gent
Question 7
Q' a. pollinisation
Q' b. pollisson
Q' c. polyomyélite
Q' d. pollenta
Q' e. pollution
Question 3
Q' a. pâtaquès
Q' b. pâtte
Q' c. patisson
Q' d. pâté
Q' e. patois
Question 8
Q' a. crémone
Q' b. tonne
Q' c. none
Q' d. gorgone
Q' e. acétonne
Question 4
Q' a. antonymie
Q' b. antinomie
Q' c. éponymie
Q' d. dislexie
Q' e. pithye
Question 9
Q' a. Ozalide
Q' b. adénoïde
Q' c. polaroïd
Q' d. chrysalid
Q' e. celluloïd
Question 5
Q' a. litéral
Q' b. litote
Q' c. litturgie
Q' d. littorine
Q' e. litoral
Question 10
Q' a. contrescarpe
Q' b. contrut
Q' c. contre-fort
Q' d. contralto
Q' e. contramiral
Temps alloué 25 min.
Concours blancs et annales
212
Genre
Indiquez le ou les noms pour lesquels le genre indiqué entre parenthèses est correct f =
féminin, m = masculin.
Grammaire
Indiquez les phrases correctes.
Question 11
Q' a. épigramme (f)
Q' b. calligramme (m)
Q' c. anagramme (m)
Q' d. gamme (f)
Q' e. amalgame (f)
Question 14
Q' a. catharsis (f)
Q' b. synopsis (f)
Q' c. clovisse (m)
Q' d. oasis (f)
Q' e. immondice (f)
Question 12
Q' a. arcade (f)
Q' b. alcade (f)
Q' c. jade (f)
Q' d. monade (f)
Q' e. sérénade (m)
Question 15
Q' a. épaulière (f)
Q' b. oligomère (f)
Q' c. trouvère (m)
Q' d. cautère (f)
Q' e. acrotère (m)
Question 13
Q' a. arcane (m)
Q' b. arcanne (f)
Q' c. météorite (f)
Q' d. aérolithe (f)
Q' e. météore (f)
Question 16
Q' a. Les deux cents kilomètres que nous avons parcourus.
Q' b. Les cents mètres qu elles ont courus.
Q' c. Les vingt minutes qu ils ont courus.
Q' d. Les événements durant lesquels ils ont vécus.
Q' e. Les événements qu ils ont vécus.
Question 17
Q' a. Ils se sont entendus dire bien des choses.
Q' b. Ils se sont nui mutuellement.
Q' c. Elles se sont senti pousser des ailes.
Q' d. Ils se sont assurés de notre sympathie.
Q' e. Ils se sont assurés des lendemains meilleurs.
Question 18
Q' a. Elles s en sont aperçues.
Q' b. Ces souvenirs, elles n en ont jamais parlé.
Q' c. Ils m ont aidé ; j en ai été surprise.
Q' d. Mes amies, je les ai écoutées, mais je n en ai rien retenu.
Q' e. Elle s en est évanouie de bonheur.
Question 19
Q' a. Mise à part, elle s est sentie haïe.
Q' b. Mis à part ma mère, personne n est venu.
Q' c. Excepté l entrée, le reste du repas était passable.
Q' d. Vous trouverez ci-jointe la copie du testament.
Q' e. Vous trouverez ci-jointe copie du testament.
Question 20
Q' a. La tâche était moins ardue que nous ne l avions pensée.
Q' b. Des erreurs, combien en a-t-il faites ?
Q' c. Les calomnies que vous avez faites répandre sont ignobles.
Q' d. La réponse qu il a faite était surprenante.
Q' e. La température qu il a faite était estivale.
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Annales Caen 2009
Orthographe lexicale
Indiquez le ou les mots correctement orthographiés.
Question 21
Q' a. La peur, l angoisse de la foule ont eu raison de son courage.
Q' b. Ni l un ni l autre n a gagné cette course.
Q' c. Moins de deux secondes a suffi pour retourner la situation.
Q' d. Le peu de politesse dont elle a fait preuve l a rendue méprisable.
Q' e. Peu sont appelés à occuper des postes aussi prestigieux.
Question 22
Q' a. Les difficultés qu elle nous a laissées à résoudre.
Q' b. La cacophonie qu il a fallue entendre.
Q' c. Les consignes qu il a donné à suivre.
Q' d. Les insinuations qu il a laissée entendre.
Q' e. Des petites gens qu il a faites venir.
Question 23
Q' a. Les animatrices qui se sont rassemblées.
Q' b. Des meilleures amies qui se sont nuies.
Q' c. Nous nous sommes regardé dans le miroir.
Q' d. La crainte vous avait-elle envahie ?
Q' e. S étant reconnus, on s évita soigneusement.
Question 24
Q' a. Méprisant de tout conformisme, elle est partie.
Q' b. Il partit, négligent ses obligations.
Q' c. En traficant sa voiture, il a surtout réussi à la mettre en panne.
Q' d. D un geste déférent, il nous invita à le suivre.
Q' e. Les détergeants sont des produits aux émanations souvent toxiques.
Question 25
Q' a. Ils se sont tous arrogés des droits indus.
Q' b. Elles se sont suivie l une l autre.
Q' c. Elle s est blessée au bout du pied.
Q' d. Elle s est fracturée le bout du pied.
Q' e. Ils se sont complu dans la paresse.
Question 1
Q' a. esbrouffe
Q' b. rester coit
Q' c. escarre
Q' d. estoquade
Q' e. neurone
Question 9
Q' a. canabis
Q' b. cannibal
Q' c. connectif
Q' d. connotation
Q' e. conicité
Question 2
Q' a. ortèse
Q' b. ortie
Q' c. orthicole
Q' d. étique
Q' e. étanol
Question 10
Q' a. comma
Q' b. caner
Q' c. embaras
Q' d. enrubaner
Q' e. empaller
Question 3
Q' a. pentomime
Q' b. mnémonique
Q' c. météorite
Q' d. cyclothimique
Q' e. millénarisme
Question 11
Q' a. gallerie
Q' b. gallinacé
Q' c. galéjade
Q' d. gallop
Q' e. gallère
Temps alloué 25 min.
Concours blancs et annales
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Conjugaison
Indiquez la ou les formes verbales correctes.
Attention : le contexte entre parenthèses est pertinent.
Question 4
Q' a. néologisme
Q' b. néo-natologie
Q' c. néophyte
Q' d. néoréaliste
Q' e. néolithique
Question 12
Q' a. contondant
Q' b. cornetiste
Q' c. cocottier
Q' d. carafon
Q' e. cafter
Question 5
Q' a. contre-digue
Q' b. contrechâssis
Q' c. contre-marche
Q' d. controverse
Q' e. contre-façon
Question 13
Q' a. primesautier
Q' b. thérébentine
Q' c. substanciel
Q' d. théoricien
Q' e. théocratie
Question 6
Q' a. hagios
Q' b. ampe
Q' c. apex
Q' d. apax
Q' e. istrion
Question 14
Q' a. ampéromètre
Q' b. équivalante
Q' c. acquiesser
Q' d. aquité
Q' e. acupuncteur
Question 7
Q' a. atifer
Q' b. blizard
Q' c. bizarre
Q' d. plantère
Q' e. hasard
Question 15
Q' a. récurence
Q' b. irascible
Q' c. accrostiche
Q' d. hertsien
Q' e. esclendre
Question 8
Q' a. innéisme
Q' b. iconauclaste
Q' c. iconographie
Q' d. illotier
Q' e. imersion
Question 16
Q' a. (il faut que) tu ais
Q' b. elles eûrent
Q' c. j aurais
Q' d. nous eumes
Q' e. vous eussiez
Question 21
Q' a. (il fallait qu ) il plût
Q' b. tu plains
Q' c. ils plissent
Q' d. (il fallait qu ) elles plussent
Q' e. nous plaignimes
Question 17
Q' a. (il fallait que) tu envoyasses
Q' b. elle envoit
Q' c. nous enverrions
Q' d. tu envisageras
Q' e. (il fallait que) vous enviassiez
Question 22
Q' a. tu presserais
Q' b. vous prites
Q' c. nous répressions
Q' d. vous réprimâtes
Q' e. ils primèrent
Question 18
Q' a. nous devisions
Q' b. (il fallait qu ) elle dévisageât
Q' c. tu dévisserais
Q' d. ils devisseront
Q' e. vous dévisageâtes
Question 23
Q' a. elle devînt
Q' b. il devinat
Q' c. (il fallait que) nous devins-
Q' d. (il fallait qu ) elle devinasse
Q' e. vous devintes
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Corrigés des exercices : Orthographe Caen
Concours blanc 1
1. C, D (C : fouace / D : godasse) ; 2. D (gribouillis) ; 3. E (gargousse) ; 4. A, D (A : cargo /
D : écho) ; 5. D, E (D : obédientiel / E : cicatriciel) ; 6. A, E (A : boulotter / E : fagoter) ; 7. B
(happe) ; 8. A, D (A : dépotoir : D : collutoire) ; 9. B, C, D (B : azulejo / C : mozzarella / D :
chalazion) ; 10. A, B, D (A : agrégat / B : addenda / D : appât)
11. B (verbe visser à l indicatif présent, au milieu de formes du verbe voir) ; 12. A (verbe
plaire à l indicatif passé simple, au milieu de formes du verbe pleuvoir) ; 13. C (verbe chaloir
à l indicatif présent, au milieu de formes du verbe choir) ; 14. A (verbe couder à l indicatif
futur simple, au milieu de formes du verbe coudre) ; 15. B (verbe ûeurer au conditionnel
présent, au milieu de formes du verbe ûeurir)
16. B (A : vois / C : fît / D : toutes / E : cloue) ; 17. A (B : cliquette / C : as, dont le sujet est tu
/ D : entendus, les oiseaux font l action de sifûer / E : couru, soixante minutes est CC de
temps) ; 18. A, B, D (C : imaginé, le COD scène est postposé / E : ri, toujours invariable) ; 19.
A, C, D (A : le COD est en, invariabilité / B : rencontré / D : le COD est les, qui peut être mis
pour elles / E : vu) ; 20. A, B (A, B : le COD les fait l action exprimée par l inûnitif / C : fait,
invariable quand il est suivi d un inûnitif / D : vue, même explication que A, B / E : écouter ;
remplacez par un verbe du 3e groupe) ; 21. E (A : négligente, adjectif / B : vacant, adjectif
verbal, n exprime pas une action / C : expédients, nom / D : extravagante, adjectif verbal) ; 22.
A, B, C, D (B, C : nous peut représenter une seule personne / D : les est COD / E : souffert,
pas de COD) ; 23. C, D, E (A : zigzaguant, verbe zigzaguer car c est une action et non un état
/ B : somnolente, adjectif qualiûcatif épithète détachée) ; 24. B, E (se souvenir est un verbe
pronominal subjectif ; l accord du participe se fait avec le sujet) ; 25. B, E (A, B, C : se, mis
pour ils, fait l action de parler / D, E : se, mis pour ils, ne fait pas l action de dire).
Concours blanc 2
1. B, C (B : ébriété / C : ermite) ; 2. C, E (C : entrouvert / E : entregent) ; 3. A, B, C (A :
pataquès / B : pâte ou patte / C : pâtisson) ; 4. D, E (D : dyslexie / E : pythie) ; 5. A, C, E
(A : littéral / C : liturgie / E : littoral) ; 6. B, C (B : acupuncture / C : accastillage / E : ne
pas confondre avec acore) ; 7. B, C, D (B : polisson / C : poliomyélite / D : polenta) ; 8. E
Question 19
Q' a. vous vécutes
Q' b. vous vissez
Q' c. nous vissâmes
Q' d. je visais
Q' e. (il fallait qu ) il vît
Question 24
Q' a. elle finît
Q' b. vous définissiez
Q' c. (il fallait que) vous affinissiez
Q' d. ils finassent
Q' e. (il fallait que) nous affinas-
Question 20
Q' a. nous peignâmes
Q' b. (il fallait qu ) elles peignissent
Q' c. vous peindrîtes
Q' d. nous peindrions
Q' e. (il fallait que) tu peignasses
Question 25
Q' a. nous couvrîmes
Q' b. (il fallait qu ) elle recouvrît
Q' c. vous couvrâtes
Q' d. nous recouvrâmes
Q' e. (il fallait qu ) elle recouvrat
Concours blancs et annales
216
(C : ne pas confondre avec nonne / E : acétone) ; 9. A, D (A : Ozalid : D : chrysalide) ;
10. B, C, E (B : contre-ut / C : contrefort / E : contre-amiral ; contre-ut et contre-amiral
sont les seuls mots dans lesquels le 2e constituant commence par une voyelle sans qu il
puisse y avoir agglutination dans les tolérances orthographiques)
11. A, B, D (A : peut être féminin ou masculin selon le sens ; tous les autres mots en -
gramme sont masculins sauf anagramme / E : un amalgame) ; 12. A, D (B : un alcade / C :
un jade / E : une sérénade) ; 13. A, B, C (A : s emploie surtout au pluriel / D : un aérolithe /
E : un météore) ; 14. A, D, E (B : un synopsis / C : une clovisse / D : oasis est féminin, mais
l emploi masculin est fréquent / E : immondice est le plus souvent employé au pluriel, mais
le singulier est reconnu par l Académie) ; 15. A, C, E (B : un oligomère / D : un cautère)
16. A, B, E (A : le participe passé de parcourir s accorde ordinairement ; ne pas associer
au cas de courir / B : mètres est COD et non CC de quantité ; le s de cent est l indice '!
elles ont parcourus des cents mètres / C : minutes est CC de quantité et non COD / D :
événements est CC de temps et non COD) ; 17. A, B, C, D (A : correct si on considère le
pronom se analysable / C : pousser est le COD : « Elles ont senti des ailes pousser à elles »
/ D, E : s assurer est transitif direct quand il signiûe se garantir et transitif indirect quand
il signiûe devenir sûr / E : assuré) ; 18. A, D, E (A : dans le sens de se rendre compte,
s apercevoir est pronominal subjectif ; le participe s accorde donc toujours avec le sujet /
B : pas de COD / C : aidée, à cause de l accord surprise ou bien tout mettre au masculin
/ D : le COD de retenu est rien / E : verbe pronominal subjectif, accord avec le sujet) ; 19.
A, B, C, D, E (A : accord avec elle, pas de proposition absolue / B : participe antéposé
dans une proposition absolue, pas d accord ; l accord reste cependant possible avec mis à
part / C : participe antéposé dans une proposition absolue / D, E : dans ces cas, la tendance
est à l invariabilité, surtout lorsque le nom qui suit le participe et auquel il se rapporte n est
pas précédé d un article ; mais l accord reste correct quoique rare) ; 20. D (A : pensé, l
remplace toute une proposition et non pas uniquement tâche / B : en est COD / C : le parti-
cipe passé de faire suivi d un inûnitif est invariable / D : accord avec le COD que, mis pour
réponse / E : fait, participe passé d un verbe impersonnel ; pas de COD possible donc pas
d accord) ; 21. B, E (A : a ; entre les sujets il n y a pas coordination mais substitution ;
accord avec le sujet le plus proche du verbe / B : c était l un ou l autre / C : ont sufû, moins
de deux entraîne l accord au pluriel / D : rendu ; c est le peu qui la rend méprisable et non
la politesse) ; 22. A, C (A : ou laissé si l on considère que qu , mis pour difûcultés, est le
COD de résoudre et non de laissé / B : fallu, verbe impersonnel donc le participe est
invariable : C : même raisonnement que pour A / D : laissé, car qu est COD d entendre et
non de laissé / E : le participe passé de faire suivi d un inûnitif est invariable) ; 23. A, C, D,
E (B : nui, participe toujours invariable / C : nous peut représenter une seule personne / D :
vous peut représenter une seule personne, en l occurrence une femme / E : on peut
entraîner l accord selon les genre et nombre de son antécédent même pour le participe
passé mais pas pour le verbe conjugué ; reconnu est également possible) ; 24. D (A :
méprisante, adjectif / B : négligeant, participe présent / C : traûquant, participe présent /
E : détergents, nom) ; 25. C, E (A : arrogé, le COD est placé après / B : suivies, accord
avec se, mis pour elles ; le sens indique une réciprocité, donc deux actrices faisant l action
sur deux actrices / C : s , mis pour elle, est COD antéposé / D : fracturé ; bout est le COD
postposé / E : participe passé toujours invariable).
Annales Caen 2009
1. C, E (A : esbroufe / B : rester coi / D : estocade) ; 2. B, D (A : orthèse / C : horticole /
E : éthanol) ; 3. B, C, E (A : pantomime / D : cyclothymique) ; 4. A, C, D, E (B :
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néonatalogie) ; 5. A, B, D (C : contremarche / E : contrefaçon) ; 6. C, D (A : agios / B :
hampe / D : apax ou hapax / E : histrion) ; 7. C, E (A : attifer / B : blizzard / D : plantaire) ;
8. A, C (B : iconoclaste / D : ilotier / E : immersion) ; 9. C, D, E (A : cannabis / B :
cannibale) ; 10. A, B (A : ne pas confondre avec coma / B : ne pas confondre avec canner
/ C : embarras / D : enrubanner / E : empaler) ; 11. B, C (A : galerie / D : galop ou gallup /
E : galère) ; 12. A, D, E (B : cornettiste / C : cocotier) ; 13. A, D, E (B : térébenthine / C :
substantiel) ; 14. E (A : ampèremètre / B : équivalente / C : acquiescer / D : acquitté) ;
15. B (A : récurrence / C : acrostiche / D : hertzien / E : esclandre) ; 16. C [A : aies / B :
eurent / D : eûmes / E : cette forme est incorrecte puisqu il manque la conjonction et que
« le contexte entre parenthèses est pertinent » ; seul le subjonctif plus-que-parfait peut
s employer sans conjonction dans une valeur proche du conditionnel. Pour le subjonctif
imparfait, cet usage n est possible qu en inversion sujet - verbe (ex. : Eussiez-vous un
tempérament plus autoritaire, jamais je n aurais cédé.)] ; 17. A, C, D, E (B : envoie / E :
verbe envier) ; 18. A, B, C, E (D : dévisseront verbe dévisser ou deviseront verbe
deviser) ; 19. B, C, D, E (A : vécûtes) ; 20. A, B, D, E (A, E : peigner / B, D : peindre / C :
peignîtes) ; 21. A, B, C, D (A : plaire ou pleuvoir / E : plaignîmes) ; 22. A, D, E (B : prîtes
/ C : repressions verbe represser, qui signiûe donner à un objet en céramique sa forme
déûnitive ; 23. C, D (A : même remarque que pour le 16 / B : devina / E : devîntes) ; 24. B,
D, E (A : même remarque que pour le 16 / C : afûnassiez) ; 25. A, B, D (C : couvrîtes ou
recouvrâtes verbe recouvrer / E : recouvrât).
Lille
Description
L épreuve de français de Lille dure 45 minutes. Elle se présente sous la forme de deux exer-
cices que vous pouvez réaliser dans l ordre de votre convenance (ils sont distribués
ensemble) :
Ï% un exercice de correction d un texte fautif de 1 à 2,5 pages,
Ï% un exercice de questions diverses, portant sur le vocabulaire, le genre et le nombre des
noms et des adjectifs, l accord des adjectifs, des noms composés, du participe passé notam-
ment. Il faut consacrer 30 secondes environ par item.
Niveau de difficulté : 6/10
Ï% Le texte fautif compte en général une quinzaine de fautes. Elles portent particulièrement
sur les accents, les lettres muettes, la conjugaison et la correspondance des temps. Le texte
a tendance à être de plus en plus long.
Ï% L épreuve de questions d orthographe-grammaire-vocabulaire porte sur le genre du
nom, les noms toujours pluriels, l accord des noms composés, les formes de conjugaison,
parfois les constructions transitives ou intransitives.
Conseils
Ï% Gérez bien votre temps : suivant la longueur de la dictée fautive, il faut y consacrer 15 à
20 minutes maximum.
Ï% Dans l épreuve de questions diverses, regardez tous les items et comparez-les. Lorsque
deux mots semblables (ex. : boîte / boiter) sont associés, cela signifie souvent que l un a une
propriété graphique que l autre n a pas.
Concours blancs et annales
218
Annales Lille 2009 :
Dictée fautive
Nous vous demandons de corriger toutes, et seulement, les fautes en soulignant les mots
incorrects et en les orthographiant correctement.
La ponctuation et l orthographe des noms propres ne sont pas à corriger.
« Ma mère, quand il fût question d avoir pour la première fois M. de Norpois à dîner, ayant
exprimé le regret que le professeur Cottard fût en voyage et qu elle-même eût entièrement
cessé de fréquenter Swann, car l un et l autre eussent sans doute intéressés l ancien ambassa-
deur, mon père répondit qu un convive éminent, un savant illustre, comme Cottard, ne pouvait
jamais mal faire dans un dîner, mais que Swann, avec son hostentasion, avec sa manière de
crier sur les toits ses moindres relations, était un vulgaire esbrouffeur que le marquis de Nor-
pois eût sans doute trouvé selon son expression, puant . Or cette réponse de mon père
demande quelques mots d explication, certaines personnes se souvenant peut-être d un Cot-
tard bien médiocre et d un Swann poussant jusqu à la plus extrême délicatesse, en matière
mondaine, la modestie et la discrétion. Mais pour ce qui regarde celui-ci, il était arrivé qu au
fils Swann et aussi au Swann du Jockey, l ancien ami de mes parents avait ajouté une per-
sonnalité nouvelle (et qui ne devait pas être la dernière), celle de mari d Odette. Adaptant aux
humbles ambitions de cette femme, l instinct, le désir, l industrie, qu il avait toujours eu, il
s était ingénié à se bâtir, fort au-dessous de l ancienne, une position nouvelle et appropriée à la
compagne qui l occuperait avec lui. Or il s y montrait un autre homme. Puisque (tout en conti-
nuant à fréquenter seul ses amis personnels, à qui il ne voulait pas imposer Odette quand ils ne
lui demandaient pas spontanément à la connaître) c était une seconde vie qu il commençait, en
commun avec sa femme, au milieu d êtres nouveaux, on eut encore compris que pour mesurer
le rang de ceux-ci, et par conséquent le plaisir d amour-propre qu il pouvait éprouver à les
recevoir, il se fût servi, comme un point de comparaison, non pas des gens les plus brillants qui
formaient sa société avant son mariage, mais des relations antérieures d Odette. Mais, même
quand on savait que c était avec d inéléguants fonctionnaires, avec des femmes tarées, parure
des bals de ministères, qu il désirait de se lier, on était étonné de l entendre, lui qui autrefois et
même encore aujourd hui dissimulait si grâcieusement une invitation de Twickenham ou de
Buckingham Palace, faire sonner bien haut que la femme d un sous-chef de cabinet était venue
rendre sa visite à Madame Swann. On dira peut-être que cela tenait à ce que la simplicité du
Swann élégant, n avait été chez lui qu une forme plus raffinée de la vanité et que, comme cer-
tains israélites, l ancien ami de mes parents avait pu présenter tour à tour les états successifs
par où avaient passés ceux de sa race, depuis le snobisme le plus naïf et la plus grossière gou-
jatterie, jusqu à la plus fine politesse. Mais la principale raison, et celle-là applicable à l huma-
nité en général, était que nos vertus elles-même ne sont pas quelque chose de libre, de flottant,
de quoi nous gardions la disponibilité permanente ; elles finissent par s associer si étroitement
dans notre esprit avec les actions à l occasion desquelles nous nous sommes faits un devoir de
les exercer, que si surgit pour nous une activité d un autre ordre, elle nous prend au dépourvu
et sans que nous ayions seulement l idée qu elle pourrait comporter la mise en Suvre de ces
mêmes vertus. Swann empressé avec ces nouvelles relations et les citant avec fierté, était
comme ces grands artistes modestes ou généreux qui, s ils se mettent à la fin de leur vie à se
mêler de cuisine ou de jardinage, étalent une satisfaction naïve des louanges qu on donne à
leurs plats ou à leurs plates-bande pour lesquels ils n admettent pas la critique qu ils acceptent
aisément s il s agit de leurs chefs-d Suvres ; ou bien qui, donnant une de leurs toiles pour rien,
ne peuvent en revanche sans mauvaise humeur perdre quarante sous aux dominos. »
Marcel Proust, À l ombre des jeunes filles en fleurs, 1re partie, Pléiade p. 423-424.
Temps alloué (pour 3le0s 2 mépirne.uves)
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Annales Lille 2008 : Épreuve d orthographe-
grammaire-vocabulaire
Cochez « A » si la réponse est correcte, « B » si elle est fausse :
11 verbe vêtir : 1re personne du singulier, présent du subjonctif '! que je vette
12 verbe sentir : 3e personne du singulier, imparfait du subjonctif '! qu il sentisse
13 verbe payer : 2e personne du pluriel, imparfait de l indicatif '! vous payiez
14 verbe payer : 1re personne du pluriel, imparfait du subjonctif '! que nous payassions
15 verbe conclure : 1re personne du singulier, futur simple de l indicatif '! je concluerai
16 verbe croître : 1re personne du singulier, conditionnel présent '! je croîtrais
17 verbe paître : impératif, singulier '! pais
18 verbe moudre : impératif, singulier '! mous
19 verbe absoudre : 1re personne du singulier, imparfait de l indicatif '! j absolvais
Cochez « A » si la phrase ne comporte aucune faute, « B » si elle en comporte une, « C » si
elle en compte deux ou plus de deux :
30 Pourquoi es-tu parti alors que tu étais prêt d avoir fini ?
31 Tous les biens que vous acquerez resteront votre propriété.
32 Ma voiture a deux portes arrières, c est très pratique.
33 La maternité accueille plus de vingt nouveau-nés par jour.
34 Il s est agi de votre nouvel emploi.
35 Je les ai trouvé chez eux. Elle était tout à son travail et lui était tout à ses études.
Cochez « A » si le mot ne prend jamais d accent circonflexe, « B » s il prend toujours un
accent circonflexe, « C » si le mot peut s écrire avec et sans accent circonflexe :
Cochez « A » si le pluriel du nom est en « als », « B » s il est en « aux », « C » si le nom
accepte les deux pluriels :
Cochez la ou les bonne(s) réponse(s) :
52 Démystifier ou démythifier sont des :
Q' a. des homonymes Q' b. des synonymes Q' c. des paronymes
53 Quand on évoque un « gai luron », on commet :
Q' a. un contresens Q' b. un pléonasme
54 On dit : Q' a. nous avons convenu de nous rencontrer
Q' b. nous sommes convenus de nous rencontrer
Cochez « A » si le nom suivant est au masculin, « B » s il est au féminin, « C » s il peut
prendre l un ou l autre genre :
36 sur
37 maratre
38 acre
39 grace
40 gracier
41 pecher
42 pole
43 creme
44 pédiatre
45 bellatre
46 le journal 47 l aval 48 le choral 49 le val 50 l idéal 51 le récital
55 espèce 56 orbite 57 entracte 58 palabre
Concours blancs et annales
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Corrigés des exercices : Orthographe Lille
Annales Lille 2009 : Dictée fautive
l. 1 : fut ; l. 3 : intéressé ; l. 5 : ostentation ; l. 6 : esbroufeur ; l. 14 : eus ; l. 19 : eût ; l. 22-
23 : inélégants ; l. 25 : gracieusement ; l. 29 : passé ; l. 30 : goujaterie ; l. 32 : elles-
mêmes ; l. 34 : fait (le COD devoir est postposé) ; l. 36 : ayons ; l. 40 : plates-bandes
(adjectif + nom) ; l. 41 : chefs-d Suvre (nom + nom complément).
Annales Lille 2008 : Épreuve d orthographe-grammaire-vocabulaire
11. B (que je vête) ; 12. B (qu il sentît) ; 13. A ; 14. A ; 15. B (je conclurai) ; 16. A ; 17. A ;
18. B (mouds) ; 19. A // 30. B (près de '" prêt à disposé à) ; 31. B (acquerrez) ; 32. B
(arrière, adverbe invariable) ; 33. A ; 34. A ; 35. B (je les ai trouvés) ; 36. C ; 37. B ; 38. C ;
39. B ; 40. A ; 41. C (pécher / pêcher) ; 42. B ; 43. A ; 44. A ; 45. B ; 46. B ; 47. A ; 48. A
(l adjectif a les deux pluriels) ; 49. C ; 50. C ; 51. A ; 52. C ; 53. B (un luron désigne
quelqu un de joyeux) ; 54. B ; 55. B ; 56. B ; 57. A ; 58. C.
Annales Lyon 2008
Soulignez puis récrivez dans la marge les mots mal orthographiés et eux seuls.
« (§ 1) Meaulnes, caché derrière les sapins, de crainte qu on ne l aperçut, examinait le
désordre du lieu, lorsqu il avisa, de l autre côté de la cour, juste au dessus du siège d un haut
char à banc, une fenêtre des annexes à demi ouverte. Deux barreaux de fer, comme on en
Lyon
Description
Outre un QCM de culture générale et français (Cf. pages 363-364), ce concours propose en der-
nière épreuve d admissibilité un texte fautif (jusqu en 2005, cette épreuve était une simple dic-
tée). Généralement, le texte est assez long (un peu plus d une page tapuscrite), et doit être
corrigé en 15 ou 20 minutes. En 2009, le support était plus court et plus semblable à la deuxième
dictée fautive de Besançon (ces écoles sont assez proches en général). C était un extrait de La
Rabouilleuse d Honoré de Balzac, écrit dans un sabir mélange de langage texto et phonétique
(ex. : sept au m a qu à trevin s un quand '! cet homme a quatre-vingt-cinq ans), qu il fallait
récrire en 15 minutes (ce qui était à peu près impossible). Le barème est le même qu à Bordeaux.
Niveau de difficulté : 7/10
L épreuve se situe à peu près au niveau de la dictée fautive de Bordeaux. Les fautes sont
relativement faciles à détecter ; elles portent sur l orthographe grammaticale (accords, cor-
respondance des temps) et lexicale (lettres muettes, redoublements de consonnes, fautes
par métathèse). La principale difficulté vient du nombre de fautes. Attendez-vous à en cor-
riger entre 35 et 50 (en 15 ou 20 minutes, c est rapide).
Conseils
(Les recommandations sont les mêmes que pour Besançon.)
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voit derrière les domaines aux volets toujours fermé des écuries, avaient dû clore cette
ouverture. Mais le temps les avait décelés. (& )
(§ 2) Meaulnes reste un moment éblouï et titubant dans ce coridor noir. Il craint maintenant
d être surpris. Son allure hésitante et gauche le ferait, sans doute, prendre pour un voleur. Il
va s en retourner délibérément vers la sortie, lorsque de nouveau il entend dans le fond du
corridor un bruit de pas et des voix d enfants. Ce sont deux petits garçons qui s approchent
en parlant.
(§ 3) Est-ce qu on va bientôt diner ? leur demande Meaulnes avec aplomd.
(§ 4) Viens avec nous, répond le plus grand, on va t y conduire. (& )
(§ 5) Avant que le jeune homme ai rien pu dire, ils sont tous les trois arrivés à la porte d une
grande salle où flambe un beau feu. Des planches, en guise de table, ont été posées sur des
trétaux; on n a étendu des nappes blanches, et des gens de toute sorte dînent avec cérémonie.
(§ 6) C était, dans une grande salle au plafond bas, un repas comme ceux que l on offre, la
veille des noces de campagne, aux parents qui sont venus de très loin. (& )
(§ 7) Il n y avait pas un seul de ces convives avec qui Meaulnes ne se sentît à l aise et en
confiance. (& ) Certainement parmi ces bonnes gens-là les convives de cette salle avaient été
choisis. Quant aux autres, c étaient des adolescents et des enfants&
(§ 8) Cependant, auprès de Meaulnes, les deux vieilles femmes causaient. (& )
Meaulnes n en perdait pas une parole. Grâce à cette paisible prise de becs, la situation
s éclairait faiblement : Frantz de Galais, le fils du château était allé à Bourges pour y cher-
cher une jeune fille et l épouser. Chose étrange, ce garçon, qui devait être très jeune et très
fantasque, réglait tout à sa guise dans le Domaine. Il avait voulu que la maison où sa fiancée
entrerait ressemblat à un palais en fête. Et pour célèbrer la venue de la jeune fille, il avait
invité lui-même ces enfants et ces vieilles gens débonaires. Tel était les points que la discus-
sion des deux femmes précisaient. Elles laissaient tout le reste dans le mystère, et repre-
naient sans cesse la question du retour des fiancés. L une tenait pour le matin du lendemain.
L autre pour l après-midi. (& ) Et elles continuaient ainsi à se tenir tête sans la moindre
humeur. Meaulnes intervînt dans l espoir d en apprendre davantage :
(§ 9) Est-elle aussi jolie qu on le dit, la fiancée de Frantz ?
(§ 10) Elles le regardèrent, interloquées. Personne d autre que Frantz n avait vu la jeune
fille. Lui-même, en revenant de Toulon, l avait rencontré un soir, désolé, dans un de ces jar-
dins de Bourges qu on appelle les Marais. Son père, un tisseran, l avait chassé de chez lui.
Elle était fort jolie et Frantz avait décidé aussitôt de l épouser. (& )
(§ 11) Meaulnes, avec précaution, allait poser d autres questions, lorsque parut à la porte un
couple charmant : une enfant de seize ans avec corsage de velours et jupe à grands volants ;
un jeune personnage en habit à haut cole et pantalon à élastiques. Ils traversèrent la salle,
esquissant un pas de deux ; d autres les suivirent, puis d autres passèrent en courrant, pous-
sant des cris, poursuivis par un grand pierrot blaffard, aux manches trop longues, coiffé d un
bonnet noir et riant d une bouche édentée. Il courait à grande enjambée maladroite, comme
si, à chaque pas, il eu dû faire un saut, et il agitait ses longues manches vides. (& ) Meaulnes,
la tête à demi cachée dans le collet de son manteau, comme dans une fraise, se sentait un
autre personnage. Lui aussi, gagné par le plaisir, il se mit à poursuivre le grand pierrot à tra-
vers les couloirs du Domaine, comme dans les coulisses d un théâtre ou la pantomyme, de la
scène se fut partout répandu. Il se trouva ainsi mêlé jusqu à la fin de la nuit à une foule
joyeuse aux costumes extravagants. (& )
(§ 12) Un peu angoissé à la longue par tout ce plaisir qui s offrait à lui, craignant à chaque
instant que son manteau entre ouvert ne laissa voir sa blousse de collégien, il alla se réfugier
un instant dans la partie la plus paisible et la plus obscure de la demeure. On y entendait que
le bruit étouffé d un piano. »
Alain-Fournier, Le Grand Meaulnes, Le Livre de Poche, p. 55, 61-66.
Concours blancs et annales
222
Corrigés des exercices : Orthographe Lyon
§ 1 : aperçût (subj. imparfait dans une proposition présentant une possibilité à éviter) ; au-
dessus ; char à bancs ; fermés ; descellés ; § 2 : ébloui ; corridor ; § 3 : dîner ; aplomb / §
5 : ait rien pu (subjonctif après avant que) ; tréteaux ; on a étendu (pas de n puisqu il n y
a pas de négation) ; de toutes sortes (on emploie le pluriel pour signiûer de toutes les
variétés, ici les conditions sociales) ; § 8 : prise de bec ; ressemblât ; célébrer ; débonnaires ;
tels (accord avec points) ; étaient (accord avec points) ; précisait (accord avec discussion) ;
intervint ; § 10 : avait rencontrée (accord avec l mis pour jeune ûlle) ; désolée (la jeune
ûlle) ; tisserand ; avait chassée (la jeune ûlle) ; § 11 : col ; courant ; blafard ; à grandes
enjambées maladroites ; il eût dû (conditionnel passé 2e forme ; peut être remplacé par il
aurait dû) ; où (indication du lieu et non du choix) ; pantomime (fém.) ; se fût répandue
(cond. passé 2e forme) ; § 12 : entrouvert (la graphie entr ouvert est obsolète) ; laissât
(même valeur qu aperçût au § 1) ; blouse ; On n y & que (marque de la négation).
Marseille
Description
Dans ce concours, les questions d orthographe sont présentes dans les deux QCM.
Ï% Le QCM de « maîtrise de la langue française » (deuxième épreuve dont nous avons déjà
parlé dans la partie vocabulaire) ne contient que 10 à 15 questions d orthographe. Généra-
lement, il s agit d homonymes verbaux ou de formes de conjugaison et de 5 à 10 phrases
fautives (ces phrases terminent toujours la deuxième épreuve) où les fautes portent princi-
palement sur des homonymes ou des paronymes. Évidemment, si la phrase est fautive, elle
ne compte qu une seule faute.
Ï% Le QCM de « maîtrise de l orthographe » (première épreuve) compte lui aussi 90 questions
au total, avec cinq items par question. On y trouve tout ce qui concerne les règles précédentes :
de l orthographe lexicale (redoublement de consonnes, finales muettes, signes diacritiques,
etc.) et de l orthographe grammaticale (genre et nombre du nom et de l adjectif, accord du verbe
et du participe passé, adverbes en -ment, homonymes grammaticaux, etc.), de la conjugaison et
de la correspondance des temps. Les thèmes sont assez mélangés. Il peut y avoir plusieurs bon-
nes réponses par item, même si généralement il n y en a qu une. L épreuve totale dure 1 h 30.
Niveau de difficulté : 6/10
Les difficultés de cette épreuve tiennent principalement à sa diversité et sa longueur (tout
comme l épreuve de maîtrise de la langue française). Son contenu ne peut guère surprendre un
candidat entraîné, mais il est nécessaire d avoir une connaissance affûtée des règles. Vous
allez notamment rencontrer des questions présentant cinq formes possibles d un même mot
parmi lesquelles il faut identifier la (ou les) forme(s) correcte(s). Ce genre de question réclame
une bonne confiance en ses connaissances ; à défaut de cette qualité, quittez rapidement des
yeux les items, écrivez le mot à côté, puis comparez. Vous pourrez également rencontrer (en fin
d épreuve) un texte fautif suivi de questions portant sur le nombre de fautes de chaque phrase.
Les fautes sont alors plus des erreurs de syntaxe que des erreurs d orthographe d usage.
Conseils
Ï% Lisez chaque proposition avant de répondre, puisque plusieurs réponses peuvent être
attendues.
Ï% Revoyez bien les listes d orthographe lexicale et l accord du participe passé.
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Annales Marseille 2002
Épreuve de maîtrise de la langue française
Identifiez, en cochant la case correspondante, la (ou les) forme(s) commune(s) aux verbes
proposés.
58 croire et croiser 60 peindre et peigner
Q' a. aucune forme commune Q' a. aucune forme commune
Q' b. tu crusses Q' b. je peignai
Q' c. nous croisions Q' c. nous peignissions
Q' d. nous croissions Q' d. nous peignions
Q' e. croiserai Q' e. vous peignîtes
59 croire et croître 61 tenir et teinter
Q' a. aucune forme commune Q' a. aucune forme commune
Q' b. crois Q' b. je tins
Q' c. ils crûrent Q' c. vous tîntes
Q' d. nous crûmes Q' d. nous tinssions
Q' e. vous crûtes Q' e. vous teintiez
Identifiez, en cochant la case correspondante, la (ou les) phrase(s) correcte(s).
85 Q' a. Quelques maires dressent encore des obstacles à la construction de lieux de culte en
invoquant des règles d urbanisme ou en faisant jouer leur droit de préemption.
Q' b. Cet élu s est défendu en rapportant les inflexions constantes apportées à la politique
de gestion des déchets.
Q' c. Des campagnes d informations sur les pouls et la tuberculose ont été menées dans
les lycées.
Q' d. Plusieurs générations d étymologistes ont disputé à propos de l origine de ce mot,
sans parvenir à s accorder sur une hypothèse convaincante.
Q' e. Parlementaires et ministres s y retrouvent pour régler leurs affaires sur un terrain de
golfe.
86 Q' a. Deux braqueurs étaient à l intérieur de l établissement : un dans la voiture, l autre
faisait le gué armé de son fusil à pompe.
Q' b. Nous avons agi de conserve pour résoudre cette affaire.
Q' c. Il vend une voiture vert amende.
Q' d. Cette population représente un legs de plus de trois siècles de colonisation espa-
gnole suivis de plus d un demi-siècle de domination américaine.
Q' e. Un journal marocain lève la suspension d un journal satyrique.
87 Q' a. L homme était toujours placé en garde à vue hier en fin d après-midi. Il pouvait être
déferré au parquet dans la journée.
Q' b. Enveloppées dans des sacs en papier, les peaux de ragondins sont placées ensuite
dans des chambres froides à zéro degré pour les conserver de l humidité et les mettre à
l abri des mythes.
Q' c. Si le temps le permet, Saint-Clément placera sans doute la fête communale sous des
meilleurs hospices.
Remarque
Items 58 à 61 et 85 à 90 du concours dont la première partie ûgure pages 60 et 64.
Temps alloué 10 min.
Concours blancs et annales
224
Q' d. Venus de tout le département, les spectateurs arborent les flancs de la montagne.
Q' e. Le baromètre toujours fâché affiche 20° C.
88 Q' a. Les dindes s étaient échappées de la route, la RN 64 et ses alentours sont alors rapi-
dement devenus le théâtre d une vaste course à l ovin.
Q' b. Il y a un an, Pierre B. était ravi à l affectation des siens.
Q' c. Dans ce livre, il ne faut voir aucune afféterie électoraliste.
Q' d. À Sousse, un riche patrimoine historique vous attend notamment les remparts qui
abritent des tombeaux chrétiens d avant Jésus-Christ.
Q' e. Et tout finit par une balade sur la selle d une grosse Norton.
89 Q' a. Hier les mannequins étaient des jeunes filles bien en chaire, aujourd hui ce sont les
maigres, demain ce seront les plantureuses.
Q' b. Les policiers perpignanais tentèrent de résonner ces jeunes gens.
Q' c. Au stade, cet athlète a étalé une technique hors pair.
Q' d. Les magistrats ont marqué leur désapprobation face à l attitude suspicieuse de
Madame la Garde des Seaux.
Q' e. La foule s est massée autour de vieilles machines hantées diluviennes.
90 Q' a. Il ne redoutait en rien, comme l ont suggéré quelques mauvaises langues de la ville,
d être accueilli par des banderoles.
Q' b. Ce club de cyclisme a été créé en 1959 avec le statut de la loi de 1901. Il n a jamais
été dissolu.
Q' c. Vous seriez aimable de nous faire parvenir l autorisation ci-jointe accompagnée du
premier versement et de nous signaler tout problème afin que nous puissions y pallier.
Q' d. Le mot friselis ressemble à une onomatopée tellement son expression évoque un fré-
missement à peine sensible, une vibration de surface, un effleurement.
Q' e. Elle leur avait apporté un grand soutient psychologique.
Épreuve de maîtrise de l orthographe
Identifiez, en cochant la case correspondante, la (ou les) bonne(s) réponse(s).
1 Quel(s) est (sont) le(s) mot(s) du genre masculin ?
Q' a. asphodèle Q' c. orthographe Q' e. apostrophe
Q' b. onomatopée Q' d. obélisque
2 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?
Q' a. des pause-cafés Q' c. des pauses-café Q' e. des pause cafés
Q' b. des pauses-cafés Q' d. des pause-café
3 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?
Q' a. des chasse-neiges Q' c. des chasses-neiges Q' e. des chasseneige
Q' b. des chasse-neige Q' d. des chasses-neige
4 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?
Q' a. des vestes marrons Q' c. des vestes oranges Q' e. des vestes jaune
Q' b. des vestes marron Q' d. des vestes orange
5 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?
Q' a. assonance Q' c. asonnance Q' e. résonnance
Q' b. assonnance Q' d. consonance
6 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?
Q' a. rationnalisme Q' c. rationnalliste Q' e. rationnel
Q' b. rationalisme Q' d. rationallisme
7 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?
Q' a. hipopotame Q' c. hypopotame Q' e. hypopothame
Q' b. hippopotame Q' d. hyppopotame
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8 Quel(s) est (sont) le(s) participe(s) passé(s) accordé(s) au féminin ?
Q' a. incluse Q' c. exclue Q' e. absoute
Q' b. inclue Q' d. absolue
9 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).
Q' a. Plus d un est venu. Q' d. Beaucoup de monde était venu.
Q' b. Moins de deux ont pu rester. Q' e. La plupart des fautes concerne les accords.
Q' c. Moins de deux a pu rester.
10 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).
Q' a. Des quantités de livres qui ne sont jamais lues.
Q' b. La foule des spectateurs bloquait les entrées.
Q' c. Une foule de gens m approuve.
Q' d. Une dizaine de passagers sont arrivés.
Q' e. Peu de gens sait vraiment plusieurs langues.
11 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).
Q' a. Il m a écrit une lettre sans faute. Q' d. La crainte ou l orgueil l ont paralysé.
Q' b. Il m a écrit une lettre sans fautes. Q' e. La crainte ou l orgueil l a paralysé.
Q' c. Ni l un ni l autre ne vaincront.
12 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).
Q' a. Donne-le-moi ! Q' c. Vas-y ! Q' e. Va y mettre de l ordre !
Q' b. Donne-moi-le ! Q' d. Donnes-y moi !
13 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).
Q' a. une maison flambante neuve Q' d. une maison soi-disant neuve
Q' b. une maison flambant neuf Q' e. une maison décrépie
Q' c. une maison flambant neuve
14 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).
Q' a. Tout le monde l appréciait bien que ce fût un imbécile.
Q' b. Tout le monde l appréciait bien que ce soit un imbécile.
Q' c. Tout le monde l appréciait bien que ce fut un imbécile.
Q' d. Tout le monde l apprécie bien que c est un imbécile.
Q' e. Tout le monde l apprécie bien que ce fût un imbécile.
15 Quel(s) est (sont) le(s) mot(s) du genre masculin ?
Q' a. alcôve Q' c. colchique Q' e. hypogée
Q' b. agrafe Q' d. armistice
16 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).
Q' a. Après qu il soit parti, tout a changé. Q' d. Après qu il ait mangé, il est parti.
Q' b. Après qu il est parti, tout a changé. Q' e. Après qu il a mangé, il est parti.
Q' c. Après qu il ait parti, tout a changé.
17 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).
Q' a. Elle ne s est rendu compte de rien.
Q' b. Elle ne s est rendue compte de rien.
Q' c. Elle ne s ait rendu compte de rien.
Q' d. Mes chaussures, je les ai faites faire sur mesure.
Q' e. Mes chaussures, je les ai fait faire sur mesure.
18 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?
Q' a. obsolesence Q' c. obsolessence Q' e. un mot obsolète
Q' b. obsolescence Q' d. un mot obsolet
Concours blancs et annales
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19 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?
Q' a. confidentiel Q' c. confidenssiel Q' e. pestilentielle
Q' b. confidenciel Q' d. ténacité
20 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?
Q' a. épicer Q' c. exaucer Q' e. ressacer
Q' b. épisser Q' d. hexausser
21 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?
Q' a. plein-chant Q' c. plagiat Q' e. contre-exemple
Q' b. plain-temps Q' d. contreverse
22 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?
Q' a. vacillant Q' c. ocillant Q' e. dessillant
Q' b. oscillant Q' d. vascillant
23 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).
Q' a. Quel qu en puissent être les raisons, n écoute pas ton cSur.
Q' b. Quelles qu en puissent être les raisons, n écoute pas ton cSur.
Q' c. Quelles qu en puissent être les raisons, n écoutes pas ton cSur.
Q' d. Quel qu en puissent être les raisons, n écoutes pas ton cSur.
Q' e. Quelqu en puissent être les raisons, n écoute pas ton cSur.
24 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).
Q' a. Marie s est blessé à la cheville. Q' d. Lucie s est cassée la jambe.
Q' b. Marie s est blessée à la cheville. Q' e. Lucie s est cassé le tibia.
Q' c. Marie s est blessées aux chevilles.
25 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?
Q' a. comémorer Q' c. accommoder Q' e. cominatoire
Q' b. bonhommie Q' d. accomoder
26 Quel(s) est (sont) le(s) mot(s) du genre masculin ?
Q' a. axiome Q' c. azalée Q' e. alvéole
Q' b. effluve Q' d. apogée
27 Quel(s) est (sont) le(s) mot(s) usité(s) uniquement au pluriel ?
Q' a. affres Q' c. ténèbres Q' e. sévices
Q' b. fiançailles Q' d. prémisses
28 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).
Q' a. C est toi qui fait ce travail. Q' d. C est toi qui décides.
Q' b. C est vous et moi qui décidez. Q' e. C est lui qui veut.
Q' c. C est moi qui fais ce travail.
29 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).
Q' a. Ces livres nous ont beaucoup servi.
Q' b. Ces domestiques nous ont longtemps servis.
Q' c. Ces livres nous ont servis.
Q' d. Ces domestiques nous ont longtemps servi.
Q' e. Ses livres nous ont beaucoup servi.
30 Trouvez le(s) mot(s) correctement orthographié(s) au singulier.
Q' a. chais Q' c. appentis Q' e. hachis
Q' b. clafoutis Q' d. panaris
Items 31 à 45 manquants.
Complétez correctement les phrases suivantes.
46 Sa sSur, il & de venir.
Q' a. l a convaincu Q' c. l a convaincut Q' e. l a convainct
Q' b. l a convaincue Q' d. l a convainc
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47 Il faut que l eau &
Q' a. bout. Q' c. bouilles. Q' e. boût.
Q' b. bouille. Q' d. bouillasse.
48 J aurais souhaité & parole.
Q' a. qu il tint Q' c. qu il tînt Q' e. que tu tinsses
Q' b. qu il tienne Q' d. que tu tins
49 Il est possible que & cette maison.
Q' a. j acquiers Q' c. j aquière Q' e. j aquère
Q' b. j acquière Q' d. j acquère
50 & , tout le monde peut partir.
Q' a. Excepté les enfants Q' c. Les enfants excepté Q' e. Exceptées les femmes
Q' b. Les enfants exceptés Q' d. Exceptés les enfants
51 & nous nous en sommes bien tirés.
Q' a. Étant donné les circonstances Q' d. Vues les circonstances
Q' b. Étant données les circonstances Q' e. Les circonstances étant données
Q' c. Vu les circonstances
52 Elle s est &
Q' a. lavée. Q' c. lavé les mains. Q' e. lavées les mains.
Q' b. lavé. Q' d. lavée les mains.
53 La & que j ai & jouer était magnifique.
Q' a. sonate / entendu Q' c. pianiste / entendue Q' e. comédienne / entendue
Q' b. pianiste / entendu Q' d. sonate / entendue
54 Il ne parle pas anglais, cette langue qu il & maîtriser parfaitement.
Q' a. m a dite Q' c. avait supposé Q' e. a prétendu
Q' b. m a dit Q' d. avait supposée
55 Il & venir pour en parler.
Q' a. l a faite Q' c. l a laissé Q' e. la fait
Q' b. l a fait Q' d. l a laissée
56 Ils s étaient &
Q' a. oubliés. Q' c. interdits de parler. Q' e. interdit de parler.
Q' b. succédés. Q' d. invité.
57 & personnes habitent le quartier.
Q' a. Cinq cent Q' c. Cinq milles Q' e. Cinq cents quatre-vingts
Q' b. Cinq cent vingt Q' d. Cinq cent quatre-vingts
58 Les cent mètres que &
Q' a. j ai couru m ont épuisé.
Q' b. j ai couru dans ma carrière m ont rapporté de nombreuses médailles.
Q' c. j ai courus m ont fatigué.
Q' d. j ai courus dans ma carrière m ont rapporté de nombreuses médailles.
Q' e. j ai courus dans ma carrière m ont rapportés de nombreuses médailles.
59 Quoi qu il & , il & toujours tort.
Q' a. fasse / aura Q' c. fît / aurait eu Q' e. ait fait / aurait eu
Q' b. fasse / aurait eu Q' d. fisse / aurait eu
60 Il est possible que & cette maison sans le savoir.
Q' a. j ai acquis Q' c. j ai acquie Q' e. j acquière
Q' b. j ai acquise Q' d. j acquiers
61 La foule brandissait des drapeaux &
Q' a. bleu, blanc, rouges. Q' c. bleus, blanc, rouge. Q' e. bleus, blancs, rouges.
Q' b. bleu, blancs, rouge. Q' d. bleu, blanc, rouge.
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62 Voici la liste des rois qui & sur le trône de France.
Q' a. s est succédé Q' c. s est succédée Q' e. se sont succédées
Q' b. se sont succédé Q' d. se sont succédés
63 La vertu &
Q' a. elle s en était toujours ri et défié. Q' d. elle s en était toujours rie et défié.
Q' b. elle s en était toujours ri et défiée. Q' e. il s en était toujours ri et défié.
Q' c. il s en était toujours rie et défiée.
64 Ils ont placé des & sur toutes les lampes.
Q' a. abbats-jours Q' c. abat-jour Q' e. abajours
Q' b. abats-jours Q' d. abat-jours
65 L enfant a dessiné des &
Q' a. garde-barrières. Q' c. attaché-cases. Q' e. porte-menteaux.
Q' b. bernard-l ermite. Q' d. ballons-sondes.
66 Les héroïnes portaient des ensembles & , ornés de rubans & , et des gants &
Q' a. indigos / mauves / crèmes. Q' c. indigo / mauve / crème. Q' e. indigos / mauve / crème.
Q' b. indigos / mauves / crème. Q' d. indigo / mauves / crème.
67 & votre entêtement et votre sagacité, vous pouvez encore échouer.
Q' a. Quelque soit Q' c. Quel que soit Q' e. Quelque soient
Q' b. Quelques soient Q' d. Quels que soient
68 Les invités portaient des complets & , des smokings & , et des gants &
Q' a. gorge-de-pigeon / bleu nuit / incarnats. Q' d. gorge-de-pigeon / bleu nuit / incarnat.
Q' b. gorge-de-pigeons / bleu nuit / incarnats. Q' e. gorge-de-pigeon / bleus nuit / incarnat.
Q' c. gorge-de-pigeon / bleus nuit / incarnats.
69 Tous & , mais ils & dans les pièges de la langue française.
Q' a. s étaient relus / s étaient laissé entraîner
Q' b. s étaient relus / s étaient laissé entraînés
Q' c. s étaient relu / s étaient laissés entraîner
Q' d. s étaient relus / s étaient laissés entraîner
Q' e. s étaient relus / s étaient laissés entraînés
70 & accoudés près de & de bière, deux & écoutaient l horloge sonner &
Q' a. À demi / deux demies / demi-sSurs à demi réveillées / les demies.
Q' b. À demi / deux demis / demi sSurs à demi réveillées / les demies.
Q' c. À demi / deux demis / demi-sSurs à demi-réveillées / les demies.
Q' d. À demi / deux demis / demi-sSurs à demi réveillées / les demies.
Q' e. À demi / deux demis / demi-sSurs à demi réveillées / les demis.
71 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).
Q' a. Convainquant les jurés, l avocate a remporté le procès.
Q' b. Convaincant les jurés, l avocate a remporté le procès.
Q' c. Convaincante pour les jurés, l avocate a remporté le procès.
Q' d. Exigeante avec les jurés, l avocate a remporté le procès.
Q' e. Intrigant les jurés, l avocate a remporté le procès.
72 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?
Q' a. dilection Q' c. diletante Q' e. dilemne
Q' b. dilettante Q' d. dilemme
73 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).
Q' a. Les points de vue divergents trop entre nous, on ne peut aboutir à un accord.
Q' b. Les points de vue divergent trop entre nous, on ne peut aboutir à un accord.
Q' c. Les points de vue divergeant trop entre nous, on ne peut aboutir à un accord.
Q' d. Les points de vue divergente trop entre nous, on ne peut aboutir à un accord.
Q' e. Les points de vue divergeants trop entre nous, on ne peut aboutir à un accord.
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74 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?
Q' a. les Rougon-Macquart Q' c. les Rougons-Macquarts Q' e. les don Juans de banlieue
Q' b. les Rougon-Macquarts Q' d. les Goncourt
75 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).
Q' a. Cette erreur, je sais qui la faite. Q' d. Cette erreur, je sais qu il la faite.
Q' b. Cette erreur, je sais qui l a faite. Q' e. Cette erreur, je sais qu il l a fait.
Q' c. Cette erreur, je sais qu il l a faite.
76 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?
Q' a. les albums Q' c. les grands-pères Q' e. les on-dits
Q' b. les arrière-boutiques Q' d. les réveille-matin
77 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?
Q' a. concussionaire Q' c. concupissent Q' e. concrescent
Q' b. concurrentiel Q' d. concomitant
78 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?
Q' a. inoffensif Q' c. innommable Q' e. innominé
Q' b. inoculation Q' d. inovation
79 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?
Q' a. rudoiller Q' c. cellier Q' e. bayer
Q' b. sellier Q' d. mancenillier
80 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).
Q' a. Quoi que tu fasses, tu te perdras. Q' d. Quoi que tu sois, tu te perdras.
Q' b. Quoique tu fasses, tu te perdras. Q' e. Quoique tu sois, tu te perdras.
Q' c. Quoique tu sois, tu te perdra.
81 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).
Q' a. Quelque soit la voie choisie, tu te perdras.
Q' b. Quel que soit la voie choisie, tu te perdras.
Q' c. Quelle que soit la voie choisie, tu te perdras.
Q' d. Quelles que soient les voies choisies, tu te perdras.
Q' e. Quelque voie que tu choisisses, tu te perdras.
82 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?
Q' a. exorter Q' c. exiler Q' e. exonérer
Q' b. exhumer Q' d. exhiber
83 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).
Q' a. Les filles que vous avez vue défiler.
Q' b. Les filles que vous avez vues défiler.
Q' c. Les filles que vous avez vu défiler.
Q' d. Les chocolats, en as-tu mangés beaucoup ?
Q' e. Les chocolats, en as-tu mangé beaucoup ?
84 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?
Q' a. imppression Q' c. oposition Q' e. oprobre
Q' b. oppression Q' d. opportuniste
85 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).
Q' a. La presse s est fait l écho de l événement.
Q' b. La presse s est faite l écho de l événement.
Q' c. J ai fermé la porte pour ne pas qu il entre.
Q' d. J ai fermé la porte pour qu il n entre pas.
Q' e. J ai fermé la porte pour pas qu il n entre.
Concours blancs et annales
230
Texte fautif
§ 1 : Le lendemain, qui était le jour de son départ, sur la plage, dans la matinée, au moment où
j allais prendre mon bain, comme M. de Charlus s était approché de moi pour m avertir que
ma grand-mère m attendait aussitôt que je serai sorti de l eau, je fus bien étonné de l entendre
me dire, en me pinçant le cou, avec une familiarité et un rire vulgaires :
§ 2 : Mais on s en fiche bien de sa vieille grand-mère, hein ? petite fripouille !
Comment, Monsieur, je l adore !
§ 3 : Monsieur, me dit-il en s éloignant d un pas, et avec un air glaçial, vous êtes encore
jeune, vous devriez en profiter pour apprendre deux choses : la première, c est de vous abs-
tenir d exprimer des sentiments trop naturels pour n être pas sous-entendu ;
§ 4 : la seconde, c est de ne pas partir en guerre pour répondre aux choses qu on vous dit
avant d avoir pénétrer leur signification.
§ 5 : Si vous aviez pris cette précaution, il y a un instant, vous vous seriez évités d avoir l air
de parler à tord et à travers comme un sourd et d ajouter par là un second ridicule à celui
d avoir des encres brodées sur votre costume de bain. (Proust)
86 le § 1 compte :
Q' a. 0 faute Q' c. 2 fautes Q' e. 4 fautes
Q' b. 1 faute Q' d. 3 fautes
87 le § 2 compte :
Q' a. 0 faute Q' c. 2 fautes Q' e. 4 fautes
Q' b. 1 faute Q' d. 3 fautes
88 le § 3 compte :
Q' a. 0 faute Q' c. 2 fautes Q' e. 4 fautes
Q' b. 1 faute Q' d. 3 fautes
89 le § 4 compte :
Q' a. 0 faute Q' c. 2 fautes Q' e. 4 fautes
Q' b. 1 faute Q' d. 3 fautes
90 le § 5 compte :
Q' a. 0 faute Q' c. 2 fautes Q' e. 4 fautes
Q' b. 1 faute Q' d. 3 fautes
Corrigés des exercices : Annales Marseille 2002
Maîtrise de la langue française
58. A ; 59. D, E (uniques formes communes de ces verbes) ; 60. D ; 61. A // 85. D (A :
évoquant / B : remplacer inûexions par évolutions / C : les poux / E : golf) ; 86. B, D (A :
guet / C : amande / E : satirique) ; 87. D (A : déféré / B : mites / C : auspices / E :
thermomètre) ; 88. C, E (A : remplacer ovin par gallinacés / B : affection / D : le christia-
nisme n apparaît qu après la mort de Jésus-Christ) ; 89. C (A : chair / B. raisonner / D :
Sceaux / E : antédiluviennes) ; 90. A (B : son dissous / C : le pallier / D : remplacer son
expression par sa prononciation / E : soutien).
Maîtrise de l orthographe
1. A, D ; 2. C (nom + nom de réalité non comptable) ; 3. B (verbe + nom de réalité non
comptable) ; 4. B, D (adjectifs de couleur issus de noms, sauf jaune) ; 5. A, D (E :
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résonance) ; 6. B, E ; 7. B ; 8. A, C, E ; 9. A, B, D (lorsque beaucoup est employé seul,
accord au pluriel ; s il est suivi d un nom qu il complète, accord avec ce nom) ; 10. B, D
(A : ce ne sont pas les quantités qui sont lues !) ; 11. B, D, E (A, B : s il y en avait, il y
aurait des fautes ; ne pas confondre avec l expression « sans faute » = à coup sûr / D, E :
crainte et orgueil peuvent être les causes conjointes de sa paralysie ; on ne peut pas exclure
cette possibilité en l absence de contexte) ; 12. A, C, E (A, B : les pronoms COD sont
toujours les plus proches du verbe sauf pour lui et leur antéposés '! tu le lui donnes / E :
y est suivi d un inûnitif) ; 13. B, C, D, E (A, B, C : dans l expression « ûambant neuf »,
ûambant est toujours invariable, neuf peut varier ou être invariable / E : ne pas confondre
avec décrépite) ; 14. A (bien que + subjonctif / B n est pas recommandé dans la langue
écrite, donc il ne faut pas le cocher) ; 15. C, D, E ; 16. B, E (après que + indicatif) ; 17. A,
E (A, B, C : dans rendu compte, le participe rendu est invariable / D, E : le participe fait
suivi d un inûnitif est invariable) ; 18. B, E ; 19. A, D, E ; 20. A, B, C (C, D : exaucer ou
exhausser / E : ressasser, mot palindrome) ; 21. C, E (A : plain-chant / B : plein temps / D :
controverse) ; 22. A, B, E ; 23. B (accord de quelles avec raisons) ; 24. B, E (B : s mis
pour Marie COD de blesser / E : tibia COD de casser) ; 25. B, C (B : tolérance
orthographique ; préférer bonhomie) ; 26. A, B, D, E (B : parfois féminin au pluriel / E :
féminin dans l usage mais masculin pour l Ac.) ; 27. A, B, C, E (tous sont féminins, sauf
sévices / D : ne pas confondre avec prémices qui est toujours pluriel) ; 28. C, D, E (A : fais,
accord avec qui, mis pour toi / B : moi + toi ou vous = nous : décidons) ; 29. A, B, D, E ;
30. B, C, D, E // 46. B ; 47. B (subjonctif présent après une principale exprimant un
ordre) ; 48. C, E (principale au passé, subordonnée au subjonctif imparfait) ; 49. B
(subjonctif présent après une principale exprimant une hypothèse) ; 50. A, B (dans une
proposition absolue, accord du participe postposé) ; 51. A, B, C, E (A, B, E : accord du
participe antéposé ou postposé / C, D : accord du participe postposé) ; 52. A, C (A, B : s
est le COD antéposé / C, D, E : mains est le COD postposé) ; 53. A, C, E (A, D : la sonate
ne fait pas l action de jouer / B, C, E : la pianiste et la comédienne font l action de jouer) ;
54. B, C, E (« Il a dit maîtriser l anglais » : le COD est une proposition inûnitive qui suit le
participe) ; 55. B, C, D, E (C, D : pas d accord si on considère laissé + inûnitif comme une
locution ; accord dans le cas inverse) ; 56. A, E (A, D : s est COD ; B : pas de COD,
succéder est transitif indirect ; C, E : parler est COD, avec de pour simple introducteur) ;
57. B, D (vingt et cent sont invariables sauf quand ils sont multipliés et qu ils ûnissent le
numéral ; mille est invariable) ; 58. A (B, D, E sont impossibles car il ne peut s agir que de
plusieurs cents mètres ; cent devrait donc prendre un -s / C est incorrect car « les cent
mètres » est un CC de quantité et non un COD. Notez qu il serait possible d écrire « Les
cents mètres que j ai courus m ont épuisé ») ; 59. A, C (B, E : le conditionnel passé
s emploie en rapport avec le conditionnel présent pour marquer l antériorité) ;
60. E (subjonctif après un fait hypothétique) ; 61. D, E (D : syntagme adjectival de
couleur : invariable / E : s il s agit de trois drapeaux différents) ; 62. B (pas de COD) ; 63. B,
E (le participe passé de se rire est toujours invariable ; se déûer, qui n a pas le même sens
que déûer, est essentiellement pronominal ; l accord du participe passé se fait donc avec le
sujet) ; 64. C (verbe + nom de réalité non comptable) ; 65. B, D (A : verbe vu comme nom
+ nom / B, C : invariables / D : nom + nom / E : portemanteaux) ; 66. D (les adjectifs de
couleur indigo et crème viennent de noms donc ils sont invariables, mauve vient également
d un nom, mais c est une exception) ; 67. D (quel que s écrit en deux mots devant être au
subjonctif ; accord de quel et du verbe avec entêtement et sagacité) ; 68. A (incarnat est un
adjectif avant d être un nom) ; 69. A (s COD de relire ; entraîner COD de laisser, ou
laissé entraîner locution) ; 70. D (demi : verre de bière / demie : moitié d une heure / demi
+ nom : trait d union ; à demi + adjectif : pas de trait d union) ; 71. A, C, D (A, B :
Concours blancs et annales
232
convainquant participes présents, invariables / C, D : adjectifs verbaux, variables / E :
intriguant participe présent) ; 72. A, B, D ; 73. B, C (B : verbe diverger à l indicatif
présent) ; 74. A, D (E : les dons Juans, nom propre devenu un nom commun par
antonomase) ; 75. B, C ; 76. A, B, C, D (E : nom composé d un phrase, invariable) ; 77. B,
D, E (A : concussionnaire / C : concupiscent) ; 78. A, B, C, E (D : innovation) ; 79. B, C,
D, E (A : rudoyer) ; 80. A, D (quoique peut se remplacer par bien que, pas quoi que) ; 81.
C, D, E (quel que suivi du verbe être au subjonctif s écrit en deux mots) ; 82. B, C, D,
E (A : exhorter) ; 83. B, E (A, B, C : ûlles remplacé par que fait l action de déûler / D,
E : en est COD, pas d accord) ; 84. B, D (A : impression / C : opposition / E : opprobre) ;
85. B, D (se faire l écho est variable) ; 86. B (aussitôt que je serais) ; 87. A ; 88. C (glacial
/ sous-entendus) ; 89. B (pénétré) ; 90. D (seriez évité / à tort / ancres brodées).
Annales Nancy 2007
1a. Mettez les verbes proposés à la forme exigée par le contexte ou à celle expressément
demandée et notez ces formes dans la grille-réponses.
1. Ne [a : s émouvoir] pas, [b : vaincre] ta timidité et [c : se battre] pour ce que tu crois.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & ...
2. Vous [a : mentir, indic. impft.] quand vous [b : dire] que vous ne [c : faire, ind. impft.] pas
la cuisine.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & ...
3. Si vous [a : brancher, voix passive, ind. plus-que-pft.] à un détecteur de mensonges,
l aiguille [b : sauter, cond. passé, 1re forme] sur toute la largeur de l écran.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & ...
4. S il [a : être, ind. impft] en difficulté, je le [b : secourir] évidemment.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & ...
5. Après [a : longtemps hésiter, inf. passé], il se [b : pourvoir, ind. passé simple] en cassation.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & ...
6. Après [a : licencier, voix passive, inf. passé], il [b : s inscrire, ind. passé simple] à l ANPE.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
Nancy
Description
L épreuve de maîtrise de la langue, première épreuve de sous-admissibilité, compte une
quinzaine d exercices parmi lesquels 8 ou 10 portent sur l orthographe.
Niveau de difficulté : 6/10
Parmi les thèmes fréquents, nous pouvons citer l accord des noms composés et des adjec-
tifs, de tout, même, quelque, la graphie des formes conjuguées, les adverbes en -ment.
Conseils
Ï% Écrivez très lisiblement et uniquement quand vous êtes sûr de votre réponse.
Ï% Étant donné le barème très particulier de ces exercices (vous obtenez des points à partir
d un certain nombre de bonnes réponses), ne vous engagez pas immédiatement dans un
exercice que vous ne pensez pas bien réussir.
Temps alloué 40 min.
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7. Le président de tribunal [a : sourire, ind. passé simple] et [b : attendre, ind. passé simple]
que le prévenu en [c : dire, subj. impft] davantage, mais celui-ci [d : se taire, ind. passé sim-
ple] obstinément.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
8. Il [a : falloir, cond. passé, 2e forme] que l avocat [b : savoir, subj. impft] très exactement
que la preuve matérielle [c : convaincre, cond. prés.] les jurés.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
1b. Indiquez, en utilisant le code proposé, comment ces unités lexicales (composées ou
complexes) se comportent au pluriel.
Code : 0 = invariable
1 = seul l élément initial prend la marque du pluriel
2 = seul l élément final prend cette marque
3 = l élément initial et l élément final prennent cette marque.
2a. Mettez les verbes proposés à la forme qui convient.
1. Après un siège de trente jours, les [a : assiéger] se sont [b : emparer] de la ville et ont [c :
faire prisonnier] tous les [d : assiéger].
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
2. Tous les [a : survivre] avaient été dirigés vers un camp de [ b : réfugier].
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
3. Il était [ a : mouvoir] d une ambition [b : conquérir].
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
4. Ils ne s étaient jamais [a : entendre] et s étaient souvent [b : quereller].
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
5. En quatre ans les choses s étaient [a : accentuer] et des crises aiguës s étaient [b : succéder]
avec une fréquence [c : accroître ].
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
6. Ils n avaient pas [a : croire] que la crue du fleuve avait [b : décroître].
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
7. Ils s étaient [a : souvenir] des dix années années qu ils avaient [b : vivre] ensemble.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
8. Le jour [a : précéder] leur départ ils s étaient [b : rendre compte] qu ils s étaient [c : trou-
ver piéger].
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
2b. Notez les éléments proposés à la forme exigée par le contexte.
1. [vrai ] Ces paroles sonnaient& 6. [net ] La tasse tomba et se cassa&
2. [désuet ] Des coutumes& 7. [haut ] Il aimait les récits [& ] en couleur
3. [final ] Une mise au point& 8. [grand ouvert ] Il avait les yeux&
4. [épais ] Il crachait des glaires& 9. [mauvais ] Un oiseau de [& ] augure
5. [creux ] Des orbites& 10. [tabou ] C est une institution&
1. [ ] chou-fleur 5. [ ] aide-soignant 9. [ ] aveugle-né
2. [ ] passe-partout 6. [ ] quatre-quatre 10. [ ] homme-grenouille
3. [ ] mot-clé 7. [ ] nouveau-né 11. [ ] roman-photo
4. [ ] pique-nique 8. [ ] garde-côte 12. [ ] haut-de-forme
Concours blancs et annales
234
3. Repérez dans ces phrases, les éventuelles erreurs, soulignez obligatoirement le seg-
ment contesté et notez la forme que vous estimez correcte (N signalera l absence de
toute erreur dans une phrase)
1. Après que l infirmière eût quitté la chambre, il décrochait le téléphone.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
2. Certaines de nous regrettent que notre discutions n est pas été plus convainquante.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
3. Vers huit heures et demi, les dixièmes et onzièmes étages de la Tour de l Europe com-
mencerent a s animer.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
4. Vous confrontrerez vos arguments et vous vainquerez aisement, puis, a coup sur, vous
ceuillirez les loriers qui vous sont dûs.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
5. Si vous découvrerez quoique ce soit, n hésitais pas à m appeler, quelque soit l heure, sur
mon portable.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
6. Ne te fait pas plus bête que tu n est, tu sais bien que l affaire est, en tous cas, entre de bonnes
mains.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
Les questions 4a et 4b figurent en page 327.
5a. Mettez les éléments proposés à la forme exigée par le contexte.
1. Elle était [a : pied nu], [b : vêtir] d une chemise [c : bleu délavé] aux manches [d : retrousser]
et d un jean retenu par des larges bretelles [e : orange].
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
2. Elle avait les cheveux [a : auburn], [b : friser] et des yeux [c : marron], [d : rieur].
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
3. Il s arrête à des [a : rien], ne s occupe guère de ses voisins qu il considère comme des [b :
rien du tout].
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
4. Il mesurait [a : (en toutes lettres) 1, 80 m] et pesait environ [b : (en toutes lettres) 80 kg].
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
5. C est une [a : tout] autre affaire et [b : tout] autre solution est à rejeter.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
6. Pour [a : tout, sorte, raison], il n avait pu constituer qu un échantillon de [b : (en toutes
lettres) 21] enfants [c : tout-venant].
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
7. Ses yeux étaient [a : plein] de larmes, et pourtant il avait des bonbons [b : plein] ses poches.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
Les questions 5b et 6a figurent en pages 327-328.
6b. Notez, pour chaque segment souligné, un équivalent (mot ou groupe) qui s intègre
parfaitement dans le contexte sémantico-syntaxique.
1. C est tout le portrait de son grand-père. & & & & & & & & & & & & &
2. Il a changé du tout au tout. & & & & & & & & & & & & &
3. Cette question sera examinée à part. & & & & & & & & & & & & &
4. C est un individu à part. & & & & & & & & & & & & &
5. Il est la bonté même. & & & & & & & & & & & & &
6. Il a avoué de lui-même. & & & & & & & & & & & & &
7. Est-il à même de faire ce travail ? & & & & & & & & & & & & &
8. Il est courageux, même téméraire. & & & & & & & & & & & & &
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Corrigés des exercices : Orthographe Nancy
1a. 1. a : t émeus / b : vaincs / c : bats-toi / 2. a : mentiez / b : disiez / c : faisiez ; 3. a :
aviez été branché(e) (il peut s agir d un homme ou d une femme, en revanche il est peut
probable qu il s agisse de plusieurs personnes branchées et qui mentent toutes) ; b : aurait
sauté ; 4. a : était / b : secourrais ; 5. a : avoir longtemps hésité / b : pourvut ; 6. a : avoir été
licencié / b : s inscrivit ; 7. a : sourit / b : attendit / c : dît / d : se tut ; 8. a : eût fallu / b :
sût / c : convaincrait.
1b. 1. [3] (nom + nom) ; 2. [0] (verbe + adverbe) ; 3. [3] (nom + nom) ; 4. [2] (verbe +
nom) ; 5. [3] (nom + nom) ; 6. [0] (numéraux) ; 7. [2] (adverbe + participe passé employé
comme adjectif) ; 8. [3] (verbe employé comme nom + nom) ; 9. [3] (nom + participe
passé employé comme adjectif) ; 10. [3] (nom + nom) ; 11. [3] (nom + nom : l apocope de
photographie est variable) ; 12. [1] (adjectif + préposition + nom : ellipse de chapeau haut
de forme).
2a. 1. a : assiégeants / b : emparés / c : fait prisonniers (accord de l attribut du sujet prison-
niers avec le sujet assiégeants) / d : assiégés ; 2. a : survivants / b : réfugiés ; 3. a : mû / b :
conquérante ; 4. a : entendus / b : querellés (pronominaux réciproques transitifs directs) ;
5. a : accentuées (pronominal passif, accord avec le sujet) / succédé (pronominal réci-
proque transitif indirect) / c : accrue ; 6. a : cru / b : décru ; 7. a : souvenus (pronominal
subjectif, accord avec le sujet) / b : vécu (emploi intransitif ; dix années est un complément
circonstanciel) ; 8. a : précédant / b : rendu compte / c : trouvés piégés.
2b. 1. vrai (emploi adverbial) ; 2. désuètes ; 3. ûnale ; 4. épaisses ; 5. creuses ; 6. net
(emploi adverbial) ; 7. haut (emploi adverbial) ; 8. grand ouverts (ouverts de façon
grande) ; 9. mauvais ; 10. taboue.
3. 1. eut quitté (après que + ind.) / il décrocha ; 2. d entre nous / discussion / n ait /
convaincante ; 3. demie / les dixième et onzième étages (un seul 10e et un seul 11e, mais
cela représente 2 étages) / commencèrent à s animer (commencer de existe également) ;
4. Vous confronterez / vous vaincrez aisément / à coup sûr, vous cueillerez les lauriers /
dus ; 5. Si vous découvriez quoi que ce soit, n hésitez pas / quelle que soit l heure ; 6. Ne
te fais / tu n es / en tout cas, en de bonnes mains.
5a. 1. a : pieds nus / b : vêtue / c : bleu délavé / d : retroussées / e : orange ; 2. a : auburn /
b : frisés / c : marron / d : rieurs ; 3. a : riens / b : rien du tout ; 4. a : un mètre quatre-
vingts / b : quatre-vingts kilogrammes ; 5. a : tout (se rapporte à autre) / b : toute (se
rapporte à solution) ; 6. a : toutes sortes de raisons / b : vingt et un / c : tout-venant ; 7. a :
pleins / b : plein (emploi adverbial).
6b. 1. exactement, parfaitement, tout à fait ; 2. complètement, entièrement ;
3. séparément. ; 4. bizarre, étrange, particulier, spécial ; 5. personniûée ; 6. de son plein
gré, de son propre chef ; 7. capable, en état de ; 8. voire.
Concours blancs et annales
236
Nantes
Description
Dans ce concours, l orthographe est abordée dans deux épreuves distinctes : dans la
deuxième épreuve d admissibilité, intitulée « épreuve d orthographe », et dans la troisième
(et dernière) épreuve d admissibilité, intitulée « maîtrise de la langue française ».
L épreuve d orthographe dure 30 minutes. Elle est toujours composée de trois exercices,
présentés selon la même disposition :
Ï% le premier exercice est une liste de 20 mots parmi lesquels il faut corriger ceux qui sont
fautifs,
Ï% le deuxième demande d identifier parmi des formes verbales celle qui est correcte (deux
premiers items) puis celle qui est incorrecte (deux autres items),
Ï% le troisième est un texte fautif (ou phrases fautives) de 12 à 20 lignes.
Le barème est le suivant : pour le premier exercice, 0,5 point si un mot fautif est bien cor-
rigé ou si un mot correct est laissé intact, et 0 dans le cas contraire (10 points au total). Pour
le deuxième exercice, 0,5 point par bonne réponse (2 points au total). Pour le troisième
exercice, 0,5 point pour les erreurs d orthographe lexicale, 1 pour celles d orthographe
grammaticale (8 points au total).
La maîtrise de la langue française dure 45 minutes (1 heure avant 2007) et contient 50
items, parmi lesquels 10 à 20 concernent l orthographe. Deux exercices de 10 questions
peuvent se rencontrer : un exercice de conjugaison dans lequel il faut identifier, parmi cinq
formes proposées, la forme verbale incorrecte ou intruse (d un autre verbe), et un exercice
sur le nombre du nom qui consiste à classer des noms selon leurs caractéristiques morpho-
logiques. Avant 2007, seul l exercice de conjugaison était présent ; 2007 comportait les
deux exercices ; en 2008 et 2009, seul l exercice de classement des noms était proposé. Il
faut consacrer à chacun de ces exercices environ 8 à 10 minutes.
Niveau de difficulté : 2e épreuve : 6/10 ; 3e épreuve : 4/10
Ï% L épreuve d orthographe est généralement la deuxième épreuve la moins réussie après
celle de culture générale. Une note de 13/20 est satisfaisante pour espérer être admissible.
Les mots choisis pour le premier exercice ne vous seront pas étrangers, mais ils sont
employés avec des articles et, du coup, le problème peut venir du genre ou du nombre (mot
toujours pluriel mis au singulier). Attendez-vous à les corriger presque tous ! Le deuxième
exercice est assez facile ; quatre formes sont proposées par item. Le troisième exercice est
le plus dur ; le texte n est pas trop long, mais il contient de nombreux pièges.
Ï% Dans la Maîtrise de la langue française, la conjugaison interroge exclusivement sur des
formes verbales difficiles (verbes en -indre, -soudre, -aître, -oître, -yer, -eter et -eler) et les
homonymes verbaux. Quant à l épreuve de classement, elle nécessite une bonne
connaissance des noms souvent ou toujours au pluriel, et des pluriels particuliers (-als ou
-aux, -ous ou -oux, etc.).
Conseils
Ï% En deuxième épreuve, consacrez du temps aux mots à corriger, c est payant.
Ï% Revoyez les listes d homonymes verbaux et le nombre du nom.
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2e épreuve
Concours blanc 1
Exercice n° 1 : Réécrire les mots (avec les articles) mal orthographiés et EUX SEULS.
Exercice n° 2 : Mettre une croix dans la case correspondant à la seule forme orthogra-
phique CORRECTE du seul verbe concerné.
Mettre une croix dans la case correspondant à la seule forme orthographique INCORRECTE
du seul verbe concerné.
Exercice n° 3 : Réécrire les mots mal orthographiés et EUX SEULS.
Phrase 1 : D après Léon Tolstoï, Guerre et Paix.
« L effroyable aspect du champ de batailles jonché de blessés, de cadavres sanguinolants
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
s ajoutant à la lourdeur qu il ressentait dans la tête, à la nouvelle que les quinze-vingt
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
L écriture doit être lisible, les accents orientés : é, è.
un mobilhome un talibant
le rouli du sein-doux
un paltoquet le gotta
la glucose un homoplatte
chafoin un ossement
un catadioptre une lavalière
un qualoriferre un goï
un cannadère une mannette
un onguant l exhubérance
la suspiscion le miroton
A) je poinds B) je cous
nous poindrions tu couds
point il cousut
il poignait coudrant
C) je croîs D) tu pares
croîssant il parait
crû nous parâmes
je croîtrais il parut
Extrait des annales de Nantes 2006.
Temps alloué 30 min.
Concours blancs et annales
238
généraux qui connaissaient avaient été tués, à la conscience de son bras jadis puissant,
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
tout ceux-là eut un effet inattendu sur Napoléon qui, d ordinaire, aimait avoir les tués et
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
les blessés, éprouvant sa force d âme pensait-il. »
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
Phrase 2
Ce matin là, les deux amies se sont longuement parlées ; elles se sont rappelé les
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
craintes et les espoirs engendrés par un tel événement : Hélène s était poudrée finement
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
et s était nattée les cheveux ; quant à la châtelaine qui s était annoncée la veille, elle
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
s était arrangée une toilette très soignée et, émue, elle s était abondamment essuyée les
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
yeux. Mais la jeune fille, assez négligeante, avait oublié les conseils de son aînée et elle
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
s était perdue dans de longues rêveries et avait beaucoup pensé à la robe extravaguante
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
qu elle s était faite faire. Bousculées par le temps, les deux complices s étaient nourries
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
à la hâte et s étaient seulement pressées des oranges...
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
Concours blanc 2
Exercice n° 1 : Réécrire les mots (avec les articles) mal orthographiés et EUX SEULS.
L écriture doit être lisible, les accents orientés : é, è.
un va-nu-pied impédigo
un trol volontiers
atterissage un petit four
un bracage un récipissé
l eldorado subtil
la diette un rotor
un chienchilla une pétiole
la reddition le nectare
une bèche poffiner
une phratrie une floralie
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Exercice n° 2 :
Mettre une croix dans la case correspondant à la seule forme orthographique CORRECTE
du seul verbe concerné.
Mettre une croix dans la case correspondant à la seule forme orthographique INCORRECTE
du seul verbe concerné.
Exercice n° 3 : Réécrire les mots mal orthographiés et EUX SEULS.
« En ce temps là, le désert était peuplé d anacorètes. Sur les deux rives du Nil,
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
d innombrables cabanes, bâties de branchages et d argile par la main des solitaires,
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
étaient semées à quelque distance les unes des autres, de façons que ceux qui les
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
habitaient pouvaient vivre isolés et pourtant s entr aider au besoin. Des églises,
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
surmontées du signe de la croix, s élevaient de loin en loin au-dessus des cabanes et les
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
moines s y rendaient dans les jours de fête, pour assister à la célébration des mystères et
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
participer aux sacrements. Il y avait aussi, tout au bord du fleuve, des maisons où les
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
cénobites, renfermé chacun dans une étroite cellule, ne se réunissaient qu afin de mieux
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
goûter la solitude.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
Anacorètes et cénobites vivaient dans l abstinance, ne prenant de nourriture qu après le
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
coucher du soleil, mangeant pour tout repas leur pain avec un peu de sel et d ysope.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
Quelques-uns, s enfonçant dans les sables, faisaient leur asile d une caverne ou d un
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
tombeau et menaient une vie encore plus singulière.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
Tous gardaient la continence, portaient le silice et la cuculle, dormaient sur la terre nue
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
après de longues veilles, priaient, chantaient des psaumes, et pour tout dire, accomplissait
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
chaque jour les chefs-d Suvre de la penitence. En considération du pêché originel, ils
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
A) nous dissolions B) j ai valut
dissolvant je valerai
je disolvis je vauts
j ai dissolu je valus
C) faillant D) que je capeyasse
que je faille je capeie
faillis (trans. ind. ou int.) nous capeyions
je faux capeyé
Anatole France, Thaïs, 1890
Concours blancs et annales
240
refusaient à leur corps, non seulement les plaisirs et les contentements, mais les soins
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
mêmes qui passent pour indispensables selon les idées du siècle. Ils estimaient que les
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
maladies de nos membres assainissent nos âmes et que la cheire ne serait recevoir de plus
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
glorieuses parures que les hulcères et les plaies. Ainsi s accomplissait la parole des
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
prophètes qui avaient dit : Le désert se couvrira de fleurs. »
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
Annales Nantes 2008
Exercice n° 1 : Réécrire les mots (avec les articles) mal orthographiés et EUX SEULS.
Exercice n° 2 :
Mettre une croix dans la case correspondant à la seule forme orthographique CORRECTE
du seul verbe concerné.
Mettre une croix dans la case correspondant à la seule forme orthographique INCORRECTE
du seul verbe concerné.
L écriture doit être lisible, les accents orientés : é, è.
une bobèche corusquante
un esquif homopathique
une escarre un groseiller
un harenguet la pérénité
une daine une commète
un empennage un panégérique
une flopée un palfrenier
une impureté mogériner
un goitre un barême
une immixtion excécrable
A) j aveulirai B) je ments
j aveulierais je mens
j avelirai je mentierai
j avilierai je mentierais
C) je tins D) je grasseye
je tiens je grasseyerai
je teins je grasseyerais
je tenais je grasseyrai
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Exercice n° 3 : Réécrire les mots mal orthographiés et EUX SEULS.
« Aucune traduction n est jamais innocente. Toute traduction implique une lecture, le
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
refus ou la mise à l écart d autres textes, une redéfinition dans les termes imposé par le
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
traducteur qui, à cette occasion, usurpe le titre d auteur. Parce qu une traduction ne
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
serait être impartiale, pas plus qu une lecture ne peut échapper aux préjugés, le fait de
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
traduire comporte une responsabilité qui dépasse de loin les limites de la page
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
imprimée, non seulement d un language à l autre mais souvent à l intérieur d un même
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
language, d un genre à l autre, où des rayonnages d une littérature à ceux d un autre. Si
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
traduire n était qu un simple échange, la traduction n offrirait pas plus de possibilité de
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
distorsion et de censure que la photocopie ou, au mieux, les transcriptions de manuscrits
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
réalisés par les moines copistes. L affaire du traducteur n est pas d améliorer ni de
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
commenter l original mais de donner au lecteur ignorant d une langue un texte
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
recomposé dans tout les mots équivalant d une autre sans qu est lieu une création
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
nouvelle. Mais la vérité, c est que le phénix imaginé dans une langue n est qu un poulet
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
de basse cour dans une autre, et que pour investir ce volatile particulier de la majesté de
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
l oiseau relevée de ces cendres, une autre langue pourrait avoir besoin de la présence
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
d une autre créature, choisi dans un bestiaire possédant ces propres critères d étrangeté. »
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..
D après Alberto Manguel, Dans la forêt du miroir, Actes Sud / Leméac, 1998
Concours blancs et annales
242
3e épreuve
Concours blanc 1
Les items 1 à 10 figurent page 68.
Le nombre (items 11 à 20)
Une réponse par item
Soient les listes (A, B, C, D, E) de substantifs suivantes :
Classez chacun des substantifs suivants dans les listes proposées ci-dessus (en cochant la
case identifié par la même lettre que celle de la liste choisie).
11 les guillemets 16 le sucre
12 la croix 17 le marsupial
13 les Pyrénées 18 les cisailles
14 les babines 19 la vis
15 l épouvantail 20 le camaïeu
Conjugaison (items 21 à 30)
Chacun des 10 items suivants présente quatre formes censées appartenir à un même verbe.
Il se peut qu une (ou plus) de ces formes soit incorrecte& ou intruse. Débusquez-la. Si, selon
vous, toutes les formes d une même ligne sont correctes et appartiennent au même verbe,
notez « E » pour cet item.
Une réponse par item
A les lupercales
les rillettes
les armoiries
&
B le caillou
le vitrail
l oiseau
&
C les tenailles
les castagnettes
les moustaches
&
D la fleur
le chocolat
le jour
&
E le quiz
le bras
la perdrix
&
N° item A B C D E
21 il absolvait j absoudrai j absolvisse absoute
22 nous cousîmes cousu vous cousez vous coudrirez
23 je prévale prévalue vous prévûtes prévalant
24 je fuierai nous fuyions je fuisse tu fuies
25 tu acquérais nous acquissions ils acquièrent j acquérirais
26 j assieds tu assois nous assoyions j assoye
27 tu luisis qu il luise lui lu
28 que je choie vous choirez je chus nous cherrions
29 il parût ils paraîtraient nous paressions vous parûtes
30 je visse nous vissâmes ils virent tu vis
Temps alloué 20 min.
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Concours blanc 2
Les items 1 à 10 figurent page 69.
Le nombre (items 11 à 20)
Une réponse par item
Soient les listes (A, B, C, D, E) de substantifs suivantes :
Classez chacun des substantifs suivants dans les listes proposées ci-dessus (en cochant la
case identifiée par la même lettre que celle de la liste choisie).
11 un sou 16 le caporal
12 les gens 17 le mal
13 les bestiaux 18 les complies
14 la piétaille 19 la volaille
15 le coccyx 20 le caravansérail
Conjugaison (items 21 à 30)
Chacun des 10 items suivants présente quatre formes censées appartenir à un même verbe.
Il se peut qu une (ou plus) de ces formes soit incorrecte& ou intruse. Débusquez-la. Si, selon
vous, toutes les formes d une même ligne sont correctes et appartiennent au même verbe,
notez « E » pour cet item.
Une réponse par item
A un caribou
un bal
un chandail
&
B la voix
un fez
un buis
&
C le sud
l impertinence
le toucher
&
D l émail
un vassal
un genou
&
E les brisées
les frusques
les us
&
N° item A B C D E
21 allons-nous-en tu t en irais il s est en allé qu ils s en aillent
22 ils coudront que tu cousisses elle aura cousu je couds
23 nous soufrons vous soufriez elle soufrera avoir souffert
24 attends elle attendrit il attendra nous attendrions
25 je tressaillis il tressaillerait qu il tressaille tressaillant
26 tu as demandé vous demandâtes nous demandrions elles demandèrent
27 il ressortit elle ressortait qu elle ressortisse ressortissant
28 vous souriiez vous sourîtes que vous sourissiez vous avez souri
29 il faut il faillait qu il faillisse il a fallu
30 il atterrit elle atterrerait que nous atterrions vous atterrerez
Temps alloué 20 min.
Concours blancs et annales
244
Concours blanc 3
Les items 1 à 10 figurent page 69-70.
Le nombre (items 11 à 20)
Une réponse par item
Soient les listes (A, B, C, D, E) de substantifs suivantes :
Classez chacun des substantifs suivants dans les listes proposées ci-dessus (en cochant la
case identifiée par la même lettre que celle de la liste choisie).
11 l attirail 16 un relais
12 les rillettes 17 les acariens
13 les annales 18 un fanal
14 les menottes 19 le benthos
15 un joujou 20 le redoux
Conjugaison (items 21 à 30)
Chacun des 10 items suivants présente quatre formes censées appartenir à un même verbe.
Il se peut qu une (ou plus) de ces formes soit incorrecte& ou intruse. Débusquez-la. Si, selon
vous, toutes les formes d une même ligne sont correctes et appartiennent au même verbe,
notez « E » pour cet item.
Une réponse par item
A un pou
le gemmail
l arsenal
&
B la loi
des proies
le pré
&
C les fonts
les gambas
les ébats
&
D un bois
le quartz
le choix
&
E les vacances
les lunettes
les ciseaux
&
N° item A B C D E
21 qu il bruisse ils bruissaient bruyant il bruit
22 vous luisiez nous luisimes luis ils ont lui
23 j inclue il incluait elle inclura vous auriez inclus
24 vous prédisez elle avait prédit vous prédîtes que vous prédissiez
25 je pourvoirai nous pourvoyions que vous pourvissiez que tu pourvoies
26 nous enfreignons j enfreins vous avez enfreint qu il enfrînt
27 il eût équivalu que tu équivales elle équivaudra elles équivalaient
28 nous recouvrons elle recouvra vous recouvrerez elle a recouvert
29 nous affermerons vous affermissez tu auras affermé que vous affermassiez
30 tu décrois vous aviez décru ils décroissaient elle décroitra
Temps alloué 20 min.
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Annales Nantes 2009
Les items 1 à 10 figurent page 71.
Le nombre (items 11 à 20)
Une réponse par item
Soient les listes (A, B, C, D, E) de substantifs suivantes :
Classez chacun des substantifs suivants dans les listes proposées ci-dessus (en cochant la
case identifiée par la même lettre que celle de la liste choisie).
11 un box 16 un ravioli
12 un lied 17 les ambages
13 l aval 18 les puits
14 des arrhes 19 le bétail
15 les poux 20 un soupirail
Annales Nantes 2007
Conjugaison (items 21 à 30)
Chacun des 10 items suivants présente quatre formes censées appartenir à un même verbe.
Il se peut qu une (ou plus) de ces formes soit incorrecte& ou intruse. Débusquez-la. Si, selon
vous, toutes les formes d une même ligne sont correctes et appartiennent au même verbe,
notez « E » pour cet item.
Une réponse par item
A un chien
la table
des gestes
&
B la croix
des propos
du gaz
&
C des cheveux
un bijou
le château
&
D les environs
les ténèbres
le bercail
&
E un journal
les chevaux
un bail
&
N° item A B C D E
21 vous offrites aie offert que vous offriez tu eus offert
22 brevetant je brevetais elle brevète breveté
23 ils révèlèrent révélé que nous révélions vous révélez
24 nous bénîmes bénit bénirons-nous qu il bénît
25 j assaillirai assaillant elle assaillait que nous
assaillions
26 acquis acquérons qu elle acquière tu acquèreras
27 fui tu fuieras qu elle fuie que vous fuyiez
28 qu il bouille je bouillirais bouillant bous
29 surseoir sursis sursois sursoyant
30 il meut tu mus mu je mouvrais
Temps alloué 10 min.
Temps alloué 10 min.
Concours blancs et annales
246
Corrigés des exercices : Orthographe Nantes
2e épreuve
Concours blanc 1
Exercice 1
1re colonne (les mots corrigés sont en gras) : un mobile-home, le roulis, un paltoquet, le
glucose, chafouin, un catadioptre, un calorifère, un canadair, un onguent, la suspicion.
2e colonne : un taliban, du saindoux, le gotha, une omoplate, des ossements (toujours
pluriel), une lavallière, un goï / un goy, une mannette ('" manette), l exubérance, le
miroton / le mironton.
Exercice 2 A) point (poindre est défectif ; il est usité à l inûnitif, à la 3e pers. du sing. des
temps simples de l indicatif et du conditionnel, ainsi qu au participe passé ; à l indicatif
imparfait, il poignait est d emploi vieilli) ; B) tu couds (indicatif passé simple, il cousit ;
participe présent, cousant) ; C) croîssant (croissant, sans accent puisqu il n y a pas homo-
nymie avec croire (croyant) ; D) il parut, verbe paraître alors que les autres formes sont
celles de parer ; à noter l existence de parait, comme ind. imparfait du verbe parer, qu il ne
faut pas confondre avec paraît, ind. prés. du verbe paraître).
Exercice 3 (les formes fautives sont en gras)
Phrase 1
l. 1 : batailles '! bataille ; sanguinolants '! sanguinolents ; [l. 2 : quinze-vingt : il est
préférable d écrire quinze, vingt mais le trait d union est toléré] ; l. 3 : qui connaissaient
'! qu il connaissait ; l. 4 ceux-là '! cela ; avoir '! à voir (= il aimait voir).
Phrase 2
l. 1 : ce matin là '! ce matin-là (ci et là précédés d un nom sont liés à ce nom par un trait
d union s il est lui-même précédé d un déterminant/adjectif démonstratif) ; se sont parlées
'! se sont parlé (verbe pronominal réciproque d emploi transitif indirect) ; [se sont rappelé est
également un pronominal réciproque d emploi transitif indirect] ; l. 3 : s était nattée '! s était
natté (verbe pronominal réûéchi, le COD cheveux est postposé) ; l. 4 : s était arrangée
'! s était arrangé (verbe pronominal réûéchi, le COD toilette est postposé) ; s était essuyée
'! s était essuyé (verbe pronominal réûéchi, le COD yeux est postposé) ; l. 5 : négligeante
'! négligente ; l. 6 : extravaguante '! extravagante (le digramme gu n est conservé que dans
les formes verbales, ici c est un adjectif) ; l. 7 : s était faite faire '! s était fait faire (le parti-
cipe passé fait est invariable quand il est suivi d un inûnitif) ; l. 8 : s étaient pressées
'! s étaient pressé (verbe pronominal réûéchi, le COD oranges est postposé).
Concours blanc 2
Exercice 1
1re colonne : un va-nu-pieds, un troll, atterrissage, un braquage, l eldorado, la diète
(dans les deux sens), un chinchilla, la reddition, une bêche, une phratrie ('" fratrie).
2e colonne : impétigo, volontiers, un petit four (ou petit-four ; l Académie ne mentionne
pas cette 2e orthographe), un récépissé, subtil, un rotor, un pétiole, le nectar, peauûner,
des ûoralies (mot toujours au pluriel).
Exercice 2 A) dissolvant (ind. imparfait, nous dissolvions ; passé simple (rare), je
dissolus ; passé composé, j ai dissous) ; B) je valus (ind. passé composé, j ai valu ; futur
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simple, je vaudrai ; présent, je vaux) ; C) faillis (faillir se conjugue avec l auxiliaire avoir
et il ne peut pas avoir de COD ; son participe passé est donc invariable) ; D) je capeie (je
capeye : les verbe en -eyer comme capeyer conservent le y dans toute leur conjugaison).
Exercice 3 l. 1 : temps là '! temps-là (on place un trait d union entre un nom précédé
d un déterminent démonstratif et les adverbes ci ou là) ; anacorètes '! anachorètes ;
l. 3. façons '! façon (de façon que, locution vieillie, est invariable) ; [l. 4 : s entraider est
écrit s entr aider dans le texte, orthographe aujourd hui obsolète] ; l. 8 : renfermé '!
renfermés (se rapporte à cénobites) ; l. 10 : anacorètes '! anachorètes ; abstinance '!
abstinence ; l. 11 : ysope '! hysope ; l. 14 : silice '! cilice (homonymes) ; l. 15 : accom-
plissait '! accomplissaient (accord avec le sujet Tous l. 14) ; l. 16 : penitence '!
pénitence ; pêché '! péché (pêché est le participe du verbe pêcher) ; [l. 18 : les soins
mêmes ou les soins même] ; l. 19 : cheire '! chair (homonymes) ; serait '! saurait (verbe
savoir dans le sens de pouvoir, emploi littéraire) ; l. 20 : hulcères '! ulcères.
Annales Nantes 2008
Exercice 1
1re colonne : tous les mots sont corrects.
2e colonne : (tous les mots sont incorrects) coruscant, homéopathique, un groseillier, la
pérennité, une comète, un panégyrique, un palefrenier, morigéner, un barème, exécrable.
Exercice 2 A) j aveulirai (j avilirai pour le verbe avilir) ; B) je mens (je mentirai, à
l indicatif futur simple) ; C) je teins, forme du verbe teindre et non du verbe tenir ; D) je
grasseyrai (je grasseyerai).
Exercice 3 l. 2 : imposé '! imposés (accord avec termes) ; l. 4 : serait '! saurait (verbe
savoir dans le sens de pouvoir, emploi littéraire) ; l. 6 : language '! langage (la graphie
proposée est celle de l anglais) ; l. 7 : language '! langage ; où '! ou (peut être remplacé
par ou bien) ; ceux d un autre '! ceux d une autre (littérature) ; l. 8 : possibilité '!
possibilités ; l. 10 : réalisés '! réalisées (accord avec transcriptions) ; l. 12 : tout '! tous
(accord avec mots) ; équivalant '! équivalents (il s agit de l adjectif et non du participe
présent ; c est une qualité, non une action) ; est '! ait (emploi du subjonctif après une
locution exprimant la négation) ; l. 14 : basse cour '! basse-cour ; l. 15 : relevée '! relevé
(accord avec oiseau) ; ces '! ses (les siennes) ; l. 16 : choisi '! choisie (accord avec
créature) ; ces '! ses.
3e épreuve
Concours blanc 1
Pour le 1er exercice, A = mots toujours au pluriel, B = pluriel en x, C = mots souvent au
pluriel, D = pluriel en s, E = pas de marque du pluriel.
11. C ; 12. E ; 13. A ; 14. C ; 15. D ; 16. D ; 17. B ; 18. C ; 19. E ; 20. B
21. C ( j absolvisse n existe pas ; absoudre est considéré comme défectif au subjonctif
imparfait et au passé simple de l indicatif, mais on lui prête parfois la forme j absolusse) ;
22. D ( vous coudrirez n existe pas ; vous coudriez au conditionnel présent) ; 23. B
( prévalue n existe pas car prévaloir est intransitif. Je prévale : subjonctif présent) ; 24. A
( je fuierai n existe pas : je fuirai au futur) ; 25. D ( j acquerirais n existe
Concours blancs et annales
248
pas : j acquerrais au conditionnel. Nous acquissions est du subjonctif imparfait) ; 26. D
( j assoye n existe pas : j assoie ou j asseye au subjonctif présent) ; 27. D (lu est une
forme du verbe lire et non du verbe luire comme dans les autres formes) ; 28. A (verbe
choyer ; choir n existe pas au subjonctif) ; 29. C (verbe paresser ; les autres formes sont
celles du verbe paraître) ; 30. B (verbe visser ; les autres formes sont celles du verbe voir).
Concours blanc 2
Pour le 1er exercice, A = pluriel en s, B = pas de marque du pluriel, C = mots sans pluriel,
D = pluriel irrégulier en x, E = mots toujours au pluriel.
11. A ; 12. E (gent n est pas son singulier) ; 13. E ; 14. C (désigne les subalternes) ; 15. B ;
16. D ; 17. D (les maux) ; 18. E ; 19. A (ordinairement au sing., il peut être employé dans le
sens familier d un seul oiseau, avec le pluriel les volailles) ; 20. A
21. E (Il s est en allé est possible, tout comme il s en est allé) ; 22. E ; 23. D (verbe souffrir ; les
autres formes appartiennent au verbe soufrer) ; 24. B (verbe attendrir et non pas verbe attendre) ;
25. B (tressaillirait, car c est un verbe du 3e groupe) ; 26. C (nous demanderions, verbe du 1er
groupe) ; 27. B (verbe ressortir sortir de nouveau du 3e groupe, alors que les autres formes
sont celles du verbe ressortir concerner verbe du 2e groupe) ; 28. E ; 29. D (verbe falloir ; les
autres formes sont celles du verbe faillir. Il faut peut être une forme de conjugaison de ces deux
verbes) ; 30. A (verbe atterrir ; les autres formes sont celles du verbe atterrer).
Concours blanc 3
Pour le 1er exercice, A = pluriel irrégulier en x, B = pluriel en s, C = mots toujours au
pluriel, D = pas de marque du pluriel, E = mots souvent au pluriel.
11. B ; 12. C ; 13. C ; 14. E ; 15. A ; 16. D ; 17. E (acariens est généralement au pluriel,
mais on peut l employer au singulier) ; 18. A (des fanaux) ; 19. D ; 20. D
21. C (bruyant est un adjectif ; les deux premières formes appartiennent au verbe bruisser,
la dernière au verbe bruire, verbe défectif) ; 22. B (il manque l accent circonûexe) ; 23. A
(j inclus ou que j inclue) ; 24. E (vous prédisez à l indicatif présent, ou vous prédîtes au
passé simple) ; 25. C (que vous pourvussiez) ; 26. D (qu il enfreignît) ; 27. B (que tu équi-
vailles, comme valoir) ; 28. D (ce n est pas le verbe recouvrer mais recouvrir ; la forme
avec recouvrer est elle a recouvré) ; 29. B (verbe affermir ; les autres formes sont celles du
verbe affermer) ; 30. D (verbe décroître).
Annales Nantes 2009
A = pluriel en s, B = pas de marque du pluriel, C = pluriel en x sans autre modiûcation, D
= mots ayant un seul nombre (singulier ou pluriel), E = pluriel en -aux de noms en -ail, -al.
11. B ; 12. A (lieds ou lieder) ; 13. A (avals) ; 14. D ; 15. C ; 16. D (pluriel selon
l Académie) ; 17. D ; 18. B ; 19. D ; 20. E.
Annales Nantes 2007
21. A (offrîtes) ; 22. C (brevette) ; 23. A (révélèrent) ; 24. B (c est la forme de l adjectif
issu du verbe, mais ce n est pas une forme verbale qui est béni) ; 25. E ; 26. D (tu
acquerras) ; 27. B (tu fuiras) ; 28. E ; 29. E ; 30. C (mû ; sans accent circonûexe, c est la
12e lettre de l alphabet grec).
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Orthographe Grammaire
31 QRM Indiquez les séries contenant un mot mal orthographié.
Q' a. un pois un désarrois un travois Q' d. un messie un étuie un génie
Q' b. un pis un fouillis un pilotis Q' e. un vermicelle un polichinelle un ménestrelle
Q' c. un lycée un mausolée un trophée
Paris
Description
Quatrième et dernière partie de l épreuve d admissibilité. 20 questions d orthographe
grammaire sur 50, avec cinq items. Il faut y consacrer environ 25 à 30 minutes.
La répartition est généralement la suivante (l ordre change assez peu) :
Ï% six à sept questions d orthographe lexicale portant sur les lettres muettes (lettres h ou
finales), le doublement des consonnes et les syllabes finales,
Ï% 10 à 11 questions d orthographe grammaticale portant sur le genre et le nombre des
noms et adjectifs, l orthographe des adverbes, des verbes conjugués et du participe passé,
Ï% trois questions de grammaire portant sur l usage des prépositions et la correspondance
des temps (que nous ne traiterons pas séparément).
En moyenne, huit à neuf questions sont en QRU (avec l item ARNC), ce qui constitue un
indice très utile, et les autres sont en QRM.
Niveau de difficulté : 7/10
Épreuve assez prévisible ; sa difficulté vient de la diversité des thèmes abordés.
Ï% En orthographe lexicale, on retrouve toujours une question sur les lettres finales muettes
t, s, x ou e, le h et le e muets au milieu d un mot, les finales -ère / -aire, -ence / -ance, -é / -ée,
-xion / -ction, -iller / -illier, etc., et les homonymes.
Ï% En orthographe grammaticale, on retrouve toujours une question sur les noms dont le
genre fait hésiter, le pluriel des noms en al, ail, ou, eu, la construction des adverbes en -ment,
le pluriel des noms composés, l accord de l adjectif qualificatif employé comme adverbe,
l adjectif verbal et le participe présent, l orthographe de tout, quelque, quoique et parfois de
même, tel, l orthographe des formes conjuguées (particulièrement l impératif, les homony-
mes verbaux et les verbes irréguliers), l accord du participe passé avec le pronom en COD,
et dans des formes impersonnelles ou pronominales.
Ï% En grammaire, on retrouve toujours une question sur l emploi des modes et des temps et
l usage des prépositions (verbes transitifs ou intransitifs) notamment avec les pronoms dont et que.
Conseils
Ï% En orthographe lexicale, travaillez les règles complètes proposées dans le cours et les
homonymes en vocabulaire.
Ï% En orthographe grammaticale, apprenez les règles concernées (la plupart sont utiles) et
soyez précis dans leur application.
Ï% En grammaire, revoyez la transitivité du verbe et le tableau de correspondance des
modes et des temps.
Concours blancs et annales
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32 QRM Indiquez les phrases contenant un mot souligné mal orthographié.
Q' a. il mange du riz cantonné Q' d. le procès s est déroulé à huit clos
Q' b. les rennes sont-ils des cervidés ? Q' e. l exocet est un poisson volant
Q' c. le lieue est communément appelé colin
33 QRU Indiquez la phrase qui contient éventuellement un mot souligné mal orthographié.
Q' a. il emploie un cathéter cardiaque pour mesurer la pression sanguine
Q' b. nous étions à ramasser à la petite cuiller !
Q' c. la salle était chauffée par des calorifers
Q' d. l éther est une matière subtile
Q' e. ARNC
34 QRU Indiquez la phrase qui contient éventuellement un mot souligné mal orthographié.
Q' a. le cyanure est un poison mortel
Q' b. les hippocampes pratiquent la nage en position verticale
Q' c. la streptococcie entraîne une inflammation de la peau appelée érisipèle
Q' d. les doryphores envahissent nos plantations
Q' e. ARNC
35 QRM Indiquez les mots soulignés mal orthographiés.
Q' a. un pollochon percé lui tenait lieu d oreiller
Q' b. mes allergies saisonnières au pollen recommencent
Q' c. la pollution des villes devient problématique
Q' d. la polliarthrite ne touche pas exclusivement les personnes âgées
Q' e. la pollenta se prépare avec de la farine de châtaignes ou de maïs
36 QRM Indiquez les séries contenant un mot mal orthographié.
Q' a. cumin hautin satin Q' c. falun, embrun, brun Q' e. laurier-tin, dakin, fifrelin
Q' b. couvain dain plantain Q' d. douvain, essain, naissain
37 QRU Indiquez le pluriel éventuellement incorrect.
Q' a. des à-côtés Q' c. des bain-marie Q' e. ARNC
Q' b. des taste-vin Q' d. des rouges-gorges
38 QRM Indiquez les noms féminins.
Q' a. opprobre Q' b. argile Q' c. amadou Q' d. clepsydre Q' e. alluvion
39 QRU Indiquez le mot qui, au pluriel, a éventuellement une forme différente des
trois autres.
Q' a. bancal Q' b. prairial Q' c. régal Q' d. biennal Q' e. ARNC
40 QRM Indiquez les phrases contenant un adverbe incorrectement orthographié.
Q' a. une somme indûment touchée Q' d. ils parlent pausément
Q' b. un protocole fervemment observé Q' e. elle s est présentée tout uniment
Q' c. des pièces contigûment situées
41 QRM Indiquez les mots soulignés incorrects.
Q' a. Il t a confié ce secret à demi mot.
Q' b. C est une maison à demi détruite.
Q' c. Je préfère le pain semi complet.
Q' d. Il m a répondu mi-figue, mi-raisin : « Je te crois ».
Q' e. Ce livre sera fini à la mi-carême.
42 QRM Indiquez les participes mal accordés.
Q' a. Toutes les opérations, qu il a fallues ont été effectuées par le même médecin.
Q' b. J ai trouvé toutes les adresses que j ai pu.
Q' c. La soprane que j ai entendu chanter ce soir était ravissante.
Q' d. Ces photos, je les ai faites développer par le magasin d en face.
Q' e. Des enfants, j en ai éduqués quatre.
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43 QRU Indiquez le participe éventuellement mal accordé.
Q' a. Nous nous sommes rencontrés lors d un voyage en Afrique.
Q' b. Elle s est enfuie vers la forêt.
Q' c. Nous nous sommes blessés en passant sous la clôture.
Q' d. Elle s est assurée une bonne place dans la tribune.
Q' e. ARNC
44 QRM Indiquez les mots soulignés mal accordés.
Q' a. Il s agit simplement d éléments coïncidents.
Q' b. Cette personne délégant la tâche à ses collègues s est fait une réputation.
Q' c. C est un travail excellent.
Q' d. Il s agit d un enfant particulièrement fatiguant.
Q' e. Ma fille résidant en Algérie vous en parlerait mieux que moi.
45 QRU Indiquez le verbe éventuellement conjugué à un mode incorrect.
Q' a. Il me tendit son bras de telle façon que je pouvais m appuyer sur lui.
Q' b. Je serais venue, si tu m avais invitée.
Q' c. Quel que soit son avis, je m y opposerai de toutes mes forces.
Q' d. Je voudrais que tu fasses des efforts pour ne plus faire cette faute.
Q' e. ARNC
46 QRM Indiquez les verbes incorrectement conjugués.
Q' a. Il faut absolument que tu acquîtes cette facture.
Q' b. Ils pâlissent les vignes demain.
Q' c. Elle parait sa fille avec beaucoup de soin.
Q' d. Vous lûtes ce roman maintes fois.
Q' e. Je repaire du poids.
47 QRM Indiquez les mots soulignés incorrects.
Q' a. Je fais tous les matins quelque exercices d assouplissement.
Q' b. Quel que méchant que tu sois, tu ne me fais pas peur.
Q' c. Quelque soient tes intentions, je ne te comprends pas.
Q' d. Quoique intelligent, cet élève n a pas toujours de bonnes notes.
Q' e. Cet appareil est quel que peu vieux.
48 QRM Indiquez les noms féminins.
Q' a. narcisse Q' b. campanule Q' c. météorite Q' d. trille Q' e. orbite
49 QRM Indiquez les noms masculins.
Q' a. effluve Q' b. en-tête Q' c. libelle Q' d. écritoire Q' e. immondice
50 QRM Indiquez les propositions incorrectes.
Q' a. sans arrêts Q' c. sans bornes Q' e. sans ambage
Q' b. sans conteste Q' d. sans principe
Concours blanc 2
Orthographe Grammaire
31 QRM Indiquez les séries fautives.
Q' a. une cavale une intervalle une halle
Q' b. une none un minestrone une consonne
Q' c. une écrevisse une saucisse un coulice
Q' d. un antiquaire un bibliothéquaire un disquaire
Q' e. un acrobate une datte une cravate
Concours blancs et annales
252
32 QRM Indiquez les mots soulignés incorrects.
Q' a. Pourquoi le billettiste n arrive-t-il pas ? Q' d. Ladite héritière lui a succédé.
Q' b. Rien ne me ravit plus que ce cotage. Q' e. Ce projet est très abouti.
Q' c. Ta sSur est très cachotière.
33 QRM Indiquez les adjectifs mal orthographiés.
Q' a. des produits agroalimentaires Q' c. une douleur articulère Q' e. un style austaire
Q' b. la pierre angulaire Q' d. une station balnéaire
34 QRU Indiquez la faute éventuelle dans les mots soulignés.
Q' a. Il a laissé cette recherche en suspens. Q' d. Vous avez de l entregent.
Q' b. Les poissons de l étang se sont multipliés. Q' e. ARNC
Q' c. Elles ont retrouvé le talisman perdu.
35 QRM Indiquez les séries dans lesquelles les trois noms ne forment pas leur pluriel
de la même façon.
Q' a. doudou bijou caillou Q' d. matériau boyau joyau
Q' b. enjeu cheveu pieu Q' e. soupirail vitrail bail
Q' c. canal chacal arsenal
36 QRM Indiquez les pluriels inexacts.
Q' a. des pince-monseigneur Q' c. des dent-de-lion Q' e. des tic-tac
Q' b. des m as-tu-vus Q' d. des essuie-tout
37 QRM Indiquez les noms masculins.
Q' a. cerne Q' b. pétale Q' c. atmosphère Q' d. haltère Q' e. alcôve
38 QRU Indiquez l adjectif souligné mal accordé.
Q' a. Elle a ôté la tapisserie cloutée à la carcasse du fauteuil.
Q' b. Ils sont revenus, satisfaits de leur trouvaille.
Q' c. Nous avons tous réussi l épreuve subsidiaire.
Q' d. Ils n ont pas jugé utile vos recommandations.
Q' e. ARNC
39 QRU Indiquez la phrase qui, éventuellement, contient un mot souligné mal orthographié.
Q' a. Maman a raccomodé mes chaussettes.
Q' b. La fée transforma alors la citrouille en carrosse.
Q' c. La cavalier dessella son cheval.
Q' d. C est un musicien qui aime les appoggiatures.
Q' e. ARNC
40 QRM Indiquez les mots soulignés incorrects.
Q' a. La voiture a été dépannée très vite. Q' d. Elle a gagné la médaille d or du championat.
Q' b. Il sait canner les chaises. Q' e. Il a l habitude de parler à la cantonade.
Q' c. Ce document n est pas scanable.
41 QRU Indiquez le verbe éventuellement mal conjugué.
Q' a. Irène et moi iront persuader ta sSur de changer d avis.
Q' b. Ces oiseaux, que nous n avions plus vus voler depuis l automne, et dont le retour est
récent, annoncent l arrivée des beaux jours.
Q' c. La cabane que fabriquent les enfants est perchée dans un arbre.
Q' d. Un millier sont venus à la manifestation.
Q' e. ARNC
42 QRM Indiquez les modes qui ne conviennent pas.
Q' a. Après que j aurai fini ma lecture, je te donnerai mon livre.
Q' b. Il fallait qu il sut à quoi s attendre.
Q' c. Que tu en aies envie ou non, cela m est égal.
Q' d. Je monterai moi aussi, si je n avais pas la jambe dans le plâtre.
Q' e. Je cherche une femme qui sache bien cuisiner.
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43 QRU Indiquez l adverbe souligné éventuellement incorrect.
Q' a. Il a travaillé toute l année assidûment.
Q' b. Tu dois absolument envoyer cette lettre aujourd hui.
Q' c. Il m a parlé ambigûment à ce sujet.
Q' d. On entend ce bruit de vent continûment.
Q' e. ARNC
44 QRM Indiquez les participes soulignés mal accordés.
Q' a. Elles se sont absentées toute la semaine.
Q' b. Nous nous sommes rencontrés dans notre enfance.
Q' c. Elles se sont succédées à la tête de l entreprise.
Q' d. Vous vous êtes téléphoné avant-hier.
Q' e. Des bêtises, il m en a faites beaucoup !
45 QRM Indiquez les mots soulignés incorrects.
Q' a. J ai vu tes cousins ; cela te disent bonjour.
Q' b. La nuit tombe bientôt ce soir.
Q' c. Il a sonné en mon absence ; hors, j allais chez lui.
Q' d. Ce chien n est pas à toi, mais ta sSur te la confié.
Q' e. Quant à nous, nous préférons prévenir que guérir.
46 QRM Indiquez les verbes incorrectement conjugués.
Q' a. Tu cisèles un bouquet de persil.
Q' b. Il démantelle ce pauvre catalogue.
Q' c. En l absence de sonnette, je martèle à la porte.
Q' d. Tu grommelles toute la journée.
Q' e. Avec la paume de ses mains, il modelle le vase.
47 QRU Indiquez la préposition éventuellement mal utilisée.
Q' a. Je me rappelle de cette promenade au bord du lac.
Q' b. Il a déblatéré contre son voisin toute la soirée.
Q' c. Nous nous sommes alliés à lui pour être plus forts.
Q' d. Il a hérité de cette maison.
Q' e. ARNC
48 QRU Indiquez le relatif éventuellement incorrect.
Q' a. J ai loué un chalet d où nous voyons les Alpes.
Q' b. C était là qu il fallait apporter le banc.
Q' c. Je voulais en venir à ce à quoi je t ai parlé.
Q' d. C est ce velours auquel j ai préféré la soie.
Q' e. ARNC
49 QRM Indiquez les participes mal accordés.
Q' a. Les renseignements qu ils ont obtenus sont faux.
Q' b. Les dix kilomètres qu ils ont parcouru leur ont fait le plus grand bien.
Q' c. As-tu les clés de la voiture que tu as choisies.
Q' d. La bague que tu m as offerte s est cassée.
Q' e. Il a bien orthographié toute la dictée que je lui ai faite.
50 QRU Indiquez l indéfini souligné éventuellement incorrect.
Q' a. Il connaît toutes les légendes du pays.
Q' b. J ai lu tout Balzac.
Q' c. As-tu vu tous les oiseaux qui volent ce soir ?
Q' d. Ce fauteuil sera tapissé toute en soie.
Q' e. ARNC
Concours blancs et annales
254
Annales Paris 2007
Orthographe Grammaire
31 QRU Indiquez la phrase qui, éventuellement, contient un nom souligné mal orthographié
Q' a. nos enfants sont d une telle exigence !
Q' b. je n ai jamais rencontré une si détestable engeance
Q' c. ceci est la résurgence d une rivière souterraine
Q' d. ils avaient fait serment d allégeance à l empereur
Q' e. ARNC
32 QRM Indiquez les séries fautives
Q' a. un ergot un calicot un caracot Q' d. un beignet un signet un clapet
Q' b. un enclos un chaos un propos Q' e. un relai un quai un remblai
Q' c. un remous un dessous un moûts
33 QRU Indiquez l adjectif éventuellement mal orthographié
Q' a. la terre nourricière Q' c. la période glacière Q' e. ARNC
Q' b. l ère tertiaire Q' d. la population insulaire
34 QRM Indiquez les séries fautives
Q' a. la majesté la férocité la cavité Q' d. la portée la piétée la potée
Q' b. un gynécée un autodafée un prytanée Q' e. un agrégé une simagré un degré
Q' c. la cohue la cornue la grue
35 QRU Indiquez la faute éventuelle dans les noms soulignés
Q' a. il faut procéder à la désinfection des lieux Q' d. vont-ils faire défection ?
Q' b. la correction de cette traduction n est pas parfaite Q' e. ARNC
Q' c. la connection n a pas été établie
36 QRM Indiquez les mots soulignés mal orthographiés
Q' a. son accuité visuelle est toujours satisfaisante
Q' b. les rayons ont été soigneusement occultés
Q' c. on a accrédité la thèse de l enlèvement
Q' d. ont-ils demandé un accompte ?
Q' e. il me faudrait un outil du même accabit
37 QRM Indiquez les mots soulignés incorrects
Q' a. c est à dessein que nous avons pris la route forestière
Q' b. ses yeux étaient d un noir de geai
Q' c. lassé d attendre, il a soudain pris le mord aux dents
Q' d. pour ce déjeuner, chacun paiera son écho
Q' e. elle devrait prendre des cours de tennis
38 QRM Indiquez les séries dans lesquelles les trois noms ne forment pas leur pluriel
de la même façon
Q' a. noyau landau étau Q' d. chandail détail portail
Q' b. cardinal arsenal cérémonial Q' e. verrou genou caillou
Q' c. vaisseau drapeau copeau
39 QRM Indiquez les noms féminins
Q' a. éphéméride Q' b. escarre Q' c. stalagmite Q' d. éphémère Q' e. esclandre
40 QRU Indiquez le mot souligné éventuellement incorrect
Q' a. les résidants de l immeuble ont organisé une fête
Q' b. les opposants au projet sont assez nombreux
Q' c. différant ses bonnes résolutions, elle s est remise à fumer
Q' d. leurs points de vue sont aussi divergeants que possible
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41 QRU Indiquez le pluriel éventuellement inexact
Q' a. des plus-values Q' c. des sauf-conduits Q' e. ARNC
Q' b. des ayants-droits Q' d. des passe-droits
42 QRM Indiquez les adjectifs soulignés mal accordés
Q' a. des hommes et des femmes travaillaient, penchés dans les rizières
Q' b. ils se relevèrent sain et sauf
Q' c. il a décrété périmées toutes les dispositions antérieures
Q' d. leurs parents se sont fait forts de les réconcilier
Q' e. nous avons gardé la nu-propriété du domaine
43 QRU Indiquez l adverbe souligné éventuellement incorrect
Q' a. nous avons dûment réglé toutes les factures
Q' b. il a répondu très ingénument aux questions posées
Q' c. elle s en moque éperdument
Q' d. il avala goulûment sa part de gâteau
Q' e. ARNC
44 QRM Indiquez les verbes incorrectement conjugués
Q' a. il sursoit pour le moment à la publication de son livre
Q' b. il faut qu elle acquiert un peu plus d assurance
Q' c. vas-y ! mais méfies-toi d eux
Q' d. il est indispensable qu il ait assez de temps
Q' e. leur petit-fils croît encore au Père Noël
45 QRM Indiquez les mots soulignés incorrects
Q' a. il vante sans cesse la région dont il est originaire
Q' b. est-ce bien là qu il faut aller
Q' c. j ai rencontré le peintre dont les tableaux ont eu tant de succès
Q' d. ce n est pas du tout à ce modèle de caméra auquel je me suis intéressé
Q' e. serait-ce de ce nouveau musée qu elle vient de te parler ?
46 QRU Indiquez le verbe éventuellement conjugué à un mode qui ne convient pas
Q' a. les aurais-je croisés dans la rue que je ne les aurais pas reconnus
Q' b. il me téléphona peu après qu il eut reçu les résultats
Q' c. n était-ce sa rigidité, il aurait fait un bon adjoint
Q' d. sa candidature ne sera pas retenue, quand bien même vous l auriez soutenue plus acti-
vement
Q' e. ARNC
47 QRU Indiquez le mot souligné éventuellement incorrect
Q' a. ils ont passé quelque trente ans en Afrique
Q' b. quoiqu ils fassent, ils auront tort !
Q' c. il ne cédera pas, quelques arguments qu on puisse lui avancer
Q' d. quoique très à l aise, il dépense peu
Q' e. ARNC
48 QRM Indiquez les participes mal accordés
Q' a. se sont-ils parlés au téléphone ?
Q' b. les catastrophes naturelles se sont succédé cette année
Q' c. elle s est abstenu de toute critique
Q' d. ils se sont prévalus de leur ancienneté
Q' e. nous nous sommes faits les conciliateurs entre les deux clans
49 QRU Indiquez le verbe éventuellement conjugué à un mode qui ne convient pas
Q' a. elle gage que vous ne réussirez pas
Q' b. je conçois que vous puissiez avoir peur
Q' c. il n admet pas que tu aies raison
Concours blancs et annales
256
Q' d. nous espérons qu elle revienne en bonne santé
Q' e. ARNC
50 QRM Indiquez les mots soulignés incorrects
Q' a. voici les tous derniers modèles de sa collection
Q' b. de tout temps il y a eu des poètes
Q' c. ce sujet me passionne, je suis tout ouïe !
Q' d. l ensemble formait des touts homogènes
Q' e. je préfère ce compromis à tout autre solution
Corrigés des exercices : Orthographe Paris
Concours blanc 1
31. a, d, e (a : désarroi / d : étui / e : ménestrel) ; 32. a, c, d (a : cantonais / c : lieu, pl. lieus
/ d : huis) ; 33. c (calorifères) ; 34. c (érysipèle ou érésipèle) ; 35. a, d, e (a : polochon / d :
polyarthrite ; e : polenta) ; 36. b, d (a : hautin ou hautain : vigne qui pousse en hauteur / b :
daim, mais daine / d : essaim, mais nessain) ; 37. c (b : ou tâte-vin / c : bains-marie, nom
commun + nom propre) ; 38. b, d, e ; 39. d (biennaux, mais bancals, prairials, régals) ;
40. c, d (c : l adverbe n existe pas du tout / d : posément / e : sans plus de manières) ;
41. a, c (a : à demi-mot prend toujours un trait d union / b : demi détruite ne prend pas de
trait d union, ce n est pas un mot composé / d, e : mi est suivi d un trait d union s il forme
avec le mot qui le suit un mot composé) ; 42. a, c, d, e (a : les verbes impersonnels n ont
pas de COD, donc leur participe passé est invariable / c : le participe passé suivi d un inû-
nitif s accorde si le COD placé avant le participe fait l action exprimée par l inûnitif / d :
fait suivi d un inûnitif est toujours invariable / e : le participe passé précédé de en COD
reste invariable); 43. d (le COD est une bonne place, s est COI) ; 44. b, d (b : déléguant /
d : fatigant) ; 45. a (de telle façon que je pusse : le subjonctif est toujours employé dans les
subordonnées circonstancielles de but) ; 46. a, b, e (a : acquittes du verbe acquitter '"
acquîtes du verbe acquérir / b : palissent du verbe palisser '" pâlissent du verbe pâlir / e :
reperds du verbe reperdre '" repaire du verbe repairer) ; 47. a, c, e (a : quelques est un
adjectif indéûni qui s accorde avec le nom exercices / c : quelles que, accord de quelles
avec intentions / e : quelque) ; 48. b, c, e ; 49. a, b, c ; 50. a, d, e (a : sans arrêt / d : sans
principes / e : sans ambages).
Concours blanc 2
31. c, d (b : none '" nonne / c : coulisse / d : bibliothécaire) ; 32. b, c (b : cottage /
c : cachottière) ; 33. c, e (c : articulaire / e : austère) ; 34. e ; 35. a, c (a : des doudous / c :
des chacals) ; 36. a, b, c [a : des pinces-monseigneur (pince est un nom) / b : des m as-tu-
vu / c : des dents-de-lion] ; 37. a, b, d ; 38. d (utiles, attribut du COD) ; 39. a
(raccommodé) ; 40. c, d (c : scannable / d : championnat) ; 41. a (irons : toi + moi = nous) ;
42. b, d [a : après que + indicatif / b : sût (sut est la forme du passé simple de l indicatif) /
d : monterais (conditionnel présent) / e : sache (l indicatif sait aurait été juste aussi)] ; 43.
c (seuls assidu, congru, continu, cru, dû, goulu, indu, nu ont un adverbe en -ûment) ; 44. c,
e [c : succédé (se succéder ne demande pas de COD, donc il ne peut y avoir d accord) / e :
fait (le participe passé précédé de en COD reste invariable)] ; 45. a, b, c, d (a : ceux-là / b :
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bien tôt / c : or / d : l a) ; 46. b, e [b : démantèles / e : modèle (les verbes celer, ciseler,
déceler, démanteler, écarteler, geler, harceler, marteler, modeler, peler et leurs dérivés
prennent l accent grave et ne redoublent pas la consonne ûnale)] ; 47. a (a : on se rappelle
qqchose / b : on déblatère qqchose ou contre qqchose / c : on s allie à qqn ou avec qqn / d :
on hérite qqchose ou de qqchose) ; 48. c (dont) ; 49. b, c [b : parcourus (kilomètres est
COD, car parcourir est transitif direct, donc il y a accord) / c : choisie (selon le sens, on
comprend bien que c est la voiture qui est choisie, et non les clés)] ; 50. d (tout est un
adverbe ou un adjectif qui s accorde avec son antécédent fauteuil).
Annales Paris 2007
31. e ; 32. a, c, e (a : caraco / c : un moût / e : un relais) ; 33. c ; 34. b, d, e (b : autodafé /
d : piété / e : une simagrée) ; 35. c (connexion) ; 36. a, d, e (a : acuité / d : acompte / e :
acabit) ; 37. b, c, d (b : jais / c : mors aux dents / d : écot) ; 38. a, b, e (a : des landaus,
mais des étaux et des noyaux / b : des cérémonials / e : des verrous, mais des genoux, des
cailloux) ; 39. a, b, c, d (une éphéméride, une escarre, une stalagmite, une éphémère ou
un éphémère / un esclandre) ; 40. d (divergents ; à ne pas confondre avec la ûnale
d exigeant, exigeante) ; 41. b (des ayants droit, sans trait d union) ; 42. b, d, e (b : sains et
saufs, locution variable / d : fort, emploi adverbial / e : nue-propriété) ; 43. e ; 44. b, c, e
(b : qu elle acquière : ne pas confondre le subjonctif présent avec l indicatif présent elle
acquiert / c : méûe, impératif présent d un verbe du 1er groupe / e : croit, verbe croire et
non croître) ; 45. d, e (d : il faut remplacer auquel par que pour éviter le redoublement de
la préposition à présente dans auquel / e : dont ou duquel : on parle de quelque chose) ;
46. d (ne serait pas retenue ou vous l aurez soutenue) ; 47. b (quoi que : ne peut être
remplacé par bien que) ; 48. a, c (a : parlé, pas de COD, se est COI / c : abstenue :
s abstenir est pronominal subjectif, l accord du participe se fait avec le sujet / e : employé
avec un attribut du pronom conjoint, le participe passé s accorde toujours, sauf dans les
locutions ûgées se rendre compte, se faire fort, se faire jour) ; 49. e ; 50. a, e (a : tout,
adverbe / e : toute, se rapporte à solution et non à autre).
Concours blancs et annales
258
Concours blanc
1 « Stépane Arcadiévitch avait fait de bonnes études grace à d heureux dons naturels ; mais
2 il était paraisseux et leger et, par suite de ces défauts, était sorti un des derniers de
3 l école. Quoiqu il eût toujours mené une vie dissipée, qu il n eut qu un tchin médiocre et
4 un âge peu avancé, il n en n occupait pas moins une place honnorable qui rapportait de
5 bons appointements, celle de président d un des tribunal de Moscou. Il avait obtenu
6 cet emploi par la protection du mari de sa sSur Anna, Alexis Alexandrovitch Karénine,
Strasbourg
Description
La deuxième épreuve d admissibilité est précisément intitulée « Orthographe ». Ce test
d une heure porte sur un texte sélectionné de 30 à 70 lignes.
Deux exercices vous sont proposés :
Ï% la correction de toutes les fautes d orthographe (14 ou 15 pts/20),
Ï% l analyse (nature et fonction) d une dizaine de mots ou expressions (nous étudierons cet
exercice dans la 3e partie).
Cette épreuve est assez rédactionnelle. Le barème du premier exercice est négatif : on vous
ôte 0,5 point ou 1 point par faute oubliée ou ajoutée.
Niveau de difficulté : 7/10
Le format de l épreuve est la première source d inquiétude pour des candidats trop habitués
aux QCM. L autre problème vient du temps imparti : une heure, c est court pour relever les
fautes (forme incorrecte avec sa ligne précise puis forme corrigée, puis analyse complète
de mots et syntagmes) et faire les analyses.
La première partie est évidemment la plus longue (il faut y consacrer 45 à 50 minutes selon
le nombre de questions de l exercice 2). Jusqu en 2007, il vous était demandé de justifier les
erreurs orthographiques trouvées, ce qui n était pas toujours facile (pourquoi panne a-t-il
deux N et pas un seul ?). Ces justifications, plus faciles pour les fautes d orthographe gram-
maticale et de conjugaison, ne devaient pas être trop subtiles pour l orthographe lexicale ;
souvent une simple explication phonétique, le renvoi à la famille du mot ou à des confusions
graphiques pouvait suffire.
Ex. 1 : résonnance '! résonance : ne prend qu un N, à la différence de résonner.
Ex. 2 : un cort nu '! corps : les dérivés comme corporel, corporation indiquent la présence
de ce P muet.
En 2008 et 2009, plus de justifications, mais des textes plus longs, dépassant la page recto
(ce qui n était jamais le cas auparavant). Attendez-vous généralement à devoir trouver des
confusions d homonymes, des fautes d orthographe lexicale et d accord.
Conseils
Ï% Préparez-vous aussi bien à des textes plus courts où il faudra justifier les fautes, qu à des
textes longs où il ne sera pas demandé de justifier (deux annales vous sont proposées pour
vous entraîner aux deux formats).
Ï% Revoyez les listes d orthographe lexicale et les règles d accord des mots composés, des
verbes et participes passés, les homonymes lexicaux et grammaticaux et l usage des prépo-
sitions (verbes transitifs / intransitifs).
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7 un des membres les plus influants du ministère. Mais, à défault de Karénine, des
8 centaines d autres personnes, frères, sSurs, cousins, oncles, tantes, lui auraient procurés
9 cette place, ou toute autre du même genre, ainsi que les six mille roubles qu il lui fallaient
10 pour vivre, ses affaires étant peu brillantes malgré la fortune assez considérable de sa
11 femme. Stépane Arcadiévitch comptait la moitiée de Moscou et de Saint-Pétersbourg
12 dans sa parenté et dans ses relations d amitié ; il était né au milieu des puissants de ce
13 monde. Un tiers des personnages attachaient à la cour et au gouvernement avaient été
14 amis de son père et l avaient connu, lui, en brassière ; le deuxième tiers le tutoyait ; le
15 troisième était composé « de ses bons amis » ; par conséquent il avait pour alliers tous
16 les dispensateurs des biens de la terre sous forme d emplois, de fermes, de concetions,
17 etc. ; et ils ne pouvaient négliger un des leurs. Oblonsky n eut donc aucune peine à se
18 donner pour obtenir une place avant tageuse ; il ne s agissait que d éviter des refus,
19 des jalousies, des querelles, des susceptibilités, ce qui lui était facile à cause de sa
20 bonté naturelle. Il aurait trouvé plaisant qu on lui refusât la place et le traitement dont il
21 avait besoin. Qu exigeait-il d extraordinaire ? Il ne demandait que ce que ses contemporains
22 obtenaient, et se sentait aussi capable qu un autre de remplir ces fonctions.
23 On aimait pas seulement Stépane Arcadiévitch a cause de son bon et aimable
24 caractère et de sa loyauté indiscutable. Il y avait encore dans son extérieur brillant et
25 attrayant, dans ses yeux vifs, ses sourcils noirs, ses cheveux, son tain animé, dans
26 l ensemble de sa personne une influence physique qui agissait sur ceux qui le
27 rencontraient. « Ah ! Stiva ! Oblonsky ! le voilà ! » s écriait-on presque toujours avec un
28 sourire de plaisir quand on l apercevait ; et quoiqu il ne résultât rien de particulièrement
29 joyeux de cette rencontre, on ne se réjouissait pas moins de le revoir encore le
30 lendemain et le surlendemain.
31 Après avoir rempli pendant trois ans la place de président, Stépane Arcadiévitch s était
32 acquis non seulement l amitié, mais encore la considération de ses collègues, inférieurs
33 et supérieurs aussi bien que celle des personnes que les affaires mettaient en rapport
34 avec lui. Les qualités qui lui valaient cet estime générale étaient : premièrement, une
35 extrème indulgence pour chacun, fondée sur le sentiment de ce qui lui manquait à lui-
36 même deuxièmement, un libéralisme absolu, non pas le libéralisme prôné par son
37 journal, mais celui qui coulait naturellement dans ses veines et le rendait également
38 afable pour tout le monde, à quelque condition qu on appartint ; et, troisièmement
39 surtout, une complète indifférence pour les à faire dont il s occupait, ce qui lui permettait
40 de ne jamais se passionner et par conséquent de ne pas se tromper.
41 En arrivant au tribunal, il se rendit à son cabinet particulier, gravement accompagné du
42 Suisse qui portait son porte-feuille, pour y revêtir son uniforme avant de passer dans la
43 salle du conseil. Les employés de service se levèrent tous sur son passage, et le
44 saluèrent avec un sourire respectueu. Stépane Arcadiévitch se hâta, comme toujours,
45 de se rendre à sa place et s assit, après avoir serré la main aux autres membres du
46 conseil. Il plaisanta et causa dans la juste mesure des convenances et ouvrit la séance.
47 Personne ne savait comme lui rester dans le ton officiel avec une nuance de simplicité et
48 de bonnehomie fortes utiles à l expédition agréable des affaires. Le secrétaire s approcha
49 d un air dégagé, mais respectueux, commun à tous ceux qui entouraient Stépane
50 Arcadiévitch, lui apporta des papiers et lui adressa la parole sur le ton familier et libéral
51 introduit par lui.
52 « Nous sommes enfin parvenus à obtenir les renseignements de l administration du
53 gouvernement de Penza ; si vous permettez, les voicis.
54 Enfin vous les avez ! dit Stépane Arcadiévitch en feuilletant les papiers du doigt.
55 Alors, Messieurs& » Et la séance commença.
56 « S ils pouvaient se douter, pensait-il tout en penchant la tête d un air important pendant
Concours blancs et annales
260
57 la lecture du rapport, combien leur président avait, il y a une demie-heure, la mine d un
58 gamin coupable ! » Et ses yeux riaient.
59 Le conseil devait durer sans interruption jusqu à deux heures, puis venait le déjeuner. Il
60 n était pas encore deux heures lorsque les grandes portes vitrées de la salle souvrirent,
61 et quelqu un entra. Tous les membres du conseil, contents d une petite diversion, se
62 retournèrent ; mais l huissier de guarde fit aussitôt sortir l intrus et referma les portes
63 derrière lui.
64 Quant le rapport fut terminé, Stépane Arcadiévitch se leva et, sacrifiant au libéralisme
65 de l époque, tira ces cigarettes en pleine salle de conseil avant de passer dans son
66 cabinet. Deux de ses collègues, Nikitine, un vétérant au service, et Grinewitch,
67 gentilhomme de la chambre, le suivirent. »
Léon Tolstoï, Anna Karénine, 1re partie, chapitre 5
Question 1 : Corrigez toutes les erreurs orthographiques de ce texte (en précisant le numéro
de ligne), sans modifier les majuscules ou la ponctuation.
Attention : corriger une forme correcte équivaut à une erreur.
Question 2 : Cf. page 343.
Annales Strasbourg 2006
1 « Tout de même, dit Pierre, poursuivant une pensée, il faudra montrer çà un jour au petit&
2 Tu croies ? répondit Paulette après un petit silence. Il ni comprendra rien, Calino&
3 Et il y a la poussières, les microbes&
4 Mercadier sifflotta. Il fallait tout de même faire des souvenirs à cette enfant. Pascal avait
5 trois ans. Lui, Pierre, se rapellait encore des choses de cette âge-là&
6 Ils traversaient le pont sous le dès de toile quand ils se heurtèrent presqu à un homme
7 d âge, grand, avec des côtelettes, le menton et la lèvre rasées, une redingotte ajustée qui
8 sentait son millitaire. Pierre allait prendre son air aggressif, quand Paulette s écria :
9 Oh ! par example ! Pierre, tu ne reconnais pas l amiral ?
10 Pierre n avait pas reconnut l amiral, qu il n avait pas revu depuis le jour de leur mariage.
11 L amiral Courtot de la Pause. L oncle de Denise, voyons.
12 Je sais, je sais , dit Pierre qui cherchait déjà à se faire pardonné son étourderie, mais
13 l amiral était ravis d avoir rencontré des jeunes gens. Il flânait, seul, un rendez-vous
14 manqué, un moment creux, puis je me suis dit, tient, mais l Exposition, au fait ? et alors.
15 Cette petite Pauline ! S est plus fort que moi, je l a voit toujours avec ces cheveux dans le
16 dos& Je l aie fait sauter sur mes genoux, monsieur Mercadier, votre femme, et la voilà
17 mère. Deux fois mêmes. C est vrai deux fois, pardon, j oubliai& Il en voulait un peut à
18 Pierre d avoir pris cette petite au sérieux. Et comment se porte Mme d Ambrieux ? très
19 bien, très bien. Je ne vous dérange pas, au moins ?
20 Il ne les dérangeaient pas. Du moins pas Paulette. Elle était aux combles de l aise.
21 L Amiral, pensez donc, l Amiral. Toutes ses phrases commençaient par Amiral& Une
22 chatte qui joue. Alors Pierre, d abord un peu nerveux, n était plus mécontent de la
23 rencontre. Ils tournèrent ensembles parmis les batisses de l histoire de l habitation, de la
24 caverne préhistorique au grattes-ciels new-yorkais& Ils s enfoncèrent sous la Tour, la
25 tête renversée, pris du vèrtige de la perspective, dans le tourbillon des expliquations de
26 l amiral, qui devenaient d une technique à en éclater. Imaginez-vous que la Tour ait
27 transportable et que quand on voudra l a déplacée, eh bien, rien de plus facile, on la
28 portera place de l Étoile, à la Bastille, au bord de la mer.
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29 L amiral, avec des gestes de commandement, comme d une dunnette, calculait la
30 pression du vent sur les faces de la tour Eiffel, les charges que supportent chacuns des
31 piliers de mortier qui sont là, sous ces pattes de fer. Il expliquait les ascenceurs, les
32 échelles, les câbles, les caissons, les arbal étriers&
33 Paulette s y perdait comme dans la musique. Vous imaginez, là-haut, les ouvriers
34 boulonnant les traverses ? Elle n imaginait rien, elle s accrochait au bras de Pierre, elle
35 aurait voulue que les passants qui l a regardée reconnûssent l amiral&
36 Voulez-vous visité la reconstitution de la Bastille, chère petite ?
37 Elle était fatiguée, et puis la Bastille& L amiral les invita donc à s assoire à un petit café
38 arabe sur le Champ-de-Mars. »
D après Aragon, Les Voyageurs de l impériale, Gallimard, Folio, 1942, p. 36-37
Question 1 : Faites un relevé complet des erreurs orthographiques, corrigez-les et justifiez
vos corrections (14 points).
Question 2 : Cf. page 344.
Annales Strasbourg 2009
1 Remédier aux imperfections encore si nombreuses de nôtre orthographe, imperfections
2 qui démentent la logique et la netteté de l esprit français, seraient chose bien désirable à
3 un double point de vue : le bon et rapide enseignement de la jeunesse, la propagation
4 de notre langue et de ses chefs d Suvre. Mais cette tâche est bien plus difficile que ne
5 le suppose ce qui, frappés des abus, ne se sont pas rendus compte de la nature des
6 obstacles, ainsi que des efforts divers tentés depuis trois siècles pour la solution d un
7 problème aussi compliqué.
8 C est à l Académie française, à cause même de sa légitime influence sur la langue et de
9 l autorité de son Dictionnaire, devenue depuis longtemps le Code du langage, qu il
10 convient d examiner, en vue de la nouvelle édition qu elle prépare, les modifications à
11 introduire dans l orthographe, pour satisfaire, dans une juste mesure et conformément à
12 ses propres précédents, aux vSux le plus généralement manifesté.
13 Fidèle à son institution et à sa devise, l Académie, tout en tenant compte des nécessités
14 du présent, jette au loin ses regards sur l avenir pour conduire, de degré en degré, la
15 langue française à sa perfection. (& )
16 Jusqu au commencement de ce siècle, son Dictionnaire, moins répandu, n avait pas
17 acquis l autorité dont il jouit universellement ; de sorte qu il restait à chacun quelque
18 liberté pour modifier l orthographe, soit dans le manuscrit, soit dans l impression. C est
19 ainsi qu avaient pu et que pouvait encore se faire jour les préférences en matière
20 d écriture de ceux qu on nommait alors « les honnêtes gens » et dont la manière était
21 désigné sous ce nom : l Usage.
22 Mais l Usage, que l Académie invoquait jusqu en 1835 comme sa règle, n a plus
23 aujourd hui de raison d être ; le Dictionnaire est là qui s oppose à tous changements :
24 chaque écrivain, chaque imprimerie, s est soumis à la loi : elle y est gravé ; les journaux,
25 par leur immense publicité, l ont propagé partout ; personne n oseraient la braver. Ainsi
26 tout progrès deviendrait impossible, si l Académie, forte de l autorité qu elle l a justement
27 acquise, ne venait elle-même au devant du vSu publique en faisant un nouveau pas
28 dans son système de réforme, afin de rendre notre langue plus facile à apprendre, à lire
29 et à prononcer, surtout pour les étrangers.
30 Que d efforts et de fatigues quelques réformes pourraient encore épargner aux mères et
31 aux professeurs ! que de larme à l enfance ! que de découragement aux populations
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Concours blancs et annales
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32 rurales ! Tout ce qui peut économiser la peine et le temps perdus à écrire des lettres
33 inutiles, à consulter sa mémoire, souvent en défaut, profiteraient à chacun. Car,
34 avouons-le, personne d entre nous ne serait s exempter d avoir recours au Dictionnaire
35 pour s assurer s il faut soit l y soit l i dans tel mot ; soit un ou deux l, ou n ou p dans tel
36 autre ; soit un ph ou un th ; un accent grave ou un accent circonflexe, un tréma ou un
37 accent aigu, un trait d union ou même la marque du pluriel, l s ou le x, dans certains
38 mots. (& )
39 Avant même que François Ier, par son édit de Villers Cotterets, du 10 août 1539, eut
40 rendu officielle la langue française, en bannissant le latin de tout acte publique,
41 beaucoup de grammairiens et de savants imprimeurs s étaient occupés de régulariser
42 notre orthographe. Le désordre dans l écriture du français était alors à son comble :
43 chacun, loin de la rapprocher de sa simplicité antérieure, croyaient faire montre de savoir
44 en la compliquant par la multiplicité des consonnes.
45 Ronsard, après s être plaind dans la préface de sa première édition de la Franciade, en
46 1572, de l impossibilité de se reconnaitre dans la « corruption de l orthographe », écrivait
47 dans sa seconde édition :
48 « Quant à nostre éscriture, elle est fort vicieuse et corrompuë, et me semble qu elle a
49 grand besoin de reformation (& ) »
50 Plus tard, en tête de son Abrégé de l Art poétique, il développe plus énergiquement
51 encore son opinion sur la réforme de l orthographe française. Et le grand Corneille,
52 trente ans avant le Dictionnaire de l Académie, proposait et appliquait lui-même une
53 écriture plus conforme à la prononciation, devancé même en cela par l un de ses
54 prédécesseurs à l Académie, d Ablancourt, et surpassait en hardiesse par son collègue
55 Dangeau.
56 Cependant, dès l année 1660, trente-quatre ans avant l apparition du Dictionnaire de
57 l Académie, la Grammaire de Port-Royal avait posé les bases de l accord de l écriture et
58 de la prononciation ; elle voulait :
59 1° Que toute figure marqua quelque son, c est-à-dire qu on n écrivit rien qu on ne
60 prononça ;
61 2° Que tout son fut marqué par une figure, c est-à-dire qu on ne prononça rien qui ne fut
62 écrit ;
63 3° Que chaque figure ne marqua qu un son, ou simple, ou double ;
64 4° Qu un même son ne fut point marqué par des figures différentes.
65 Pourquoi donc, après de telles prémices, tant de contradiction qu on ne saurait justifier et
66 auxquelles l esprit logique de l enfance ne se soumet qu en faisant abandon de cette
67 rectitude de raisonnement qui nous étonne si souvent et nous force d avouer qu en fait
68 de langue la raison n est pas du côté de l âge mûr ?
69 Ambroise Firmin Didot, Observations sur l orthographe
70 ou ortografie française, Paris 1868, pp. 1-5
Question 1 (15 points) : Corrigez de façon exhaustive toutes les erreurs orthographiques
introduites dans ce texte (en précisant le numéro de la ligne), sans modifier ni les majuscules
ni la ponctuation.
Attention : corriger une forme correcte équivaut à une erreur.
Suggestion de présentation :
(ligne 69) ortografie '! orthographie
Question 2 Cf. page 344.
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Corrigés des exercices : Orthographe Strasbourg
Pour ces épreuves, comptez 0,5 par faute d orthographe lexicale et 1 pour celles d ortho-
graphe grammaticale. Pour l élégance de la présentation, revenez à la ligne pour chaque
forme incorrecte relevée.
Concours blanc
35 fautes : l. 1 grace '! grâce ; l. 2 paraisseux '! paresseux ; leger '! léger ; l. 3 eut qu un
tchin '! eût qu un tchin ; l. 4 n occupait '! occupait ; honnorable '! honorable ; l. 5 :
tribunal '! tribunaux ; l. 7 : inûuants '! inûuents ; défault '! défaut ; l. 8 : procurés '!
procuré ; l. 9 : fallaient '! fallait ; l. 11 : moitiée '! moitié ; l. 13 : attachaient '! attachés ;
l. 15 : alliers '! alliés ; l. 16 : concetions '! concessions ; l. 18 : avant tageuse '!
avantageuse ; l. 23 : on aimait '! on n aimait ; a '! à ; l. 25 : tain '! teint ; l. 34 : cet '!
cette ; l. 35 : extrème '! extrême ; l. 38 : afable '! affable ; appartint '! appartînt ; l. 39 : à
faire '! affaires ; l. 42 : porte-feuille '! portefeuille ; l. 44 : respectueu '! respectueux ;
l. 48 : bonnehomie '! bonhomie ; fortes '! fort ; l. 53 : voicis '! voici ; l. 57 : demie-heure
'! demi-heure ; l. 60 : souvrirent '! s ouvrirent ; l. 62 : guarde '! garde ; l. 64 : quant '!
quand ; l. 65 : ces '! ses ; l. 66 : vétérant '! vétéran.
Annales Strasbourg 2006
49 fautes : l. 1 : çà '! ça : ne pas confondre ça, pronom démonstratif qui est la contraction
de cela et çà, adverbe de lieu. / l. 2 : croies '! crois : verbe croire à l indicatif présent ; ne
pas confondre avec le subjonctif présent à la même personne ; la valeur du subjonctif, n est
pas présente ici. / ni '! n y : syntagme composé d un adverbe de négation élidé et du
pronom personnel adverbial y. La valeur pronominale de y pour remplacer à cela permet de
distinguer ce syntagme de la conjonction de coordination ni qui ne peut être employé
qu en rapport avec ne. / l. 3 : poussières '! poussière : désigne ici une réalité envisagée
comme ensemble, donc le singulier s impose. / l. 4 : sifûotta '! sifûota : son inûnitif est
sifûoter, et il est régulier. Comme la plupart des verbes en -oter, il ne redouble pas son t
ûnal. / cette '! cet : adjectif démonstratif, se rapporte à un nom commun masculin dont il
est le déterminant et s accorde donc en genre et en nombre avec lui. Dans la mesure où
enfant est épicène, il faut constater les indices contextuels : l.1 au petit, l.2 Calino. / l. 5 :
rapellait '! rappelait : son inûnitif est rappeler et le redoublement du p est constant dans
sa conjugaison. Ce verbe redouble son l quand il est suivi d un e, le son [Y] devenant [µ]. /
des choses '! les choses : rappeler ne peut être suivi de de ou des (sauf si ce même mot est
suivi d un inûnitif) / cette '! cet : adjectif démonstratif, se rapporte à un nom commun
masculin dont il est le déterminant et s accorde donc en genre et en nombre avec lui. / l. 6 :
dès '! dais : ce nom commun ne doit pas être confondu avec la préposition dès qui signiûe
depuis ou à partir. / presqu à '! presque à : ne s élide que dans presqu île. / l. 7 : rasées
'! rasés : accord avec les noms coordonnés le menton et la lèvre qui forment un masculin
pluriel. / redingotte '! redingote : fait partie des nombreuses exceptions de noms fémi-
nins en -ote qui ne redoublent pas leur t ûnal. / l. 8 millitaire '! militaire : vient du latin
militaris (soldat) et non du préûxe milli- (latin mille) signiûant mille. / aggressif '!
agressif : ne redouble pas son g ; ne pas confondre avec aggraver. / l. 9 : example '!
exemple : ne pas confondre avec example, terme anglais. / l. 10 : reconnut '! reconnu :
verbe reconnaître au participe passé (dans un passé composé). À ne pas confondre avec il
reconnut, à l indicatif passé simple. / l. 12 : pardonné '! pardonner : verbe à l inûnitif
Concours blancs et annales
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présent. Ne pas confondre avec pardonné, participe passé du même verbe. En le rempla-
çant par un verbe du 3e groupe de conjugaison on dirait « se faire absoudre » et non « se
faire absous ». / l. 13 : ravis '! ravi : verbe ravir du 2e groupe de conjugaison. Pas de s
ûnal au masculin singulier (le féminin n est pas ravise , mais ravie). / l. 14 : tient '!
tiens : verbe tenir à l impératif, singulier (dans une interjection). Tient est une forme de
l indicatif présent, 3e personne du singulier. / l. 15 : s est '! c est : pronom démonstratif +
verbe être. S est ne s emploie que devant un verbe pronominal et jamais immédiatement en
début de phrase. / l a '! la : ne pas confondre le pronom personnel complément la et le
groupe pronom personnel élidé + auxiliaire avoir devant un participe passé. Ici, voit n est
pas au participé passé, donc cette orthographe est impossible. / voit '! vois : verbe voir à
l indicatif présent ; accord du verbe avec le sujet je. / ces '! ses : ne pas confondre
l adjectif possessif ses et l adjectif démonstratif ces. Ici, il s agit de ses cheveux à elle. /
l. 16 : aie '! ai : auxiliaire avoir, accord avec le sujet je. Ce n est pas du subjonctif. / l. 17 :
mêmes '! même : employé comme adverbe, même à le sens d également, et il est inva-
riable. / oubliai '! oubliais : verbe oublier, accord avec le sujet j . / peut '! peu (dans la
locution adverbiale un peu) : ne pas confondre avec le verbe pouvoir à l indicatif présent. Peu
désigne une petite quantité, peut désigne la capacité de faire. / l. 20 : dérangeaient '!
dérangeait : verbe déranger, accord avec le sujet il et non avec le COD les. Il ne s agissait
pas de remplacer il par ils, car ce pronom personnel désignait l amiral. / aux combles de
'! au comble de : locution prépositive invariable. Le nom comble peut s employer au
pluriel, mais il n était pas employé comme nom ici. / l. 23 : ensembles '! ensemble :
adverbe, mot invariable. / parmis '! parmi : préposition, mot invariable. / batisses '!
bâtisses : prend un accent circonûexe qui marque la chute du s du moyen français
(bastiment) ; on le trouve encore dans bastide, bastille, bastion, etc. / l. 24 : grattes-ciels
'! gratte-ciel : nom composé invariable. Il est composé d un verbe (toujours invariable
dans un nom composé) + nom commun (qui désigne une réalité nom comptable). / Au n a
pas de nécessité d être au pluriel. (À noter : new-yorkais mais New York.) / l. 25 : vèrtige
'! vertige : aucun mot français en ver- ne prend d accent sur le e si le r est suivi d une
consonne. / expliquations '! explications : le digramme qu- du verbe ne se maintient pas
pour le nom correspondant, dans lequel il est phonétiquement inutile (pour entendre le son
[k]). / l. 26 : ait '! est : verbe être. Le verbe avoir n a pas de sens ici. / l. 27 : l a '! la : ne
pas confondre le pronom personnel complément la et le groupe pronom personnel élidé
+ auxiliaire avoir devant un participe passé. Ici, déplacer ne doit pas être au participé
passé, donc cette orthographe est impossible. / déplacée '! déplacer : verbe à l inûnitif
présent. Le participe passé est impossible ici car le verbe est précédé de vouloir ; de plus il
désigne une action réalisable et non subie. / l. 29 : dunnette '! dunette : vient du nom dune
et conserve normalement ses propriétés orthographiques. / l. 30 : À noter : supporte(nt) :
accord avec le sujet inversé chacun ou avec son complément piliers (ce n est donc pas une
faute). / chacuns '! chacun : pronom indéûni invariable. / l. 31 : ascenceurs '!
ascenseurs : le son [s] est conservé entre consonne et voyelle. / l. 32 : arbal étriers '!
arbalétriers : s écrit en un seul mot. / l. 35 : voulue '! voulu : verbe vouloir. Emploi au
participe passé, avec l auxiliaire avoir et sans COD antéposé. / l a '! la : ne pas confondre
le pronom personnel complément la et le groupe pronom personnel élidé + auxiliaire avoir
devant un participe passé. Ici, regarder ne doit pas être au participé passé, donc cette ortho-
graphe est impossible. / regardée '! regardaient : verbe regarder à l indicatif imparfait.
L imparfait indique une action qui dure dans le passé, alors que le passé composé désigne
une action ponctuelle dans le passé. / reconnûssent '! reconnussent : verbe reconnaître
au subjonctif imparfait. Ce temps se construit avec la voyelle ûnale du participe passé + ss
+ ent (à la 3e pers. du pluriel), sauf à la 3e pers. du sing. : voyelle du participe passé avec
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accent circonûexe + t. / l. 36 : visité '! visiter : verbe à l inûnitif présent. Précédé du verbe
vouloir, le participe est impossible. De plus, il s agit de l action de visiter ; or le participe
est trop passif ici. / l. 37 : assoire '! asseoir : verbe du 3e groupe de conjugaison. Le e est
mal placé. Tolérance : assoir.
Annales Strasbourg 2009
38 fautes : l. 1 : nôtre '! notre ; l. 2 : seraient '! serait ; l. 4 : chefs d Suvre '! chefs-
d Suvre ; l. 5 : suppose '! supposent ; ce '! ceux ; rendus compte '! rendu compte ; l. 9 :
devenue '! devenu ; l. 12 : manifesté '! manifestés ; l. 19 : pouvait '! pouvaient ; l. 21 :
désigné '! désignée ; l. 23 : tous changements '! tout changement ; l. 24 : gravé '!
gravée ; l. 25 : propagé '! propagée ; n oseraient '! n oserait ; l. 26 : l a '! a ; l. 27 : au
devant du '! au-devant du ; publique '! public ; l. 31 : larme '! larmes ; l. 33 : proûte-
raient '! proûterait ; l. 34 : serait '! saurait ; l. 39 : Villers Cotterets '! Villers-Cotterêts ;
eut '! eût ; l. 40 : publique '! public ; l. 43 : croyaient '! croyait ; l. 45 : plaind '! plaint ;
(l. 46 : reconnaitre est toléré) ; l. 54 : surpassait '! surpassé ; [les 8 fautes qui suivent
portent sur des subjonctifs imparfaits (actifs ou passifs) ; l emploi de ce mode est justiûé
par le caractère impératif, l emploi de ce temps vient du verbe de la principale (elle
voulait) à l imparfait] l. 59 : marqua '! marquât ; n écrivit '! n écrivît ; l. 60 : prononça
'! prononçât ; l. 61 : fut '! fût ; prononça '! prononçât ; fut '! fût ; l. 63 : marqua '!
marquât ; l. 64 : fut '! fût ; l. 65 : prémices '! prémisses ; contradiction '! contradictions ;
l. 70 : ortograûe '! orthographie.
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Annales Caen 2007
« Je m amusais à regarder les carafes que les gamins mettaient dans la Vivonne pour prendre
les petits poissons, et qui, remplies par la rivière, où elles sont à leur tour encloses, à la fois
contenant aux flancs transparents comme une eau durcie, et contenu plongé dans un
plus grand contenant de cristal liquide et courant, évoquaient1 l image de la fraîcheur d une
façon plus délicieuse et plus irritante qu elles n eussent fait2 sur une table servie, en ne la
montrant qu en fuite dans cette allitération perpétuelle entre l eau sans consistance où les
mains ne pouvaient la capter et le verre sans fluidité où le palais ne pourrait en jouir. Je me
promettais de venir là plus tard avec des lignes ; j obtenais qu on tirât3 un peu de pain des
provisions du goûter ; j en jetais dans la Vivonne des boulettes qui semblaient suffire pour y
provoquer un phénomène de sursaturation4, car l eau se solidifiait aussitôt autour d elles en
grappes ovoïdes de têtards inanitiés5 qu elle tenait sans doute jusque-là en dissolution,
invisibles6, tout près7 d être en voie de cristallisation. (& )
Mais plus loin le courant se ralentit, il traverse une propriété dont l accès était ouvert au
public par celui à qui elle appartenait et qui s y était complu à des travaux d horticulture
aquatique, faisant fleurir, dans les petits étangs que forme la Vivonne, de véritables jardins
de nymphéas. Comme les rives étaient à cet endroit très boisées, les grandes ombres des
arbres donnaient à l eau un fond qui était habituellement d un vert sombre mais que parfois,
quand nous rentrions par certains soirs rassérénés d après-midi8 orageux, j ai vu d un bleu
clair et cru, tirant sur le violet, d apparence cloisonnée et de goût japonais. Çà9 et là, à la sur-
face, rougissait comme une fraise une fleur de nymphéa au cSur écarlate, blanc sur les
bords. Plus loin, les fleurs plus nombreuses étaient plus pâles, moins lisses, plus grenues,
plus plissées, et disposées par le hasard en enroulements si gracieux10 qu on croyait voir
flotter à la dérive, comme après l effeuillement mélancolique d une fête galante, des roses
mousseuses en guirlandes dénouées. Ailleurs un coin semblait réservé aux espèces commu-
nes qui montraient le blanc et rose proprets11 de la julienne, lavés comme de la porcelaine
avec un soin domestique, tandis qu un peu plus loin, pressées12 les unes contre les autres en
une véritable plate-bande13 flottante, on eût dit2 des pensées des jardins qui étaient venues
poser comme des papillons leurs ailes bleuâtres et glacées sur l obliquité transparente de ce
Dictées
Nous regroupons dans cette dernière partie de l orthographe les annales des différents
concours qui comportent une dictée.
Ces villes sont : Caen, Montpellier, Nice, Poitiers, Toulouse, Tours, sans compter les
concours où l on propose une dictée courte à l oral (notamment Paris). Quelques
indications :
Ï% Ponctuation. Elle n est pas indiquée à Montpellier, et parfois à Tours. Les autres villes
ne s interdisent évidemment pas d en faire autant sans prévenir.
Ï% Temps de relecture. À Caen, Nice (2 min.), Poitiers, Tours (très long ou très court). Dans
les autres villes, vous devez généralement poser votre stylo après la relecture du professeur.
Ï% Le barème est généralement : 2 pour les fautes d orthographe grammaticale, 1 pour
les fautes d orthographe d usage, 0,5 pour les erreurs sur les signes auxiliaires (accent,
tréma, cédille, trait d union, apostrophe) et la ponctuation (à Tours le barème peut être plus
sévère, avec 3 à 4 pour l orthographe grammaticale et le reste en proportion).
Remarque : Attention aux accents locaux des lecteurs !
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parterre d eau ; de ce parterre céleste aussi : car il donnait aux fleurs un sol d une couleur
plus précieuse, plus émouvante que la couleur des fleurs elles-mêmes ; et, soit que pendant
l après-midi il fît14 étinceler sous les nymphéas le kaléidoscope15 d un bonheur attentif,
silencieux et mobile, ou qu il s emplît14 vers le soir, comme quelque port lointain, du rose et
de la rêverie du couchant, changeant sans cesse pour rester toujours en accord, autour des
corolles de teintes plus fixes, avec ce qu il y a de plus profond, de plus fugitif, de plus mys-
térieux avec ce qu il y a d infini dans l heure, il semblait les avoir fait fleurir16 en plein
ciel. »
Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann.
Notes : 1. accord avec le sujet qui, mis pour carafes ; 2. conditionnel passé 2e forme ; 3. subjonctif imparfait
dans une subordonnée introduite par que et dont la principale est à un temps du passé avec un verbe expri-
mant une volonté ; 4. il y a toujours agglutination quand un mot commence par le préfixe sur ; 5. qui souf-
frent d inanition ; 6. épithète détachée du nom grappes ; 7. ne pas confondre près de (sur le point de) et prêt
à (disposé à) ; 8. nom composé invariable ; 9. ne pas oublier l accent de çà pour distinguer l adverbe de lieu
du pronom démonstratif ça ; 10. sans accent circonflexe (tout comme gracier, disgracier) à la différence de
grâce, disgrâce ; 11. pensez au féminin proprette pour ne pas oublier le t final du masculin ; 12. accord avec
pensées ; 13. ne pas agglutiner ; 14. subjonctif imparfait dans une subordonnée de condition introduite par
que et dont le verbe de la principale est à un temps du passé (semblait) ; 15. préférer à caléidoscope ; 16. le
participe passé fait est invariable suivi d un infinitif.
Annales Montpellier 2007
« C est une histoire singulière et terrible, et, quoique1 j aie soixante-six ans, j ose à peine remuer
la cendre de ce souvenir. Je ne veux rien vous refuser, mais je ne ferais pas à une âme moins
éprouvée un pareil récit. Ce sont des événements si étranges, que je ne puis croire qu ils me
soient arrivés. J ai été pendant plus de trois ans le jouet d une illusion singulière et diabolique.
Moi, pauvre prêtre de campagne, j ai mené en rêve toutes les nuits (& ) une vie de damné, une
vie de mondain et de Sardanapale. (& ) la nuit, dès que j avais fermé les yeux, je devenais un
jeune seigneur, fin connaisseur en femmes, (& ) buvant et blasphémant ; et lorsqu au lever de
l aube je me réveillais, il me semblait au contraire que je m endormais et que je rêvais que
j étais prêtre. De cette vie somnambulique il m est resté des souvenirs d objets et de mots dont
je ne puis pas me défendre, et, quoique1 je ne sois jamais sorti des murs de mon presbytère, (& )
(j ai aimé).
Oui, j ai aimé comme personne au monde n a aimé, d un amour insensé et furieux, si violent
que je suis étonné qu il n ait pas fait éclater mon cSur. Ah ! quelles nuits ! quelles nuits !
Dès ma plus tendre enfance, je m étais senti de la vocation pour l état de prêtre ; aussi toutes
mes études furent-elles dirigées dans ce sens-là2, et ma vie, jusqu à vingt-quatre3 ans, ne fut-elle
qu un long noviciat. Ma théologie achevée, je passai successivement par tous les petits ordres,
et mes supérieurs me jugèrent digne, malgré ma grande jeunesse, de franchir le dernier et redou-
table degré. Le jour de mon ordination fut fixé (& ).
Le grand jour venu, je marchai à l église d un pas si léger, qu il me semblait que je fusse sou-
tenu en l air ou que j eusse des ailes aux épaules. (& )
Vous savez les détails de cette cérémonie : la bénédiction, la communion sous les deux espèces,
l onction de la paume des mains avec l huile des catéchumènes (& ). Je ne m appesantirai4 pas
sur cela. Oh ! que Job a raison, et que celui-là est imprudent qui ne conclut pas un pacte avec ses
yeux ! Je levai par hasard ma tête, que j avais jusque-là tenue inclinée, et j aperçus devant moi,
si près que j aurais pu la toucher, quoique1 en réalité elle fût à une assez grande distance et de
l autre côté de la balustrade, une jeune femme d une beauté rare et vêtue avec une magnificence
royale. (& ) Elle était assez grande, avec une taille et un port de déesse (& ). Quels yeux ! (& )
ils avaient une vie, une limpidité, une ardeur, une humanité brillante que je n ai jamais vues5 à
Concours blancs et annales
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un Sil humain (& ). (& ) je sentais s ouvrir dans moi des portes qui jusqu alors avaient été fer-
mées (& ).
Elle parut sensible au martyre6 que j éprouvais, et, comme pour m encourager, elle me lança
une Sillade pleine de divines promesses. (& )
Elle me disait : Si tu veux être à moi, je te ferai7 plus heureux que Dieu8 lui-même dans son
paradis (& ). Déchire ce funèbre linceul où tu vas t envelopper ; je suis la beauté, je suis la jeu-
nesse, je suis la vie ; viens à moi, nous serons l amour. Que pourrait t offrir Jéhovah pour com-
pensation ?
Répands le vin de ce calice, et tu es libre (& ) . C en9 était fait, j étais prêtre. »
Théophile Gautier, Romans, contes et nouvelles, La morte amoureuse.
Notes : 1. en un seul mot s il peut être remplacé par bien que ; quoique est toujours suivi du subjonctif ; 2. ci
et là précédés d un nom sont liés à ce nom par un trait d union s il est précédé d un déterminant/adjectif
démonstratif ; 3. les numéraux composés inférieurs à cent sont liés entre eux par des traits d union ; 4. appe-
santir prend pp à la différence d apesanteur ; 5. le participe passé employé avec l auxiliaire avoir s accorde
avec le COD antéposé ; ici, le COD est que mis pour vie, limpidité, ardeur et humanité ; 6. ne pas confondre
le martyre (= grande souffrance) et le martyr/la martyre (= celui/celle qui subit le martyre) ; 7. verbe à
l indicatif futur simple (et non au conditionnel présent) quand le verbe de la subordonnée est à l indicatif
présent ; 8. prend une majuscule quand il est question d une religion monothéiste (c est alors son nom pro-
pre) et une minuscule s il s agit d une religion polythéiste ; 9. composé du pronom démonstratif ce élidé et le
pronom adverbial (personnel ici) en.
Annales Nice 2008
« Il va vous être dicté cinq phrases.
Les phrases vous seront d abord lues dans leur totalité, puis chacune d elles isolément. Leur
ponctuation ne vous sera pas précisée, mais vous devrez la noter.
En fin d épreuve, il sera procédé à une relecture générale, à la suite de laquelle vous dispose-
rez de deux minutes de relecture personnelle.
Ensuite, les stylos devront être immédiatement posés et vous devrez vous lever et attendre
ainsi la fin du ramassage des copies. »
1. Ils s étaient retrouvés1 presque par hasard dans ce musée et avaient été, l un comme
l autre, et malgré leur différence d âge, très étonnés de l état dans lequel étaient représentés2,
aussi bien en peinture qu en sculpture, les scènes et les animaux réels ou mythologiques
qu ils se risquaient à qualifier, par un oxymoron3 hardi, de « véritables allégories ».
2. « C est là que le bât4 blesse, proféra l anglaise traditionaliste5, dans cette manie que
pratiquent6 plus qu à l accoutumée7 les buveurs inconséquents, d employer cuillère8 et théière
dans des matériaux qui, au bout du compte, dénaturent à l envi9 cet exceptionnel breuvage. »
3. De nombreux guides qui aspiraient à l exhaustivité10, de nombreuses écoles de prépara-
tion qui pouvaient se revendiquer omniscientes, essayaient, dans la mesure de leur possible,
d aider les candidats dans leur recherche de réussite sans pour autant empêcher le bruisse-
ment de toutes ces rumeurs qui couraient sur les divers concours : mais qu y avait-il à en
croire et qu en serait-il de leur sort ? Ce n est que lorsque, arrivés11 le jour de l examen, les
hypothétiques futurs impétrants se retrouvaient face à la fois à leur feuille et à leur destin,
qu ils pourraient enfin avoir un exemple de zeugme et un début de réponse satisfaisante à
leurs interrogations désormais inutiles.
4. N y était-il pas un peu pour quelque chose dans tous ces déferlements médiatiques, lui
qui, les ayant ostentatoirement12 acceptés13 sinon volontairement provoqués13, comme cer-
tains n hésitaient plus à l affirmer, ne désirait14 dorénavant ni l exposition de ses amours si
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peu cachées15 ni les commentaires quelquefois16 acerbes d une opinion quelque peu étourdie
par un mouvement et finalement une activité qu elle avait tendance à imaginer perpétuels17.
5. Ils étaient venus à Nice, et n avaient profité ni du Carnaval ni de ses confettis, mais seulement
d une matinée bien remplie qu ils avaient passée18 à noter et à penser, à espérer et à persévérer.
Notes : 1. participe passé d un verbe pronominal réciproque ou subjectif (la phrase semble plutôt indiquer un
pronominal subjectif) ; s il est subjectif accord avec le sujet ils, sinon, accord avec le COD se ; 2. accord
avec scènes et animaux ; 3. autre nom de l oxymore ; 4. de bâton ; 5. traditionaliste mais traditionnel ;
6. accord avec buveurs ; 7. locution adverbiale invariable ; 8. ou cuiller ; 9. locution adverbiale invariable ;
10. ne pas oublier le h ; 11. accord avec impétrants ; 12. pas de h initial ; 13. accord avec le COD les, mis
pour déferlements ; 14. accord avec le sujet qui, mis pour lui ; 15. amour est féminin au pluriel dans la lan-
gue littéraire ; cachés n est pas fautif, mais n est pas, non plus, recommandé ; 16. en un seul mot ; 17. accord
avec que, mis pour mouvement et activité ; 18. accord avec le COD qu , mis pour matinée.
Annales Poitiers 2007
« À son retour, le marquis s enferma dans son cabinet, et écrivit deux lettres, l une à sa
femme, l autre à sa belle-mère. Celle-ci partit dans la même journée, et se rendit au couvent
des Carmélites de la ville prochaine, où elle est morte il y a quelques jours. Sa fille s habilla,
et se traîna dans l appartement de son mari où il lui avait apparemment enjoint1 de venir. Dès
la porte, elle se jeta à genoux. Levez-vous , lui dit le marquis&
Au lieu de se lever, elle s avança vers lui sur ses genoux ; elle tremblait de tous ses membres :
elle était échevelée ; elle avait le corps un peu penché, les bras portés de son côté, la tête rele-
vée, le regard attaché sur ses yeux, et le visage inondé de pleurs. Il me semble , lui dit-elle,
un sanglot séparant chacun de ses mots, que votre cSur justement irrité s est radouci, et que
peut-être avec le temps j obtiendrai miséricorde. Monsieur, de grâce, ne vous hâtez pas de me
pardonner. Tant de filles honnêtes sont devenues de malhonnêtes femmes, que peut-être
serai-je2 un exemple contraire. Je ne suis pas encore digne que vous vous rapprochiez de
moi ; attendez, laissez-moi seulement l espoir du pardon. Tenez-moi loin de vous ; vous ver-
rez ma conduite ; vous la jugerez : trop heureuse mille fois, trop heureuse si vous daignez
quelquefois3 m appeler ! Marquez-moi le recoin obscur de votre maison où vous permettez
que j habite ; j y resterai sans murmure. Ah ! si je pouvais m arracher le nom et le titre qu on
m a fait usurper, et mourir après, à l instant vous seriez satisfait4 ! Je me suis laissé conduire
par faiblesse, par séduction, par autorité, par menaces5, à une action infâme6 ; mais ne croyez
pas, monsieur, que je sois méchante : je ne le suis pas, puisque je n ai pas balancé7 à paraître
devant vous quand vous m avez appelée, et que j ose à présent lever les yeux sur vous et vous
parler. Ah ! si vous pouviez lire au fond de mon cSur, et voir combien mes fautes passées
sont loin de moi ; combien les mSurs de mes pareilles8 me sont étrangères ! La corruption
s est posée9 sur moi ; mais elle ne s y est point attachée9. Je me connais, et une justice que je
me rends, c est que par mes goûts, par mes sentiments, par mon caractère, j étais née digne de
l honneur de vous appartenir. Ah ! s il m eût été10 libre de vous voir, il n y avait qu un mot à
dire, et je crois que j en aurais eu le courage. Monsieur, disposez de moi comme il vous
plaira ; faites11 entrer vos gens : qu ils me dépouillent, qu ils me jettent la nuit dans la rue : je
souscris à tout. Quel que soit12 le sort que vous me préparez, je m y soumets : le fond d une
campagne, l obscurité d un cloître peut me dérober pour jamais à vos yeux : parlez, et j y
vais. Votre bonheur n est point perdu sans ressource, et vous pouvez m oublier& Levez-
vous, lui dit doucement le marquis ; je vous ai pardonné13. »
Denis Diderot, Jacques le Fataliste.
Notes : 1. se conjugue comme joindre ; 2. verbe à l indicatif futur simple et non au conditionnel ; il s agit
d une simple expression du futur comme l indiquent les autres verbes du contexte au futur (j obtiendrai,
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vous verrez, vous jugerez, etc.) ; 3. en un seul mot, à la différence de quelque part, quelque chose ; 4. évi-
demment au singulier, car vous désigne un seul individu, le marquis ; 5. à cause des menaces et non à cause
de la menace ; 6. infâme, mais infamie et fameux ; 7. balancé à = hésité à ; 8. elle désigne les femmes et non
les humains, suivant le contexte et le ton ; 9. verbe pronominal, accord avec le COD s , mis pour elle/
corruption ; 10. emploi du subjonctif plus-que-parfait dans la valeur d un indicatif plus-que-parfait ; 11. et
non faîtes ; 12. quel que toujours en deux mots quand il est suivi immédiatement du verbe être ; 13. parti-
cipe passé employé avec l auxiliaire avoir ; pas de COD antéposé (vous est COI). À noter que la structure
pardonner qqn existe cependant, mais elle est vieillie.
Annales Toulouse 1999
« On arriva bientôt à l étroit défilé qui donne entrée dans la vallée de Biban-el-Molouk. On
eût dit1 une coupure pratiquée de main d homme2 à travers l épaisse muraille de la monta-
gne, plutôt qu une ouverture naturelle, comme si le génie de la solitude avait voulu rendre
inaccessible ce séjour de la mort.
Sur les parois à pic de la roche tranchée, l Sil discernait vaguement d informes restes de
sculptures rongés par le temps et qu on eût pu1 prendre pour des aspérités de la pierre, sin-
geant les personnages frustes3 d un bas-relief à demi effacé4.
Au-delà5 du passage, la vallée, s élargissant un peu, présentait le spectacle de la plus morne
désolation.
De chaque côté s élevaient6 en pentes escarpées des masses énormes de roches calcaires,
rugueuses, lépreuses, effritées, fendillées, pulvérulentes, en pleine décomposition sous
l implacable soleil. Ces roches ressemblaient à des ossements de mort calcinés7 au bûcher,
bâillaient8 l ennui de l éternité par leurs lézardes profondes, et imploraient par leurs mille9 ger-
çures la goutte d eau qui ne tombe jamais. Leurs parois montaient presque verticalement à une
grande hauteur et déchiraient leurs crêtes irrégulières d un blanc grisâtre sur un fond de ciel
indigo presque noir, comme les créneaux ébréchés d une gigantesque forteresse en ruine.
Les rayons du soleil chauffaient à blanc l un des côtés de la vallée funèbre, dont l autre était
baigné10 de cette teinte crue et bleue des pays torrides, qui paraît invraisemblable dans les
pays du Nord lorsque les peintres la reproduisent, et qui se découpe11 aussi nettement que les
ombres portées d un plan d architecture.
La vallée se prolongeait, tantôt faisant des coudes, tantôt s étranglant en défilés, selon que
les blocs et les mamelons de la chaîne bifurquée faisaient saillie ou retraite. Par une particu-
larité de ces climats où l atmosphère, entièrement privée d humidité, reste d une transpa-
rence parfaite, la perspective aérienne n existait pas pour ce théâtre de désolation ; tous les
détails nets, précis, arides se dessinaient, même aux derniers plans, avec une impitoyable
sécheresse, et leur éloignement ne se devinait qu à la petitesse de leur dimension, comme si
la nature cruelle n eût voulu12 cacher aucune misère, aucune tristesse de cette terre déchar-
née, plus morte encore que les morts qu elle renfermait.
Sur la paroi éclairée ruisselait en cascade de feu une lumière aveuglante comme celle qui
émane des métaux en fusion. Chaque plan de roche, métamorphosé13 en miroir ardent, la
renvoyait plus brûlante encore. Ces réverbérations croisées, jointes aux rayons cuisants qui
tombaient du ciel et que le sol répercutait, développaient14 une chaleur égale à celle d un
four, et le pauvre docteur allemand ne pouvait suffire à éponger l eau de sa figure avec son
mouchoir à carreaux bleus, trempé comme s il eût été plongé12 dans l eau. »
Théophile Gautier, Le roman de la momie, Prologue.
Notes : 1. conditionnel passé 2e forme ; 2. fait par la main de l homme ; 3. mais rustres ; 4. pas de trait
d union après à demi, sauf dans à demi-mot ; 5. toujours un trait d union ; 6. accord avec le sujet inversé
masses ; 7. il s agit des ossements calcinés d un mort ; 8. et non baîllaient qui n existe pas ; 9. le numéral
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mille est toujours invariable ; 10. accord avec côté sous-entendu ; 11. accord avec teinte ; 12. emploi du sub-
jonctif plus-que-parfait dans la valeur d un indicatif plus-que-parfait ; 13. épithète détachée de plan (accord
avec ce mot) ; 14. accord avec son sujet réverbérations.
Annales Tours 2007
« Les chasseurs arrivaient. Des humains. Un courlis tacheté au croupion blanc jaillit du petit
lac au centre de la clairière, dérangé par les aboiements des chiens au loin. Son long bec
recourbé s entrouvrit1, laissant échapper un cri plaintif, coo-li ! , coo-li ! , qui exprimait
ses doléances d avoir (& ) à renoncer à un crabe appétissant. Il s éleva dans les airs, battant
des ailes pour n être bientôt plus qu un point noir décrivant des cercles dans le ciel d azur où
brillait un soleil d or blanc, qui amorçait lentement sa descente vers l ouest2. Les rayons obli-
ques faisaient naître des myriades de joyaux étincelants sur les eaux d un bleu indigo.
La nature engourdie par la chaleur sembla soudain se réveiller. Un frémissement d inquié-
tude la parcourut. Une loutre à la longue queue et à la fourrure lustrée se dépêcha d aller se
mettre à l abri en se dandinant. Dans la montagne, un daim mâle au pelage velouté avec de
larges bois palmés qu il perdrait bientôt quand s annoncerait la saison des amours, s arrêta
net, narines palpitantes. Prévenu par les jappements des chiens et l odeur particulière de
l homme, son seul prédateur, il s élança vers les hauteurs, se détacha brièvement sur le ciel
et disparut sur l autre versant d une colline. Indifférente à l affolement général, une chèvre
sauvage à la toison abondante, au sabot assuré et aux cornes recourbées3, continuait paisible-
ment de brouter. Puis elle se pencha sur un rocher et mâchonna d un air distrait, tout en
jetant de temps à autre un regard curieux alentour4.
La partie nord2 de la vallée disparaissait sous le manteau d une forêt qui s arrêtait aux
abords du lac. Là, elle laissait la place à la bruyère et aux ajoncs. Les pruniers épineux, avec
leurs branches dentelées, se mêlaient et se confondaient (& ), poussant5 à l ombre des majes-
tueuses ramures des grands chênes. Soudain, une présence se manifesta dans un chemin
sombre à moitié enfoui6 sous les ronces. Un jeune homme y avançait du plus vite qu il pou-
vait, repoussant la végétation luxuriante et tirant sur ses vêtements qui s accrochaient aux
épines.
Il émergea brusquement à la lumière, s arrêta, à bout de souffle, courbé en deux, les mains
crispées sur sa poitrine. (& ) Il poussa un gémissement tout en cherchant du regard un lieu
où se terrer, voulut retourner dans la forêt, mais ses poursuivants comblaient déjà la distance
qui les séparait7. (& ) Son beau visage angoissé portait la marque de contusions8 et de nom-
breuses écorchures, et ses grands yeux sombres reflétaient une terreur sans nom. »
P. Tremayne, La mort aux trois visages,
10 × 18, 2006, p. 21-23.
Notes : 1. et non entr ouvrir ou entre-ouvrir ; 2. pas de majuscule pour les points cardinaux quand ce sont
des noms communs ou qu ils sont employés comme des adjectifs ; 3. pas de s pour sabot assuré qui indique
plus l idée de démarche comme on dirait « un homme au pied marin » ; 4. ne pas confondre l adverbe alen-
tour et le nom les alentours ; 5. participe présent, donc invariable ; 6. se rapporte à chemin ; 7. accord avec
qui, mis pour distance, et non avec le COD les ; 8. s il porte des écorchures, il est plus logique qu il porte des
contusions et non une seule.
Grammaire
274
Les types de phrases 1
Une phrase est une unité de communication linguistique. Elle est porteuse d une information
et d une cohérence.
Selon la nature de la communication et l intention du locuteur, nous pouvons distinguer six types
de phrases :
Ï% La phrase déclarative (assertive ou énonciative), la plus courante, par laquelle le locuteur
communique simplement une information.
Exemple : Votre frère est généreux.
Ï% La phrase exclamative, phrase déclarative dans le contenu, mais imprimée d une intensité
particulière (présence d un point d exclamation).
Exemple : Que votre frère est généreux !
Ï% La phrase interrogative, par laquelle nous demandons une information à l interlocuteur
(présence d un point d interrogation).
Exemple : Votre frère est-il généreux ?
Ï% La phrase impérative (ou injonctive), exprimant une demande (voire un ordre) ou une inter-
diction à l interlocuteur.
Exemple : Il faut que votre frère soit plus généreux.
Ï% La phrase optative, exprimant la réalisation de l acte, alors qu elle ne dépend pas d une
volonté humaine.
Exemple : Puisse votre frère être toujours généreux !
Ï% La phrase interpellative, qui sert seulement à établir la communication.
Exemple : Allô !
Remarque
Dans une phrase complexe, chaque proposition peut correspondre à un type de com-
munication différent. Le type de phrase dépend de la principale, mais il peut vous être
demandé d analyser chaque proposition.
Ex. : Je me demande pourquoi vous répondez à ses attaques. (Dans cet exemple, la pro-
position principale et donc la phrase dans son ensemble est déclarative, mais la
subordonnée « pourquoi vous répondez à ses attaques » est interrogative).
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Les catégories
grammaticales 2
L analyse grammaticale complète d un mot, d un groupe de mots ou d une proposition
requiert d identiûer :
Ï% sa nature (nom, adjectif, adverbe, verbe, proposition indépendante, etc.) et son espèce (s il
est nom, commun ou propre, s il est adverbe, de manière, de temps, etc.) ;
Ï% sa personne, s il en a une ;
Ï% son genre (masculin parfois à valeur de neutre ou féminin) et son nombre (singulier
ou pluriel) si c est un mot ou un groupe de mots ;
Ï% sa fonction (sujet, base, COD, etc.).
Seul le concours de Strasbourg demande une analyse grammaticale complète. Mais dans plu-
sieurs autres villes, il est souvent demandé une analyse partielle. Les chapitres qui suivent vous
permettront de connaître les natures et fonctions et de savoir les identiûer dans leur contexte.
Les mots et les syntagmes
Un syntagme est un groupe de mots doté d une unité de sens et ayant une place déterminée dans
l organisation hiérarchisée de la phrase (sa fonction). De même que l on parle de nom,
d adverbe, d adjectif, etc. pour les mots, on parle de syntagme nominal, syntagme adverbial,
syntagme adjectival, etc. pour les groupes de mots dont le noyau (élément essentiel) est un nom,
un adverbe, un adjectif, etc.
Exemple : Le petit garçon est un syntagme nominal dont le noyau est le nom garçon /
très content est un syntagme adjectival dont le noyau est l adjectif content.
L analyse de la nature (et de la fonction) des syntagmes dépend donc de l analyse de la nature
(et de la fonction) du mot-noyau. Voyons donc quelles sont les différentes natures des mots.
Nom ou substantif
Nature
Mot porteur d un genre propre et qui peut généralement varier en nombre, parfois en genre.
Fonctions : sujet, attribut du sujet ou de l objet, apposition, COD, COI, complément cir-
constanciel, complément d attribution, complément d agent, complément du nom, de
l adjectif, de l adverbe, du présentatif, du mot-phrase, apostrophe.
Espèce
Ï% Commun : homme, plante, tendresse, etc. (a une signiûcation, une déûnition).
Ï% Propre : Paul, Montesquieu, Paris, etc. (n a pas de signiûcation ou de déûnition : nom de
lieux, noms de personnes principalement).
2 Les catégories grammaticales
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Genre, nombre, personne
Ï% Masculin ou féminin : certains noms communs ainsi que les noms de villes peuvent avoir
les deux genres.
Ï% Singulier ou pluriel : certains noms communs n ont qu un seul nombre et les noms pro-
pres ont généralement un seul nombre et ne s accordent pas.
Pronom
Nature
Étymologiquement, le pronom « remplace le nom ».
C est un mot qui varie en genre et en nombre (en personne pour les personnels et les posses-
sifs) et qui ne possède par de déûnition propre. Il peut être nominal (sans antécédent) ou repré-
sentant (reprise d un mot de la phrase).
Fonctions : mêmes fonctions que le nom, sauf l apposition car un pronom n est pas apposé,
mais redondant.
Exemple : Pierre, il est malin.
Pour bien analyser un pronom, il faut le remplacer par son antécédent présent ou un nom
commun quelconque qui ne change pas le sens du reste de la phrase.
Exemple : La famille dont mes parents sont les héritiers. '! mes parents sont les héri-
tiers de dont (la famille) ; dont est complément du nom héritiers.
Espèce
Personnel
Je, tu, il, elle, nous, vous, ils, elles pour la fonction sujet
Me, te, le, la, se, nous, vous, les pour la fonction de COD
Me, te, lui, se, nous, vous, leur pour la fonction de COI
Moi, toi, lui, elle, soi, nous, vous, eux, elles, leur pour les autres fonctions, et parfois celle de COD
Numéral
Un, deux, trois, quatre, etc.
Exemple : Deux sont venus.
Possessif
Le mien, le tien, le sien, la mienne, la tienne, la sienne, les miens, les tiens, les siens, les
miennes, les tiennes, les siennes, le nôtre, le vôtre, le leur, la nôtre, la vôtre, la leur, les
nôtres, les vôtres, les leurs.
Remarque
Les pronoms en et y sont également personnels sauf quand ils indiquent l idée de lieu
et qu ils ont pour antécédent un adverbe de lieu : ce sont alors des adverbes de lieu.
Ex. : Il en pense du bien. / La maison, il en vient. '! pronoms personnels ; Viens-tu de
là ? J en viens. '! adverbe de lieu.
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Démonstratif
Formes simples : celui, celle, ce, ceux, celles / formes composées : celui-ci, celui-là, celle-
ci, celle-là, ceci, cela, ça, celles-ci, celles-là.
Relatif
Formes simples : qui, que, quoi, dont, où.
Formes composées : lequel, laquelle, lesquels, lesquelles, auquel, auxquels, auxquelles,
duquel, desquels, desquelles.
Interrogatif
Formes simples : qui, que, quoi, combien (+ ce que, ce qui dans l interrogation indirecte) / formes
composées : lequel et ses dérivés / formes renforcées : qui est-ce qui, qu est-ce que, lequel est-ce que.
Indéfini
Un et ses dérivés (quelqu un, quelques-uns, aucun, d aucuns, chacun, l un& l autre, l un et
l autre, pas un, plus d un), autre et ses dérivés (d autres, l autre, autrui), autre chose, grand-chose,
peu de chose, quelque chose, beaucoup, certains, nul, on, personne, peu, plusieurs, rien, tel, untel
(ou un tel), tout, trop, je/on ne sais(-t) qui/quoi, Dieu sait qui/quoi, le même, qui de droit, etc.
Remarque 1 L article fait partie du pronom. Les mêmes formes employées seules ne
sont pas des pronoms, mais des adjectifs.
Remarque 2 « y mettre du sien », « faire des siennes » sont des emplois particuliers du
pronom possessif.
Remarque 1 « sur ce », « ce me semble » sont des emplois particuliers du pronom
démonstratif.
Remarque 2 Ne confondez pas à/de ce que composé d un démonstratif et à/de ce que
locution conjonctive. Le 1er peut être remplacé par « à ceci que ».
Remarque
Dont est l équivalent de « de quoi » ou « d où » ; il contient déjà une préposition. Par
conséquent, il est fautif de l employer avec un antécédent contenant une préposition,
quelle qu elle soit.
Ex. : Un nom dont il ne se souvient plus de l origine '! Un nom dont il ne se souvient
plus l origine.
Remarque 1 Combien peut aussi être un adverbe interrogatif ou exclamatif.
Remarque 2 Où ne peut pas être un pronom interrogatif. Quand il introduit une pro-
position interrogative, c est un adverbe interrogatif.
Remarque 3 Il n existe pas de pronoms exclamatifs.
2 Les catégories grammaticales
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Genre, nombre, personnes
Masculin ou féminin
Les indéûnis contenant autre, chose, ainsi que d aucuns, beaucoup, rien, qui de droit n ont
qu un seul genre. En revanche personne, plusieurs, on, beaucoup n ont pas de forme au
féminin, mais peuvent désigner le féminin et entraîner un accord au féminin.
Exemple : Madame, on est contente ?
L indéûni untel peut varier au féminin (unetelle ou une telle) mais cela n est pas obligatoire
(il ne varie pas en nombre).
Les relatifs et interrogatifs de formes simples ne marquent pas le genre, mais peuvent repré-
senter les deux genres.
Exemple : La ûlle que j ai vue.
Enûn, le pronom est une nature qui rencontre des cas de neutre (les démonstratifs ce, ceci,
cela, ça sont neutres). Mais comme le neutre n existe pas en français, on dit qu ils sont au
masculin singulier à valeur de neutre.
Singulier ou pluriel
Les numéraux n ont qu un seul nombre (dans les uns et les autres, les uns est un indéûni et
non un numéral). Les indéûnis contenant chose ainsi qu aucun, chacun, nul, pas un, plus
d un, personne, peu, rien et tel sont toujours au singulier ; certains, d aucuns, plusieurs sont
toujours au pluriel. On n a pas de forme plurielle, mais il peut entraîner un accord au pluriel.
Exemple : Alors, les enfants, on est content(s) ?
Personnes
Seuls les personnels et les possessifs varient en personne.
Déterminant
Nature
Mot qui peut varier en genre et en nombre en s accordant avec le nom ou le pronom auquel il
se rapporte et qu il réalise dans la phrase.
Fonction : détermine un mot (c est sa seule fonction, il est dit unifonctionnel).
Remarque 1 Un est indéûni quand il désigne une valeur imprécise (ex. : Un des
ouvrages de cet auteur).
Remarque 2 Ne pas confondre la locution pronominale peu de chose (où chose est
masc. sing) avec le syntagme nominal peu de choses (où choses est fém. pl.).
Remarque 3 On peut ajouter à cette liste les pronoms indéûnis relatifs quiconque et
qui que, quoi que, qui que ce soit qui, quoi que ce soit qui. Bien sûr, on peut aussi voir
dans les formes qui que ou quoi que un pronom antécédent (le 1er) et un pronom qui
a une fonction dans la proposition qu il introduit.
Remarque 4 On était initialement un nom commun. Du coup, il peut être précédé de
l article l (sauf quand il est placé en début de phrase ou quand il est suivi de le, la, les). Celui-
ci n est pas indispensable, mais il est plus élégant de le mettre ; on dit qu il est euphonique.
Remarque 5 Sur les différentes natures de tout, voir page 148.
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Espèce
Article
Déûni (forme simples : le, la, les / formes contractées : au, aux, du, des, ès), indéûni (un, une,
des et sa forme littéraire de), partitif (du, de la, des et sa forme littéraire de).
Numéral cardinal
Formes simples : un (une), deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, treize,
quatorze, quinze, seize, vingt, trente, quarante, cinquante, soixante, cent, mille (mil).
Remarque
L appellation de déterminant pour des possessifs, démonstratifs, etc. est encore peu
fréquente en concours. On dit, plus traditionnellement, adjectif possessif, démons-
tratif, etc. (sauf pour les articles). Nous avons préféré classer les mots en tenant
compte de leurs fonctions possibles. Tous les mots présentés dans cette liste sont uni-
fonctionnels, et tous ceux de la liste des adjectifs sont plurifonctionnels.
Remarque
Deux formes sont communes aux différentes espèces d articles et la confusion est
donc facile. Étudions les moyens de les distinguer :
Ï% « du » et « des » déûnis sont la contraction de la préposition de + le ou les. Dans l ana-
lyse la préposition apparaît, ce qui n est pas le cas pour un indéûni ou un partitif.
Ex. : Parler des plans de sa maison. '! parler de quoi ? C est un déûni contracté.
Ex. : Manger des bonbons. '! Manger quoi ? Ce n est pas un déûni / Manger des épi-
nards. '! Manger quoi ? Ce n est pas un déûni.
Ï% « des » indéûni ne contient pas de préposition ; il peut être remplacé par un / une
Ex. avec les phrases précédentes : Parler un plan de sa maison , phrase incorrecte, ce n est
pas un indéûni / Manger un bonbon, phrase correcte, c est un indéûni / Manger un épinard ,
phrase incorrecte les épinards ne se comptent pas ce n est pas un indéûni).
Ï% « du » et « des » partitifs ne contiennent pas de préposition et désignent une réa-
lité présentée comme non comptable. Dans les exemples précédents, seul le dernier
(manger des épinards) contient un partitif.
L article ès est la contraction de en + les. Il est usité surtout dans l expression docteur
ès mathématiques.
Il fait souvent l objet de questions.
Remarque
Un même article peut avoir une valeur générique ou singulière. Il est dit générique
quand il ne désigne pas un être particulier, mais une catégorie.
Comparez l homme que j ai vu était agressif (l est non générique) '! l homme est un
loup pour l homme (l est un article déûni générique).
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Formes composées : construites par addition (ex. : vingt-deux), par multiplication (ex. : quatre-
vingts), ou par les deux procédés conjointement.
Possessif
Mon, ton, son, ma, ta, sa, notre, votre, leur, mes, tes, ses, nos, vos, leurs.
Démonstratif
Ce (cet devant un mot masculin commençant par un phonème vocalique : cet été / cet héri-
tage), cette, ces.
Relatif
Ils sont d emploi rare et littéraire : lequel, laquelle, lesquels, lesquelles, auquel, auxquels, aux-
quelles, duquel, desquels, desquelles.
Remarque 1 Zéro, million, milliard (et dérivés : billion, trillion, etc.) ne sont pas des
numéraux, mais des noms communs.
Remarque 2 Lorsque les cardinaux désignent une valeur approximative (ex. : Voir
trente-six chandelles) on peut dire qu ils sont employés comme déterminants indé-
ûnis. On les associe parfois aux indéûnis comme plusieurs, quelque, etc. sous la déno-
mination de quantiûants.
Remarque 3 Le numéral ordinal (ex. : premier, deuxième, etc.) désigne l ordre alors que
le cardinal désigne une quantité, un chiffre. Ce n est pas un déterminant, mais un adjectif,
car il peut être attribut. Il peut arriver qu un ordinal emprunte la forme d un cardinal.
Ex. : La page trente du livre. '! Trente est un cardinal employé comme ordinal.
Pour identiûer cet usage, demandez-vous si l on considère la quantité totale (les
trente pages) ou un élément particulier dont le numéral indique le rang (la page
trente, la trentième).
Remarque
Il ne faut pas confondre le déterminant possessif et l adjectif possessif (mien, tien,
sien, etc.) qui peut être attribut.
Remarque 1 Cette nature est associée au procédé de l anaphore. Une anaphore est un
processus par lequel un segment du discours (dit anaphorique) renvoie à un autre seg-
ment (dit antécédent) apparu dans le même contexte. L anaphore est dite ûdèle si le mot
est repris à l identique et elle est inûdèle dans le cas contraire (ex. : L homme, cet inconnu '!
anaphore inûdèle). Lorsque ce démonstratif ou un autre élément annonce ce qui vient
dans le contexte, on parle de cataphore (ex. : Cet inconnu, l homme).
Remarque 2 On peut également associer à cette nature la notion d emploi déictique.
Déictique signiûe « qui sert à désigner, à inscrire dans le discours ». Les adverbes ci
(pour l élément le plus proche ou qui suit) et là (pour l élément le plus loin ou qui
précède) renforcent cette valeur déictique (ex. : Ce livre-ci).
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Interrogatif et exclamatif
Quel, quelle, quels, quelles ainsi que combien de (et que de pour l exclamatif seulement).
Indéfini
Aucun, certain, chaque, différents, divers, maint, nul, plusieurs, quelque, tel (tel et tel / tel ou
tel), tout ainsi que des formes occasionnelles (peu de, beaucoup de, n importe quel, je ne sais
quel, la plupart de, etc.)
Genre, nombre, personnes
Masculin ou féminin
« Un » est le seul numéral qui varie en genre ; les autres n ont qu une forme et ne sont pas
analysés du point de vue du genre (il en est de même pour les interrogatifs et exclamatifs com-
bien de et que de). Les possessifs sont employés à la forme du masculin devant un nom
féminin commençant par un phonème vocalique (ex. : mon épouse / mon héritière). On les
analyse néanmoins comme étant du genre masculin. Les indéûnis varient tous en genre sauf
chaque, plusieurs, quelque ; les indéûnis occasionnels ne varient en genre que s ils contien-
nent un ou quel (ex. : plus d une fois / n importe quelle relation).
Singulier ou pluriel
Les numéraux vingt et cent varient seuls en nombre, les autres numéraux sont invariables ;
les interrogatifs et exclamatifs combien de, que de ne varient pas. L indéûni aucun peut varier
en nombre devant un nom toujours pluriel (ex. : aucunes représailles) ; chaque ne varie pas.
Différents et plusieurs sont toujours au pluriel. Les déterminants occasionnels ne varient pas
en nombre, sauf lorsqu ils contiennent quel (ex. : n importe quelles relations).
Personnes
Seuls les possessifs varient en personne.
Adjectif
Nature
Mot qui peut varier en genre et en nombre en s accordant avec le nom ou le pronom auquel il
se rapporte et dont il exprime une manière d être, une qualité.
Fonctions : épithète, épithète détachée (ou apposée), attribut.
Remarque 1 Pour éviter de les confondre, déterminez le type de phrase ou de pro-
position auquel vous avez affaire (type interrogatif ou exclamatif).
Remarque 2 Lorsqu ils sont attributs (ex. : Quel est le sujet ?), ils sont adjectifs et
non déterminants.
Remarque 1 Certaines de ces formes peuvent être employées comme pronoms indé-
ûnis (aucun, certain, nul, plusieurs, tel, tout), ou comme adjectifs qualiûcatifs (certain,
différent, divers, nul, tel, tout). Pour les reconnaître, il faut considérer leur rôle dans la
phrase (rapport à un nom, fonction).
Remarque 2 Pour distinguer les natures de tout, quelque et même, cf. pages 148 à 150.
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Espèce
Qualificatif
Petit, grand, gentil, etc. (il exprime une manière d être, une propriété d un être ou d une chose).
Numéral ordinal
Construit par addition du sufûxe ième au cardinal correspondant (deux '! deuxième /
vingt '! vingtième). Certaines formes lui sont propres : premier, second, tiers, quart, quint
(les trois dernières sont rares : tiers ordre, quart-monde, Charles Quint).
Possessif
Mien, tien, sien, mienne, tienne, sienne, miens, tiens, siens, miennes, tiennes, siennes, nôtre,
vôtre, leur, nôtres, vôtres, leurs (qu il ne faut pas confondre avec les pronoms qui sont précédés
de l article déûni et les déterminants qui ne peuvent avoir les fonctions d un adjectif).
Exclamatif, interrogatif
Quel, quelle, quels, quelles (ne sont adjectifs que lorsqu ils sont des attributs).
Indéfini
Autre, même, quelconque. On les considère comme des adjectifs et non des déterminants parce
qu ils ne sufûsent pas pour déterminer un nom (ils ont besoin de la présence d un détermi-
nant), et parce qu ils donnent une information plus complète sur le nom, d où leur fonction
d épithète ou d attribut.
Genre, nombre, personnes
Masculin ou féminin
Certains adjectifs qualiûcatifs n ont qu un seul genre (adjectifs de couleur issus de noms,
adjectifs employés comme adverbes notamment). Les numéraux ordinaux peuvent être ana-
Remarque 1 On peut ajouter l adjectif énième ou ennième, ordinal indéûni. En
revanche dernier n est pas un ordinal, mais seulement un indéûni (on ne sait pas
quelle est la place du dernier : troisième, quatrième ou centième).
Remarque 2 Combientième est fautif, et quantième n existe plus que pour désigner
un jour imprécis dans un mois.
Remarque 3 On emploie deuxième lorsqu il y a un troisième, et second dans le cas
contraire.
Remarque
Quelconque peut aussi être un adjectif qualiûcatif (ex. : Une personne très quelconque).
Dans ce cas il varie, alors qu il est invariable comme indéûni.
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lysés du point de vue du genre à la différence des cardinaux. Les indéûnis ne marquent pas le
féminin, mais peuvent être employés à ce genre.
Singulier ou pluriel
Certains qualiûcatifs n ont qu un seul nombre (adjectif de couleur issus de noms, adjectifs
employés comme adverbes notamment). Les numéraux ordinaux varient normalement, tout
comme les indéûnis, sauf quelconque qui est invariable dans cette nature.
Personnes
Seuls les possessifs varient en personne.
Verbe
Nature
Mot qui varie en mode, temps, voix, personne, nombre (en genre pour le participe). Il
exprime l action du sujet (ou du complément d agent) ou bien il met en relation le sujet et son
(ses) attribut(s).
Fonctions
Ï% S il est prédicat (= ce qui est dit du sujet) ou noyau de ce prédicat (ex. : Je lave la vais-
selle. '! lave la vaisselle est prédicat / Je suis patient. '! suis patient est prédicat), sa
fonction est base de la phrase ou de la proposition.
Ï% S il n est pas prédicat ou noyau de prédicat, sa fonction dépend de son mode :
inûnitif : il peut avoir toutes les fonctions du nom,
participe : il peut avoir toutes les fonctions de l adjectif,
gérondif : il peut avoir toutes les fonctions de l adverbe.
Espèce
Copule
Verbe d état ou verbe employé comme verbe d état : être, paraître, sembler, devenir,
demeurer, rester, et les locutions verbales avoir l air, passer pour sont les principaux.
Remarque 1 Quand un verbe est employé à un temps composé ou surcomposé,
l analyse du verbe inclut celle de l auxiliaire.
Ex. : Il a pris '! verbe prendre.
Remarque 2 Il peut arriver que le verbe forme avec l élément qui suit un tout insé-
parable dans l analyse : c est une locution verbale. Séparer de tels éléments serait
fautif. Exemples de locutions verbales : ajouter foi, avoir beau/besoin/envie, donner
lieu, échapper belle, faire défaut, perdre pied, prendre garde, rendre grâce, savoir gré, tenir
tête.
Il ne faut pas confondre une locution verbale et une périphrase verbale qui est une
structure dans laquelle, par l ajout d un auxiliaire ou semi-auxiliaire , on exprime
un aspect particulier de l action du verbe.
Ex. : Il va partir.
2 Les catégories grammaticales
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Transitif et intransitif
Transitif direct (employé avec un COD) ou indirect (employé avec un COI), intransitif
(employé sans CO). Pour leur analyse, il faut donc constater la présence ou non de CO.
Pronominal
Réûéchi, réciproque, subjectif, passif (cf. page 162).
Impersonnel ou unipersonnel
Verbe employé avec le sujet il ne désignant aucun être ou aucune chose : falloir, y avoir, s agir
ainsi que les verbes exprimant des phénomènes météorologiques (pleuvoir, venter, tonner,
etc.) sont les principaux, mais il est possible que d autres verbes soient occasionnellement
impersonnels (ex. : Il se dit bien des choses sur nous / Il convient de se taire).
Formes
Voix active ou passive
Quand un verbe est à la voix active, le sujet fait l action exprimée par le verbe ; quand il est
à la voix passive, le sujet subit cette action.
Exemple : Le chat poursuit la souris. '! voix active / La souris est poursuivie par le
chat. '! voix passive.
Remarque
Ces verbes ne sont des copules que lorsqu ils introduisent un attribut. Dans leur
emploi absolu (sans complément), ou quand ils introduisent des compléments, ils ne
peuvent avoir cette dénomination.
Ex. : Je suis à Paris / Je demeure ici.
Remarque
Retenez le type de construction de ces quelques verbes fréquents en concours : débattre
qqchose ou de qqchose ; déblatérer qqchose ou contre qqchose / qqn ; disputer qqchose
mais pas disputer qqn ; équivaloir à qqchose mais pas équivaloir qqchose ou qqn ;
hériter qqchose ou de qqchose ; pallier qqchose et non pallier à qqchose ; préjuger
qqchose ou de qqchose ; se rappeler qqchose/qqn '! se souvenir de qqchose/qqn.
Remarque 1 Ne tenez pas compte de l auxiliaire ; l action est exprimée par le verbe
seul. Ainsi, dans l exemple précédent, la souris ne fait pas l action d être poursuivie !
Remarque 2 Tous les verbes transitifs directs peuvent être mis à la voix passive en
faisant du sujet de la voix active le complément d agent de la voix passive, et du COD
de la voix active le sujet de la voix passive.
Ex. : Cette nouvelles surprend Paul (voix active) '! Paul est surpris par cette nouvelle
(voix passive).
En revanche, les verbes d état (qui sont intransitifs) ne peuvent être mis au passif ; ils
n ont pas de voix.
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Mode
Il existe sept modes, quatre modes conjugués (qui possèdent des personnes grammaticales et
servent uniquement de base), l indicatif, le conditionnel, le subjonctif, l impératif et trois
modes non conjugués, l inûnitif, le participe, le gérondif.
Temps
Chaque mode a ses propres temps. Pour mieux connaître les modes et les temps, cf. page 168.
Aspect
C est l indication de la manière dont l action exprimée par le verbe est envisagée dans sa durée,
son développement, son achèvement. Les principaux aspects sont (nous présentons les
aspects opposés ensemble) :
Ï% l accompli (ou achevé, conclusif, télique) qui présente l action comme achevée (ex. : j ai
écrit) / l inaccompli (ou inachevé, atélique) qui présente l action en train de se dérouler
(ex. : j écris). L itératif qui présente l action comme se répétant (ex. : il buvote) peut être
considéré comme intermédiaire entre les précédents.
Ï% l instantané (ou momentané, non-sécant, global) qui envisage une action ponctuelle ou
dans sa globalité (ex. : Jean sortit) / le duratif (ou sécant) qui considère une action dans
son déroulement, sa durée (ex. : Jean sortait). Le passé simple est le temps de l instantané
et du non-sécant, et l imparfait de l indicatif est celui du duratif et du sécant. On peut
opposer à ces aspects dynamiques l aspect statique qui est celui des verbes d état.
Ï% le perfectif indique un processus qui ne sera vraiment réalisé qu à son terme (ex. : Il atteint
la lisière du bois. / l imperfectif indique un processus réalisé dès qu il est commencé (ex. :
Il chante.) Ces aspects dépendent du sens du verbe et non du mode, du temps ou des
adverbes.
Ï% l inchoatif envisage l action en train de commencer (ex. : elle rougit) / le cessatif envisage
l action en train de s achever (ex. : elle ûnit de travailler).
Ï% l imminent envisage l action comme allant bientôt se produire (ex. : elle va partir / le
récent envisage l action comme venant de s achever (ex. : elle vient de partir).
Ï% le factitif (ou causatif) indique que le sujet fait faire l action, même s il peut la présenter
comme la faisant lui-même (ex. : le maire bâtit un centre urbain).
Ï% le projectif indique un projet, une action future (ex. : il viendra dès qu il pourra).
Remarque 3 On peut ajouter une troisième voix, la voix moyenne ou réûéchie,
propre aux verbes pronominaux réûéchis et réciproques. En effet, dans ces cas, le
sujet fait l action du verbe et la subit en même temps (ex. : Je me lave.) Mais on classe
habituellement ces situations dans la voix active.
Remarque
La différence entre temps et aspect est essentielle tant pour le verbe que pour
l adverbe. L aspect donne une indication par rapport au moment où le processus a
lieu, et non par rapport au moment où l on parle. En d autres termes, alors que le
temps indique où se situe le procès dans le temps par rapport à l acte d énonciation,
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Genre, nombre, personnes
Masculin ou féminin
Seul le participe passé est concerné par la marque du genre, puisqu il se comporte comme un
adjectif du point de vue de l accord.
Singulier ou pluriel
Les marques du nombre dépendent des modes et des temps. On notera que le participe passé
s accorde en nombre comme un adjectif, et que le participe présent est invariable.
Adverbe
Nature
Mot invariable qui modiûe le sens d un autre élément en ajoutant une circonstance de
manière, de lieu, de temps, de cause, de conséquence, d opposition.
Fonctions
Anciennement on lui attribuait trois fonctions : modiûe le sens d un verbe (partir vite), d un
adjectif (très actif), d un autre adverbe (très bien).
Cette analyse peut encore se rencontrer, mais on préfère lui donner les fonctions plus
normées : complément circonstanciel, complément du nom (rare : les gens d ici), de l adjectif,
de l adverbe, attribut (rare : Le décor est bien.)
Espèce
Manière
Ils répondent à la question Comment ? Ils se divisent en trois sous-catégories.
Ï% Adverbes de manière proprement dits : ainsi, bien, comme, comment, debout, ensemble,
exprès (ne pas confondre avec l adjectif express), franco, gratis, incognito, mal, mieux, pis,
plutôt, quasi, recta, ainsi que les locutions adverbiales à l envi, à dessein, cahin-caha, etc.
Ï% Adverbes d aspect (classés selon leur aspect) :
fait répété : derechef, de nouveau, à nouveau, souvent, etc.
fait récent ou immédiat : à peine, aussitôt, incontinent, tout à coup, soudain, sur-le-
champ, tout de suite, etc.
fait imminent : bientôt, incessamment, etc.
fait qui dure : longtemps, toujours, etc.
fait qui se réalise après délai : enûn, ûnalement, etc.
Ï% Adverbes de degré (ou de quantité). Ils se rangent en deux catégories : ceux qui expriment
un degré absolu (sans comparaison explicite) et ceux qui expriment un degré relatif (avec
comparaison).
Degré absolu : degré faible : peu, un peu, guère (associé à ne), et quelques adverbes en
-ment / degré moyen : assez, pas mal, et quelques adverbes en -ment / haut degré
l aspect renseigne sur sa progression et son évolution. C est pourquoi les adverbes
souvent, aussitôt, enûn, etc. sont des adverbes d aspect et non de temps.
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(superlatif absolu) : très, beaucoup, fort, bien (ex. : il est bien incapable), quelques
adverbes en -ment et des adjectifs précédés des préûxes extra-, super-, etc.
Degré relatif ou comparatif : comparatif d infériorité : moins / comparatif
d égalité : aussi, autant, si, tant / comparatif de supériorité : plus, davantage, mieux,
pis, moins.
Lieu
Ils répondent à la question Où ? Les principaux sont : ailleurs, alentour / autour, arrière /
avant, çà, céans, ci, en, y, contre, dedans / dehors, derrière / devant, dessous / dessus, ici / là,
loin / près, où, outre, partout, proche, ainsi que au-dedans, ci-après, en avant, là-bas.
Remarque
Au degré le plus élevé, c est-à-dire lorsque l on compare un être ou une chose à
l ensemble des éléments de la circonstance, on forme un superlatif relatif. Ce super-
latif peut lui-même être d infériorité, d égalité ou de supériorité. Pour le construire
on ajoute seulement l article « le » devant la forme du comparatif de supériorité.
Ex. : le plus, le mieux, le pis, etc.
Il ne faut pas confondre pis et pire. Le premier est un adverbe et peut aussi être un
adjectif (ex. : c est bien pis) ou un nom (ex. : le pis est de l ignorer), il s utilise beaucoup
dans les locutions (tant pis, de mal en pis, dire pis que pendre, au pis aller) ; le second
est un adjectif ou un nom.
Remarque
Le degré nul (ou négation) fait partie du degré absolu. Cette négation porte sur le
verbe (sa forme est ne, renforcé par un auxiliaire de négation comme pas, plus, point,
jamais, mie, etc.) ou sur un autre élément de la phrase (les formes sont : non, pas,
point, aucunement, guère, jamais, nullement, plus).
Le « ne » ne signiûe pas par sa seule présence qu il y a négation. S il a vraiment la
valeur négative, il est dit exceptif (il excepte une réalité), dans le cas contraire, il est
dit explétif (non nécessaire dans le sens de la phrase). Pour l identiûer, il sufût de se
demander s il y a vraiment négation ou non et s il peut être supprimé.
Ex. : Je doute qu il ne vienne. = je doute qu il vienne et non je doute qu il ne vienne pas.
Il est facultatif au sens de la phrase, donc explétif.
D autres mots peuvent être explétifs : un pronom personnel marquant l intérêt
(Écoute-moi cette musique), l article devant on (Si l on veut), de ne servant pas de pré-
position ou d article (La ville de Paris / Il s agit de comprendre), en et y dans des locu-
tions (Il s en va.)
Remarque
En l absence de degré, un adjectif est dit positif (ex. : un homme gentil.)
2 Les catégories grammaticales
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Temps
Ils répondent à la question Quand ? Les principaux sont : maintenant, demain, autrefois,
jadis, naguère, tantôt, aujourd hui, tout à l heure, alors, depuis, ensuite, après, auparavant,
avant, jusque-là, la veille, le lendemain, quand, déjà, encore, jamais, parfois, quelquefois,
entre-temps, tard, tôt, toujours, désormais, bientôt.
Cause, conséquence, opposition
Ils répondent aux questions : Pourquoi ? Malgré quoi ? Les principaux sont :
Ï% relation logique positive : donc, partant, par conséquent, conséquemment, pourquoi, que.
Ï% relation négative : cependant, néanmoins, pourtant, toutefois, quand même, par contre,
en revanche, ce nonobstant.
Ï% simple enchaînement logique : aussi, aussi bien, d ailleurs, par ailleurs.
Genre, nombre
Quelques cas isolés de variation en genre et en nombre se rencontrent, mais l adverbe reste
naturellement invariable. Cf. page 145, Remarque 3, et pages 148-149, Cas 8.
Préposition
Nature
Mot invariable qui unit un support et son complément.
Fonction : unit le complément à son support.
Remarque
Dans les divisions traditionnelles, on parle également d adverbes d afûrmation (oui,
certes, etc.) et d adverbes de doute (apparemment, peut-être, sans doute, etc.) En réalité
ces éléments sont plutôt des mots-phrases parce que ce sont des éléments incidents,
n ayant pas de fonction par rapport au reste de la phrase ; ils apportent seulement une
appréciation personnelle du (des) locuteur(s).
Vous rencontrerez l appellation d adverbe interrogatif ou exclamatif. Il ne s agit pas de
catégories supplémentaires, mais de précisions concernant certains adverbes qui sont
principalement ou exclusivement employés dans une interrogative (où, quand) ou
dans une exclamative (comme).
Principales prépositions
à, après, avant, avec, chez, contre, dans, de, depuis, derrière, dès, devant, en, entre, malgré,
nonobstant, par, parmi, pendant, pour, près, sans, selon, sous, suivant, sur, vers, ainsi que les
locutions prépositives aûn de, à force de, à travers, avant de, face à, etc.
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Conjonction
Nature
Mot invariable qui unit des éléments de même fonction coordination ou de fonction dif-
férente subordination.
Fonctions
Ï% coordination : unit le mot, le syntagme, la proposition& à l autre mot, l autre syntagme,
l autre préposition.
Ï% subordination : unit la proposition subordonnée& au verbe de sa principale&
Espèce
Ï% Coordination : mais, ou, et, or, ni (ni& ni), car, voire, soit, (à) savoir, ainsi que les locu-
tions soit& soit, soit& ou, tantôt& tantôt, c est-à-dire.
Ï% Subordination : comme, lorsque, puisque, quand, que, quoique, si, ainsi que les locutions
aûn que, après que, bien que, parce que, tant que, etc.
Introducteur
Nature
Mot invariable qui sert à introduire des éléments.
Fonction : introduit un mot, un syntagme, une proposition.
Espèce
Ï% présentatif : c est (c est& que/qui), il y a, voici, voilà.
Ï% autres introducteurs : à, de, en, ô, que, si, à bas, dire que, est-ce que, soit, vive.
Remarque
Il peut arriver qu une préposition ait un régime implicite (le mot qu elle introduit
n est pas exprimé). Dans ce cas, il ne faut pas la confondre avec un adverbe.
Ex. : Certains craignent l argent, d autres courent après. '! préposition / Un sac avec
rien dedans. '! adverbe, à ne pas confondre avec dans.
Remarque
aussi, donc, puis ne sont pas des conjonctions mais des adverbes.
Remarque
On peut y joindre combien, comment, pourquoi (qui sont ordinairement des adverbes)
qui servent uniquement dans l interrogation indirecte.
Remarque
à, de, que, si, soit, vive ont d autres natures avec lesquelles il faut se garder de les con-
fondre. De est particulièrement l objet de questions en concours. Lorsqu il est intro-
2 Les catégories grammaticales
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Mot-phrase
Nature
Mot invariable qui peut servir à lui seul de phrase.
Pas de fonction.
Espèce
Ï% objectif (adressé à un interlocuteur) : allô, bis, bravo, merci, oui / si / non, etc.
Ï% subjectif ou interjection (expression d une sensation, d un sentiment vif) : aïe, bof, chic,
ouf, etc.
Ï% suggestif (onomatopée) : cocorico, paf, etc.
Pour vous aider dans l analyse des différentes natures d un mot, voici un petit tableau récapi-
tulatif des natures possibles de quelques mots remarquables. La fonction liée à leur nature doit
permettre de les analyser correctement.
Exemple : Comme est une conjonction de subordination quand il introduit une propo-
sition et un adverbe quand il est, à lui seul, un complément circonstanciel.
N importe quel mot peut être substantivé (ex. : Comme est un mot de cinq lettres).
Nous ne précisons pas cette nature dans le tableau qui suit.
ducteur, le mot qui le précède ne réclame aucune préposition.
Ex. : Boire du lait '! Boire quoi ? et non Boire de quoi / Il est interdit de fumer. '! Fumer
est interdit et non De fumer est interdit.
Cf. tableau au bas de cette page.
Remarque
Ne confondez pas l adverbe « non » (qui se rapporte à un élément de la phrase) et le
mot-phrase « non » (ex. : Il me dit que non '! mot-phrase).
Mots Natures Exemples
Comme
Ï% conj. de subordination (= de même que)
Ï% adverbe de degré (manière) (= très)
Ï% adverbe de manière (= comment)
'! Il ment comme il respire.
'! Comme c est beau !
'! Regarde comme il agit.
De
Ï% préposition
Ï% article indéfini
Ï% article partitif
Ï% introducteur
'! Parler de ses passions.
'! Parler de belles choses.
'! Il n y a pas de pains dans cette huche.
'! Il est inutile de mentir.
En
Ï% pronom personnel
Ï% adverbe de lieu
Ï% préposition
Ï% introducteur
'! Il en pense du bien.
'! Va là-bas. J en viens.
'! Tu t y connais en couture ?
'! On nous a reçus en amis.
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Les propositions
On appelle proposition un membre de phrase comportant au moins un verbe et son sujet
propre. Chaque proposition a une nature qui peut être :
Proposition indépendante
Exemple : J ai acheté du pain et je suis rentré chez moi.
Il peut s agir de propositions corrélatives, coordonnées ou juxtaposées à l aide d un terme cor-
rélatif.
Exemple : Plus il travaille, plus il progresse. (deux indépendantes reliées par le corré-
latif plus& plus).
Proposition principale (nécessairement suivie d une subordonnée)
Exemple : Je cherche le médecin qui puisse me guérir.
Proposition subordonnée
Elle a une forme soit de :
Ï% relative (introduite par un pronom relatif)
Exemple : Je cherche le médecin qui puisse me guérir.
Mots Natures Exemples
Où
Ï% pronom relatif
Ï% adverbe de lieu (interrogatif)
Ï% partie de locution conjonctive (il est adv.)
'! Où allez-vous ?
'! Est-ce l endroit où nous allons ?
'! Je le surveille au cas où il partirait.
Quand
Ï% conj. de subordination (peut avoir le sens
de si)
Ï% adverbe de temps (dans interrogative)
'! Je me lève quand le coq chante. /
Quand tu me fuirais, je te suivrais encore.
'! Quand viendrez-vous ?
Que
Ï% conj. de sub. (peut avoir le sens de si)
Ï% pronom relatif
Ï% pronom interrogatif (dans interrogative)
Ï% adverbe de degré (manière / exclamatif)
Ï% adverbe de cause (= pourquoi)
Ï% introducteur
'! Il faut qu il nie. / Qu il entre, je le tue !
'! Le travail que je dois effectuer.
'! Que faites-vous ?
'! Que c est beau !
'! Que ne le disiez-vous plus tôt ?
'! Que ta volonté soit faite !
Quoique
Ï% conj. de subordination
Ï% préposition (= malgré, archaïque)
'! Quoique tu t y opposes, elle viendra.
'! Quoique ça, tu es bien gentil.
Si
Ï% conj. de subordination
Ï% adverbe de degré (manière) (= tellement)
Ï% mot-phrase
Ï% introducteur (d une interrogative)
Ï% note de musique ou nom commun (on
peut considérer les notes de musique
comme une nature particulière)
'! Il ne sait pas si nous viendrons.
'! Il part si souvent !
'! Vous ne viendrez pas. Si.
'! Si on restait ?
'! Des si bémol.
Même, tout, quelque, voir pages 148-150
2 Les catégories grammaticales
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Ï% conjonctive (introduite par une conjonction ou une locution conjonctive)
Exemple : Il faut battre le fer pendant qu il est encore chaud.
Ï% inûnitive, si le verbe a un sujet (il n y a alors aucun mot introducteur)
Exemple : On voyait la rivière monter d heure en heure.
Ï% participiale (ou participe), si le verbe a un sujet (il n y a alors aucun mot introducteur)
Exemple : Le travail ûni, ils sortirent en silence.
Ï% interrogative indirecte [introduite par que (ce que) ou si ou par le même terme que l inter-
rogation directe correspondante]
Exemple : Je me demande s ils viendront.
Ï% exclamative indirecte [introduite par que (ce que) ou si ou par le même terme que l inter-
rogation directe correspondante)
Exemple : Tu sais comme elle est patiente.
Remarque
On appelle complétive ou substantive une conjonctive qui occupe une fonction
essentielle dans la phrase (sujet ou sujet réel, COD, COI, complément du nom, de
l adjectif, du présentatif).
Remarque
Il peut y avoir des propositions sans verbe apparent, mais sous-entendu ; on les
appelle elliptiques.
Ex. : La chaussée était praticable, quoique glissante. '! proposition subordonnée con-
jonctive elliptique.
Une proposition subordonnée peut elle-même être la principale d une autre subor-
donnée.
Ex. : Il faut que je vous dise quand je viendrai.
principale sub. conj. sub. conj. '! la première est sub. de falloir,
la seconde de dire.
Dans cet exemple, que je vous dise est à la fois la subordonnée de falloir et la princi-
pale de quand je viendrai.
293
La fonction des mots,
syntagmes et propositions 3
Pour avoir une fonction dans la phrase, un mot, un syntagme ou une proposition doit être un
élément fondamental de la phrase (sujet, verbe) ou se placer sous la dépendance grammaticale
d un autre élément (son support) : c est ce qu on appelle la subordination.
Les éléments qui ne répondent pas à ce critère n ont pas de fonction. Il s agit :
Ï% d éléments analogiques, c est-à-dire qui ne jouent aucun rôle grammatical.
Exemple : Ira-t-il vous voir ? '! t n a aucun rôle ; il est analogique (sa présence est
purement phonétique, on dit que c est une consonne euphonique).
Ï% d éléments libres, c est-à-dire qui sont dans une phrase sans être liés aux autres éléments
qui la composent.
Exemple 1 : Votre père, dit-il, est sympathique. '! dit-il est un élément libre, c est une
incise.
Exemple 2 : Monsieur, votre thé est prêt. '! Monsieur est un mot mis en apostrophe,
sans fonction grammaticale par rapport au reste de la phrase.
Ï% d éléments coordonnés ou juxtaposés sans être subordonnés à autre chose (cas des pro-
positions).
Exemple : Je pars et je ne reviens pas. '! les deux propositions n ont pas de fonction.
Remarque
Ce dernier point ne signiûe pas que tous les éléments coordonnés n ont pas de fonc-
tion. L un par rapport à l autre, ils ne sont pas subordonnés, mais ils peuvent être
subordonnés à un autre élément. Dans ce cas, ils ont nécessairement la même fonc-
tion.
Ex. 1 : Pierre et Paul nagent. '! Pierre et Paul sont les deux sujets du verbe nager.
Ex. 2 : Une ûllette souriante et légère nous accueillit. '! souriante et légère sont les deux
épithètes du nom ûllette.
La fonction d un syntagme dépend de la fonction de son noyau (élément essentiel qui
le compose).
Ex. : Le petit chien dort. '! Le petit chien est sujet parce que chien est sujet (le et petit
ont chacun leur propre fonction par rapport à leur noyau chien).
3 La fonction des mots, syntagmes et propositions
294
La fonction des éléments fondamentaux
de la phrase
Les éléments fondamentaux de la phrase sont le sujet et le prédicat (verbe seul ou verbe
+ attribut ou complément essentiel, le plus souvent un COD ou un COI).
Le sujet
Mot, syntagme ou proposition qui désigne l être ou la chose qui fait l action (ou la subit au passif).
Comment reconnaître le sujet ?
Généralement, en posant la question qu est-ce qui ? pour les choses ou qui est-ce qui ?
pour les individus fait l action exprimée par le verbe ?
Exemple : Les enfants jouent. '! Qui est-ce qui joue ? les enfants.
Si le verbe est une copule, il faut inclure l attribut dans la question.
Exemple : Paul est un homme. '! Qui est-ce qui est un homme ? Paul.
Ce procédé est particulièrement utile dans les cas d inversion du sujet et du verbe.
Exemple : Sur la terrasse joue l enfant. '! Qui est-ce qui joue ? l enfant ; terrasse n est
pas sujet.
En revanche, si le sujet est il impersonnel, ce procédé est moins pertinent. Généralement l élé-
ment qui répondra à la question d identiûcation sera le sujet réel.
Exemple : Il est venu des vacanciers sur nos plages. '! Qui est-ce qui est venu ? des
vacanciers ; il est donc le sujet apparent ou grammatical, et vacanciers est le sujet réel,
et non le COD.
Remarque
Il ne faut pas confondre le couple sujet apparent / sujet réel avec sujet / sujet redon-
dant. Dans la redondance, le pronom qui occupe la place habituelle du sujet n est pas
strictement grammatical ; il a du sens. Il désigne une réalité qui est exprimée deux
fois.
Ex. : L enfer, c est les autres. '! l enfer est le sujet, et c est le sujet redondant. À noter
que dans la redondance, c est le sujet nominal qui est répété et le sujet pronominal
qui est redondant et non l inverse.
Il peut arriver que le sujet soit absent (notamment si le verbe est à l impératif ou dans cer-
tains gallicismes ou certaines ellipses). Il faut alors parler de sujet sous-entendu.
Ex. : Fais ce que dois. '! sujet sous-entendu du verbe devoir à la 2e personne du singulier.
3 La fonction des mots, syntagmes et propositions
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Le prédicat (l attribut)
L attribut est un mot, syntagme ou proposition qui exprime la nature, la propriété, l état que
l on attribue au sujet (parfois à l objet). Il est rendu possible par la présence d un verbe copule
(verbe d état) ou d un verbe employé comme copule.
Ex. : Il passe directeur. '! directeur est attribut du sujet il.
Comment reconnaître l attribut du sujet ?
En posant les questions quoi ? ou comment ? vous pourriez identiûer aussi bien l attribut du
sujet que le COD ou le complément circonstanciel de manière. Il faut plutôt considérer le lien
du sens. L attribut dit du sujet qui il est, ce qu il est ou comment il est.
Ï% À la différence du COD qui n est possible qu avec un verbe transitif, l attribut du sujet est
construit avec un verbe intransitif et ne désigne pas une réalité extérieure au sujet. Dans
l exemple précédent, directeur est désormais une propriété de il et non un objet.
Ï% À la différence du complément circonstanciel de manière qui est un adverbe ou peut être rem-
placé par un adverbe, et a le sens de de manière ou à la manière de, l attribut est très rare-
ment un adverbe (il a plutôt la nature d adjectif ou de nom) et n a pas le sens précis de de
manière ou à la manière de.
Exemple : Il paraît immédiatement. '! adverbe, il paraît de manière immédiate : com-
plément circonstanciel de manière / Il paraît violent. '! adjectif, il ne paraît pas de
manière violente : attribut du sujet.
Comment reconnaître l attribut de l objet ?
Un COD peut également avoir un attribut. Pour cela, il faut un verbe transitif (pour avoir un
COD) et un lien attributif entre le COD et son attribut (le même qu entre un sujet et son attribut).
Les verbes élire, nommer, proclamer, appeler, rendre, faire, trouver, juger, déclarer, traiter de,
considérer comme, se dire, se faire, se croire, se sentir sont les plus courants dans ce cas.
Exemple : Certains le considèrent comme un maniaque. '! Certains considèrent lui
(COD) maniaque (attribut du COD car c est une propriété attribuée à lui et non à certains.
L analyse du verbe est déjà expliquée page 283. Sa fonction comme prédicat est base
de la phrase. Nous nous attardons plutôt sur la fonction d attribut.
Remarque
Lorsque le COD n est pas un pronom, mais un nom immédiatement suivi de son
attribut, il est possible de prendre cet attribut pour une simple épithète. Pour éviter
cette confusion, il faut procéder à une dislocation, en remplaçant le COD par un
pronom. Si l adjectif entre dans le pronom, c est une épithète, sinon, c est un attribut.
Ex. 1 : Ils rendent ce savant fou. '! Ils le rendent fou : fou est attribut du COD.
Ex. 2 : Ils rendent ce savant fou plus raisonnable. '! Ils le rendent plus raisonnable : fou
est inclus dans le pronom, c est une épithète.
3 La fonction des mots, syntagmes et propositions
296
Les compléments du verbe
Le verbe est le type de nature qui a le plus grande nombre de compléments. Nous considére-
rons les éléments subordonnés au verbe en allant des plus liés aux moins liés.
Les compléments d objet
Ce sont des compléments essentiels, ce qui signiûe :
Ï% soit que le verbe ne peut être construit régulièrement sans eux.
onsidérer comme, se dire, se faire, se croire, se sentir sont les plus courants dans ce cas.
Exemple : Je donne. '! ce verbe attend un objet.
Ï% soit que le verbe ne peut être séparé artiûciellement de ce complément, par une dislocation
du type et cela.
Exemple : Je mange un bonbon. '! on ne peut pas dire je mange et cela un bonbon ; en
revanche pour je mange un bonbon dans la cuisine '! on peut dire je mange un bonbon
et cela dans la cuisine).
Ce sont des compléments non adverbiaux c est-à-dire qu ils ne peuvent pas être remplacés
par un adverbe, parce qu ils n indiquent pas de circonstances de temps, de lieu, de manière, de
cause, etc.
Exemple : Je mange un bonbon '! ne peut être remplacé par je mange où ?, quand ?,
pourquoi ?, comment ? ; en revanche je mange un bonbon dans la cuisine, peut être rem-
placé par je mange un bonbon où ?).
Les compléments d objet peuvent être directs ou indirects.
Le complément d objet est direct lorsqu il est lié au verbe sans préposition.
Comment reconnaître le COD ?
Ï% Par la question qui ? ou quoi ?, placée après le verbe (mais par ce seul procédé, il peut être
confondu avec l attribut).
Ï% Par la tournure de la phrase au passif. Le COD est le seul complément qui devient sujet
quand la phrase est tournée au passif.
Exemple : Le chat mange la souris ; la souris est mangée par le chat).
Remarque
Il peut arriver que le COD soit apparemment séparé du verbe par une préposition,
principalement lorsque c est un inûnitif (ex. : Je vous conseille de partir). Dans ce cas
c est pourtant bien un COD, car conseiller est transitif direct (je vous conseille
quoi ?). La question directe doit toujours être privilégiée si elle est possible. Dans
l exemple, « de » n est pas une préposition, mais un simple introducteur.
3 La fonction des mots, syntagmes et propositions
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Le complément d objet indirect est lié au verbe par une préposition.
Comment reconnaître un COI ?
En posant la question à qui ?, à quoi ?, de qui ?, de quoi ? car les principales prépositions qui
introduisent le COI sont à, de. Bien souvent quand on rencontre une autre préposition, il faut
se demander d abord si le complément n est pas un complément circonstanciel.
Exemple : Nous sommes tombés dans la mare. '! Nous sommes tombés dans quoi ? est
moins précis que Nous sommes tombés où ?
Les compléments circonstanciels (ou adverbiaux)
Ces compléments sont des adverbes ou peuvent être remplacés par des adverbes. Tout comme
les adverbes, ils peuvent exprimer de nombreuses nuances : de temps, lieu, manière, opposi-
tion (concession), but, cause, conséquence, condition principalement.
Comment reconnaître un complément circonstanciel ?
En posant les questions quand ?, où ?, comment ?, malgré qui/quoi ?, pour qui/quoi ?, à
cause de qui/quoi ?, à condition de qui/quoi ?, si quoi ? après le verbe.
Le complément circonstanciel, comme l adverbe, est généralement mobile dans la phrase.
C est parce qu il n est pas exclusivement lié au verbe, mais à la phrase, d où son appellation
de complément de phrase. Il peut arriver que des compléments circonstanciels soient des
compléments essentiels et qu alors ils perdent cette mobilité.
Exemple : Je vais à Paris. '! Le complément à Paris n est pas mobile, et il est essentiel.
Il ne faut pas confondre le COD qui désigne une autre réalité que le sujet, avec le sujet
réel des verbes impersonnels.
Ex. : Il pleut des cordes '! cordes n est pas COD mais sujet réel.
Remarque
COD ou COI peuvent être le seul complément du verbe. Cependant, il arrive souvent
qu un même verbe possède un COD et un COI, le COI étant là pour accompagner le
COD. On peut dire que le COI est un complément d objet second (COS), même si
cette appellation n est plus très usitée.
Ex. : Il donne à l élève un avertissement. '! avertissement est COD et élève est COS.
On donne aussi traditionnellement au cas de notre exemple le nom de complément
d attribution parce qu il correspond à l attribution d un objet à quelqu un. Cette appel-
lation se rencontre encore parfois dans les concours dans les cas les plus incontestables
où ce complément pourrait facilement être remplacé par les pronoms lui ou leur.
Remarque
Les propositions subordonnées circonstancielles de lieu n existent pas car elles n ont
pas de mot introducteur (où est soit un pronom relatif qui introduit une relative, soit
un adverbe interrogatif qui introduit une interrogative indirecte CO).
3 La fonction des mots, syntagmes et propositions
298
Le complément d agent
Il n est ni essentiel, ni circonstanciel, il exprime l agent de l action du verbe, alors même que
cet agent n est pas sujet. Il correspond à la tournure passive des phrases au sujet de la tournure
active ; il se rencontre donc nécessairement dans des phrases au passif.
Exemple : Jean regarde la plage. '! La mer est regardée par Jean.
Comment reconnaître un complément d agent ?
Commencez par identiûer si la phrase est au passif. Puis repérez les prépositions par ou de
qui introduisent ces compléments.
Exemple : Il est aimé de/par chacun.
Ce complément est exceptionnellement introduit par la préposition à dans les expressions connu
à (ex. : une construction déjà connue à l ancien français) et mangé aux mites, aux vers.
Les compléments du nom
Le nom peut également avoir une grande variété de compléments, mais cette variété n est pas
dans la diversité des relations du nom à ses compléments, mais dans la nature de ces complé-
ments. Nous pouvons classer ces compléments en quatre catégories et voir la nature propre à
ces catégories.
Le complément de nom proprement dit (CDN)
ou complément déterminatif
Contrairement au verbe qui possède des appellations diverses pour ses compléments (COD,
COI, complément circonstanciel, complément d agent), le nom n a qu une appellation pour
ses compléments, alors même que la relation que le nom entretient avec ce complément est
aussi riche que celle que le verbe entretient avec les siens.
Le CDN est un syntagme prépositionnel (introduit par une préposition) qui précise, détermine
l être ou l objet désigné par le nom.
Exemple : Le vélo de Pierre '! ce n est pas le vélo en général, mais c est le vélo de Pierre.
Il peut cependant arriver que cette préposition soit omise, sans que cela change la relation du
nom et de son complément.
Exemple : La ûn mars '! la ûn du mois de mars.
Il peut également arriver que ce complément soit toute une proposition, introduite par une
conjonction (ex. : L espoir qu elle guérira me soutient. '! l espoir de quoi ?, ce n est pas n importe
quel espoir) ou un pronom relatif (ex. : Le médecin que nous avons écouté était compétent.)
Comment reconnaître le CDN ?
Il n y a pas de truc ! Il faut d abord se demander si le syntagme complète le nom, puis identiûer
s il peut appartenir aux autres catégories de compléments du nom avant de le mettre dans cette
catégorie plus générale. C est donc la dernière fonction de complément d un nom à envisager.
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L épithète
Une épithète est un complément du nom particulier par :
Ï% sa proximité systématique au nom (l épithète exprime une qualité, une propriété du nom),
et elle est, d autre part, nécessairement juste avant ou juste après le nom, sauf dans quelques
rares cas (ex. : feu la reine) et lorsque c est une épithète détachée (voir la suite),
Ï% sa nature d adjectif ou de participe employé comme adjectif.
L épithète détachée
Sans être une fonction très différente de l épithète, elle ne doit pourtant pas être confondue
avec elle. L épithète précise le nom, alors que l épithète détachée a une valeur explicative. Sa
position, plus éloignée du nom (au moins d une virgule) donne cette valeur explicative (ex. :
L homme, ému, se laissa convaincre.)
Il est important de bien sentir la pause entre le nom et l épithète, et la différence que cela
entraîne. Dans notre exemple ce n est pas un homme ému qui fait telle ou telle chose, mais
c est un homme, parce qu il est ému qui fait telle ou telle chose.
Le déterminant
Le déterminant est le plus petit complément du nom, et le plus simple à analyser, dans la
mesure où déterminer est son unique fonction. Il est toujours placé devant le nom, mais il
peut en être séparé par un adjectif ou un autre déterminant.
Remarque 1
Lorsque l épithète est un participe, celui-ci peut en même temps avoir ses propres
compléments, conservant toujours sa nature essentielle de verbe.
Ex : un triangle ayant les trois côtés égaux est dit équilatéral '! ayant& égaux est l épi-
thète avec le noyau ayant, qui a pour COD les trois côtés égaux.
Il ne faut pas confondre l adjectif épithète avec l adjectif attribut, lorsque le verbe est
sous-entendu. Ex. : Paul montra sa joie discrète. '! discrète est attribut.
Pour distinguer les cas de l adjectif épithète et attribut, considérez seulement que
l épithète est toujours facultative au sens général et à la régularité de la phrase, alors
que la suppression de l attribut rend soit la phrase irrégulière (ex. : Il est considéré
comme& ) soit change totalement le sens du verbe (ex. : Dieu est bon / Dieu est).
Remarque 2
Il peut arriver que le nom support de l épithète ne soit pas présent avant ou après
l épithète. Il ne faut pas alors confondre l épithète avec une épithète détachée ou un
attribut. Ex. : Il n y a que deux attitudes possibles : la bonne et la mauvaise.
Remarque
Dans les concours, on trouve également l appellation d épithète apposée ce qui revient au même.
3 La fonction des mots, syntagmes et propositions
300
Exemple : Les trois hommes.
Comment reconnaître le déterminant ?
D abord par son rôle (réaliser un nom ou un pronom dans la phrase) car sans déterminant,
l emploi du nom serait incorrect ; ensuite en étudiant les listes du I (pages 278-281).
L apposition
L apposition est un élément nominal qui a la même relation au nom qu a un attribut à son
sujet, mais sans copule (et sans préposition).
Comment reconnaître l apposition ?
L élément apposé désigne la même réalité que le mot auquel il se rapporte, mais d une façon
différente. L apposition n est pas nécessairement, comme l épithète détachée, en position
détachée par rapport au nom. Si elle est détachée du nom elle est une expansion (ex. : Le lion,
roi des animaux, domine la jungle.) ; mais elle peut être liée directement à lui (ex. :
Guillaume le Conquérant).
Les compléments du pronom
Le pronom peut être complété par une épithète (ex. : moi-même / nul autre), une épithète
détachée (ex. : Ils attendaient, inquiets, l annonce des résultats. / ex. : Je, soussigné, Jean
Dupont, atteste, etc.), un déterminant (ex. : Tous ceux qui vivent par l épée, périront par
l épée.), une apposition (ex. : Lui, un homme si ûer, accepter cela ! '! ici, on ne peut pas
dire que lui est apposé à homme à cause de la place imposée du pronom. Quand le pronom suit,
on ne parle pas d apposition, mais de redondance '! ex. : Pierre, lui, l a fait.), un complé-
ment du pronom (en général), dont la nature est syntagme prépositionnel (ex. : Ceux de chez
moi viendront aussi.), ou une proposition relative (ex. : Ceux qui vivent sont ceux qui luttent.)
Remarque
Dans les deux exemples précédents, on peut être amené à se demander lequel des
deux termes est le nom et son complément, d autant plus que l apposition peut, bien
souvent, être antéposée (ex. : le roi des animaux, le lion). On choisit de préférence
comme support le terme qui exprime directement la réalité (le lion), et notamment le
nom propre quand il y en a un mais, dans les concours, l analyse inverse (le roi des
animaux comme support) n est pas fausse.
Il ne faut pas confondre l apposition et l épithète (et épithète détachée). L apposition est un
nom ou un groupe nominal, alors que l épithète est un adjectif ou un équivalent.
Il ne faut pas confondre l apposition avec le CDN sans préposition. Dans « la ûn mars », mars
complète l information ûn, mais ne la répète pas. Attention également à ne pas confondre la
principauté de mon père et la principauté d Andorre. Le premier cas est un CDN (mon père
n est pas une principauté), le second est une apposition (Andorre est une principauté). Dans
le premier cas, « de » est une préposition ; dans le second, c est un introducteur.
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Les compléments de l adjectif
L adjectif peut avoir un complément de l adjectif. La nature de ces compléments peut être
un adverbe (ex. : une très gentille personne), un syntagme prépositionnel (ex. : un individu
capable de tout), une proposition (ex. : Je suis stupéfait qu il soit ici.).
Les compléments de l adverbe
L adverbe peut être complété par un complément de l adverbe. Sa nature est :
Ï% adverbe (ex. : vous arrivez trop tard) ;
Ï% syntagme prépositionnel (ex. : agir conformément à ses intentions) ;
Ï% une proposition (ex. : elle agit autrement qu elle ne parle).
Autres natures et leurs compléments
Les prépositions
Elles peuvent être accompagnées d un complément de préposition dont la nature est adverbe
(ex. : Je viendrai aussitôt après votre départ), ou syntagme nominal (ex : Je viendrai trois
heures après votre départ).
Les conjonctions de subordination
Elles peuvent être accompagnées d un complément de conjonction dont la nature est adverbe
(ex. : Je viendrai aussitôt après que vous serez partis) ou un syntagme nominal (ex. : Je vien-
drai trois heures après que vous serez partis).
Les présentatifs
Ils peuvent avoir occasionnellement un complément de présentatif.
Exemple : Voici le jour. '! On peut aussi dire que jour est le régime (terme sous la
dépendance d un autre) de voici.
Les mots-phrases
Ils peuvent avoir un complément de mot-phrase dont la nature est adverbe (ex. : Merci
beaucoup), syntagme prépositionnel (ex. : Merci de votre soutien), proposition (ex. : Gare
que la glace ne cède !).
Remarque
Les adverbes de degré sont souvent accompagnés d une proposition complément.
Ex. : Jean est plus grand que je ne l étais à son âge. '! Dans cet exemple, « que je ne
l étais à son âge » complète l adverbe plus, mais plus (& ) que je ne l étais à son âge
complète l adjectif grand.
302
La correspondance
des modes et des temps 4
La correspondance des modes
Elle concerne la phrase complexe, c est-à-dire celle qui est composée de plusieurs propositions
et donc de plusieurs verbes généralement exprimés. Cette correspondance peut être probléma-
tique dans le cas des subordonnées relatives et conjonctives. Dans les inûnitives et les partici-
piales, le mode est indiqué par leur nom. Dans les interrogatives et les exclamatives indirectes,
le mode reste le même que dans les interrogatives et exclamatives directes correspondantes.
Exemple : Je demande ce que tu fais. '! Que fais-tu ?
Règle générale
La valeur générale des modes dans les relatives et conjonctives est la suivante :
Ï% on emploie l indicatif à propos d un fait réel, certain (valeur habituelle de l indicatif)
Exemple : Je sais qu on l a fait travailler.
Ï% on emploie le subjonctif à propos d un fait hypothétique, incertain, d un souhait (valeur
habituelle du subjonctif)
Exemple : Je souhaite qu on le fasse travailler.
Mode dans la proposition relative
Indicatif
L indicatif s emploie nécessairement quand l antécédent de la proposition relative a un sens
précis, c est-à-dire quand il s agit d un nom propre ou d un nom commun précédé d un article
déûni, d un pronom personnel, possessif ou démonstratif.
Exemple : Le médecin qu on a appelé est arrivé.
L indicatif s emploie généralement (pour insister sur la réalité du fait) quand la principale est
déclarative (c était le cas dans l exemple précédent).
Subjonctif
Le subjonctif s emploie nécessairement quand l antécédent de la proposition relative n a pas de
sens précis, c est-à-dire qu il s agit d un nom sans article ou d une expression de sens indéûni.
Exemple : Je ne vois âme qui vive.
4 La correspondance des modes et des temps
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Le subjonctif s emploie généralement (indicatif possible pour insister sur la réalité du fait) :
Ï% après un verbe de la principale à la tournure négative
Exemple : Je ne vois pas de médecin qui puisse venir.
Ï% quand la principale est interrogative
Exemple : Existe-il un médecin qui puisse venir ?
Ï% quand la principale a une valeur conditionnelle (introduite en général par si)
Exemple : S il existe un médecin qui puisse venir, qu il accourt.
Ï% quand l antécédent du relatif est accompagné d un superlatif relatif, ou des adjectifs seul, pre-
mier, dernier (sens proche du superlatif).
Exemple : La plus belle conquête qu ait faite l homme est le cheval.
Infinitif
L inûnitif peut s employer pour marquer l idée de pouvoir ou de devoir
Exemple : Je cherche un lieu où vivre tranquille.
Mode dans la proposition conjonctive
Indicatif
L indicatif s emploie nécessairement :
Ï% dans la conjonctive introduite par que, quand la principale est déclarative (verbe principal
exprimant une opinion, un constat, une afûrmation)
Exemple : Je sais/crois que vous viendrez.
Ï% dans une circonstancielle de temps où la subordonnée exprime une action antérieure ou
simultanée par rapport à l action de la principale (la conjonction est : quand, lorsque,
comme, après que, pendant que, etc.)
Exemple : Il arrivera après que nous serons partis. / Il arrivera dès que nous partirons.
Ï% dans une circonstancielle de cause où la relation cause/conséquence est réalisée
Exemple : Je vous écoute parce que vous parlez bien.
Ï% dans toute circonstancielle de manière, de conséquence
Exemple : Il a agi précipitamment, de sorte qu il s est trompé. (conséquence)
Ï% dans la circonstancielle de condition introduite par si, ainsi que celle dont la locution con-
jonctive est selon que, suivant que.
Exemple : Si tu viens avec nous, tu seras surpris.
4 La correspondance des modes et des temps
304
Subjonctif
Le subjonctif s emploie nécessairement :
Ï% dans la conjonctive introduite par que, quand le verbe de la principale exprime une
volonté (vouloir, désirer, souhaiter, etc.), un sentiment (s attrister, se réjouir, s étonner,
etc.), qu il est de sens négatif (refuser, nier, interdire, défendre, etc.) ou que la proposition
principale est négative ou interrogative.
Exemple : Je m étonne/déteste/n aime pas qu on me contredise.
Ï% dans une circonstancielle de temps où la subordonnée exprime une action postérieure à
l action de la principale (la conjonction est : avant que, jusqu à ce que, etc.)
Exemple : Il arrivera avant que nous soyons partis.
Ï% dans une circonstancielle de cause où la relation cause/conséquence n est pas réalisée
Exemple : Je vous écoute non que vous parliez bien, mais parce que votre sujet m intéresse.
Ï% dans toute circonstancielle de but
Exemple : Honore tes parents aûn que tu vives longtemps.
Ï% dans toute circonstancielle de concession (ou d opposition) sauf celles introduites par la
locution conjonctive tout& que où indicatif comme subjonctif sont possibles
Exemple : Il travaille dur, tout harassé qu il est/soit.
Ï% dans la circonstancielle de condition introduite par une locution conjonctive qui ûnit par
que (en admettant que, supposé que, etc.), sauf à condition que, autant que, moyennant que
qui sont suivis de l indicatif ou du subjonctif
Exemple : À supposer que vous ayez raison, personne ne vous croira.
Remarque
Si l interrogation équivaut à une afûrmation, subjonctif et indicatif sont possibles.
Ex. : Croyez-vous qu il s est/se soit mis à travailler ?
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La correspondance des temps
Principale
Subordonnée à l indicatif
antériorité simultanéité postériorité
Verbe au présent ou au futur
'! Je pense / je penserai
Passé
qu il mentait
qu il mentit
qu il a menti
Présent
qu il ment
Futur simple
qu il mentira
Verbe au passé
'! Je pensais, je pensai, j ai pensé
Plus-que-parfait
qu il avait menti
Imparfait
qu il mentait
Conditionnel prés.
qu il mentirait
Principale
Subordonnée au subjonctif
antériorité simultanéité & postériorité
Verbe au présent ou au futur ou
au conditionnel présent
'! Je nie / je nierai
Passé
qu il ait menti
Présent
qu il mente
Verbe au passé
'! Je niais, je niai, j ai nié
Plus-que-parfait
qu il eût menti
Imparfait
qu il mentît
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Concours blancs
et annales
Concours blanc 1
Pour chaque mot souligné, ou chaque segment de phrase souligné, indiquez si l analyse pro-
posée entre parenthèses et en caractères gras est juste (réponse A) ou fausse (réponse B).
1 Il ne craint que moi. (exceptif)
2 Il est difficile de partir. (complément indirect)
3 Il en faut, de la patience. (pronom)
4 Coucou les cocos ! (allitération)
5 C est très rare. (adverbe)
6 Il y a façon et façon. (sujet)
7 La guerre de Troie. (apposition)
8 Levé du bon pied. (objet indirect)
9 Que j aime ce soleil resplendissant ! (relative)
Bordeaux
Description
Première épreuve d admissibilité, l épreuve d « analyses » est un questionnaire de 100 items por-
tant sur les natures et les fonctions des mots, syntagmes et propositions. L objectif du candidat
est de déterminer si la proposition d analyse faite pour l élément souligné est correcte (réponse
A) ou incorrecte (réponse B). Pour l ensemble de l épreuve, vous disposez de 30 minutes.
L épreuve n est corrigée que si vous êtes parmi les 160 premiers à l issue des trois premières
épreuves. Elle est notée au ûnal sur 30 et non sur 20.
Niveau de difficulté : 7/10
Le principe est le même que pour le vocabulaire, mais 100 questions c est long. Par consé-
quent il faut être très concentré et aller assez vite (33 secondes par question). Les questions
sont assez diversiûées. Il faut travailler les natures des mots (particulièrement ceux qui en
ont beaucoup : que, tout, quelque, etc., ainsi que les articles) et des propositions (surtout les
circonstancielles), les fonctions des mots et des propositions, l aspect des verbes, le degré
de l adjectif, anaphore et cataphore, les modes.
Conseils
Ï% Il faut se donner un objectif d au moins 70/100.
Ï% Travailler tout le vocabulaire grammatical et technique ; souvent la seule difficulté d une
question vient du vocabulaire.
Ï% Lorsque les questions fonctionnent par paires, il faut souvent cocher la réponse A dans
un cas et B dans l autre. Mettez en relation les questions similaires lorsque vous avez un doute.
Temps alloué 30 min.
Concours blancs et annales
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10 Une toute petite fille. (adjectif)
11 Cramponne-toi bien ! (impératif)
12 Eussions-nous dit autre chose que ça
n aurait rien fait. (conditionnel)
13 Que c est étrange ! (conjonction)
14 Un chien-loup. (apposition)
15 Ô malheureux sort, qui nous accable tous. (apostrophe)
16 Imprudent ! lui rétorqué-je alors. (imparfait)
17 Au soleil, nous brunissons. (inchoatif)
18 Nous venons de manger. (périphrase aspectuelle)
19 Il pleut, il pleut, bergère& (apostrophe)
20 Des serres (palimpseste)
21 Et donc ils étaient arrivés. (adverbe)
22 Çà et là couraient des herbes folles. (pronom)
23 Qui parle d abandonner ? (sujet)
24 De tenter à réussir, il y a un monde ! (complément direct)
25 Le fleuve Garonne traverse Bordeaux. (apposition)
26 Un ancien combattant. (participe présent)
27 Cette angoisse paisible ressentie. (antiphrase)
28 Comment va-t-il ? (pronom)
29 Il vous admire, cela est évident. (fonction cataphorique)
30 Il faudra du temps pour oublier. (partitif)
31 Nous fleurissons la maison. (2e groupe de conjugaison)
32 Une montagne de lettres. (métaphore)
33 Agir pour rien. (conjonction)
34 Des fleurs fraîches écloses. (adverbe)
35 Allez donc de l avant ! (adverbe)
36 À qui mieux mieux. (adverbe)
37 Un docteur ès sciences. (déterminant)
38 Partir du bon côté. (objet indirect)
39 Aller en diminuant. (gérondif)
40 Les dires d un menteur. (nom commun)
41 Chacun son rôle. (représentant)
42 Se dire la vérité. (pronominal réfléchi)
43 Une porte cochère. (apposition)
44 Il en faut, du courage ! (objet indirect)
45 C est son père tout craché. (sujet redondant)
46 Il me demande qui va venir. (interrogative)
47 Il va bien. (attribut)
48 Du fond de son lit, il nous appelait. (article indéfini)
49 Parcourir mille milles. (numéral)
50 Que me chantez-vous ? (adverbe)
51 Tu tricotes tranquillement. (aspect itératif)
52 Je suis déçu. (sens passif)
53 Croire en soi. (pronom)
54 Vous vous êtes regardées ? (élément redondant)
55 Il dormait depuis une heure. (aspect sécant)
56 Il se répète bien des choses. (voix moyenne)
57 Ils sont mis en rang d oignons. (complément d agent)
58 Il eut pensé le contraire. (passé antérieur)
59 Battez les Sufs ou mettez-les tels quels. (proposition subordonnée)
60 Vous aviez été confondue (passé surcomposé)
Concours blancs et annales
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61 Y a-t-il seulement quelqu un qui
n en soit convaincu ? (sens exceptif)
62 Un do bémol. (mot substantivé)
63 Un piéton claudicant. (adjectif verbal)
64 Il ne faut pas condamner ce qui ne
doit pas l être (neutre)
65 « Viendrez-vous ? Oui, bien sûr ! » (adverbe)
66 Il y a tout intérêt. (impersonnel)
67 Un tas d amis. (collectif)
68 Une idée pire. (adjectif)
69 Une femme soucieuse de son apparence. (complément de l adjectif)
70 Il importe de venir. (objet direct)
71 Je le suis. (attribut ou objet direct)
72 La langue de Cervantès. (périphrase)
73 Fiers, vous l êtes vraiment. (fonction cataphorique)
74 Il demeure enfantin dans ses réactions. (transitif direct)
75 Vive la France ! (phrase optative)
76 Avoir découvert la supercherie. (participe passé)
77 Ils se sont tus. (pronominal idiomatique)
78 Manger du saucisson. (partitif)
79 Bannir. (2e groupe de conjugaison)
80 Un tout autre aspect. (nom commun)
81 Davantage de croûte que de mie. (nom commun)
82 Régler à tempérament. (adverbe de manière)
83 Va-t-il ici ? Il y va. (adverbe)
84 Jean le Bon. (apposition)
85 Je confis (indicatif passé simple)
86 L homme est un loup pour l homme. (épanalepse)
87 Est-ce que je vous demande le temps
qu il fait ? (phrase interrogative)
88 J aime les entendre sonner. (sujet)
89 Attendez deux secondes. (numéral cardinal)
90 Elle avait besoin d un conseil. (objet indirect)
91 La nuit tombant, il rentra chez lui. (adjectif verbal)
92 Nous avons monté la côte. (complément essentiel)
93 Un tien vaut mieux que deux tu l auras ! (pronom)
94 Il écrit souvent des livres. (adverbe d aspect)
95 Il fallait qu il fît son devoir. (subjonctif passé)
96 La nuit tombe. (aspect perfectif)
97 Nous le pensons malheureux. (attribut du sujet)
98 Suppléer (verbe transitif)
99 Tu es mené par le bout du nez. (complément d agent)
100 Je ne sais où il veut en venir. (adverbe)
Concours blanc 2
Pour chaque mot souligné, ou chaque segment de phrase souligné, indiquez si l analyse pro-
posée entre parenthèses et en caractères gras est juste (réponse A) ou fausse (réponse B).
Temps alloué 30 min.
Concours blancs et annales
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1 Les vaches paissent dans le pré. (verbe défectif)
2 Un visage en lame de couteau. (complément indirect du nom lame)
3 Je te considère comme la plus douée. (groupe attribut du sujet)
4 Elle aurait pu exiger qu il parte. (conditionnel passé 1ère forme)
5 Il est aisé de critiquer un auteur. (sujet réel)
6 Dis-moi qui a chanté. (pronom interrogatif)
7 Tu réussiras, j en suis sûr. (préposition)
8 Je l entendais rire. (sujet)
9 Il partit à la poursuite des voleurs. (complément du nom)
10 Il faut manger pour vivre. (objet direct)
11 Qui trop embrasse mal étreint. (subordonnée relative)
12 Ne te dépars jamais de ton bon caractère. (pronominal réfléchi)
13 Sors vite que je ne t assomme ! (sens exceptif)
14 Ce qu il nous faut vivre est douloureux. (base d une proposition infinitive)
15 Voici le pianiste dont les parents sont morts. (complément du verbe)
16 En dépit de votre opinion, je m engagerai. (locution conjonctive)
17 On peut dire qu il tire à hue et à dia. (interjection)
18 Il ne convient pas que nous soyons
mis en bout de table. (complément d objet)
19 Et le temps nous prendra notre enfance. (indépendante)
20 Êtes-vous Pierre ? Non, mais je le suis
de près. (attribut)
21 Quel âge avez-vous ? (interrogation partielle)
22 Interférer (transitif direct)
23 Les lumières se sont éteintes. (pronominal passif)
24 Il faut que tu partes. (pronom relatif)
25 Nous sommes si exigeants. (adverbe de degré)
26 Un manteau de laine. (article partitif)
27 Tu pars après qu il est arrivé. (subjonctif)
28 Moi, je t écoute. (pronom personnel tonique)
29 Il doit avoir vingt ans. (périphrase verbale)
30 Le plus grand homme. (degré absolu)
31 L enfant dont il a parlé. (complément du nom)
32 Les leurs sont plus beaux. (pronom personnel)
33 Innocente, Marie nous regardait paisiblement. (apostrophe)
34 François, va voir ta mère. (apposition)
35 Il en est. (préposition)
36 Ils se taisent. (pronominal réciproque)
37 Veux-tu de la laitue ? (article partitif)
38 Il m a regardée car je lui plais. (subordonnée circonstancielle)
39 Il y a loin de la coupe aux lèvres. (sujet)
40 Nous la croyions experte. (complément d objet direct)
41 Il rajeunit de jour en jour. (aspect sécant)
42 Une opinion très quelconque. (adjectif qualificatif)
43 Ô Atlas, sommet du monde& (apposition)
44 Certains nous écouteront. (pronom indéfini)
45 Il est venu par ses propres moyens. (complément circonstanciel de manière)
46 Humant l air du soir, il flânait. (adjectif verbal)
47 Comme je vous comprends. (conjonction de subordination)
48 Hello, tout le monde ! (mot-phrase)
49 Voilà la confirmation
que vous vous êtes trompés. (complément du nom)
50 Alors il s est tu. (adverbe)
Concours blancs et annales
310
51 Que penses-tu de mon nouveau sac ? (complément circonstanciel de propos)
52 Il le sait, lui. (anaphore grammaticale)
53 Haïr ses proches. (2e groupe de conjugaison)
54 Je redoute qu il ne parte. (explétif)
55 Vous chantez vraiment faux. (adverbe)
56 La soupe est trop salée. (comparatif de supériorité)
57 Penser pis que pendre (adjectif superlatif)
58 Je suis heureux de la voir venir. (proposition infinitive)
59 Pendant que tu dors, je travaille. (proposition conjonctive)
60 Nous viendrons donc te voir. (conjonction de coordination)
61 Il est mort de froid. (complément circonstanciel de cause)
62 Deux sont venus. (adjectif numéral)
63 Étreindre. (2e groupe de conjugaison)
64 Dis-moi où aller. (pronom relatif)
65 Paix aux hommes de bonne volonté. (sujet)
66 Tant pis pour les retardataires. (mot-phrase)
67 Les Charentais. (nom propre)
68 L homme que je suis refuse l obéissance. (pronom relatif)
69 Si seulement j eusse étudié le latin& (conditionnel)
70 Nous réagissons au son du cor. (article partitif)
71 Si tu pars demain, tu auras du beau temps. (subordonnée hypothétique)
72 Que me sert de te l expliquer. (pronom relatif)
73 Chemin faisant, il me parlait. (gérondif)
74 Il ergote. (aspect itératif)
75 C est de là que je viens. (pronom relatif)
76 Tu finis de ranger. (périphrase verbale aspectuelle)
77 J entends le ténor chanter. (sujet)
78 Qui vois-tu ? (proposition relative)
79 L espoir restant, nous gardons nos chances. (gérondif)
80 Il parle pour oublier. (complément circonstanciel de but)
81 J ignore comment lui révéler ce secret. (proposition subordonnée interrogative)
82 Qu il ait su. (subjonctif plus-que-parfait)
83 Que tu es étonnant ! (pronom exclamatif)
84 Avoir peur de tout le monde. (complément d objet direct)
85 Ce souvenir-là est agréable. (adverbe déictique)
86 Le pire événement vécu. (adjectif)
87 La princesse de Monaco. (apposition)
88 On n a rien sans rien. (pronom indéfini)
89 Il se demandait si Jean viendrait. (futur dans le passé)
90 Il n y a rien à faire. (pronom adverbial)
91 A beau mentir qui vient de loin. (préposition)
92 Une si longue attente& (proposition hypothétique)
93 On ne voyait rien aux alentours. (adverbe de lieu)
94 Il ne doutait pas qu il ne fît cela. (explétif)
95 Opinion en faveur de son oncle. (locution prépositive)
96 Allez, dit-il, suivez-moi ! (incise)
97 J ai vécu ces événements. (aspect atélique)
98 Vraiment c est trop, trop, trop ! (redondance)
99 Amuïr. (deuxième groupe)
100 Fais que ce soit possible ! (phrase optative)
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Pour chaque mot souligné, ou chaque segment de phrase souligné, indiquez si l analyse pro-
posée entre parenthèses et en caractères gras est juste (réponse A) ou fausse (réponse B).
1 Moi, je suis content. (Pronom tonique)
2 Se séparer (Pronominal subjectif)
3 S amuïr (Deuxième groupe)
4 Il est difficile de se taire. (Objet indirect)
5 Prends ton temps. (Phrase énonciative)
6 Qui parle ? (Pronom relatif)
7 & lequel individu m a répondu & (Pronom relatif)
8 Il n y a que la vérité qui blesse. (Conjonction de subordination)
9 Je l ai connu plus heureux. Comp. c(irconstanciel de manière)
10 Aussi chanté-je sans relâche. (Participe passé)
11 Il a été vu au parc. (Passé composé)
12 Je vis alors le monument. (Aspect sécant)
13 Il écrivait, or il était analphabète. Subo(rdonnée conjonctive)
14 Si vous eussiez connu ce personnage. (Conditionnel passé)
15 Viens après que nous aurons déjeuné. Ind(icatif)
16 Cette route-là est plus directe. (Adverbe déictique)
17 Suis-je si maladroit ? (Enclise)
18 Il est venu malgré son rhume. (Préposition)
19 Super ! s exclame le joueur. (Objet direct)
20 Je ne sais pas qui va venir. (Phrase interrogative)
21 À l aise Blaise (Paronomase)
22 Savoir gré pour un service. (Locution verbale)
23 Nous séjournions à la campagne. (Aspect non sécant)
24 Cause toujours !Adverbe d a(spect)
25 Si vous pouviez comprendre. Propos(ition hypothétique)
26 Fuir les responsabilités est honteux. (Proposition infinitive)
27 Pleurer toutes les larmes de son corps. (Objet interne)
28 Ams tram gram (Dorica Castra)
29 Un Opel Zafira (Apposition)
30 Qui sait ! (Subordonnée relative)
31 Je le pense sincère. Attribut de (l objet)
32 Courir deux lièvres à la fois. (Complément circonstanciel)
33 Rappeler (Transitif indirect)
34 Dure, dure, la critique ! (Épithète détachée)
35 Quelques années sont passées. (Indéfini)
36 Le pourquoi du comment. Mot sub(stantivé)
37 Avoir affaire à forte tête. (Verbe transitif)
38 Vivre, c est choisir. (Attribut)
39 Il se rencontre bien des gens ici. (Sujet apparent)
40 Lavons nos vitres. (Indicatif)
41 Marcher la tête droite. Emploi ad(verbial)
42 Vous mangeriez. Conditionne(l présent)
43 Ce bouquet de fleurs. (Fonction anaphorique)
44 Inutile de parler. (Attribut)
Temps alloué 30 min.
Concours blancs et annales
312
45 Un joli rouge-gorge (Adjectif)
46 Parler dans le vide. (Comp. circonstanciel de lieu)
47 Ô rage, ô désespoir& (Apostrophe)
48 La maman ours (Apposition)
49 Faire triste mine. (Sujet)
50 Je ne sais où aller. (Proposition relative)
51 Un caractère endurci (Aspect inchoatif)
52 Il change du tout au tout. Objet in(direct)
53 Comment allez-vous ? (Adverbe)
54 Rien ne va plus. (Adverbe de négation)
55 Coco le cacatoès (Allitération)
56 N ayez crainte ! (Adverbe explétif)
57 Je m appelle Jean. (Pronominal passif)
58 Suis-moi puisque tu y tiens. (Subordonnée de conséquence)
59 On n est pas sans cSur. (Pronom indéfini)
60 Qui l eut cru ? (Pronom personnel)
61 Sans coup férir.Deuxième gr(oupe)
62 En ayant vu (Gérondif passé)
63 La principauté de Monaco (Apposition)
64 Que vous eussiez accompli (Subjonctif passé)
65 Elle est entourée d attention. (Complément d agent)
66 Que j accepte, jamais ! (Conjonction de subordination)
67 Il est arrivé dernier. Adjectif or(dinal)
68 Il vend sa maison à son voisin. Comp(lément du nom)
69 J irai avec ou sans votre accord. Prop(osition de concession)
70 C est Mardi gras ! Adjectif qua(lificatif)
71 Il m a rendu chèvre. Objet direc(t)
72 Automne, tu parais au coin des bois. (Apposition)
73 Elle est si jolie.Degré relatif)(
74 Nous sommes partis par un beau matin. C(omp. circonstanciel de temps)
75 Chic alors ! (Adverbe)
76 Qui êtes-vous ? Interrogation( globale)
77 Cette femme, à mon avis, ment. (Élément incident)
78 Il demeure irréprochable. (Verbe à la voix active)
79 Hâtons-nous. Impératif prés(ent, 1re pers. du pl.)
80 J entends siffler le train. (Objet direct)
81 Tu te le rappelles. (Objet direct)
82 Elle redoute vraiment de participer. Obj(et direct)
83 Ne me donne pas de moutarde. (Partitif)
84 Voici venir Jean. (Régime de voici)
85 Est-ce ta moto ?Attribut)(
86 Ce que tu peux être susceptible ! (Introducteur)
87 Il a obtenu ce poste par relations. Com(plément d agent)
88 Au-delà de nos espérances& (Locution adverbiale)
89 Il en faut, du temps. (Pronom personnel)
90 Mais où donc va le temps ? (Adverbe)
91 Mais où est Ornicar ? (Conjonction de coordination)
92 C est à qui sera le meilleur ? Subord(onnée attributive)
93 Ne mets rien dedans. Prépositio(n)
94 Ils s en rendent compte. Objet dir(ect)
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95 Pierre marchait auprès de nous. (Aspect sécant)
96 Il me donne le change. Objet dire(ct)
97 S habiller à la mode. Compléme(nt d agent)
98 Croire en ses chances. Objet indi(rect)
99 Téléphone (Impératif ou nom)
100 Je fais l autruche. (Aspect factitif)
Annales Bordeaux 2009
Pour chaque mot souligné, ou chaque segment de phrase souligné, indiquez si l analyse pro-
posée entre parenthèses en caractères gras est juste (réponse A) ou fausse (réponse B).
1 Que tu es grand (conjonction)
2 Si tu le sais, ne le demande pas (conjonction)
3 Dis-moi qui vient (pronom relatif)
4 Il est si gentil (adverbe)
5 C est Pierre qui est venu (conjonction)
6 Il le sait (article)
7 Dis-moi où tu iras (adverbe)
8 Il est bien venu (adjectif)
9 J aime l histoire que tu as racontée (anaphorique)
10 Ne pas se pencher au dehors (infinitif verbal)
11 Le mieux est d attendre (comparatif)
12 Va, cours, vole et nous venge (présent indicatif)
13 Spectacle étonnant que cette course ! (adverbe)
14 Je viendrai séance tenante (participe présent)
15 Il arriva tambour battant (gérondif)
16 Comme il est beau (adverbe)
17 Ces gens le trouvent très bon (attribut du sujet)
18 Je t aime donc je te suis (proposition circonstancielle)
19 Moi, je le ferai (pronom personnel atone)
20 Je l ai entendu dire à ses parents (complément)
21 Je l ai vu faire ses exercices (complément)
22 Le président de l université sera présent (cataphore)
23 Qui vivra verra (pronom relatif)
24 Qui pis est, il sera là (superlatif)
25 Souffler n est pas jouer (attribut)
26 La ville de Paris est la capitale de la France (complément de nom)
27 Suivant la consigne, il faut partir de suite (participe présent)
28 Cette ville est magnifique (déterminant)
29 Il y a de la viande sur la table (article)
30 C est une corbeille garnie de rubans (article)
31 Ils s appellent dans la cour (pronominal réciproque)
32 Ils seraient bien aimables de venir (attribut)
33 Ils se demandent comment il est venu (proposition circonstancielle de manière)
34 J en connais de très agréables (préposition)
35 J y vais tous les jours (adverbe)
36 Je me demande s il viendra (proposition circonstancielle hypothétique)
Temps alloué 30 min.
Concours blancs et annales
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37 Tel est pris qui croyait prendre (pronom indéfini)
38 Napoléon naquit en Corse (aspect verbal inaccompli)
39 La joie venait toujours après la peine (aspect verbal sécant)
40 Soyez présent et vous verrez ! (proposition subordonnée)
41 Plus vous travaillerez plus vous gagnerez (proposition indépendante)
42 Les enfants qui étaient présents
ont bien travaillé (proposition relative restrictive)
43 Je suis en train de lire le journal (aspect continuatif)
44 Il jaunit à vue d Sil (aspect inchoatif)
45 Chaque semaine il revient (aspect itératif)
46 Il est étonnant (adjectif verbal)
47 Il arrive à point (locution adverbiale)
48 Jamais il ne sera là à l heure (adverbe)
49 De belles feuilles jaunes recouvraient
les arbres (article)
50 Elle est court vêtue (adjectif)
51 Le soir tombant, il fait froid (adjectif verbal)
52 Il fait bouillir l eau dans la casserole (périphrase verbale)
53 Je crois ce qu il dit (pronom relatif)
54 Je crains qu il n arrive (négation totale)
55 Il est si grand qu il ne peut passer par la porte (circonstancielle de conséquence)
56 Il a coûté un prix exorbitant (complément d objet direct)
57 Vienne la nuit ! (sujet)
58 Elle va préparer à manger (périphrase verbale)
59 Dorénavant, il sera là (adverbe)
60 Les miennes sont meilleures que les tiennes (adjectif possessif)
61 Il fait bon d entendre le son du cor
au fond des bois (sujet)
62 Partir, c est mourir un peu (attribut)
63 Il sautille tout le temps (aspect continuatif)
64 Elle chante au clair de lune (complément de nom)
65 Il devient de plus en plus grincheux (complément d objet direct)
66 J en veux si peu (adverbe)
67 J aimerais que tu viennes (proposition complétive)
68 C est la personne dont les coordonnées
figurent sur la fiche (comp. circonstanciel)
69 Il est aimé de ses parents (complément circonstanciel)
70 Elle demeure toujours aussi immobile (complément d objet direct)
71 Je sens la fièvre monter (sujet)
72 Je suis impatiente car je l attends (proposition circonstancielle)
73 Qui m aime me suive (proposition relative)
74 Plus il grandit, plus il embellit (proposition circonstancielle)
75 Il a beau travailler, il ne progresse pas (proposition indépendante)
76 Il a placé du beurre et du pain sur la table (préposition)
77 Il n y a pas de sel sur la table (article)
78 Les vitres de la cuisine sont couvertes
de buée (complément d agent)
79 Le ciel et la mer se confondent (article générique)
80 Viendras-tu ? (interrogation totale)
81 De quelle couleur est la robe de Céline ? (interrogation partielle)
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82 Dis-moi tout (indéfini)
83 Elle est toujours là au mauvais moment (préposition)
84 Elle se regarde tout le temps dans le miroir (pronominal réciproque)
85 Il travaille donc il réussit (proposition circonstancielle
de conséquence)
86 Il a dit qu il irait la voir (discours indirect libre)
87 Auprès de ma blonde, il fait bon (adverbe)
88 C est en 1515 que François 1er
commence son règne (présent générique)
89 Comme il est grand ! (adverbe)
90 Le brouillard qui obscurcit l horizon
rend la conduite difficile (proposition relative substantive)
91 Il vient de terminer (complément d objet indirect)
92 Vois s il peut venir (proposition interrogative)
93 C est un combat sanglant (participe présent)
94 J aime bien celui qui se tient à droite (pronom démonstratif)
95 Que c est doux d aimer ! (adverbe)
96 Advienne que pourra (conjonction)
97 La douce joie que d aimer (conjonction)
98 Je les entends venir (complément d objet direct)
99 Ils sont bien jaunes (adverbe)
100 Regarde comme ils sont beaux (proposition circonstancielle de manière)
Corrigés des exercices : Grammaire Bordeaux
Concours blanc 1
1. A (renforcé par que) ; 2. B (sujet réel) ; 3. A (redondance avec patience) ; 4. A (allitération) ;
5. A ; 6. A (sujet apparent) ; 7. B (Troie n est pas une guerre) ; 8. B (complément circons-
tanciel) ; 9. B (adverbe + sujet + verbe dans une proposition indépendante) ; 10. B (adverbe :
on accorde car il est suivi d un mot féminin commençant par une consonne) ; 11. A ;
12. A (conditionnel passé 2e forme ; on aurait également pu dire subjonctif plus-que-parfait, du
moins pour la forme du verbe) ; 13. B (que est adverbe quand il équivaut à très) ; 14. A (on peut
analyser une apposition dans un mot composé) ; 15. A (apostrophe introduite par ô) ; 16. B
(présent dans inversion) ; 17. A ; 18. A (venir de + verbe indique l aspect récent) ; 19. A
(chanson de Fabre d Églantine, dans laquelle il s adresse à la bergère) ; 20. B (ne pas confondre
palimpseste avec palindrome) ; 21. A (ce n est pas une conjonction puisqu il suit et) ; 22. B
(adverbe ; ne pas confondre avec ça, pronom démonstratif) ; 23. A (sujet du verbe parler) ;
24. B (COI puisqu il est introduit par une préposition) ; 25. A (même si on devrait dire l inverse
pour être plus précis) ; 26. B (nom) ; 27. B (oxymore ; l antiphrase est une ironie par laquelle on
dit le contraire de ce qu on veut faire comprendre) ; 28. B (lettre euphonique : sa nature est
lettre) ; 29. B (fonction anaphorique puisqu il reprend admirer) ; 30. A (le temps pris en général
est non comptable) ; 31. A ; 32. A ; 33. B (préposition) ; 34. A (même s il varie, ce qui est
contradictoire avec la nature d adverbe) ; 35. B (nom commun) ; 36. A (forme superlative de
bien) ; 37. A (plus précisément, c est un article déûni contracté : contraction de la préposition en
+ les) ; 38. B (complément circonstanciel de lieu) ; 39. A ; 40. A (verbe employé comme nom
qui est devenu un nom, d où l accord) ; 41. B (nominal) ; 42. A (même s il est plus souvent
Concours blancs et annales
316
employé comme réciproque) ; 43. B (c est une simple épithète) ; 44. B (redondance du sujet réel
courage) ; 45. B (c est un attribut du sujet c , lui-même mis pour quelqu un d autre) ; 46. A
(interrogation indirecte) ; 47. B (adverbe, complément circonstanciel) ; 48. B (du n est pas une
forme de l indéûni ; ici c est un déûni contracté = de + le) ; 49. A (il est lui-même suivi d un
nom commun variable) ; 50. B (pronom interrogatif) ; 51. B ; 52. A (le sujet ne fait pas l action
de décevoir) ; 53. B (préposition) ; 54. B (pronom conjoint du verbe pronominal) ; 55. A ; 56. A
(si c est un réûéchi ; mais il pourrait être considéré comme un passif) ; 57. B (complément du
nom rang) ; 58. A ; 59. B (introduite par ou elle est coordonnée et non subordonnée) ; 60. B
(c est un plus-que-parfait passif) ; 61. B (il est explétif = qui en soit convaincu) ; 62. A (les notes
de musique ne sont pas des noms, c est pourquoi elles sont invariables) ; 63. A (à ne pas
confondre avec le participe présent claudiquant) ; 64. A (l renvoie à condamner, lui-même
neutre) ; 65. B (mot-phrase : il ne modiûe rien) ; 66. B (il est employé comme représentant, le
verbe ne peut donc pas être impersonnel) ; 67. B (le collectif est tas) ; 68. A ; 69. A (complément
de l adjectif soucieuse) ; 70. B (sujet réel) ; 71. A (attribut du sujet si le verbe est être / objet
direct si le verbe est suivre) ; 72. A (périphrase pour désigner l espagnol) ; 73. B (fonction
anaphorique, il reprend ûers) ; 74. B (demeurer est un verbe d état, il est donc intransitif) ; 75. A
[peut se traduire : (pourvu / il faut) que vive la France] ; 76. B (inûnitif passé) ; 77. B ; 78. A (le
saucisson est envisagé comme réalité non comptable) ; 79. A (ne pas confondre avec banner du
1er groupe) ; 80. B (adverbe) ; 81. B (adverbe) ; 82. B (nom commun ; cette expression signiûe
régler par échéances) ; 83. A (l antécédent est un adverbe) ; 84. A (la présence de la majus-
cule conûrme cette apposition : ce n est pas un homme bon en général) ; 85. A (verbe conûre,
3e groupe, et non conûer, dont le passé simple est conûai) ; 86. A ; 87. A (interrogative qui
contient une autre interrogative) ; 88. A (sujet du verbe sonner, même si ce n est pas une forme
du pronom personnel sujet) ; 89. A (il a une valeur indéûnie) ; 90. A (COI de la locution verbale
avoir besoin) ; 91. B (participe présent) ; 92. A (ordinairement monter ne se construit pas sans
complément) ; 93. A (pronom possessif, puisqu il ne complète aucun nom et qu il est nominal) ;
94. A (souvent confère un aspect itératif) ; 95. B (subjonctif imparfait) ; 96. B (perfectif signiûe
instantané ; il est évident que la nuit ne tombe pas tout à coup, c est donc un duratif, ou
imperfectif) ; 97. B (attribut du COD le) ; 98. A (suppléer quelque chose) ; 99. B (le complé-
ment d agent est sous-entendu) ; 100. A (introduit une interrogative indirecte).
Concours blanc 2
1. A ; 2. B (simple complément du nom ; on ne distingue pas de compléments directs ou indi-
rects pour le CDN) ; 3. B (attribut du COD) ; 4. A ; 5. A ; 6. A (dans une structure indirecte) ;
7. B (pronom personnel) ; 8. A (c est l qui rit ; il est donc sujet du verbe rire) ; 9. A ; 10. B
(manger est sujet réel) ; 11. A ; 12. B (pronominal subjectif ; le pronom est inanalysable) ; 13.
B (sors vite avant que je t assomme : explétif) ; 14. A [vivre a pour sujet nous (analyse : Ce
qu il nous faut vivre est douloureux. Proposition soulignée : principale / Proposition en
italique : relative / Proposition grasse : inûnitive)] ; 15. B (CDN parents) ; 16. B (locution
prépositive) ; 17. A (hue et dia sont des interjections pour interpeller les chevaux) ; 18. B (sujet
réel) ; 19. A ; 20. B (COD du verbe suivre ; ce n est pas le verbe être) ; 21. A (on ne peut y
répondre par oui ou non) ; 22. B (verbe intransitif : interférer avec ou dans) ; 23. A ; 24. B
(conjonction de subordination) ; 25. A (= tellement) ; 26. B (préposition) ; 27. B (indicatif avec
après que) ; 28. A ; 29. A (doit est un modal) ; 30. B (superlatif relatif) ; 31. B (complément
circonstanciel de propos du verbe parler) ; 32. B (pronom possessif) ; 33. B (épithète
détachée) ; 34. B (apostrophe ; il y a une redondance avec le sujet grammatical sous-entendu de
l impératif) ; 35. B (pronom personnel neutre) ; 36. B (pronominal subjectif) ; 37. A ; 38. B
Concours blancs et annales
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(proposition indépendante coordonnée : car est une conjonction de coordination, non de
subordination) ; 39. A (il y a est une forme impersonnelle) ; 40. B (attribut du COD la) ; 41. B
(non-sécant) ; 42. A ; 43. A (par rapport à Atlas) ; 44. A ; 45. A (n exprime pas le moyen, car il
n est pas indiqué) ; 46. B (participe présent) ; 47. B (adverbe de degré) ; 48. A (interpellatif ou
objectif) ; 49. A (CDN conûrmation) ; 50. A (adverbe d aspect ou de temps) ; 51. A (on pour-
rait mettre également COI) ; 52. B (anaphore sémantique) ; 53. B (3e groupe ; son présent est
irrégulier puisqu il ne conserve pas le tréma du radical) ; 54. A (avec un verbe exprimant la
crainte) ; 55. A ; 56. B (degré absolu) ; 57. B (adverbe superlatif) ; 58. A (la sujet de venir) ;
59. A ; 60. B (adverbe de conséquence) ; 61. A ; 62. B (pronom numéral) ; 63. B (verbe
irrégulier) ; 64. B [adverbe de lieu (ou adverbe interrogatif) qui introduit une interrogation
indirecte] ; 65. A (sujet d un verbe sous-entendu) ; 66. B (locution-phrase) ; 67. B (nom
commun associé à un nom propre : Charente) ; 68. A (remplace homme) ; 69. A (conditionnel
passé 2e forme) ; 70. B (article déûni contracté) ; 71. A (introduite par la conjonction de subor-
dination si) ; 72. A (employé sans antécédent = à quoi) ; 73. A (= en faisant, avec l idée de
mouvement) ; 74. B ; 75. A (il a une place dans la proposition comme complément
circonstanciel) ; 76. A (cessatif) ; 77. A (sujet du verbe chanter) ; 78. B (phrase interrogative
introduite par un pronom interrogatif) ; 79. B ; 80. A ; 81. B (ignorer n introduit pas une inter-
rogation indirecte) ; 82. B (subjonctif passé) ; 83. B (adverbe de degré) ; 84. B (partie de la
locution verbale) ; 85. A ; 86. A ; 87. B (Monaco n est pas une princesse) ; 88. A ; 89. A (c est
la valeur du conditionnel) ; 90. A (mais il n est pas analysable seul quant à sa fonction) ; 91. B
(verbe avoir) ; 92. B ; 93. B (nom commun) ; 94. A ; 95. A ; 96. A ; 97. B (aspect télique) ;
98. A ; 99. A ; 100. A (la volonté ne dépend pas du locuteur).
Concours blanc 3
1. A ; 2. A (peut aussi être réciproque ou passif) ; 3. A ; 4. B (sujet réel) ; 5. B (phrase
impérative) ; 6. B (pronom interrogatif) ; 7. B (adjectif ou déterminant relatif) ; 8. B (adverbe) ;
9. B (attribut du COD) ; 10. B (indicatif présent) ; 11. A (passif) ; 12. A ; 13. B (indépendante,
coordonnée) ; 14. A (conditionnel passé 2e forme) ; 15. A (indicatif futur antérieur) ; 16. A ;
17. A (fait qu un mot prend appui sur le mot précédent avec lequel il forme une unité phonétique
complexe) ; 18. A ; 19. B (mot-phrase, pas de fonction) ; 20. B (phrase énonciative) ; 21. A ;
22. A ; 23. A ; 24. A ; 25. A ; 26. B (il n y a pas de sujet) ; 27. A ; 28. B ; 29. B ; 30. A ; 31. A ;
32. A (complément circonstanciel de manière du verbe courir) ; 33. A (ne pas confondre avec sa
forme pronominal qui est transitive directe) ; 34. B (attribut avec redondance et un verbe sous-
entendu) ; 35. A ; 36. A ; 37. B (nom commun) ; 38. A ; 39. A ; 40. B (impératif) ; 41. B
(adjectif) ; 42. A ; 43. B (pas de répétition dans le contexte) ; 44. A (parler est inutile) ; 45. A ;
46. B (complément circonstanciel de manière) ; 47. A ; 48. A ; 49. B (COD) ; 50. B (proposi-
tion interrogative indirecte) ; 51. B (aspect terminatif) ; 52. B (partie du complément circonstan-
ciel de manière) ; 53. A ; 54. B (pronom indéûni) ; 55. A ; 56. B (exceptif) ; 57. A (je suis appelé
Jean) ; 58. B (complément circonstanciel de cause) ; 59. A (et non pronom personnel) ; 60. A ;
61. B (verbe défectif, du 3e groupe) ; 62. A ; 63. A ; 64. B (plus-que-parfait) ; 65. B (objet
indirect ; on est le complément d agent sous-entendu) ; 66. A ; 67. B (adjectif indéûni) ; 68. B
(complément d attribution ou complément d objet second) ; 69. B (ce n est pas une proposition,
mais c est bien un complément circonstanciel de concession) ; 70. A ; 71. B (attribut du COD) ;
72. B (rédondance ; un pronom ne peut être une apposition) ; 73. B (degré absolu) ; 74. A ;
75. B (interjection) ; 76. B (une interrogation globale appelle une réponse par oui ou non) ;
77. A (la phrase est interrompue pour indiquer une appréciation personnelle) ; 78. B (verbe
d état, il n a pas de voix) ; 79. A (verbe se hâter, d où la présence du pronom) ; 80. B (sujet de
Concours blancs et annales
318
l inûnitif '! J entends que le train sifûe) ; 81. A (rappeler est transitif direct) ; 82. A ; 83. A (la
moutarde est une réalité non comptable) ; 84. A (le verbe n est pas la base de la phrase ;
l élément principal de la phrase est l introducteur voici, suivi des éléments qui le complètent, son
régime) ; 85. A ; 86. A ; 87. A (ou complément circonstanciel de manière) ; 88. B (locution
prépositive) ; 89. A (son antécédent n est pas un adverbe) ; 90. A (et non conjonction de coordi-
nation, car il n aurait pas du tout le rôle d une conjonction) ; 91. B (adverbe interrogatif de lieu ;
dans la suite mnémotechnique mais, ou, et, or, ni, car, c est une conjonction) ; 92. B (subor-
donnée relative) ; 93. B [adverbe ; c est une préposition dans un emploi vieilli suivi d un nom
ex. : J en voyais en dehors et dedans nos murailles. (Racine)] ; 94. A ; 95. A ; 96. A ; 97. B
(complément circonstanciel de manière) ; 98. A ; 99. A (impératif du verbe téléphoner ou nom
commun le téléphone) ; 100. B (je ne le fais pas faire par quelqu un d autre).
Annales Bordeaux 2009
1. B (adverbe) ; 2. A ; 3. B (pronom interrogatif) ; 4. A ; 5. B (pronom relatif) ; 6. B
(pronom personnel) ; 7. A (adverbe interrogatif de lieu) ; 8. B (adverbe) ; 9. B ; 10. A (diffé-
rent d un inûnitif nominal le boire et le manger) ; 11. A (au superlatif) ; 12. B (impératif
présent sans inversion du COD et du verbe) ; 13. B (phrase averbale où que peut être
analysé de deux façons : soit c est un pronom relatif attribut, mis pour spectacle, dans une
proposition subordonnée elliptique, soit c est un simple introducteur si l on considère qu il
introduit une apposition) ; 14. B (adjectif verbal) ; 15. A ; 16. A ; 17. B (attribut du
COD) ; 18. B (indépendante) ; 19. B (tonique) ; 20. A ; 21. B (sujet) ; 22. B (ce n est pas
une anaphore non plus) ; 23. A ; 24. B (comparatif de supériorité ; le pis : superlatif) ;
25. A ; 26. B (sujet ou apposition) ; 27. B (préposition participe présent employé
comme préposition) ; 28. A (ou adjectif démonstratif, mais sa fonction est de déterminer) ;
29. A (c est un partitif, donc il ne contient pas de préposition) ; 30. B (préoposition ; elle
introduit un complément d agent) ; 31. A ; 32. A ; 33. B (COD) ; 34. B (pronom) ; 35. A
(mais pronom personnel ne serait pas faux) ; 36. B (interrogative indirecte, COD) ; 37. A ;
38. B (aspect accompli) ; 39. A ; 40. B (indépendante) ; 41. A (deux indépendantes asso-
ciées par un terme corrélatif) ; 42. A (seulement ceux présents ; ce n est pas explicatif) ;
43. A ; 44. A ; 45. A ; 46. A ; 47. A ; 48. A ; 49. A ; 50. B (adverbe adjectif employé
comme adverbe) ; 51. B (participe présent) ; 52. A (apporte une nuance par le semi-auxi-
liaire faire) ; 53. A (son antécédent est ce) ; 54. B (ce n est pas une négation ; négation
totale : je ne viens pas négation partielle : je ne viens pas dimanche) ; 55. B (complé-
ment de l adjectif grand) ; 56. B (complément circonstanciel de quantité) ; 57. A ; 58. A ;
59. A ; 60. B (pronom possessif) ; 61. B (c est toute la proposition d entendre& bois qui
est sujet) ; 62. A ; 63. A ; 64. A ; 65. B (attribut) ; 66. A ; 67. A (COD) ; 68. B (complé-
ment du nom coordonnées) ; 69. B (complément d agent) ; 70. B (attribut) ; 71. A ; 72. B
(proposition indépendante) ; 73. A ; 74. B (proposition indépendante) ; 75. A ; 76. B
(article partitif) ; 77. A (partitif) ; 78. A ; 79. A (ne sert pas à désigner un nom en particu-
lier comme dans la mer Méditerranée) ; 80. A ; 81. A ; 82. A ; 83. B (adverbe) ; 84. B
(réûéchi) ; 85. B (proposition indépendante) ; 86. B (le discours indirect libre n utilise pas
de verbe introducteur comme dire) ; 87. A ; 88. A (ou présent historique ; ne désigne pas
un temps présent précis) ; 89. A ; 90. B (elle n a pas la valeur d un nom) ; 91. B (verbe
précédé d un auxiliaire) ; 92. A (interrogative indirecte) ; 93. B (adjectif verbal) ; 94. A ;
95. A ; 96. B (pronom relatif) ; 97. B (introducteur) ; 98. B (sujet) ; 99. A ; 100. B (excla-
mative indirecte COD introduite par l adverbe comme).
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Classes syntaxiques
Indiquez les phrases (ou groupes de mots) contenant un constituant (mot ou proposition) du
type indiqué dans la colonne de gauche.
Caen
Description
La première épreuve d admissibilité intitulée « Épreuve de grammaire orthographe
sémantique » comporte toujours un exercice de dix questions (en milieu d épreuve) intitulé
« classes syntaxiques ». Parmi cinq phrases proposées, il faut identiûer celle qui contient le
constituant (mot ou proposition) indiqué.
Il faut consacrer 10 minutes à cet exercice.
Niveau de difficulté : 7/10
C est un exercice assez difûcile, qui nécessite une bonne connaissance des classes gramma-
ticales. Il faut surtout connaître les natures particulières des mots (les inûnitifs substanti-
vés, les natures de tout, quelque, que, etc.).
Conseils
Ï% Comparez les propositions semblables (souvent l une des deux seulement est correcte).
Ï% Apprenez particulièrement à identifier les mots-outils (conjonctions, prépositions), les
pronoms, les participes passés ('" des adjectifs), les infinitifs substantivés ('" des infinitifs
employés comme base de phrase), les propositions complétives et relatives.
Question 26
interrogatif
l- a. Qui veut peut.
l- b. À quoi consacrerez-vous votre avenir ?
l- c. Il se demande où il la reverra.
l- d. Le lieu où ils se sont rencontrés.
l- e. Je pense comme vous.
Question 27
pronom indéfini
l- a. On n est jamais mieux servi que par soi-même.
l- b. Pourtant, tout va mieux.
l- c. Certains aiment le théâtre.
l- d. Je n en veux plus.
l- e. Il n en est pas question.
Question 28
attribut
du complément
d objet direct
l- a. Je l ai trouvée changée.
l- b. Il a fini ce travail astreignant.
l- c. Il en est sorti ragaillardi.
l- d. Je vous conseille ce sentier étroit.
l- e. Il est considéré comme le savant du village.
Question 29
article contracté
l- a. Il est de retour au lycée.
l- b. Elle a acheté du pain.
l- c. Tu as peur des fantômes.
l- d. Je me suis acheté des nouvelles chaussures.
l- e. Pierre est revenu des mines.
Temps alloué 10 min.
Concours blancs et annales
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Concours blanc 2
Classes syntaxiques
Indiquez les phrases (ou groupes de mots) contenant un constituant (mot ou proposition) du
type indiqué dans la colonne de gauche.
Question 30
subordonnée
conjonctive
l- a. Il est rentré plus tôt, car il avait fini son chantier.
l- b. Je ne t écris pas souvent, mais je ne t oublie pas.
l- c. Il a estimé que nous étions tous prêts pour l examen.
l- d. Je te parle du livre que je t avais prêté.
l- e. Lorsqu il est arrivé, il faisait beau temps.
Question 31
adverbe
l- a. Merci pour cette excellente journée.
l- b. Non, je n en sais rien.
l- c. Évidemment, il n avait pas fermé les volets.
l- d. Je vous l envoie immédiatement.
l- e. Depuis son départ, il pleut des cordes.
Question 32
verbe copule
l- a. Il paraît que les girafes sont muettes. Peut-être seulement ne savons-nous
pas les écouter !
l- b. Nous passons pour des goujats.
l- c. Ces statues ont l air plus utiles que bien des hommes.
l- d. Nos grands-mères demeurent plus impassibles que nous.
l- e. Reste encore un peu !
Question 33
locution
prépositive
l- a. Il ment comme il respire.
l- b. Nous sommes à la merci de n importe qui.
l- c. Il y a un traître parmi nous !
l- d. Je n ai pas sonné de peur que cela ne vous réveille.
l- e. Au prix de bien des sacrifices, nous avons gagné.
Question 34
conjonction
de subordination
l- a. Qui peut savoir le tout de rien.
l- b. Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait.
l- c. Comme on fait son lit, on se couche.
l- d. Ainsi donc va la vie !
l- e. Quand l appétit va, tout va !
Question 35
gérondif
l- a. Il vit en extravagant, mais c est un gentil garçon.
l- b. En forgeant, on devient forgeron.
l- c. Vous aurez du temps de détente, en ayant terminé en avance.
l- d. On sentait que sa nervosité allait croissant.
l- e. Il vivait en disant constamment du mal des autres.
Question 26
adverbe
interrogatif
l- a. Où voulez-vous en venir ?
l- b. Quand est-il parti ?
l- c. Je ne sais pas qui viendra.
l- d. Que ne le disiez-vous plus tôt ?
l- e. Qui veut me suivre ?
Question 27
pronom personnel
l- a. Pierre y vient progressivement.
l- b. Paul le suis dans tous ses déplacements.
l- c. Qui m aime me suive !
l- d. Nos souvenirs sont si chers !
l- e. J étais là-bas ; j en reviens.
Temps alloué 10 min.
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Annales Caen 2009
Classes syntaxiques
Cet exercice ne porte pas sur l orthographe. Indiquez les phrases (ou groupes de mots) contenant
un constituant (mot ou proposition) du type indiqué dans la colonne de gauche.
Question 28
conjonction
de subordination
l- a. Ne nous soucions pas de ce que les autres nous haïssent.
l- b. Ne nous préoccupons pas de ce qu ils disent.
l- c. Pour peu qu on y prenne pas garde, on se tromperait.
l- d. Comme il est facile de juger les autres !
l- e. Il est surpris par ce que nous disons.
Question 29
conjonction
de coordination
l- a. Il est arrivé, puis reparti.
l- b. Il est désobligeant, voire insolent.
l- c. Tout est perdu fors l honneur !
l- d. Il est parti car il était mécontent.
l- e. Tantôt il est favorable, tantôt il est hostile.
Question 30
verbe au passif
l- a. Il est arrivé par le train de 15 heures.
l- b. Nous avons été surpris par la tempête.
l- c. Vous avez été surpris de sa réaction.
l- d. Il est par monts et par vaux.
l- e. Il est touché aux tendons.
Question 31
infinitif
substantivé
l- a. Il y a à boire et à manger.
l- b. Le divertir est difficile.
l- c. Viendrez-vous pour le souper ?
l- d. Ses dires sont contestables.
l- e. Le designer conçoit des prototypes de voitures.
Question 32
adjectif verbal
l- a. Du personnel navigant.
l- b. Un individu prétendant au poste de pilote.
l- c. Ce chauve déclinant nous a amusés.
l- d. Il assume ses responsabilités, déléguant toutes les petites tâches.
l- e. C est un détail encourageant !
Question 33
valeur
de conditionnel
l- a. Il eût pu deviner nos pensées.
l- b. Il aura compris le contraire de ce que nous disions.
l- c. Eussiez-vous cinquante ans que c eût été pareil !
l- d. On aurait dit que vous étiez heureuse.
l- e. Je ne sache pas qu il ait changé d avis.
Question 34
complément
d objet direct
l- a. Il est facile de s aimer.
l- b. Nous feignons de comprendre.
l- c. Nous pensons de plus en plus qu il est innocent.
l- d. Il y a la pluie, le soleil et la mer.
l- e. Il parcourt cinq cents milles.
Question 35
en apostrophe
l- a. Oh ! le beau petit garçon !
l- b. Eh là ! du bateau !
l- c. Pierre, c est un original.
l- d. Ô tranquillité ! quand te retrouverai-je ?
l- e. Julien, viens me voir !
Temps alloué 10 min.
Concours blancs et annales
322
Question 36
interrogatif
l- a. Dis-moi quand vous revenez.
l- b. J admire comme elle est belle.
l- c. Je me demande ce qui vous mène chez moi.
l- d. Je ne sais qu en penser.
l- e. Que vous soyez honnête ou pas, je ne vous fais pas confiance.
Question 37
conjonction
de subordination
l- a. Je tiens à ce que vous soyez présent à la réunion.
l- b. Je m étonne beaucoup de ce que vous me dites.
l- c. Quelque grand qu il soit, il n est qu un homme.
l- d. Que vous ayez tort ou raison, vous n arriverez pas à obtenir justice.
l- e. Quoiqu il s en défende, il a des torts dans cette affaire.
Question 38
pronom relatif
l- a. Ce dont vous m avez parlé hier me soucie.
l- b. Ce qu il peut faire froid dans ce hall !
l- c. Je vois que vous n avez pas compris mon raisonnement.
l- d. Je ne vois pas qui mettre à sa place.
l- e. Ceux à qui vous avez fait confiance ne le méritaient pas.
Question 39
subordonnée
interrogative
indirecte
l- a. Revenez me voir quand vous en saurez plus.
l- b. Vous pouvez répondre si vous pensez connaître la solution.
l- c. J ignore quelle mouche l a piqué.
l- d. Elle se demandait quoi lui répondre.
l- e. Ce à quoi vous faites allusion est un secret militaire.
Question 40
conjonction
de coordination
l- a. Je n ai rien répondu, comme vous pouvez vous en douter.
l- b. Je garderai le silence, ainsi j éviterai les soucis.
l- c. Éliane a plus que la moyenne, donc elle est reçue.
l- d. Je ne sais ni qui vous êtes ni pourquoi vous me posez ces questions.
l- e. J étais en vacances, aussi je n ai pas reçu votre courrier.
Question 41
attribut
du complément
d objet direct
l- a. Je ne l aurais jamais imaginée aussi perverse.
l- b. J ai rencontré des veuves éplorées.
l- c. J ai rencontré un homme désemparé.
l- d. Je le croyais mort depuis longtemps.
l- e. Il passe pour génial.
Question 42
subordonnée
complétive
l- a. Je veillerai à ce que vous soyez satisfaits.
l- b. Je veillerai à ce qui a été convenu.
l- c. Le public a été avisé que le parc ferme à 18h.
l- d. Je me doute de ce qu il vous a répondu.
l- e. Tu as bien pris garde à ce que je t ai expliqué ?
Question 43
participe passé
l- a. Elle est présumée coupable.
l- b. C est une famille aisée.
l- c. Choisissez une méthode adaptée au problème.
l- d. Cette méthode est inadaptée.
l- e. Vous êtes censés connaître la loi.
Question 44
infinitif
substantivé
l- a. Ce qui est au frigo, vous pouvez le boire et le manger.
l- b. À force de soucis, elle en a perdu le boire et le manger.
l- c. Je vous prie d accepter mon invitation à un prochain goûter.
l- d. C était un honneur insigne d assister au coucher du Roi Soleil.
l- e. J apprécie au-dessus de tout le parler vrai.
Question 45
subordonnée
circonstancielle
de comparaison
l- a. Voyez comme cet enfant a grandi.
l- b. Il a toujours agi comme il l avait annoncé.
l- c. Comme on s en doutait, il a été réélu.
l- d. Comme la proposition lui déplaisait, elle a appelé à voter contre.
l- e. Ils arrivèrent au port comme la nuit tombait.
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Corrigés des exercices : Grammaire Caen
Concours blanc 1
26. B (A : qui est un pronom relatif / C : où est un adverbe interrogatif de lieu / D : où est
un pronom relatif / E : comme est une conjonction de subordination qui introduit une
proposition elliptique) ; 27. A, B, C (A : on / B : tout / C : certains) ; 28. A (A: changée) ;
29. A, B, C, E (il n est pas précisé qu il doit être déûni / A : au / B : du, partitif contraction
de de le / C : des / D : des est un indéûni / E : des) ; 30. C, E (A, B : deux propositions
coordonnées / C : que nous étions tous prêts pour l examen / D : que je t avais prêté est
une relative / E : lorsqu il est arrivé) ; 31. B, C, D (A : pour est une préposition / B : non,
n / C : évidemment / D : immédiatement / E : depuis est une préposition) ; 32. B, C, D
(un verbe copule établit un lien entre le sujet et son attribut, ce qui n est pas le cas ici de
paraît en A, ou de reste en E) ; 33. B, E (A : comme est une conjonction de subordination
/ B : à la merci de / C : parmi est une préposition, non une locution / D : de peur que est
une locution conjonctive / E : au prix de) ; 34. B, C, E (A : qui est un pronom / B : si, si
/ C : comme / D : ainsi et donc sont des adverbes / E : quand) ; 35. B, C, D, E (A : adjectif
employé comme nom / C : gérondif passé).
Concours blanc 2
26. A, B, D (A : où / B : quand / C, E : qui est pronom interrogatif / D : que) ; 27. A, B, C (A :
y ne marque pas l idée de lieu / B : le / C : me / E : en est adverbe de lieu) ; 28. A, C (A : de ce
que / B, E : de ce qu , par ce que : préposition + 2 pronoms / C : pour peu que / D : comme est
adverbe de degré) ; 29. B, D, E (A : puis est adverbe / B : voire / C : fors est une préposition /
D : car / E : tantôt & tantôt) ; 30. B, C, E ; 31. C, D ; 32. A, C, E (B, D : participes présents) ;
33. A, C, D (valeur ne signiûe pas forme / A : remplacer par il aurait pu, c est du conditionnel
passé 2e forme / B : futur antérieur d hypothèse / C : remplacer par ç aurait été pareil, c est un
conditionnel passé 2e forme / D : aurait dit / E : subjonctif présent d atténuation) ; 34. A, B, C,
E (A : s , car aimer est un pronominal réûéchi ou réciproque / B : comprendre, car de n a pas
un rôle de préposition mais d introducteur / C : qu il est innocent ; D : la pluie & est sujet réel
/ E : cinq cents milles, car parcourir est transitif direct) ; 35. B, D, E (A : interjection sans mot
mis en apostrophe / B : du bateau / C : on ne s adresse pas à Pierre, on parle de lui, et l absence
de point d exclamation le prouve ; D : tranquillité ; E : Julien).
Annales Caen 2009
36. C, D (A, B, E : quand, comme et que sont des conjonctions de subordination / C : ce qui
/ D : qu ) ; 37. A, C, D, E (A : à ce que / B : de ce que est composé d un pronom démons-
tratif et d un pronom relatif / C : qu il soit / D : que / E : quoiqu ) ; 38. A, E (A : dont / B :
ce que est un introducteur / C : que est une conjonction de subordination / D : qui est un
pronom interrogatif / E : à qui) ; 39. C, D (A, B : conjonctives / E : relative) ; 40. D (A :
comme est une conjonction de subordination / B : ainsi est un adverbe / C : donc est un
adverbe / D : ni& ni / E : aussi est un adverbe et non une conjonction ; dans cette phrase la
ponctuation devrait être différente, remplaçant la virgule par un point) ; 41. A, D (A :
perverse / B : éplorées est un adjectif épithète / C : désemparé est un adjectif épithète / D :
mort / E : génial est un attribut du sujet) ; 42. A, C (A : proposition conjonctive COI / B, D,
Concours blancs et annales
324
E : propositions relatives / C : proposition conjonctive COI) ; 43. A, C, D (A : emploi dans
un passif / B : le verbe aiser n existe pas / C : emploi comme adjectif / E : le verbe censer
n existe pas) ; 44. B, C, D, E (A : verbes à l inûnitif / C et D sont à l origine des inûnitifs
substantivés) ; 45. B, C (A : circonstancielle de quantité / B : circonstancielle de manière ou
comparaison / C : circonstancielle de manière ou comparaison / D : circonstancielle de
cause / E : circonstancielle de temps).
Annales Marseille 2002
Épreuve de maîtrise de la langue française
Répondez aux questions suivantes.
62 Dans la phrase « je n ai que 10 francs », « que » est :
l- a. une préposition l- c. un pronom exclamatif l- e. une conjonction
l- b. un pronom relatif l- d. un adverbe
63 Parmi les phrases suivantes, laquelle (lesquelles) contien(nen)t une proposition relative ?
l- a. Il se passait de manteau, fier qu il était de ne pas avoir froid.
l- b. Que je n y aille pas, ça ne te regarde pas.
l- c. Maintenant qu elle a réussi, elle peut respirer.
l- d. Si tu crois que je vais te laisser faire, eh bien tant pis pour toi !
l- e. Qui aime bien, châtie bien.
64 Parmi les propositions suivantes, où y a-t-il un article partitif ?
l- a. le chien de la voisine l- c. la fin des temps l- e. le chien des voisins
l- b. j ai mal au ventre l- d. je veux de la tarte
Marseille
Description
Dans ce concours, les questions de grammaire sont présentes dans le QCM de « maîtrise de
la langue française » (deuxième épreuve dont nous avons déjà parlé dans les parties voca-
bulaire et orthographe). 10 à 15 questions portent sur les natures et les fonctions. Il peut y
avoir plusieurs bonnes réponses par question.
L épreuve totale dure 1 h 30, soit une minute par question.
Niveau de difficulté : 6/10
Les questions ne sont pas très surprenantes, mais elles nécessitent une bonne connaissance
des catégories grammaticales et de leurs fonctions.
Conseils
Revoyez particulièrement les adverbes, conjonctions, prépositions et les articles.
Les items 1 à 57 se trouvent pages 60 à 64 ; les items 58 à 61 page 223.
Temps alloué 15 min.
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65 Dans la phrase « qu il fait beau », « que » est :
l- a. une conjonction l- c. un pronom exclamatif l- e. sujet du verbe faire
l- b. un pronom relatif l- d. un adverbe
66 Dans la phrase « la bière, je l aime brune », « brune » est :
l- a. épithète de bière l- c. COD l- e. sujet du verbe
l- b. attribut du COD l- d. attribut du sujet
67 Dans la phrase suivante « M. Grandet possédait un moulin dont le locataire devait, en sus
du bail, venir chercher une certaine quantité de grains et lui en rapporter le son et la farine. »
l- a. le 1er « en » est pronom personnel
l- b. le 1er « en » est préposition
l- c. le 2e « en » est pronom personnel
l- d. le 2e « en » est adverbe de lieu
l- e. le 2e « en » est complément du nom
68 Trouvez le(s) mot(s) qui, en gardant la même orthographe, change(nt) de sens.
l- a. voile l- c. satire l- e. office
l- b. pile l- d. solde
69 Choisissez parmi les propositions suivantes ce qui distingue le complément du verbe (ou
complément d objet) du complément de phrase (ou complément circonstanciel).
l- a. Il ne peut être déplacé
l- b. Il peut être déplacé
l- c. Il est introduit par une préposition
l- d. Il peut être supprimé
l- e. Il ne peut, sauf cas particuliers de certains verbes, être supprimé
70 Parmi les mots suivants, quel(s) est (sont) le(s) mot(s) qui appartien(nen)t au moins à trois
catégories grammaticales différentes ?
l- a. étale l- c. dessert l- e. adjoint
l- b. outil l- d. pile
71 Choisissez parmi les propositions suivantes ce qui peut être modifié par un adverbe.
l- a. l adjectif l- c. le pronom l- e. le verbe
l- b. l adverbe l- d. le nom
Questions 72 à 78 page 64
79 Dans la phrase « Elle avait fait apporter du boire et du manger. », « boire » est :
l- a. un COI l- d. emploi de langue soutenue
l- b. infinitif substantivé l- e. un COD
l- c. emploi de langue populaire
80 Dans la phrase « Un chacun se mit en devoir de livrer. », « chacun » est :
l- a. une forme elliptique l- c. un nom l- e. un adjectif
l- b. un pronom l- d. un sujet de la phrase
81 Dans la phrase « C était une noce où les voisins se seraient invités. », « se seraient
invités » est :
l- a. au conditionnel passé 2e forme l- d. au conditionnel passé 1re forme
l- b. un verbe pronominal réfléchi l- e. un adjectif
l- c. un verbe pronominal réciproque
82 Dans la phrase « Il y mangea vite et bien. », « y » est :
l- a. un COD l- d. un complément circonstanciel
l- b. un COI l- e. un pronom personnel
l- c. un adverbe de lieu
Concours blancs et annales
326
83 Dans la proposition « qu il eût soufflé dans sa cornemuse », « eût soufflé » est :
l- a. un verbe intransitif l- d. au subjonctif plus-que-parfait
l- b. au subjonctif passé l- e. aurait pu être mis à l indicatif
l- c. au subjonctif imparfait
84 Dans la phrase « On lui tenait tête, mais les plus renommés y renoncèrent bientôt pour le
plaisir d écouter. », « y » est :
l- a. un COD l- d. un adverbe de manière
l- b. une préposition l- e. un pronom personnel
l- c. un adverbe de lieu
Corrigés des exercices : Grammaire Marseille
Annales Marseille 2002
62. D (remplacer par seulement) ; 63. A, E ; 64. D (je veux quoi ? et non je veux de
quoi ?) ; 65. D (remplacer par très) ; 66. B ; 67. B, C ; 68. A, D, E (A : un voile '" une
voile / B : tas ou appareil qui convertit l énergie chimique en électricité / D : un solde '"
une solde / E : charge, établissement ou ofûce) ; 69. A, E (C : le COI est introduit par une
préposition, et le complément circonstanciel peut aussi en avoir une ex. : Habiter dans
un bungalow / D : un CO est essentiel et un complément circonstanciel peut être essentiel
ex. Je demeure en France) ; 70. A, D, E (A : adjectif, nom, forme verbale / B : nom / C :
nom, verbe / D : nom, adverbe ex. : tomber pile, verbe / E : nom, adjectif, verbe) ; 71.
A, B, E (cela correspond aux trois fonctions traditionnelles de l adverbe) // 79. B, C, E ;
80. A, B, D ; 81. B, D ; 82. C, D (y est un adverbe quand il indique le lieu et un pronom
personnel dans le cas contraire) ; 83. A, D ; 84. E.
Nancy
Description
L épreuve de maîtrise de la langue, première épreuve de sous-admissibilité, compte une
quinzaine d exercices parmi lesquels quatre à six portent sur la grammaire.
Niveau de difficulté : 6/10
Parmi les thèmes fréquents, nous pouvons citer l analyse des mots et des propositions
(natures et fonctions), l usage des prépositions, la modiûcation de phrases pour faire appa-
raître une nature ou une fonction demandée.
Conseils
Ï% Écrivez lisiblement et uniquement quand vous êtes sûr de votre réponse.
Ï% Étant donné le barème très particulier de ces exercices (vous obtenez des points à partir
d un certain nombre de bonnes réponses), ne vous engagez pas immédiatement dans un
exercice que vous ne pensez pas bien réussir.
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Les questions 1 à 3 figurent pages 232 à 234.
4a. Repérez les phrases qui présentent une incorrection structurelle et faites les correc-
tions qui s imposent. (Si vous estimez qu une phrase est correcte, vous noterez la lettre N).
1. Pour reconnaître facilement l enveloppe, je vous signale qu elle porte la mention
« Dernier avis ».
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &
2. Cet exposé prend place et termine la série des conférences sur la dyslexie.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &
3. En m approchant de lui, il m a adressé un petit sourire.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &
4. Cette mission est trop importante pour la confier.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &
5. J ai appris et vous félicite de votre récente promotion.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &
6. J ai tenu à le prévenir pour ne pas qu il soit surpris.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &
4b. Mettez, si nécessaire, ces phrases en français standard (N signalera l absence de
toute erreur).
1. C est quand que tes parents rentrent.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &
2. Cette tarte est délicieuse, donne-moi s en encore une part.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &
3. Une société juste, c est quoi ?
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &
4. C est tout qu est-ce qu elle voulait ?
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &
5. Tout dépend de ce qu on dispose comme budget.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &
La question 5a figure page 234.
5b. Indiquez, en utilisant le code proposé, la fonction du groupe infinitif (présent ou
passé) dans ces phrases.
Code :
1. sujet 5. attribut / sujet 9. CC cause 13. CC manière
2. sujet réel 6. COD 10. CC concession 14. CC moyen
3. c. du nom 7. COI 11. CC condition 15. impératif
4. c. d adj. 8. CC moyen 12. CC conséquence
11. [ ] Rien ne vaut le plaisir de lire.
12. [ ] Il est parti sans nous prévenir.
13. [ ] Il est parfois préférable de se taire.
14. [ ] Il est bien trop jeune pour s en souvenir.
15. [ ] À vouloir trop prouver, on ne prouve rien.
16. [ ] Ne pas utiliser avant la date de péremption.
17. [ ] Il s amuse à faire des plans sur la comète.
18. [ ] Paniquer ne sert à rien.
19. [ ] Il se tenait là, incapable d esquisser le moindre geste.
10. [ ] Notre objectif est d informer au mieux les candidats.
Temps alloué 20 min.
Concours blancs et annales
328
11. [ ] Pour faire la paix, il faut être deux.
12. [ ] Il espère fermement être admis.
13. [ ] Pour être jeune, il n en est pas moins courageux.
14. [ ] Pour votre santé, évitez de grignoter entre les repas.
15. [ ] À vrai dire, ses arguments n étaient guère recevables.
6a. Remplacez le segment souligné par un GN ou un G. prép. et faites les modifications
qui s imposent.
1. Elle était extrêmement raffinée et élégante.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &
2. Il a cédé son commerce ; il le regrette.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &
3. Nous espérions qu il soit plus franc.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &
4. Il a été disqualifié pour avoir absorbé des produits dopants.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &
5. Pour être pauvre, il n en est pas moins charitable.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &
6. Je déplore qu il n y ait absolument pas de plan d urbanisation générale.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &
7. Sauvegarder le patrimoine culturel, c est ce dont un maire se soucie en premier lieu.
& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &
La question 6b figure page 234.
7a. Complétez ces phrases.
Code : [.] un élément unique
[..] deux ou plusieurs éléments
1. En entendant ces mots, il fronça [a :.] front et retroussa [b :.] nez pointu.
2. Les hommes naissent égaux [.] dès le lendemain ils ne le sont plus. (Jules Renard)
3. Nous [a :.] parlions rarement, [b :.] il n y avait pas grand-chose à [c :.] dire.
4. [..] l accuse-t-on ?
5. [a :..] compte, ce n est pas ce [b :..] on se bat, mais [c :.] on se bat.
6. Il était parti [a :.] qu on sache [b :.].
7. [a :..] l homme est arrivé sur terre, il n arrête pas d écrire pour se demander [b :..] il vient
et [c :.] il va.
8. Tu n es [a :.] rien dans ce drame [b :.] tu viens d être témoin.
Les questions 7b, 8a et 8b figurent page 66.
Corrigés des exercices : Grammaire Nancy
Annales Nancy 2007
4a. 1. Pour que vous puissiez facilement reconnaître l enveloppe, je vous signale qu elle
porte la mention « Dernier avis ». ; 2. Cet exposé prend place dans la série des conférences
sur la dyslexie et la termine. (prend place dans qqchose '" terminer qqchose) ; 3. Lorsque /
quand je me suis approché de lui, il m a adressé un petit sourire. (on pourrait croire que
c est lui qui s approche de lui-même) ; 4. Cette mission est trop importante pour qu on
puisse la conûer. ; 5. J ai appris votre récente promotion et je vous en félicite. ; 6. J ai
tenu à le prévenir pour qu il ne soit pas surpris.
Concours blancs et annales
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4b. 1. Quand est-ce que tes parents rentrent ? ; 2. Cette tarte est délicieuse, donne-m en
encore une part. ; 3. Qu est-ce (que c est) qu une société juste ? ; 4. Est-ce tout ce qu elle
voulait ? ; 5. Tout dépend du budget dont on dispose. (incorrect : Tout dépend de ce dont
on dispose comme budget ).
5b. 1. 3 ; 2. 13 ; 3. 2 (se taire est préférable) ; 4. 12 ; 5. 11 (on ne prouve rien si on veut
trop prouver) ; 6. 15 ; 7. 7 ; 8. 1 ; 9. 4 ; 10. 5 (on pourrait dire : informer est notre
objectif) ; 11. 8 ; 12. 6 ; 13. 10 (Bien qu il soit jeune, & ) ; 14. 7 ; 15. 11.
6a. 1. Elle était d un rafûnement et d une élégance extrêmes. ; 2. Il regrette la cession de
son commerce. ; 3. Nous espérions une plus grande franchise de sa part. ; 4. Il a été disqua-
liûé pour absorption de produits dopants. ; 5. Malgré / en dépit de sa pauvreté, il est
charitable. ; 6. Je déplore l absence totale d un plan d urbanisation générale ; 7. La sauve-
garde du patrimoine culturel est le premier souci d un maire.
7a. 1. a : le / b : son ; 2. mais / 3. a : en / b : car / c : en ; 4. de quoi ; 5. a : ce qui / b :
pour quoi / c : comment ; 6. a : sans / b : où, pourquoi ; 7. a : depuis que / b : d où / c :
où ; 8. a : pour / b : dont.
Nantes
Description
La grammaire est présente dans ce concours lors de l épreuve de « maîtrise de la langue
française » (troisième épreuve d admissibilité). Plusieurs exercices sont concernés par ce thème :
Ï% un exercice de 10 intrus (il s agit de trouver le mot qui n a pas la même propriété que les
autres) '! présent en 2005, 2006
Ï% un exercice intitulé « vrai ou faux » qui propose 10 questions très variées (phonétique,
figures de style, terminologie grammaticale, etc.) '! présent chaque année depuis 2005
Ï% un exercice d analyse, dans lequel il faut déterminer parmi les natures ou fonctions propo-
sées, celle qui est correcte pour chacun des 10 items '! présent en 2005, 2006, 2008, 2009
Ï% un exercice de langue imaginaire, qui présente un travail de thème et de version, à partir
d une langue en partie inventée dont il faut retrouver les règles '! présent en 2007, 2008,
2009 (établi à partir de 2005).
Il faut consacrer à chacun de ces exercices environ 8 à 10 minutes.
Niveau de difficulté et conseils : 6/10
Les deux premiers exercices sont les plus difûciles. L exercice d intrus réclame une bonne con-
naissance du genre et du nombre du nom et de l adjectif, des propriétés des verbes (voix, groupe,
etc.) et des racines étymologiques. Il faut aussi de la logique pour regrouper des éléments com-
muns et procéder à une élimination. L exercice « vrai ou faux » comporte toujours quelques ques-
tions assez faciles (reconnaître des paronymes, une ûgure de style) et surtout elle n offre qu une
alternative ; mais d autres questions sont plus difûciles et surtout très variées. La connaissance
de la phonétique (surtout la prononciation), du vocabulaire grammatical (homophone, auto-
nyme, pronominal réciproque, etc.) et des ûgures de style (surtout les tropes) est capitale.
Les deux autres exercices sont moins redoutables. La langue imaginaire porte soit sur des
formes verbales, soit sur des phrases courtes. Dans le premier cas, il faut chercher quels
sont les marques écrites des modes et des temps, des personnes, du nombre, de la voix.
Dans le deuxième, il faut trouver les marques écrites des différentes fonctions (ex. : un a
ûnal pour un mot sujet, un o pour un COD).
Concours blancs et annales
330
Concours blanc 1
Chassez l intrus (items 21 à 30)
Pour chacune des séries suivantes (en lignes), quatre éléments ont une propriété linguistique
commune ; un élément est un intrus ; débusquez-le, en indiquant la colonne (A, B, C, D, E)
où il se trouve.
Une réponse par item.
Vrai ou faux (items 31 à 40)
Chacune des 10 propositions ci-dessous est vraie& ou fausse.
Une réponse par item.
Pour bien répondre, prenez un peu de temps pour vous constituer un tableau ; vous y noterez
les radicaux des mots (ce qui ne change jamais) et les afûxes propres aux différentes formes.
L épreuve d analyse est classique. Une seule réponse est attendue, mais les n° des items sont
présentés dans un ordre aléatoire ; il faut y faire attention en cochant votre réponse. Parmi les
natures et fonctions souvent présentes, on trouve des adjectifs indéûnis, des pronoms, des
conjonctions, des attributs du COD, des compléments d agent, des appositions.
N° item A B C D E
21 ouvre-bouteille garde-robe cache-radiateur avant-centre pique-assiette
22 en avec aussi sous pour
23 homme oncle gendre scout maître
24 élève livre manche mémoire Suvre
25 leurs elles te soi nous
26 se dire se répéter se tromper se parler se taire
27 apparaître sembler s annoncer prétendre passer
28 feu sarrau préau pieu tuyau
29 apode gastéropode épode podolithe antipode
30 noix nefs repas ours nez
N° d item
Réponse
si « vrai »
Réponse
si « faux »
31 Le pronom « le » est toujours devant le verbe dont il est le com-
plément
l- a. l- b.
32 En français, un être de sexe masculin est toujours désigné par
un nom masculin
l- a. l- b.
33 Oralement, les mots « oiseau » et « whisky » commencent par
le même son
l- a. l- b.
34 Bien que le mot « cSur » s écrive avec trois voyelles, on n en
entend que deux
l- a. l- b.
Temps alloué 30 min.
Concours blancs et annales
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Nature et fonction (items 41 à 50)
Choisissez la réponse qui vous semble le mieux convenir pour caractériser le mot souligné.
Une réponse par item.
Attention ! L ordre des lettres est inconstant et arbitraire.
N° d item
Réponse
si « vrai »
Réponse
si « faux »
35 Les énoncés « tu as ta clé de voiture » et « tu attaques les deux
voitures » peuvent être homophones
l- a. l- b.
36 Le pluriel des verbes d action indique la pluralité des actions l- a. l- b.
37 Quand le pronom « les » est suivi d un infinitif commençant par
une voyelle, on fait toujours la liaison entre « les » et l infinitif
l- a. l- b.
38 L énoncé « D Artagnan était une redoutable lame » comporte
une métonymie
l- a. l- b.
39 La langue française écrite utilise un alphabet dans lequel on
trouve six voyelles
l- a. l- b.
40 Tous les noms au pluriel se terminent à l écrit par l une des
deux lettres « s » ou « x »
l- a. l- b.
N° d item Réponse
41 Je suis las de tout cela. partie de la forme verbale
complément circonstanciel de cause
attribut du sujet
épithète détachée
l- a.
l- c.
l- d.
l- b.
42 Combien nous nous aimons ! conjonction de subordination
pronom relatif
adverbe de quantité
pronom interrogatif
l- f.
l- v.
l- r.
l- t.
43 Ils étaient très appréciés de leurs amis. complément d agent
complément d objet indirect
sujet
complément circonstanciel d origine
l- s.
l- d.
l- o.
l- u.
44 Il la regardait car elle l intriguait. conjonction de coordination
préposition
conjonction de subordination
adverbe
l- l.
l- k.
l- f.
l- z.
45 Nous n en savons rien. pronom personnel
préposition
pronom indéfini
adverbe
l- m.
l- b.
l- i.
l- v.
46 Que pensez-vous de cette affaire ? pronom interrogatif
attribut
conjonction
pronom relatif
l- j.
l- a.
l- n.
l- w.
Concours blancs et annales
332
Concours blanc 2
Chassez l intrus (items 21 à 30)
Pour chacune des séries suivantes (en lignes), quatre éléments ont une propriété linguistique
commune ; un élément est un intrus ; débusquez-le, en indiquant la colonne ( A, B, C, D, E
) où il se trouve.
Une réponse par item.
N° d item Réponse
47 Il y a façon et façon ! complément d objet indirect
complément d objet direct
sujet
complément d attribution
l- e
l- g.
l- p.
l- u.
48 Ne partez pas si vite. préposition
conjonction de subordination
adverbe
mot-phrase
l- h.
l- x.
l- o.
l- c.
49 Ils jugèrent Pierre coupable. CC de manière
complément d objet direct
épithète
attribut
l- p.
l- k.
l- s.
l- t.
50 Il boit de l alcool. introducteur
préposition
adverbe
conjonction
l- y.
l- m.
l- q.
l- i.
N° item A B C D E
21 et puis mais car or
22 amoral apodictique anémique apesanteur aboulie
23 se chercher se réveiller se regarder se plaire se repentir
24 cache-misère lave-vaisselle ouvre-boîte cache-pot réveille-matin
25 agrès arrérages complies funérailles comices
26 cerne absinthe vis épître câpre
27 méridional cristal corral vassal idéal
28 puis alors ensemble gratis chez
29 sa mes siennes votre nos
30 hystérique hypocrite hyménoptère hortensia houblon
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Langue imaginaire (items 31 à 40)
Une réponse par item.
Soit une langue imaginaire dans laquelle on peut entendre les énoncés suivants :
Esser ant prade brebot : les moutons sont dans le pré.
Ni broter ant fonem pradi mate brebot : les moutons ne broutent pas l herbe du pré ce matin.
Ant beler ant brebot : les moutons ont bêlé.
Broter art cene brebos : les moutons brouteront ce soir.
Poser an canem bergo : le berger a un chien.
Ni beler ar cano : le chien ne bêlera pas.
Guarder an brebemt cane bergo : le berger garde les moutons avec le chien.
Conter an brebemt bergo : le berger compte les moutons.
An clorer an breberem bergo : le berger a fermé la bergerie.
Ni pas mager art lupis nocte brebot : les moutons ne seront pas mangés par le loup cette nuit.
Comment traduiriez-vous les propositions suivantes :
31. Broter ant fonem pradi brebot.
l- a. Les moutons ne sont pas dans le pré.
l- b. Les moutons broutent l herbe du pré.
l- c. Les moutons ne broutent pas l herbe du pré.
l- d. Les moutons broutent dans le pré.
32. Guarder an brebemt bergo.
l- a. Le berger garde les moutons.
l- b. Le chien garde les moutons.
l- c. Le berger garde le mouton.
l- d. Les bergers gardent les moutons.
33. Ni mager art brebemt lupot.
l- a. Le loup ne mangera pas les moutons.
l- b. Le loup ne mangera pas le mouton.
l- c. Les loups ne mangent pas les moutons.
l- d. Les loups ne mangeront pas les moutons.
34. Ni an beler an mate brebo.
l- a. Les moutons n ont pas bêlé cette nuit.
l- b. Le mouton n a pas bêlé ce soir.
l- c. Les moutons n ont pas bêlé ce matin.
l- d. Le mouton n a pas bêlé ce matin.
35. Ni pas clorer ar bergis brebero.
l- a. La bergerie ne sera pas fermée par le berger.
l- b. La bergerie ne sera pas fermée.
l- c. La bergerie n est pas fermée par le berger.
l- d. La bergerie n est pas fermée.
36. Les moutons n ont pas brouté l herbe du pré.
l- a. Ni an broter an fonem pradi brebot.
l- b. Ni ant broter ant fonem pradi brebot.
l- c. An broter ant foni pradem brebot.
l- d. Ni broter ant fonem pradi brebot.
Concours blancs et annales
334
37. Le berger n a pas compté les moutons.
l- a. Ni an conter an brebemt bergo.
l- b. An conter an brebemt bergo.
l- c. Ni an conter an brebemt bergot.
l- d. Ni an conter an brebem bergo.
38. Le berger a des moutons.
l- a. Poser an brebem bergo.
l- b. Poser an brebemt bergo.
l- c. Poser ant brebemt bergot.
l- d. Poser an brebem bergo.
39. Le loup ne mangera pas les moutons dans la bergerie.
l- a. Ni mager ar brebemt brebere lupo.
l- b. Ni mager an brebemt brebere lupot.
l- c. Ni mager art brebemt brebere lupot.
l- d. Ni mager ant brebemt breberi lupot.
40. Les moutons ont été rentrés dans la bergerie par le berger.
l- a. Pas an rintrer an brebere bergis brebot.
l- b. Pas ant rintrer ant brebere bergis brebot.
l- c. Pas an rintrer ant brebere bergis brebot.
l- d. Pas ant rintrer ant brebere bergi brebot.
Nature et fonction (items 41 à 50)
Choisissez la réponse qui vous semble le mieux convenir pour caractériser le mot souligné.
Une réponse par item.
Attention ! L ordre des lettres est inconstant et arbitraire.
N° d item Réponse
41 Qu ils sont nombreux ! sujet du verbe être
conjonction de subordination
adverbe de degré
pronom relatif
l- a.
l- c.
l- d.
l- b.
42 Sans foi ni loi. conjonction de coordination
adverbe de négation
préposition
déterminant indéfini
l- f.
l- v.
l- r.
l- t.
43 Suis-moi. sujet réel
attribut
complément d objet
apposition
l- s.
l- d.
l- o.
l- u.
44 Les promenades fréquentées des
citadins.
attribut
complément d objet
complément du nom
complément d agent
l- l.
l- k.
l- f.
l- z.
45 Quel désordre ! adjectif exclamatif
adjectif indéfini
pronom indéfini
pronom relatif
l- m.
l- b.
l- i.
l- v.
Concours blancs et annales
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Concours blanc 3
Langue imaginaire (items 36 à 40)
Une réponse par item.
Soit une langue imaginaire dans laquelle on peut entendre les énoncés suivants :
Comment traduiriez-vous les propositions suivantes :
36. tu es venu :
l- a. gelildito l- c. gelmato l- e. polmadi
l- b. geltomi l- d. geldito
N° d item Réponse
46 Le dernier jour. adjectif numéral cardinal
adjectif exclamatif
adjectif indéfini
adjectif numéral ordinal
l- j.
l- a.
l- n.
l- w.
47 Il dort les mains jointes. apposition du sujet
attribut du sujet
complément circonstanciel de manière
complément d objet
l- e.
l- g.
l- p.
l- u.
48 Les enfants que les jouets émer-
veillent.
complément d objet
sujet
attribut du complément d objet
attribut du sujet
l- h.
l- x.
l- o.
l- c.
49 Je ne sais rien. substantif
adverbe de négation
pronom indéfini
adverbe de quantité
l- p.
l- k.
l- s.
l- t.
50 L aube, printemps du jour. complément du nom
apostrophe
apposition
épithète apposée
l- y.
l- m.
l- q.
l- i.
Bufmac : manger
Kirmac : casser
Nazmac : tuer
Lurmac : porter
Koparmac : cueillir
Jazmac : écrire
Gelmac : venir
Polmac : aller
Bufmadi : il n a pas mangé
Naziljakto : tu seras tué
Kirilmadi : il n a pas été cassé
Nazjaklarmi : tueront-ils ?
Lurilmato : tu n es pas porté
Jazditomi : as-tu écrit ?
Kirilmadilarmi : n ont-ils pas été cassés ?
Bufjaktomi : mangeras-tu ?
Nazdi : il a tué
Bufdilar : ils ont mangé
Lurjakto : tu porteras
Jazjaklar : ils écriront
Temps alloué 20 min.
Concours blancs et annales
336
37. ils seront cueillis :
l- a. kopariljaklar l- c. koparlarmi l- e. koparilto
l- b. koparildimi l- d. koparjaklar
38. tu manges :
l- a. bufdimi l- c. bufmacto l- e. bufilto
l- b. bufto l- d. buftomi
39. kirmajaklar :
l- a. ne seront-ils pas cassés ? l- c. tu auras cassé l- e. ils ne casseront
pas.
l- b. casseront-ils ? l- d. ont-ils cassé ?
40. lurilmajakdilarmi :
l- a. porteront-ils ? l- c. n auront-ils pas été portés ? l- e. auront-ils porté ?
l- b. seront-ils portés ? l- d. ont-ils été portés ?
Vrai ou faux (items 41 à 50)
Chacune des 10 propositions ci-dessous est vraie& ou fausse.
Une réponse par item.
N° d item
Réponse
si « vrai »
Réponse
si « faux »
41 Un pronom personnel est sujet ou complément du verbe. l- a. l- b.
42 En français, un pronom s accorde toujours avec son antécé-
dent, s il en a un.
l- a. l- b.
43 « gène » et « gêne » sont homophones mais pas homographes. l- a. l- b.
44 « se regimber » est toujours un verbe pronominal réfléchi. l- a. l- b.
45 L euphonie est un procédé phonétique qui n est jamais indispensable. l- a. l- b.
46 Le sujet exprime toujours l auteur de l action exprimée par le
verbe.
l- a. l- b.
47 « cohue » compte phonétiquement trois voyelles. l- a. l- b.
48 L énoncé « Didon dîna dit-on de dix dodus dindons » com-
porte une assonance.
l- a. l- b.
49 « quelconque » peut être pronom relatif indéfini. l- a. l- b.
50 Des sujets juxtaposés au singulier entraînent toujours un
accord au pluriel.
l- a. l- b.
Concours blancs et annales
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Annales Nantes 2009
Langue imaginaire (items 21 à 30)
Une réponse par item.
Soit une langue (imaginaire) dans laquelle on rencontre, d une part, les inûnitifs suivants :
travailler : bular ; chanter : ralar ; dormir : ronûr ; aller : zivar ; danser : tangar
et, d autre part les formes suivantes :
zivapasi : il est allé ronûpati : j ai dormi
ralar zivati : je vais chanter tangar dazivapasiz : ils ne sont pas allés danser
dabulami : tu ne travailles pas kibulamiz : travaillez-vous ?
kidaronûsiz : ne dorment-ils pas ? ralati : je chante
tangapatiz : nous avons dansé bular kizivasiz : vont-ils travailler ?
Choisissez la bonne traduction&
21. il a dormi
l- a. paronfisi
l- b. ronfipami
l- c. kironfisi
l- d. daronfiti
l- e. ronfipasi
26. daronfipatiz
l- a. nous n avons pas dormi
l- b. vous ne dormez pas
l- c. dorment-ils ?
l- d. je n ai pas dormi
l- e. nous ne dormons pas
22. je ne vais pas travailler
l- a. zivati dabular
l- b. dabulapati
l- c. bular dazivati
l- d. dazivati bular
l- e. bular dazivami
27. ralar kizivasi
l- a. il ne va pas chanter
l- b. tu n as pas chanté
l- c. va-t-il chanter ?
l- d. ira-t-il chanter ?
l- e. qui va chanter ?
23. vous ne chantez pas
l- a. daralamiz
l- b. ralapasiz
l- c. daralapamiz
l- d. daralasi
l- e. kiralasiz
28. bular dazivapamiz
l- a. nous ne sommes pas allés travailler
l- b. êtes-vous allés travailler ?
l- c. n êtes-vous pas allés travailler ?
l- d. nous n avons pas travaillé
l- e. vous n êtes pas allés travailler
24. va-t-il danser ?
l- a. tangar dazivasi
l- b. datangasi kiziva
l- c. kitangasi
l- d. tangar kizivasi
l- e. zivar kitangasi
29. tangar dazivami
l- a. qui va danser ?
l- b. tu ne vas pas danser
l- c. vais-je danser ?
l- d. je ne vais pas danser
l- e. vas-tu danser ?
25. tu n es pas allé
l- a. dazivapati
l- b. zivapamiz
l- c. dazivapami
l- d. dazivatiz
l- e. pazivadami
30. kidabulatiz
l- a. allez-vous travailler ?
l- b. nous ne travaillons pas
l- c. travaillerons-nous ?
l- d. ne travaillons-nous pas ?
l- e. qui n a pas travaillé ?
Temps alloué 30 min.
Concours blancs et annales
338
Vrai ou faux (items 31 à 40)
Chacune des dix propositions ci-dessous est vraie& ou fausse.
Une réponse par item.
Nature et fonction (item 41 à 50)
Choisissez la réponse qui vous semble le mieux convenir pour caractériser le mot souligné.
Une réponse par item.
Attention ! L ordre des lettres est inconstant et arbitraire.
N° d item
Réponse
si « vrai »
Réponse
si « faux »
31 Le tréma permet de détacher une voyelle
de la consonne qui la précède
l- a. l- b.
32 Il n y a pas de liaison après un nom singulier
terminé par une consonne muette
l- a. l- b.
33 « pieuvre » est de la même famille étymologique que « pied » l- a. l- b.
34 « berceau » et « bercail » sont des paronymes l- a. l- b.
35 « alvéole » est un nom qui peut être
du genre féminin
l- a. l- b.
36 « remuer les cendres du passé »
est une métaphore
l- a. l- b.
37 Le nom « bétail » a un pluriel irrégulier : « bestiaux » l- a. l- b.
38 Sauf s il est défectif et quelle que soit sa voix,
un verbe a sept modes possibles
l- a. l- b.
39 L article partitif indique qu on ne considère
qu une partie du tout
l- a. l- b.
40 Le mot « syntaxe » se termine
par le même phonème que le mot « appendice »
l- a. l- b.
N° d item Réponse
41 Cet achat m a coûté cent francs complément d objet direct
complément circonstanciel de quantité
complément d agent
complément d objet indirect
l- b.
l- a.
l- d.
l- c.
42 Songez-y adverbe de lieu
pronom personnel
pronom relatif
pronom indéfini
l- a.
l- e.
l- c.
l- b.
Concours blancs et annales
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Corrigés des exercices : Grammaire Nantes
Concours blanc 1
21. D (le seul à prendre la marque du pluriel au 1er terme : des avants-centres) ; 22. C
(adverbe au milieu de prépositions) ; 23. E (scout ne fait pas son féminin à partir de la
forme masculine ; il a pour féminin guide) ; 24. A (élève est le seul dont le masculin et le
féminin ont le même sens / E : Suvre au masculin signiûe « ensemble des Suvres d un
artiste », on retrouve également le masculin dans grand Suvre, gros Suvre) ; 25. A (leurs
N° d item Réponse
43 Parlons bas adjectif indéfini
adjectif qualificatif
adjectif numéral
adverbe
l- a.
l- e.
l- b.
l- c.
44 On l a élue reine de beauté complément d objet direct
attribut du sujet
attribut du complément
épithète
l- d.
l- b.
l- a.
l- c.
45 Tel père, tel fils adjectif indéfini
adjectif qualificatif
pronom relatif
pronom indéfini
l- a.
l- b.
l- d.
l- e.
46 Qu y puis-je ? conjonction de subordination
pronom relatif
adverbe de quantité
pronom interrogatif
l- a.
l- d.
l- b.
l- c.
47 Il trépigne, rageur complément d objet
épithète
attribut du sujet
apposition
l- b.
l- d.
l- c.
l- a.
48 Il est relâché faute de preuves complément circonstanciel de moyen
complément circonstanciel de manière
complément circonstanciel de cause
complément d objet indirect
l- c.
l- b.
l- e.
l- d.
49 Même loin, je pense à toi adjectif indéfini
pronom indéfini
adjectif qualificatif
adverbe
l- a.
l- b.
l- c.
l- d.
50 Je veux le tout nom commun
adverbe de quantité
pronom indéfini
adjectif indéfini
l- c.
l- d.
l- a.
l- b.
Concours blancs et annales
340
n est pas une forme du pronom personnel, mais de l adjectif ou du pronom possessifs) ; 26.
E (pronominal subjectif et non réûéchi ou réciproque comme les autres ; c est donc le seul
pour lequel le pronom ne peut être analysé) ; 27. D (prétendre est le seul à ne pas pouvoir
être copule, verbe d état mais se prétendre peut l être ; on pouvait aussi dire que c est le
seul qui ne peut pas être employé de façon impersonnelle) ; 28. B (le seul à faire son pluriel
en s) ; 29. C (dans épode, on ne retrouve pas pod- signiûant pied ; on trouve epi = après
et ôde = chant) ; 30. B (nef est le seul au pluriel ; les autres peuvent être aux deux
31. B (ex. : dites-le-lui) ; 32. B (ex. : une sentinelle) ; 33. A (le son [u]) ; 34. B (on entend
une seule voyelle [ø]) ; 35. A (les homophones sont une variété d homonymes, ayant la
même prononciation mais pas nécessairement la même orthographe, à la différence des
homographes) ; 36. B (ex. : ils arrivent = une action) ; 37. B (fais-les attendre, pas de
liaison car les n est pas complément d attendre) ; 38. A (une redoutable lame mis pour un
excellent combattant à l épée) ; 39. A (a, e, i, o, u, y ; mais on compte 16 sons
vocaliques) ; 40. B (ex.: des nez)
41. D (las est un adjectif qualiûcatif) ; 42. R (nous nous aimons beaucoup) ; 43. S (tour-
nure active : leurs amis les appréciaient beaucoup) ; 44. L (mais, ou, et, or, ni, car, puis ;
ce sont les principales conjonctions de coordination) ; 45. M (en est adverbe quand il
désigne un lieu ex. : Paris, nous en revenons) ; 46. J (il introduit une question) ; 47. P
(c est un sujet réel ; il y a est une structure impersonnelle) ; 48. O (si est complément d un
autre adverbe, vite) ; 49. T (il faut procéder à une dislocation : ils le jugèrent coupable ;
coupable est attribut du COD le) ; 50. Y (c est aussi la partie de l article partitif de l ; ce
n est pas une préposition puisqu il n en remplit pas la fonction d établir un lien de subor-
dination alcool n est pas COI mais COD).
Concours blanc 2
21. B (puis est un adverbe, les autres mots sont des conjonctions de coordination) ; 22. B
(dans apodictique le préûxe a ne signiûe pas la privation mais c est apo qui signiûe hors
de ou à partir de) ; 23. E (se repentir ne peut pas être un pronominal réciproque ; il est
subjectif) ; 24. C (ouvre-boîte est le seul qui n est pas invariable des ouvre-boîtes / D :
cache-pot peut former le pluriel cache-pots suivant la tolérance orthographique, mais l Ac.
et la plupart des dictionnaires continuent de le considérer invariable) ; 25. E (comices existe
au singulier et désigne une variété de poires) ; 26. A (seul mot masculin) ; 27. C (corral ne
peut avoir de pluriel en -aux) ; 28. E (préposition au milieu d adverbes) ; 29. C (adjectif ou
pronom avec l article déûni, parmi des déterminants ; suivant l appellation traditionnelle
d adjectif pour des déterminants possessifs, démonstratifs, etc. on peut noter comme diffé-
rence que siennes est le seul qui peut avoir les fonctions d un adjectif qualiûcatif) ; 30. E
(seul mot qui possède un h aspiré).
Langue imaginaire
Voici une représentation de la mini-grammaire que vous pouviez créer. Place des éléments
dans la phrase :
" Négation : toujours en début de phrase.
" Verbe : en début de phrase (ou de préposition), mais après la négation.
" Compléments circonstanciels : en ûn de phrase, avant le sujet.
" Complément d agent : en ûn de phrase, après le(s) complément(s) circonstanciel(s), juste
avant le sujet.
" Sujet : toujours en dernier dans la phrase.
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31. B ; 32. A ; 33. D ; 34. D ; 35. A ; 36. B ; 37. A ; 38. B ; 39. A ; 40. B.
41. D (ils sont très nombreux); 42. F ; 43. O (il s agit du verbe suivre qui est transitif
direct) ; 44. Z (les citoyens fréquentent les promenades) ; 45. M (dans une phrase
exclamative) ; 46. N (et non numéral ordinal ; un ordinal premier, troisième, etc.
indique une place précise ; dernier est imprécis on peut être dernier en étant 3e, 5e 100e,
etc.) ; 47. P (il dort comment ? les mains jointes) ; 48. H (les jouets émerveillent qui ? les
enfants) ; 49. S ; 50. Q (ce syntagme désigne la même réalité qu aube).
Concours blanc 3
Le tableau présente les composants dans l ordre où ils sont placés dans un mot.
Radicaux
Noms Adverbe Verbes
Soir : cen
Chien : can
Berger : berg
Bergerie : breber
Loup : lup
Nuit : noct
Pré : prad
Herbe : fon
Mouton : breb
Matin : mat
Ne& pas : ni Etre : esser
Brouter : broter
Bêler : beler
Avoir : poser
Rentrer : rintrar
Garder : guardar
Compter : conter
Fermer : clorer
Manger : mager
Affixes
Fonction Personne Verbes
Pluriel
Noms
Sujet
COD
Complément du nom
Complément circonstanciel
Complément d agent
-t (il s ajoute sur un an pour les
verbes)
-o
-em
-i
-e
-is
Verbe + an : présent
Verbe + ar : futur simple
An + verbe + an : passé composé
Pas + verbe + an: présent passif
Pas + verbe + ar : futur passif
Pas + an + verbe + an : passé
composé passif
1er élément 2e élément 3e élément 4e élément 5e élément 6e élément
radical
affixe
du passif
affixe de la
négation
affixe du mode
ou temps
grammaticale
interrogation
Buf = mang-
Kir = cass-
Naz = tu-
Lur = port-
Kopar = cueill-
Jaz = écri-
Gel = ven-
Pol = all-
il ma mac = infinitif
jak = futur
di = temps
composé
to = tu
lar = ils
(rien) = il
Concours blancs et annales
342
36. D (Gel-di-to) ; 37. A (Kopar-il-jak-lar) ; 38. B (Buf-to) ; 39. E (Ils ne casseront pas) ; 40.
C (N auront-ils pas été portés ?) ; 41. B (il peut également être attribut ou élément redondant) ;
42. B (ce n est pas le cas notamment quand il est attribut : « Êtes-vous mère ? Je le suis.) ; 43.
A (différence d accentuation) ; 44. A (il existe comme verbe non pronominal, et il est alors
transitif, le pronom est donc analysable ; il ne peut être pronominal réciproque) ; 45. B [Dans
« aime-t-il » par exemple, l euphonie initialement facultative (pour supprimer le hiatus), est
devenue nécessaire.] ; 46. B (ce n est pas le cas quand le verbe est passif ou quand c est un
verbe d état) ; 47. B ([kTy] compte deux sons vocaliques : [T] et [y]) ; 48. B (c est une
allitération : répétition de sons consonantiques) ; 49. B (quelconque peut être adjectif indéûni
ou adjectif qualiûcatif) ; 50. B (ce n est pas le cas s ils sont synonymes ou s ils marquent une
gradation ; ex. : son château, son beau château était toute sa ûerté).
Annales Nantes 2009
Le tableau présente les composants dans l ordre où ils sont placés dans un mot.
21. E ; 22. C ; 23. A ; 24. D ; 25. C ; 26. A ; 27. C ; 28. E ; 29. B ; 30. D ; 31. A ; 32. B
(ex. : un sang impur [sÜQkܵpyr÷) ; 33. A (du latin polypus = plusieurs pieds) ; 34. B (des paro-
nymes sont des mots presque homonymes) ; 35. A (alvéole est masculin pour l Ac., mais
féminin dans la plupart des dictionnaires et dans l usage) ; 36. A ; 37. B (bétail et bestiaux sont
des collectifs qui n ont qu un seul nombre chacun) ; 38. A ; 39. A (d où son nom) ; 40. A (le
son [s]) ; 41. A (cet achat m a coûté combien ? cent francs) ; 42. E (y est adverbe de lieu quand
il renvoie explicitement à l idée de lieu ex. : j y vais) ; 43. C (c est la manière de parler ; c est
donc un adverbe de manière) ; 44. A (l est reine de beauté ; reine de beauté est donc attribut du
COD l ) ; 45. A (ce n est pas un pronom puisqu il ne rempace rien, et ce n est pas un adjectif
qualiûcatif car il ne désigne pas une qualité précise ; comme adjectif qualiûcatif, tel ne peut pas
être l unique complément du nom ex. : il fait un vacarme tel que personne ne peut dormir) ;
46. C (dans une phrase interrogative) ; 47. A (la réponse attendue est sans doute A, parce que
Nantes n utilise pas l appellation d épithète détachée et qu en un tel cas on peut penser que
« détachée » aurait été ajouté ; cependant, rageur est une épithète détachée, donc la fonction
d épithète n est pas fausse, même si cette appellation seule est imprécise) ; 48. E (il est relâché
pourquoi ? parce que l on manque de preuves) ; 49. D (se rapporte à un autre adverbe et peut
être remplacé par aussi) ; 50. C (employé avec un article qui le substantive).
1er élément 2e élément 3e élément 4e élément 5e élément
interrogation afûxe de la
négation
radical afûxe du temps
composé
personne grammaticale
ki da bula(r) =
travaill(er)
rala(r) =
chant(er)
ronfi(r) =
dorm(ir)
ziva(r) = all(er)
tanga(r) =
dans(er)
pa ti = je / tiz = nous
mi = tu / miz = vous
si = il / siz = ils
(attention à la confusion
entre je et tu)
Remarque : Quand il y a deux verbes (semi-auxiliaire + infinitif), le verbe à l infinitif est antéposé.
Concours blancs et annales
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Concours blanc
Question 1 : pages 258 à 260 (Texte de Léon Tolstoï)
Question 2 :
a) Relevez dans le texte :
Ï% un verbe conjugué au subjonctif imparfait
Ï% un gérondif
Ï% un verbe impersonnel
Ï% un mot mis en apostrophe
Ï% un article indéûni « des »
b) Analysez le plus complètement possible (nature et fonction) les mots ou expressions sou-
lignés en gras.
Strasbourg
Description
Dans la 2e épreuve d admissibilité, le deuxième exercice, intitulé « syntaxe », est une
épreuve de relevé de mots et d analyse (nature et fonction) de 5 à 10 mots ou expressions.
L exercice est noté sur 5 ou 6 pts / 20. Parmi les mots qu il s agit de relever ou d analyser, des
formes conjuguées, des pronoms, des conjonctions et des prépositions principalement.
Niveau de difficulté : 7/10
Les questions proposent des analyses assez classiques ; la difûculté vient du fait qu il faut
être capable de faire une analyse grammaticale complète, ce qu on ne demande nulle part
ailleurs. Rappelons qu une bonne analyse, c est :
Ï% l indication de la nature (catégorie grammaticale) et de l espèce,
Ï% l indication du genre et du nombre,
Ï% l indication de la fonction en n oubliant pas que la fonction de complément implique un
support (ex. : complément d objet direct du verbe & ).
Conseils
Ï% Revoyez bien les natures des mots et les procédés d analyse.
Ï% Soyez très attentif au contexte dans vos analyses (cela peut tout changer).
Ï% N analysez que ce qui est souligné.
Remarque
Nous avons divisé les exercices entre la partie orthographe et grammaire. Les textes
qui servent de support aux questions suivantes n ont pas été récrits pour éviter une
répétition. Vous pouvez les retrouver à la page indiquée à la question 1.
Temps alloué 10 min.
Concours blancs et annales
344
Annales Strasbourg 2006
Question 1 : pages 260-261 (Texte de Louis Aragon)
Question 2 :
Donnez la nature (catégorie grammaticale) et la fonction (position syntaxique) des termes sou-
lignés en gras (6 points)
Annales Strasbourg 2009
Question 1 : pages 261-262 (Texte d Ambroise Firmin Didot)
Question 2 (5 points) :
a) Relevez dans le texte :
Ï% un verbe conjugué au subjonctif plus-que-parfait
Ï% un gérondif
Ï% un déterminant adjectif indéûni singulier
Ï% un pronom indéûni singulier
Ï% une conjonction de subordination
b) Dans les paragraphes 3 et 4 du texte, analysez le plus complètement possible (nature et
fonction) les expressions suivantes :
Ï% à sa devise
Ï% dont (il jouit universellement)
Ï% à chacun
Ï% en matière d écriture
Ï% les honnêtes gens
Corrigés des exercices : Grammaire Strasbourg
Concours blanc
2a.
" subjonctif imparfait : l. 3 : il n eût (le 1er eût est l auxiliaire d un verbe employé au
subjonctif plus-que-parfait) ; l. 20 : refusât ; l. 28 : résultât ; l. 38 : appartînt.
" gérondif : l. 41 : en arrivant ; l. 54 : en feuilletant ; l. 56 : en penchant.
" verbe impersonnel : l. 9 : il lui fallait ; l. 18 : il ne s agissait ; l. 24 : il y avait ; l. 28 : il
ne résultât ; l. 57 : il y a ; l. 59 : il n était.
" mot mis en apostrophe : l. 27 : Stiva ! Oblonsky ! ; l. 55 : Messieurs.
" article indéûni « des » : l. 7, 18, 19 (3 fois), 50 (les autres sont des déûnis contractés).
2b.
" amis : nom commun, masculin pluriel, attribut du sujet personnages.
Temps alloué 10 min.
Temps alloué 10 min.
Concours blancs et annales
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" dont : pronom relatif, masculin pluriel (mis pour la place et le traitement) ou
masculin singulier (mis pour le traitement), complément d objet indirect de la locu-
tion verbale avoir besoin (Préférez écrire complément d objet direct plutôt que COD ;
pour la suite nous n indiquons que COD)
" la place de président : syntagme nominal dont le noyau est féminin singulier, COD
du verbe remplir.
" tout : déterminant (plus précisément prédéterminant) indéûni, masculin singulier,
détermine le nom monde.
" une demi-heure : syntagme nominal, féminin singulier, sujet réel du verbe avoir.
Annales Strasbourg 2006
" après : préposition / établit un lien de subordination entre le syntagme un petit
silence et le verbe répondre.
" qu : pronom relatif / COD du verbe revoir (remplace l amiral).
" toutes : déterminant (prédéterminant) ou adjectif indéûni / détermine le nom phrases.
" préhistorique : adjectif qualiûcatif / épithète du nom caverne.
" transportable : adjectif qualiûcatif / attribut du sujet Tour.
" faces : nom commun / complément circonstanciel de lieu du verbe calculer.
Annales Strasbourg 2009
2a.
" subjonctif plus-que-parfait : l. 39 eût rendu (l. 61 fût marqué, fût écrit, 64 fût
marqué, sont des verbes au subjonctif imparfait passif)
" gérondif : l. 13 : en tenant ; l. 27 : en faisant ; l. 40 : en bannissant ; l. 44 : en la
compliquant ; l. 66 : en faisant.
" déterminant adjectif indéûni singulier (adjectif indéûni ayant la fonction de
déterminant) : l. 17 : quelque ; l. 24 : chaque (2 fois) ; l. 26 : tout ; l. 35 : tel (2 fois) ;
l. 40 : tout ; (l. 52 et 64 : même n a pas une valeur de déterminant, mais seulement
d adjectif indéûni) l. 59 : toute, quelque ; l. 61 : tout ; l. 63 : chaque.
" pronom indéûni singulier : l. 17 : chacun ; l. 25 : personne ; l. 32 : tout ; l. 33 :
chacun ; l. 34 : personne ; l. 43 : chacun ; l. 53 : un ; l. 59 : on (2 fois) ; l. 61 : on.
" conjonction de subordination (ne pas relever une locution conjonctive de sub., sauf
s il n y a que cela) : l. 4 : que ; l. 19 : qu , que ; l. 22 : comme ; l. 26 : si ; l. 35 : s (s il) ;
l. 48 : qu ; l. 59 : que, qu ; l. 63 : que ; l. 64 : qu ; l. 66 : qu ; l. 67 : qu .
2b.
" à sa devise : syntagme nominal, féminin singulier, complément de l adjectif ûdèle.
" dont : pronom relatif, féminin singulier (mis pour autorité), COI du verbe jouir.
" à chacun : syntagme pronominal, masculin singulier, complément d attribution du
verbe rester (rester est intransitif, donc il n a pas de COI).
" en matière d écriture : syntagme nominal, féminin singulier, complément circonstanciel de
propos de la locution verbale se faire jour (pouvait joue un rôle de modal ou semi-auxiliaire).
" les honnêtes gens : syntagme nominal, masculin pluriel (gens n est pas au féminin
puisqu honnêtes n a pas de forme distincte au féminin), attribut du complément
d objet direct qu (mis pour ceux).
Concours blancs et annales
346
Annales Toulouse 2009
1. Quelle est la phrase correctement orthographiée ?
l- a. La foule de gens que j ai vu applaudir était enthousiaste.
l- b. La foule de gens que j ai vue applaudir était enthousiaste.
l- c. La foule de gens que j ai vus applaudir étaient enthousiastes.
l- d. La foule de gens que j ai vus applaudir était enthousiaste.
2. Mettez la phrase suivante au discours indirect. « Elle m a certifié : " Je ne lui ai pas
écrit." ».
l- a. Elle m a certifié qu elle ne lui avait pas écrit.
l- b. Elle m a certifié ne pas lui avoir écrit.
l- c. Elle m a certifié qu il ne lui a pas écrit.
l- d. Elle m a certifié qu elle ne lui a pas écrit.
3. Parmi les phrases suivantes, combien marquent l antériorité ?
Le directeur confirme qu il répondra à toutes les demandes.
Le caviste nous indique que le vin nouveau vient d arriver.
L agent nous dit que nous avons roulé trop vite.
Depuis son AVC, il nous paraît qu il a des difficultés à récupérer.
l- a. 1 l- c. 3
l- b. 2 l- d. 4
4. « Les travaux terminés, on rangea les outils » : Dans cette phrase « travaux » est :
l- a. sujet l- c. attribut
l- b. complément circonstanciel l- d. complément d objet
Toulouse
Description
La deuxième épreuve d admissibilité (« orthographe grammaticale ») comporte 20 questions
(à traiter en 20 minutes) parmi lesquelles on trouve quelques questions d orthographe gram-
maticale et de conjugaison, mais plus encore de grammaire. En moyenne, 65 % portent sur la
grammaire (natures et fonctions, correspondance des temps, vocabulaire grammatical) ;
jusqu en 2005, l épreuve comptait trois parties : 10 questions sur des phrases bien ou mal
orthographiées, cinq questions sur des formes verbales, cinq questions d analyse.
Niveau de difficulté : 7/10
Le niveau est généralement assez élevé, mais il est assez variable. En 2009, l épreuve était
beaucoup plus pointue que les années précédentes, et il fallait non seulement connaître les
règles, mais savoir utiliser sa logique pour bien les appliquer dans des contextes originaux.
Parmi les incontournables de ce questionnaire, on trouve les accords du verbe et du parti-
cipe passé, participes présents et adjectifs verbaux, le genre et le nombre des noms, les
valeurs modales, les natures de que, comme, quand, tout, quelque.
Conseils
Ï% Revoyez particulièrement toutes les règles d orthographe grammaticale ainsi que les
mots qui possèdent diverses natures (tableau pages 290-291).
Ï% Attention aux points négatifs !
Temps alloué 20 min.
Concours blancs et annales
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5. Quelle est la phrase correctement orthographiée ?
l- a. Les arguments convainquants de nombreux clients permettent de grands bénéfices.
l- b. Les arguments convainquant de nombreux clients permettent de grands bénéfices.
l- c. Les arguments convaincant de nombreux clients permettent de grands bénéfices.
l- d. Les arguments convaincant permettent de trouver des acheteurs.
6. « Ces prestations sont offertes sans [aucun] frais de port ». Dans cette phrase, [aucun]
doit-il être ?
l- a. au pluriel l- c. indifféremment au singulier ou au pluriel
l- b. au singulier l- d. invariable
7. De ces quatre valeurs du futur, laquelle correspond à la phrase suivante ? « Cela
vous fera dix euros ».
l- a. futur jussif l- c. futur de conjecture
l- b. futur d atténuation l- d. futur immédiat
8. Dans les quatre formes de verbes suivantes, quelle est celle qui n existe pas ?
l- a. ayions l- c. missions
l- b. plusse l- d. liions
9. Dans cette phrase : « Mon frère m a dit qu il avait été content quand il a appris la
nouvelle. », la proposition « qu il avait été content » est une proposition :
l- a. relative l- c. conjonctive et principale
l- b. elliptique l- d. subjective
10. « Quelque rare que soit le mérite des hommes& » Dans cette phrase « quelque » est :
l- a. déterminant l- c. pronom défini
l- b. adverbe l- d. pronom indéfini
11. D après la réforme de l orthographe de 1990 (JO du 6-12-90), quelle est l ortho-
graphe du mot qui n est pas préconisée ?
l- a. intramuros l- c. agroalimentaire
l- b. extra-utérin l- d. grécoromain
12. Quelle est l expression correctement orthographiée ?
l- a. L épitaphe, sur le monument, était élogieuse.
l- b. Nos soldes, cette année, se sont bien vendues.
l- c. L apogée de sa gloire fut atteinte après cette victoire.
l- d. Des agrumes importées d Afrique.
13. Dans la phrase, « Il est plus âgé que moi. », « que » est-il ?
l- a. conjonction l- c. pronom interrogatif
l- b. pronom relatif l- d. adverbe
14. Dans cette phrase, « qu il le fasse m étonnerait& », « qu il le fasse » est une subordonnée :
l- a. concessive l- c. causale
l- b. sujet l- d. conditionnelle
15. Dans les quatre formes de verbes suivantes, quelle est celle qui n existe pas ?
l- a. vaincs l- b. asseoit l- c. eussiez l- d. accrûtes
16. Les deux mots « faim » et « fin » sont :
l- a. homographes l- c. homologues
l- b. homophones l- d. homothétiques
17. « J espère que » est suivi d un verbe à l indicatif ; c est une donnée :
l- a. phonétique l- c. syntaxique
l- b. morphologique l- d. sémantique
Concours blancs et annales
348
18. Quelle est l expression correctement orthographiée ?
l- a. L asphalte était ramollie par le soleil.
l- b. Un collectionneur d autographes anciennes.
l- c. Les effluves nocifs d un marécage.
l- d. Des alluvions déposés par le fleuve en crue.
19. Quelle est l expression incorrectement orthographiée ?
l- a. Ce ne sont que des demi-mesures.
l- b. La tasse est à demi vide.
l- c. L horloge sonne les heures et les demis.
l- d. Une demi-douzaine d huîtres.
20. « Des amours, j en ai [vécu] plusieurs ». Quel est le bon accord du mot [vécu] ?
l- a. vécu l- c. vécus
l- b. vécue l- d. vécues
Corrigés des exercices : Grammaire Toulouse
1. D (ce sont les gens qui applaudissent, mais leur enthousiasme est collectif, en tant que
foule) ; 2. A (B : problème de place de pas, qui doit suivre le verbe ne lui avoir pas écrit /
C : je correspond à elle / D : il faut marquer l antériorité de l action d écrire par rapport à
celle de certiûer) ; 3. B (C : antériorité d avons roulé par rapport à dit / D : antériorité de la
proposition elliptique depuis son AVC par rapport à paraît et a) ; 4. A (travaux n est pas le
noyau de la proposition les travaux terminés, mais le sujet de cette même proposition,
laquelle proposition est complément circonstanciel) ; 5. B (c est un participe présent, donc
on conserve le digramme qu- et on n accorde pas) ; 6. A (frais est pluriel dans le sens
d argent dépensé) ; 7. B (dans cette phrase, l usage du futur permet de renvoyer l exécution
de la demande dans le futur comme pour l atténuer ; futur jussif : à valeur d impératif,
d ordre) ; 8. A (A : ayons au subjonctif présent / B : plaire au subjonctif imparfait / C :
mettre au subjonctif imparfait / D : lier à l indicatif imparfait) ; 9. C (qu est une conjonc-
tion de subordination elle ne remplace rien et qu il avait été content est la principale de
quand il a appris la nouvelle) ; 10. B (remplacer par aussi) ; 11. D ; 12. A (B : solde dans
le sens de rabais est masculin / C : apogée est masculin / D : agrume est masculin) ; 13.
A (introduit une conjonctive elliptique : que je ne suis) ; 14. B (sujet du verbe étonner) ;
15. B (assoit ou assied) ; 16. B ; 17. C (la syntaxe étudie la relation des mots dans la
phrase ; la morphologie étudie les formes notamment de la conjugaison mais non la
justiûcation de leur emploi) ; 18. C (asphalte et autographe sont masculins, alluvion est
féminin) ; 19. C (les demies) ; 20. A (en est COD, pas d accord).
Annales
Annales
350
Annales Amiens 2009
Maîtrise de la langue française
1 Attribuez le bon genre à chacun de ces noms : A (masculin) B (féminin)
a) ébène d) alluvion g) orbite j) oasis
b) éloge e) arcane h) épithète k) oriflamme
c) aérogare f) anicroche i) armistice
2 Quels mots ne s utilisent qu au pluriel ? (A : pluriel seul B : singulier et pluriel)
a) entrailles d) prémisses g) agrès i) appas
b) embarras e) catacombes h) émoluments j) annales
c) frusques f) pourparlers
3 Indiquez les noms communs correctement orthographiés :
a) l- a. abime l- b. âbime l- c. abîme
b) l- a. baillon l- b. bâillon l- c. baîllon
c) l- a. zone l- b. zône
d) l- a. boiter l- b. boîter
e) l- a. goitre l- b. goître l- c. gôitre
f) l- a. brailler l- b. brâiller l- c. braïller
g) l- a. faite l- b. faîte
h) l- a. ragout l- b. râgout l- c. ragoût
4 « Gal, amant de la reine, alla, tour magnanime,
galamment de l arène à la tour Magne, à Nîmes. »
Quel terme convient le mieux à cette construction poétique ?
l- a. anagrammes l- c. acrostiches l- e. calligrammes
l- b. holorimes l- d. hémistiches l- f. aptonymes
Amiens
Description
Pour sa première année, ce concours a proposé aux candidats deux épreuves de français, la
première de « Maîtrise de la langue française », la seconde de « Maîtrise de la langue et
orthographe ». Pour l ensemble de ces épreuves, il fallait environ 1 h 45 min.
Niveau de difficulté : 6/10 pour la première épreuve, 8/10 pour la seconde
Ï% La première de ces épreuves ne présentait rien de très inhabituel pour quelqu un qui est
déjà familier avec les grands QCM. Le nombre de propositions était variable et les thèmes
abordés étaient assez diversifiés.
Ï% La seconde épreuve était beaucoup plus difficile et surtout très inégale. Les huit premiè-
res questions portaient sur le vocabulaire et étaient très difficiles (il est possible que cer-
tains candidats ne connaissent aucun mot et, du coup, c est le hasard qui fait la sélection !)
Les autres questions, en revanche, étaient vraiment d un niveau accessible.
Conseils
Ï% Revoyez les règles incontournables des chapitres précédents.
Ï% Attendez-vous à des évolutions importantes de ce concours l année prochaine.
Temps alloué 1 h 45
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5 La lettre soulignée se prononce-t-elle ? (A : oui B : non)
a) bourgmestre e) crucifix i) persil m) antarctique
b) cerf f) damnation j) pugnace n) automnal
c) cognitif g) désuet k) rébus
d) coutil h) indemne l) aciérie
6 Combien de « n » ? (A : n B : nn)
a) conso& ance c) conso& e e) so...agramme
b) so& erie d) réso...ance f) so& ore
7 Trouvez l intrus :
l- a. remugle l- b. relent l- c. fraîchin l- d. empyreume
8 Indiquez le synonyme de « comminatoire ».
l- a. coercitif l- b. menaçant l- c. despotique
9 Indiquez l antonyme de « vétilleux ».
l- a. désordonné l- b. laxiste l- c. conciliant
10 Indiquez le synonyme de « palinodie ».
l- a. rétractation l- b. régénération l- c. farce l- d. résurrection
Indiquez les mots mal orthographiés pour les questions 11 à 28.
A : orthographe correcte B : orthographe incorrecte
11 atterrissage 16 philloxéra 21 absinthe 26 alizé
12 attermoyer 17 dithyrambe 22 patronner 27 miriade
13 atèle 18 méhariste 23 patron 28 tympan
14 prosélyte 19 rododendron 24 patronal
15 typhon 20 dahlia 25 myosotis
Indiquez les mots invariables au pluriel pour les questions 29 à 39.
A : invariable au pluriel B : variable au pluriel
29 tête à tête 32 incolore 35 absolument 38 duplicata
30 savoir-vivre 33 referendum 36 vert foncé 39 chasse-neige
31 pourpre 34 d emblée 37 gaz
Indiquez les mots ou groupes de mots qui s écrivent avec des traits d union pour les
questions 40 à 48.
A : trait d union B : sans trait d union
40 vis à vis 43 halte là 46 ex æquo
41 état major 44 non violent 47 château fort
42 huis clos 45 non violence 48 sur le champ
Orthographiez correctement le son [a] en fin de mots pour les q° 49 à 59.
A : as B : at
49 orge... 52 gouj... 55 volontari& 58 ab&
50 embarr... 53 patatr& 56 novici& 59 taffet&
51 émir... 54 loufi& 57 trép&
Complétez par « c » ou « cc » pour les questions 60 à 69.
A : c B : cc
60 a& uité 63 a& olyte 66 a...roupir 68 a& abit
61 a& ouder 64 ba& ara 67 a& ulée 69 ma& habée
62 a& ariâtre 65 a...oustique
70 Indiquez le nombre de modes dans la conjugaison des verbes français.
l- a. 2 l- b. 3 l- c. 4 l- d. 5 l- e. 6
Annales
352
Trouvez l infinitif des verbes de ces formules bien connues pour les questions 71 à 74.
71 il appert
l- a. apparaître l- b. appérer l- c. appéroir l- d. apprêter l- e. apperter
72 ci-gît
l- a. geindre l- b. gémir l- c. gésir l- d. gêsir l- e. gérer
73 peu me chaut
l- a. chaler l- b. châler l- c. chauler l- d. choir l- e. chialer
74 il me fiche la paix
l- a. foutre l- b. ficher l- c. foutrer l- d. fichier l- e. foutrer
75 De quel verbe vient le participe passé « issu » ?
l- a. isseoir l- b. issir l- c. issoir l- d. issier l- e. isser
76 Trouvez l intrus :
l- a. que nous lavassions l- b. qu il eusse cru l- c. qu il volât
77 Quels sont les temps employés dans la phrase suivante :
« il fallut qu il plût pour attirer tant de courtisanes »
l- a. passé simple + subjonctif passé l- c. passé simple + subjonctif imparfait
l- b. imparfait + subjonctif imparfait l- d. présent + conditionnel présent
78 Lequel de ces verbes n est pas un verbe attributif ?
l- a. rester l- b. revenir l- c. paraître l- d. devenir
79 Quelle est la forme correcte ?
l- a. les criminels, fût-ce les pires, ont droit à un avocat
l- b. les criminels, fussent les pires, ont droit à un avocat
l- c. les criminels, fut-ce les pires, ont droit à un avocat
80 Quelle est la forme correcte ?
l- a. les voleurs se sont laissé arrêter
l- b. les voleurs se sont laissés arrêter
l- c. les voleurs se sont laissés arrêtés
81 Quelle est la phrase correcte ?
l- a. je ne peux contempler sans admiration ces découvertes qu a faite la science
l- b. je ne peux contempler sans admiration ces découvertes qu a faites la science
l- c. je ne peux contempler sans admiration ces découvertes qu ont faites la science
l- d. je ne peux contempler sans admiration ces découvertes qu a fait la science
82 Quelle est la phrase correcte ?
l- a. la pièce qu il a vu jouer l a ému l- c. la pièce qu il a vu jouer l a émue
l- b. la pièce qu il a vue jouer l a ému l- d. la pièce qu il a vu jouée l a ému
83 Quelle est la phrase correcte ?
l- a. si je peux, je viens l- c. si je peux, je viendrai
l- b. si je peux, je viendrais l- d. si je peux, je venais
84 Quelle est la phrase correcte ?
l- a. elle était tout étonnée l- c. elle était tout honteuse
l- b. il a les mains toutes abîmées l- d. elle était toute attendrie
Maîtrise de la langue et orthographe
Cochez la bonne déûnition :
1 maurandie
l- a. plante mexicaine l- d. congrégation de Saint-Maur
l- b. région de la Mauritanie ancienne l- e. propre aux Maures
l- c. colorant utilisé en teinturerie
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2 séguia
l- a. bois de la forêt tropicale l- d. siège de l époque gallo-romaine
l- b. danse tropicale l- e. tissu soyeux
l- c. rigole d irrigation
3 héroïde
l- a. pathologie veineuse l- d. épître en vers
l- b. cartilage laryngé l- e. étoile à neutrons
l- c. héros légendaire
4 balanoglosse
l- a. relatif à la langue l- d. sandale à lacets
l- b. relatif aux lèvres l- e. bouillie de farine de maïs
l- c. animal
5 lingua
l- a. plante tropicale l- d. unité minimale linguistique
l- b. parasite de la langue l- e. symbole phallique
l- c. serpent aquatique
6 parchet
l- a. animal l- d. parcelle de terre
l- b. métier à tisser l- e. écritures sur parchemins
l- c. instrument de musique
7 sigmatisme
l- a. inflammation l- d. trouble articulatoire
l- b. blâme public l- e. orifice respiratoire
l- c. système optique
8 traquet
l- a. outil de tonnelier l- d. élément de pédalier
l- b. piège à ours l- e. jeu médiéval
l- c. oiseau passereau
Épreuve d orthographe
9 Lequel des mots composés est correctement orthographié ?
l- a. des abat-jour l- c. des basses-cours
l- b. des oiseaux-mouches l- d. des gardes-chasse
10 Quel est le pluriel incorrect ?
l- a. des arrière-boutiques l- c. des après-midi
l- b. des nouveaux-nés l- d. les derniers-nés
11 Quelle est la bonne orthographe ?
l- a. amygdales l- c. amigdales
l- b. amygdalles l- d. amigdalles
12 Parmi ces verbes, lequel est mal orthographié ?
l- a. accoster l- c. accourir
l- b. acaparer l- d. atrophier
13 Lequel de ces mots est mal orthographié ?
l- a. acuïté l- c. canoë
l- b. glaïeul l- d. camaïeu
14 Quelle est la bonne orthographe ?
l- a. huit cent millions deux cent quatre-vingt mille six cents euros
l- b. huit cent millions deux cent quatre-vingt mille six cent euros
l- c. huit cents millions deux cents quatre vingts mille six cents euros
l- d. huit cent millions deux cent quatre-vingt milles six cent euros
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354
15 Parmi ces quatre phrases, laquelle est mal orthographiée ?
l- a. cet arbre est sans feuilles l- c. il s est lancé sans préparatif
l- b. il est parti sans coup-férir l- d. il a répondu sans ambages
16 Lequel de ces mots est d un genre différent des trois autres ?
l- a. tentacule l- c. écharde
l- b. écritoire l- d. épitaphe
17 Auquel de ces verbes du premier groupe manque-t-il un « n » ?
l- a. ramoner l- c. téléphoner
l- b. s époumoner l- d. sermoner
18 Quel est le pluriel de « Sil-de-bSuf » ?
l- a. des yeux-de-bSufs l- c. des Sils-de-bSufs
l- b. des Sils-de-bSuf l- d. des yeux-de-bSuf
Corrigés des exercices : Amiens
Maîtrise de la langue française
1. a) B, b) A, c) B, d) B, e) A, f) B, g) B, h) B, i) A, j) B, k) B ; 2. a) A, b) B, c) A, d) B (mais
prémices est toujours pluriel), e) B (le plus souvent au pluriel), f) A, g) A, h) B, i) A, j) A ;
3. a) C, b) B, c) A, d) A, e) A, f) A, g) B, h) C (de goût) ; 4. B (vers entièrement homo-
phones de Victor Hugo) ; 5. a) A, b) B, c) A, d) B, e) B, f) B, g) B, h) A, i) B (prononciation
du l possible mais rare), j) A, k) A, l) A, m) A, n) B (prononciation du m possible mais
rare) ; 6. a) A, b) B, c) B, d) A, e) A, f) A ; 7. C (ne désigne pas une odeur désagréable) ; 8.
B ; 9. B ; 10. A ; 11. A ; 12. B (atermoyer) ; 13. A (singe) ; 14. A ; 15. A ; 16. B
(phylloxéra) ; 17. A ; 18. A ; 19. B (rhododendron) ; 20. A ; 21. A ; 22. A ; 23. A ; 24. A ;
25. A ; 26. A ; 27. B (myriade) ; 28. A ; 29. A (ou tête-à-tête) ; 30. A ; 31. B ; 32. B ; 33. A
(ou référendums avec des accents); 34. A ; 35. A ; 36. A ; 37. A ; 38. A ; 39. A ; 40. A ; 41.
A ; 42. B ; 43. A ; 44. B ; 45. A ; 46. B ; 47. B ; 48. A est sans doute attendu, mais B est
possible dans un autre sens ; 49. B ; 50. A ; 51. B ; 52. B ; 53. A ; 54. B ; 55. B ; 56. B ; 57.
A ; 58. B ; 59. A ; 60. A ; 61. B ; 62. A ; 63. A ; 64. B ; 65. A ; 66. B ; 67. A ou B (A est
sans doute attendu mais B, participe passé féminin singulier du verbe acculer est correct) ;
68. A ; 69. B ; 70. E (en incluant le conditionnel dans le mode indicatif) ; 71. Aucune
(apparoir) ; 72. C ; 73. Aucune (chaloir) ; 74. B ; 75. B (inûnitif disparu) ; 76. B (qu il eût
cru) ; 77. C ; 78. B (autre nom du verbe d état) ; 79. A (subjonctif imparfait invariable en
personne dans cet emploi) ; 80. A ; 81. B ; 82. A ; 83. C ; 84. A (B, D : tout / C : toute).
Maîtrise de la langue et orthographe
1. A ; 2. C (ou seghia) ; 3. D ; 4. C ; 5. D (déûnition approximative) ; 6. D ; 7. D ; 8. C ; 9.
Tous [des gardes-chasse(s)] ; 10. B (nouveau-nés) ; 11. A ; 12. B (accaparer) ; 13. A
(acuité) ; 14. Aucune (huit cents millions deux cent quatre-vingt mille six cents euros) ;
15. B (sans coup férir) ; 16. A ; 17. D (sermonner) ; 18. B.
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Annales Besançon 1998
Questions à choix multiples de 1 à 100
Identifiez la ou les bonnes réponses (A, B, C, D ou E) de chaque question.
Identifiez les segments de phrases mal orthographiés.
1 Mille mercis ! / cette ville compte plus de mille habitants / et quatre-vingt six
AB C
monuments / qui coûtent / quatre cent millions. /
DE
2 Combien de temps devrons-nous attendre : / une demi-heure / une heure, une heure et
ABC
demi ? / pieds-nus, / nues-têtes ? /
DE
3 Identifiez les phrases correctement orthographiées.
l- a. Cette façon d agir est la notre et non pas la leur. l- c. Elle s est blessée en courant.
l- b. Elles se sont arrogé des droits. l- d. Les dynasties se sont succédées.
l- e. Les ouvriers se sont passé la consigne.
Besançon
Description
La première épreuve d admissibilité de Besançon est un QCM de culture générale et de maî-
trise du français. C est une épreuve de 100 questions à traiter en 1 h 30. Il peut y avoir plu-
sieurs bonnes réponses par question.
On compte en moyenne un peu plus de questions de culture générale et de biologie que de
français, même si les questions de biologie sont souvent des questions de vocabulaire (déû-
nition d hippocampe, autisme, neurinome, etc.).
Niveau de difficulté : 6/10 (pour le français)
L épreuve est globalement difûcile, mais ce n est pas tellement le français qu il faut redouter.
Les questions de vocabulaire sont assez difûciles (quelques mots proposés en 2009 : à quia, in
petto, sui generis, rompre les chiens, antiphonaire, boustrophédon, lipogramme, élusif, épicène ,
aboulique, neume), mais l orthographe est accessible (ex. de 2009 : passé simple d extraire, impé-
ratif de pouvoir, conjugaison de payer, asseoir, bégayer, mots toujours pluriels, mots masculins,
l orthographe d en tout cas, soi-disant au pluriel, l accord d aucun, des noms composés garde-
chiourme, porte-clefs, porte-bonheur, les homonymes je teins, le tain, tin les adjectifs verbaux
et les participes présents, le redoublement de consonnes mots avec ll : vaisse_ier, bourre_ier,
bate_ier, mots avec gg mots prenant i ou y prosél_te, porph_re), tout comme la grammaire (ex.
de 2009 : natures des mots dans feu la reine, marcher à reculons, comme elle est belle).
Conseils
Ï% Répondez d abord aux questions dont vous êtes sûr, sans vous inquiéter des nombreuses
questions de culture générale pour lesquelles vous n avez pas de certitudes.
Ï% Répondez à tout (il n y a pas de points négatifs).
Temps alloué 1 h
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4 l- a. Excepté sa mère, nul ne le comprend.
l- b. Quoiqu il fasse, il est perdu.
l- c. Il a perdu quelques cent mille francs à la roulette.
l- d. Elle est tout de blanc vêtue.
l- e. Elle a obtenu une victoire à l arrachée.
Identiûez les mots dont une des voyelles prend un accent circonûexe.
5 l- a. syndrome l- b. gracieux l- c. requete l- d. saouler l- e. repecher
6 l- a. idiome l- b. symptome l- c. hippodrome l- d. cable l- e. pylone
Identiûez les mots qui ont leur i et y bien placés.
7 l- a. cityse l- b. dytique l- c. triptyque l- d. silphyde l- e. polyomiélite
Identiûez les phrases incorrectes.
8 l- a. Chaque garçon, chaque fille avait fière allure.
l- b. Entre autre chose, je vous signale que&
l- c. Ils se congratulent l un et l autre.
l- d. Ces grammaires coûtent 30 francs chaque.
l- e. À l un et l autre, j ai dit ce qu il fallait faire.
9 l- a. Vous direz ce mensonge à un autre qu à moi.
l- b. Il y a eu une collusion entre ces deux véhicules.
l- c. Celui-là entre autres.
l- d. Autres choses est de dire que vous avez raison.
l- e. Il est prêt d abandonner.
10 « Quant à eux ils sont restés à la maison ». Le mot souligné est :
l- a. une locution conjonctive l- d. une locution conditionnelle
l- b. une locution prépositive l- e. une locution restrictive
l- c. une locution adverbiale
Questions 11 à 19 (biologie et culture générale) : elles ne figurent pas dans le cadre de cet ouvrage
Identiûez la déûnition qui s applique le mieux au mot souligné.
20 PHYTOLOGIE
l- a. Étude des plantes l- d. Étude de l intensité de la lumière
l- b. Étude des organes des êtres vivants l- e. Mot qui n existe pas
l- c. Étude des pieds
21 CONTINGENT
l- a. Qui pratique la tempérance l- b. Qui est nécessaire et relationnel
l- c. Qui a appartenu à l armée l- d. Qui est soumis au hasard
l- e. Qui contribue à la postérité
22 AMPHIBOLOGIE
l- a. Étude scientifique des dauphins l- b. Arrangement de mots d un sens douteux
l- c. Sorte d hermaphrodisme l- d. Mode de respiration de certains poissons
l- e. Repas où l on sert ensemble tous les plats
23 HEURISTIQUE
l- a. Qui apporte une contribution à la recherche l- d. Qui est soumis au hasard
l- b. Qui s oppose fermement dans une dispute l- e. Qui contribue à la postérité
l- c. Qui a appartenu à l armée
24 DIACRITIQUE
l- a. Art de discuter l- d. Titre dans l Église d Orient
l- b. Pamphlet violent l- e. Confrontation dialoguée
l- c. Qui sert à distinguer
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25 DOLICHOCÉPHALE
l- a. Dont les bras sont attachés à la tête l- d. Dont le cuir chevelu est épais
l- b. Dont le crâne est plutôt rond l- e. Qui a souvent des maux de tête
l- c. Dont le crâne est plutôt allongé
26 VILLANELLE
l- a. Petite villa l- c. Résidence d été l- e. Comptine
l- b. Poème en vers l- d. Ronde enfantine
27 CATHARTIQUE
l- a. Qui relève d une infection du pharynx
l- b. Qui concerne l enseignement religieux
l- c. Qui a un effet purgatif
l- d. Qui relève du mouvement religieux des Albigeois
l- e. Qui relève d une affection de la cornée
28 ANTIENNE
l- a. Refrain l- d. Recueil de morceaux choisis
l- b. Haine irraisonnée l- e. Double d un registre
l- c. Objet vieux et démodé
29 PHYLOGENÈSE
l- a. Développement d un végétal l- d. Étude biblique
l- b. Théorie de l évolution intellectuelle l- e. Croissance des organes sexuels
l- c. Processus de l évolution des espèces
Questions 30 à 36 (culture générale et biologie)
37 ÉPINETTE
l- a. Petite plante l- c. Instrument de musique l- e. Instrument de pêche
l- b. Petite épine l- d. Outil de jardinage
38 ÉPISTÉMOLOGIE
l- a. Science naturelle traitant des céréales l- d. Interprétation des traces animales
l- b. Étude scientifique de l écriture l- e. Figure de rhétorique utilisée en pédagogie
l- c. Théorie de la connaissance
39 LITOTE
l- a. Couverture légère protégeant un sommier
l- b. Figure de rhétorique voisine de la parabole
l- c. Oiseau des régions lacustres
l- d. Petite gravure utilisée pour les caricatures
l- e. Atténuation d une expression pour en renforcer le sens
Question 40 (culture générale)
41 De ces termes, lequel s applique à votre nom de famille ?
l- a. un antonyme l- c. aucun l- e. un hyponyme
l- b. un paronyme l- d. un patronyme
Identiûez la déûnition qui s applique le mieux au mot (ou à l expression) souligné(e).
42 OBVIER
l- a. Faire un détour l- c. Refuser d admettre l- e. Tourner autour
l- b. Remédier à un problème l- d. Obscurcir par un nuage
43 BATTRE EN BRÈCHE
l- a. Faire une entaille dans un rocher l- d. Faire une retraite précipitée
l- b. Critiquer un argument l- e. Fouetter une sauce dans un mortier
l- c. Décimer une armée
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358
44 Une ALLITÉRATION est une figure de rhétorique qui consiste en :
l- a. Une rupture dans la construction de la phrase
l- b. Une répétition de mêmes sonorités
l- c. Un retranchement d une lettre ou d une syllabe à la fin d un mot
l- d. Un raccourci dans l expression de la pensée
l- e. Une contradiction entre deux propositions voisines
45 Il paye en espèces sonnantes et trébuchantes.
Quel est le sens du mot TRÉBUCHANTES ?
l- a. Qui risquent d être bientôt dévalorisées
l- b. Qui ont un éclat trompeur
l- c. Qui sont bruyantes quand on les secoue
l- d. Qui ont un poids conforme à la réglementation
l- e. Qui n ont pas toutes les mêmes dimensions
Questions 46 à 53 (culture générale et biologie)
54 Comment s appelle la spécialité qui a pour rôle de repositionner les dents dans l arc
dentaire ?
l- a. Pédodontie l- c. Normodontie l- e. Elle n a pas de nom particulier.
l- b Orthodontie l- d. Dondotontie
55 Les mouches, ça ne s attrape pas avec du vinaigre. Le mot souligné est :
l- a. un adverbe l- b. une préposition l- c. un pronom
l- d. un adjectif l- e. un article
56 « Qu elle eut d assurance dans cet effroyable péril ! », le mot souligné est un :
l- a. pronom relatif l- c. adverbe l- e. préposition
l- b. pronom interrogatif l- d. conjonction
57 Identifiez le(s) mot(s) qui s écri(ven)t avec deux « m ».
l- a. a_onite l- b. étonna_ent l- c. gentilho_ière l- d. ma_ifère l- e. a_ener
58 Identifiez le(s) mot(s) qui s écri(ven)t avec deux « c ».
l- a. a_ariâtre l- b. a_oster l- c. a_rostiche l- d. a_olyte l- e. con_omitant
59 Identifiez le(s) mot(s) qui s écri(ven)t avec un seul « l ».
l- a. la-ation l- c. pénici_ine l- e. jume_age
l- b. ho_ophrase l- d. habi_itation
60 Identifiez le(s) mot(s) qui s écri(ven)t avec deux « n ».
l- a. i_oculer l- c. brita_ique l- e. conso_antique
l- b. patro_age l- d. i_ocuité
61 Identifiez le(s) mot(s) qui s écri(ven)t avec deux « g ».
l- a. a_lutiner l- c. a_lomérer l- e. a_rafer
l- b. a_resser l- d. a_raver
62 Identifiez le(s) mot(s) qui s écri(ven)t avec deux « p ».
l- a. a_esantir l- c. a_esanteur l- e. em_aqueté
l- b. tra_iste l- d. gra_illé
63 Identifiez le(s) mot(s) qui s écri(ven)t s écrivent avec un seul « t ».
l- a. a_eler l- c. a_rabilaire l- e. tapo_er
l- b. a_oll l- d. D - chucho_ement
64 Identifiez le(s) mot(s) qui s écri(ven)t avec deux « r ».
l- a. occu_ence l- c. cou_oucé l- e. ba_aque
l- b. cou_ir l- d. ca_ousel
65 Dans chaque énoncé un mot est en gras. Identifiez l (les) adverbe(s).
l- a. ce sont des gens bien l- c. la pluie tombe dru l- e. que vous avez raison
l- b. il travaille avec plaisir l- d. essaye d être bref
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66 Dans chaque énoncé un mot est en gras. Identifiez l (les) adverbe(s).
l- a. Moi je lui réponds que oui l- d. Deux plantes de même espèce
l- b. Vous ni moi ne pouvons venir l- e. Ce fruit est cher
l- c. Bien peu de gens
67 Identifiez la (les) phrase(s) correcte(s).
l- a. Il a tenu compte de vos sujétions pour écrire sa lettre.
l- b. Un prétendu meuble Louis XV.
l- c. Nous sommes sensés finir à dix-huit heures.
l- d. Mettre au banc de la société.
l- e. Un prétendu artiste est quelqu un qui se dit artiste.
68 Identifiez la (les) phrase(s) correctement orthographiée(s).
l- a. Quelques soient ses efforts, il ne peut réussir.
l- b. Quelques grands que soient ses efforts, il ne peut réussir.
l- c. Quel que soit la température de l eau.
l- d. Quelques soient les conséquences, nous le ferons.
l- e. Quelque habiles conférenciers qu ils soient, il n ont pas convaincu leur auditoire.
69 Identifiez la (les) énoncé(s) correctement orthographié(s).
l- a. Des mille et des cents l- c. Une dizaine l- e. Un dizième
l- b. Toutes les cents pages l- d. Treize cents dessins
70 Identifiez la (les) phrase(s) incorrectement orthographiée(s).
l- a. Il s agit de romans dont je vous ai parlés.
l- b. Les trois mille francs qu ils avaient coûté.
l- c. Ce sont les violonistes que j ai entendus jouer.
l- d. Après vous être tous plu à vous triturer les méninges.
l- e. Après vous être interrogé, vous rendez votre tablier.
71 Un long poème qui raconte une action héroïque est :
l- a. une anthologie l- c. une élégie l- e. un fabliau
l- b. une épopée l- d. un pamphlet
Question 72 (culture générale)
73 J ai lu un Zola est :
l- a. une comparaison l- c. une anacoluthe l- e. un paradoxe
l- b. une allégorie l- d. une métonymie
74 Mon beau navire, ô ma mémoire
N avons-nous assez navigué ? Cette phrase contient :
l- a. une comparaison l- c. une métaphore l- e. un paradoxe
l- b. une allégorie l- d. une métonymie
75 « Cet élève, paresseux, a été renvoyé du lycée ». Le mot souligné est un :
l- a. adjectif épithète l- c. adjectif attribut l- e. substantif
l- b. adjectif apposé l- d. adverbe
76 Identifiez le (les) mot(s) de la même famille que sel.
l- a. salade l- c. salpêtre l- e. salsifis
l- b. saugrenue l- d. salace
77 Dans chaque énoncé un mot est en gras. Identifiez la (les) préposition(s).
l- a. L Hiver a été trop rude. l- d. Il sort sans son parapluie.
l- b. L auteur a brièvement rappelé les faits l- e. Il a plu hier.
l- c. Il est resté parmi nous.
Identiûez les adjectifs verbaux correctement orthographiés.
78 l- a. fatiguant l- b. vacant l- c. intriguant l- d. suffocant l- e. excellant
79 l- a. convergeant l- b. exigeant l- c. négligent l- d. somnolant l- e. influent
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80 Identifiez la (les) forme(s) verbale(s) correctement orthographiée(s).
l- a. je romps l- c. je revêts l- e. j absous
l- b. j atteinds l- d. je vaincs
81 Identifiez le(s) présent(s) du subjonctif correct(s).
l- a. que je meurs l- c. que je tinsse l- e. que je conclusse
l- b. que je pourvois l- d. que je traie
Identiûez le(s) imparfait(s) du subjonctif correct(s).
82 l- a. que je devisse l- c. que je fisse l- e. que je dusse
l- b. que nous cousames l- d. que je joignasse
83 l- a. que je mourisse l- c. que je bouillisse l- e. que je plaise
l- b. que je reçusse l- d. que j atteignasse
84 Identifiez la (les) forme(s) verbale(s) correcte(s).
l- a. vous médites l- c. nous haïmes l- e. que j absousse
l- b.vous concluerez l- d. que je résolusse
85 Identifiez la (les) expression(s) incorrectement orthographiée(s).
l- a. Être à la fois juge et parti l- d. Il avait des camarades, voir des amis
l- b. Le règlement d une dette l- e. On y rencontre guère d azalées.
l- c. César vaincut Vercingétorix à Alésia
86 Identifiez le(s) proverbe(s) incorrectement orthographié(s).
l- a. Comme on connait ses saints, on les honore. l- d. Chose promise, chose dûe.
l- b. Bien mal acquit ne profite jamais. l- e. Qui aime bien châtie bien.
l- c. Un tiens vaut mieux que deux tu l auras.
Questions 87 et 88 (culture générale)
89 Identifiez la (les) phrase(s) correcte(s).
l- a. Il est en but à des difficultés.
l- b. Il prend le mors aux dents.
l- c. Cet enfant est très créatif ; son imagination le pousse même à l affabilité.
l- d. Elle a fait brusquement irruption dans la salle.
l- e. Le chaos de la voiture secouait les passagers.
Questions 90 (culture générale)
91 Identifiez la (les) expression(s) incorrecte(s).
l- a. Une espèce de plante l- c. Elle a l air confiante l- e. Il a l air méfiant
l- b. Je vous serais gré de répondre l- d. Un espèce de coquillage
Identiûez les mots qui s emploient toujours au pluriel.
92 l- a. bésicles l- c. archives l- e. armures
l- b. ténèbres l- d. alvéoles
93 l- a. dépens l- c. doutes l- e. prémisses
l- b. aguets l- d. armoiries
94 « Quand tu n aurais pas d argent », le mot souligné est une :
l- a. Circonstancielle de temps l- d. Circonstancielle de condition
l- b. Circonstancielle de manière l- e. Énoncé incorrect
l- c. Circonstancielle de lieu
95 Identifiez le(s) mot(s) qui peu(ven)t être de genre féminin et masculin.
l- a. enseigne l- c. mémoire l- e. vigile
l- b. aire l- d. repaire
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96 Identifiez le(s) énoncé(s) correctement orthographié(s).
l- a. des perces-oreilles l- c. des serre-têtes l- e. des peaux-rouges
l- b. des serre-joint l- d. des pur-sang
Questions 97 à 100 (culture générale et biologie)
Corrigés des exercices : Annales Besançon
1. C, E (A : merci est un nom et un mot-phrase ; employé comme nom, il varie / C : quatre-
vingt-six / E : quatre cents millions ; million est un nom et pas un nombre ; cent varie
quand il est multiplié et qu il ûnit le nombre) ; 2. C, D, E (C : une heure et demie, sous-
entendu la moitié d une heure / D : pieds nus / E : nu-tête ; trait d union pour nu devant
nom ou adjectif ; ces termes sont alors invariables.) ; 3. B, C, E (A : la nôtre ; ne pas
confondre le déterminant possessif qui est suivi d un nom notre et le pronom possessif
qui le remplace le nôtre ou l adjectif possessif qui est attribut nôtre / B : le COD est
droits, postposé / C : le COD est se antéposé, mis pour elle / D : pas de COD / E : le COD
est consigne, postposé) ; 4. A, D (A : excepté sa mère est une proposition absolue dans
laquelle le participe passé est antéposé : pas d accord / B : si quoique est remplaçable par
bien que, il s écrit en un seul mot / C : quelque cent mille francs : quelque est un adverbe
quand il signiûe environ / D : tout est invariable s il est considéré comme adverbe (=
totalement) ; mais il est possible de le faire varier dans cet usage, si on le considère comme
adjectif / E : arraché est un mot masculin) ; 5. C, E (C : requête, comme quête / E :
repêcher) ; 6. B, D, E (B : symptôme / C: pas d accent circonûexe, comme pour tous les
mots qui ûnissent en -drome / D : câble, mais accabler) ; 7. B, C [A : cytise / D : sylphide
/ E : poliomyélite (de polio- = gris / -myelos = moelle / -ite = inûammation)] ; 8. B, D (A :
chaque est toujours singulier et distributif, c est-à-dire qu il considère en particulier les
éléments d un ensemble / B : entre autres choses / C : pronominal réciproque, le sujet est
Ils puisqu il y a deux individus / D : emploi incorrect du déterminant chaque dans les fonc-
tions de son pronom chacun) ; 9. B, D, E (A : la répétition de la préposition est facultative
après autre que, quelle que soit cette préposition / B : collision / D : autre chose employé
seul est toujours singulier / E : près de '" prêt à) ; 10. B // 20. E (C : podologie / D : photo-
métrie / E : aussi naturel soit-il, ce mot n existe pas dans le dictionnaire de l Ac. ; il aurait
le même sens que botanique) ; 21. D ; 22. B ; 23. A ; 24. C ; 25. C ; 26. B ; 27. C ; 28. A ;
29. C (de phylo- = tribu, et gêné = famille, origine) // 37. C ; 38. C ; 39. E ; 41. D ; 42. B ;
43. A (ne pas confondre avec battre en retraite, reculer) ; 44. B ; 45. D (une espèce
sonnante et trébuchante est une monnaie de bon aloi, c est-à-dire conforme dans sa taille et
son poids à la réglementation en vigueur ; elle sonne bien car elle est du bon alliage, elle
trébuche bien car elle est du bon poids) // 54. B (A : chirurgie dentaire des enfants ; les
autres noms sont inventés) ; 55. C ; 56. C (qu exprime une quantité) ; 57. A, B, C, D ; 58.
B ; 59. B, D, E (B : holographe ou olographe) ; 60. C, D ; 61. A, C, E ; 62. A, B, D ; 63. B,
C, D, E ; 64. A, C, D ; 65. A, C, E (A, C : pas d accord quand c est un adverbe / B : prépo-
sition / D : adjectif qualiûcatif) ; 66. C (A : mot-phrase / B : conjonction de coordination /
C : adjectif indéûni ; c est un adverbe quand il signiûe aussi ou en lui-même / E : adjectif
qualiûcatif) ; 67. B, E (A : suggestions / C : censés / D : au ban) ; 68. E (A, C, D : quel que
soient en deux mots devant le verbe être au subjonctif / B, E : quelque est un adverbe, donc
invariable / C : quelle que soit la température ; accord de quelle avec température) ; 69. A,
C, D (A, D : mille est invariable, cent varie quand il est multiplié / B : cent n est pas multi-
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plié / C, E : une dizaine, mais un dixième) ; 70. A (A : dont je vous ai parlé : pas de COD
antéposé / B : francs est complément circonstanciel de quantité et non COD / C : les violo-
nistes font l action de jouer / D : le participe passé de se plaire est toujours invariable / E :
interrogé peut être au singulier si vous représente une seule personne) ; 71. B // 73. D.
(association de Zola au livre de Zola) ; 74. B, C (A : La comparaison suppose un terme
explicite de comparaison, sans quoi c est une métaphore / B, C : La phrase contient une
allégorie, mais c est une variété de métaphore / D : Pas de métonymie, car l association
entre mémoire et navire n est pas naturelle) ; 75. B. (ancienne appellation de l adjectif
épithète détachée ; épithète seul était faux) ; 76. A, B, C, E (A : salade vient du latin salare
(= saler) / B : saugrenue vient de sel et grain / C : salpêtre vient de sel et pierre / D : salace
vient de saillir une femelle ; E : salsiûs vient du latin erba salsiûca (= herbe qui produit du
sel) ; 77. C, D (trop, brièvement, hier sont des adverbes) ; 78. B, D (fatiguant, intriguant,
excellant : participes présents) / 79. C, E (Les autres sont des participes présents ; les
adjectifs qui leur correspondent sont convergent, exigent, somnolent) ; 80. A, C, D, E (B :
j atteins, se conjugue comme teindre) ; 81. D (A : que je meure / B : que je pourvoie / C :
que je tienne / E : que je conclue, qu il conclue) ; 82. C, E (A, E : que je dusse, verbe
devoir ou que je dévisse, que je dévissasse, verbe dévisser / B : que je cousisse, verbe
coudre / C : subjonctif imparfait du verbe faire / D : que je joignisse, verbe joindre) ; 83. B,
C (A : que je mourusse, verbe mourir / B : verbe recevoir / C : verbe bouillir / D : que
j atteignisse, verbe atteindre / E : que je plusse, verbe plaire) ; 84. C, D (A : vous médisez
à l indicatif présent, vous médîtes à l indicatif passé simple / B : vous conclurez / C : haïr
à l indicatif passé simple / D : résoudre au subjonctif imparfait / E : absoudre est générale-
ment considéré comme défectif à l indicatif passé simple et au subjonctif imparfait, mais
on lui prête parfois la forme que j absolusse) ; 85. A, C, D,, E (A: Être à la fois juge et
partie / C : César vainquit & / D : & voire des amis ne pas confondre le verbe voir et
l adverbe voire / E : On n y rencontre guère& ) ; 86. A, B, D [A : connaît : connait était
toléré dans les réformes de 1990, mais il est désormais recommandé de ne pas supprimer
les accents circonûexes des terminaisons des verbes / B : acquis (penser à acquisition) : ne
pas confondre avec acquit (par acquit de conscience : d acquitter / D : ... chose due : pas
d accent circonûexe sur le participe passé féminin du verbe devoir (pas d homonymie
possible)] // 89. B, D (A : Être en butte à & . / C : ne pas confondre affabilité et affabula-
tion / D : ne pas confondre irruption et éruption / E : Le cahot de la voiture& ) // 91. B, D
[A, D : espèce est féminin, quel que soit son complément / B : savoir gré : je vous saurais
gré& / C, E : avec avoir l air, l accord avec le sujet est toujours possible, et l accord avec
air est possible seulement si le sujet peut avoir un air (individu ou chose vu par
anthropomorphisme) ; 92. A, B, C (A : bésicles ou besicles) ; 93. A, B, D (E : prémisse
existe au sing., pas prémices) ; 94. E (Quand n est qu une conjonction de subordination
qui introduit une proposition elle-même circonstancielle de condition) ; 95. A, C, E (A : un
enseigne : lieutenant de marine / une enseigne : indice pour faire reconnaître qqchose / C :
un mémoire : texte à caractère scientiûque / la mémoire : souvenir / E : un vigile : veilleur
de nuit / une vigile : veille de fêtes de l Église catholique / 96. D, E (A : un perce-oreille,
des perce-oreilles, aussi appelé la forûcule (ce mot n est pas masculin comme l indiquent
de nombreux dictionnaires) / B : un serre-joint, des serre-joints / C : un serre-tête, des
serre-tête / D : un pur-sang, des pur-sang : exception des noms composés d un adjectif et
d un nom / E : un peau-rouge, des peaux-rouges).
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Annales Lyon 2007
1 Qu est ce que la sériciculture ?
l- a. l apprentissage de la manipulation d une seringue l- d. la culture des abeilles
l- b. l art de la sérigraphie l- e. l élevage des saumons
l- c. l élevage de vers à soie
2 La farine est au blé ce que le tapioca est au&
l- a. grain l- b. plante l- c. manioc l- d. blé l- e. mil
3 Trouver le(s) synonyme(s) d inexpugnable.
l- a. imprenable l- d. indéracinable
l- b. impardonnable l- e. irréparable
l- c. irréversible
4 Quel(s) mot(s) appartien(nen)t au registre du tissus ?
l- a. le pékinois l- b. la feutrine l- c. le percale l- d. le baldaquin l- e. la suédine
5 Que signifie « traîner ses savates » ?
l- a. traîner des pieds l- d. vivre dans la pauvreté
l- b. avoir des difficultés à vivre l- e. être mal habillé
l- c. ne pas être motivé
6 Qu est-ce qu un piano ?
l- a. un fourneau l- d. un coffre à peinture
l- b. un secrétaire l- e. une boîte à musique
l- c. un meuble d antiquaire
Lyon
Description
Ce concours est l un de ceux qui proposent le moins de français aux candidats. Outre
l épreuve de dictée fautive, on trouve quelques questions de français dans l épreuve de
QCM de culture générale de l admissibilité. En moyenne, 20 à 25 questions sur 70. L épreuve
complète est à faire en 45 minutes.
Niveau de difficulté : 6/10 (8/10 pour le QCM dans son ensemble)
Le français n est pas le plus redoutable dans cette épreuve parce que les questions posées
sont du même acabit que celles des autres grands QCM de langue française : du vocabu-
laire, de l orthographe lexicale et grammaticale, de la grammaire. La culture générale, en
revanche est redoutée des candidats.
On retrouve en plus des questions classiques quelques questions plus originales : par exem-
ple le vocabulaire sous forme d analogie (ex. : érémitique est à ermite ce que conventuel est
à couvent) ou des éléments à trier en ordre croissant ou décroissant.
Conseils
Ï% La moyenne de cette épreuve n est pas très élevée (légèrement en dessous de 10/20).
Répondez à ce dont vous êtes sûr en n hésitant pas à commencer par les questions de fran-
çais pour vous rassurer.
Ï% Répondez à tout (il n y a pas de points négatifs).
Temps alloué 15 min.
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7 Que signifie équinoxe ?
l- a. le jour est plus long que le nuit l- d. il n y a pas de nuit au pôle nord
l- b. le jour est aussi long que la nuit l- e. le jour du changement de saison
l- c. la nuit est plus longue que le jour
8 Que signifie le préfixe idio- ?
l- a. interne l- c. propre, spécifique l- e. identique
l- b. en pensée, idée l- d. sot
9 Parmi ces noms, lequel (lesquels) est (sont) de genre masculin ?
l- a. câpre l- b. antidote l- c. anathème l- d. anagramme l- e. camée
10 Qu est-ce qu une cinétose ?
l- a. le mal des transports l- d. une méthode de reproduction des blattes
l- b. une maladie parasitaire l- e. une figure cinématographique
l- c. une infection pulmonaire
11 Chassez l intrus
l- a. cithare l- b. contrebasse l- c. cor l- d. épinette l- e. guitare
12 Ébéniste est à bois, ce que le corroyeur est à&
l- a. au caoutchouc l- b. au cuir l- c. au parfum l- d. élasthanne l- e. fer
13 Trouver l intrus :
l- a. prologue l- b. péroraison l- c. exode l- d. introduction l- e. épilogue
14 Remettez dans l ordre du plus fréquent au moins fréquent les mots suivants :
l- a. bimensuel l- b. séculaire l- c. hebdomadaire l- d. bimestriel l- e. bisannuel
15 Trouver le(s) mot(s) mal orthographié(s) :
l- a. landaus l- b. sarraus l- c. cérémonials l- d. émeux l- e. fardeaux
16 « L âme sure ruse mal » est :
l- a. une anagramme l- c. une synecdoque l- e. un oxymore
l- b. un palindrome l- d. une métonymie
17 Quel est l antonyme d inique ?
l- a. partialité l- b. injustice l- c. équitable l- d. partiel l- e. initial
18 Quelle(s) proposition(s) est (sont) correcte(s) ?
l- a. les châteaux catarrhes l- c. il est empreint de compassion
l- b. la miction pour obtenir un médicament efficace l- d. les députés entrent en cession
19 Parmi les adjectifs proposés, lequel (lesquels) est (sont) mis en relation avec le nom
qui lui (leur) correspond ?
l- a. butyrique correspond au beurre l- c. vespéral correspond au soir
l- b. branchial correspond à bras l- d. fongique correspond au champignon
20 Podomètre est à pas, ce que dynamomètre est à&
l- a. vitesse l- b. force l- c. vent l- d. distance l- e. électricité
21 Retrouver le(s) pluriel(s) correct(s) :
l- a. basses-cours l- c. chefs-d Suvre l- e. porte-fenêtres
l- b. choux-fleurs l- d. hauts-parleurs
22 Retrouver le(s) adverbe(s) mal orthographié(s) :
l- a. ardamment l- c. arrogamment l- e. évidemment
l- b. sciamment l- d. puissamment
23 Trouver le(s) couple(s) de contraires correct(s) :
l- a. adret / ubac l- b. rapidement / doucement l- c. vespéral / matinal
24 Parmi les analyses proposées, identifiez celle(s) qui est (sont) correcte(s) :
l- a. Le plus grand est un superlatif absolu l- d. Je le pense sincèrement est un attribut
l- b. Qui pense quoi ? est un relatif l- e. Il est passé par là est un complément d agent
l- c. Un aussi bel enfant est un superlatif
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Corrigés des exercices : Annales Lyon
1. c ; 2. c ; 3. a ; 4. b, c, d, e ; 5. d ; 6. a ; 7. b (littéralement, nuit égale) ; 8. c (préûxe
d origine grecque, on le retrouve dans idoine, idiolecte notamment) ; 9. b, c, e ; 10. a (ou
cinépathie) ; 11. c (instrument à vent au milieu d instruments à cordes) ; 12. b ; 13. c (n est
pas synonyme de début ou ûn de discours ; ne pas confondre avec exorde) ; 14. c, a, d, e, b
(ne pas confondre bimensuel 2 fois par mois et bimestriel 1 fois tous les 2 mois) ;
15. d (émeus) ; 16. b (en partant du e de sure, on retrouve les mêmes lettres par symétrie) ;
17. c (inique : injuste, inégal) ; 18. c (ne pas confondre avec emprunt / a : cathares / b :
mixtion / d : session) ; 19. a, c, d (b : branchial correspond à branchie, brachial corres-
pond à bras) ; 20. b (ce que chacun mesure) ; 21. a, b, c (d : haut-parleurs / e : portes-
fenêtres) ; 22. a, b (a : ardemment / b : sciemment) ; 23. a, c (b : rapidement, lentement ;
doucement, durement) ; 24. a, b (c : comparatif d égalité / d : adverbe / e : complément
circonstanciel de lieu).
Poitiers
Description
Ce concours, créé en 2006 (la même année que Caen), comporte deux épreuves
d admissibilité : un QCM de maîtrise de la langue française et un QCM de culture générale.
Chacun compte 60 questions et dure une heure.
Le premier QCM est celui de langue française. C est un questionnaire assez diversiûé avec
des questions présentant cinq propositions par question. La plupart du temps, plusieurs
réponses sont attendues.
Niveau de difficulté : 6/10
Outre la grande diversité des questions qui rend l épreuve difûcile, la longueur et la formu-
lation des intitulés rendent aussi l épreuve ardue.
Toutes les règles de notre ouvrage peuvent être concernées. De plus, il faut assurer une
note supérieure à la moyenne pour pouvoir être admissible. En effet, en 2009 il fallait obte-
nir 58/120 aux deux épreuves d admissibilité pour pouvoir passer la seconde série d épreu-
ves (c est-à-dire presque la moyenne). Or, la réussite à l épreuve de français reste moins
aléatoire qu à celle de culture générale. Un objectif minimum est donc 35/60 en français.
Conseils
Ï% Veillez à l alternance possible de questions dans lesquelles il faut identifier les bonnes ou
les mauvaises réponses.
Ï% Répondez à tout (il n y a pas de points négatifs).
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Annales Poitiers 2009
1 Il faut écrire en respectant les accords de « ci-joint » ou « ci-inclus » :
l- a. Ci-inclus vos dernières missives.
l- b. Je vous envoie ci-joint les relevés des sommes perçues.
l- c. Vous trouverez quelques documents ci-joint.
l- d. Ci-jointes les informations que vous avez sollicitées.
l- e. Ci-joint, à votre demande, les relevés de vos opérations bancaires.
2 Il faut écrire :
l- a. Vu la loi bioéthique de 1994. l- d. Ils patientent dans une demi-obscurité.
l- b. Ils vont nus-pieds. l- e. J ai attendu une heure et demi.
l- c. Tête nue et nu-pieds, ils ont patiemment attendu.
3 On écrit en respectant les règles d accord et la présence de trait d union :
l- a. cinquante et un l- c. huit cent vingt huit l- e. le dix-neuf janvier mil neuf cent-douze
l- b. cinquante-trois l- d. trois mille francs
4 On doit écrire en respectant les règles d accord des noms composés :
l- a. des tire-lignes l- c. des réveilles-matin l- e. des chefs-d Suvre
l- b. des chiens-loups l- d. des garde-champêtres
5 On doit écrire en respectant les règles d accord des verbes pronominaux :
l- a. Les tourterelles se sont enfuies à notre approche.
l- b. Les oiseaux s étaient brisés les ailes.
l- c. Catherine s est cassé la jambe.
l- d. Ils se sont disputé sauvagement.
l- e. Les bambins s étaient salies les mains en tombant.
6 On doit écrire en respectant les règles d accord de « tout » selon qu il est adjectif
indéfini ou adverbe :
l- a. Les jeunes filles étaient tout émues.
l- b. Les jeunes filles étaient tout tremblantes.
l- c. Toute honteuse, elle s enfuit dans sa niche.
l- d. En ce matin de printemps, tous les promeneurs admiraient les arbres tout verts.
l- e. Dans la petite brise du matin, les feuilles des arbres étaient tout frémissantes.
7 Il faut écrire en respectant l orthographe :
l- a. éthymologie l- b. étique l- c. éthique l- d. exhalter l- e. exhaler
8 Il faut écrire en respectant l orthographe et les règles d accord :
l- a. Il avait quelque cinquante ans.
l- b. Quelque puisse être sa réaction, je lui parlerai.
l- c. Quelque intelligents qu ils soient, ils n en sont pas moins mortels.
l- d. Quelles que puissent être leurs réactions, je leur parlerai.
l- e. J ai quelque mille fleurs dans mon jardin.
9 Il faut écrire en respectant l orthographe :
l- a. héros l- b. héraut l- c. hangard l- d. harrassé l- e. hémorragie
10 Il faut écrire en veillant à la présence ou l absence d accent circonflexe, donc en dis-
tinguant l indicatif du conditionnel :
l- a. S il avait été plus grand, il eût aidé sa mère.
l- b. Dès qu il eût fini, je partis.
l- c. Quand il eut parlé, les murmures montèrent.
l- d. Il eût compris les enjeux si vous l aviez renseigné.
l- e. Il se fut classé premier s il avait réussi sa dissertation.
11 Il est incorrect de dire ou d écrire :
l- a. des périgrinations l- c. une oasis l- d. la cote de la Bourse
l- b. des problèmes pécuniers l- e. se tenir les cotes
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12 Les mots suivants sont d origine étrangère, en respectant l orthographe et le genre,
il faut écrire :
l- a. un toast l- c. une interview l- e. un sweeter
l- b. un sandow l- d. un picpocket
13 Il faut écrire en respectant l orthographe des mots écrits en gras :
l- a. J aime le cuissot de sanglier.
l- b. Il est sensé connaître ses obligations.
l- c. Saint Étienne est le premier chrétien qui ait subi le martyre.
l- d. Ce fauteuil Louis XIII détonne dans cet ensemble des années trente.
l- e. Ce sont les prémisses de l été.
14 Sont correctement orthographiés et appartiennent à la langue française :
l- a. plinthe l- b. bayer l- c. enter l- d. socque l- e. touer
15 Il faut écrire, en respectant la distinction entre « quoique » et « quoi que » :
l- a. Quoi que Pierre fasse&
l- b. Quoique parfaitement renseigné, il feint&
l- c. Quoiqu elle trouve, elle n est jamais satisfaite.
l- d. Quoique vous plantiez dans ce terrain, vous n obtiendrez aucun légume.
l- e. Quoiqu il soit très fatigué, il ne veut pas aller se coucher.
16 Un écailler est :
l- a. une personne qui ouvre les huîtres l- d. une personne qui élève des cailles
l- b. une personne qui affine les fromages l- e. l appellation parfois donnée au quincaillier
l- c. une personne qui collectionne les coquillages
17 Il faut écrire, en faisant attention à l absence ou à la présence d accent circonflexe
sur « cote » :
l- a. un plat de côte l- c. la cote mobilière l- e. se tenir les cotes
l- b. une côte mal taillée l- d. la cote de la Bourse
18 Il faut écrire :
l- a. des coupe-cigares l- c. des coupes jarrets l- e. des coupes-tête
l- b. des coupe-papiers l- d. des coupes-circuits
19 Parmi les définitions du verbe « dessiller » proposées ci-dessous, laquelle ou lesquelles
sont exactes ?
l- a. Coudre les paupières d un oiseau de proie pour le dresser.
l- b. Amener quelqu un à voir ce qu il ignorait dans l expression « dessiller les yeux de
quelqu un. »
l- c. Éliminer l humidité d un corps.
l- d. Combler la rigole que fait dans la terre le soc de la charrue.
l- e. Vider le contenu d un silo.
20 « Fantassin, tu as laissé passer l ennemi. As-tu quitté ton poste ? Lui as-tu laissé le
passage par inattention ou par peur ? Si tu as quitté ton poste, tu mérites la mort. Si tu
as laissé le passage, tu mérites la mort. Dans tous les cas, tu mérites la mort. » Il s agit
d un argument qui en terme de logique est :
l- a. un dilemme l- c. une aporie l- e. un syllogisme
l- b. une alternative l- d. un calcul de prédicats
21 Un incunable :
l- a. est un livre illustré de dessins
l- b. est un ouvrage manuscrit antérieur à l invention de l imprimerie
l- c. est un ouvrage manuscrit antérieur à l invention de l imprimerie et décoré d enluminures
l- d. un ouvrage qui date des origines de l imprimerie
l- e. un revêtement décoratif réalisé avec du stuc
22 Il faut écrire en respectant l orthographe :
l- a. manchotte l- b. papillote l- c. tremblotte l- d. falote l- e. bergamote
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23 Il faut écrire en respectant l orthographe :
l- a. boulotter l- b. caloter l- c. décalotter l- d. garrotter l- e. frisoter
24 Un consensus est :
l- a. un accord de plusieurs personnes l- d. un chant religieux
l- b. une instruction à charge et à décharge l- e. un mot aux consonances harmonieuses
l- c. une manifestation publique de mépris
25 Dire de quelqu un qu il joue les Cassandre signifie :
l- a. qu il ment l- d. qu il parle avec un humour corrosif
l- b. qu il tente de séduire l- e. qu il se prend pour un roi
l- c. qu il prophétise des malheurs
26 S embarquer pour Cythère signifie :
l- a. être amoureux, avoir un rendez-vous galant l- c. partir pour un long voyage
l- b. partir à l aventure l- d. partir pour ne plus revenir
l- e. aller vers de grosses difficultés affectives et financières
27 Parmi les propositions suivantes concernant l âne de Buridan, indiquez celle qui
est / celles qui sont exacte(s).
l- a. L âne de Buridan est une race d âne comme le baudet du Poitou.
l- b. La race fut sélectionnée par Buridan, éleveur du Piémont, vers 1880.
l- c. L âne de Buridan est un âne imaginaire, incapable de choisir entre un seau d eau et un
sac d avoine et qui en mourut.
l- d. Buridan, philosophe scolastique et commentateur d Aristote utilisa cet âne à la manière
d une fable.
l- e. Être comme l âne de Buridan désigne une personne indécise, comme quelqu un, solli-
cité avec la même force des deux côtés à la fois et qui ne sait quel parti prendre.
28 Le féminin de :
l- a. « préfet » est « préfète » l- d. « linot » est « linotte »
l- b. « huguenot » est « huguenotte » l- e. « nabot » est « nabote »
l- c. « manchot » est « manchote »
29 Le féminin de :
l- a. « spoliateur » est « spoliatrice » l- d. « enchanteur » est « enchantrice »
l- b. « défendeur » est « défendeuse » l- e. « pécheur » est « pécheuse »
l- c. « bailleur » est « bailleresse »
30 Le féminin de :
l- a. « larron » est « larronnesse »
l- b. « félibre » est « félibresse »
l- c. « ogre » est « ogrette »
l- d. « patron » est « patronne », ou, avec un sens spécifique « patronnesse »
l- e. « seigneur » est « seigneurette »
31 Le féminin de bélier est « brebis ». Ainsi le nom « bélier » marque la distinction des
genres par deux mots de radical différent. Parmi les mots suivants quel est celui ou
quels sont ceux qui est ou qui sont dans le même cas ?
l- a. sanglier l- b. cerf l- c. lévrier l- d. lièvre l- e. poney
32 Parmi les mots suivants, quels sont ceux qui ont une seule et même forme pour les
deux genres et qui ne peuvent se distinguer que par la présence de l article (ex : le den-
tiste et la dentiste) ou avec l aide du mot « femme » placé devant le nom pris
adjectivement ?
l- a. échevin l- b. acolyte l- c. diacre l- d. aviateur l- e. charlatan
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Items 33 à 35 Certains mots homonymes ne peuvent être distingués que par le genre. Il en
est ainsi par exemple du mot « LIVRE » qui au masculin désigne un ouvrage imprimé et
qui au féminin désigne une unité de poids. Parmi les mots suivants, quel est celui ou quels
sont ceux qui, pourvus d un homonyme ne peut ou ne peuvent être distingués que par leur
genre ?
33 l- a. moule l- b. foule l- c. crêpe l- d. pendule l- e. montre
34 l- a. solde l- b. laque l- c. manSuvre l- d. barde l- e. barème
35 l- a. parallèle l- b. poêle l- c. haie l- d. greffe l- e. col
36 Le mot « hellébore » :
l- a. est masculin l- d. est une déesse de la mythologie grecque
l- b. peut s écrire aussi « ellébore » l- e. est une plante vivace
l- c. est une pierre fine constituée par un béryl jaune
37 Le mot « exorde » :
l- a. est masculin l- d. est la première partie d un discours oratoire
l- b. est un poisson des mers chaudes l- e. est un sentiment d horreur extrême
l- c. est l émigration ou le départ en masse d un peuple, d une foule
38 Le mot « pastiche » :
l- a. est féminin
l- b. désigne une préparation médicamenteuse anisée
l- c. désigne un genre lyrique du Moyen Âge dans lequel une bergère dialogue avec un chevalier
l- d. désigne une Suvre littéraire ou artistique où l on imite le style de l auteur
l- e. est un synonyme du mot « pataquès » et désigne un discours confus et inintelligible
39 Le mot « épitaphe » :
l- a. est féminin
l- b. désigne l abrégé d un livre, particulièrement d un livre d histoire
l- c. désigne un poème lyrique composé à l occasion d un mariage
l- d. désigne chacune des trois parois d un filon de minerai
l- e. désigne une inscription sur un tombeau
40 Certains noms ont au pluriel une double forme : ainsi le mot « aïeul » peut-il faire
au pluriel « aïeuls » et « aïeux ». Il en est ainsi d autres mots comme par exemple :
l- a. ciel l- b. Sil l- c. travail l- d. corail l- e. carnaval
41 Les mots terminés par -OU prennent un S au pluriel (comme FOU fait FOUS).
Échappe(nt) à cette règle ou prend (prennent) un X au pluriel :
l- a. sou l- b. clou l- c. hibou l- d. joujou l- e. caillou
42 Parmi les noms suivants empruntés à des langues étrangères, quel est celui ou quel-
les sont ceux qui reste ou restent invariable(s) au pluriel ?
l- a. intérim l- b. quatuor l- c. oratorio l- d. pensum l- e. satisfecit
43 Ne s emploient qu au pluriel :
l- a. prolégomènes l- b. entrailles l- c. lazzis l- d. confettis l- e. errements
44 L utilisation de l adjectif « belle » dans la phrase : « elle est infiniment belle », exprime :
l- a. un superlatif absolu l- d. un superlatif relatif
l- b. un comparatif de supériorité l- e. un positif énonçant simplement une qualité
l- c. un comparatif d égalité
45 Parmi les adjectifs précédés de « des plus » ou « des moins » inclus dans les expres-
sions suivantes, quel(s) est/sont celui/ceux dont l orthographe est correcte ?
l- a. l exemple est des mieux choisi l- d. notre souper fut des plus simple
l- b. la situation était des plus embarrassante l- e. l opération était des plus délicates
l- c. la traversée fut des plus agitées
Annales
370
46 La désinence de la deuxième personne du singulier est un S muet : il en est ainsi par
exemple à l indicatif présent pour le verbe CHANTER qui donne TU CHANTES. Fait
ou font exception à cette règle :
l- a. lire l- b. pouvoir l- c. vouloir l- d. rendre l- e. valoir
47 La désinence de la troisième personne du singulier est, étymologiquement un T.
Ainsi on écrit IL FINIT ou encore IL PART. Toutefois cette règle a de nombreuses
exceptions. Parmi les verbes suivants, quel est celui ou quels sont ceux qui a ou ont une
autre désinence au présent de l indicatif :
l- a. fondre l- b. venir l- c. assaillir l- d. mordre l- e. vaincre
48 La première personne du singulier au futur de l indicatif :
l- a. est JE ROMPRAI pour le verbe rompre
l- b. est JE BOUILLIRAI pour le verbe bouillir
l- c. est JE COUSERAI pour le verbe coudre
l- d. est JE CROÎTRAI pour le verbe croître
l- e. est J OCCLURERAI pour le verbe occlure
49 Dans les phrases suivantes, quelle est celle ou quelles sont celles qui comporte ou qui
comportent un infinitif complément du verbe ?
l- a. Byron détestait boire.
l- b. Et de penser à toi me soutiendra.
l- c. Elle dit m aimer.
l- d. Il préfère mourir.
l- e. C est une plainte lancinante. De l écouter me torture.
50 Le participe présent s emploie soit comme une forme verbale (un homme portant
bien son âge) soit comme un adjectif (un homme bien portant). L orthographe de ces
deux emplois du participe présent est en règle identique. Toutefois elle diffère dans cer-
tains cas ; ainsi on écrit un spectacle fatiguant les plus robustes et un spectacle très fati-
gant. Mais il existe d autres types de différences orthographiques. Parmi les participes
présents suivants, quel est celui ou quels sont ceux dont le qualificatif correspondant
n a pas la même orthographe ?
l- a. équivalent l- b. provoquant l- c. détergeant l- d. commerçant l- e. divaguant
51 Parmi les phrases suivantes, quelle est celle ou quelles sont celles dont les règles
d accord du participe passé a été ou ont été respectée(s) ?
l- a. C est une faveur qu il a espérée qu on lui accorderait.
l- b. Tout le monde l a crue morte.
l- c. Je les aurais voulus plus beaux.
l- d. Une mort qu on lui a prédit héroïque.
l- e. Elle était vêtue de noir : on l eût dite en deuil.
52 « Monter sur Pégase » ou « Enfourcher pégase » signifie :
l- a. « Se lancer dans des discours lyriques ou poétiques. »
l- b. « S adonner à l astronomie, Pégase étant une constellation de l hémisphère boréal. »
l- c. signifie aussi : « monter sur ses grands chevaux ».
l- d. « Faire des projets insensés. »
l- e. « Temporiser. »
53 Quand on emploie le terme de « sans-papiers » pour désigner un étranger en situa-
tion irrégulière, on utilise :
l- a. une métonymie l- c. une antonomase l- e. un pléonasme
l- b. une métaphore l- d. un euphémisme
54 Parmi les verbes suivants (en majuscules), indiquez celui/ceux qui est/sont transitif(s) :
l- a. La mer ÉCUME l- c. DESCENDRE une malle du grenier
l- b. Il aspire à DESCENDRE l- d. ÉCUMER la soupe
l- e. Je voudrais RÉFLÉCHIR un instant
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D
u
d
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h
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u
d
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A
a
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55 Parmi les verbes pronominaux suivants, quel est celui (quels sont ceux) qui est/sont
un ou des verbes pronominaux réfléchis ?
l- a. il s habille l- b. il se coupe l- c. il se pâme l- d. il se prévaut l- e. il se doute
56 Parmi les propositions suivantes utilisant la conjugaison du verbe AVOIR au pré-
sent du subjonctif, indiquez les formes correctes :
l- a. que j aie l- c. qu il aie l- e. que vous ayez
l- b. que tu ais l- d. que nous ayions
57 Parmi les noms suivants, quel est celui ou quels sont ceux qui est/sont du genre féminin ?
l- a. omoplate l- b. prémices l- c. prémisses l- d. encombre l- e. entracte
58 Parmi les noms suivants, quel est celui ou quels sont ceux qui est/sont du genre
féminin ?
l- a. opprobre l- b. pétale l- c. icône l- d. alcôve l- e. campanule
59 Parmi les noms suivants, quel est celui ou quels sont ceux qui ne s emploie(nt) qu au
pluriel ?
l- a. épousailles l- b. pourparlers l- c. menottes l- d. douceurs l- e. froideurs
60 Parmi les propositions suivantes, indiquez celle ou celles qui est ou sont exacte(s).
l- a. Le mot CHAIR a au moins un homonyme qui soit homophone sans être homographe.
l- b. Les adjectifs FRÊLE et FRAGILE sont des synonymes.
l- c. Les adjectifs GRAND et PETIT sont des paronymes.
l- d. Les mots COLLUSION et COLLISION sont des paronymes.
l- e. Les adjectifs RICHE et PAUVRE sont des antonymes.
Corrigés des exercices : Annales Poitiers
1. A, B, D, E (C : ci-joints doit s accorder quand il est placé en ûn de phrase) ; 2. A, C, D,
(B : nu-pieds ; E : demie) ; 3. A, B, D (C : vingt-huit / E : mil neuf cent douze) ; 4. A, B, E
(C : réveille-matin / D : gardes champêtres) ; 5. A, C (B : brisé, le COD est postposé / D :
disputés / E : sali, le COD est postposé) ; 6. A, C, D (B, E : toutes) ; 7. B, C, E (A : étymo-
logie / D : exalter) ; 8. A, C, D, E (B : quelle que) ; 9. A, B, E (C : hangar / D : harassé) ;
10. A, C, D (B : eut ûni : la subordonnée de temps marque une action antérieure à celle de
la principale / E : fût classé, conditionnel passé 2e forme) ; 11. A, B, E (A : pérégrinations
/ B : pécuniaires / E : côtes, pour éviter la confusion avec cote) ; 12. A, B, C (D : pick-
pocket / E : sweater) ; 13. A, C, D (B : censé / E : prémices) ; 14. A, B, C, D, E ; 15. A, B,
E (C : quoi qu elle / D : quoi que) ; 16. A ; 17. A, C, D (B : cotte / E : côtes) ; 18. A (B :
coupe-papier / C : coupe-jarrets / D : coupe-circuit / E : coupe-tête) ; 19. B (B : sens
ûguré) ; 20. A (dilemme : argument qui présente deux propositions contradictoires mais
menant à une même conclusion qui, par conséquent, s impose) ; 21. D ; 22. B, D, E (A :
manchote / C : tremblote) ; 23. A, C, D, (B : calotter / E : frisotter) ; 24. A ; 25. C (en réfé-
rence à Cassandre, la ûlle du roi Priam, qui, pour avoir refusé Apollon, fut condamnée à
n être jamais crue quand elle prophétiserait) ; 26. A (Cythère, île grecque qui abritait un
temple dédié à Vénus, déesse de l amour et des plaisirs) ; 27. C, E (D est incorrect, car
Jean Buridan n est pas à l origine de cette fable qui lui fut attribuée ultérieurement pour
critiquer son déterminsime moral) ; 28. A, C, E (B : huguenote / D : linot existe mais il est
épicène, tout comme linotte) ; 29. A, C (B : défenderesse / D : enchanteresse / E :
pécheresse) ; 30. B, D (A : larronnesse était le féminin de larron, mais il a disparu pour
l Ac. / B : féminin peu usité mais toujours existant / C : ogresse / D : même étymologie
pour patron et patronesse / E : dame) ; 31. A, B, D (C : levrette / E : ponette) ; 32. B, E (A :
échevine existe / C : diaconesse / D : aviatrice) ; 33. A, C, D ; 34. A, B, C, D ; 35. A, B, D ;
Annales
372
36. A, B, E ; 37. A, D (C : exode) ; 38. D (A : masculin) ; 39. A, E ; 40. A, B, C ; 41. C, D,
E ; 42. E ; 43. A, B, E ; 44. A (positif : Elle est belle) ; 45. A, B, C, D, E (interprétation
possible de des plus comme marque du degré relatif ou absolu dans tous les cas de ûgure,
sauf si l antécédent de l adjectif qui suit des plus est un neutre) ; 46. B, C, E (B : peux / C :
veux / E : vaux) ; 47. A, C, D, E ( A : fond / C : assaille / D : mord / E : vainc) ; 48. A, B,
D (C : coudrai / E : occlurai) ; 49. A, C, D (B, E : l inûnitif est sujet et le sujet n est pas un
complément du verbe) ; 50. B, C, E (A : adjectif et non participe présent / B : provocant /
C : détergent / E : divagant) ; 51. B, C, D, E (A : espéré : il a espéré quoi ? qu on lui
accorderait cette faveur et non cette faveur seul / B, C, D, E : quatre cas litigieux où l inva-
riabilité serait possible, mais qui sont tous des phrases d auteurs) ; 52. A ; 53. A ; 54. C,
D ; 55. A, B (C, D, E : pronominaux subjectif car le pronom n est pas analysable) ; 56. A,
E (B : que tu aies / C : qu il ait / D : que nous ayons) ; 57. A, B, C ; 58. C, D, E (A : un
opprobre / B : un pétale) ; 59. A, B (C, D : toujours pluriels seulement dans certains de
leurs sens) ; 60. A, B, D, E (A : la chaire / C : antonymes).
Annales Tours 2009
Répondez aux questions suivantes :
Question 1. Parmi les pluriels proposés, cochez celui (ceux) correctement orthographié(s) :
l- a. Des gazs l- c. Des timbres-poste l- e. Des rouges-gorges
l- b. Des landaux l- d. Des avants-postes
Tours
Description
Depuis 2008, la deuxième épreuve d admissibilité de Tours est un QCM de maîtrise du fran-
çais. C est une épreuve de 20 questions à traiter en 30 minutes. Il peut y avoir plusieurs bon-
nes réponses par question.
Avant 2008, l épreuve comportait exclusivement de la grammaire, avec une partie consa-
crée à l identiûcation de natures et de fonctions et une autre portant sur des questions
générales (diverses nature de tout, fonctions possibles d un adjectif, etc.).
Niveau de difficulté : 6/10
L épreuve n est pas très longue et, comparé à celle d avant 2008, elle est très abordable. Elle
reste cependant assez difûcile, d abord parce que vous pouvez être interrogé sur tout,
ensuite parce qu on attend presque toujours plusieurs réponses. L orthographe grammati-
cale y reste très présente, mais il y a quelques questions de vocabulaire, d orthographe lexi-
cale, d analyse.
Conseils
Ï% Revoyez toutes les règles de cet ouvrage avant l épreuve sans faire d impasses (chaque
erreur coûte très cher pour le classement final).
Ï% Répondez à tout (il n y a pas de points négatifs).
Temps alloué 30 min.
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u
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c
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u
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a
l
Question 2. Cochez le (les) mots qui peu(ven)t avoir plusieurs prononciations :
l- a. Plus l- c. Fils l- e. Infarctus
l- b. Content l- d. Portions
Question 3. Cochez le(s) participe(s) présent(s) :
l- a. Suffocant l- c. Fatiguant l- e. Hurlante
l- b. Convaincant l- d. Adhérant
Question 4. Cochez le(s) nom(s) où la liaison doit être prononcée :
l- a. Des hernies l- c. Des hiéroglyphes l- e. Des horions
l- b. Des hiatus l- d. Des huis clos
Question 5. Cochez le(s) verbe(s) à la voix active :
l- a. Être aimé l- c. Je suis allé l- e. Il est puni
l- b. Avoir fini l- d. Nous nous souvenons
Question 6. Cochez le(s) participe(s) passé(s) correctement accordé(s) :
l- a. Les dix ans qu il a vécu à Paris. l- d. Ces idées, il les a fait siennes.
l- b. La chanson que j ai entendue chanter. l- e. La cantatrice que j ai entendue chanter.
l- c. Elles se sont souri.
Question 7. Cochez le(s) verbe(s) conjugué(s) au subjonctif :
l- a. Fisse l- c. Voie l- e. Disse
l- b. Fut arrivé l- d. Ai eu
Question 8. Cochez le(s) verbe(s) transitif(s) direct(s) :
l- a. Vilipender l- c. Pallier l- e. Durer
l- b. Se rappeler l- d. Recourir
Question 9. Cochez la (les) définition(s) correcte(s) :
l- a. À l instar : contrairement
l- b. Brûler ses vaisseaux : échouer
l- c. Esprit de l escalier : vivacité intellectuelle
l- d. Montrer patte blanche : donner des garanties solides
l- e. Il n y a pas péril en la demeure : la maison n est pas menacée
Question 10. Cochez la (les) phrase(s) correctement orthographiée(s) :
l- a. Ce magasin fait des soldes exceptionnels. l- d. Ces chevaux ont une robe baie claire.
l- b. Des yeux bleu clair. l- e. Des pantalons marrons.
l- c. Une chevelure châtain.
Question 11. Cochez le(s) couple(s) d antonyme(s) :
l- a. Concis-Prolixe l- c. Ésotérique-Exotique l- e. Endogame- Polygame
l- b. Psychique-Somatique l- d. Austral-Européen
Question 12. Cochez l (les) orthographe(s) correcte(s) :
l- a. État-civil l- c. Moyen-Âge l- e. Vis-à-vis
l- b. Libre-arbitre l- d. Statu-quo
Question 13. Cochez l (les) orthographe(s) correcte(s) :
l- a. Éthymologie l- c. Métaphore l- e. Pied d estal
l- b. Tintinnabuler l- d. Connection
Question 14. Cochez l (les) orthographe(s) incorrecte(s) :
l- a. Métempsycose l- c. Prud homal l- e. Ébouriffer
l- b. Imbécillité l- d. Correligionnaire
Question 15. Coches la (les) définition(s) correcte(s) :
l- a. Agonir : injurier l- d. Conjoncture : prévision
l- b. Valétudinaire : en bonne santé l- e. Adjurer : prier
l- c. Spécieux : original
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374
Question 16. Cochez le(s) nom(s) ayant le genre féminin :
l- a. Anagramme l- c. Urticaire l- e. Alvéole
l- b. Perce-neige l- d. Ozone
Question 17. Cochez la (les) correspondance(s) correcte(s) adjectif / nom :
l- a. Labial / lèvre l- c. Obsidional / obsession l- e. Purpurin / excrément
l- b. Prandial / repas l- d. Ancillaire / âge
Question 18. Dans la phrase « Après que vous aurez fini, vous concluerez ! », il y a :
l- a. Aucune faute d orthographe l- d. Une faute de syntaxe
l- b. Une faute d orthographe l- e. Un pronom relatif
l- c. Deux fautes d orthographe
Question 19. Cochez la (les) phrase(s) correcte(s) :
l- a. Quoique je fasse des efforts, je n y arrive pas.
l- b. Quoique je fasse, je n y arrive pas.
l- c. Quel que soient les efforts&
l- d. Quelles que soient (+ féminin pluriel)
Question 20. Cochez le(s) pronom(s) :
l- a. Leur l- c. Quelque l- e. Te
l- b. Leurs l- d. Ton
Corrigés des exercices : Annales Tours
1. c, e (a : des gaz / b : des landaus / e : des avant-postes) ; 2. a, b, c, d (a : [ply] [plys] ou
[plyz] quand il y a liaison / b : le t ûnal se fait entendre lors de la liaison / c : [ûl], [ûs],
parfois [û] / le t se prononce [t] si c est une forme du verbe porter, [s] si c est le pluriel du
nom portion) ; 3. c, d ; 4. b (d : le h de huis n est pas aspiré, sauf dans huis clos) ; 5. b, c,
d ; 6. a, c, e (a : dix ans est complément circonstanciel de temps / b : entendu : la chanson
ne fait pas l action de chanter / c : sourire est transitif indirect / faites : siennes est attribut,
il ne commande pas l accord) ; 7. a, c, e (a, e : subjonctif imparfait / b : indicatif passé
antérieur / c : subjonctif présent / d : indicatif passé composé) ; 8. a, b, c ; 9. d [a : à la
manière de / b : faire un acte qui ôte toute possibilité de revirement / c : qui tarde à la
repartie (par manque de clairvoyance ou par excès d ambiguïté dans le raisonnement) / e :
rien ne presse] ; 10. a, b, c (a : solde est masculin dans le sens de rabais / b, d : les adjectifs
de couleur composés sont invariables '! bai clair / c : ou, plus rarement, châtaine / e :
marron : adjectif de couleur issu d un nom, invariable) ; 11. a, b ; 12. e (état civil, libre
arbitre, Moyen Âge, statu quo) ; 13. b, c (étymologie, connexion, piédestal) ; 14. d
(coréligionnaire) ; 15. a, e ; 16. a, b, c (b : masculin ou féminin / e : masculin pour
l Académie et plutôt masculin pour Grevisse, même si l usage en fait généralement un
féminin) ; 17. a, b ; 18. b (conclurez) ; 19. a, d (b : quoi que / c : quels, accord avec
efforts) ; 20. a, e (a, e : pronoms personnels / b : déterminant possessif ou adjectif
possessif ; le pronom doit être précédé de l article qui fait partie de sa forme / c : adverbe
ou déterminant).
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u
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c
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Index
A
Accompli (ou achevé, conclusif, télique)
285
Accord du participe passé avec l auxi-
liaire être 158
Accord du participe passé avec l auxi-
liaire avoir 159
Accord du participe passé dans les for-
mes pronominales 162
Accord du participe passé sans auxi-
liaire 158
Accord du verbe avec plusieurs sujets
156
Accord du verbe avec un seul sujet 153
Adjectif 281
exclamatif 282
indéfini 282
interrogatif 282
numéral ordinal 282
possessif 282
qualificatif 282
Adverbe 151, 286
d affirmation 288
d aspect 286
d opposition 288
de cause 288
de conséquence 288
de degré (ou de quantité) 286
de doute 288
de lieu 287
de temps 288
exclamatif 288
interrogatif 288
de manière 286
Analyse grammaticale 275
Anaphore
fidèle 280
infidèle 280
Antécédent 280
Apostrophe 104
Apposition 300
Article
défini 279
générique 279
indéfini 279
partitif 279
Aspect 285
Attribut 295
de l objet 295
du sujet 295
Auxiliaire 170
Avoir 170
C
Cataphore 280
CDN (voir complément du nom)
Cessatif 285
COD (voir complément d objet direct)
COI (voir complément d objet indirect)
Complément
circonstanciel (ou adverbial) 297
d agent 298
d attribution 297
d objet 296
d objet direct 296
d objet indirect 297
de l adjectif 301
de l adverbe 301
de phrase 297
déterminatif 298
Index
376
du nom 298
du pronom 300
du verbe 296
Conditionnel 169, 285
Conjonction 289
de coordination 289
de subordination 301
Conjonctive 292
Conjugaison 168
Consonne 96
Coordination 289
Copule 283
Correspondance
des modes 302
des temps 305
D
Degré
absolu 286
relatif ou comparatif 287
Dentale 95
Dérivation affixale 18
Déterminant 278, 299
article 279
démonstratif 280
exclamatif 281
indéfini 281
interrogatif 281
numéral cardinal 279
possessif 280
relatif 280
Diphtongue 95
Duratif (ou sécant) 285
E
Éléments
analogiques 293
libres 293
Emploi déictique 280
Épicènes 138
Essentiellement pronominaux 163
Être 170
Euphonique 278
Expressions françaises 29
F
Factitif (ou causatif) 285
Figure
de rhétorique 35
de style 35
Fonction 275
des mots 293
des propositions 293
des syntagmes 293
Fricative 95
Futur jussif 348
G
Géminée 95
Genre 135, 275
Gérondif 169, 285
Glides 95, 132
Graphèmes 94, 98
H
Hiatus 95
Homographes 21
Homonymes 21
grammaticaux 165
lexicaux 21
verbaux 188
Homophones 21
I
Imminent 285
Impératif 169, 285
Imperfectif 285
Inaccompli (ou inachevé, atélique) 285
Inchoatif 285
Incises 103
Indicatif 169, 285, 302-303
Infinitif 169, 285, 303
Instantané (ou momentané, non-sécant,
global) 285
Index
©
D
u
d
L
a
h
c
a
u
é
u
d
é
l
.
377
Interjection 290
Introducteur 289
Itératif 285
L
Labiale (non labial) 95
Labiodentale 95
Liquide 95
Locution
latine 28
verbale 283
Logatomes 95
M
Métathèse 97
Mode 169, 285
conjugué 285
conjugué (voix active) 169
dans la proposition conjonctive 303
dans la proposition relative 302
non conjugué 285
non conjugué (voix active) 169
Morphologie 349
Mot-phrase 290, 301
N
Nature 275
Ne
exceptif 287
explétif 287
Nom
commun 275
ou substantif 275
propre 275
Nombre 141, 275
Noyau 275
O
Objectif 290
Occlusive 95
Orthographe
grammaticale 135
lexicale 94
P
Palatale 95
Paronymes 25
Participe 169, 285
Perfectif 285
Périphrase verbale 283
Personne 275
Phonème 94, 98
consonantique 114
nasal 95
oral 95
sonore 95
sourd 95
vocalique 105
Phonétique 94
Phrase
complexe 302
déclarative (assertive ou énonciative)
274
exclamative 274
impérative (ou injonctive) 274
interpellative 274
interrogative 274
optative 274
Pluriel 141
Positif 287
Prédicat 283, 295
Préposition 288, 301
Présentatif 289, 301
Projectif 285
Pronom 276
démonstratif 277
indéfini 277
interrogatif 277
numéral 276
personnel 276
possessif 276
relatif 277
Index
378
Pronominaux
idiomatiques 163
passifs 163
réciproques 163
réfléchis 162
subjectifs 163
Proposition
absolue 159
complétive ou substantive 292
elliptique 292
exclamative indirecte 292
infinitive 292
interrogative indirecte 292
participiale (ou participe) 292
Proverbes français 29
R
Racines
grecques 13
latines 10
Récent 285
Redondance 294, 300
Régime implicite 289
S
Semi-auxiliaires 171
Signe diacritique 98
Statique 285
Subjectif 290
Subjonctif 169, 285, 302, 304
Subordination 289
Suggestif 290
Sujet 294
Superlatif
absolu 287
relatif 287
Syllabe 95
Syntagme 275
Syntaxe 348
T
Temps 169, 285
Trait d union 101
Transitif indirect 284
Types de phrases 274
V
Vélaire 95
Verbe 283
d état 283
défectif 168
essentiellement pronominal 163
impersonnel 284
intransitif 284
pronominal 284
transitif
direct 284
indirect 284
unipersonnel 284
Verbes
défectifs (3e groupe) 173
irréguliers en -ER 174
irréguliers en -IR / -OIR 174, 177,
179
irréguliers en -RE 181, 184
Verbes réguliers (1er et 2e groupes) 171
du 1er groupe 171
du 2e groupe 172
difficultés 172
Voix
active 284
moyenne 285
passive 284
réfléchie 285
Voyelle 95
atone 96
tonique 96
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