Tout le français

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Tout  

le français  

aux concours d entrée  

Orthophoniste  

Vocabulaire, orthographe,  

grammaire  

© Dunod, Paris, 2010  

ISBN 978-2-10-054638-1  

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III  

Table des matières  

Avant-Propos 1  

Présentation des 16 concours 2  

Vocabulaire 9  

Racines des mots 10  

Homonymes lexicaux 21  

Paronymes 25  

Locutions, expressions, proverbes 28  

Figures de style 35  

Concours blancs et annales 41  

Orthographe 93  

Orthographe lexicale 94  

Orthographe grammaticale 135  

Conjugaison 168  

Signes graphiques 190  

Concours blancs et annales 196  

Grammaire 273  

Les types de phrases 274  

Les catégories grammaticales 275  

La fonction des mots, syntagmes et propositions 293  

La correspondance des modes et des temps 302  

Concours blancs et annales 306  

Annales 349  

Index 375  

IV  

Pour bien utiliser  

cet ouvrage  

Dans chaque chapitre  

Un cours complet et structuré  

Ï% Toutes les règles fondamentales  

en vocubulaire, orthographe  

et grammaire à maîtriser et connaître  

avant le concours.  

Ï% Des exemples pour bien comprendre.  

Ï% De nombreux tableaux synthétiques.  

Les modalités des épreuves  

proposées dans chaque ville/école  

Ï% Description de l épreuve.  

Ï% Niveau de difûculté.  

Ï% Conseils de l auteur.  

Pour bien utiliser cet ouvrage  

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Concours blanc et annales  

Pour vous mettre en situation  

de concours :  

Ï% des épreuves présentées selon leur mise  

en page d origine,  

Ï% la possibilité de faire les épreuves  

de français complètes pour chaque  

école,  

Ï% cinq sujets complets d annales en ûn  

d ouvrage.  

Corrigés détaillés  

Placés à la ûn des épreuves de chaque  

ville, les solutions vous permettent  

de mesurer vos progrès et de déceler  

les difûcultés avant le concours.  

VI  

Pour faire des épreuves  

complètes, vous pouvez  

suivre ces parcours  

Amiens Admissibilité pages 350-354  

Besançon  

Pré-admissibilité pages 355-362  

Admissibilité pages 196-199  

Bordeaux  

Pré-admissibilité pages 41-49 (test de langage), pages 201-202  

(orthographe), pages 203-206 (texte fautif)  

Admission pages 306-318  

Caen  

Admissibilité pages 208-217 (items 1 à 25), pages 319-324 (items 26  

à 36), pages 50-57 (items 36 à 60)  

Admission page 266  

Lille Admissibilité pages 58-59 et pages 217 à 220  

Lyon Admissibilité pages 363-365 (QCM), pages 220-222 (texte fautif)  

Marseille  

Admissibilité pages 224-232 (orthographe), pages 59-65, pages 223-224 et  

pages 324-326 (langue française)  

Montpellier Admissibilité pages 267-268  

Nancy  

Sous-admissibilité pages 232-235 (exercices 1, 2, 3, 5a , 6b), pages 326-329  

(4, 5b, 6a et 7a), pages 65-67 (7b et 8)  

Nantes  

Admissibilité pages 237-241 (orthographe), pages 67-72, pages 242-245  

et pages 329-342 (langue française)  

Nice Admissibilité page 268 (dictée), pages 73-78 (vocabulaire)  

Paris Admissibilité pages 78-85 (vocabulaire) et pages 249-257 (orthographe)  

Poitiers  

Admissibilité pages 365-372 (QCM de langue française)  

Admission page 269 (dictée)  

Strasbourg  

Admissibilité pages 85-86 (QCM), pages 258-265 puis pages 343-345  

(texte fautif et questions)  

Toulouse  

Admissibilité pages 87-91 (orthographe lexicale), pages 346-348  

(orthographe grammaticale), page 91 (langue et culture), pages 269-270  

(dictée)  

Tours Admissibilité pages 270-271 (dictée), pages 372-374 (QCM de français)  

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Avant-propos  

Le but de cet ouvrage est de vous aider dans votre préparation aux épreuves de vocabu-  

laire, d orthographe et de grammaire des concours d orthophonie. Le niveau requis dans  

ces domaines est très exigeant ; il est donc nécessaire de maîtriser avec précision les  

règles et de se préparer au format des épreuves des concours.  

Dans cet ouvrage, quatre parties vous sont proposées : vocabulaire, orthographe, gram-  

maire et annales.  

Les trois premières parties présentent une analyse de onze des 16 concours selon les  

grandes catégories qui les composent. Vous y trouverez :  

Ï% des règles détaillées qui s efforcent de tenir compte des exigences réelles des concours,  

Ï% des explications précises du contenu de chaque épreuve et de la stratégie à adopter pour  

réussir (une liste des mots que vous allez rencontrer dans les concours blancs qui suivent  

vous permettra d effectuer des révisions avant de vous entraîner),  

Ï% des concours blancs qui reprennent le niveau de difûculté et le type de questions des  

concours dont il est question,  

Ï% et enûn, les annales les plus récentes de toutes les villes ûgurent à la ûn de chaque partie.  

La dernière partie rassemble des épreuves d annales (Amiens, Besançon, Lyon, Poitiers,  

Tours) dans lesquelles les questions de vocabulaire, d orthographe et de grammaire sont  

mélangées.  

Vous pouvez travailler les parties dans l ordre où elles sont présentées (commencer, par  

exemple, par un entraînement intensif en vocabulaire) ou bien, vous pouvez travailler de  

façon transversale un concours en particulier (par exemple le concours de Nantes en vous  

exerçant sur les épreuves de vocabulaire puis d orthographe et enûn de grammaire). La dis-  

position en trois parties n est pas une façon de cacher tel ou tel manque dans nos annales.  

Elles sont complètes pour la partie français, et vous pouvez les effectuer dans leur intégralité  

en suivant l ordre des épreuves. Par exemple, si vous souhaitez faire l épreuve de Bordeaux  

2009, vous trouverez la première épreuve de pré-admissibilité p. 46 (test de langage), la  

deuxième p. 202 (repérage d erreurs orthographiques), la troisième p. 204 (texte à corriger)  

et la première épreuve d admission p. 313 (analyses).  

Nous nous sommes efforcé de conserver la mise en page des concours toutes les fois que  

cela était possible parce nous considérons que l habitude d un format d épreuve permet  

de mieux contrôler son stress le jour du concours.  

Bon travail et bonne chance pour vos concours !  

L auteur  

2  

Présentation des 16 concours  

Nous indiquons les informations de la session 2009 ; les dates et le nombre des candi-  

dats changent peu d une année à l autre. Le numerus clausus est de 770 places réparties  

dans les 16 écoles (cf. nombre d admis de chaque école).  

Amiens : Faculté de Médecine d Amiens  

Nombre de candidats : 1 055. Admissibles : 100. Admis : 30.  

Épreuves d admissibilité : 4 septembre (note éliminatoire pour chaque épreuve : 6/20)  

Ï% Maîtrise du langage 2 QCM de 84 et 18 items  

Ï% Résumé de texte : 45 minutes  

Ï% Créativité : 45 minutes  

Épreuves d admission : 19 septembre  

Ï% Dictée écrite : 30 minutes  

Ï% Entretien personnel et de motivation : 45 minutes  

Renseignements : www.u-picardie.fr  

Besançon : Université de Franche-Comté  

Nombre de candidats : environ 1 400. Pré-admissibles : 300. Admissibles : 120. Admis : 25.  

Épreuves de pré-admissibilité : 18 décembre  

Ï% QCM portant sur la grammaire, l orthographe, le vocabulaire, la culture générale et la  

biologie : 1 h 30 (note éliminatoire : 30/100)  

Épreuves d admissibilité : 14 mai  

Ï% Dictée fautive courte à corriger : 15 minutes (note éliminatoire 0/20)  

Ï% Dictée fautive longue (repérage des fautes) : 10 minutes (note éliminatoire 0/20)  

Ï% Résumé suivi de questions : 40 minutes (note éliminatoire : 0/20)  

Épreuve d admission : du 22 au 27 juin  

Ï% Entretien personnel et de motivation : 30 minutes  

Renseignements : www.univ-fcomte.fr/  

Bordeaux : Université Victor-Segalen, Bordeaux II  

Nombre de candidats : 1 210. Pré-admissibles : 160. Admissibles : 50. Admis : 30.  

Épreuves de pré-admissibilité : 11 mars  

Ï% Test de langage (40 questions) : 10 minutes (note éliminatoire : 0)  

Présentation des 16 concours  

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Ï% Épreuve d orthographe 1 (repérage visuel d erreurs orthographiques : 40 questions) :  

15 minutes (note éliminatoire : 0)  

Ï% Épreuve d orthographe 2 (texte fautif à corriger) : 15 minutes (note éliminatoire : 0)  

Épreuves d admissibilité : 11 mars  

Ï% Analyses (analyse logique, analyse grammaticale : 100 questions) : 30 minutes (note  

éliminatoire : 0)  

Ï% Épreuves sur texte (résumé, discussion) : 1 h 15 min (note éliminatoire : 0)  

Épreuves d admission : du 16 au 26 juin  

Ï% Évaluation des aptitudes physiques (pas notée mais éliminatoire)  

Ï% Entretien psychologique (éliminatoire : 6/20)  

Ï% Entretien général  

Renseignements : www.u-bordeaux2.fr  

Caen : Faculté de Médecine de Caen  

Nombre de candidats : 1 725. Admissibles : environ 140. Admis : 20.  

Épreuves d admissibilité : 14 mai  

Ï% Épreuve de grammaire orthographe sémantique (60 questions) : une heure  

Ï% Épreuve de culture générale (60 questions) : une heure  

Épreuves d admission : juin  

Ï% Dictée : 40 minutes.  

Ï% Résumé (en quatre lignes) et discussion : une heure  

Renseignements : www.unicaen.fr/  

Lille : Institut d Orthophonie Gabriel-Lacroix  

Nombre de candidats : 2 108 (1 883 en 2008). Admissibles : 135. Admis : 120.  

Épreuves d admissibilité : 3 septembre  

Ï% QCM de vocabulaire orthographe grammaire et dictée fautive à corriger : 45 minutes  

Ï% QCM de compréhension d un texte de nature scientiûque : une heure  

Ï% QCM et questions ouvertes de compréhension d un texte de nature littéraire : une heure  

Épreuve d admission : 12 octobre  

Il n y en a pas réellement. Seuls les élèves jugés inaptes seront éliminés, et les  

120 premiers sont admis.  

Renseignements : www.univ-lille2.fr/orthophonie  

Lyon : Université Claude-Bernard Lyon 1  

Nombre de candidats : 2 881. Admissibles : environ 200. Admis : 94.  

Épreuves d admissibilité : 18 mars  

Ï% QCM de Science, Langage, Santé, Société (70 questions) : 45 minutes (éliminatoire : < 10/20)  

Ï% Organisation et Raisonnement (20 questions, surtout des séries graphiques) : 30 minutes  

Ï% Texte à corriger : 15 minutes  

Présentation des 16 concours  

4  

Épreuves d admission : du 10 au 25 juin  

Ï% Résumé de texte : une heure  

Ï% Sujet d invention sur thème imposé (dissertation en 2009) : 20 minutes  

Renseignements : www.univ-lyon1.fr  

Marseille : Université Aix-Marseille II, Faculté de Médecine  

Nombre de candidats : environ 800. Admissibles : 114. Admis : 38.  

Épreuves d admissibilité : 3 septembre  

Ï% QCM de maîtrise de l orthographe (90 questions) : 1 h 30  

Ï% QCM de maîtrise de la langue française (90 questions) : 1 h 30  

Ï% Résumé suivi d un QCM (en 2009) : 2 heures  

Épreuve d admission : du 21 au 25 septembre  

Ï% Entretien (évaluation des capacités orales et motivation)  

Renseignements : www.timone.univ-mrs.fr  

Montpellier : UFR de Médecine  

Nombre de candidats : environ 1 000. Admissibles : environ 100. Admis : 35.  

Épreuves d admissibilité : 11 mars (peu de temps pour les inscriptions !)  

Ï% Dictée : 45 minutes  

Ï% Tests psychotechniques : 45 minutes  

Ï% Résumé de texte : 35 minutes  

Ï% Synthèse de documents : 3 heures  

Ï% QCM : 45 minutes  

Ï% Épreuve d orthographe : 30 minutes  

Ï% Expression écrite : 20 minutes  

Épreuve d admission : juin  

Ï% Entretien d évaluation du langage et de la motivation.  

Renseignements : www.med.univ-montp1.fr  

Nancy : Université Henri-Poincaré Nancy  

Nombre de candidats : environ 500 (510 en 2008). Admissibles : environ 90. Admis : 40.  

Épreuves de sous-admissibilité : 3 septembre  

Ï% Maîtrise de la langue et tests psychotechniques : 1 h 45  

Ï% Questions sur texte et discussion : 2 heures  

Épreuves d admission : ûn septembre  

Ï% Examen des capacités de phonation et d audition  

Ï% Entretien de motivation, avec lecture d un texte  

Renseignements : www.medecine.uhp-nancy.fr  

} jusqu en 2009  

} en 2010  

Présentation des 16 concours  

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Nantes : Université de Nantes  

Nombre de candidats : environ 1 200. Admissibles : 134. Admis : 41.  

Épreuves d admissibilité : 11 mars  

Ï% Raisonnement Culture Générale (20 questions) : 30 minutes (éliminatoire : 5/20 en 2009)  

Ï% Orthographe (épreuve en trois parties : correction de mots, identiûcation de formes verbales  

correctes ou incorrectes, correction d un texte fautif) : 30 minutes (éliminatoire : 9/20)  

Ï% Maîtrise de la langue française : vocabulaire, langue imaginaire, accords ou intrus, conju-  

gaison (intrus), questions diverses de français : 45 minutes (éliminatoire : 10/20)  

Épreuves d admission : 25 mai pour l écrit, du 29 mai à début juin pour l oral  

Ï% Composition française : 2 heures (éliminatoire : 7/20)  

Ï% Entretiens oraux (deux entretiens individuels devant un orthophoniste et un phoniatre puis  

un psychiatre, puis un entretien de groupe devant un psychiatre ; éliminatoire : 8/20)  

Renseignements : www.univ-nantes.fr  

Nice : Faculté de Médecine  

Nombre de candidats : environ 480. Admissibles : tous ceux ayant 50 points et plus aux  

épreuves d admissibilité sans notes éliminatoires. Admis : 32.  

Épreuves d admissibilité : 31 mars  

Ï% Dictée de phrases : 30 minutes (éliminatoire : < 6/20)  

Ï% Vocabulaire (20 mots à déûnir) : 20 minutes (éliminatoire : < 6/20)  

Ï% Tests (syllogismes ou séries graphiques) : 20 minutes (éliminatoire : < 6/20)  

Ï% Synthèse de documents : 1 h 30 (c est très court !) (éliminatoire : < 9/30)  

Ï% Dissertation : 20 minutes (éliminatoire : < 3/10)  

Épreuve d admission : juin  

Ï% Épreuve orale : lecture suivie d un commentaire de texte et de questions diverses  

Renseignements : www.unice.fr  

Paris : Faculté de Médecine Pierre-et-Marie-Curie  

Nombre de candidats : 2 639. Admissibles : 260. Admis : 130.  

Épreuve d admissibilité : 11 mai  

Ï% QRU (Question à Réponse Unique) et QRM (Question à Réponses Multiples) de tests psy-  

chotechniques, vocabulaire, compréhension, orthographe : 1 h 15  

Épreuve d admission : ûn juin  

Ï% Entretien et exercices (petite dictée) : 30 minutes + 30 minutes  

Renseignements : www.chups.jussieu.fr//  

Poitiers : Faculté de Médecine et de Pharmacie  

Nombre de candidats : 1 402. Admissibles : 100 (106 en 2009). Admis : 25.  

Épreuve d admissibilité : 2 avril  

Présentation des 16 concours  

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Ï% QCM de maîtrise de la langue française (60 questions) : une heure  

Ï% QCM de culture générale incluant de la biologie (60 questions) : une heure  

Épreuves d admission : du 22 au 27 juin  

Ï% Dictée : 30 minutes (note éliminatoire : 0)  

Ï% Entretien oral : 30 minutes  

Renseignements : www.medphar.univ-poitiers.fr/  

Strasbourg : Université Louis-Pasteur, École d Orthophonie  

Nombre de candidats : 1 624. Pré-admissibles : tous ceux ayant 25/50 et plus au premier  

QCM (212 en 2009). Admissibles : 80. Admis : 35.  

Épreuves d admissibilité : 20 avril  

Ï% QCM de culture générale et français (50 questions) : 1 h 30 (éliminatoire : < 25/50)  

Ï% Épreuve de texte fautif à corriger et de questions de grammaire : une heure.  

Ï% Commentaire de texte : 3 heures  

Épreuves d admission : ûn mai  

Ï% entretien avec un phoniatre : 10 minutes  

Ï% entretien individuel (commentaire d un texte au choix, parmi trois proposés) : 30 minutes  

de préparation + 30 minutes de passage  

Ï% entretien collectif (sujet imposé, vous êtes 10 à en discuter) : 30 minutes  

Renseignements : www-ulpmed.u-strasbg.fr/  

Toulouse : Université Paul-Sabatier  

Nombre de candidats : 1 323 (981 en 2008). Admissibles : 120 (seules les notes des  

QCM sont prises en compte pour être admissible ; le résumé et la dictée ne sont comp-  

tabilisés que pour la note ûnale). Admis : 36.  

Épreuves d admissibilité : 14 mai  

Attention : Barème avec des points négatifs à toutes les épreuves de QCM (1 point par  

bonne réponse, 0,25 par mauvaise réponse), et seulement quatre propositions par  

question.  

Ï% QCM d orthographe lexicale (20 questions) : 20 minutes  

Ï% QCM d orthographe grammaticale (20 questions) : 20 minutes  

Ï% QCM de langage et culture (30 questions de culture générale et vocabulaire) : 30 minutes  

Ï% QCM de mathématiques et logique (15 problèmes logico-déductifs) : 30 minutes  

Ï% Contraction de texte : une heure  

Ï% Dictée : environ 40 minutes  

Épreuves d admission : ûn juin  

Ï% Entretien psychologique (motivation, test de personnalité)  

Ï% Entretien orthophonique (motivation, lecture à voix haute d un texte traitant d un sujet  

d actualité puis restitution orale du contenu, discussion autour du sujet)  

Renseignements : www.ups-tlse.fr  

Présentation des 16 concours  

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Tours : Faculté de Médecine de Tours  

Nombre de candidats : 807. Admissibles : 90. Admis : 39.  

Épreuves d admissibilité : 11 mars  

Ï% Dictée : 30 minutes (éliminatoire : 6/20)  

Ï% QCM de français (20 questions) : 30 minutes  

Épreuves d admission :  

Ï% Résumé d un texte lu : une heure / Discussion : une heure  

Ï% Explication d un texte scientiûque : une heure  

Renseignements : http://orthophonie.med.univ-tours.fr/  

Vocabulaire  

10  

Racines des mots 1  

La maîtrise d une étymologie rudimentaire de la langue française est essentielle pour  

économiser des heures d apprentissage mécanique de vocabulaire. Dans les pages  

qui suivent, les principales racines latines et grecques vous sont proposées pour  

mieux comprendre l origine des mots. Puis vous étudierez la dérivation pour savoir  

comment, à partir de ces racines, d autres mots sont formés avec des inûexions  

sémantiques.  

Racines latines  

Ces racines sont très fréquentes dans le français moderne. Plus de 80 % de notre lexique  

vient du latin. Étudiez ces préûxes et sufûxes pour mieux délimiter le sens des mots.  

racines signification exemples  

ab, abs loin de, séparé abduction,  

abstenu  

ad vers, ajouté adhérer, adapter  

alto haut altimètre  

ambi de part  

et d autre  

ambidextre  

ambul mouvant ambulatoire  

ang(u)l angle angulaire  

anim âme, vie animation  

anté avant,  

antérieur  

antédiluvien  

api abeille apiculture  

audi écouter audition  

auri or aurifère  

auri oreille auriculaire  

bell(i) guerre belliqueux  

racines signification exemples  

bene bien bénéficiaire  

bi(s) deux bipède  

cide qui tue parricide  

centi centième centimètre  

centri centre centripète  

circon  

circum  

autour circoncire  

circumterrestre  

clav clé clavier, autoclave  

co, col,  

com, con,  

cor  

avec cohésion, collecte  

compère,  

confrère, corrélat  

cole relatif  

à la culture  

lignicole  

culteur  

culture  

cultiver agriculteur,  

agriculture  

cupr(o) cuivre cuproalliage  

dé cessation démettre  

1 Racines des mots  

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racines signification exemples  

déci dixième partie décimale  

dé(i) dieu déification  

dextr à droite ambidextre  

dis séparé disjoindre  

éd(i) maison édification  

égo moi égotisme  

ex 1. hors  

2. antérieure-  

expulser  

ex-mari  

extra 1. extrême-  

2. hors de  

extrafort  

extraordinaire  

fac(t) faire factice  

fal(s) faux falsifier  

fère qui porte mammifère  

ferr(o) fer ferroviaire  

fil(i) fil filiforme  

fique qui produit calorifique  

flor(i) fleur florilège  

fong(i) champignon fongicide  

forme qui a la forme  

de  

filiforme  

fract frag briser fracture, fragment  

fratri  

frater  

frère fratrie, fraternité  

fruct(i) fruit fructifier  

fug(e) qui fuit ou fait  

fuir  

refuge, vermifuge  

fun(i) corde funiculaire  

gér porter, régler gérer  

glor(i) gloire glorifier  

grade qui marche plantigrade  

gran(i) grain granit  

grat reconnaissant gratitude  

racines signification exemples  

(i)cule petit minuscule  

in, im dans infiltrer,  

impliquer  

il, im,  

in, ir  

privé de illettré, impropre  

infini, irréel  

inter entre interligne  

intra au-dedans intra-muros  

juxta auprès de juxtaposer  

lég loi législatif  

lèg(e) choisir léguer  

lingue langue trilingue  

locut, loqu parler locution, loquace  

magn grand magnanime  

man(u) main manette  

mens mois (esprit) mensuel  

mi (à) moitié mi-temps  

milli millième  

partie  

millimètre  

multi nombreux multicolore  

naut naviguer nautile  

nav bateau naviguer  

noct nuit noctambule  

octa, octo huit octave, octobre  

ocul Sil oculus  

olé(o) huile oléagineux  

omni tout omnipotent  

pare qui enfante vivipare  

pède pied bipède  

pén(é) presque pénéplaine  

pluri plusieurs pluridisciplinaire  

popul peuple population  

poss, pot pouvoir possession  

1 Racines des mots  

12  

racines signification exemples  

post après,  

postérieur  

postnatal  

pré devant,  

antérieur  

préhistoire  

prim(o) premier primordial  

priv particulier privatif  

pro en avant projet  

puér(i) enfant puéril  

quadr(i)  

quadru  

quatre quadrilingue,  

quadrupède  

quasi presque quasi-délit  

quinqu cinq quinquennal  

radio rayon radioactif  

r(e), ré de nouveau ré(é)crire  

recto droit rectiligne  

rétro en retour,  

en arrière  

rétrograde  

sanct(i) saint sanctuaire  

sec(t),  

séqu, seg  

couper sectaire  

semi à demi,  

en partie  

semi-consonne  

sénestr à gauche sénestre  

simili semblable similicuir  

sol(i) seul solitaire  

racines signification exemples  

sol(u) soleil solstice  

somm sommeil sommeiller  

spec(t) observer spectateur  

sub sous subalterne  

super  

supra  

au-dessus superficie,  

suprasensible  

sus au-dessus susnommé  

torr griller torréfier  

trans au-delà,  

à travers  

transcendant  

tri trois triangle  

ultra au-delà ultraviolet  

uni un uniforme  

val(or) valeur valoriser  

vérit vérité véritable  

vers, vert tourner,  

se tourner  

versatile  

vi(a) chemin viabiliser  

vice à la place,  

en second  

vice-amiral  

vid(éo), vis voir vidéoprojecteur  

voc, voqu son, voix vocalique  

vore qui se nourrit carnivore  

1 Racines des mots  

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Racines grecques  

Les racines grecques se rencontrent surtout dans les mots savants qui sont des mots de  

composition. Voici les principaux préûxes et sufûxes.  

racines signification exemples  

a, an privation acéphale,  

anarchie  

acanth(o) épine acanthe  

acro élevé acrobate  

actino rayon actinide  

adéno glande adénome  

aéro air aérolithe  

agog(i) mener,  

conduire  

pédagogue  

agro champ agronomie  

algie douleur névralgie  

allo autre allogène  

amphi autour,  

double  

amphithéâtre  

amphibie  

ana de bas en haut,  

en arrière  

anabolisme,  

anachronisme  

andro homme androgène  

anémo vent anémomètre  

angi(o) capsule,  

vaisseau  

angiome  

anth(o) fleur anthémis  

anthrac charbon anthracite  

anthropo homme anthropophage  

anti contre antiatomique  

ap(o) hors de, loin,  

à partir de,  

aphélie  

apogée  

archéo ancien archéologie  

arch(i) 1. au plus haut  

degré  

2. qui com-  

mande, qui est  

au-dessus  

archifou,  

archevêque  

monarchie  

racines signification exemples  

arithm(o) nombre arithmétique  

artério artère artériographie  

arthr(o) articulation arthrite  

astér(o)  

astr(o)  

astre, étoile astérisque,  

astrologie  

auto de soi-même autobiographie  

bactéri bâton bactéricide  

baro  

bary  

lourd baromètre,  

isobare  

barycentre  

biblio livre bibliothèque  

bio vie biographie  

blasto germe blastoderme,  

néoblaste  

bole qui lance discobole  

brachy court brachycéphale  

brady lent bradypnée  

brom(o) puanteur bromure  

broncho bronches bronchopathie  

bryo mousse bryophytes  

butyr(o) beurre butyrique  

caco  

cach  

mauvais cacochyme,  

cachexie  

calli beau calligraphie  

carcin(o) cancer carcinome  

cardi(o) cSur cardiaque  

carpe fruit péricarpe  

cata en dessous catatonie  

cène récent éocène  

cén(o) commun cénobite  

1 Racines des mots  

14  

racines signification exemples  

céphal(o) tête céphalique,  

dolichocéphale  

chalco cuivre chalcolithique  

chir(o) main chirurgie  

chlor(o) vert chlorophylle  

chol(é) bile (humeur) cholémie  

chondr(o) cartilage chondroblaste  

chromat(o)  

chrom(o)  

couleur chromatique,  

chromogène  

chron(o) temps chronologie  

chrys(o) or chrysanthème  

cinémat(o)  

ciné(to)  

mouvement cinématographe  

cinétique  

cSl(o)  

cSli(o)  

creux,  

ventre  

cSlacanthe  

cSlioscopie  

conch(o) coquille conchoïdal  

copro excrément coprolithe  

coque graine gonocoque  

cosm(o) monde cosmos  

crat(i)e pouvoir, force aristocrate  

cryo froid cryogénie  

crypt(o) caché cryptogramme  

cyan(o) bleu cyanure  

cycl(o) cercle, roue cyclique, bicycle  

cyto cellule cytologie,  

lymphocyte  

dactyl(o) doigt dactylographie,  

ptérodactyle  

déca dix décamètre  

dém(o) bas peuple démocrate  

derm(o)  

dermato  

peau dermotrope  

dermatologie  

di(a) séparé de,  

à travers  

diacritique,  

diaphane  

didact enseigner didactique  

racines signification exemples  

diplo double diplodocus  

dodéca douze dodécagone  

dolicho long dolichocéphale  

doxe opinion paradoxe  

drome course hippodrome  

dynam(o) force dynamomètre  

dys difficulté,  

manque  

dysbasie  

ecto en dehors ectoplasme  

èdre face, base décaèdre  

derm(o)  

dermato  

peau dermotrope  

dermatologie  

électr(o) ambre jaune électrochimie  

embryo fStus embryologie  

émie sang urémie  

en dans endémie  

encéphal(o) cerveau encéphalique  

end(o) à l intérieur endocrine  

entér(o) intestin,  

entrailles  

entérite  

entomo insecte entomologiste  

éo aurore éocène  

épi sur épiderme  

erg(o) action, travail ergothérapeute  

ethn(o) peuple ethnologie  

étho caractère éthologie  

eu bien euphonie  

exo au-dehors exotisme  

galact(o) lait galaxie  

gam(o) mariage, qui  

engendre  

polygame,  

gamète  

gastro  

gastéro  

ventre gastronome  

gastéropode  

1 Racines des mots  

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D  

u  

d  

 

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u  

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15  

V  

c  

a  

u  

l  

a  

C  

u  

racines signification exemples  

gène origine,  

naissance  

pathogène  

gé(o) terre géologie  

géront(o) vieillard gérontisme  

gloss(o) langue glossaire  

gluc(o)  

glyc(o)  

glycér(o)  

doux, sucré glucose,  

glycosurie,  

glycérine  

gone angle polygone  

gramme un écrit cardiogramme  

graph(o) écrire graphologie,  

dactylographie  

gyn(éco) femme gynécée  

gyro cercle gyrophare  

hapl(o) simple haploïde  

hect(o) cent hectare  

héli(o) soleil héliotrope  

hémat(o)  

hémo  

hémi  

sang  

demi, moitié  

hématie,  

hémolyse,  

hémisphère  

hépat(o) foie hépatique  

hept(a) sept heptaèdre  

hétéro autre hétérodoxe  

hex(a) six hexagone  

hiér(o) sacré hiéroglyphe  

hipp(o) cheval hippopotame  

hist(o) tissu histologie  

holo entier holocauste  

homéo  

hom(o)  

semblable homéostat,  

homogène  

hor(o) heure horoscope  

hydr(o) eau hydravion  

hygro humide hygrophile  

hyper au-dessus,  

excès  

hypermétrope,  

hypertension  

hypn(o) sommeil hypnose  

racines signification exemples  

hypo sous,  

insuffisance  

hypogée  

hystér(o) utérus hystérographie  

iatre qui soigne pédiatre  

icon(o) image icône  

idé(o) idée idéologie  

idi(o) particulier idiotisme  

iso égal isotherme  

kilo mille kilogramme  

kinési mouvement kinésithérapeute  

laryng(o) gorge laryngologue  

lâtrie adoration idolâtrie  

leuco blanc leucocyte  

lith(o), lite  

(rare sans h)  

pierre lithographique,  

chrysolit(h)e  

log(o) discours,  

science, savant  

logopède,  

astrologue  

macro  

méga  

mégalo  

grand macrocosme,  

mégalithe,  

mégalomane  

malaco- mou malacologie  

mancie divination cartomancie  

mane,  

manie  

passionné, fou  

kleptomane,  

pyromanie  

mél(o) chant mélopée  

més(o) milieu mésosphère  

mét(a) après,  

changement  

métaphysique,  

métamorphose  

métr(o) mesure métronome, mètre  

micro petit microbe  

mis(o) haine misanthrope  

mném(o) mémoire mnémotechnique  

mon(o) seul monologue  

morph(o) forme morphologie  

my(o) muscle myopathie  

1 Racines des mots  

16  

racines signification exemples  

myco champignon mycologie  

myél(o) moelle myéline  

my(o) muscle myopathie  

myri(a) dix mille myriapode  

myth(o) légende mythologie  

nécro mort nécropole  

néo nouveau néologisme  

néphr(o) rein néphron  

neur(o)  

névr(o)  

nerf neurologie,  

névralgie  

nom(i)e qui règle, loi économe  

noso maladie nosologie  

octa,  

octo  

huit octant, octogone  

odont(o) dent odontologie  

oïde qui a la forme adénoïde  

olig(o) peu nom-  

breux, petit  

oligarchie  

ome maladie,  

tumeur  

angiome, fibrome  

onco tumeur oncogène  

onir(o) songe onirique  

onyme nom patronyme  

ophtalm(o) Sil ophtalmologie  

ornitho oiseau ornithorynque  

oro montagne orogenèse  

ortho droit orthophonie  

osté(o) os ostéomyélite  

ot(o) oreille otite  

oxy aigu, acide oxyde, oxygène  

pachy épais pachyderme  

paléo ancien paléolithique  

pan,  

pant(o)  

tout panthéisme,  

pantographe  

racines signification exemples  

par(a) voisin de,  

protection  

contre  

paralangage,  

parapluie  

path(o) souffrance,  

maladie  

pathologie,  

myopathie  

péd(o) enfant,  

éducation  

pédiatrie  

penta cinq pentagone  

péri autour périphrase  

phago manger phagocyte,  

nécrophage  

phane qui brille diaphane  

pharmac(o) médicament pharmacopée  

pharyng(o) gosier pharyngite  

phén(o) apparaître,  

briller  

phénotype,  

phénol  

phil(o) aimer philosophie  

phob(i)e craindre agoraphobie  

phon(o) voix, son phoniatre  

phore qui porte sémaphore  

photo lumière photographie  

phratri frère phratrie  

phyllo feuille phylloxéra  

phys(io) nature physique  

phyt(o) plante phytophage  

pithèque singe anthropopithèque  

plégie frapper hémiplégie  

pleur(o) côté pleurite  

plouto richesse ploutocratie  

pneumato  

pneumo  

poumon pneumatologie,  

pneumonie  

pod(o) pied podologue  

pole ville métropole  

poly nombreux polygone  

1 Racines des mots  

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D  

u  

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V  

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u  

racines signification exemples  

pro devant,  

partisan de,  

à la place de  

prognathe,  

pro-communisme,  

proconsul  

presby vieillard presbyte (prêtre)  

prot(o) premier protozoaire  

pseud(o) faux pseudonyme  

psych(o) âme psychanalyse  

ptéro aile ptérodactyle  

pyo pus pyorrhée  

pyr(o) feu pyrotechnie  

rhino nez rhinocéros  

rhizo racine rhizome  

rhodo rose rhododendron  

rr(h)agie briser, jaillir hémorragie  

rr(h)é(o) couler rhéostat, diarrhée  

sarco chair sarcophage  

saur(o) lézard saurien,  

dinosaure  

scaph barque bathyscaphe  

schizo fendre schizophrénie  

scop(i)e voir, vision télescope  

séma signe sémantique  

sidér(o) fer sidérurgie  

somat(o) corps somatique  

spélé(o) caverne spéléologie  

sphér(o) globe sphérique  

stéré(o) solide stéréotype  

racines signification exemples  

stomat(o) bouche stomatologie  

syn, sym avec,  

ensemble  

sympathie  

tachy rapide tachycardie  

taphe tombeau cénotaphe  

tauto le même tautologie  

taxi arrangement taxidermie  

techn(o) art, métier technologie  

télé de loin,  

à distance  

télépathie  

tétra quatre tétragone  

thalasso mer thalassothérapie  

théo dieu théologie  

thèque armoire, boîte bibliothèque  

thérapie traitement  

médical  

radiothérapie  

therm(o) chaleur thermomètre  

tomie action  

de couper  

trachéotomie  

top(o) lieu toponymie  

typo caractère typologie  

urano ciel uranium  

ur(o) urine urémie  

xén(o) étranger xénophobe  

xér(o) sec xérophyte  

xylo bois xylophone  

zoo animal zoologie  

1 Racines des mots  

18  

Dérivation afûxale  

La dérivation est un procédé qui permet de créer de nouveaux mots par ajout d un afûxe  

(préûxe ou sufûxe) ou de plusieurs afûxes (dans ce cas, le mot obtenu est parasynthé-  

tique). Étudiez les afûxes adjectivaux, nominaux et verbaux suivants.  

affixes signification exemples  

a- négation,  

privation  

apesanteur  

-(a,i,u)ble possibilité fiable, lisible,  

soluble  

-ace, -asse péjoratif populace, fadasse  

-ade action,  

collectif  

balade, aillade  

-age action,  

collectif  

abatage, pelage  

-aie plantation roseraie  

-ail instrument éventail  

-aille péjoratif  

collectif  

antiquaille  

-ailler péjoratif pinailler  

-ain(e) origine américain  

-aine collectif dizaine  

-aire agent actionnaire  

-ais, -ois habitant français, chinois  

-aison,  

-(a)tion,  

-ion,  

-(i)son  

action livraison  

augmentation  

production  

guérison  

-al qualité glacial  

-an origine persan  

-ance résultat  

d action  

délivrance  

-ard péjoratif chauffard  

-asser péjoratif rapetasser  

-at profession,  

état  

internat, rectorat  

affixes signification exemples  

-âtre péjoratif marâtre,  

douceâtre  

-aud péjoratif badaud, noiraud  

co(n)- avec coordinateur  

dé- intensité délaisser  

dé-, dis- séparation,  

négation  

déplaire,  

disparate  

-é état dentelé  

é- renforcement éprouver  

-eau/-elle,  

-ille  

diminutif chevreau, ruelle,  

brindille  

-ée contenu maisonnée  

-el qui cause accidentel  

-eler dérivé du nom écarteler  

-er dérivé du nom exploiter  

-er,  

-ier/-ière  

agent mercier,  

pâtissier  

-erie local, qualité épicerie, pruderie  

-esque qualité pittoresque  

-esse qualité bassesse, sagesse  

-et/-ette diminutif aigrelet, fillette  

-eté, -(i)té qualité fierté, humanité  

-eter diminutif voleter  

-(at)eur agent dessinateur  

-eux dérivé du nom peureux  

-ie état envie,  

jalousie  

-ien, -en métier, origine comédien,  

algérien  

1 Racines des mots  

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D  

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d  

 

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é  

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é  

l  

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V  

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u  

l  

a  

C  

u  

Remarque  

Les exercices de vocabulaire font souvent appel à la correspondance nom/adjectif.  

Généralement, l adjectif se forme à partir du nom correspondant (parfois l inverse) et  

il y a donc ressemblance phonétique et graphique (cercle/circulaire, matin/matinal,  

etc.). Mais dans certains cas, le rapprochement n est pas évident, du fait de l évolution  

par rapport à l étymon : cheval/hippique (du grec), eau/aqueux (du latin). Pour les  

retrouver, il faut alors chercher un emploi avec un nom (une course à cheval / une  

course hippique), ou bien des dérivés (eau/aquatique). Voici une liste de cas à  

connaître :  

affixes signification exemples  

-ier qualité altier, hospitalier  

-ifier qui rend, cause pétrifier  

il, im,  

in, ir  

négation illégal, imbatta-  

ble, inhabituel  

-iller diminutif,  

péjoratif  

fendiller  

-iner action répétée  

et brève  

piétiner  

-ir dérivé  

d adjectif  

verdir  

-iser qui rend amenuiser  

-(e)ment action stationnement  

mé(s)- négation,  

péjoratif  

médire  

-ocher péjoratif effilocher  

-(er)on,  

-illon  

diminutif chaton,  

aiguillon  

-onner diminutif,  

péjoratif  

chantonner  

-oter péjoratif vivoter  

-oyer devenir nettoyer  

pré- avant prévision, prédire  

r(e)-, ré-, itération répéter, rhabiller  

affixes signification exemples  

-if qualité maladif, oisif  

-ile capable d être fertile  

-in diminutif,  

péjoratif  

libertin  

-ique qui a rapport à inique  

-is état gâchis  

-ise qualité bêtise, franchise  

-isme doctrine, école athéisme, cynisme  

-iste exerçant  

un métier,  

adepte  

d une idée  

dentiste,  

socialiste, réaliste  

-ite état maladif méningite  

-itude qualité promptitude  

-oir(e) instrument trottoir, baignoire  

-ole diminutif carriole  

-ot diminutif  

(péjoratif pour  

les adjectifs)  

îlot,  

vieillot  

-u qualité barbu  

-(c)ule diminutif animalcule  

-(at)ure action, outil armature  

1 Racines des mots  

20  

accouchement obstétrique, puerpéral  

acier acérain  

aile alaire  

aine inguinal  

aisselle axillaire  

avortement abortif  

bassin (anat.) pelvien  

baume balsamique  

beurre butyreux, butyrique  

bSuf bovin  

bouc hircin  

branchie branchial  

bras brachial  

carpe cyprin  

cerveau céphalique  

champignon fongique  

chèvre caprin  

consonne consonantique  

décès mortuaire  

déraison déraisonnable, insane  

douleur douloureux, algique  

doute dubitatif  

écume spumeux  

émeraude smaragdin  

ermite érémitique  

esclave ancillaire  

est, orient oriental  

été estival  

feu igné  

feuille foliaire  

flanc iliaque  

gencive gingival  

hiver hivernal, hiémal  

humeur humoral  

île insulaire  

intestin intestinal, alvin  

ivoire éburnéen  

joue jugal  

jour diurne  

jumeau gémellaire  

laine laineux, lanice  

larme lacrymal  

lettre épistolaire  

lèvre labial  

liège subéreux  

lion léonin  

liqueur liquoreux  

luette staphylin  

marbre marmoréen  

Moïse mosaïque  

molesse mou, émollient  

mollet sural  

mordacité corrosif  

mouton ovin  

neige nival  

nord septentrional, boréal  

ongle unguéal  

or aurique  

oreillons ourlien  

os cubital ulnaire  

ouest, occident occidental  

Pâques pascal  

parasite stercoraire  

paroi pariétal  

paume (de la main) palmaire  

peau cutané  

pêche, poisson halieutique  

plomb saturnin  

poire piriforme  

prose prosaïque  

pourpre purpurin  

rage rabique  

raisin uval  

rate splénique  

rayon, radius radial  

renard vulpin  

repas prandial  

rêve onirique  

rouille rubigineux  

saveur savoureux, sapide  

savon saponacé  

sérum sérique  

singe simiesque  

sSur sororal  

soir vespéral  

soufre sulfureux  

sud méridional, austral  

teinture tinctorial  

témoignage testimonial  

uvule (luette) uvulaire  

verre hyalin  

vSu votif  

voile (de bateau) vélique  

volonté, volition volitif  

vomissement émétique  

voyelle vocalique  

21  

Homonymes lexicaux 2  

Des homonymes sont des mots qui n ont pas le même sens, mais qui sont iden-  

tiques phonétiquement (homophones), et parfois orthographiquement (homo-  

graphes).  

Si peu de concours demandent explicitement de les identiûer, tous y ont recours dans  

les épreuves de vocabulaire ou d orthographe. La liste qui suit contient les homonymes  

les plus fréquents en concours. Notez-les dans un cahier pour ûxer leur graphie et indi-  

quez une brève déûnition pour éviter de les confondre. Dans cette liste, certains ne sont  

pas strictement homonymes du fait de leur différence d accentuation, mais ils sont inté-  

ressants à connaître.  

abbé / abée  

accro / accroc  

accord / accore / accort / acore  

acétique / ascétique  

acquis / acquit  

acre / âcre  

age / âge  

airer / errer  

aire / air / ère / erre / ers / haire / hère  

aîtres, êtres / être / hêtre  

alêne / allène / haleine  

aliéné / aliéner  

allée / aller / haler / hâlé / hâler  

allogène / halogène  

aman / amant  

amande / amende  

anche / hanche  

ancrer / encrer  

andain / andin  

ante / ente  

août / houe / houx / ou / où  

appas / appât  

arcane / arcanne  

archer / archet  

are / arrhes / ars / art / hart  

arien / aryen  

assaut / asseau  

atèle / attelle  

aubère / haubert  

aurifier / horrifier  

auspices / hospice  

autan / autant  

avant / aven / avent  

avoir affaire / avoir à faire  

baccara / baccarat  

bacchanal / bacchanale  

bagage / baguage  

bai / baie / bée / bey  

bailler / bâiller / bayer  

balade / ballade  

balai / balais / ballet  

baptistaire / baptistère  

ban / banc  

bar / bard / barre  

bardeau / bardot  

basilic / basilique  

bau / baud / baux (pl.) / beau / bot  

baume / bôme  

bécard / bécarre  

béké / becquée  

bête / bette  

bolet / bolée  

bonace / bonasse  

2 Homonymes lexicaux  

22  

bord / bore / bort  

brai / braies  

brocard / brocart  

brou / brout  

buté / butée / buter / butter  

cabillaud / cabillot  

caddie, caddy / cadi  

cadran / quadrant  

cagneux / khâgneux  

cahot / chaos  

camé / camée  

cane / canne  

caner / canner  

cantique / quantique  

car / carre / quart  

catarrhe / cathare  

ceint / saint / sein / seing  

cellier / sellier  

cène / saine (fém.) / scène / seine / sen / senne  

censé / sensé  

centon / santon  

cerf / serf / serre  

cession / session  

cétacé / sétacé  

chair / chaire / cheire / cher  

chas / chat / (s)chah ou shah  

chasse / châsse  

chassie / châssis  

chaumer / chômer  

chemineau / cheminot  

(s)chérif / shérif  

choral / chorale / corral  

cilice / silice  

chSur / cSur  

cire / cirre / sire  

coi / quoi  

collocation / colocation  

colon / côlon  

coma / comma  

commande / commende  

contrechamp / contre-chant  

coolie / coulis  

cor / corps  

cote / côte / cotte / kot  

cour / courre / cours / court  

crac / crack / krach / krak  

chrême / crème  

cuisseau / cuissot  

dais / dé / des / dès / dey  

décrépi (verbe) / décrépit  

déférer / déferrer  

délacer / délasser  

desceller / desseller  

détoner / détonner  

diagnostic / diagnostique  

différenciation / différentiation  

différend / différent  

digest / digeste  

écho / écot  

égailler (s ) / égayer  

empâtement / empattement  

empreint / emprunt  

en train / entrain  

envi / envie  

épair / épeire  

épicer / épisser  

étique / éthique  

exaucer / exhausser / exocet  

exprès / express  

férie / féerie / ferry  

filtre / philtre  

fine / fines / finn  

flamand / flamant  

flan / flanc  

foi / foie / fois  

fond / fonds / fonts  

for / fors / fort  

frais / fret  

fratrie / phratrie  

gai / gué / guet  

gal / gale / galle  

galon / gallon  

gaz / gaze  

geai / jais / jet  

geindre / gindre  

genet / genêt / jeunet  

giron / girond  

glaciaire / glacière  

gon / gond / gong  

(dé)goûter / (dé)goutter  

goûteux / goutteux  

gray / gré / grès  

gril / grill  

2 Homonymes lexicaux  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

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23  

V  

c  

a  

u  

l  

a  

C  

u  

haillon / hayon  

halage / hallage  

hautain / hautin  

heaume / home / ohm  

héraut / héros  

heur / heure / heurt  

hobby / obi  

hockey / hoquet  

hui / huit / huis  

la / là / lacs / las  

lasser / lacer  

lai / laid / laie / lais / lait / laye / lé / les / leu / lez,  

lès  

li / lie / lit  

lice / lis, lys / lisse  

lieu / lieue  

lithique / lytique  

lori / loris / lorry  

luter / lutter  

lut / luth / lutte  

lux / luxe  

lire / lyre  

lyric / lyrique  

maërl, merl / merle  

mai / maie / mais / maye / mets  

maire / mer / mère (2 sens)  

maki / maquis  

mal / mâle / malle  

manse / mense  

mante / menthe  

marc / mare / marre  

marais / marée  

mari / marri  

martyr / martyre  

maté / mater / mâter  

matin / mâtin  

mature / mâture  

maul / mole / môle / molle  

maure, more / mors / mort  

médaillé / médailler / médaillier  

micelle / missel  

mil / mille / mile  

mir / mire / myrrhe  

mirobolant / myrobolan  

mite / mythe  

moraine / morène  

mou / moue / moût  

norois, noroît / norrois  

onglée / onglet  

or / ores / hors  

ordinand / ordinant  

oui / ouïe  

paierie / pairie / péri  

pair / paire / père / pers  

pairle / perle  

palais / palé / palet  

pal / pale / pâle  

pali / palis  

palier / pallier  

palot / pâlot  

paneton / panneton  

panse / pense  

pater / patère  

paume / pomme  

peaucier / peaussier  

pécher / pêcher  

peine / pêne / penne  

phénix / phSnix  

pain / pin  

pause / pose  

pinçon / pinson  

pipeau / pipo  

piton / python  

placage / plaquage  

plain / plein  

plan / plant  

plastic / plastique  

poêle / poil  

poids / pois / poix / pouah  

ponté / pontet  

porc / pore / port  

peau / pot  

pou / pouls  

prémices / prémisse  

pré / près / prêt  

prou / proue  

rai / raie / ré / rets / rez  

rainette / reinette / rénette  

raiponce / réponse  

raisonner / résonner  

ras / rat / raz  

reine / rêne / renne  

2 Homonymes lexicaux  

24  

repaire / repère  

résidant / résident  

rho / rot / rôt  

ri / ris / riz  

roder / rôder  

roman / romand  

rondeau / rondo  

sain / saint / sein / seing  

satire / satyre  

saut / sceau / seau / sot  

scellé / sceller / seller  

sceptique / septique  

silphe / sylphe  

soc / socque  

saoul, soûl / sou / soue / sous  

stras(s) / strasse  

succin / succinct  

sur / sûr  

suraux (pl.) / sureau / suros  

acaud / taco / tacot  

tache / tâche  

tain / teint / thym / tin  

taler / taller  

tan / tant / taon / temps  

taraud / taro / tarot  

tau / taud / taux / tôt  

taure / tore  

termite / thermite  

têt / tête / tette  

taie / té / têt / thé  

tic / tique  

tortu / tortue  

tournoi / tournois  

triaire / trière  

tribu / tribut  

vair / ver / verre / vers / vert  

vantail / ventail  

verni / vernis  

volatil / volatile  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

25  

Paronymes 3  

Les paronymes sont des mots qui ont une prononciation proche, mais qui n ont ni la  

même signiûcation, ni la même orthographe.  

Tout comme les homonymes, ils sont rarement l objet d exercices propres, mais ils  

sont très souvent sollicités dans les QCM de vocabulaire. Récrivez cette liste en y  

ajoutant des déûnitions courtes.  

abattage (abatage) / abattement  

abhorrer / arborer  

abjurer / adjurer  

ablation / oblation  

abstention / abstinence  

acception / acceptation  

addiction / adduction  

adhérence / adhésion  

affectif / effectif  

affabilité / affabulation  

affectation / affection  

affiler / effiler  

affinage / affinement  

affiner / raffiner  

affleurer / effleurer  

affliger / infliger  

affluent / confluent / influent  

agacement / agacerie  

agonir / agoniser  

ailler / allier  

ajustage / ajustement  

alcoolique / alcoolisé  

alléger / alléguer  

allocation / allocution / élocution  

allusion / illusion  

altération / altercation  

alternance / alternative  

amateur / armateur  

amble / ample / omble  

amen / amène  

amoral / immoral  

annualité / annuité  

anoblir / ennoblir  

antinomie / antonymie  

approbation / improbation  

apurer / épurer  

aquatique / aquifère  

arcade / arcane  

armistice / amnistie  

arrimer / amarrer  

artificier / artificieux  

assentiment / ressentiment  

assertion / insertion  

atteler / dételer  

auréole / aréole  

avanie / avarie  

avènement / événement  

balistique / cabalistique  

ballottage / ballottement  

bimensuel / bimestriel  

biographie / bibliographie  

blaser / blazer  

blette / bette / bête  

bourbe / tourbe  

brachial / branchial  

brume / bruine  

caban / cabas / cabestan  

caféier / cafetier  

canonnade / cantonade  

capitation/captation/capitulation  

capiteux / captieux  

carlingue / camerlingue  

carnassier / carnivore  

cérémonial / cérémoniel  

cimetière / cimeterre  

circoncire / circonscrire  

clouer / clouter  

coasser / croasser /  

3 Paronymes  

26  

cognation / cognition  

colimaçon / collimation  

colique / colite  

collision / collusion  

colorer / colorier  

commémoraison / commémoration  

commuer / commuter  

complexion / complexité  

compréhensif / compréhensible  

concert (de) / conserve (de)  

conflagration / déflagration  

conjoncture / conjecture  

consommer / consumer  

consomption / conception  

contention / contorsion  

continuation / continuité  

conventionnel / conventionné  

coronaire / corollaire  

crécelle / crécerelle  

croasser / coasser  

croire / accroire  

cryptogame / cryptogramme  

décade / décennie  

déceler / receler  

décocher / décrocher  

découpler / décupler  

défloraison / défloration  

dégradation / déprédation  

dénouement / dénuement  

dentition / denture  

déparer / déparier  

déplier / déplisser  

désaffection / désaffectation  

désintéressement / désintérêt  

dételer / atteler  

deviser / diviser  

diagnostic / pronostic  

diffamer / affamer  

digeste / digestible / digestif  

discerner / décerner  

duplication / duplicité  

dytique / diptyque  

éboulement / éboulis  

édile / idylle  

effraction / infraction  

éhonté / honteux  

élucider / éluder  

énerver / innerver  

épancher / étancher  

épigraphe / épitaphe / épithalame  

erreur / errements  

éruption / irruption  

esquiver / esquisser  

estacade / estocade  

évoquer / invoquer  

exalter / exulter  

excepter / expectorer  

exempt / exempté  

exhalaison / exaltation / exhalation  

exode / exorde  

expansion / extension  

fallacieux / facétieux  

fétu / fStus  

flagrance / fragrance  

flairer / fleurer  

fouiller / fouailler  

fraîcheur / fraîchin  

fret / frais  

funeste / funèbre / funéraire  

gallicisme / gallicanisme  

glaciaire / glacial  

glatir / glapir  

godailler / godiller  

gonflage / gonflement  

goupil / goupille  

gourmet / gourmand  

gradation / graduation  

gravats / grabat  

habileté / habilité  

hiverner / hiberner  

idiome / idoine  

imminent / éminent  

importun / opportun  

imprudence / impudence  

inanité / inanition  

inclinaison / inclination  

inculper / inculquer  

industriel / industrieux  

infecter / infester  

ingérence / ingestion  

injection / injonction  

intégralité / intégrité  

intègre / intégré  

inventaire / éventaire  

jingle / jungle  

judicieux / judiciaire / juridique  

juguler / jugulaire  

justesse / justice  

lapider / lapidifier  

largesse / largeur  

libation / libration  

libelle / libellé  

liminaire / limonaire  

3 Paronymes  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

27  

V  

c  

a  

u  

l  

a  

C  

u  

liniment / linéament  

littéraire / littéral  

logicien / logisticien  

lupin / lupulin / supin  

luxation : luxure  

luxuriant / luxurieux  

magasin / magazine  

magnificence / munificence  

marial / marital  

marine / maritime  

maturation / maturité  

ménétrier / ménestrel  

mensuel / menstruel  

méritant / méritoire  

métamorphose / métamorphise  

météore / météorite  

monition / munition  

mosaïque / prosaïque  

mousseux / moussu  

muscadin / muscardin  

(dé)mystifier / (dé)mythifier  

nationaliser / naturaliser  

notable / notoire  

noter / notifier  

numération / numérotation  

officiel / officieux  

oison / oisillon  

ombelle / ombrelle  

ombrer / ombrager  

once / nonce  

oppresser / opprimer / comprimer  

orignal / original / originel  

ouvrable / ouvré  

partial / partiel  

pavois / patois  

percepteur / précepteur  

péremption / préemption / préhension  

péricarde / péricarpe  

perpétuer / perpétrer  

personnaliser / personnifier  

pétrolier / pétrolifère  

plaidoirie / plaidoyer  

pliage / plissage  

plier / ployer  

pogrom(e) / prodrome  

polygone / polyèdre  

pommé / pommelé  

pondéré / pondéreux  

prédation / déprédation  

prédiction / prédication  

prééminence / proéminence  

prescrire / proscrire  

prévisionnel / provisionnel  

prodige / prodigue  

production / productivité  

prolifique / prolixe  

prolongation / prolongement  

prolonger / proroger  

puerpéral / purpurin  

rebattre / rabattre  

réciproque / respectif  

répons / réponse  

résiliation / résilience  

respectable / respectueux  

retrouver / recouvrer / recouvrir  

ridelle / haridelle  

risque / rixe  

roquet / roquette (ou rocket)  

sacrilège / sortilège  

sécurité / sûreté  

semainier / sommelier  

sépulcre / sépulcral  

simple / simpliste  

somptueux / somptuaire  

souffrir / soufrer  

sourate / soutra  

stalactite / stalagmite  

stupéfait / stupéfié  

suggestion / sujétion  

suppléer / supplier  

tambour / topinambour  

tarentelle / tarentule  

temporaire / temporel  

tendresse / tendreté  

triomphal / triomphant  

urne / urinoir  

usagé / usité  

variante / variation  

véhiculaire / vernaculaire  

veille / vieille  

vénéneux / venimeux  

verbal / verbeux  

verdissement / verdissage  

vicésimal / vicinal  

vigie / vigile  

28  

Locutions,  

expressions, proverbes 4  

Les listes qui suivent ne prétendent pas à l exhaustivité, mais elles présentent dans  

l ordre alphabétique des locutions, expressions et proverbes fréquents en concours  

et dont le sens (voire l existence) est moins connu.  

Principales locutions latines  

A fortiori : à plus forte raison, en particulier  

A posteriori : en utilisant l expérience  

A priori : de prime abord ; avant toute expérience  

Ab abrupto : soudainement  

Ab absurdo : par l absurde  

Ab intestat : en l absence de testament  

Ad hoc : à cet effet, pour cela, adapté à  

Ad hominem : dirigé vers (contre) l homme.  

En utilisant les arguments adverses.  

Ad libitum : répétez à loisir  

Ad litteram : à la lettre  

Ad patres : auprès des ancêtres (« Envoyer ad  

patres » = tuer)  

Addendum : chose à ajouter  

Alea jacta est : Les dés sont jetés !  

Bona fide : de bonne foi  

Carpe diem : cueille le jour (mets à profit le jour  

présent ; Horace)  

Casus belli : situation pouvant entraîner la guerre  

Citius, Altius, Fortius : plus vite, plus haut, plus  

fort ! (devise olympique)  

Conditio sine qua non : condition nécessaire  

Confer : réfère-toi à (souvent abrégé en cf.)  

Curriculum vitæ : chemin de vie  

De facto : de fait, dans les faits.  

De jure : de droit (opposé à de facto).  

De visu : pour l avoir vu.  

Deus ex machina : Dieu sorti de la machine.  

Désigne celui dont l apparition inattendue va  

aider à résoudre des situations complexes.  

Dixit : il a dit (selon lui).  

Errare humanum est : L erreur est humaine.  

Et cætera : et les autres choses (etc.)  

Ex abrupto : brusquement, sans préambule.  

Ex-libris meis : faisant partie de mes livres.  

Ex nihilo : à partir de rien.  

Fac simile : Fais une chose semblable (fax).  

Grosso modo : en gros, approximativement  

Habeas corpus : Aie ton corps. D après la loi  

anglaise qui laisse la liberté à qui va être jugé.  

Hic et nunc : ici et maintenant  

Homo homini lupus : L homme est un loup pour  

l homme  

Honoris causa : pour l honneur. Docteur honoris  

causa : titre d universitaire éminent.  

Ibidem : au même endroit (contracté en ibid.)  

Id est : c est-à-dire  

In abstracto : dans l abstrait, sans la réalité.  

In extenso : dans son intégralité  

In extremis : de justesse  

In fine : à la fin  

In situ : sur le lieu même  

In varietate concordia : L entente dans la diver-  

sité (devise de l Union européenne)  

In vino veritas : La vérité est dans le vin. Quand  

on boit, on dit ce que l on pense.  

In vitro : dans le verre (dans une éprouvette)  

In vivo : dans le vivant (sur le terrain)  

Intra muros : à l intérieur des murs (fortification)  

Ipso facto : par le fait même  

Lapsus linguæ : glissement de langue (lapsus)  

Lato sensu : au sens large.  

4 Locutions, expressions, proverbes  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

29  

V  

c  

a  

u  

l  

a  

C  

u  

Expressions et proverbes français  

Manu militari : à l aide de la force armée  

Mea culpa : c est ma faute !  

Mens sana in corpore sano : un esprit sain dans  

un corps sain (Juvénal)  

Missi dominici : envoyés du seigneur (collecteurs  

d impôts de Charlemagne)  

Modus operandi : mode opératoire (façon  

d agir)  

Modus vivendi : manière de vivre (désigne un  

compromis entre personnes en conflit)  

Mutatis mutandis : avec les changements requis  

Nec plus ultra : plus rien au-delà  

Nosce te ipsum : Connais toi toi-même ! (équiva-  

lent du grec gnôthi seautón)  

Nota bene (N.B.) : note bien (= remarque)  

O tempora, o mores ! : ô temps, ô mSurs !  

(Cicéron) = « autres temps, autres mSurs »  

Ordo ab chao : l ordre né du désordre  

Panem et circenses : du pain et des jeux  

Pecunia non olet : L argent n a pas d odeur.  

Per capita : par tête (pour chaque individu)  

Per se : en soi  

Persona non grata : personne non souhaitée  

Post scriptum (P.S.) : écrit après (texte ajouté)  

Quod erat demonstrandum : ce qu il fallait  

démontrer (CQFD) ; achève une démonstration  

Res, non verba : des actes, pas des paroles  

Si vis pacem, para bellum : Si tu veux la paix,  

prépare la guerre.  

Sic : c est ainsi (dans l édition, indique qu une  

formule surprenante n est pas une erreur)  

Sine die : Sans fixer aucune date précise.  

Statu quo : dans l état où&  

Stricto sensu : au sens strict  

Sui generis : en son genre (propre à quelqu un)  

Tu quoque fili mi : toi aussi mon fils ! (paroles  

de Jules César poignardé par Brutus)  

Urbi et orbi : à la ville et au monde (universel)  

Ut supra : comme ci-dessus  

Vade mecum : Viens avec moi (Un vade-mecum  

est un ouvrage que l on emporte avec soi.)  

Veni vidi vici : Je suis venu, j ai vu, j ai vaincu.  

Verba volant, scripta manent : Les paroles  

s envolent, les écrits restent.  

Veto : Je m oppose.  

Vice versa : réciproquement.  

Vide supra : voir plus haut  

Vis comica : force comique, pouvoir de faire rire  

Volens nolens : Qu on le veuille ou non.  

Vox populi vox dei : La voix du peuple est la  

voix de Dieu.  

Vulgum pecus : le commun des mortels  

À beau mentir qui vient de loin : on peut mentir  

sans craindre d être démenti, quand ce qu on  

affirme n est pas vérifiable.  

À bon chat, bon rat : l agresseur trouve un  

opposant capable de lui résister.  

À bon vin point d enseigne : ce qui est bon se  

recommande de soi-même.  

À cSur joie : de gaieté de cSur, avec un plaisir  

sincère.  

Aide-toi, le Ciel t aidera : donne-toi du mal si tu  

veux réussir.  

Air (l ) ne fait pas la chanson : l apparence  

n est pas la réalité.  

À l impossible nul n est tenu : on ne peut pas  

exiger l infaisable de quiconque.  

Aller (tirer) à hue et à dia : aller dans tous les  

sens, sans direction.  

Aller à vau-l eau : sans contrôle de ses actes,  

ni des conséquences.  

Aller grand-erre : aller vite.  

À malin, malin et demi : il y a toujours plus  

fort que soi.  

À méchant ouvrier point de bon outil :  

l incompétent accuse toujours ses outils.  

À père avare, enfant prodigue ; à femme  

avare, galant escroc : un défaut fait naître dans  

son entourage le défaut contraire.  

Après la pluie, le beau temps : le bonheur suc-  

cède au malheur.  

À quelque chose malheur est bon : les malheurs  

sont un bon enseignement.  

Arbre (l ) tombe toujours du côté où il penche :  

on finit toujours par céder aux penchants de sa  

nature.  

4 Locutions, expressions, proverbes  

30  

Argent (l ) est un bon serviteur et un mauvais  

maître : l argent fait le bonheur de qui sait  

l employer, et le malheur de celui qui devient  

cupide, avare.  

À tire-larigot : en grande quantité.  

À tout seigneur, tout honneur : il faut honorer  

chacun selon son rang.  

Au diable vauvert : très loin.  

Au royaume des aveugles, les borgnes sont  

rois : même le médiocre peut briller au milieu  

d ignorants.  

Autant en emporte le vent : rien ne restera, tout  

sera emporté.  

Aux calendes grecques : jamais.  

Aux grands maux les grands remèdes : il faut  

des décisions énergiques contre les problèmes  

graves.  

Aux innocents les mains pleines : la chance est  

du côté des simples d esprit.  

Avaler des couleuvres : devoir accepter quelque  

chose contre sa volonté.  

Avec des si et des mais, on mettrait Paris en  

bouteille : avec des hypothèses, tout devient  

possible ; mais dans la réalité il en va tout autre-  

ment.  

Avoir le nez creux : avoir de l intuition sur  

l avenir.  

Avoir le verbe haut : parler fort (ou) parler avec  

présomption.  

Avoir l heur de& : avoir la chance de &  

Avoir maille à partir avec quelqu un : avoir un  

différend avec quelqu un.  

Avoir voix au chapitre : pouvoir donner son avis.  

Baroud d honneur : combat désespéré, livré  

pour l honneur.  

Bas-bleu (un) : femme pédante.  

Bâtir des châteaux en Espagne : vivre de rêves  

irréalisables.  

Battre la campagne : divaguer.  

Battre sa coulpe : se reconnaître coupable,  

admettre ses fautes.  

Bien faire et laisser braire (dire) : agir efficace-  

ment sans se soucier des critiques.  

Bien mal acquis ne profite jamais : on ne pro-  

fite pas du bien obtenu malhonnêtement.  

Blanchir sous le harnais : gagner en expérience.  

Boire la coupe jusqu à la lie : assumer les con-  

séquences de ses actions.  

Boîte (la) de Pandore : la source, la cause d une  

catastrophe.  

Bon chien chasse de race : on hérite générale-  

ment des qualités de sa famille.  

Bonne renommée vaut mieux que ceinture  

dorée : mieux vaut l estime que l argent.  

Bon sang ne saurait mentir : on finit toujours  

par être digne de ses nobles ancêtres.  

Brandon de discorde : cause de querelle.  

Brûle-pourpoint (à) : sans prévenir.  

Caque (la) sent toujours le hareng : on porte  

toujours la marque de ses origines basses.  

Ce que femme veut, Dieu le veut : les femmes  

obtiennent ce qu elles veulent.  

C est au fruit que l on connaît l arbre : c est à  

l Suvre qu on peut juger l auteur.  

C est cousu de fil blanc : c est une histoire dont  

on devine facilement la fin.  

C est là que le bât blesse : c est là que se  

trouve le problème.  

C est l hôpital qui se moque de la charité :  

c est la misère qui se moque de la misère.  

Chant (le) du cygne : la dernière grande réali-  

sation d un génie.  

Chat échaudé craint l eau froide : on redoute  

ce qui nous a déjà nui.  

Chauffer à blanc : exciter, attiser le zèle.  

Chien qui aboie ne mord pas : celui qui crie le  

plus n est pas le plus à craindre.  

Chiens (les) aboient, la caravane passe : mal-  

gré la critique, il faut suivre son idée.  

Clou (un) chasse l autre : les choses se suivent  

faisant oublier les précédentes.  

Collet monté : affecté et rigide dans ses manières.  

Comme on connaît les saints, on les honore :  

on traite chacun selon son caractère.  

Comme on fait son lit on se couche : il faut  

assumer les conséquences de ses actes.  

Comparaison n est pas raison : une comparai-  

son ne prouve rien.  

Conseilleurs (les) ne sont pas les payeurs :  

ceux qui conseillent ne se préoccupent pas des  

conséquences et refusent toute responsabilité.  

Contentement passe richesse : le bonheur vaut  

mieux que la fortune.  

Coup de caveçon : punition.  

Coup de Jarnac : attaque perfide.  

Coup de Trafalgar : accident désastreux.  

Courir la prétentaine = Courir le guilledou :  

chercher des aventures galantes.  

Crier haro sur le baudet : critiquer publique-  

ment quelqu un.  

4 Locutions, expressions, proverbes  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

31  

V  

c  

a  

u  

l  

a  

C  

u  

De gré à gré : à l amiable, en se mettant d accord.  

De guerre lasse : en renonçant au combat,  

à l affrontement.  

De la roupie de sansonnet : pas grand-chose.  

Depuis le cèdre jusqu à l hysope : du plus  

grand au plus petit.  

Déshabiller Paul pour habiller Pierre : prendre  

à l un pour donner à l autre.  

Dès potron-minet / Dès potron-jacquet : de très  

bon matin.  

Dire pis que pendre de quelqu un : dire beau-  

coup de mal de quelqu un.  

Discuter du sexe des anges = Des querelles  

byzantines : discussions compliquées et inutiles.  

Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es : on  

peut connaître une personne à ses fréquentations.  

Donner du grain à moudre : donner matière à  

réflexion.  

Donner le change : tromper quelqu un en lui  

donnant une fausse impression.  

Eau (l ) va à la rivière : l argent va aux riches.  

Embarquer pour Cythère : s adonner aux déli-  

ces de l amour.  

En faire accroire à quelqu un : essayer de  

tromper quelqu un par un mensonge.  

En faire un pataquès : faire toute une histoire de  

pas grand-chose.  

Enfer (l ) est pavé de bonnes intentions : les  

bonnes intentions ne suffisent pas.  

Enfourcher Pégase / Monter sur Pégase : se  

lancer dans la poésie, le lyrisme littéraire.  

En perdre son latin : ne plus rien y comprendre.  

En tapinois : en cachette, sournoisement.  

Entre chien et loup : à la tombée de la nuit.  

Entrer en lice : s engager dans une compétition  

(ou) intervenir dans un conflit, un débat.  

En un tournemain : rapidement '" En un tour  

de main : avec l habileté professionnelle.  

Erreur n est pas compte : tant que subsiste une  

erreur, un compte n est pas définitif.  

Être comme chien et chat : se disputer constam-  

ment.  

Être frais émoulu : être récemment sorti, promu,  

diplômé.  

Être Gros-Jean comme devant : éprouver une  

désillusion.  

Être mis au pilori : être livré à la vindicte popu-  

laire, exposé à la critique publique.  

Être réduit à quia : rester sans réponse, être  

démuni.  

Être sens dessus dessous (et non « sans dessus  

dessous ») : être bouleversé.  

Être sous la férule de quelqu un : être sous  

l autorité d une personne.  

Être un âne bâté : être idiot.  

Face de carême : visage triste et pâle.  

Faim (la) chasse le loup du bois : la nécessité  

contraint à faire des choses déplaisantes.  

Faire Charlemagne : quitter un jeu sur une vic-  

toire, sans donner la possibilité d une revanche.  

Faire des gorges chaudes : se moquer.  

Faire feu de tout bois : utiliser tous les moyens.  

Faire long feu : échouer, ne pas produire l effet  

voulu (l expression « ne pas faire long feu » signi-  

fiant « ne pas durer longtemps » est contestée).  

Fais ce que dois, advienne que pourra : fais  

ton devoir sans penser au résultat.  

Faute de grives, on mange des merles : con-  

tentons-nous de ce qu on a faute de mieux.  

Fesse-mathieu (un) : usurier.  

Fier comme Artaban : être extrêmement fier,  

voire fat.  

Flèche (la) du Parthe : plaisanterie agressive  

qui clôt une discussion.  

Foire d empoigne : lutte sans merci.  

Fortune (la) vient en dormant : la fortune  

arrive souvent à qui ne fait rien pour l obtenir.  

Franchir le Rubicon : prendre une décision  

grave et irrévocable.  

Grandes douleurs (les) sont muettes : dans les  

vrais chagrins on ne se lamente pas.  

Habit (l ) ne fait pas le moine : il ne faut pas  

juger les gens sur les apparences.  

Homme de paille : un homme manipulé ou un  

prête-nom.  

Homme-lige : homme dévoué à un autre.  

Il faut qu une porte soit ouverte ou fermée : il  

faut prendre un parti, quel qu il soit.  

Il faut rendre à César ce qui est à César et à  

Dieu ce qui est à Dieu : rendre à chacun son dû.  

Il ne faut jamais jeter le manche après la  

cognée : il ne faut jamais abandonner.  

Il ne faut jurer de rien : il ne faut jamais affir-  

mer ce qu on fera, ni ce qui va arriver.  

Il ne faut pas dire : « Fontaine je ne boirai pas  

de ton eau » : nul ne peut assurer de quelqu un  

ou de quelque chose qu il n y recourra jamais.  

4 Locutions, expressions, proverbes  

32  

Il ne faut pas mettre la charrue avant les  

bSufs : il faut éviter de commencer par la fin.  

Il ne faut pas mettre tous ses Sufs dans le  

même panier : il ne faut pas mettre tout son  

avoir dans une même entreprise, tous ses espoirs  

du même côté.  

Il ne faut pas parler de corde dans la maison  

d un pendu : il ne faut pas faire une gaffe.  

Il ne faut pas réveiller le chat qui dort : il ne  

faut pas réveiller une querelle assoupie.  

Il n est pire aveugle que celui qui ne veut pas  

voir. Il n est pire sourd que celui qui ne veut  

pas entendre : rien n est pire que d avoir un  

défaut sans vouloir s en corriger.  

Il n est pire eau que l eau qui dort : les person-  

nes d apparence inoffensive sont souvent celles  

dont il faut le plus se méfier.  

Il n y a pas de rose sans épines : il n y a pas de  

plaisir sans peine.  

Il y a loin de la coupe aux lèvres : du désir à sa  

réalisation, il y a bien des obstacles.  

Jeter de la poudre aux yeux : chercher à paraî-  

tre plus que l on est.  

Jeter le bébé avec l eau du bain : perdre de vue  

l essentiel.  

Jouer l Arlésienne : être celui qui occupe tous  

les esprits, mais qui ne se montre pas.  

Jouer les Cassandre : être un oiseau de mauvais  

augure, prophétiser un malheur.  

La bailler belle : chercher à faire croire  

l incroyable.  

Lâcher la proie pour l ombre : se laisser dis-  

traire de son objectif.  

Livres iréniques : destinés à pacifier les querel-  

les (notamment confessionnelles).  

Loups (les) ne se mangent pas entre eux : les  

méchants ne cherchent pas à se nuire.  

Main (une) de fer dans un gant de velours :  

celui qui semble doux mais se révèle fort.  

Mains froides, cSur chaud : la froideur des  

mains indique un tempérament amoureux.  

Manger dans la main : être obéissant, docile.  

Manger de la vache enragée : vivre des  

moments difficiles, subir des privations.  

Manger son blé vert : dépenser son revenu à  

l avance.  

Manger son chapeau : admettre amèrement ses  

erreurs.  

Manger son pain blanc (noir) : profiter du  

meilleur d abord, ignorant le lendemain.  

Marcher sur la tête : faire n importe quoi.  

Marc (au) le franc : proportionnellement.  

Mener une vie de bâton de chaise : mener une  

vie agitée, chaotique et sans but précis.  

Mettre la pédale douce : se faire oublier, se  

faire très discret.  

Mettre le doigt entre l arbre et l écorce :  

s immiscer dans une affaire où il y a des intérêts  

contradictoires.  

Mettre un cautère sur une jambe de bois :  

action sans aucun effet.  

Mi-figue, mi-raisin : avoir deux attitudes oppo-  

sées (ex. : être content et mécontent).  

Miroir aux alouettes : ce qui attire par une  

apparence séduisante et trompeuse.  

Monnaie de singe : promesses sans valeur.  

Montagne (la) a enfanté une souris : de grands  

projets ont abouti à un maigre résultat.  

Morte la bête, mort le venin : un méchant ne  

peut plus nuire quand il est mort.  

Mouche (la) du coche : le petit élément pertur-  

bateur.  

Mouton (un) à cinq pattes = Merle (un)  

blanc : personne ou chose extrêmement rare.  

N avoir ni feu ni lieu : être sans domicile.  

Né avec une cuillère d argent dans la  

bouche : né dans une famille riche.  

Nécessité fait loi : dans un péril extrême, on  

peut oublier toutes les conventions.  

N en pouvoir mais : ne rien pouvoir y faire.  

Nul n est prophète en son pays : on n est pas  

apprécié justement là où on vit.  

Occasion (l ) fait le larron : les événements  

fortuits font faire des choses imprévues.  

Ruvre pie : Suvre de piété.  

On ne peut pas être et avoir été : on ne peut  

pas être toujours jeune.  

On n est jamais trahi que par les siens : la tra-  

hison ne peut venir que là où il y avait confiance.  

On n est pas louis d or : on ne saurait plaire à  

tout le monde.  

Ôte-toi de mon soleil : signifie que la présence  

de l autre n est pas désirée.  

Paris (Rome) ne s est pas faite en un jour :  

rien n est réalisable sans le temps voulu.  

Passer à l as : négliger.  

4 Locutions, expressions, proverbes  

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D  

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33  

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Passer par pertes et profits : accepter d aban-  

donner quelque chose.  

Passer sous les fourches caudines : devoir subir  

la volonté de quelqu un.  

Patience et longueur de temps font plus que force  

ni que rage : avec le temps les choses s arrangent  

plus qu avec l empressement et la colère.  

Pauvreté n est pas vice : il n y a pas de honte à  

être pauvre.  

Payer rubis sur l ongle : payer une somme  

importante sans discussion.  

Pays (un) de cocagne : pays imaginaire où tout  

est en abondance.  

Petite pluie abat grand vent : peu de chose suf-  

fit pour calmer une grande colère.  

Petits ruisseaux (les) font les grandes rivières :  

les petits profits accumulés finissent par faire de  

gros bénéfices.  

Pierre d achoppement : écueil, obstacle.  

Pierre qui roule n amasse pas mousse : on ne  

s enrichit pas en n étant pas constant.  

Pis aller (au) : en envisageant le pire.  

Planche (une) de salut : dernière ressource,  

ultime recours.  

Pleuvoir (tomber) des hallebardes : pleuvoir de  

manière intense.  

Pluie (la) du matin n arrête pas le pèlerin : un  

obstacle initial ne décourage pas l homme  

d entreprise.  

Pont aux ânes : connaissance élémentaire que  

même le plus ignorant doit connaître.  

Porter au nues = Porter au pinacle : louer avec  

excès.  

Prêcher dans le désert : ne pas être écouté.  

Prêcher un converti : tenter de convaincre  

quelqu un qui est déjà convaincu.  

Prendre le mors aux dents : ne plus obéir /  

montrer subitement de l ardeur, de l énergie.  

Prendre le taureau par les cornes : s attaquer à  

un problème difficile.  

Prudence est mère de sûreté : c est en étant pru-  

dent qu on évite tout danger.  

Quadrature (la) du cercle : problème impossi-  

ble à résoudre.  

Quand le vin est tiré, il faut le boire : l affaire  

engagée, il faut en accepter les conséquences.  

Qui a bu boira : on ne se corrige jamais d un  

défaut devenu une habitude.  

Qui aime bien châtie bien : un amour véritable  

ne craint pas d user d une juste sévérité.  

Qui casse les verres les paye : celui qui fait le  

dommage doit le réparer.  

Quiconque se sert de l épée périra par  

l épée : qui use de violence en sera victime.  

Qui n avance pas recule : quand on ne fait  

aucun progrès, on perd ses avantages.  

Qui n entend qu une cloche n entend qu un  

son : pour bien juger, il faut entendre les deux  

parties.  

Qui prouve trop ne prouve rien : à multiplier  

les preuves on fait douter l auditoire.  

Qui sème le vent récolte la tempête : celui qui  

incite à la violence s expose à de grands périls.  

Qui se sent morveux, qu il se mouche : que  

celui qui est critiqué sache en tirer parti.  

Qui trop embrasse mal étreint : qui entreprend  

trop ne réussit rien.  

Qui veut la fin veut les moyens : qui a un but  

doit accepter les moyens d y accéder.  

Qui veut noyer son chien l accuse de la rage :  

tout grief est bon pour perdre ses ennemis.  

Qui veut voyager loin ménage sa monture : il  

faut se ménager si l on veut tenir plus.  

Qui vole un Suf vole un bSuf : on commet un  

petit vol puis un plus important.  

Rendre gorge : restituer ce qu on avait pris illi-  

citement.  

Rester sur son quant-à-soi : être réservé, dis-  

cret.  

Revenir de Pontoise : être hébété, déconfit,  

décontenancé.  

Rien ne se perd, rien ne se crée : exprime  

l idée de la permanence de la matière.  

Rien ne sert de courir, il faut partir à point :  

on ne rattrape jamais un retard initial.  

Rire homérique : Un fou rire bruyant et incon-  

trôlable.  

Rocher (le) de Sisyphe : travail interminable.  

Roi (le) n est pas son cousin : il est si fier que  

le roi n est pas pour lui un parent digne.  

Sans ambages : franchement, sans détours.  

Sans autre forme de procès : sans plus de con-  

sidération.  

Sans coup férir : sans rencontrer de problème,  

de résistance.  

Savoir gré à quelqu un : être reconnaissant  

envers quelqu un.  

Se battre à fleuret moucheté : s affronter sans  

heurt, évitant d offenser l adversaire.  

4 Locutions, expressions, proverbes  

34  

Se méfier de l eau qui dort : se méfier de ce qui  

est considéré comme acquis.  

S enferrer jusqu à la garde : se mettre dans une  

situation inextricable, se tromper complètement.  

Sentir le vent du boulet : frôler une catastrophe,  

un problème grave.  

Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait : les jeu-  

nes manquent d expérience, les vieillards de  

force.  

Soleil (le) brille pour tout le monde : chacun a  

droit aux choses de la nature.  

Sonner le glas : annoncer la fin (la mort).  

Supplice de Tantale : impossibilité, malgré sa  

proximité, d atteindre l objet de ses désirs.  

Tant va la cruche à l eau qu à la fin elle se  

casse : à s exposer à un danger, on finit par le  

subir.  

Tel qui rit vendredi dimanche pleurera : le  

triomphe est bref, et le vent tourne.  

Tenir un tigre par la queue : être sur une affaire  

difficile, délicate.  

Tirer les marrons du feu : effectuer un travail  

difficile au bénéfice d un autre.  

Tomber de Charybde en Scylla : sortir d un  

danger puis en trouver un plus grand.  

Tomber des nues : comprendre, réaliser tardive-  

ment.  

Tonneau des Danaïdes : personne ou chose que  

l on ne peut jamais satisfaire.  

Tous les chemins mènent à Rome : il y a maints  

moyens d arriver au même but.  

Tout passe, tout lasse, tout casse : chaque  

chose est éphémère, provisoire.  

Trancher le nSud gordien : résoudre par la  

force (abruptement) un problème insoluble.  

Travailler pour le roi de Prusse : travailler  

sans être payé.  

Trier le bon grain de l ivraie : séparer le bien  

du mal.  

Une hirondelle ne fait pas le printemps : on ne  

peut rien conclure d un seul fait.  

Un Tiens vaut mieux que deux Tu l auras :  

posséder peu, mais sûrement, vaut mieux  

qu espérer beaucoup, sans certitude.  

Ventre affamé n a point d oreilles : l homme  

qui meurt de faim n écoute rien.  

Vérité au-deçà des Pyrénées, erreur au-delà :  

toute vérité est relative à un lieu.  

Vers de mirliton : en poésie, vers de mauvaise  

qualité, où les mots ne sont choisis que pour la  

rime.  

Victoire (une) à la Pyrrhus : une victoire si  

laborieuse qu elle s apparente à une défaite.  

Vieux comme Hérode (ou comme  

Mathusalem) : extrêmement ancien.  

Violon d Ingres : activité qu un artiste exerce  

par plaisir en dehors de son art propre.  

Vogue la galère : advienne que pourra, à la  

grâce de Dieu.  

Vouer aux gémonies : considérer avec le plus  

grand mépris.  

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35  

Figures de style 5  

La ûgure de style (ou ûgure de rhétorique) est un effet verbal volontaire qui s écarte de  

l usage minimal (ou même régulier) de la langue aûn d attirer l attention de l interlocu-  

teur vers une expressivité particulière. Elle se fait par quatre procédés principaux :  

Ï% la disposition inhabituelle des éléments dans la phrase,  

Ï% le sens inhabituel donné aux mots,  

Ï% la relation logique inhabituelle entre les mots ou propositions,  

Ï% la relation phonique particulière recherchée et les jeux de mots.  

Figures portant sur la place des éléments  

dans la phrase  

Figures de répétition des éléments  

Peu d épreuves portent exclusivement sur les ûgures de style aux concours. Mais il est  

rare qu un concours se passe sans une seule question portant sur elles. En étudiant les  

pages qui suivent, vous connaîtrez les ûgures utiles en concours.  

Figures  

de style  

Définitions Exemples  

répétition reprise d un élément pour marquer  

l insistance  

Il est gentil, vraiment gentil !  

réduplication répétition consécutive Il est très très gentil !  

antanaclase reprise dans une même phrase d un  

même mot pris dans deux sens différents  

Savoir tout, savoir inutile.  

tautologie répétition d une même idée en termes  

généralement différents  

Prendre la pleine et entière responsabi-  

lité. / Un chat est un chat.  

anaphore répétition d un élément en tête de plu-  

sieurs membres successifs  

Mon bras qu avec respect toute l Espa-  

gne admire,  

Mon bras qui tant de fois défendit cet  

empire (Corneille)  

épanalepse répétition, après intervalle, d un élément Ô flots que vous savez de lugubres  

histoires ! Flots profonds redoutés des  

mères à genoux.  

5 Figures de style  

36  

périphrase évoque, en plusieurs mots, un mot que  

l on ne voulait pas dire ou répéter  

Le Roi-Soleil.  

gradation suite de mots d intensité croissante ou  

décroissante  

C est un pic, c est un roc, c est une  

péninsule. (Rostand)  

pléonasme ou  

périssologie  

expression d une même information Prédire l avenir.  

redondance pléonasme grammatical Votre père ira-t-il ?  

Quelques exemples de périphrases  

L affronteur du temps : le chapeau l ameublement de la bouche : les dents la ville  

lumière : Paris l empire de Vulcain : la cheminée l instrument de la propreté : le  

balai la messagère du printemps : l hirondelle la plus belle conquête de l homme :  

le cheval la reine des ombres (ou) le ûambeau de la nuit : la lune la voûte azurée :  

le ciel le beau sexe : la femme le champ du repos : le cimetière le conseiller des  

grâces : le miroir le métier de Mars : la guerre le miroir de l âme : les yeux le  

paradis des oreilles : la musique le séjour de Pluton : les Enfers le sexe fort :  

l homme le soutien de la vie : le pain le supplément du soleil : la bougie le trône  

de la pudeur : les joues les belles mouvantes : les mains les chers souffrants : les  

pieds les commodités de la conversation : le fauteuil les écluses du cerveau : le nez.  

Principaux pléonasmes involontaires, et donc fautifs.  

Agonir d injures, anéantir à rien, applaudir des deux mains, au grand maximum, au  

jour d aujourd hui, avérer vrai, car en effet, chimère / rêve imaginaire, collaborer /  

comparer ensemble, constellé d étoiles, descendre en bas / monter en haut, double  

alternative(s), deux jumeaux, donc par conséquent, enûn pour conclure / ûnir / ter-  

miner, expérience pilote, exulter de joie, fourmiller de plein de détails, incessamment  

sous peu, les us et coutumes, logorrhée verbale, monopole exclusif, optimiser aux  

maximum, panacée universelle, par exemple comme, petit nain / grand géant, poten-  

tiellement + mot en -ible, -able exprimant la possibilité, prévoir d avance, principal  

protagoniste, puis après / ensuite, risque de menace, s asseoir sur son séant, se peigner  

les cheveux, se réunir ensemble, verbes en s entr& + mutuellement / ensemble, som-  

mité la plus importante, souhaiter des vSux, vivre sa vie, voir de ses propres yeux.  

Figures  

de style  

Définitions Exemples  

5 Figures de style  

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L  

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37  

V  

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a  

C  

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Figures portant sur la disposition des éléments  

Figures de suppression des éléments  

Figures  

de style  

Définitions Exemples  

inversion ou  

hyperbate  

renversement de l ordre habituel des  

Le long d un clair ruisseau buvait une  

colombe. (La Fontaine)  

chiasme création d un effet de miroir entre les  

Ce malheureux ne possédait pas l or,  

mais l or le possédait.  

amphibologie construction présentant deux interpréta-  

tions possibles  

J ai donné une pomme à ma sSur qui  

n est pas bonne.  

zeugme ou  

zeugma  

attelage de plusieurs mots à un élément  

commun non répété  

Un précepte est aride, il le faut embellir ;  

ennuyeux, l égayer ; vulgaire, l enno-  

blir (Delille)  

hendiadys ou  

hendiadyin  

remplacement d un groupe de mots composé  

d un nom et de son adjectif ou nom et nom  

complément par deux noms coordonnés  

Je demande de l aide et vos mains.  

(Cicéron)  

anacoluthe construction brisée ; la phrase commence  

d une manière et s achève d une autre  

(l aposiopèse est le silence marqué dans  

l anacoluthe)  

Vous, ministre de paix, le sang, à votre  

gré, coule trop lentement. (Racine)  

parataxe construction juxtaposée, n indiquant pas  

explicitement le rapport logique qui  

existe entre deux propositions (donc pas  

de principales et de subordonnées)  

C est une de ces personnes, on ne peut  

pas boire un verre de lait devant elles  

sans se sentir une mauvaise conscience.  

(Beauvoir)  

hypotaxe inverse de la parataxe, c est l explicitation  

du lien par des mots-outils (synonyme  

désuet de phrase complexe)  

C est une de ces personnes devant les-  

quelles on ne peut pas boire &  

asyndète absence de coordination ou de subordina-  

tion entre deux éléments qui renforce le  

lien logique  

Que diront, avec moi la cour, Rome,  

l empire.  

Figures  

de style  

Définitions Exemples  

ellipse suppression de mots qui seraient nécessai-  

res pour la construction régulière de la  

phrase  

Quand viens-tu ? Demain.  

brachylogie emploi d une construction plus courte que  

celle attendue  

Je pense venir demain. (pour Je pense que  

je viendrai demain)  

énallage  

(fém.)  

ellipse qui a lieu quand, après avoir  

employé un élément, on en prend subite-  

ment un autre que n admet pas la construc-  

tion ordinaire  

Ainsi dit le renard et flatteurs d applaudir.  

5 Figures de style  

38  

Figures portant sur le sens des mots  

Tropes (masc.) : emploi dans un sens différent du sens propre  

Autres ûgures portant sur le sens des mots  

Figures  

de style  

Définitions Exemples  

métaphore emploi d un élément dans un sens figuré C est une vraie harpie !  

métaphore  

filée  

suite de métaphores d un même thème Les ailes de moulin volent au vent.  

catachrèse emploi d un mot au-delà de son acception  

L odeur rose des sentiments.  

Subir une quarantaine de 10 jours.  

allégorie métaphore représentant une notion abs-  

traite  

Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi tran-  

quille. (Baudelaire)  

personnifica-  

tion ou  

anthropo-  

morphisme  

attribution de caractéristiques humaines à  

des animaux, des choses  

La fourmi n est pas prêteuse.  

(La Fontaine)  

prosopopée action de faire parler une allégorie, une  

chose personnifiée  

Le renard s en saisit et dit : « Mon bon  

monsieur & (La Fontaine)  

euphémisme consiste à atténuer une idée déplaisante  

(par association)  

Sa disparition (sa mort) nous a beaucoup  

attristés.  

métonymie désignation d une chose au moyen d une  

autre naturellement associée  

Je bois un verre.  

synecdoque métonymie où on désigne une chose par  

son inverse  

Il périra par le fer.  

antonomase métonymie exprimant un trait de person-  

nalité au moyen d un nom connu  

Être un Crésus.  

syllepse emploi d un mot à la fois dans son sens  

propre et figuré  

accord d un mot selon le sens et non  

selon les règles grammaticales  

Vêtu de probité candide et de lin  

blanc. (Hugo)  

Je dis qu il faut être folle à lier pour  

repousser ses hommages. (Stendhal)  

Figures  

de style  

Définitions Exemples  

apposition nom ou groupe nominal qui se rapporte à  

un mot pour en préciser le sens  

Du mobilier Régence.  

hypallage  

(fém.)  

attribution à certains mots d une qualité  

qui devait être associée à d autres mots  

Un homme aux chaussures orgueilleuses.  

comparaison analogie faite avec un terme comparatif Il hurle comme un fou.  

oxymore  

(masc.) ou  

oxymoron  

association de termes antithétiques pro-  

duisant un sens paradoxal  

Cette obscure clarté. (Corneille)  

5 Figures de style  

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.  

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V  

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l  

a  

C  

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Figures portant sur le contexte logique  

Figures portant sur les sons et jeux de mots  

Figures  

de style  

Définitions Exemples  

antiphrase expression d une idée par son contraire,  

dans une intention ironique  

C est du propre !  

litote consiste à dire peu pour suggérer beau-  

coup  

Va, je ne te hais point. (signifiant  

« je t aime » Corneille)  

hyperbole exagération pour faire une mise en relief Ils étaient morts de honte.  

prétérition consiste à feindre de taire un sujet, ce qui  

le met en valeur  

Que dire de plus sur cette odieuse  

machination.  

hypotypose description animée et frappante Cf. le portrait d Alcis dans Les Caractères  

de La Bruyère chap. 7  

antithèse opposition entre deux parties d une même  

phrase  

C est la nuit qu il est beau de croire à  

la lumière.  

syllogisme raisonnement déductif rigoureux en trois  

temps : deux prémisses (majeure puis  

mineure) et une conclusion  

Tous les hommes sont mortels,  

or Socrate est un homme,  

donc Socrate est mortel.  

prolepse anticipation d une objection dans son dis-  

cours  

On m objectera sans doute que,&  

à quoi je répliquerai&  

métalepse procédé pour faire entendre l antécédent  

par le conséquent (ou l inverse)  

Hélas ! nous le pleurons. (pour Hélas !  

il est mort.)  

truisme ou  

lapalissade  

explication inutile d énoncés évidents Et s il n était point mort  

Il serait encore en vie.  

Figures  

de style  

Définitions Exemples  

allitération retour d une même sonorité consonan-  

tique  

Aboli bibelot d inanité sonore.  

(Mallarmé)  

assonance retour d une même sonorité vocalique Tout m afflige et me nuit, et conspire  

à me nuire. (Racine)  

paronomase rapprochement de paronymes Qui vole un Suf, vole un bSuf.  

Dorica castra répétition d une même syllabe à la fin  

d un mot puis au début du suivant  

Scelle de cheval, cheval de course,  

course à pied&  

antimétathèse  

(la métathèse  

est une faute,  

cf. p. 97)  

rapprochement de deux mots qui ne dif-  

fèrent que par l ordre de succession de  

quelques lettres  

L aéroport et l aréopage.  

5 Figures de style  

40  

palindrome élément qui a le même sens dans le sens  

de lecture comme à l envers  

Ésope reste ici et se repose. / ressasser  

contrepèterie inversion qui produit un sens burlesque sonnez trompettes / trompez sonnettes  

onomatopée mot créé pour imiter un son. Vlan !  

aphérèse abrègement des mots en ôtant leur début bus  

apocope abrègement des mots en ôtant leur fin télé  

syncope omission de lettres dans un mot V là les copains !  

Figures  

de style  

Définitions Exemples  

41  

Concours blancs  

et annales  

Bordeaux  

Description  

Première épreuve de pré-admissibilité, le « test de langage » est une série de 40 questions de  

vocabulaire auxquelles il faut répondre en 10 minutes. Le principe est simple : face aux mots  

ou expressions proposés, une proposition de traduction. Si elle est correcte, vous répondez  

A, sinon, B. Vous obtenez 0,5 point par réponse correcte.  

En 2005, l épreuve comptait deux parties : 30 mots pour lesquels il fallait juger si la proposi-  

tion était synonyme ou non, puis dix proverbes suivis de trois traductions parmi lesquelles il  

fallait choisir la meilleure. Ce format d épreuve n a (en théorie) jamais été abandonné.  

Jusqu en 2008, les deux formats étaient indiqués dans la présentation du concours. Malgré  

cela, il ne s est pas reproduit.  

Niveau de difficulté : 6/10  

Le principe de l épreuve (1 chance sur 2) la rend abordable. Mais il ne faut pas s y tromper.  

Le niveau du vocabulaire est assez élevé. Vous rencontrerez peu de mots simples et certains  

même ne ûgurent pas dans les dictionnaires de poche. D autres sont des compositions et  

vous devrez vous référer aux racines grecques ou latines pour appréhender leur sens (par  

exemple « ignicole » en 2008).  

Les termes choisis portent sur des thèmes variés. La présence d expressions d origine latine  

ou grecque (in petto, faire ûorès) ainsi que du vocabulaire de composition (cacophonie,  

héliodore, pinacothèque) est très fréquente. Les natures présentes ont évolué depuis 2007,  

année du premier concours, où les mots étaient proposés sans articles. On compte moins de  

noms (44 % en tout) et plus d adjectifs (38 %) ; enûn, 9 % de verbes, le reste en expressions  

et adverbes (établi d après 2007, 2008, 2009).  

Conseils  

Ï% Dans les définitions, méfiez-vous de la confusion des paronymes.  

Ï% Utilisez bien les préfixes et suffixes pour ne pas confondre les antonymes.  

Ï% Donnez-vous l objectif d au moins 28/40 pour espérer être admissible.  

Vocabulaire des concours blancs (les proverbes sont entre guillemets)  

à bâton rompu, « à bon vin point d enseigne », « à méchant ouvrier point de bon outil », « à tout  

seigneur, tout honneur », abaque, acaule, acra, adjudication, « aide-toi, le Ciel t aidera », aigreûn,  

aliter, anémié, apparoir, arborer, artimon, arum, assesseur, asthénie, astragale, bachi-bouzouk,  

badin, billevesées, bouvreuil, brick, brocarder, brocart, « c est le ton qui fait la chanson », cahin-  

caha, caillebotis, calembredaine, carabe, catharsis, cénobite, chambriste, charroyer, chatoyant,  

Concours blancs et annales  

42  

Concours blanc 1  

Test de langage  

Pour chaque terme souligné, le synonyme proposé est-il correct (réponse A) ou incorrect  

(réponse B).  

1 un moine cénobite anachorète  

2 le paladin Perceval comédien ambulant  

3 badin léger  

4 brocart raillerie  

5 un colistier de même liste  

6 craquelin paysan révolté  

7 cet étrange hippogriffe animal fabuleux  

8 homme de lige dévoué  

9 la panure ensemble de linges  

10 le chemin poudroie. s enfonce  

11 une prébende confortable habitation  

12 un missionnaire lazariste de saint Paul  

13 une éclisse neuve. plaque d acier  

14 dégauchir rendre adroit  

15 protoplasme personne insignifiante  

16 la nodosité d un arbre. renflement  

17 noctuelle papillon  

18 pontet muni d un pont  

19 faire un rapetassage. diminution  

20 rotor tordu  

21 un manillon as  

22 vêtir un hoplite. page  

23 un bouvreuil cervidé  

24 victime de glycosurie diabète  

25 insigne éclatant  

26 un jacquier cuisinier  

27 un marivaudage badinage  

colistier, colombage, comminatoire, « comparaison n est pas raison », convoler, coup de caveçon,  

craquelin, croque-mitaine, crucifère, cuissot, cyprin, damas, débonnaire, décollation, dégauchir,  

déliquescent, dépravation, désopilant, détoner, distique, diurne, dotal, ductile, éclisse, écritoire,  

écubier, éculé, émacié, empenne, empyrée, « entre le marteau et l enclume, il ne faut pas mettre le  

doigt », épigone, épistémologie, erratique, étamage, étique, exégèse, facétieux, fac-similé,  

fenaison, feu follet, ûduciaire, foison, folâtre, forfanterie, fricandeau, gabbro, gentilé, gigogne,  

givreux, glycosurie, hall, haro, helminthe, hère, hippogriffe, hircin, hoplite, idiolecte, « il ne faut  

jurer de rien », impavide, impécunieux, impétrant, incoercible, inertage, insigne, interlope, ita-  

lique, jabiru, jacquier, jocrisse, krypton, « l habitude est une seconde nature », lacérer, larcin,  

laudes, lazariste, « le roi n est pas son cousin », lémures, lentigo, lésine, lige, manillon, marivau-  

dage, marrane, mitan, mitron, mordoré, moult, napalm, neurasthénique, noctambule, noctuelle,  

nodosité, orviétan, oued, ouzo, paladin, panure, poudroyer, pays de cocagne, périgée, périsso-  

logie, pontet, prébende, protoplasme, quinaud, rapetassage, raphia, rebut, régate, rotor, s égailler,  

saïga, saprophyte, sloop, tabellion, tarentule, torve, troglodyte, ubac, whist, zeppelin  

Temps alloué 10 min.  

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28 regarder une tarentule. danse italienne  

29 des lémures fantômes  

30 apport dotal par la dot  

31 écritoire support d écriture  

32 orviétan oiseau  

33 sloop saut périlleux  

34 un caillebotis amas de cailloux  

35 l acra ancienne mesure agraire  

36 hall lieu d un marché en gros  

37 du napalm essence gélifiée  

38 personnage impécunieux qui manque d argent  

39 arum plante à fleur blanche  

40 éculé usé  

Concours blanc 2  

Test de langage  

Pour chaque terme ci-dessous, le synonyme proposé est-il correct (réponse A) ou incorrect  

(réponse B).  

1 écubier : arrière d un navire  

2 helminthe : arbre produisant une résine liquide  

3 incoercible : qu on ne peut contraindre  

4 oued : zone marécageuse  

5 noctambule : qui voit la nuit  

6 colombage : charpente apparente  

7 brick : galette  

8 idiolecte : langage propre à un groupe  

9 jocrisse : benêt  

10 l ouzo : langue pakistanaise  

11 rebut : ce qui est difficile à comprendre  

12 troglodyte : ermite  

13 zeppelin : dirigeable  

14 artimon : fantassin  

15 étamage : application d un tain  

16 tabellion : inspirateur  

17 carabe : insecte coléoptère  

18 givreux : couvert de givre  

19 aliter : sustenter  

20 diurne : du jour  

21 à bâton rompu : directement  

22 astragale : os du tarse  

23 folâtre : gai  

24 quinaud : honteux  

25 dépravation : destruction  

26 fiduciaire : faux  

27 lentigo : affection cutanée  

28 saïga : antilope  

29 fenaison : récolte des foins  

Temps alloué 10 min.  

Concours blancs et annales  

44  

30 exégèse : herméneutique  

31 aigrefin : aigre-doux  

32 cyprin : sorte de carpe  

33 damas : étoffe  

34 décollation : décapage  

35 épigone : polygone  

36 épistémologie : science des sciences  

37 larcin : rapine  

38 régate : navire de guerre  

39 ubac : versant d une colline exposé au soleil  

40 whist : jeu de cartes  

Concours blanc 3  

Test de langage  

Pour chaque terme ci-dessous, le synonyme proposé est-il correct (réponse A) ou incorrect  

(réponse B).  

1 foison : pléthore  

2 convoler : flirter  

3 impétrant : diplômé  

4 étique : honnête  

5 comminatoire : péremptoire  

6 cuissot : morceau de gibier  

7 distique : groupe de deux vers  

8 chatoyant : décoratif  

9 asthénie : calme  

10 s égailler : se divertir  

11 fac-similé : duplicata  

12 détoner : exploser  

13 impavide : sans courage  

14 pays de cocagne : pays où il est difficile de vivre  

15 débonnaire : bon, jusqu à la faiblesse  

16 billevesées : balivernes  

17 erratique : permanent  

18 mordoré : d un brun chaud, aux reflets dorés  

19 déliquescent : qui perd sa consistance  

20 feu follet : flamme légère, fugitive  

21 arborer : détester  

22 désopilant : très drôle  

23 bachi-bouzouk : un zouave  

24 émacié : très pâle  

25 assesseur : auxiliaire  

26 périssologie : leitmotiv  

27 abaque : lit  

28 facétieux : séditieux  

29 ductile : façonnée par la main de l homme  

30 périgée : proche de la Terre  

31 coup de caveçon : punition  

Temps alloué 10 min.  

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32 raphia : cupide  

33 saprophyte : qui se développe sur d autre plantes  

34 apparoir : être visible  

35 mitan : milieu  

36 jabiru : échassier des régions chaudes  

37 italique : italien  

38 croque-mitaine : personnage très sévère  

39 acaule : qui possède une tige apparente  

40 torve : moulure ronde  

Concours blanc 4  

(Type Bordeaux 2005)  

Test de langage  

Pour chaque terme souligné, le synonyme proposé est-il correct (réponse A) ou incorrect  

(réponse B).  

1 une adjudication : attribution  

2 cahin-caha : de guingois  

3 être anémié : nonchalant  

4 brocarder ses connaissances : persifler  

5 des calembredaines : coquecigrues  

6 pratiquer une catharsis : religion  

7 une vie de cénobite : moine  

8 charroyer des ordures : transporter  

9 un chambriste : valet  

10 une plante crucifère : luxuriante  

11 empenne : garniture de plumes  

12 empyrée : paradis  

13 une forfanterie : minauderie  

14 du fricandeau : tranche de veau  

15 un gabbro : roche volcanique  

16 une table gigogne : emboîtable  

17 un gentilé : ethnonyme  

18 haro : cheval maigre  

19 nubile : herbes sèches  

20 hircin : instrument de musique  

21 l inertage : enrobage d un déchet  

22 interlope : équivoque  

23 krypton : lettre  

24 lacérer un vêtement : mettre en pièces  

25 des laudes : louanges  

26 une lésine honteuse : avarice  

27 marrane : apostat  

28 un mitron : chaton  

29 moult : maturation  

30 une personne neurasthénique : hystérique  

Temps alloué 10 min.  

Concours blancs et annales  

46  

Choisissez la signification (réponse A, B ou C) qui correspond le mieux au proverbe proposé.  

31 À bon vin point d enseigne :  

l- a. même sans étiquette on reconnaît ce qui est bon  

l- b. il n est pas nécessaire de recommander ce qui est bon  

l- c. il est inutile d apprendre à reconnaître ce qui est bon  

32 À méchant ouvrier point de bon outil :  

l- a. les mauvais ouvriers n ont jamais les outils adaptés  

l- b. les ouvriers malhonnêtes ne méritent pas d avoir de bons outils  

l- c. les ouvriers médiocres mettent toujours leurs outils en cause  

33 Aide-toi, le Ciel t aidera :  

l- a. il faut se donner du mal pour avoir des chances de réussir  

l- b. il faut faire le premier effort, puis tout devient facile  

l- c. Dieu aide ceux qui l aident  

34 À tout seigneur, tout honneur :  

l- a. toute les personnes haut placées ont droit à de la reconnaissance  

l- b. chacun a droit à la même reconnaissance  

l- c. chacun a droit à la reconnaissance selon ses mérites  

35 C est le ton qui fait la chanson :  

l- a. l essentiel n est pas dans le fond, mais dans la forme  

l- b. c est le premier soliste qui donne le ton  

l- c. quand on parle, le ton compte autant que ce que l on dit  

36 Comparaison n est pas raison :  

l- a. montrer n est pas démontrer  

l- b. en comparant les choses, on fait souvent des erreurs  

l- c. il n est pas très cohérent de partir d un exemple pour se justifier  

37 Entre le marteau et l enclume, il ne faut pas mettre le doigt :  

l- a. il ne faut pas prendre des risques inutiles  

l- b. l indiscrétion est mauvaise conseillère  

l- c. il faut savoir ne pas s immiscer dans les affaires de famille  

38 L habitude est une seconde nature :  

l- a. l habitude donne des automatismes parfois excellents  

l- b. les actions habituelles deviennent aussi spontanées que l instinct  

l- c. l homme est un animal fait d habitudes  

39 Il ne faut jurer de rien :  

l- a. rien n est écrit, tout est possible  

l- b. il ne faut jamais jurer, c est très incorrect  

l- c. ceux qui jurent sont souvent des parjures  

40 Le roi n est pas son cousin :  

l- a. c est un cul-terreux  

l- b. il n a pas les relations mondaines qu il croit avoir  

l- c. il se pense au-dessus de tous  

Annales Bordeaux 2009  

Test de langage  

Pour chaque terme ci-dessous, le synonyme proposé est-il correct (réponse A) ou incorrect  

(réponse B).  

1 obvier : s opposer  

2 ocelot : mammifère carnassier  

Temps alloué 10 min.  

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3 oindre : frotter d huile ou d une substance grasse  

4 prurit : démangeaison  

5 psittacisme : puritanisme  

6 pugilat : combat  

7 saponifier : transformer en savon  

8 sargasse : poisson  

9 scherzo : vivement et gaiement  

10 scléreux : fibreux  

11 sécable : qui peut être coupé  

12 tiare : coiffure d apparat  

13 tératogène : qui produit des malformations congénitales  

14 véniel : d une gravité extrême  

15 vernaculaire : langue propre à une ethnie  

16 lignicole : qui vit dans le bois  

17 amphibie : qui peut se déplacer sur terre et dans l eau  

18 ampliatif : qui complète un acte précédent  

19 patenté : attitré  

20 potentat : un tyran  

21 vicinal : ordinal  

22 cacophonie : rencontre de sons désagréables à l oreille  

23 obole : petite offrande  

24 spécieux : d une grande valeur  

25 vespéral : du soir  

26 échanger des aménités : échanger des propos agréables  

27 addenda : prologue d un ouvrage  

28 zéphyr : pierre précieuse  

29 viatique : soutien  

30 vicésimal : qui a pour base le nombre 20  

31 occire : tuer  

32 abstrus : simple  

33 calicot : banderole  

34 camériste : femme de chambre  

35 ladre : avare  

36 ratafia : tissu  

37 contempteur : qui méprise  

38 lusophone : lumineux  

39 incurie : négligence  

40 in petto : rapidement  

Corrigés des exercices : Vocabulaire Bordeaux  

Concours blanc 1  

1. B (cénobite : moine vivant en communauté) ; 2. B (paladin : chevalier errant '" baladin) ;  

3. A ; 4. B (brocart : étoffe '" brocard) ; 5. A ; 6. B (craquelin : biscuit dur '" croquant) ;  

7. A ; 8. A ; 9. B (panure : ensemble de linges '" chapelure) ; 10. B (poudroyer : être  

couvert de poussière) ; 11. B (prébende : revenu ecclésiastique) ; 12. B (lazariste : de saint  

Concours blancs et annales  

48  

Vincent de Paul) ; 13. A ; 14. B (dégauchir : redresser) ; 15. B (protoplasme : substance  

constituant la cellule vivante '" ectoplasme) ; 16. A ; 17. A ; (papillon de nuit) ; 18. B  

(pontet : pièce qui protège la détente d une arme portative '" ponté) ; 19. B (rapetassage :  

raccommodage grossier '" rapetissement) ; 20. B (rotor : partie tournante d un moteur '"  

retors) ; 21. A (manillon : as au jeu de cartes la manille) ; 22. B (hoplite : fantassin grec) ;  

23. B (bouvreuil : passereau '" chevreuil) ; 24. A (glycosurie : sucre dans les urines) ; 25.  

A (synonymes uniquement quand insigne est employé comme adj.) ; 26. B (jacquier /  

jaquier : arbre de la famille des moracées, tels le mûrier, le ûguier, etc.) ; 27. A (échange de  

propos badins, galants) ; 28. B (tarentule : grosse araignée '" tarentelle) ; 29. A (lémures  

est toujours pluriel) ; 30. A ; 31. B ; 32. B (orviétan : médicament vendu par un charlatan  

'" ortolan) ; 33. B (sloop : petit navire à un seul mât) ; 34. B (caillebotis : treillis de métal  

ou de bois servant de sol artiûciel) ; 35. B (acra : boulette de morue ou de légumes '" acre) ;  

36. B (hall : vestibule '" halle) ; 37. A ; 38. A ; 39. A ; 40. A.  

Concours blanc 2  

1. B (écubier : ouverture à l avant d un navire pour faire passer des câbles) ; 2. B  

(helminthe : nom générique des vers parasites de l organisme '" térébinthe) ; 3. A (ou  

« qu on ne peut contenir ») ; 4. B (oued : cours d eau en Afrique du Nord) ; 5. B  

(noctambule : somnambule '" nyctalope) ; 6. A ; 7. B (brick : navire à deux mats '" brik) ;  

8. B (idiolecte : spéciûcité de langage propre à un individu '" idiome) ; 9. A ; 10. B (ouzo :  

liqueur à l anis fabriquée en Grèce '" ourdou) ; 11. B (rebut : ce qui est rejeté, chose sans  

valeur) ; 12. A ; 13. A ; 14. B (artimon : mât de l arrière d un navire) ; 15. A ; 16. B  

(tabellion : ofûcier public qui suppléait le notaire) ; 17. A ; 18. B (givreux : se dit d une  

pierre précieuse légèrement fêlée et qui porte une tache blanche '" givré) ; 19. B (aliter :  

forcer à se mettre au lit / sustenter : nourrir) ; 20. A ; 21. B (à bâton rompu : de manière  

décousue, sans suite) ; 22. A ; 23. A ; 24. A ; 25. B (dépravation : débauche, corruption '"  

dégradation) ; 26. B (ûduciaire : fondé sur la conûance '" factice) ; 27. B (lentigo : « grain  

de beauté ») ; 28. A ; 29. A (fenaison : période de coupe et récolte du foin) ; 30. A ; 31. B  

(aigreûn : escroc) ; 32. A ; 33. A ; 34. B (décollation : décapitation) ; 35. B (épigone :  

successeur, imitateur) ; 36. A (épistémologie : science qui fait l étude critique des autres  

sciences) ; 37. A ; 38. B (régate : course de voiliers '" frégate) ; 39. B (ubac : versant d une  

colline à l ombre '" adret) ; 40. A.  

Concours blanc 3  

1. A ; 2. B (convoler : se marier) ; 3. A ; 4. B [étique (adj.) : décharné, rachitique '"  

éthique) ; 5. B (comminatoire : menaçant '" péremptoire : tranchant, sans discussion  

possible) ; 6. A (ne pas confondre avec cuisseau, partie du veau ; astuce : on retrouve eau  

dans cuisseau et dans veau) ; 7. A ; 8. B (chatoyant : aux reûets changeants) ; 9. B  

(asthénie : affaiblissement général) ; 10. B (s égailler : se disperser '" s égayer) ; 11. A ;  

12. A (ne pas confondre avec détonner, changer de ton) ; 13. B (être impavide : être sans  

crainte) ; 14. B (pays de cocagne : pays où il est facile de vivre) ; 15. A ; 16. A ; 17. B  

(erratique : irrégulier) ; 18. A ; 19. A ; 20. A ; 21. B (arborer : porter ûèrement '"  

abhorrer) ; 22. A ; 23. B (bachi-bouzouk : soldat mercenaire de l armée ottomane '"  

zouave : soldat français d Afrique) ; 24. B (émacié : amaigri) ; 25. A (assesseur : juge qui  

assiste le président du tribunal, et délibère avec lui) ; 26. A ; 27. B (abaque : table de calcul  

Concours blancs et annales  

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'" hamac) ; 28. B (facétieux : farceur '" séditieux : comploteur) ; 29. B (ductile : qui peut  

être étendu sans se rompre) ; 30. A (un périgée : point d orbite d un corps céleste où sa  

distance est la plus proche de la Terre '" apogée) ; 31. A ; 32. B (raphia : variété de palmier  

cupide '" rapiat) ; 33. B (saprophyte : qui se nourrit de substances organiques en décompo-  

sition '" épiphyte) ; 34. B (apparoir : être evident, manifeste); 35. A (emploi vieilli) ;  

36. A ; 37. A (emploi vieilli) ; 38. A (sens imagé) ; 39. B (acaule : sans tige apparente) ;  

40. B (torve : oblique et menaçant '" un tore).  

Concours blanc 4  

1. A ; 2. B (cahin-caha : péniblement, tant bien que mal '" de guingois : de travers) ; 3. B  

(anémié : affaibli) ; 4. A ; 5. A (calembredaines : histoire extravagante, sottise '" coqueci-  

grue : rêverie fantastique, absurdité) ; 6. B (catharsis : action d être purgé de ses pulsions) ;  

7. A ; 8. A ; 9. B (chambriste : musicien qui pratique de la musique de chambre '"  

chambrière) ; 10. B (crucifère : en forme de croix '" luxuriant : abondant) ; 11. A ; 12. A ;  

13. B (forfanterie : vantardise '" minauderie : manières affectées) ; 14. A ; 15. A ; 16. A ;  

17. A ; 18. B (haro dans l expression « crier haro sur quelqu un » : s indigner, attirer la  

réprobation sur quelqu un '" cheval maigre : haridelle) ; 19. B (nubile : en âge d être  

marié) ; 20. B (hircin : relatif au bouc) ; 21. A ; 22. A ; 23. B (krypton : gaz) ; 24. A ; 25.  

B (laudes : ofûce religieux du matin, dans la liturgie chrétienne) ; 26. A ; 27. A (marrane :  

Juif d Espagne ou du Portugal converti de force au christianisme et qui pratiquait en  

secret sa religion) ; 28. B (mitron : apprenti pâtissier) ; 29. B (moult : beaucoup) ;  

30. B (neurasthénique : atteint d une fatigue psychique) ; 31. B ; 32. C ; 33. A ; 34. C ;  

35. A ; 36. A ; 37. C ; 38. B ; 39. A ; 40. C.  

Annales Bordeaux 2009  

1. B (obvier : remédier à) ; 2. A ; 3. A ; 4. A ; 5. B (psittacisme : reproduction mécanique  

de phrases qui ne sont pas comprises) ; 6. A ; 7. A ; 8. B (sargasse : algue brune) ; 9. A  

(s applique à une façon de jouer un morceau de musique) ; 10. A ; 11. A ; 12. A ; 13. A ;  

14. B (véniel : sans gravité) ; 15. A ; 16. A ; 17. A ; 18. A (terme juridique) ; 19. A ; 20. A  

(sens ûguré) ; 21. B (vicinal : se dit de chemins qui relient des communes voisines) ;  

22. A ; 23. A ; 24. B (spécieux : qui a l apparence trompeuse de la vérité '" précieux) ;  

25. A ; 26. B (au pluriel et dans ce type d expression, aménité doit être pris dans un sens  

ironique) ; 27. B [addenda (tjs pl.): notes ajoutées à la ûn d un ouvrage] ; 28. B (zéphyr :  

vent doux et léger '" saphir) ; 29. A (sens ûg.) ; 30. A ; 31. A ; 32. B (abstrus : obscur,  

confus) ; 33. A (calicot : bande portant une inscription) ; 34. A ; 35. A ; 36. B (rataûa :  

liqueur préparée avec des sucs de fruits '" raphia) ; 37. A ; 38. B (lusophone : qui parle  

portugais '" luminescent) ; 39. A ; 40. B (in petto : dans le secret de son cSur '" presto).  

Concours blancs et annales  

50  

Caen  

Description  

La première épreuve d admissibilité intitulée « Épreuve de grammaire orthographe  

sémantique » comporte toujours 25 questions de vocabulaire sur 60 ; elle dure une heure.  

Ces questions sont réparties en deux exercices :  

Ï% le premier (items 36 à 45 en 2006 et 2007, et depuis, items 26 à 35) portait sur les locu-  

tions en 2006 et 2007. En 2008, il interrogeait sur les paronymes et en 2009 sur les expres-  

sions.  

Ï% le deuxième (items 46 à 60) n a pas changé en quatre ans : 15 mots sont proposés avec  

pour chacun cinq synonymes possibles. Il faut sélectionner tous ceux qui peuvent être  

synonyme du mot proposé.  

Niveau de difficulté : 7/10  

Les épreuves de Caen sont toujours d un niveau assez élevé.  

Ï% Pour le premier exercice de vocabulaire, les dix items qui proposaient en 2006 et 2007  

de former des locutions, étaient assez redoutables. Toutefois, cette épreuve permettait  

d évaluer une connaissance assez approfondie des expressions et locutions françaises. Il est  

d ailleurs possible qu elle soit encore proposée sous un format légèrement différent. En  

revanche, les exercices de 2008 et 2009 ont été plus accessibles. En 2008, il fallait identi-  

fier les phrases qui employaient le bon paronyme, et les mots sélectionnés étaient connus  

de tout candidat (abjurer / adjurer, évoquer / invoquer, induire / enduire) ; en 2009, il fal-  

lait trouver le (ou les) synonyme(s) d une expression proposée, et c était, là encore, tout à  

fait faisable (dans les concours blancs qui suivent, nous avons privilégié les exercices sur les  

locutions).  

Ï% Pour le deuxième exercice de vocabulaire, la difficulté ne vient pas tant des mots choisis  

(boîte, cale, propre) que de la réflexion qu il faut engager pour déterminer si, dans un de ses  

emplois, le mot a le même sens qu un autre. Dans cet exercice, les natures présentes sont  

les suivantes : 57 % de noms communs (plus de 60 % les deux dernières années), 23 %  

d adjectifs, 20 % de verbes à l infinitif, presque toujours du 1er groupe (établi d après les  

quatre années).  

Conseil  

Ï% Mettez les mots en situation lorsque vous avez un doute ; si dans un exemple au moins  

ces mots peuvent se substituer, ils sont synonymes.  

Ï% Revoyez les listes de paronymes et les expressions ; c est indispensable !  

Vocabulaire des concours blancs (2e épreuve de chaque concours uniquement)  

agreste, aléa, alose, amarante, arôme, attaquer, axe, bord, calomnie, carne, dépréda-  

tion, dithyrambique, efûcient, émérite, éphèbe, épithète, éréthisme, fresque, hère,  

hoplite, léniûer, limier, louange, marasme, marcher, méridienne, obérer, pénates, per-  

pétrer, plume  

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Concours blanc 1  

Phraséologie  

Indiquez parmi les mots suivants ceux qui entrent dans une locution ou un mot composé avec le  

mot indiqué. Tous ces mots pouvant être utilisés au masculin ou au féminin.  

Sémantique lexicale  

Indiquez le ou les mots qui peuvent être synonyme(s) du mot en majuscules (attention : il y a  

parmi ces mots des homonymes).  

Question 36 pont  

l- A. or  

l- B. rivière  

l- C. aérien  

l- D. soleil  

l- E. suspendu  

Question 41 dent  

l- A. lion  

l- B. dur  

l- C. océan  

l- D. lait  

l- E. pivot  

Question 37 chien  

l- A. mal  

l- B. assis  

l- C. vie  

l- D. arrêt  

l- E. tuer  

Question 42 clair  

l- A. lune  

l- B. obscur  

l- C. forêt  

l- D. idée  

l- E. lumière  

Question 38 foin  

l- A. rhume  

l- B. remuer  

l- C. botte  

l- D. jaune  

l- E. artichaut  

Question 43 chaud  

l- A. froid  

l- B. sang  

l- C. mur  

l- D. ton  

l- E. vin  

Question 39 corde  

l- A. liège  

l- B. cou  

l- C. vocal  

l- D. bulle  

l- E. sauter  

Question 44 livre  

l- A. sterling  

l- B. feuille  

l- C. texte  

l- D. chevet  

l- E. ouvert  

Question 40 cheval  

l- A. Troie  

l- B. chat  

l- C. sabot  

l- D. santé  

l- E. boulonnais  

Question 45 dieu  

l- A. stade  

l- B. bon  

l- C. haut  

l- D. raison  

l- E. merci  

Question 46 attaquer  

l- A. entreprendre  

l- B. dépasser  

l- C. entamer  

l- D. porter atteinte  

l- E. achever  

Question 54 efficient  

l- A. compétent  

l- B. intelligent  

l- C. influent  

l- D. prépondérant  

l- E. chanceux  

Question 47 bord  

l- A. arête  

l- B. dépassement  

l- C. limite  

l- D. périphérie  

l- E. rivage  

Question 55  

dithyram-  

bique  

l- A. emphatique  

l- B. double  

l- C. élogieux  

l- D. apologétique  

l- E. déformé  

Temps alloué 25 min.  

Concours blancs et annales  

52  

Concours blanc 2  

Phraséologie  

Indiquez parmi les mots suivants ceux qui entrent dans une locution ou un mot composé avec le  

mot indiqué. Tous ces mots pouvant être utilisés au masculin ou au féminin.  

Question 48 arôme  

l- A. relent  

l- B. fragrance  

l- C. laitage  

l- D. empyreume  

l- E. exaltation  

Question 56  

dépréda-  

l- A. perte  

de valeur  

l- B. prise  

l- C. déclaration  

l- D. malversation  

l- E. dommage  

Question 49 lénifier  

l- A. calmer  

l- B. exciter  

l- C. énerver  

l- D. remuer  

l- E. rasséréner  

Question 57 alose  

l- A. tuile  

l- B. ardoise  

l- C. poisson  

l- D. ruisseau  

l- E. drap ancien  

Question 50 calomnie  

l- A. diffamation  

l- B. mensonge  

l- C. serpent  

l- D. insinuation  

l- E. reniement  

Question 58 hoplite  

l- A. obstacle  

l- B. fantassin  

l- C. tunique  

l- D. armure  

l- E. princesse  

Question 51 agreste  

l- A. simple  

l- B. champêtre  

l- C. agressif  

l- D. défensif  

l- E. papillon  

Question 59 amarante  

l- A. tissu  

l- B. ancre  

l- C. rouge  

l- D. plante  

l- E. fruit  

Question 52 aléa  

l- A. risque  

l- B. sortilège  

l- C. difficulté  

l- D. obstacle  

l- E. hasard  

Question 60 éphèbe  

l- A. mécène  

l- B. bel homme  

l- C. passager  

l- D. acteur  

l- E. adonis  

Question 53 émérite  

l- A. compétent  

l- B. valable  

l- C. distingué  

l- D. rare  

l- E. reconnu  

Question 36 pain  

l- A. servir  

l- B. bon  

l- C. noir  

l- D. sang  

l- E. bouchée  

Question 41 blanc  

l- A. neige  

l- B. arme  

l- C. peinture  

l- D. mariage  

l- E. couche  

Temps alloué 25 min.  

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53  

Sémantique lexicale  

Indiquez le ou les mots qui peuvent être synonyme(s) du mot en majuscules (attention : il y a  

parmi ces mots des homonymes).  

Question 37 cage  

l- A. prison  

l- B. lit  

l- C. blanc  

l- D. poule  

l- E. écureuil  

Question 42 prix  

l- A. hors  

l- B. sûr  

l- C. tête  

l- D. coût  

l- E. revient  

Question 38 sens  

l- A. suffrage  

l- B. louange  

l- C. double  

l- D. commun  

l- E. tomber  

Question 43 cours  

l- A. libre  

l- B. route  

l- C. long  

l- D. soir  

l- E. élémentaire  

Question 39 pli  

l- A. articulaire  

l- B. prendre  

l- C. ancien  

l- D. arranger  

l- E. faux  

Question 44 sort  

l- A. jeter  

l- B. adresser  

l- C. noir  

l- D. armes  

l- E. tirer  

Question 40 sommeil  

l- A. marchand  

l- B. mort  

l- C. laisser  

l- D. bienheureux  

l- E. plomb  

Question 45 vivre  

l- A. savoir  

l- B. distribuer  

l- C. amour  

l- D. vie  

l- E. mont  

Question 46 perpétrer  

l- A. accomplir  

l- B. conserver  

l- C. maintenir  

l- D. faire  

l- E. exécuter  

Question 54 obérer  

l- A. occulter  

l- B. surprendre  

l- C. couvrir  

l- D. oublier  

l- E. accabler  

Question 47 marcher  

l- A. croire  

l- B. trotter  

l- C. piétiner  

l- D. commercer  

l- E. flâner  

Question 55 marasme  

l- A. morosité  

l- B. brouhaha  

l- C. K.O.  

l- D. lassitude  

l- E. crise  

Question 48 carne  

l- A. chaire  

l- B. rosse  

l- C. viande  

l- D. haridelle  

l- E. livret  

Question 56 plume  

l- A. stylo  

l- B. flotteur  

l- C. penne  

l- D. panache  

l- E. style  

Question 49 axe  

l- A. mortaise  

l- B. ligne  

l- C. pivot  

l- D. cap  

l- E. cercle  

Question 57 louange  

l- A. thuriféraire  

l- B. encens  

l- C. location  

l- D. panégyrique  

l- E. laudes  

Concours blancs et annales  

54  

Annales Caen 2009  

Paraphrases de locutions  

Indiquez l (ou les) expression(s) de droite ayant le même sens que la locution de gauche.  

Question 50 fresque  

l- A. fantastique  

l- B. peinture  

l- C. épopée  

l- D. fredaine  

l- E. extravagance  

Question 58 épithète  

l- A. louange  

l- B. détachée  

l- C. adjectif  

l- D. attribut  

l- E. injure  

Question 51 hère  

l- A. va-nu-pieds  

l- B. faon  

l- C. lentille  

l- D. vitesse  

l- E. chemise  

Question 59 éréthisme  

l- A. exotisme  

l- B. excitation  

l- C. hétérodoxie  

l- D. isolement  

l- E. violence  

Question 52  

méri-  

dienne  

l- A. de Midi  

l- B. sofa  

l- C. sieste  

l- D. coma  

l- E. ligne  

Question 60 limier  

l- A. policier  

l- B. chien  

l- C. polir  

l- D. imitateur  

l- E. usurier  

Question 53 pénates  

l- A. locaux  

l- B. dieux  

l- C. foyer  

l- D. douleurs  

l- E. chaussures  

Question 26 faire la pige à quelqu un  

l- A. être un an plus jeune que lui  

l- B. faire mieux que lui, le dépasser, le surpasser  

l- C. lui expliquer quelque chose  

l- D. être à son service  

l- E. lui voler une idée  

Question 27  

faire marcher la planche  

à billets  

l- A. imprimer une nouvelle série de billets de banque  

l- B. jeter l argent par les fenêtres  

l- C. mener une politique inflationniste  

l- D. faire du surf dans une station huppée  

l- E. proposer des vols à prix réduit  

Question 28  

mettre quelqu un au ban  

d une collectivité  

l- A. le faire siéger dans un conseil  

l- B. le dénoncer au mépris public  

l- C. annoncer officiellement son mariage  

l- D. le faire applaudir par les membres  

l- E. le déclarer indigne  

Temps alloué 25 min.  

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Sémantique lexicale  

Indiquez le ou les mots qui peuvent être synonyme(s) du mot en majuscules (attention : il y a  

parmi ces mots des homonymes).  

Question 29 un mouton à cinq pattes  

l- A. chose extrêmement rare  

l- B. masse de fer munie de cinq crochets  

l- C. vague de ressac redoutée des surfeurs  

l- D. électeur indécis entre différents partis  

l- E. élève peu obéissant  

Question 30 chauffer à blanc  

l- A. mettre au comble de l excitation  

l- B. faire plusieurs tournées de vin blanc  

l- C. atteindre la température de fusion d un métal  

l- D. attiser le zèle de quelqu un  

l- E. fabriquer des balles à blanc  

Question 31 passer à l as  

l- A. jouer le premier as de son jeu  

l- B. offrir quelque chose à une vedette  

l- C. réussir une balle de service  

l- D. escamoter  

l- E. être considéré comme un gagnant  

Question 32 être à la masse  

l- A. être déboussolé  

l- B. défendre les intérêts du prolétariat  

l- C. être armé d une massue  

l- D. prendre du poids  

l- E. être relié à une masse électrique  

Question 33  

s enferrer jusqu à la  

garde  

l- A. attendre fébrilement l heure de garde  

l- B. mettre des chaussures à crampons  

l- C. s abstenir soigneusement de faire quelque chose  

l- D. se tromper lourdement  

l- E. se blesser avec une arme blanche  

Question 34 de gré à gré  

l- A. avec un plaisir extrême  

l- B. entre deux haubans  

l- C. par un échange de matériaux  

l- D. par dégrèvement  

l- E. à l amiable  

Question 35 tirer à hue et à dia  

l- A. lancer des coups de feu au hasard  

l- B. pousser dans des sens contraires  

l- C. arrêter un cheval emballé  

l- D. huer une équipe sportive  

l- E. employer des moyens contradictoires  

Question 46 bois  

l- A. poutre  

l- B. taillis  

l- C. sciure  

l- D. boisseau  

l- E. corne  

Question 54 lever  

l- A. fermenter  

l- B. percevoir  

l- C. organiser  

l- D. combattre  

l- E. décaler  

Concours blancs et annales  

56  

Corrigés des exercices : Vocabulaire Caen  

Concours blanc 1  

36. A (faire un pont d or), C (un pont aérien), E (un pont suspendu) ; 37. A (un mal de  

chien), B (un chien-assis : lucarne de toit), C (une vie de chien), D (un chien d arrêt), E (le  

tue-chien : nom usuel du colchique d automne) ; 38. A (le rhume des foins ; ici, foin est  

employé au pluriel, ce qui n est pas interdit par l intitulé, même si ce n est pas explicité),  

C (une botte de foin / avoir du foin dans les bottes : avoir beaucoup d argent) ; 39. B (se  

Question 47 boîte  

l- A. prison  

l- B. discothèque  

l- C. bibliothèque  

l- D. porte  

l- E. écrin  

Question 55 milieu  

l- A. rayon  

l- B. pègre  

l- C. biotope  

l- D. centre  

l- E. continent  

Question 48 bras  

l- A. tête  

l- B. membre  

l- C. travailleur  

l- D. accoudoir  

l- E. effort  

Question 56 monter  

l- A. classer  

l- B. enchérir  

l- C. saillir  

l- D. fomenter  

l- E. inquiéter  

Question 49 coup  

l- A. prix  

l- B. décharge  

l- C. déchirure  

l- D. gorge  

l- E. attaque  

Question 57 monde  

l- A. société  

l- B. cosmos  

l- C. foyer  

l- D. foule  

l- E. couple  

Question 50 feuille  

l- A. encart  

l- B. formulaire  

l- C. nervure  

l- D. tige  

l- E. fiche  

Question 58 tirer  

l- A. fermer  

l- B. haler  

l- C. descendre  

l- D. puiser  

l- E. écarter  

Question 51 histoire  

l- A. baliverne  

l- B. aventure  

l- C. exposé  

l- D. problème  

l- E. géographie  

Question 59 train  

l- A. début  

l- B. série  

l- C. allure  

l- D. enthousiasme  

l- E. poursuite  

Question 52 jouer  

l- A. spéculer  

l- B. risquer  

l- C. comprendre  

l- D. berner  

l- E. ramasser  

Question 60 tourner  

l- A. se gâter  

l- B. contourner  

l- C. faire face  

l- D. observer  

l- E. filmer  

Question 53 juste  

l- A. propre  

l- B. encore  

l- C. légitime  

l- D. élégant  

l- E. étriqué  

Concours blancs et annales  

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mettre la corde au cou), C (une corde vocale), D (le bulle corde : papier ûn de grande résis-  

tance), E (corde à sauter) ; 40. A (un cheval de Troie), D (une santé de cheval), E (cheval  

boulonnais : race de chevaux élevés dans le nord de la France) ; 41. A (dent-de-lion :  

pissenlit), B (avoir la dent dure), D (dent de lait), E (dent à pivot : prothèse dentaire) ;  

42. A (un clair de lune), B (un clair-obscur), D (avoir les idées claires) ; 43. A (ne faire ni  

chaud ni froid), B (avoir le sang chaud), D (des tons chauds), E (du vin chaud) ; 44. A  

(livre sterling), D (livre de chevet), E (à livre ouvert) ; 45. A (dieu du stade), B (le bon  

Dieu), E (Dieu merci !) ; 46. A, C, D ; 47. A, C, D, E ; 48. A, B, D (E : ne pas confondre  

avec exhalaison) ; 49. A, E ; 50. A, B, D ; 51. B, E (l agreste est un papillon satyre brun) ;  

52. A, E ; 53. A, C,E ; 54. A ; 55. C, D ; 56. D, E ; 57. C (A, B : ne pas confondre avec  

lause ou lauze) ; 58. B ; 59. C, D ; 60. B, E.  

Concours blanc 2  

36. B (bon comme du bon pain), C (manger du pain noir), E (pour une bouchée de pain) ;  

37. B (lit-cage), D (cage à poule), E (cage d écureuil : jeu de plein air sur lequel grimpent  

les enfants) ; 38. C (à double sens), D (le sens commun), E (tomber sous le sens) ; 39. A  

(pli articulaire), B (prendre le pli), E (un faux pli) ; 40. A (marchand de sommeil), C (laisser  

quelque chose en sommeil), E (un sommeil de plomb) ; 41. A (blanc comme neige), B  

(arme blanche), D (mariage blanc) ; 42. A (hors de prix), C (mettre une tête à prix), E (prix  

de revient) ; 43. A (laisser libre cours), B (en cours de route), C (voyage au long cours), D  

(un cours du soir), E (le cours élémentaire) ; 44. A (jeter un sort), D (sort des armes :  

résultat incertain de la guerre), E (tirer au sort) ; 45. A (le savoir-vivre), C (vivre d amour  

et d eau fraîche), D (vivre sa vie) ; 46. A, D, E (B, C : perpétuer) ; 47. A, B, C, E Marcher  

peut signiûer croire dans un sens familier ; 48. B, C, D (A : ne pas confondre chair et  

chaire) ; 49. B, C, D ; 50. B, C (D, E : frasque) ; 51. A, B (C : ers / D : erre / E : haire) ;  

52. A, B, C, E (E : ligne d intersection) ; 53. B, C ; 54. C, E ; 55. A, D, E ; 56. A, B, C,  

D, E (B : terme de pêche) ; 57. B, D, E (A : synonyme de ûatteur, louangeur / E : les  

laudes sont l ofûce du matin, constituées de louanges à Dieu, d où leur nom) ; 58. A, D, E  

(attribuer des épithètes à quelqu un peut être positif louanger ou négatif insulter) ;  

59. B, E (C : hérésie) ; 60. A, B (C : limer).  

Annales Caen 2009  

26. B ; 27. C (en produisant plus de billets) ; 28. B, E ; 29. A ; 30. A, D ; 31. D ; 32. A ;  

33. D ; 34. E ; 35. B, E (B : tirer et pousser ne s opposent pas nécessairement ici, cela se  

prend dans le sens imagé de forcer) // 46. B, E (D : ancienne mesure) ; 47. B, E ; 48. B, D,  

E (E : dans l expression « vivre de ses bras ») ; 49. B, E (C : coup peut être synonyme de  

meurtrissure, mais pas de déchirure ; dans le sens ûguré, coup peut être synonyme de  

déchirement / E : notamment quand on parle d un coup d épée, d une botte) ; 50. A, B ;  

51. A, B, C, D (B et D : il arrive plein d histoires / C : récit historique) ; 52. A, B, D (D :  

se jouer de quelqu un) ; 53. C, E ; 54. A, B (B : levée d impôts) ; 55. B, C, D ; 56. B, C,  

D ; 57. A, B, D ; 58. B, D (B : ne pas confondre avec hâler) ; 59. B, C (dans « ûler le  

train » poursuivre train ne désigne pas l élément qui poursuit, mais celui qui traîne et  

qui est poursuivi) ; 60. A, B, E (C : ce serait plutôt faire volte-face).  

Concours blancs et annales  

58  

Annales Lille 2008  

Épreuve d orthographe-grammaire-vocabulaire  

Rattachez chaque mot à sa définition  

1. Syntagme A. Répétition d un phonème ou d une syllabe.  

2. Gémination B. Forme minimum douée de sens.  

3. Morphème C. Dans une phrase, unité syntaxique élémentaire.  

4. Acronyme D. Sigle prononcé comme un mot ordinaire.  

5. Prédicat E. Ce qui, dans un énoncé, est affirmé à propos  

d un autre terme.  

Rattachez chaque phobie à la peur irraisonnée qu elle concerne :  

6. Photophobie A. peur des animaux  

7. Agoraphobie B. peur des lieux élevés  

8. Éreuthophobie C. peur de la lumière  

9. Zoophobie D. peur de l espace  

10. Acrophobie E. peur de rougir  

Rattachez chacun de ces mots d origine étrangère au sens qui leur est donné en langue  

française :  

20. Chant populaire A. a cappella  

21. Drame lyrique japonais B. bel canto  

22. Luth à cordes pincées C. nô  

23. Sans accompagnement instrumental D. lied  

24. Art du chant dans l opéra italien E. balalaïka  

Lille  

Description  

L épreuve de français comporte une partie dictée fautive et une partie de questions diverses  

parmi lesquelles plusieurs portent sur le vocabulaire. Il faut consacrer environ 30 secondes  

par item.  

Niveau de difficulté : 5/10  

15 à 20 questions portent sur le vocabulaire. À chaque fois, cinq mots sont proposés suivis  

de cinq déûnitions. Il faut attribuer à chaque mot sa déûnition. Chaque groupe correspond à  

un thème différent.  

Conseils  

Ï% Travaillez particulièrement le vocabulaire grammatical, les figures de style.  

Ï% Procédez par élimination : certaines définitions sont évidentes, ensuite c est une ques-  

tion de logique associée à la mémoire.  

Temps alloué 10 min.  

Concours blancs et annales  

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Rattachez chaque mot à sa définition :  

Corrigés des exercices : Vocabulaire Lille  

1. C ; 2. A ; 3. B ; 4. D ; 5. E ; 6. C ; 7. D ; 8. E ; 9. A ; 10. B (ou érythrophobie) // 20. D ;  

21. C ; 22. E ; 23. A (désigne également des mélodies composées d après le texte d un  

lied) ; 24. B ; 25. C ; 26. A ; 27. B ; 28. E ; 29. D.  

25. Partie de la métaphysique qui s applique à l être en tant qu être.  

26. Étude scientifique et expérimentale du comportement.  

27. Recherche du plaisir, de la satisfaction.  

28. Tous les événements seraient liés par la totalité des événements  

extérieurs.  

29. Donne la valeur pratique comme critère de la vérité.  

A. behaviorisme  

B. hédonisme  

C. ontologie  

D. pragmatisme  

E. déterminisme  

Marseille  

Description  

Sans être spéciûquement une épreuve de vocabulaire, le second QCM de l admissibilité  

interroge majoritairement sur ce thème. Cette épreuve de 90 questions (avec cinq proposi-  

tions) intitulée « QCM de maîtrise de la langue française » contenait, ces dernières années,  

au minimum 75 % d items portant sur le vocabulaire. Même si cette épreuve est très variée  

et qu elle peut contenir des surprises, certaines tendances se dégagent :  

Ï% la première moitié de l épreuve porte sur l identification de la (ou des) bonne(s) défini-  

tion(s) de mots et d expressions, ou inversement, l identification du bon mot ou de la bonne  

expression à partir d une définition.  

Ï% les 30 questions suivantes sont plus imprévisibles, mais on retrouve souvent des homo-  

nymes (lexicaux et verbaux), paronymes (trouver celui qui complète une phrase correcte-  

ment), des questions d étymologie (mots de même racine, décomposition étymologique d un  

mot), de prononciation (phonétique), parfois même de la culture générale (retrouver  

l auteur d une citation).  

Ï% enfin, les dernières questions portent sur des phrases ou un texte court ; la grammaire,  

l analyse, l orthographe sont alors sollicitées.  

L épreuve totale dure 1 h 30, il ne faut donc pas traîner.  

Niveau de difficulté : 7/10  

Ce qui rend cette épreuve assez difûcile, c est sa diversité et sa longueur.  

Ï% Pour la première moitié, le vocabulaire n est pas trop difficile, et il porte plutôt sur l abstrait  

que sur le concret. Les définitions proposées sont souvent celles de paronymes du mot. Plu-  

sieurs questions abordent le vocabulaire technique. On vous demande la bonne définition  

d une figure de style (anaphore, anacoluthe, etc.), de mots comme paronyme, hiatus, etc.  

Ï% Les 30 questions suivantes vont vous faire rencontrer des thèmes qui dépassent en par-  

tie le vocabulaire. L étymologie peut être affrontée par la connaissance des mots et des raci-  

nes. De même pour les questions de prononciation.  

Conseils  

Ï% Lisez chaque proposition avant de répondre, puisque plusieurs réponses peuvent être  

attendues.  

Ï% Revoyez toutes les listes de vocabulaire de cet ouvrage et fréquentez assidûment un dic-  

tionnaire de poche (40 000 mots).  

Concours blancs et annales  

60  

Annales Marseille 2002  

Identifiez, en cochant la case correspondante, la (ou les) synonyme(s) ou bien la (ou les)  

bonne(s) définition(s) des mots ou des expressions indiqués en gras ci-dessous.  

1 anachronisme  

l- a. reprise d un son identique dans un vers l- c. rupture dans la construction syntaxique  

l- b. retour en arrière dans un récit l- d. condamnation publique  

2 inextinguible  

l- a. que l on ne peut atteindre l- d. que l on ne peut éteindre  

l- b. que l on ne peut étendre l- e. que l on ne peut combler  

l- c. que l on ne peut teindre  

3 succédané  

l- a. successeur l- d. créancier  

l- b. produit qui peut remplacer un autre l- e. demi-succès  

l- c. débiteur  

4 point de vue manichéen  

l- a. complexe l- d. trompeur  

l- b. machiavélique l- e. impartial  

l- c. simpliste  

5 un raisonnement spécieux  

l- a. original l- d. qui sous l apparence de vérité est  

l- b. concis destiné à tromper  

l- c. qui semble vrai mais qui est faux l- e. pertinent  

6 lapsus  

l- a. emploi involontaire d un mot pour un autre l- d. rencontre de deux voyelles  

l- b. emploi volontaire d un mot pour un autre l- e. manque de cohérence  

l- c. défaut de prononciation  

7 vétille  

l- a. détail insignifiant l- d. bout de paille  

l- b. élément déterminant l- e. signe typographique  

l- c. point fondamental d un raisonnement  

8 elle tombe de Charybde en Scylla  

l- a. elle a une trajectoire incertaine l- d. la situation s améliore nettement  

l- b. elle n a pas le sens de l orientation l- e. la situation est de plus en plus difficile  

l- c. le pire n est pas sûr  

9 contentieux  

l- a. faisant l objet d un litige l- d. formulaire  

l- b. service chargé des litiges l- e. litige ou ensemble de litiges  

l- c. fier entre deux personnes, deux sociétés  

10 un panneau hexagonal  

l- a. occidental l- d. à six côtés  

l- b. à cinq côtés l- e. métropolitain  

l- c. à dix côtés  

11 facture  

l- a. justification d une vente l- d. fabrication de certains instruments  

l- b. atelier de fabrication industrielle, de musique  

usine l- e. manière dont une Suvre d art est exé-  

l- c. outil de menuisier cutée  

Temps alloué 1 h  

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12 adjurer  

l- a. respecter un engagement l- d. ne pas respecter un serment  

l- b. renoncer à une foi, à une croyance, l- e. s adresser à une puissance divine  

une opinion en utilisant une formule rituelle  

l- c. supplier avec insistance  

13 galvauder  

l- a. mal employer l- d. raccommoder  

l- b. tourmenter l- e. faire maladroitement  

l- c. plaisanter, ironiser  

14 addiction  

l- a. rapprochement d un membre l- c. assuétude  

vers le corps l- d. dépendance à l égard d une drogue  

l- b. somme l- e. élocution  

15 pusillanime  

l- a. affable l- d. animé par des pulsions  

l- b. qui manque de courage l- e. malhonnête  

l- c. versatile  

16 plumitif  

l- a. archaïque l- d. registre contenant les résumés d audience  

l- b. mauvais écrivain l- e. volatile  

l- c. oiseau tropical  

17 perle  

l- a. confiserie très petite et ronde l- d. concrétion de nacre  

l- b. gouttelette de liquide l- e. ineptie, erreur grossière  

l- c. personne ayant de grandes qualités  

18 suborner  

l- a. placer une personne dans une situation l- c. détourner des principes moraux  

inférieure au point de vue hiérarchique l- d. séduire une jeune fille sans expérience  

l- b. décorer l- e. faire dépendre une chose d une autre  

19 maelström  

l- a. courant, tourbillon marin l- d. chef d orchestre  

l- b. mouvement violent qui transporte l- e. génie difforme chargé de conserver  

les éléments les trésors de la terre  

l- c. génie qui symbolise les forces naturelles  

20 vouer quelqu un aux gémonies  

l- a. louer ses qualités l- d. l emprisonner  

l- b. le condamner aux Enfers l- e. lui jeter un sort maléfique  

l- c. l accabler publiquement de mépris  

21 procrastination  

l- a. tendance à remettre toute décision l- c. abattement profond  

au lendemain l- d. phase qui précède la constriction  

l- b. angoisse du lendemain l- e. tendance à la rumination d idées noires  

22 tonneau des Danaïdes  

l- a. quelque chose de répétitif l- d. est difficile physiquement  

l- b. quelque chose de vain l- e. est mal rétribué  

l- c. quelque chose qui nécessite  

des connaissances en Snologie  

23 sésame  

l- a. plante cultivée pour ses graines l- d. césure  

l- b. petit os l- e. parole magique  

l- c. instrument de cambrioleur  

Concours blancs et annales  

62  

24 vestale  

l- a. femme de petite vertu l- d. paysanne  

l- b. femme d une parfaite beauté l- e. prêtresse  

l- c. femme chaste  

25 pratiquer une dichotomie  

l- a. discriminer deux choses l- d. extraire quelque chose d autre chose  

l- b. faire une opposition entre deux choses l- e. distinguer  

l- c. diviser en deux  

26 épure  

l- a. ébauche l- c. compte dont les dettes sont réglées  

l- b. dessin qui représente les projections l- d. extrêmement pur  

d un objet à trois dimensions sur un ou l- e. grandes lignes d un Suvre, d un projet  

plusieurs plans  

27 un terme de palais  

l- a. une tournure apprêtée l- d. la salle d eau dans les palais romains  

l- b. mot comportant une consonne palatale l- e. mot du vocabulaire des gastronomes  

l- c. un mot du langage juridique  

28 être sous l égide de quelqu un  

l- a. être sous son influence l- d. au sens propre, être recouvert  

l- b. être sous sa protection par un bouclier  

l- c. au sens propre, être sous la lumière l- e. être son éminence grise  

29 la partie du domaine royal concédée à un prince en compensation de son exclusion  

du pouvoir s appelait autrefois :  

l- a. prébende l- d. apanage  

l- b. corvée l- e. gabelle  

l- c. part réservataire  

30 anacoluthe  

l- a. un instrument de musique l- d. la reprise d un terme à l initiale  

l- b. une rupture dans la construction de phrases successives  

syntaxique l- e. anagramme  

l- c. un mot obtenu par transposition  

des lettres d un autre  

31 « le vin du souvenir »  

l- a. comparaison l- d. métathèse  

l- b. métonymie l- e. anaphore  

l- c. métaphore  

Identiûez, en cochant la case correspondante, la (ou les) bonne(s) réponse(s).  

32 Parmi ces mots, lequel est un néologisme ?  

l- a. portemanteau l- c. sophistiqué l- e. antépénultième  

l- b. solderie l- d. conducteur  

33 Dans quel(s) groupe(s) de mots y a-t-il un oxymore ?  

l- a. obscures ténèbres l- c. obscur personnage l- e. peur bleue  

l- b. obscure clarté l- d. noir dessein  

34 Dessein et dessin sont deux mots :  

l- a. homonymes l- c. synonymes l- e. paronymes  

l- b. antonymes l- d. homographes  

35 Où y a-t-il un hiatus ?  

l- a. abolis bibelots l- c. colère noire l- e. chanteur chantant  

l- b. elle s y immerge l- d. il y a abondance  

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36 Un adjectif invariable en genre est dit :  

l- a. épicène l- c. épithète l- e. anaphorique  

l- b. épiphorique l- d. stoïque  

37 Le mot portefeuille est un mot :  

l- a. simple l- c. dérivé l- e. affixé  

l- b. composé l- d. suffixé  

38 Dans le mot chanteur, -eur est :  

l- a. préfixe l- c. postfixe l- e. affixe  

l- b. infixe l- d. suffixe  

39 Affectif et effectif sont :  

l- a. paronymes l- c. synonymes l- e. anonymes  

l- b. antonymes l- d. homonymes  

40 Dire le plus pour suggérer le moins, c est :  

l- a. une gradation l- c. une paraphrase l- e. une périphrase  

l- b. un euphémisme l- d. une litote  

41 « L un était un géant, et l autre était un nain »  

l- a. la figure de rhétorique est une antimétathèse l- d. c est un décasyllabe  

l- b. la figure de rhétorique est une antithèse l- e. c est une antiphrase  

l- c. c est un alexandrin  

42 Le cours du fleuve, le cours du dollar, le cours de chimie. « Cours » est un mot qui a  

plusieurs sens, c est une donnée :  

l- a. morphologique l- c. logique l- e. grammaticale  

l- b. sémantique l- d. phonétique  

43 « Vieux peut prendre la forme masculine vieil ». C est une donnée :  

l- a. morphologique l- c. logique l- e. grammaticale  

l- b. sémantique l- d. phonétique  

44 Employer un mot dans un sens qu il n a pas, c est :  

l- a. un solécisme l- c. un lapsus l- e. une apocope  

l- b. un barbarisme l- d. un anachronisme  

45 La sémantique c est :  

l- a. l art de conjuguer les verbes l- d. l étude des signes  

l- b. l étude du sens l- e. un art divinatoire  

l- c. l étude de l origine des mots  

46 « Faire une impro ». Impro est :  

l- a. une écope l- c. une apocope l- e. un périscope  

l- b. une aphérèse l- d. une syncope  

47 À l origine, la philosophie c est :  

l- a. l amour du genre humain l- c. le rejet de la sagesse  

l- b. la haine de la norme l- d. l amour de l enseignement  

l- e. l amour de la sagesse  

48 Un tableau formé de deux volets est :  

l- a. un distique l- c. un dyptique l- e. un biplan  

l- b. un triptyque l- d. un diptyque  

49 Celui qui manifeste de l aversion pour la gent humaine est :  

l- a. misogyne l- c. misanthrope l- e. héliotrope  

l- b. xénophobe l- d. philanthrope  

50 Parmi ces mots, lequel (lesquels) n est (ne sont) pas d origine latine ?  

l- a. budget l- c. électron l- e. anthologie  

l- b. canin l- d. hôpital  

Concours blancs et annales  

64  

51 Parmi ces mots, lequel (lesquels) n est (ne sont) pas d origine russe ?  

l- a. knout l- c. baragouiner l- e. mazout  

l- b. bistro l- d. taïga  

52 Parmi ces mots, lequel (lesquels) est (sont) une (des) antonomase(s) ?  

l- a. silhouette l- c. guillotine l- e. calepin  

l- b. césarienne l- d. corrida  

53 Tous ces mots ont une racine commune sauf un. Lequel ?  

l- a. piédestal l- c. pédodontie l- e. pédoncule  

l- b. pédestre l- d. bipède  

54 Tous ces mots ont une racine commune sauf deux. Lesquels ?  

l- a. belligérant l- c. bellâtre l- e. bélître  

l- b. belliqueux l- d. bellicisme  

55 Tous ces mots ont une racine commune sauf deux. Lesquels ?  

l- a. voyeurisme l- c. voyage l- e. avouer  

l- b. voyelle l- d. équivoque  

56 Tous ces mots ont une racine commune sauf un. Lequel ?  

l- a. anémone l- c. réanimer l- e. animisme  

l- b. unanimité l- d. animalier  

57 Tous ces mots ont une racine commune sauf deux. Lesquels ?  

l- a. découper l- c. coupée l- e. coupelle  

l- b. coupable l- d. coupe  

Questions 58 à 71 : homonymes verbaux et analyse des natures. Cf. p. 223  

72 Quelle(s) phrase(s) contient (contiennent) une ambiguïté sémantique ?  

l- a. Je lui loue un appartement.  

l- b. Je lui loue mon appartement.  

l- c. Je lui loue mon fils.  

l- d. Nous sommes loin d avoir réglé le problème des enfants allergiques à l école.  

l- e. Malgré l amputation de quelques bons joueurs, l équipe des seniors s est battue pour gagner.  

Parmi ces propositions, laquelle (lesquelles) peu(ven)t compléter correctement les phrases  

proposées ?  

73 Lorsque la mémoire a tout &  

l- a. occulté l- b. oublié l- c. obéré l- d. gommé l- e. obscurci  

74 il ne subsiste que des &  

l- a. bribes l- b. poussières l- c. fragments l- d. brimborions l- e. déliquescences  

75 L émotion, elle, incarne & l essence d une situation.  

l- a. alors l- b. des lors l- c. dès lors l- d. depuis lors l- e. ainsi  

76 L auteur fait preuve d une certaine & aux grands voyages.  

l- a. propension l- b. inclinaison l- c. inclination l- d. tendance l- e. attirance  

77 Loin de nous & les oreilles avec ses contes extraordinaires.  

l- a. rabattre l- b. rabâcher l- c. rebacher l- d. rebattre l- e. rebâcher  

78 Il nous ravit en les racontant avec & de détails  

l- a. une luxure l- b. luxuriance l- c. un luxe l- d. une pléthore l- e. multitude  

Questions 79 à 84 ; Cf. pages 326-327.  

Questions 85 à 90 pages 223-224.  

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Corrigés des exercices : Vocabulaire Marseille  

Annales Marseille 2002  

1. A ; 2. D ; 3. B (on peut aussi dire ersatz) ; 4. C ; 5. D, C ; 6. A ; 7. A ; 8. E ; 9. A, B, E  

(B est un emploi par extension) ; 10. D, E (E : qui concerne la métropole, l État français,  

l hexagone) ; 11. A, D, E (B : manufacture) ; 12. C ; 13. A ; 14. C, D (A : adduction '"  

abduction / C : accoutumance de l organisme) ; 15. B ; 16. B, D (D : emploi rare) ; 17. B,  

C, D, E ; 18. C, D (D : emploi rare et vieilli) ; 19. A ; 20. C ; 21. A ; 22. B (D n est pas le  

sens de l expression, même si l association semble naturelle) ; 23. A, E ; 24. C, E ; 25. B,  

C ; 26. A, B, E ; 27. C (emploi par métonymie ; on met de préférence une majuscule à  

« Palais ») ; 28. B, D (E : conseiller secret, exerçant son inûuence) ; 29. D ; 30. B ; 31. C ;  

32. B (nouveau nom déposé en 1985 pour désigner un commerce spécialisé dans la vente  

au rabais) ; 33. B ; 34. A ; 35. B, D ; 36. A ; 37. B (« porte + feuille » ; l agglutination ne  

change rien à son origine composée) ; 38. D, E (afûxe est un terme général pour tout  

élément ajouté à un mot) ; 39. A ; 40. D ; 41. B, C ; 42. B ; 43. A (morphologie : étude des  

variations de forme des mots dans la phrase) ; 44. B (A : faute de syntaxe je serais été /  

B : c est aussi l emploi d un mot déformé) ; 45. B ; 46. C ; 47. E ; 48. D ; 49. C ; 50. A,  

C, E (A : anglais / C & E : grec) / ; 51. C (breton) / ; 52. A, C, E (B : du latin cæsar « mis  

au monde par incision » / D : de l espagnol correr) ; 53. C (pède / pédi = pied / péd(o) =  

enfant) ; 54. C, E (bellum : guerre / bellus : beau) ; 55. A, C (vox, vocis = voix / videre =  

voir) ; 56. A (anima = âme / anémo- = vent) ; 57. B, E (couper de colpus, coup / coupable  

vient de culpa- = faute coupable signiûant « qui peut être coupé » n existe pas / coupelle  

vient de cuppa = cuve) // 72. A, B, D, E ; 73. A, B, D, E ; 74. A, C (D : petit objet de peu  

de valeur) ; 75. A, C ; 76. A, C, D (E : problème de construction) ; 77. D ; 78. C, D, E  

(C : un luxe de = une grande quantité de).  

Nancy  

Description  

L épreuve de maîtrise de la langue, première épreuve de sous-admissibilité, compte une  

quinzaine d exercices parmi lesquels deux ou trois portent sur le vocabulaire et les expres-  

sions. Les exercices sont très variés, mais sont généralement assez courts (cinq à huit pro-  

positions).  

Niveau de difficulté : 6/10  

Les épreuves font souvent appel à votre capacité à interpréter une phrase polysémique, aux  

homonymes, paronymes, synonymes, périphrases. La lecture des intitulés est essentielle  

pour observer scrupuleusement la consigne (on ne corrige pas un mot mal employé s il est  

seulement demandé de le souligner !)  

Conseils  

Ï% Écrivez très lisiblement et uniquement quand vous êtes sûr de votre réponse.  

Ï% Étant donné le barème très particulier de ces exercices (vous obtenez des points à partir  

d un certain nombre de bonnes réponses), ne vous engagez pas immédiatement dans un  

exercice que vous ne pensez pas bien réussir.  

Concours blancs et annales  

66  

Annales Nancy 2007  

7b. Notez l adjectif qui correspond à la définition à la forme qui convient.  

1. Une société .................................................................................................................  

[qui a tendance à défendre ses intérêts]  

2. Un climat .................................................................................................................  

[qui nuit à la santé]  

3. L art .................................................................................................................  

[découvert sur les parois d une certaine grotte]  

4. Les infections .................................................................................................................  

[contractées en milieu hospitalier]  

5. Une haine .................................................................................................................  

[qui vient des profondeurs de l être]  

6. Des habitations .................................................................................................................  

[creusées dans la roche]  

7. Des pays .................................................................................................................  

[à fort taux de croissance]  

8. Une vie .................................................................................................................  

[marquée par des abus, déréglée, désordonnée]  

8a. Vérifiez si ces phrases comportent un élément inadéquat, soulignez-le et substituez-  

lui un terme qui convient parfaitement.  

1. Plus d un candidat m a voué aux hégémonies .....................................................................  

2. Il était chaussé de babouches en marocain ..........................................................................  

3. Il avait le visage entouré d échardes ....................................................................................  

4. Il a été mis en rétention judiciaire ........................................................................................  

5. Il a cassé un scanner de la tête .............................................................................................  

6. Il avait quitté le campement dès poltron-minet ...................................................................  

7. Les herboristes pillaient le safran dans des mortiers ...........................................................  

8. L arrêté publié au J.O. ouvre la voix à un vrai parcours de formation professionnelle  

.............................................................................................................................................  

9. Il détestait l autorité morale et politique mais pas les cordons de la bourse.  

.............................................................................................................................................  

10. Cette maladie neurodégénérative démarre dans l hippocampe, région-chef  

de la mémoire ....................................................................................................................  

8b. Expliquez, en vous appuyant sur des raisons morphosyntaxiques, les deux interpré-  

tations possibles de ces phrases.  

1. Un cheval hennit.  

.............................................................................................................................................  

2. Je lui ai fait porter des fleurs.  

.............................................................................................................................................  

3. J entends le bruit de la porte.  

.............................................................................................................................................  

Temps alloué 15 min.  

Concours blancs et annales  

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Corrigés des exercices : Vocabulaire Nancy  

7b. 1. consumériste ; 2. délétère (ce terme a également une signiûcation liée à la morale) ;  

3. rupestre ; 4. nosocomiales ; 5. viscérale ; 6. troglodytiques ; 7. émergents ; 8. dissolue.  

8a. 1. hégémonies '! gémonies ; 2. marocain '! maroquin. ; 3. échardes '! écharpes ;  

4. rétention '! détention ; 5. cassé '! passé ; 6. dès poltron-minet '! dès potron-minet ;  

7. pillaient '! pilaient ; 8. la voix '! la voie ; 9. détestait '! détenait ; 10. région-chef '!  

région-clef.  

8b. 1. 1re interprétation : sens générique, les chevaux, en général, hennissent / 2e inter-  

prétation : sens individuel, un cheval, en particulier, hennit ; 2. 1re interprétation : lui est  

celui ou celle qui porte des ûeurs / 2e interprétation: lui est celui ou celle à qui sont desti-  

nées des ûeurs ; 3. 1re interprétation : j entends le bruit qui est fait par la porte (elle grince,  

par exemple) ; 2e interprétation : j entends le bruit (de la pièce voisine ou de l extérieur) en  

me plaçant près de la porte.  

Nantes  

Description  

Première partie de l épreuve d admissibilité de maîtrise de la langue française (propositions  

1 à 10), le vocabulaire représente 20 % de cette épreuve. Cette partie se présente sous la  

forme d un tableau composé d une colonne de dix mots en gras présentés sans détermi-  

nants, et à sa droite, cinq colonnes (A à E) contenant les propositions parmi lesquelles il faut  

choisir « celle qui vous paraît convenir ». Ces propositions sont des synonymes ou des déû-  

nitions courtes. Il faut consacrer à cette épreuve 5 à 8 minutes.  

On peut également rencontrer du vocabulaire dans la première partie de l épreuve de cul-  

ture générale, même si en 2008 et 2009 aucun item de vocabulaire n était présent. Pour  

information, il y avait deux mots en 2005 (épeire, cénotaphe), deux en 2006 (erpétologie,  

bachi-bouzouk), un en 2007 (myrrhe).  

Nous nous intéresserons davantage à l épreuve de vocabulaire proprement dite.  

Niveau de difficulté : 6/10  

L épreuve réclame une connaissance assez précise des déûnitions et une étude des parony-  

mes. Pour illustrer l utilité des paronymes voici un exemple :  

Mot à déûnir : embu (annales 2006). Propositions de déûnitions :  

a. rempli, b. surface de jeu, c. de couleur terne, d. couvert de buée, e. orgueilleux.  

Pour chaque proposition, on peut trouver un paronyme : a. imbu, b. embut, c. embu (la  

bonne réponse), d. embué, e. imbu.  

Les termes choisis ont des thèmes assez diversiûés. On constate cependant régulièrement  

la présence d un vocabulaire scientiûque (rhizome, ourlien, aponévrose, zygote, vortex,  

tractus, ischémie), parfois grammatical (asyndète, itératif). Les natures présentes sont les  

suivantes : 75 % de noms communs, 20 % d adjectifs, 5 % de verbes à l inûnitif (établi  

d après les cinq dernières années).  

Conseils  

Ï% Ne répondez pas trop vite ; cherchez les paronymes ou mots proches.  

Ï% Revoyez les listes de paronymes pour acquérir de bons automatismes.  

Ï% Donnez-vous un objectif de 7/10 car les résultats à l épreuve de maîtrise de la langue  

française sont généralement assez élevés.  

Concours blancs et annales  

68  

Concours blanc 1  

Vocabulaire  

Sur la même ligne que chacun des 10 mots ci-dessous (en caractères gras), figurent cinq pro-  

positions de définitions (A, B, C, D, E). Choisissez celle qui vous paraît convenir et reportez  

votre réponse sur la « feuille QCM » en cochant la case correspondant au N° d item et à la  

lettre choisie.  

Une réponse par item  

Vocabulaire des concours blancs  

ancillaire, antépénultième, apanage, apophtegme, autosome, bicaméralisme, cabalistique,  

cacochyme, calicot, captieux, cippe, colostrum, concussion, déclive, défectif, dispendieux, dis-  

tique, éburnéen, ectoblaste, entregent, ergastule, galéjade, haruspice, heptamètre, iatrogène,  

impérieux, judas, kaolin, lice, mansuétude, miriûque, moratoire, morbide, pantalonnade, pré-  

bende, primesautier, riûard, sacrum, subodorer, succédané  

DÉFINITIONS PROPOSÉES  

N°  

Mots A B C D E  

1 galéjade gâteau fruité moquerie curiosité mystification taquinerie  

grossière  

2 mansuétude empathie habitude demeure indulgence acrimonie  

3 apanage plumage brio ce qui manque voilure privilège  

4 déclive extrémité  

de la quille  

vieillissant libération en pente abandon  

5 lice fleur blanche sans aspérité suite de mots chienne  

de chasse  

baguette  

6 distique hémistiche groupe de  

deux vers  

pinailleur très sévère sermon  

7 heptamètre vers de sept  

pieds  

vers de cinq  

pieds  

solide à sept  

faces  

solide à cinq  

faces  

polygone à  

sept côtés  

8 primesautier méditatif alerte livre  

de prières  

premier-né premier  

secrétaire  

9 bicaméralisme comportant deux  

assemblées  

système de  

protection  

papale  

frontale  

attitude  

taciturne  

caméra à  

double champ  

10 prébende revenu locatif piège appareil  

de mesure  

dépense  

publique  

revenu d un  

ecclésiastique  

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Concours blancs et annales  

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Concours blanc 2  

Vocabulaire  

Sur la même ligne que chacun des 10 mots ci-dessous (en caractères gras), figurent cinq pro-  

positions de définitions (A, B, C, D, E). Choisissez celle qui vous paraît convenir et reportez  

votre réponse sur la « feuille QCM » en cochant la case correspondant au N° d item et à la  

lettre choisie.  

Une réponse par item  

Concours blanc 3  

Vocabulaire  

Sur la même ligne que chacun des 10 mots ci-dessous (en caractères gras), figurent cinq pro-  

positions de définitions (A, B, C, D, E). Choisissez celle qui vous paraît convenir et reportez  

votre réponse sur la « feuille QCM » en cochant la case correspondant au N° d item et à la  

lettre choisie.  

Une réponse par item  

DÉFINITIONS PROPOSÉES  

N°  

Mots A B C D E  

1 ancillaire très ancien de la servante recourbé enchaîné décillé  

2 calicot fleur rouge toile de coton vase sacré corolle veste croisée  

3 capiteux confortable qui enivre doux important trompeur  

4 concussion concupiscence malversation erreur discussion secrète agrégation  

5 sacrum oint injure os tenue cultuelle faucon  

6 cippe pied de vigne lèvre inférieure champignon fourche petite stèle  

7 éburnéen relatif à l ivoire épuré transparent volage ascétique  

8 haruspice augure devin présage sort diatribe  

9 mirifique volumineux qui fourmille qui se reflète surprenant trompeur  

10 moratoire  

ex-voto ajournement  

public  

conférence choix  

DÉFINITIONS PROPOSÉES  

N°  

Mots A B C D E  

1 cacochyme tremblotant déclinant hâve aveugle tricheur  

2 subodorer pressentir supposer constater retenir dire  

3 dispendieux négligé immoral surprenant caustique dépensier  

Concours blancs et annales  

70  

Concours blanc 4  

Vocabulaire  

Sur la même ligne que chacun des 10 mots ci-dessous (en caractères gras), figurent cinq pro-  

positions de définitions (A, B, C, D, E). Choisissez celle qui vous paraît convenir et reportez  

votre réponse sur la « feuille QCM » en cochant la case correspondant au N° d item et à la  

lettre choisie.  

Une réponse par item  

4 entregent toupet intérêt relations sociabilité classe  

5 succédané placebo ersatz anti-inflammatoire antibiotique pansement  

6 pantalonnade pièce plaisanterie libation pendaison commode  

7 iatrogène  

nosocomial qui engendre cellulaire  

de cause  

médicale  

d origine  

inconnue  

8 antépénultième  

dernier recalé mauvais  

avant-avant-  

dernier  

quatrième  

9 apophtegme vérité maxime absurdité opinion maladie  

10 cabalistique direct surprenant sibyllin malhonnête juif  

DÉFINITIONS PROPOSÉES  

N°  

Mots A B C D E  

1 ergastule  

prison furoncle calice de fleur petit temple  

fine couche  

de peau  

2 colostrum local d urnes  

mortuaires  

métal gris cloison ajourée  

liquide  

mammaire  

herculéen  

3 impérieux solennel impératif inféodé pontifiant majestueux  

4 ectoblaste partie interne  

de l écorce  

anémone à huit  

tentacules  

ectoderme  

cellule  

indifférenciée  

ectoplasme  

5 morbide horloge à  

balancier  

mourant troublé mortel pathologique  

6 kaolin niche de  

sanctuaire  

bouddhiste  

mammifère petit chien argile  

7 défectif incomplet vaincu abandon imparfait pâle  

8 judas fait d être juif suicidaire traître Sil-de-bSuf apôtre  

DÉFINITIONS PROPOSÉES  

N°  

Mots A B C D E  

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Concours blancs et annales  

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Annales Nantes 2009  

Vocabulaire  

Sur la même ligne que chacun des 10 mots ci-dessous (en caractères gras), figurent cinq pro-  

positions de définitions (A, B, C, D, E). Choisissez celle qui vous paraît convenir et reportez  

votre réponse sur la « feuille QCM » en cochant la case correspondant au N° d item et à la  

lettre choisie.  

Une réponse par item  

9 autosome chromosome  

non sexué  

qui a l ouïe  

fine  

développé seul corps isolé coléoptère  

10 riflard  

toxicomane lime à métaux  

soupape de  

chaudière  

enlèvement rusé  

DÉFINITIONS PROPOSÉES  

N°  

Mots A B C D E  

1 ataraxie désordre du  

mouvement  

manque de  

délicatesse  

absence  

de trouble  

empaillage  

des animaux  

diminution  

de poids  

2 parangon opium  

camphré  

modèle pèlerin exemple à  

ne pas suivre  

dignitaire  

3 iconoclaste admirateur copiste peintre  

orthodoxe  

destructeur  

d images  

image pieuse  

4 libertaire lascif anarchiste indépendant personne  

généreuse  

qui va être  

libéré  

5 miscellanées plantes  

bisannuelles  

ouvrages  

mélangés  

trempées dans  

un liquide  

hémorragies vertiges  

de position  

6 pléthore plénitude action vile petite quantité champignon surabondance  

7 décours période de  

déclin  

budget  

en déficit  

analyse de  

l enseignement  

longueur  

d un fleuve  

raccourci  

8 asyndète trouble  

fonctionnel  

perte de  

sensibilité  

absence  

de liaison  

absence  

de symptôme  

absence  

de déduction  

9 immarcescible prompt à l ire impossible  

à céder  

qui ne peut  

se flétrir  

qui ne peut être  

désuni  

qui ne peut  

être mélangé  

10 ischémie arrêt local du  

flux sanguin  

rétention  

d urine  

partie de l os  

iliaque  

état de faiblesse passage étroit  

DÉFINITIONS PROPOSÉES  

N°  

Mots A B C D E  

Concours blancs et annales  

72  

Corrigés : Vocabulaire Nantes  

Concours blanc 1  

1. D ; 2. D (A : l empathie est la sympathie pour autrui / E : l acrimonie est l aigreur dans  

l humeur) ; 3. E (A : pennage / B : panache) ; 4. D (B : déclinant) ; 5. D (A : lis ou lys / B :  

lisse) ; 6. B (A : l hémistiche est la moitié d un vers / D : drastique) ; 7. A (B : pentamètre  

/ C : heptaèdre / D : pentaèdre / E : heptagone) ; 8. B (C : psautier / D : primogéniture) ;  

9. A (A : bicaméralisme ou bicamérisme) ; 10. E.  

Concours blanc 2  

1. B ; 2. B (A : coquelicot / C : canope / E : caban) ; 3. B (A : capitonné / D : capital / E :  

captieux) ; 4. B (E : concrétion) ; 5. C (A : sacré / B : sacristi ! / E : sacret) ; 6. E (A : cep  

/ B : lippe / C : cèpe / D : sep / E : stèle funéraire, mot masculin) ; 7. A (B : épuré) ; 8. B  

(A : signe analysé par le devin / C : auspice / D : maléûce / E : critique amère et violente) ;  

9. D (merveilleux, chimérique); 10. B [A : offrande à un saint (se rattache à mortuaire)].  

Concours blanc 3  

1. B (C : pâle et maigre) ; 2. A ; 3. E (B : licencieux, vicieux) ; 4. D (C est la conséquence  

de l entregent) ; 5. B (A : produit pharmaceutique inactif) ; 6. A [du nom des pièces de  

théâtre dont le héros est Pantalon, vieillard amoureux et avare (le mot pantalon vient de  

là)] / C : offrande de vin en l honneur d une divinité / E : pantalonnière] ; 7. D ( iatre =  

médecin) ; 8. D (pénultième signiûe avant-dernier) ; 9. B ; 10. C (obscur, mystérieux).  

Concours blanc 4  

1. A (B : pustule / C : calicule / D : édicule / E : cuticule) ; 2. D (A : columbarium / B :  

colombium / C : claustra / E : colossal) ; 3. B (C : qui est sous la dépendance / D : préten-  

tieux, solennel / E : impérial) ; 4. C (A : endoderme / B : octocoralliaire / D : néoblaste) ;  

5. E (A : morbier / B : moribond / C : turbide) ; 6. E (A : boulin / B : kondo / C : koala / D :  

carlin) ; 7. A (B : défait / C : défection / D : défectueux) ; 8. C (B : Judas Iscariote, qui a  

trahi Jésus, s est pendu / D : un judas est beaucoup plus petit qu un Sil-de-bSuf) ; 9. A  

(B : oto- = oreille et non auto- / E : ægosome) ; 10. B [A : reniûeur (familier) / C : reniûard  

/ D : raûe / E : roublard].  

Annales Nantes 2009  

1. C (A : apraxie / B : muûerie / C : chemin du bonheur dans la philosophie d Épicure / D :  

taxidermie / E : cachexie) ; 2. B ; 3. D (A : iconodoule ou iconolâtre / B : qui pratique  

l iconographie / E : icône) ; 4. B [A : licencieux / C et E : libre / D : libérale (au fém.)] ;  

5. B ; 6. E ; 7. A (A : déclin d une maladie ou période de décroissement de la lune / B : lié  

à encours / E : raccourci contraire de détour) ; 8. C ; 9. C (A : irascible / B : incessible,  

inaliénable / C : ou imputrescible / E : non miscible) ; 10. A (B : anurie / C : ischion / D :  

anémie).  

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Nice  

Description  

Deuxième partie de l admissibilité (après la dictée), le vocabulaire est une épreuve indépen-  

dante de 10 minutes avec une note inférieure à 6/20 éliminatoire. Ces dernières années, il  

était généralement demandé de donner une déûnition de 20 mots puis de les employer dans  

une phrase ou une expression courante. Les mots sont proposés dans l ordre alphabétique,  

en majuscules accentuées.  

En 2002 et 2008, le format de l exercice était un peu différent, puisqu il fallait retrouver  

parmi quatre ou cinq traductions celle qui correspondait au mot en gras. En 2003 et 2004,  

une autre variante était proposée ; la déûnition ainsi que la première lettre du mot étaient  

indiquées et il s agissait d identiûer le mot correspondant ; il semble que ce dernier format  

ne soit plus adopté désormais.  

Niveau de difficulté : 6/10  

Cette épreuve est surtout redoutée quand elle consiste à déûnir les mots sans autre indica-  

tion. Le grand espace blanc à côté des mots stresse certains candidats. Cependant, les mots  

en eux-mêmes ne sont pas très difûciles (même s ils restent d un registre de langage sou-  

tenu). Le but n est d ailleurs pas tant de vous piéger que d évaluer votre pertinence déûni-  

tionnelle, votre concision.  

Lorsque l épreuve est en QCM, elle ressemble à celle de Nantes.  

Les natures présentes sont les suivantes : 50 % de noms communs, 35 % d adjectifs ou parti-  

cipes passés, 15 % de verbes à l inûnitif (établi d après les cinq dernières années).  

Conseils  

Ï% Gérez bien votre temps ; 30 sec. par définition c est assez court !  

Ï% Soyez évidemment attentifs à votre orthographe dans les définitions.  

Ï% Préparez votre formulation avant d écrire et ne définissez pas un mot par un mot de  

même famille (ex. : Fugace : qui fait preuve de fugacité).  

Ï% Respectez la nature du mot à définir ; on ne définit pas un nom par un adjectif.  

Ï% Évitez les exemples trop fantaisistes.  

Ï% Soyez précis ; les indications de la nature, du genre du mot, du registre de langage, etc.  

ne sont pas inutiles, tout en conservant l objectif de concision.  

Ï% Entraînez-vous seuls régulièrement en sélectionnant des mots au hasard dans un dic-  

tionnaire de poche.  

Vocabulaire des concours blancs  

accotoir, afférent, anguleux, apostolat, baréter, busqué, cancrelat, clinquant, courroux, dévolu,  

faisander, fallacieux, fourbir, gnou, grisou, hédonisme, hémicycle, intègre, invétéré, lam-  

bourde, marina, méhari, meurtrière, mordoré, nonchalance, ornement, outrecuidance, pâtre,  

pèlerine, prunus, puerpéral, quérir, rance, ratine, ronceraie, sagace, tamarinier, tatou, timoré,  

véniel  

Concours blancs et annales  

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Concours blanc 1  

Après avoir donné une définition de chacun des mots suivants, vous les emploierez dans une  

phrase ou une expression courante.  

1 Accotoir : 8 Fourbir : 15 Ornement :  

2 Apostolat : 9 Gnou : 16 Pâtre :  

3 Baréter : 10 Hédonisme : 17 Prunus :  

4 Cancrelat : 11 Invétéré : 18 Rance :  

5 Clinquant : 12 Lambourde : 19 Sagace :  

6 Dévolu : 13 Méhari : 20 Tamarinier :  

7 Faisander : 14 Mordoré :  

Concours blanc 2  

Après avoir donné une définition de chacun des mots suivants, vous les emploierez dans une  

phrase ou une expression courante.  

1 Afférent : 8 Intègre : 15 Quérir :  

2 Anguleux : 9 Marina : 16 Ratine :  

3 Busqué : 10 Meurtrière : 17 Ronceraie :  

4 Courroux : 11 Nonchalance : 18 Tatou :  

5 Fallacieux : 12 Outrecuidance : 19 Timoré :  

6 Grisou : 13 Pèlerine : 20 Véniel :  

7 Hémicycle : 14 Puerpéral :  

Annales Nice 2002  

Soulignez sur chaque ligne le synonyme du mot écrit en caractères gras :  

1 Truisme : banalité porcin mythe nouveauté  

2 Appeau : appel mue leurre aspiration  

3 Broc : brocante pichet échange broche  

4 Cabotin : affecté canin sincère mutin  

5 Bonhomie : physionomie simplicité suffisance vitalité  

6 Satire : vicieux pamphlet éloge faune  

7 Innocent : responsable rusé funeste crédule  

8 Facétieux : drôle rebelle factice vulgaire  

9 Frugalité : voracité froideur sobriété rentabilité  

10 Pingre : esthète avare malveillant souffreteux  

11 Faîte : action base ordre sommet  

12 Versatile : inconstant inutile opiniâtre frivole  

13 Pleutre : traître excessif lâche pleurnicheur  

14 Résonner : répliquer invoquer retentir réfléchir  

15 Dépourvu : dénué capable abandonné nanti  

16 Conséquence : cause effet but condition  

17 Subalterne : remplaçant benêt auxiliaire inférieur  

18 Suggestion : proposition oppression séduction constatation  

19 Quelconque : personne plusieurs ordinaire certain  

20 Marchander : chicaner travailler vendre commercer  

Temps alloué 20 min.  

Temps alloué 20 min.  

Temps alloué 30 min.  

Concours blancs et annales  

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Annales Nice 2009  

Après avoir donné une définition de chacun des mots suivants, vous les emploierez dans une  

phrase ou une expression courante.  

1 Anticyclone : 8 Irisé : 15 Récession :  

2 Déferlement : 9 Laxisme : 16 Récidiviste :  

3 Duplication : 10 Légiférer : 17 Sérigraphie :  

4 Écarlate : 11 Quinquennal : 18 Solstice :  

5 Édulcorant : 12 Récalcitrant : 19 Soporifique :  

6 Encyclopédique : 13 Receler : 20 Zénith :  

7 Équinoxe : 14 Réceptacle :  

Corrigés : Vocabulaire Nice  

Concours blanc 1  

1. Accotoir : (n.m.) Partie latérale d un siège servant à appuyer le bras, accoudoir.  

Ex. : S appuyer sur l accotoir du fauteuil.  

2. Apostolat : (n.m.) Mission d un apôtre fondée sur le désintérêt et qui peut rechercher la  

transmission de la foi. (Ne pas confondre avec apostat)  

Ex. : L apostolat de Paul fut déterminant dans le développement du christianisme.  

3. Baréter : (v.intr.) Crier en parlant de l éléphant, du rhinocéros, synonyme de barrir.  

Ex. : L éléphant barète.  

4. Cancrelat : (n.m.) Insecte ovale et aplati séjournant dans les lieux chauds et obscurs.  

Nom courant de la blatte.  

Ex. : Cette vieille cave regorge de cancrelats.  

5. Clinquant : (adj.) Brillant mais sans valeur réelle. / (n. m.) Éclat artiûciel.  

Ex. : Il a un style clinquant.  

6. Dévolu : (adj.) Échu, acquis de droit. / (n.m.) « Jeter son dévolu », ûxer son choix.  

Ex. : Il a reçu la somme qui lui était dévolue.  

7. Faisander : (v.tr.) Laisser le gibier vieillir pour qu il acquière plus de fumet.  

Ex. : Quand une viande comme à être faisandée, il faut la manger.  

8. Fourbir : (v.tr.) Nettoyer un objet métallique pour le rendre brillant.  

Ex. : Le soldat fourbit son épée.  

9. Gnou : (n.m.) Mammifère migrateur et herbivore d Afrique proche de l antilope.  

Ex. : Dans la savane, nous vîmes un troupeau de gnous.  

10. Hédonisme : (n.m.) Doctrine philosophique faisant du plaisir la source du bonheur.  

Ex. : L hédonisme antique a été illustré par les épicuriens.  

11. Invétéré : (adj.) fortiûé, ancré par le temps. (Ne pas confondre avec invertébré)  

Ex. : C est un menteur invétéré !  

12. Lambourde : (n.f.) Poutre qui sert à supporter les pièces d un parquet.  

Ex. : Fixez le parquet après avoir parfaitement aligné les lambourdes.  

13. Méhari : (n.m.) Dromadaire permettant de faire des voyages rapides dans le désert.  

Ex. : Un soldat spahi surmonte un méhari. (pl. méharis ou méhara)  

14. Mordoré : (adj.) D une couleur brune avec des reûets dorés.  

Ex. : Un beau tissu de soie aux reûets mordorés.  

Temps alloué 20 min.  

Concours blancs et annales  

76  

15. Ornement : (n.m.) Élément qui orne, qui embellit.  

Ex. : Cette tapisserie est l ornement principal du grand salon.  

16. Pâtre : (n.m.) Celui qui fait paître les troupeaux, le berger.  

Ex. : Le pâtre, au soir, mène ses brebis dans la bergerie.  

17. Prunus : (n.m.) Prunier ornemental aux feuilles rouges.  

Ex. : Il a planté un prunus dans son jardin.  

18. Rance : (adj.) Se dit d un corps gras qui a pris une odeur et un goût âcres.  

Ex. : Manger du beurre rance.  

19. Sagace : (adj.) Se dit de celui qui fait preuve de perspicacité.  

Ex. : Il a compris la situation grâce à son esprit fugace.  

20. Tamarinier : (n.m.) Arbre des régions tropicales, à feuilles persistantes.  

Ex. : « Quand les tamariniers aux senteurs de citron allument leurs étoiles d or » (Senghor).  

Concours blanc 2  

1. Afférent : (adj.) Qui se rapporte à, qui revient à.  

Ex. : Les restaurateurs font désormais des économies sur la part afférente à la T.V.A.  

2. Anguleux : (adj.) Qui présente plusieurs angles.  

Ex. : Il a un visage pâle et anguleux.  

3. Busqué : (adj.) Qui présente une courbe convexe, arqué.  

Ex. : Julien Sorel avait un nez légèrement busqué.  

4. Courroux : (n.m.) Irritation, colère envers un offenseur.  

Ex. : Le courroux d Achille envers Agamemnon fait la trame de l Iliade.  

5. Fallacieux : (adj.) Dont le but est de tromper pour nuire.  

Ex. : Il utilisa un argument fallacieux qui me mit dans l erreur.  

6. Grisou : (n.m.) Gaz combustible qui se dégage de la houille.  

Ex. : La violente explosion du grisou avait tué plusieurs mineurs.  

7. Hémicycle : (n.m.) Salle en demi-cercle pourvue de gradins.  

Ex. : L hémicycle de l Assemblée nationale.  

8. Intègre : (adj.) Qui ne se laisse pas corrompre, honnête.  

Ex. : Il n a pas participé à cette concussion ; c est un homme intègre.  

9. Marina : (n.f.) Groupement d immeubles construits en bord de mer.  

Ex. : Des marinas couvrent la Côte d Azur.  

10. Meurtrière : (n.f.) Ouverture étroite d un mur de fortiûcation pour tirer à l abri.  

Ex. : Les archers médiévaux tiraient sur les assaillants depuis les meurtrières.  

11. Nonchalance : (n.f.) Tendance à ne se soucier de rien, mollesse, indolence.  

Ex. : Il fait preuve d une telle nonchalance face aux décisions qui s imposent !  

12. Outrecuidance : (n.f.) Conûance excessive en soi, sufûsance.  

Ex. : J espère qu il n aura pas l outrecuidance de tenir tête à toute l assemblée !  

13. Pèlerine : (n.f.) Cape munie d un capuchon. / Femme qui fait un pèlerinage.  

Ex. : Pèlerins et pèlerines vont par les routes, ornés de la coquille Saint-Jacques.  

14. Puerpéral : (adj.) Relatif à la période qui suit l accouchement.  

Ex. : La ûèvre puerpérale est due à une bactérie appelée streptocoque.  

15. Quérir : (v.tr.) Chercher pour amener.  

Ex. : On m envoya quérir mon père.  

16. Ratine : (n.f.) Étoffe de laine épaisse dont le poil est tiré et frisé.  

Ex. : Porter un manteau de ratine.  

17. Ronceraie : (n.f.) Sol inculte envahi par les ronces (et non « planté de ronces »).  

Ex. : Ce terrain abandonné était devenu une ronceraie.  

Concours blancs et annales  

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18. Tatou : (n.m.) Mammifère omnivore d Amérique couvert de plaques cornées.  

Ex. : Le grand tatou peut atteindre plus d un mètre.  

19. Timoré : (adj. ou n.) Qui est très méûant, craintif.  

Ex. : Ton attitude trop timorée t empêche de partir à l aventure.  

20. Véniel : (adj.) Se dit d un faute légère.  

Ex. : La confession des péchés véniels n est pas requise.  

Annales Nice 2002  

1. banalité ; 2. leurre ; 3. pichet (récipient à anses) ; 4. affecté ('" cabot ou catin) ;  

5. simplicité ; 6. pamphlet ('" satyre) ; 7. crédule ; 8. drôle ('" fallacieux) ; 9. sobriété  

('" fringale) ; 10. avare ; 11. sommet ; 12. inconstant ('" futile ou puéril) ; 13. lâche ;  

14. retentir ('" raisonner) ; 15. dénué ; 16. effet ; 17. inférieur ; 18. proposition  

('" sujétion) ; 19. ordinaire ; 20. chicaner.  

Annales Nice 2009  

1. Anticyclone : (n.m.) Foyer de hautes pressions atmosphériques.  

Ex. : L anticyclone des Açores joue un rôle central dans la distribution des masses d air en  

Europe.  

2. Déferlement : (n.m.) Acte de déferler, de se répandre, ou résultat de cet acte.  

Ex. : Le déferlement des peuples germaniques a accéléré la chute de l Empire romain.  

3. Duplication : (n.f.) Opération par laquelle on double un élément. ('" duplicité)  

Ex. : La mitose est un processus de duplication cellulaire.  

4. Écarlate : (n.f.) En teinturerie, série de teintes de rouge. / (adj.) D un rouge vif.  

Ex. : Elle portait une tenue écarlate qui attirait l attention de tous.  

5. Édulcorant : (n.m.) Se dit d une substance qui adoucit en ajoutant du sucre.  

Ex. : Certains aliments contiennent tellement d édulcorants qu ils n ont plus de goût.  

6. Encyclopédique : (adj.) Qui embrasse toute science, universel telle l encyclopédie.  

Ex. : Ce professeur possède vraiment un savoir encyclopédique.  

7. Équinoxe : (n.f.) Époque de l année où la durée des jours égale celle des nuits.  

Ex. : Les deux équinoxes annuelles marquent le début du printemps et de l automne.  

8. Irisé : (adj.) Qui prend les couleurs de l arc-en-ciel.  

Ex. : Elle avait des yeux aux reûets irisés.  

9. Laxisme : (n.m.) Tendance à la tolérance excessive, à la suppression des interdits.  

Ex. : Ils font preuve de laxisme dans l éducation de leur dernier enfant.  

10. Légiférer : (v.intr.) Faire des lois.  

Ex. : Il a fallu légiférer pour obtenir plus de parité hommes-femmes.  

11. Quinquennal : (adj.) Qui a lieu tous les cinq ans, ou qui dure cinq ans.  

Ex. : Le mandat présidentiel français est quinquennal.  

12. Récalcitrant : (adj. ou n.) Qui résiste avec entêtement, rebelle.  

Ex. : Les lycéens se sont montrés récalcitrants à toute nouvelle réforme scolaire.  

13. Receler : (v.tr.) Cacher à la justice des choses volées ou des personnes criminelles.  

Ex. : Il est interdit, sous peine d être accusé de complicité, de receler un malfaiteur.  

14. Réceptacle : (n.m.) Élément qui reçoit son contenu de provenances diverses.  

Ex. : La mer est le réceptacle des eaux ûuviales.  

15. Récession : (n.f.) Ralentissement du rythme de croissance de l économie.  

Ex. : L économie mondiale est entrée en récession au premier trimestre de l année.  

Concours blancs et annales  

78  

16. Récidiviste : (adj. ou n.) Personne qui commet de nouveau une infraction.  

Ex. : La loi prévoit des sanctions particulières pour les délinquants récidivistes.  

17. Sérigraphie : (n.f.) Procédé d impression à l aide d un écran formé d un tissu à  

mailles dont on laisse libres celles qui correspondent à l image à imprimer.  

Ex. : Le pop art a utilisé la sérigraphie pour dénoncer la société de consommation.  

18. Solstice : (n.m.) Période où le soleil est le plus éloigné de l équateur.  

Ex. : L année compte deux solstices : celui d été et celui d hiver.  

19. Soporiûque : (adj.) Qui a la caractéristique d endormir.  

Ex. : Certains ûlms ont des vertus soporiûques.  

20. Zénith : (n.m.) Point le plus élevé, apogée.  

Ex. : Le soleil est à son zénith.  

Paris  

Description  

Deuxième partie de l épreuve d admissibilité (propositions 6 à 20). 15 questions de vocabu-  

laire sur 50 (avant 2006, 20 questions de vocabulaire ; depuis 2006 les cinq premières ques-  

tions portent sur des tests psychotechniques), avec cinq items. Il faut y consacrer environ  

10 minutes.  

La répartition est généralement la suivante (l ordre seul change) :  

Ï% quatre à six QRU (questions à réponse unique) de synonymes qui peuvent entraîner la  

réponse ARNC (Aucune Réponse Ne Convient, réponse attendue environ une fois sur cinq),  

Ï% quatre à six QRM (questions à réponses multiples) de synonymes,  

Ï% quatre à six QRM de non-synonymes.  

Niveau de difficulté : 7/10  

L épreuve nécessite une bonne maîtrise du champ lexical des mots, car même en connais-  

sant un mot on peut douter tant les items sont proches. La partie la plus dure est l épreuve  

de QRM de synonymes.  

Les termes choisis sont souvent assez littéraires mais pas excessivement techniques, et ils  

désignent plus souvent des réalités abstraites (sentiments, attitudes) en rapport avec  

l homme. On ne trouve pas par exemple de noms d animaux, de végétaux, de termes d anato-  

mie (du reste c est naturel car il est difûcile d en établir beaucoup de synonymes). Les natures  

présentes sont les suivantes : 55 % de noms communs, 30 % d adjectifs ou participes passés,  

15 % de verbes à l inûnitif (établi d après les cinq dernières années).  

Conseils  

Ï% Mettez les mots en situation lorsque vous avez un doute ; si dans un exemple au moins  

ces mots peuvent se substituer, ils sont synonymes.  

Ï% Quand il est question de mots de sens différent, il ne faut pas comprendre antonyme, car  

il y a rarement l antonyme du mot dans les propositions.  

Ï% Revoyez les listes d homonymes (surtout pour les QRM de non-synonymes) et de parony-  

mes (utiles pour tous mais moins déterminants).  

Certains mots peuvent revenir d un concours à l autre. Ainsi le mot adjuvant a été pro-  

posé en 2006 et 2007 avec deux propositions identiques.  

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Concours blanc 1  

Vocabulaire  

Questions 1 à 5 (Tests psychotechniques)  

Dans la série ci-après, chaque mot en majuscules est suivi de quatre mots. Désignez éventuel-  

lement, parmi ces derniers, le mot dont le sens est le plus proche (synonyme). En cas  

d impossibilité, utilisez la cinquième réponse : ARNC.  

6 QRU MORTIFIER  

l- a. soumettre l- c. humilier l- e. ARNC  

l- b. corriger l- d. occire  

7 QRU LACIS  

l- a. étoffe l- c. talus l- e. ARNC  

l- b. labyrinthe l- d. embâcle  

8 QRU GLORIETTE  

l- a. arrogance l- c. fatuité l- e. ARNC  

l- b. plante aromatique l- d. pergola  

9 QRU CONTONDANT  

l- a. contusionnant l- c. avariant l- e. ARNC  

l- b. camouflant l- d. taillant  

10 QRU GUÊTRE  

l- a. minaret l- c. leggins l- e. ARNC  

l- b. leurre l- d. colombine  

11 QRU TURPITUDE  

l- a. bouffonnerie l- c. vicissitude l- e. ARNC  

l- b. dissipation l- d. calomnie  

Dans la série ci-après, chaque mot en majuscules est suivi de cinq mots. Désignez, parmi ces  

derniers, les mots dont le sens est différent.  

12 QRM LAMINÉ  

l- a. morcelé l- c. pilé l- e. concassé  

l- b. bosselé l- d. offensé  

13 QRM TRAME  

l- a. synopsis l- c. quiproquo l- e. train  

l- b. entrelacs l- d. tissu  

14 QRM BRIS  

l- a. débris l- c. cosse l- e. voie  

l- b. viol l- d. écueil  

15 QRM drastique  

l- a. corrosif l- c. draconien l- e. lapidaire  

l- b. cornélien l- d. cathartique  

Vocabulaire des concours blancs  

aboulie, acuité, aurige, bail, blême, bombance, bonhomme, bris, concupiscent, consigner, conton-  

dant, corroyer, disert, drastique, égide, égrotant, élixir, favori, fortuit, gangue, géhenne, gloriette,  

guêtre, inique, instiller, lacérer, lacis, laminer, louvoyer, manne, matrice, mortiûer, nantir, panel,  

pathos, pingre, pondération, putatif, quolibet, replet, rustre, sevrer, timoré, turpitude, trame  

Concours blancs et annales  

80  

Dans la série ci-après, chaque mot en majuscules est suivi de cinq mots. Désignez, parmi ces  

derniers, les mots dont le sens est le plus proche (synonyme).  

16 QRM PUTATIF  

l- a. abandonné l- c. présumé l- e. nul  

l- b. déshérité l- d. supposé  

17 QRM ABOULIE  

l- a. ataraxie l- c. apraxie l- e. veulerie  

l- b. apathie l- d. causalgie  

18 QRM CONSIGNER  

l- a. transcrire l- c. enfermer l- e. noter  

l- b. punir l- d. accuser  

19 QRM RUSTRE  

l- a. congru l- c. béotien l- e. primate  

l- b. grivois l- d. fruste  

20 QRM SEVRER  

l- a. tarir l- c. spolier l- e. figer  

l- b. ôter l- d. accoutumer  

Concours blanc 2  

VOCABULAIRE  

Questions 1 à 5 (Tests psychotechniques)  

Dans la série ci-après, chaque mot en majuscules est suivi de cinq mots. Désignez, parmi ces  

derniers, les mots dont le sens est différent.  

6 QRM MATRICE  

l- a. modèle l- c. utérus l- e. substance  

l- b. mère l- d. abaque  

7 QRM ÉLIXIR  

l- a. panacée l- c. liqueur l- e. essence  

l- b. sébum l- d. filtre  

8 QRM FAVORI  

l- a. accroche-cSur l- c. mignon l- e. leader  

l- b. moustache l- d. gracieux  

9 QRM BONHOMME  

l- a. doucereux l- c. bonace l- e. débonnaire  

l- b. quidam l- d. benoît  

10 QRM MANNE  

l- a. nectar l- c. âme l- e. geyser  

l- b. aubaine l- d. panier  

11 QRM NANTIR  

l- a. pourvoir l- c. enrichir l- e. achalander  

l- b. gratifier l- d. satisfaire  

Dans la série ci-après, chaque mot en majuscules est suivi de quatre mots. Désignez éventuel-  

lement, parmi ces derniers, le mot dont le sens est le plus proche (synonyme). En cas  

d impossibilité, utilisez la cinquième réponse : ARNC.  

12 QRU AURIGE  

l- a. bouillie l- c. bSuf l- e. ARNC  

l- b. doré l- d. en forme d oreille  

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13 QRU BAIL  

l- a. naguère l- c. convention l- e. ARNC  

l- b. tonneau l- d. vente  

14 QRU BLÊME  

l- a. blafard l- c. interdit l- e. ARNC  

l- b. stupéfait l- d. cyprin  

15 QRU CORROYER  

l- a. relier l- c. associer l- e. ARNC  

l- b. rompre l- d. apprêter  

16 QRU QUOLIBET  

l- a. discrédit l- c. lazzi l- e. ARNC  

l- b. critique l- d. mystification  

Dans la série ci-après, chaque mot en majuscules est suivi de cinq mots. Désignez, parmi ces  

derniers, les mots dont le sens est le plus proche (synonyme).  

17 QRM REPLET  

l- a. itératif l- c. avenant l- e. charnu  

l- b. melliflu l- d. adipeux  

18 QRM ACUITÉ  

l- a. sagacité l- c. diligence l- e. vivacité  

l- b. promptitude l- d. vision  

19 QRM TIMORÉ  

l- a. anxieux l- c. quiet l- e. larmoyant  

l- b. pusillanime l- d. sensible  

20 QRM PONDÉRATION  

l- a. calcul l- c. calme l- e. évaluation  

l- b. tempérance l- d. retenue  

Concours blanc 3  

Vocabulaire  

Questions 1 à 5 (Tests psychotechniques)  

Dans la série ci-après, chaque mot en majuscules est suivi de cinq mots. Désignez, parmi ces  

derniers, les mots dont le sens est le plus proche (synonyme).  

6 QRM PANEL  

l- a. représentation l- c. échantillon l- e. statistique  

l- b. sélection l- d. groupe  

7 QRM BOMBANCE  

l- a. agapes l- c. gala l- e. présomption  

l- b. chère l- d. orgueil  

8 QRM INSTILLER  

l- a. soumettre l- c. inspirer l- e. susciter  

l- b. colorer l- d. insinuer  

9 QRM PINGRE  

l- a. ladre l- c. étroit l- e. prodigue  

l- b. maigre l- d. parcimonieux  

10 QRM ÉGIDE  

l- a. autorité l- c. choix l- e. auspices  

l- b. protection l- d. bouclier  

Concours blancs et annales  

82  

Dans la série ci-après, chaque mot en majuscules est suivi de cinq mots. Désignez, parmi ces  

derniers, les mots dont le sens est différent.  

11 QRM ÉGROTANT  

l- a. chicaneur l- c. alité l- e. dolent  

l- b. discutant l- d. moribond  

12 QRM DISERT  

l- a. narratif l- c. laconique l- e. volubile  

l- b. prolixe l- d. éloquent  

13 QRM INIQUE  

l- a. inéquitable l- c. obscène l- e. arbitraire  

l- b. sarcastique l- d. éhonté  

14 QRM LOUVOYER  

l- a. geindre l- c. affréter l- e. zigzaguer  

l- b. atermoyer l- d. déplorer  

15 QRM FORTUIT  

l- a. impromptu l- c. subi l- e. embarrassant  

l- b. confondant l- d. inopiné  

Dans la série ci-après, chaque mot en majuscules est suivi de quatre mots. Désignez éventuel-  

lement, parmi ces derniers, le mot dont le sens est le plus proche (synonyme). En cas  

d impossibilité, utilisez la cinquième réponse : ARNC.  

16 QRU GANGUE  

l- a. bande l- c. fruit l- e. ARNC  

l- b. muselière l- d. carcan  

17 QRU LACÉRER  

l- a. rapiécer l- c. tailler l- e. ARNC  

l- b. crocheter l- d. déchirer  

18 QRU GÉHENNE  

l- a. supplice l- c. crucifixion l- e. ARNC  

l- b. feu l- d. fardeau  

19 QRU PATHOS  

l- a. empathie l- c. affect l- e. ARNC  

l- b. faune l- d. componction  

20 QRU CONCUPISCENT  

l- a. vaniteux l- c. licencieux l- e. ARNC  

l- b. luxuriant l- d. avide  

Annales Paris 2009  

Vocabulaire  

Questions 1 à 5 (Tests psychotechniques)  

Dans la série ci-après, chaque mot en majuscules est suivi de cinq mots. Désignez, parmi ces  

derniers, les mots dont le sens est le plus proche (synonyme).  

6 QRM VÉNIEL  

l- a. éventuel l- c. pardonnable l- e. potentiel  

l- b. anodin l- d. vénal  

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7 QRM STIGMATISER  

l- a. blâmer l- c. blesser l- e. flétrir  

l- b. enlaidir l- d. déformer  

8 QRM GRIVÈLERIE  

l- a. escroquerie l- c. malhonnêteté l- e. griserie  

l- b. grivoiserie l- d. malversation  

9 QRM SOLUTION DE CONTINUITÉ  

l- a. enchaînement l- c. cohérence l- e. dissolution  

l- b. rupture l- d. interruption  

10 QRM SABIR  

l- a. charabia l- c. galimatias l- e. patois  

l- b. dialecte l- d. onomatopée  

Dans la série ci-après, chaque mot en majuscules est suivi de cinq mots. Désignez, parmi ces  

derniers, les mots dont le sens est différent.  

11 QRM DÉSINTÉRESSER  

l- a. rembourser l- c. dédommager l- e. ennuyer  

l- b. indifférer l- d. rebuter  

12 QRM PRÉSOMPTION  

l- a. certitude l- c. prémonition l- e. supposition  

l- b. suffisance l- d. intuition  

13 QRM AFFECTER  

l- a. feindre l- c. peiner l- e. affectionner  

l- b. destiner l- d. affranchir  

14 QRM AUTOCHTONE  

l- a. autonome l- c. primitif l- e. autogéré  

l- b. aborigène l- d. indigène  

15 QRM CONSUMER  

l- a. anéantir l- c. épuiser l- e. dépérir  

l- b. brûler l- d. consommer  

Dans la série ci-après, chaque mot en majuscules est suivi de quatre mots. Désignez éven-  

tuellement, parmi ces derniers, le ou les mot(s) dont le sens est le plus proche (synonyme).  

En cas d impossibilité, utilisez la cinquième réponse : ARNC.  

16 QRU LABILE  

l- a. labial l- c. habile l- e. ARNC  

l- b. volubile l- d. instable  

17 QRM GALVANISER  

l- a. délirer l- c. enthousiasmer l- e. fanatiser  

l- b. électrifier l- d. déchaîner  

18 QRU AGNOSTICISME  

l- a. athéisme l- c. monothéisme l- e. ARNC  

l- b. hérésie l- d. mysticisme  

19 QRU SPIRITUEUX  

l- a. spirituel l- c. spiritualité l- e. ARNC  

l- b. spirite l- d. inspiré  

20 QRM GALVAUDER  

l- a. grappiller l- c. vagabonder l- e. déprécier  

l- b. gâcher l- d. gaspiller  

Concours blancs et annales  

84  

Corrigés : Vocabulaire Paris  

Concours blanc 1  

6. c ; 7. b (a : lassis / c : glacis / d : amas de glaçons) ; 8. d (a et c : gloriole / b : sarriette) ;  

9. a Contondre ancien verbe français remplacé par contusionner (c : corrompre / d :  

tondre) ; 10. c (b : guet-apens / d : ûente de volaille) ; 11. e Turpitude : laideur morale /  

action honteuse (c : ensemble des changements heureux ou malheureux de la vie) ; 12. b,  

d ; 13. b, c, e (b : ornement / c : confusion / e : tram apocope de tramway) d : prendre au  

sens ûguré. ; 14. c, d, e (a : le résultat de l acte / b : l acte lui-même / d : brisant, rocher,  

banc de sable dans la mer / e : brisées) ; 15. a, b, e (a : caustique / b : tragique / d : dras-  

tique se dit d un purgatif sévère) ; 16. c, d, e (e : dans mariage putatif) ; 17. a, b, e  

Aboulie : absence de la volonté d agir, due à des causes d abord psychologiques (neuras-  

thénie) à la différence de l apraxie (d : douleur due à la lésion d un nerf) ; 18. a, b, c, e ;  

19. c, d, e (e est plutôt familier) ; 20. b, c (a n est qu une conséquence du sevrage / d est  

un antonyme).  

Concours blanc 2  

6. d, e (e : matière) ; 7. b, d (d : ne pas confondre avec philtre, synonyme d élixir) ; 8. a,  

b, d (a, b : favoris est toujours pluriel dans ce sens / c : favori efféminé d Henri III) ; 9. a,  

c, d (c : ne pas confondre avec bonasse) ; 10. a, c, e (a : boisson des dieux grecs / b : de  

manne, nourriture providentielle des Hébreux dans le désert / c : mânes) ; 11. d, e (d :  

proche mais satisfaire ajoute une nuance plus psychologique / e : procurer des clients ; 12.  

e Aurige : conducteur de char (a : porridge / b : aurifère / c : aurochs / d : aurique) ; 13. c  

Convention ou contrat de location [a : dans « ça fait un bail », bail signiûe longtemps (de  

la durée d un bail), mais il n a pas ce sens employé seul / b : baille] ; 14. a [d : brème  

(poisson d eau douce)] ; 15. d (c : corroborer) ; 16. c. Plus précis que b car il implique  

critique et humour. ; 17. d, e (b : ne pas confondre avec mafûu) ; 18. a, e (b et c sont  

synonymes) ; 19. a, b (c : antonyme / d : cause du caractère timoré / e : conséquence) ; 20.  

b, c, d (e : la pondération suppose l évaluation, mais n en est pas une).  

Concours blanc 3  

6. b, c (d : le panel est constitué d un groupe mais n est pas un groupe) ; 7. a, c Bombance  

est du registre familier (b : dans le sens de mets de qualité / c : son sens premier ; 8. c, d, e  

(d : sens propre ou ûguré / c et e : sens ûguré) ; 9. a, d (e : antonyme) ; 10. b, d, e (a :  

férule / e : le sens premier d auspices est présages) ; 11. a, b, d (a et b : ne pas confondre  

ergotant et égrotant / c : qui est au lit / forcé à se mettre au lit / d : ces deux mots ne sont  

pas substituables, moribond étant beaucoup plus fort) ; 12. a, c (c : antonyme) ; 13. b, c,  

d ; 14. a, c, d (a : larmoyer / c : louer) ; 15. b, c, e (b : déconcertant, bouleversant / c : ne  

pas confondre subi, participe du verbe subir, et subit, adjectif synonyme de fortuit) ;  

16. e Gangue : substance qui enveloppe un minéral (a : gang / b et d : cangue / c :  

mangue) ; 17. d (c est proche mais moins précis) ; 18. a ; 19. c Pathos : pathétique dans  

l exagération (b : proche de benthos) ; 20. c (b : surabondant, à ne pas confondre avec  

luxurieux / d : implique le désir mais pas nécessairement sexuel).  

Concours blancs et annales  

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Annales Paris 2009  

6. b, c ; 7. a, e ; 8. a, c, d (b : propos licencieux / e : légère ivresse) ; 9. b, d ; 10. a, c (b :  

un dialecte est local, un sabir est multilinguistique) ; 11. d, e Désintéresser a 2 sens :  

indemniser et négliger ; 12. a, c Présomption a 2 sens : orgueil et supposition ; 13. d, e  

Affecter a 3 sens : simuler, muter, chagriner ; 14. a, c, e Autochtone n est pas péjoratif  

mais il est souvent employé ainsi ; 15. d, e Ne pas confondre consumer et se consumer ; le  

1er peut signiûer anéantir / brûler ou épuiser, le 2nd, dépérir ; 16. d (a : qui a rapport aux  

lèvres / b : qui parle vite et beaucoup) ; 17. c, e (b : ne pas confondre électriûer doter  

d électricité et électriser exciter) ; 18. e (doctrine selon laquelle tout ce qui dépasse  

l expérience directe est inconnaissable) ; 19. e (liqueur / b : qui pratique le spiritisme) ;  

20. b, d (e : est plutôt la conséquence du galvaudage).  

Annales Strasbourg 2009  

Répondez aux questions suivantes :  

1 Le Ginkgo biloba est le nom :  

l- a. D un marsupial l- c. D un arbre l- e. De la racine d une plante  

l- b. D un art martial l- d. D un jeu de dés  

2 En cuisine, le thymus de veau est plus connu sous le nom de :  

l- a. Ris de veau l- c. Cervelle de veau l- e. Langue de bSuf  

l- b. Foie de veau l- d. Langue de veau  

3 Qu appelle-t-on l exorde d un discours ?  

l- a. La première partie l- c. L exposé de l antithèse l- e. La péroraison  

l- b. La narration l- d. La conclusion  

4 Le cSlacanthe est :  

l- a. Le nom d un dinosaure l- d. Le nom d un singe  

l- b. Le nom d un poisson l- e. Le nom d une partie de l intestin grêle  

l- c. Le nom d un fruit  

Strasbourg  

Description  

La première épreuve d admissibilité est un QCM de 50 questions présentant quatre à six  

propositions de réponses. L épreuve dure 1 h 30. Sur l ensemble des questions, 20 % portent  

sur le vocabulaire.  

Niveau de difficulté : 5/10  

Il s agit de choisir la (ou les) bonne(s) déûnition(s) d un mot. Ces questions n ont rien de par-  

ticulier, les mots sont plutôt accessibles et, bien souvent, une seule réponse est attendue. La  

difûculté vient plutôt de la nécessité d obtenir un total de 25/50 à l épreuve.  

Conseils  

Ï% Révisez surtout les mots de composition, les expressions latines, et les proverbes.  

Ï% L ensemble de l épreuve peut se faire assez lentement ; prenez votre temps avant de  

répondre.  

Ï% Vous pourrez vous entraîner en travaillant les QCM d autres concours.  

Temps alloué 20 min.  

Concours blancs et annales  

86  

5 Quel est le fruit du coudrier ?  

l- a. La nèfle l- c. Le mangoustan l- e. Le jujube  

l- b. La faine l- d. La noisette  

6 Que désigne le mot « serpentaire » ?  

l- a. Une constellation l- d. Un reptile inoffensif d Asie  

l- b. Un ancien instrument de musique à vent l- e. Un insecte  

l- c. Un oiseau rapace  

7 Cocher le ou les noms désignant des vents :  

l- a. Tramontane l- c. Sirocco l- e. Harmattan  

l- b. Chinook l- d. Zéphyr l- f. Aquilon  

8 À quoi se réfère le terme « cacographie » ?  

l- a. L étude des slogans publicitaires  

l- b. Un texte contenant des fautes de style ou d orthographe  

l- c. La transcription graphique de sons  

l- d. L étude de l influence de l environnement sonore sur les individus  

9 Quelle est la définition du mot « pandiculation » ?  

l- a. Avertissement juridique qui se fait en certains cas par l autorité d un évêque avant de  

procéder à l excommunication  

l- b. Série de déplacements, d allées et venues, de voyages multiples et compliqués  

l- c. Mouvement qui consiste à s étirer, bras et jambes en bâillant  

l- d. Action de répandre du vin ou autre liquide en l honneur d une divinité  

10 Une sculpture « chryséléphantine » est une sculpture :  

l- a. Impudique l- d. Réservée aux jardins d enfants  

l- b. Dont certaines parties sont d or et d ivoire l- e. Équestre  

l- c. Représentant l obésité  

11 Le mot « catimini » est en relation avec un mot grec signifiant :  

l- a. Adultère l- c. Fornication l- e. Menstrues  

l- b. Enfance l- d. Précipitation  

12 Qu est-ce que la vexillologie ?  

l- a. L étude des vaisseaux de guerre l- c. L étude des pierres tombales  

l- b. L étude des voies ferrées l- d. L étude des drapeaux  

Corrigés : Vocabulaire Strasbourg  

1. A (de Chine principalement) ; 2. A ; 3. A (nom masculin) ; 4. B ; 5. D (coudrier est  

l ancien nom du noisetier / A : fruit du néûier / B : fruit du hêtre / C : fruit du mangousta-  

nier / E : fruit du jujubier) ; 6. C ; 7. A, B, C, D, E, F ; 8. B ; 9. C ; 10. B ; 11. E (en grec,  

katamênia) ; 12. D (on dit aussi pavillonnerie).  

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Toulouse  

Description  

Bien que les épreuves soient clairement identiûées par leur dénomination, ce qui ressortit  

au vocabulaire se trouve dans la première épreuve d admissibilité (« orthographe lexicale »)  

et dans la troisième épreuve (« langage et culture »).  

L épreuve « orthographe lexicale » dure 20 minutes. Jusqu en 2005, elle consistait en  

20 items présentant quatre graphies pour un même mot. Il fallait trouver la (ou les)  

bonne(s) orthographe(s). Depuis, l épreuve comporte trois exercices :  

Ï% le premier vous propose d indiquer le mot qui n appartient pas à la langue française (8 à  

10 items) ou qui n a pas le même champ lexical,  

Ï% le deuxième et le troisième demandent souvent de chercher l intrus étymologique, par-  

fois le synonyme (2006), l antonyme (2008). En 2009, ces exercices étaient plus inattendus  

avec quatre items portant sur des expressions à trouver (type Caen) et huit items où il fallait  

éliminer les mots n ayant pas un nom propre à leur origine.  

L épreuve « langage et culture » dure 30 minutes pour 30 questions. En moyenne 1/4  

d entre elles portent sur le vocabulaire, avec une grande disparité d une année à l autre  

(trois questions en 2009, 13 en 2008).  

Niveau de difficulté : 6/10  

Ï% Le vocabulaire de l épreuve « orthographe lexicale » est un peu plus difficile (sauf en  

2009), mais c est surtout la variété du format des exercices qui pose problème. Dans le  

1er exercice, le mot intrus est souvent le résultat d une métathèse (ex. : cambusse pour  

cambuse, pérennifier pour pérenniser). Pour les autres exercices, révisez les racines, les  

définitions des mots et les expressions.  

Ï% Le vocabulaire présent dans l épreuve « langage et culture » est accessible (ex. :  

amphitryon, nonobstant, laudateur, logorrhée, outrecuidance). Dans cette épreuve, prépa-  

rez-vous particulièrement aux mots de composition avec des racines grecques (ex. : acro-  

phobie en 2007, fabophile en 2008).  

Conseils  

Ï% Dans la première épreuve d « orthographe lexicale », procédez par élimination. Il vous  

restera généralement deux mots : l un peu connu, l autre étrange mais qui ressemble à un  

mot connu. C est souvent le second qui est l intrus.  

Ï% Dans les autres épreuves d « orthographe lexicale », utilisez vos connaissances en éty-  

mologie et le sens des mots. Bien souvent, le sens d un mot peut suffire pour savoir s il a une  

base différente.  

Ï% Pas de précipitation ! Vous avez une minute par item et il y a des points négatifs !  

Concours blancs et annales  

88  

Concours blanc 1  

Orthographe lexicale  

QCM LEXICAL (de 1 à 10)  

Pour chacune de ces séries de quatre mots, indiquez celui qui n appartient pas à la langue  

française.  

QCM LEXICAL (de 11 à 15)  

Pour chacune de ces séries de quatre mots, indiquez celui qui n a aucune parenté étymolo-  

gique avec les trois autres.  

Vocabulaire des concours blancs  

(première épreuve de chaque concours uniquement)  

actinique, anche, androcéphale, angledozer, angström, cabale, cabestan, cachexie, cacosmie,  

caparaçon, câprier, caprin, caracole, colloque, corollaire, coron, coronaire, corrélat, crypte,  

cynique, émétique, fripe, frugal, funiculaire, galénique, galgal, godillot, jabot, jugal, lamparo,  

lampiste, lamproie, lampyre, marbrure, matricule, municipe, narcolepsie, narghilé, nécro-  

mancie, néphrectomie, ouaouaron, oued, ouillage, ourdissoir, pagaie, pagode, paillote, palabre,  

pelletière, placide, plagiat, plain-chant, plain-pied, polacre, polaire, polaque, poulbot, quidam,  

rabot, ramadan, ramdam, ripe, schiedam, talure, tergal, ubac, ubiquité, ubuesque, ufologie,  

ventriculaire, vermiculure, vernaculaire  

N° QCM A B C D réponse  

1 cachexie cabale cabestran cacosmie  

2 ourdissoir ouillage ouède ouaouaron  

3 pagodre palabre paillote pagaie  

4 vernaculaire funiculaire pelletiaire ventriculaire  

5 ubac ubiquité ufologie ubueste  

6 plain-chant plein-pied plagiat placide  

7 matriculure talure vermiculure marbrure  

8 nalghilé néphrectomie narcolepsie nécromancie  

9 anche angledozer angström andricéphale  

10 carapaçon câprier caprin caracole  

N° QCM A B C D réponse  

11 punaise puanteur conspuer putride  

12 honorer honnir malhonnête honoraire  

13 néphrite nervure névrose nerf  

14 légalité élection loyauté léguer  

15 salive saler salpêtre salade  

Temps alloué 20 min.  

V  

c  

a  

u  

l  

a  

E  

x  

Concours blancs et annales  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

89  

QCM LEXICAL (de 16 à 20)  

De nombreux mots français ont des racines grecques.  

À quel mot se rattache chacun des formants grecs suivants ?  

Concours blanc 2  

Orthographe lexicale  

QCM LEXICAL (de 1 à 8)  

Pour chacune de ces séries de quatre mots, indiquez celui qui n appartient pas à la langue  

française.  

QCM LEXICAL (de 9 à 13)  

Dans chacun de ces séries de quatre mots, indiquez celui qui n a aucune parenté  

étymologique avec les trois autres :  

N° QCM Formant A B C D réponse  

16 apo loin ancien bonheur abeille  

17 noso besoin hôpital maladie nuit  

18 télé écran loin portable identique  

19 oligo petit eau huile minéral  

20 idio sot convenable laid propre  

N° QCM A B C D réponse  

1 polacre polaire polaque poloque  

2 ramadam quidam ramdam schiedam  

3 goillidot poulbot jabot rabot  

4 lamparo lampiste lampoie lampyre  

5 coronaire coronat corollaire coron  

6 actinique cynique galénique hémitique  

7 galgal furgal tergal jugal  

8 fripe municipe ripe cripe  

N° QCM A B C D réponse  

9 digital digitigrade doigt digue  

10 compassé passion patient compatir  

11 rouille rouge rouissoir rubicond  

12 semaine septembre septième septique  

13 vanneur vantard vidange vain  

Temps alloué 20 min.  

Concours blancs et annales  

90  

QCM LEXICAL (de 14 à 20)  

Pour chacune de ces séries de quatre mots, indiquez celui qui évoque la même idée que le mot  

proposé.  

Annales Toulouse 2009  

Orthographe lexicale  

QCM LEXICAL (de 1 à 8)  

Pour chacune de ces séries de quatre mots, indiquez celui qui n appartient pas à la langue  

française.  

QCM LEXICAL (de 9 à 12)  

Dans chacun de ces groupes de quatre mots, trouvez l intrus selon l exemple donné ci-  

dessous :  

Exemple : vieux ; blues ; pot ; verre  

L intrus est « verre » car « coup de vieux » ; « coup de blues » ; « coup de pot ».  

N° QCM Mot proposé A B C D réponse  

14 délétère dilatoire traître abandonnique funeste  

15 emphytéotique improbable long mesuré progressif  

16 capricant irrégulier caprin ordré voyageur  

17 compulsif attentif irréprésible convulsif rassemblé  

18 faraud effacé rusé fier honnête  

19 turpide putride fétide humide abject  

20 sapide nuisible goutteux espiègle savoureux  

N° QCM A B C D réponse  

1 mitan mitaine mitanie mitard  

2 scarifier scalaire scastique scabreux  

3 bosco botor bortsch brou  

4 rubéfier russifier rubiquer rudoyer  

5 pontifier panifier pérennifier planifier  

6 fondreuse fongique fondrière foliacé  

7 probe profuge probation prodrome  

8 aliéner alloger alléguer allouer  

Temps alloué 20 min.  

V  

c  

a  

u  

l  

a  

E  

x  

Concours blancs et annales  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

91  

QCM LEXICAL (de 13 à 20)  

Pour chacune de ces séries de quatre mots, indiquez celui qui a une origine anthroponymique,  

c est-à-dire ayant pour origine un nom propre.  

Épreuve de langage et culture  

1 La xylographie est :  

l- a. un décor réalisé avec des placages de bois  

l- b. la gravure à l aide d un fer rouge  

l- c. l estampe d une planche de bois gravé  

l- d. une impression d essai à l encre jaune  

2 Comment appelle-t-on le versant nord d une vallée ?  

l- a. l adret l- c. l ubac  

l- b. le coteau l- d. le nord  

3 Qu est-ce que la toponymie ?  

l- a. la science qui permet d étudier l origine des noms de ville ainsi que la transformation  

de ces noms au fil des siècles  

l- b. la science qui traite des substances toxiques, de leurs effets sur l organisme et de leur  

identification  

l- c. la technique de représentation sur un plan des formes de terrain avec les détails naturels  

ou artificiels qu il porte  

l- d. la branche des mathématiques née de l étude des propriétés géométriques se con-  

servant par déformation continue, puis généralisée pour englober les notions de limite  

et de voisinage  

N° QCM A B C D réponse  

9 vie rose boudin pain  

10 sol toit douze voûte  

11 rang Suvre action accusation  

12 vache chagrin torrent orange  

N° QCM A B C D réponse  

13 sosie image portrait reflet  

14 slip veston pantalon gilet  

15 appentis soupente chambre mansarde  

16 hammam piscine jacuzzi sauna  

17 escarpin pataugas godillot sandale  

18 esquisse silhouette caricature ébauche  

19 proscription censure blocus boycott  

20 répertoire almanach calepin carnet  

Temps alloué 3 min.  

Concours blancs et annales  

92  

Corrigés des exercices : Vocabulaire Toulouse  

Concours blanc 1  

1. C (mis pour cabestan) ; 2. C (mis pour oued) ; 3. A (mis pour pagode) ; 4. C (mis pour  

pelletière) ; 5. D (mis pour ubuesque) ; 6. B (mis pour plain-pied) ; 7. A (mis pour matricule) ;  

8. A (mis pour narghilé, narguilé ou narghileh) ; 9. D (mis pour androcéphale) ; 10. A (mis pour  

caparaçon) ; 11. C (conspuer vient du latin conspuere = cracher / punaise, puanteur, putride vien-  

nent du latin putere = pourrir, puer) ; 12. B (honnir vient du francique haunjan = avoir honte /  

honorer, malhonnête, honoraire viennent du latin honos = témoignage de considération) ; 13. A  

(néphrite vient du grec nephros = rein / nervure, névrose, nerf viennent du latin nervus = ligament,  

muscle) ; 14. B [élection vient du latin eligere = élire (de lire) / légalité, loyauté, léguer viennent  

du latin lex = loi] ; 15. A (salive vient du latin saliva / saler, salpêtre, salade viennent du latin sal =  

sel) ; 16. A (ne pas confondre avec le formant latin api = abeille) ; 17. C (ne pas confondre avec  

le formant latin noct = nuit) ; 18. B ; 19. A (ne pas confondre avec oléo = huile) ; 20. D.  

Concours blanc 2  

1. D (mis pour colloque) ; 2. A (mis pour ramadan) ; 3. A (mis pour godillot) ; 4. C (mis  

pour lamproie) ; 5. B (mis pour corrélat) ; 6. D (mis pour hématique ou émétique) ; 7. B (mis  

pour frugal) ; 8. D (mis pour crypte) ; 9. D (digue vient du néerlandais dijc / digital, digiti-  

grade, doigt viennent du latin digitus = doigt) ; 10. A (compassé vient de compassare,  

famille de pas / passion, patient, compatir viennent du grec pathos ou du latin passio =  

affection, ce qui est subi) ; 11. C (rouissoir vient du francique rotjan = rouir / rouille, rouge,  

rubicond viennent du latin ruber = rouge) ; 12. D (septique vient du grec septsis = putréfac-  

tion / semaine, septembre, septième viennent du latin septem = sept) ; 13. A (vanneur vient  

du latin vannare, famille de van / vantard, vidange, vain viennent du latin vanus = vide) ;  

14. D ; 15. B ; 16. A ; 17. B ; 18. C (ne pas confondre avec falot : effacé) ; 19. D ; 20. D.  

Annales Toulouse 2009 : Orthographe lexicale  

1. C (mis pour litanie) ; 2. C (mis pour sarcastique) ; 3. B (mis pour butor) ; 4. C (mis pour  

rubriquer) ; 5. C (mis pour pérenniser) ; 6. A (mis pour fondeuse ou frondeuse) ; 7. B (mis  

pour profuse, fém. de profus) ; 8. B (mis pour allonger) ; 9. D (A : de l eau-de-vie / B : à  

l eau de rose, conventionnel et sentimental / C : s en aller en eau de boudin, mal tourner /  

« blanc » ne convenait pas pour 2 raisons : d abord il fallait le mettre au féminin pour B et  

il n est pas indiqué dans l exemple que ce soit permis, ensuite « rose blanche » n est pas  

une expression ou une locution) ; 10. B (A : clé de sol / C : clé de douze / D : une clé de  

voûte) ; 11. A (B : mise en Suvre / C : mise en action / D : mise en accusation / « chef » ne  

convenait pas car on ne dit pas « chef de rang » mais « chef de ûle ») ; 12. C (A : une peau  

de vache / B : une peau de chagrin, bien matériel qui diminue / D : peau d orange) ; 13. A  

Vient de Sosie, nom de l esclave d Amphitryon ; 14. C Vient du nom d un personnage de la  

commedia dell arte ; 15. D Vient du nom de l architecte François Mansart ; 16. C Nom  

propre de marque ; 17. C Vient d Alexis Godillot, fournisseur de l armée ; 18. B Vient  

d Étienne de Silhouette, ministre des ûnances ; 19. D Vient du capitaine Charles Boycott,  

propriétaire irlandais ; 20. C Vient d Ambrogio Calepino, religieux et lexicographe italien.  

Langage et culture  

1. C ; 2. C ('" adret) ; 3. A [du grec top(o) = lieu et onymie = nom].  

Orthographe  

94  

Orthographe lexicale 1  

On l appelle aussi orthographe d usage parce qu elle est le produit de l histoire de la  

langue, de ses racines comme de son emploi par ceux qui la parlent. C est l ortho-  

graphe de loin la plus difûcile. Elle ne dépend pas de règles précises et logiques, mais  

d une étude approfondie des graphies. Sollicitée dans tous les concours, sous forme  

de QCM ou de dictée, elle doit être travaillée rigoureusement.  

Bien entendu, avant d affronter brutalement des milliers de mots, apprenez à  

acquérir des réûexes graphiques par l étymologie. Certaines graphies sont prévisi-  

bles du seul fait de l étymologie.  

Par exemple, tous les mots commençant en HIP- prennent deux P (racine : hipp(o) =  

cheval, d où hippisme, hippopotame, hippocampe, etc.). En revanche aucun mot  

commençant en HYP- ne prend deux P (racine : hypo = sous, d où hypothèse, hypo-  

tonie, hypothèque, etc.).  

Dans ce chapitre, vous allez d abord affronter les bases de la phonétique, puis uti-  

liser ces connaissances pour étudier les relations souvent surprenantes entre la  

graphie et la prononciation d un mot. Avancez pas à pas, phonème après  

phonème ; consultez quotidiennement votre dictionnaire et complétez votre propre  

cahier de vocabulaire et d orthographe. Si vous le pouvez, faites des dictées ; c est  

la façon la plus sûre de vériûer toute son orthographe, même sur les mots les plus  

ordinaires.  

Phonétique  

La phonétique est l étude des phonèmes, c est-à-dire des unités de langage parlé qui forment  

les mots. Un phonème n est pas une lettre mais un son. D ailleurs un mot contient souvent un  

nombre différent de phonèmes et de lettres. Ainsi le mot orthophonie contient 11 lettres, mais  

seulement 8 phonèmes [Tr÷tTfTni] : le premier H est muet, les lettres PH forment un seul pho-  

nème [f], et le E final est muet.  

Le français compte 37 phonèmes : 16 phonèmes vocaliques (qui se rapportent aux voyelles),  

21 phonèmes consonantiques (qui se rapportent aux consonnes). Là encore, on peut constater  

l écart avec le nombre de voyelles françaises (6 lettres : A, E, I, O, U, Y) et celui des con-  

sonnes (20 lettres). Le français possède 26 lettres pour 37 phonèmes.  

Mais la difficulté majeure n est pas là. Car la plupart de ces phonèmes peuvent avoir plu-  

sieurs graphèmes (unités du langage écrit). Ainsi, au phonème [f] peuvent correspondre trois  

graphèmes : F, FF, PH. Au total, le français compte plus de 130 graphèmes, d où les hésita-  

tions de notre orthographe !  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

1 Orthographe lexicale  

95  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Avant d affronter cette difficulté, voici les notions essentielles de phonétique. Familiarisez-  

vous rapidement avec les symboles phonétiques pour pouvoir lire des mots entiers ainsi,  

voire des textes. C est utile lorsque vous cherchez la bonne prononciation d un mot et c est  

un support récurrent à l écrit en concours, notamment à Nantes, Strasbourg ou Lyon. De plus  

à l oral c est indispensable, principalement pour lire des logatomes (suite de syllabes sans  

signification : bipholatame , mourtaïdulle , etc.).  

Vocabulaire  

Syllabe : groupe de sons prononcé d une seule émission de voix. Finie par un son vocalique,  

elle est ouverte (ex. : ca-nal, blan-che), par une consonne, fermée (ex. : por-te, mys-tère).  

Phonème oral : le voile du palais est relevé, l air est expiré par la bouche seule.  

Phonème nasal : le voile du palais est abaissé, l air est expiré par la bouche et le nez.  

Labiale (non labial) : émission sonore par (sans) rapprochement des lèvres.  

Labiodentale : émission sonore par l action combinée de la lèvre inférieure et des dents de  

la mâchoire supérieure.  

Dentale : émission sonore entre la langue et les incisives.  

Palatale : émission sonore entre la langue et la voûte du palais (palais dur).  

Vélaire : émission sonore entre la langue et le voile du palais (palais mou).  

Occlusive : émission sonore explosive par fermeture puis ouverture brusque des lèvres.  

Fricative : consonne prononcée par frottement dû au rétrécissement du canal phonatoire. On  

distingue les fricatives sifflantes [s], [z], et chuintantes [ƒ], [l-].  

Liquide : consonne prononcée par glissement continu. On distingue la consonne uvulaire  

[R] produite par l action de la luette vibrant contre le dos de la langue et la consonne latérale  

[l] produite par l action simultanée d une occlusion de la partie médiane du conduit vocal par  

la langue et d un écoulement latéral continu de l air.  

Glides : appelées plus couramment semi-voyelles ou semi-consonnes, ce sont des con-  

sonnes, mais leur prononciation est plus proche des voyelles. On appelle d ailleurs [j] i con-  

sonne ou yod, [w] ou consonne, et [e] u consonne.  

Phonème sonore : l émission de l air s accompagne de la vibration des cordes vocales. On  

dit aussi un phonème voisé. Toutes les voyelles sont sonores, ainsi que quelques consonnes  

(Cf. tableaux). / Phonème sourd : émission d air sans voix.  

Géminée : suite de deux consonnes identiques (ex. : robe bleue [r÷Tbbløµ]).  

Hiatus : succession de deux syllabes dont la première se termine par une voyelle et la  

seconde commence par une voyelle (ex. : poète, maïs).  

Diphtongue : voyelle complexe dont le timbre se modifie graduellement une fois au cours de  

son émission (par exemple en anglais [ei] day ; en allemand [au] haus ; en espagnol [ue]  

muerte ). En français moderne, il n existe plus de diphtongues : les graphèmes EU, AU, OU  

correspondent à des voyelles simples [ø] / [S], [o] et [u].  

La voyelle  

La voyelle est un son produit par les cordes vocales, l air s échappant sans avoir été arrêté  

nulle part. Une voyelle peut à elle seule constituer un mot (ex. : à, eau, y, ai, est).  

1 Orthographe lexicale  

96  

Les 16 phonèmes vocaliques français  

Voyelles toniques et atones  

Les voyelles sont accentuées de façon tonique quand elles sont en fin d un mot ou d un syn-  

tagme (ex. : va, vas-y). On parle d accent tonique ou accent d intensité parce que le son est  

articulé avec plus de force.  

Les voyelles sont atones (ou inaccentuées) dans les autres cas.  

Voyelles muettes  

A muet dans août [u] ou [ut], curaçao [kyr÷aso], saoul [su] / soûl [sul], toast [tost].  

E muet (Cf. pages 111 et 112) :  

Ï% En syllabe intérieure dans quelques mots (ex. : gréement, guillemet).  

Ï% En finale (ex. vue, balle [bal]), sauf quand sa disparition provoquerait une suite de  

consonnes difficilement prononçables (ex. : un grave risque).  

I muet dans encoignure [ÜQkTTyr÷], oignon [TTÜT].  

O muet dans les mots contenant RU (ex. : bSuf [bSf], cSur [kSr]), faon [fQÜ], paon, [pQÜ],  

taon [tQÜ].  

U muet précédé d un q (ex. : marque), ou précédé d un g suivi de a, o [ex. : distinguant,  

distinguons, distinguo, baguage (de baguer)].  

La consonne  

La consonne est un bruit de frottement ou d explosion produit par les obstacles que rencontre  

l air dans la bouche, à la suite de fermeture et de resserrement des organes.  

Voyelles orales Voyelles nasales  

Antérieures* Postérieures* Antérieures* Postérieures*  

Fermées Ouvertes Fermées Ouvertes Ouvertes Ouvertes  

labiales  

[e] épée  

[i] idée  

[a] patte  

[µ] aide [µÜ] brin  

labiales  

[y] nu  

[ø] jeu  

[S] peur  

[o] côte  

[u] fou  

[Q] pâte  

[T] cote  

[ÜS] brun  

[ÜQ] an  

[TÜ] son  

[Y] petit**  

*Position antérieure : La langue se soulève vers le palais, à l avant de la bouche. / Position postérieure : La langue se soulève vers  

le voile du palais, à l arrière de la bouche.  

**C est le E muet (ou caduc ou sourd). De timbre variable selon les mots, on le situe, quand il n est pas amuï, entre [ø] et [S].  

Quand il est muet (ex. : vie), il n a pas de signe phonétique.  

Remarque  

Le phonème [Y] ne peut jamais être tonique. En dernière syllabe d un mot, il est atone  

du fait de la perte d une voyelle tonique du latin ( rosa '! rose). En syllabe intérieure,  

l accentuation ne peut être articulée sur lui.  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

1 Orthographe lexicale  

97  

Les 21 phonèmes consonantiques français  

À ces 37 phonèmes, on peut ajouter le son [x] de jota, qui n est cependant pas systématique-  

ment intégré à la phonétique française et que l on peut remplacer par [R]. On peut aussi cons-  

tater l absence de phonème pour la lettre h. Même s il peut se faire entendre quand il est  

aspiré, il ne représente pas réellement un son. On note parfois [ ] pour marquer l aspiration  

qu indique sa présence.  

Consonnes muettes  

Les consonnes finales sont souvent muettes (plomb, accroc, etc.) Pour les identifier pensez  

aux dérivés (ex. : plomb / plomberie, accroc / accrocher). Pour étudier ces consonnes finales  

selon les phonèmes cf. pages 105 à 133.  

C : muet quand il est placé entre un s et un e, un i ou un y (ex. : sceau, scie, scythe), quand il  

est suivi d un k (cocker, derrick, haddock, stock, etc.), d un q (acquérir, becquet, etc.) et dans  

distinct, succinct.  

G : muet dans amygdale, longtemps, sangsue, tagliatelle.  

H : muet quand il n est pas aspiré (Cf. la lettre h pages 130 à 132).  

L : muet dans aulne (ou [oln]).  

M : muet dans les mots automne, damner et dérivés.  

P : muet devant un t dans baptiser, compter (comptine), dompter [dTÜte], exempt, prompt,  

sculpter, sept et dérivés.  

S : muet dans le digramme sc devant les voyelles e, i, u (ex. : sceller, abscisse, scythe) et le  

trigramme sch (hachisch, kirsch, schéma).  

Labiales  

Labio-  

dentales  

Dentales Palatales Vélaires  

Consonnes  

orales  

Occlusives  

Sonores  

Sourdes  

[b] bobine  

[p] papa  

[d] date  

[t] table  

[g] gare  

[k] carte  

Fricatives  

Sonores  

Sourdes  

[v] vie  

[f] feu  

[z] zéro  

[s] son  

[l-] jeu  

[ƒ] chat  

Liquides Sonores [l]lait [R] rue  

Glides  

Antérieures  

Postérieures  

[e] huile  

[w] oui  

[j] hier  

Consonnes nasales [m] mot [n] nappe [l-] digne K[] parking  

Dans les QCM, vous rencontrerez souvent des mots dans lesquels la faute n est pas tant orthographique  

que purement phonétique. Ainsi par exemple vous lirez carapaçon au lieu de « caparaçon ». Cette  

faute s appelle la métathèse. Retenez bien ces mots (en mémorisant leur prononciation) :  

aborigène, abortif, aréole / aréopage / aéroport, anfractuosité, barcarolle, caparaçon / carapace,  

carabin, crinoline, controverse, déûorer, dégingandé, déguerpir, dilemme / automne, embrasse,  

fatras, fruste / rustre, héroï-comique, infarctus, linceul, miriûque, mnémotechnie, nosocomial,  

obnubiler, opercule, opprobre / probe, orthodontie, panégyrique, pantomime, pérégrination,  

prestidigitateur, ragaillardir, rastafari, récépissé, rhododendron, rogaton, sacripant, saugrenue,  

saupoudrer, svastika / swastika, trublion, vrombissement.  

1 Orthographe lexicale  

98  

Phonèmes et graphèmes  

L ordre dans lequel les phonèmes sont étudiés s efforce de respecter celui des tableaux pho-  

nétiques précédents. Pour les voyelles : orales non labiales puis orales labiales et enfin  

nasales. Pour les consonnes : orales occlusives, fricatives, liquides, puis nasales. Enfin les  

glides. Une double justification à cette classification :  

Ï% d abord, c est pour vous un moyen d associer graphèmes et phonèmes, processus naturel  

pour de futurs orthophonistes qui doivent maîtriser la phonétique et comprendre les difû-  

cultés de la langue,  

Ï% ensuite, cela permet d identiûer les phonèmes qui vous posent des problèmes dans leur  

mise en graphèmes et donc de ne pas travailler ceux que vous maîtrisez déjà.  

Dans les tableaux qui suivent, les listes s efforcent d être exhaustives. Seuls manquent des  

mots dont l importance est moindre pour les concours (mots d un vocabulaire trop technique  

ou inusité). Cependant, lorsque l indication marginale est « Retenez l orthographe des  

mots suivants », la liste qui suit est volontairement incomplète, parce que seules certaines  

graphies remarquables ont été indiquées.  

Si ces pages vous semblent ardues, pensez combien il est plus difficile (et moins efficace !)  

d affronter l orthographe d usage en relevant chaque mot-piège de votre dictionnaire. Consi-  

dérez que plus de 10 000 mots ont été ordonnés pour vous ; c est un gain de temps. À vous  

de savoir en tirer profit.  

Signes diacritiques, le trait d union, l apostrophe  

On appelle signe diacritique un signe graphique (point, accent, cédille) porté sur une lettre ou  

un signe phonétique qui indique sa valeur phonématique et / ou permet la distinction d homo-  

graphes.  

Point  

Il se place sur les lettres i et j minuscules uniquement.  

Accents  

Si notre prononciation était irréprochable, nous pourrions presque distinguer les accents à  

coup sûr. Mais l influence de certains régionalismes ou une paresse de prononciation ont pro-  

gressivement eu raison de certaines de ces distinctions. Qui marque encore à l oral la diffé-  

rence entre patte [pat] et pâte [pQt] ? Qui prononce le mot genèse [l-Ynµz] et non [l-µnµz] ?  

Outre l apprentissage des règles qui suivent, nous vous recommandons de vous efforcer de  

bien prononcer chaque mot (et donc de chasser les mauvaises habitudes). Une bonne pronon-  

ciation est souvent une aide précieuse pour l orthographe.  

Accent aigu et accent grave  

L accent aigu et l accent grave se mettent sur la lettre e pour indiquer le son [e] pour é, [µ]  

pour è, ainsi que sur les lettres a, u pour distinguer des homographes.  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

1 Orthographe lexicale  

99  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Règles d accentuation Retenez l accentuation des mots suivants  

Un E suivi de deux consonnes, d un X, ou suivi  

d un D, F, H, R, T, Z, final ne prend pas  

d accent (ex. : essence, exécrable, oued).  

Aucune exception (idem pour toutes les voyelles  

et tous les accents).  

É est utilisé :  

Ï% comme lettre finale (ex. : vérité),  

Ï% devant un E muet final (ex. : journée),  

Ï% devant un S final marquant le pluriel (ex. :  

vérités)  

Ï% à l intérieur d un mot (ex. : assécher).  

Certains mots prennent É prononcé [µ], notam-  

ment crémerie, réglementer, sécheresse.  

Pas d accent sur E souligné : cedex, Clemenceau,  

credo, edelweiss, égrener (ou [Y]), féerie / féeri-  

que, feta, gangrener (ou [Y]), Grevisse, Heredia,  

illettré, menora, nécessaire, placebo, prescience,  

pressuriser, profiterole, repartie / repartir (=  

répliquer ; mais départir), revolver, sénescence,  

taconeos, tequila, torero, velléité (ou [µ]), veto,  

Venezuela, vilenie (ou [Y]).  

Accent : alléluia, angélus, bénédicité, crénelage,  

décibel, éden, éfaufiler, élixir, énième, impétigo,  

ipéca, irréligion, média, muséum, réclusion  

(mais reclus), renégat, réplétion (mais replet),  

sécréter, ténacité, vidéo, xénon, zénith.  

Accent ou non (accent aigu possible sous E  

souligné) : gelinotte, impresario, jerez / xérès,  

labéliser / labelliser, liserer (ou [Y]), nucleus,  

phSnix / phénix, ténia / tænia, thesaurus, velum  

(mais vélin, velot), vérine / verrine, vipereau (ou  

[Y]) / vipéreau, vocero.  

È est utilisé seulement :  

Ï% devant S final d un mot au singulier (ex. :  

accès),  

Ï% devant une syllabe contenant E muet (ex. :  

frère).  

Cette règle entraîne des changements d accent  

dans une même famille de mots (ex. : fièvre /  

fiévreux). Pour respecter cette règle et la pro-  

nonciation, l Académie recommande de changer  

É en È dans les mots abrégement, afféterie,  

allégement, allégrement, céleri, crémerie,  

empiétement, événement, féverole, hébétement,  

réglementer, sécheresse, sénevé, vénerie et déri-  

vés. Cependant l orthographe É est la plus  

classique ; elle reste valable et doit être connue.  

Pas d accent sur E souligné : eldorado, kevlar,  

presbyte, presbytère.  

Accent : cyprès, pèlerin.  

Accent ou non (accent grave possible sous E  

souligné) : facies, tabes, tagetes / tagette, vièle /  

vielle.  

À noter : [Y] et non [e] ou [µ] dans genèse, receler  

/ celer, rehausser / rehausseur, retable.  

Voir aussi les autres graphies des sons [e] et [µ]  

pages 105 à 107.  

À et Ù sont employés pour distinguer des homo-  

graphes.  

À : à, çà (dans « çà et là »), deçà, déjà, delà  

('" cela), holà, là, pietà ('" pita), voilà.  

Ù : où.  

Remarque 1 : a priori (et les autres locutions lati-  

nes), sans accent.  

Remarque 2 : pour différencier l usage des  

homographes, cf. pages 165 à 167.  

1 Orthographe lexicale  

100  

Accent circonflexe  

L accent circonflexe peut se mettre sur toutes les voyelles sauf y. Il marque :  

Ï% la perte d une ancienne consonne (ex. : forest '! forêt) ou voyelle (ex. : baailler '!  

bâiller). C est le cas le plus courant ; il peut alors être utile de chercher des dérivés du mot  

(forestier '! forêt, castagnettes '! châtaigne, béer '! bâiller).  

Ï% une voyelle longue (ex. : pâte). La différence phonétique doit être marquée.  

Ï% la distinction de certains homonymes (ex. : colon / côlon).  

Tout comme è, ê peut se rencontrer devant une syllabe contenant un e muet (ex. : extrême,  

suprême). Des changements d accentuation sont constatés dans une même famille (ex. :  

extrême / extrémité, suprême / suprématie).  

Les difficultés propres à cet accent se trouvent aux pages suivantes aux sons [i], [e], [µ], [a] /  

[Q], [o], [y], [ø].  

Tréma  

Le tréma peut se mettre sur toutes les voyelles sauf y. Il permet la séparation phonétique de  

deux voyelles sauf s il accentue la voyelle finale (ex. : une douleur aiguë). Il est placé sur la  

deuxième voyelle au moins (ex. : maïs / l ouïe), ou sur une voyelle accentuée, dans des mots  

d emprunt (ex. : maelström / würmien). Dans les mots d origine latine, le digramme qu se  

prononce souvent [ky] et non [k] d où les graphies adéquat, quorum, ubiquité sans tréma  

malgré la séparation phonétique des voyelles.  

Cédille  

Elle se place sous la lettre c devant, a, o, u pour indiquer le son [s] (ex. : amorçage). Quand c  

est associé aux autres voyelles, la présence de la cédille est inutile pour obtenir le son [s], et  

elle est fautive (ex. : amorcer).  

Les tolérances orthographiques de 1990 ont remis en cause cette règle pour les mots  

en ue, considérant que le tréma doit se placer sur la voyelle marquée dans la pronon-  

ciation. On peut donc écrire une douleur aigüe. Les difûcultés propres à cet accent se  

trouvent aux pages suivantes aux sons [i], [µ], [a] / [Q], [o] / [T], [y], [ø].  

Dans certains mots, le h joue le rôle du tréma, notamment bahut, cahier, cohue, ébahir,  

envahir, prohiber, spahi, tohu-bohu, vahiné.  

Devant Æ et R, la cédille est également inutile et fautive car c se prononce [s] (ex. :  

et cætera, cæcum, cSlacanthe, cSlome), sauf dans cSur.  

L Académie a maintenu l ancien procédé ce dans douceâtre pour conserver le son [s],  

sans employer la cédille (mais douçatre n est pas fautif). À noter : couci-couça (ne pas  

écrire machinalement couçi-couça ).  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

1 Orthographe lexicale  

101  

Trait d union  

Le trait d union est un signe graphique, mais n est pas un signe de ponctuation (à la diffé-  

rence du tiret avec lequel il ne faut pas le confondre). Il répond au besoin des mots dans leur  

association accidentelle et non à la nature de la communication. Son rôle est de créer des  

unités lexicales ou grammaticales.  

Unificateur lexical  

Le trait d union forme alors des mots composés. Dans ce cas sa présence n est pas  

systématique ; mot composé ne signifie pas nécessairement trait d union. Dans ces mots  

composés, il va être présent pour trois raisons.  

Ï% Pour marquer le changement de signiûcation d un mot  

Emploi ûguré (métaphore) de tous les éléments du mot composé.  

Exemple : un Sil-de-bSuf, un pied-de-biche (ce n est ni un pied, ni la partie d une  

biche) mais une pomme de terre, un chemin de fer (c est bien un chemin en fer).  

Emploi ûguré d un mot existant (le mot d origine sera sans trait d union, ses dérivés en  

auront un pour éviter l homonymie).  

Exemple 1 : L évangéliste saint Jean. / La rue (la ville) Saint-Jean. / Fêter la Saint-Jean.  

Exemple 2 : C est à dire (= c est à répéter) à tout le monde. / C est inégal, c est-à-dire injuste.  

Ï% Pour marquer une nominalisation  

Fabrication d un nom composé par dérivation. On peut ranger dans cette catégorie un  

sans-gêne, le laisser-aller, un toi-et-moi, un porte-drapeau, etc.  

Exemple : Un homme sans abri. '! Un sans-abri.  

Fabrication d un prénom double à partir de deux prénoms (ex. : Jean-Pierre). Si la cons-  

truction vient d un prénom + nom de lieu, le trait d union est obligatoire (ex. : François-  

Xavier, du château de Javier, près de Pamplune) ; dans les autres cas, le trait d union est  

Les locutions adverbiales qui commencent par tout n ont pas d homonymes donc pas  

de traits d union (tout à coup, tout à fait, tout à l heure, tout au plus, etc.), en revanche,  

il faut écrire avant-hier, après-demain, après-midi, c est-à-dire, sur-le-champ, pour éviter  

toute confusion avec le sens littéral.  

Les adverbes non et quasi suivent cette règle. Par leur nature, ils forment plus naturel-  

lement des adjectifs composés. Du coup, dès qu ils forment avec un nom (ou un  

verbe) des noms composés, ils prennent un trait d union.  

Ex. : un homme non violent, la non-violence / une joie quasi totale, la quasi-totalité / des  

problèmes non dits, des non-dits / le non-être.  

1 Orthographe lexicale  

102  

fréquent. Les appositions, qui ne forment pas une unité réelle mais plutôt une double  

désignation, ne prennent pas de trait d union (ex. : Charles le Téméraire) ; de même pour  

les noms communs (ex. : une femme professeur), sauf si cette association est habituelle  

(ex. : un homme-orchestre).  

Ï% Pour éviter des irrégularités de syntaxe ou de construction  

Absence d accord  

Exemples : nu-tête, la grand-rue nu et grand devraient s accorder.  

Absence de préposition  

Exemples : un timbre-poste timbre de la poste.  

Inversion fautive  

Exemple : un rond-point un point rond.  

On met un trait d union entre nu, mi, demi, semi et le nom ou l adjectif qu ils précè-  

dent quand ils forment avec lui un mot composé (ex. : un demi-cercle, demi-circu-  

laire), mais pas de trait d union pour à demi (ex. : à demi circulaire ce n est pas un  

mot composé), sauf pour à demi-mot (nom composé).  

Actuellement, la concurrence se situe surtout entre la présence de trait d union et l agglutina-  

tion, avec une nette tendance à l agglutination pour les mots construits avec un élément  

d emprunt. Retenez les cas suivants :  

Trait d union (pas d agglutination) si les mots composés commencent par : Sil, tire, avant,  

patte (sauf pattemouille), ainsi que les mots composés ûnissant par clé (mot-clé, secteur-clé,  

etc.). Autres cas remarquables avec traits d union : mort-aux-rats, new-yorkais / New York, pis-  

aller, porte-à-faux, quant-à-soi, soixante-huitard, raz-de-marée / raz de marée, sadomasochiste  

(mais sado-maso), tiers-monde, toute-puissance, vice-versa / vice versa.  

Agglutination si les mots composés commencent par : anti, archi, auto, co, contre, cyclo,  

électro, extra, inter, intra, iso, mal, méga, méso, micro, mini, mono, mont, moto, multi, musico,  

narco, néo, neuro, nitro, outre, para, post, simili, sub, super, télé, topo, toxi, trans, turbo, ultra,  

uni, vidéo. Exceptions : quand la soudure risque de provoquer une mauvaise lecture. Par  

exemple, néo-impressionnisme ( néoimpressionnisme ) ; micro-ordinateur ( microordina-  

teur ), ainsi que anti-américanisme, auto-école, auto-stop(peur), auto-entretien, cyclo-cross,  

cyclo-pousse, mal-aimé, mal-logé, méga-octet, mini-ordinateur, mont-blanc, narco-analyse,  

néo-calédonien, néo-zélandais, oligo-élément, outre-Atlantique, outre-Manche, outre-Rhin,  

outre-tombe, tirefort, tirelire. À noter : contravis, contrordre et non contre-avis , contre-ordre .  

Autres cas remarquables d agglutination : baisemain, béribéri, bouledogue (bulldog), centrafricain,  

centraméricain, chantefable, colvert, cornemuse, courtepointe, croquembouche, cuproplomb,  

derechef, faitout (ou fait-tout, mais fourre-tout), havresac, icelui / icelle / iceux / icelles, lèchefrite,  

lieu-dit / lieudit, mainlevée, mainmise, mainmorte, marchepied, micmac, millefeuille / mille-  

feuille, milleûori, parterre, passeport, pickpocket, piédestal (pluriel en -aux), pipeline / pipe-line,  

pissenlit, pivert / pic-vert, portefaix, portemanteau, portemine, pourpoint, quelquefois, tourne-  

main, toutefois, trantran / traintrain / train-train, trictrac, usufruit, virevolte, zigzag.  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

1 Orthographe lexicale  

103  

Unificateur grammatical  

Le trait d union forme alors des unités accentuelles. Sa présence obéit à des règles précises.  

Ï% Inversion du sujet et du verbe dans les phrases interrogatives (ex. : Que dites-vous ?), les  

incises, propositions qui rapportent les paroles ou pensées de quelqu un (ex. : Alors, dit-il,  

nous sommes arrivés.) et les déclaratives introduites par peut-être ou un équivalent (ex. :  

Peut-être viendront-ils.)  

Ï% Lien entre l impératif et son (ses) pronom(s) personnel(s) complément(s) (ex. : Tais-toi. /  

Faites-le-moi savoir.)  

Ï% Lien dans les nombres composés entre les éléments inférieurs à cent (ex. : trente-quatre /  

trois cent trente-quatre). Selon les tolérances orthographiques, il est toutefois possible de  

mettre un trait d union entre tous les numéraux.  

Ï% Union des pronoms personnels à l adjectif postposé même (ex. : moi-même, eux-mêmes /  

ici même, même moi).  

Ï% Union des pronoms démonstratifs (celui, celle(s), ceux) ou des noms précédés de détermi-  

nants démonstratifs [ce(t), cette, ces] aux adverbes ci et là (ex. : celui-ci, cet homme-ci).  

Mots sans trait d union ni agglutination : garde + adjectif (ex. : garde forestier mais garde-  

robe), ainsi qu ayant cause, ayant droit, château d eau, château fort, cheveu follet / poil follet,  

compte chèques, compte courant / compte-courant, compte joint, compte rendu / compte-  

rendu, extrême droite, extrême gauche, fait divers / fait-divers, feng shui, feu follet, grand  

Suvre, gros Suvre, grosso modo, huis clos, in vitro / in vivo, jet ski, liberum veto, libre arbitre,  

maître d Suvre, maître queux, mass media, mea culpa, middle jazz, mobil(e) home, Moyen  

Âge, parti pris, paso doble, petit four / petit-four, tête à tête / tête-à-tête, tirant d eau, top secret,  

train ferry / train-ferry, tutti frutti, tutti quanti, walk over / walk-over.  

Ï% Si le pronom est suivi d un inûnitif, on ne met pas de trait d union si le verbe a la  

ûnale e à l impératif (ex. : Ose le dire. / Sache m écouter. / Fais-le savoir.)  

Ï% Ne confondez pas va-t-il / va-t-on et va-t en. Dans le premier cas (inversion sujet /  

verbe), le t est euphonique, c est-à-dire qu il permet seulement un enchaînement  

phonétique harmonieux ; dans le second cas (impératif, sans sujet exprimé), le t est  

le pronom élidé toi, complément du verbe aller. Le premier cas se rencontre dès que  

la ûnale du verbe est une voyelle ou un c (ex. : chante-t-il, vainc-t-il / chantait-il), le  

second n a que deux occurrences : va-t en et lave-t y.  

Les fractions, en revanche, ne prennent pas de traits d union (ex. : Les trois quarts de  

la population), sauf si elles ont été nominalisées (ex. Porter un trois-quarts).  

1 Orthographe lexicale  

104  

Apostrophe  

L apostrophe se place en haut à droite d une consonne pour indiquer l élision de a, e, i, y  

après cette consonne. L élision se fait toujours devant a et i par le remplacement de la lettre  

par une apostrophe.  

L élision du e se fait dans certains cas :  

Ï% Toujours dans les monosyllabes : me, te, se, le, que, de, ne et dans jusque.  

Ï% Dans lorsque, puisque, quoique, elle n est obligatoire que devant il(s), elle(s), on, un.  

Ï% Les pronoms ce et je s élident seulement devant un verbe (ou son auxiliaire).  

Ï% Quelque et presque s écrivent sans élision sauf dans quelqu un(e) et presqu île.  

Ï% Élision possible d entre dans cinq verbes : entr aimer, entr apercevoir, entr appeler,  

entr avertir, entr égorger (entraimer, entrapercevoir, etc. sont également possibles).  

L élision du i se fait dans s il ( si il n existait pas ) pour des raisons euphoniques.  

On emploie également le trait d union dans les adverbes composés avec ci ou là : ci-  

après, ci-joint, de-ci, de-là / par-ci, par-là, là-haut, jusque-là, là-bas, là-dessus (mais  

comme ci comme çà, là contre).  

On peut associer à cette remarque les cas de au, en et par. Quand ils forment un  

adverbe composé avec un adverbe :  

Ï% Avec en, l adverbe composé ne prend jamais de trait d union (ex. : en dehors, en des-  

sous),  

Ï% Avec au et par, l adverbe composé prend un trait d union dans au-deçà de, au-dedans  

/ au-dehors, au-delà (trait d union dans le nom également), au-dessous / au-dessus,  

au-devant de ; par-dehors, par-delà, par-derrière / par-devant / par-devers, par-dessous  

/ par-dessus.  

Il peut y avoir disjonction (absence d élision) dans des cas où un mot commence par  

une glide. Retenez ces quelques cas particuliers : le huis clos, le onzième / l onzième  

(idem pour onze), la ouate / l ouate, le oui, le ouistiti, le uhlan, le (h)ululement, le  

yacht, le yaourt / yogourt / yoghourt, le yod, la yourte.  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

1 Orthographe lexicale  

105  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Phonèmes vocaliques  

Les sons [a] de patte (a antérieur) et [Q] de pâte (a postérieur)  

Le son [e] (e fermé) d épée  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

A ou   

A : appas, bateau, batifoler, chalet, chaton, haler ('" hâler), chassie  

('" châssis), tatillon.  

 : ânonner, bâiller / bâillon ('" bailler, bayer), châle ('" chalet), châtaigne,  

châtain, débâcle, hâbler, mât ('" matelot), Moyen Âge / moyenâgeux,  

pâmoison (fém.), pâtir, pâtisson, râble / râblé et dérivés.  

ÂTRE / ATRE : les noms en -ATRE prennent  sauf ceux désignant un  

médecin (psychiatre, phoniatre, etc.), ainsi que ranatre et vératre.  

MAT : les mots en MAT- prennent A, sauf mât, mâtin ('" matin), mâtiner  

et dérivés (attention : maton).  

Remarque 1 : câble, câblage / encablure, châteaubriant / chateaubriand  

(idem pour les noms propres), crâne, crânien / craniectomie, craniologie,  

bucrane, grâce, disgrâce / gracier, disgracieux, infâme / fameux / famé,  

khâgne / cagne, râteau / ratisser, tache '" tâche.  

Remarque 2 : Ä est très rare. Notez tjäle et le pluriel de land, länder.  

Remarque 3 : solennel [sTlanµl] et dérivés.  

Finales en [a] / [Q]  

avec lettre muette  

A (pas de -S) : acacia, bêta, charabia, falbala, favela, gamba, gardénia,  

isba, mimosa.  

A (pas de -T) : chapka, churinga, claustra, coma, comma, delta, formica,  

impala, lempira, magma, mascara, mica, mastaba, maya, moka, pergola,  

sherpa, tombola, thuya.  

AC : estomac, tabac.  

ACH : almanach.  

ACS (mots sing.) : lacs, entrelacs.  

AS (mots sing.) : amas, appas ('" appât), bas, boutefas, bras, cabas, cadenas,  

canevas, cas, cervelas, chas ('" chat), chasselas, choucas, compas, coutelas,  

débarras, échalas, fatras, fracas, frimas, galetas, galimatias, glas, gras, haras,  

jaconas, jas, judas, lilas, matelas, matras, ninas, nostras, papas, pas, pataras,  

patatras, plâtras, ramas, ras ('" raz), repas, sassafras, taffetas, tas, thomas, tra-  

cas, trépas, verglas.  

AS (mots sing.), S muet ou non : ananas, damas, lampas, mas, sas, tétras,  

upas, vindas.  

AT : cancrelat, castrat, fat (ou [fat]), galapiat, loufiat, orgeat, violat, vivat.  

Remarque : maharadja(h), gars [ga], drap / sparadrap, seringa / seringat.  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

É ou Ê  

É : affréter / fréter, crépir, pécheur [e] ('" pêcheur [µ]), préteur [e]  

('" prêteur [µ]), téter, tréteau.  

Ê : endêver, eurêka, prêchi-prêcha.  

AI : gaîté / gaieté.  

À noter : coré / korê.  

1 Orthographe lexicale  

106  

Le son [µ] (e ouvert) d aide  

Finale en -ÉE de  

noms masculins  

androcée, apogée / périgée, athée, athénée, borée, caducée, camée, Colisée  

(nom propre), conopée (mais canopée, fém.), coryphée, Élysée (nom propre),  

empyrée, gynécée, hyménée, hypogée, lépidostée / lépisostée, lycée, maccha-  

bée, mausolée, musée, écomusée, nymphée, périnée, pongée (ou pongé), pro-  

pylée, protée, prytanée, pygmée, scarabée, sigisbée, spondée, trochée (masc.  

ou fém.), trophée, zée.  

À noter : jamboree (masc.)  

Les noms féminins en  

-TÉ n ont pas de E  

final, sauf quand ils  

dérivent :  

de noms finissant en -T (pot '! potée),  

de noms en -ETTE (brouette '! brouettée),  

de verbes en -TER (buter '! butée).  

À noter : les noms fém. en -TIÉ ne prennent pas de E final (amitié, moitié,  

pitié), sauf une initiée.  

Les autres noms fém.  

en -É ont E final, sauf :  

acné, clé / clef, psyché, vahiné.  

À noter : acmé (masc. ou fém.)  

Finales en [e] avec S  

muet  

É (pas de S) : degré, gré / malgré.  

ERS (mots sing.) : pithiviers, volontiers.  

ÉS (mot sing.) : aucun cas.  

Le son [e] a différentes  

graphies  

É : goéland, taboulé, nordé / nordet.  

EH : moucharabieh, keffieh, turbeh (ou [µ]) / türbe.  

ER : archer, nocher.  

ET : estaminet, volcelet / volcelest.  

EZ : fez, laissez-passer ('" laisser-aller, laisser-faire).  

OE : fStus, phSnix / phénix.  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

Les accents : règles. Cf. pages 98 à 100  

È ou Ê  

È : barème, chènevis, crèche, dème, fève, gangrène, manège, mèche,  

molène, nèfle, nèpe, noème / noèse, trèfle.  

Ê : alêne, bêche ('" brèche), carême, crête ('" la Crète), forêt, genêt  

('" genet), grêle / grêlon, guêpe / guêpière, pêche, salpêtre, trêve, zêta.  

À noter : chrême / crème, crêper / crêpage / crépu / crépon [e], un gène /  

une gêne, genet / genêt, prèle / prêle.  

Le son [µ] a différentes  

graphies  

AI : daraise, fadaise, faisan, gaine, mortaise, musaraigne, raifort, rai-  

nette.  

AÎ : aîné, chaîne, laîche.  

È : pinède, dièdre, troène (et non troëne ).  

Ë : maërl / merl (homophone de merle).  

EI : eider, reître, seiche.  

EY : geyser.  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

1 Orthographe lexicale  

107  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Le son [i] d idée  

Finales en [µ] avec  

lettre muette  

AI (pas de S) : balai ('" balais, adj.), brai ('" braies), délai, étai, frai  

('" frais), lai / virelai, minerai, rai.  

AIS (mots sing.) : ais, dadais, dais, engrais, harnais, jais, lais / legs (ou  

[lµg]), liais, marais, mauvais, palais, panais, rabais, relais, ségrais.  

AIX (mots sing.) : faix, paix.  

ÈS (mots sing.) : abcès, accès, congrès, cyprès, décès, excès, exprès, grès,  

procès, profès, progrès, recès / recez, succès.  

ET : adret, barillet, baudet, béret, chalet, chenet, contrepet, estaminet, fausset,  

furet, galoubet, lansquenet, minaret, motet, quolibet, replet, rochet ('" rocher).  

ÊT : acquêt, apprêt, crêt, protêt.  

ETS (mots sing.) : mets / entremets, rets.  

EZ (mots sing.) : lez / les / lès, recez / recès.  

Les graphies du son  

[µr]  

AIR / AIRE : Cf. page 111 [Y]  

ER : cathéter, container / conteneur, corner, cubitainer, cuiller / cuillère,  

der, éther, sphincter, tender, thaler.  

ERF : cerf, nerf, serf (ou [sµr÷f]  

ERS (mots sing.) : ers, pers, vers et mots en -VERS (dévers, univers, etc.)  

ÈRES (mot sing.) : plombières.  

ÈRE : mots en -FÈRE (= renfermer), en -LATÈRE (= côté), ainsi qu adul-  

tère, ampère, bayadère, belvédère, cautère, cerbère, cimetière, clystère, délé-  

tère, dicastère, diptère, douairière, embarcadère, fourragère, ictère, madère,  

patère, phacochère, phylactère, repère ('" repaire), réverbère, scorsonère (fém.)  

ERT : colvert, haubert ('" aubère), insert.  

À noter : fiduciaire, judiciaire, nobiliaire, pécuniaire, pénitentiaire et non  

fiducier / fiducière , etc.  

Le son [µn]  

a différentes  

graphies  

AINE : aubaine, bedaine, calembredaine, faine / faîne, marjolaine,  

misaine, mitaine, prétentaine / prétantaine, rivelaine.  

EINE : baleine, madeleine, seine / senne, verveine.  

EN : abdomen, albumen, aven, bec-Bunsen ('" benzène), cérumen, chou-  

chen, cyclamen, dolmen, duramen, éden, gluten, hymen, larsen, lichen,  

loden, lumen, pollen, rumen, sen, yen.  

ÈNE : akène, amène ('" amen), carotène, cène, ébène, formène, galène,  

gangrène, gégène, hellène, hyène, isoprène, mécène, murène, obscène,  

patène, silène, soutènement ('" soudainement), tènement, xylophène.  

ENNE : bipenne, étrenne, garenne, pérenne.  

ESNE : chevesne / chevaine / chevenne.  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

I ou Î  

I : cime, goitre, mime, mitre, pupitre.  

Î : abîme, bélître, dîme, dîner, épître, gîte, huître, île, puîné et dérivés.  

Noms masc. à  

finale -IE  

amphibie, aphélie / périhélie, birdie, bogie / boggie, brie, brownie, caddie,  

cookie, coolie, curie, foie, génie, gobie, incendie, kerrie, malvoisie, messie,  

parapluie, parhélie, sosie, virginie, zombie / zombi.  

À noter : un rallye.  

Noms fém. sans finale  

-IE  

I : cuti, fourmi, houri, maharani, merci (vieux), obi, péri, rani.  

IS : brebis, souris.  

IT : chienlit, nuit.  

IX : perdrix.  

À noter : l envie (nom) / à l envi (loc. adv.)  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

1 Orthographe lexicale  

108  

Finales en [i]  

avec lettre muette  

I (pas de -S) : abri, alibi, bailli, bigoudi, bistouri, boni, bouilli, brocoli,  

brouillamini, canari, céleri, charivari, colibri, confetti, couvi, cramoisi,  

décadi, embrouillamini, émeri, étui, grisbi, méchoui, mistigri, souci.  

I (pas de -T) : amphigouri, appui, bâti, cagibi, crépi, déni, favori (fém.  

favorite), fi, fourbi, méhari, mercanti, nanti, papier-émeri, transi, wapiti.  

IS (noms sing.) : noms en -OUILLIS (sauf bouillie), abatis / abattis, acquis,  

appentis, arrachis, avis, bardis, brebis, bris, brisis, brûlis, buis, caillebotis,  

cailloutis, cambouis, chablis, châssis, chènevis, chuchotis, clafoutis, clapo-  

tis, cliquetis, cochevis, colis, coloris, commis, compromis, couchis, coulis,  

courlis, croquis, débris, devis, divis, doublis, éboulis, feuilletis, fondis / fon-  

tis, friselis, frisottis, froncis, frottis, gâchis, gaulis, glacis, grènetis, grignotis,  

guillochis, hachis, hourdis, huis, kamis, lacis, lambris, lassis, lattis, lavis,  

logis, loris, mâchicoulis, macis, maquis, margis, mauvis, mégis, mépris,  

mouchetis, mycosis, nolis, onyxis, paillis, palis, panaris, paradis, parvis,  

pâtis, pays, perchis, pertuis, pilotis, pis, plumetis, pont-levis, puits, radis,  

ramassis, rappointis, renformis, retroussis, ris, rossolis, roulis, rubis, salmi-  

gondis, salmis, salsifis, sauris, semis, souris, surplis, sursis, taillis, tamis,  

tapis, taudis, torchis, torticolis, tortis, tournis, treillis, ventis, vernis, volis.  

IS (mots sing.), S muet ou non : anis, boutis, cassis (selon le sens), cauris,  

koumis / koumys, laguis.  

IT : acabit, confit, délit, gabarit, gambit, répit, subit (adj.)  

IX (noms sing.) : crucifix, perdrix, prix.  

À noter : hormis tabi / tabis, tandis que ([tQÜdikY] et non [tQÜdiskY]).  

Autres graphies  

du son [i]  

EA : jean, leader, sweater.  

EE : green, tweed, yankee.  

Ï : tous les mots en -GUÏTÉ (mais pas les autres mots en -UITÉ), inouï, ouïe.  

À noter : le digramme ÉI s écrit toujours sans tréma (caféier, épéiste, etc.),  

ainsi que daiquiri.  

IL (L muet) : coutil, fenil (ou [fYnil], fusil, outil, persil, sourcil.  

I ou Y [i]  

I : antinomie, beffroi, diatribe, diphtérie, diphtongue, distique, élixir, filtre,  

philtre, phtisie, satire ('" satyre), sibilant, spahi, sphinx, vizir.  

Y : borborygme, cyan / cyanure, collyre, dandy, derby, derny, doryphore,  

dyade, dyspnée, élytre, éponyme, époxy, éthylène, ferry, flysch, glyphe,  

hydne, kyste, lévogyre, lycaon, mygale, pachyderme, papyrus, pénalty,  

polyptyque, polystyrène, porphyre, presbyte, sycomore, sycophante,  

xylène, zygote, zyklon, zyzomys.  

I & Y : amphitryon, antonymie, callipyge, chrysalide, cystite, cytise, dialyse,  

dionysiaque, diptyque / triptyque, distyle, dithyrambe, dyslexie, dytique, épi-  

didyme, épigyne, épiphyse, érysipèle, forsythia, gypsophile, hiéroglyphe, hya-  

cinthe, idylle, kalicytie, kefalotyri, lyophilisé, lysine, micropyle, myosotis,  

myriade, myriophylle, myrtille, oriya, ornithorynque, panégyrique, péristyle,  

poliomyélite, pythie, pythonisse, sibylle ('" sébile), stégomyie, sybarite, syl-  

phide, symbiose, synopsis, syphilis, trionyx, vinyle, whisky.  

I ou Y : ilang-ilang / ylang-ylang, isopet / ysopet, laie / laye, lis / lys, mir-  

midon / myrmidon, moie / moye.  

À noter : ne pas confondre hippo- (= cheval) et hypo- (= sous).  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

1 Orthographe lexicale  

109  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Les sons [o] de côte (o fermé) et [T] de cote (o ouvert)  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

O ou Ô  

O : mots en -GONE (= angle), axiome, brome, chrome, dévot, gnome, motel  

('" hôtel), psychose, roder, syndrome ('" symptôme).  

Ô : mois d hiver du calendrier républicain (nivôse, pluviôse, ventôse), ainsi  

qu allô, côlon, dôme, geôle, maltôte, môle / môlaire ('" molaire), môme  

(mais momerie), monôme / binôme, nô, prévôt, ptôse, pylône, rôt, suppôt.  

À noter : dans les mots d une même famille Ô peut disparaître. Il est pré-  

sent lorsqu il est suivi d une consonne + E muet ; il n est pas présent  

dans le cas contraire. Retenez les cas suivants : arôme / aromate / aroma-  

tique, cône / icône / conique / iconique, côte / coteau, détrôner / introni-  

ser, diplôme / diplomatique, drôle / drolatique, fantôme / fantomatique,  

pôle / polaire, symptôme / symptomatique.  

Le son [o] a différentes  

graphies (les consonnes  

sont muettes)  

AU : baume, caustique, chaume, chevau-léger, daube, dépiauter, diaule,  

ébaudir / esbaudir, étau, fabliau, giraumon(t), glaucome, glauque, gruau,  

landau, miauler, minauder, ravaudage, sarrau, sauna, tarauder, vau, vau-  

l eau.  

AUD : badaud, bliaud / bliaut, corniaud, faraud, moricaud, réchaud,  

salaud, tacaud ('" tacot), taud.  

AULT : marsault, meursault (pas d autres mots en -AULT).  

AUT : artichaut, défaut, gerfaut, héraut ('" héros), levraut.  

AUX (mots sing.) : chaux, faux, taux.  

EAU : épeautre, heaume, peaufiner, sureau, tasseau.  

O : cargo, combo, delco, diabolo, dinosaure, écho ('" écot), embargo, faro  

('" faraud), gigolo, haro, impétigo, kimono, lamparo, lasso, lavabo, mikado,  

placebo, rondo ('" rondeau), silo, taro ('" taraud, tarot), topo, turbo, verso  

('" verseau), sorgho.  

Ö (rare) : öre.  

OC : accroc, escroc.  

OP : galop, sirop, trop ('" trot).  

OS (mots sing.) : ados, chaos, clos (et dérivés), dispos, dos (et dérivés),  

parados, propos, regros, repos, suros.  

OT : asticot, bibelot, cabillot ('" cabillaud), caillot, cheminot  

('" chemineau), cuistot, dépôt (et non dépos ), garrot, godillot, loupiot,  

massicot, minot, pavot, pinot ('" pineau).  

À noter : taule / tôle, touchau(d) / toucheau.  

Différentes graphies  

du son [T]  

AU : ausculter, monaural, saur, thésauriser.  

O : fomenter, obier ('" aubier), otarie, otite.  

UM : album, arum, capharnaüm.  

À noter : daurade / dorade, maure / more, rouleauté / roulotté.  

1 Orthographe lexicale  

110  

Le son [y] de nu  

Le son [u] de fou  

Le son [ø] de jeu  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

U ou Û  

U : grume, grumeau.  

Û : piqûre, sûreté / sûr ('" sur).  

À noter (1) : affût / raffut, bûche / embuche, fût / futaie.  

À noter (2) : les mots en Ü, türbe / turbeh, würmien, mais arguer [ar÷gee].  

Finales en [y] avec  

lettre muette  

U (noms fém., sans E) : bru, glu, tribu, vertu.  

U (pas de E) : hurluberlu.  

U (pas de S) : fétu.  

U (pas de T) : merlu, tribu ('" tribut), zébu.  

U (pas de X) : superflu.  

UE : barbecue (ou [ju]), grue.  

UL (L muet) : cucul, cul (mais cocu).  

US (noms sing.) : abus, cabus, détritus (ou [detr÷itys]), embolus, jus, obus,  

palus, pus, refus, surplus, talus, verjus.  

UT : canut.  

UX (mots sing.) : flux (et dérivés).  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

Finales en [u] avec  

lettre muette  

OU (pas -S ni -X) : acajou, amadou, andalou, bagou / bagout, biniou,  

bisou, bourdalou, chabichou, chou, chouchou, clou, écrou, grigou, grisou  

(jamais au pl.), kangourou, mérou, ripou, voyou.  

OU (pas -T) : bambou, bantou, caribou, itou, loup-garou, manitou, matou,  

pistou, tatou, tabou, toutou.  

OUC : caoutchouc.  

OUS (noms sing.) : burnous (ou [byRnus]), entrevous, remous.  

OUT : marabout.  

OUX (noms sing.) : alquifoux, courroux, houx ('" houe), saindoux, sioux,  

toux (fém.), tripoux / tripous.  

U : tiramisu.  

À noter : cou-de-pied (pas coup), pouls (penser à pulsation), samurai /  

samouraï, sushi.  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

EU ou EÛ  

EU : déjeuner, jeune ([S]), à jeun ([SÜ]).  

EÛ : jeûner / jeûne.  

Le son [ø]  

a différentes  

graphies  

EU : aveu, camaïeu, cheveu, enfeu, épieu, euristique, hébreu, neveu.  

EUE : lieue, queue et dérivés.  

EUS (mots sing.) : le S n est jamais muet.  

EUX (mots sing.) : freux, macareux, maître-queux ('" queue), mieux, mot-  

teux, ainsi que ceux dont le fém. en -EUSE permet de les identifier.  

Ö : angström, föhn / foehn, maelström / malstrom ([Tm]), rösti / rSsti.  

RU : vSu.  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

1 Orthographe lexicale  

111  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Le son [S] de peur  

Le [Y] de petit, vie (e caduc ou muet)  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

Le son [S]  

a différentes graphies  

EU : couleuvre.  

R : Sil et dérivés (Sillade, Sillère, Sillet, etc.)  

RU : cSur (et dérivés : écSurer, etc.), mSurs, Sufrier.  

UE : accueil, cercueil, écueil, orgueil, recueil et dérivés, avec inversion  

des lettres U et E pour conserver le son [k]. On notera que la prononciation  

de ces mots [Sj] n est pas conforme à la graphie [yµj].  

À noter : les graphies des mots d emprunt flipper, quaker, flirt, bluff, etc.  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

Mots en -AIR ou  

-AIRE  

AIR : tous les adj. (sauf clair, pair ; au féminin, claire, paire), ainsi que  

canadair, chair ('" chaire), mohair, vair.  

AIRE : tous les noms (sauf air, pair, vair).  

À noter : clavaire, dépositaire, dispensaire, épistolaire, feudataire, limo-  

naire, urticaire, récipiendaire, serpentaire, suaire, vicaire.  

Les adj. masc. en -AL  

n ont pas d E final, sauf :  

les adj. en CÉPHALE, ainsi qu apétale, bipale, étale, mâle, monosé-  

pale, ovale, pâle, sale, succursale et dérivés.  

Les noms fém. en -EUR  

n ont pas d E final, sauf :  

chantepleure, demeure, heure / demi-heure.  

À noter : gageure [gal-yr÷] et vergeure [vµr÷r÷yr÷].  

Les mots masc. en -IF  

n ont pas d E final, sauf :  

IFE : anatife, calife / khalife, pontife.  

IFFE : escogriffe, hippogriffe, riffe.  

Les adj. masc. en -IL [il]  

ont un E final, sauf :  

amaril, bissextil, civil, mil, puéril, subtil, vil, viril, volatil et dérivés.  

À noter : gentil [i], volatil (adj. masc.) / volatile (nom).  

Les verbes en -IR [iR]  

n ont pas d E final, sauf :  

Les verbes dont le participe présent est en IVANT et ISANT, ainsi  

que bruire, frire, maudire, occire, rire / sourire.  

Les noms masc.  

en -NAL n ont pas d E  

final, sauf :  

finale (ou final en musique).  

Les noms masculins en  

-OIR n ont pas d E  

final, sauf :  

Les mots en ATOIRE (exception : matoir), ITOIRE et CTOIRE,  

ainsi qu accessoire, aide-mémoire, boire (pourboire), ciboire, collutoire,  

consistoire, déboire, dimissoire, ducroire, exutoire, faldistoire, grimoire,  

infusoire, ivoire, mémoire (= écrit), offertoire, prétoire, promontoire,  

répertoire, rescisoire et dérivés.  

À noter : jabloir / jabloire.  

Les adj. en -OIR ont un E  

final aux 2 genres, sauf :  

noir.  

Les verbes en -OIR  

n ont pas d E final, sauf :  

boire, croire, accroire.  

Les noms en -UL [yl]  

ont un E final, sauf :  

calcul, caracul / karakul, cumul, recul, ainsi que consul et nul au mascu-  

lin.  

1 Orthographe lexicale  

112  

Pour d autres cas d E muets, voir les sons [i], [e], [µn], [wa].  

Les noms en -UR [yR]  

ont un E final, sauf :  

azur, deleatur, exequatur, fémur, fur (au fur et à mesure), futur, mur, et les  

adj. masc. dur, mûr, obscur, pur, sur, sûr.  

Les mots suivants ont  

un E intérieur muet  

afféterie, alezan, calepin, contrepèterie, féerie / féerique, gabegie, gaieté  

/ gaîté, guillemet, palefrenier, palefroi, parement (et dérivés), soierie,  

vilebrequin.  

À noter : le E intérieur est toujours muet dans les noms en MENT et  

parfois dans les mots en RIE dérivant de verbes en ER dont le radical  

termine par une voyelle.  

Ex. : gréer '! radical gré-, terminaison -er '! gréement [gr÷emQÜ],  

cajoler '! radical cajol-, terminaison -er '! cajolerie [kal-Tlr÷i].  

Deux exceptions : agréer (agrément) et châtier (châtiment).  

Les mots suivants n ont  

pas d E  

intérieur muet  

clarté / fierté (mais dureté), paltoquet, parterre, voirie.  

À noter : dans les mots plumetis, retroussis, taffetas le E peut se pronon-  

cer ou non.  

Les mots suivants  

ont un E final muet (au  

masc. pour ceux qui ont  

les deux genres)  

astragale, calorie, cannibale, cocaïnomane, crotale, désinvolte, mata-  

more, melliflue (masc. comme fém. selon Ac.), nautile, vindicte  

('" verdict).  

À noter : durit / durite, granit / granite, jerrican / jerricane, kolkhoz /  

kolkhoze, mirliflor / mirliflore, pogrom / pogrome (mais prodrome),  

tabloïd / tabloïde, toutim / toutime.  

Les mots suivants n ont  

pas d E final muet (au  

masc. pour ceux qui ont  

les deux genres)  

babil, bouvril, bulb ('" bulbe), cairn [kµr÷n], cardinal, celluloïd  

('" colloïde), chaman, chenil, cholestérol, colt, compost, denim [dYnim],  

désir ('" il désire), desk, digest, dol, fan ('" fane), faufil, glasnost, grésil,  

hanap, handicap, heur ('" heure), ichtyol, imam, indult, instar (à l & de),  

insu (à l & de), lad, leitmotiv (pl. tive), lest ('" leste), lev, lias ('" liasse),  

linceul, loir, lump, maboul, macadam, martyr ('" martyre), maul, maint,  

moult, mustang, napalm, nectar, nef, nombril (ou [nÜTbr÷i]), occiput, ori-  

gami, oued, ouï-dire, Ozalid, pal ('" pale), pancréas, peyotl, phénol, polaroïd,  

préfix ('" préfixe), peu ou prou ('" proue), prurit, quidam, rébus, rut, saur,  

scorbut, sep ('" cep, cèpe), stencil, tilleul, totem, transept, troll, vamp,  

vasistas, verdict, viol ('" viole), vitriol, volt.  

Finales muettes -ES  

(ou non) de mots  

au singulier  

ES : anticernes / antirides, chiroubles, duxelles, époisses, graves, gueu-  

les ('" gueule), jacques, langres, marennes, maroilles, jules, sauternes,  

sèvres, tagètes / tagète / tagette, valenciennes.  

E : agape.  

Remarque : lorsqu il n est pas totalement muet, il a un son assez proche du son [ø].  

À noter : cheveu, neveu et non cheuveu , neuveu .  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

1 Orthographe lexicale  

113  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Le son [ܵ] de brin (non labial), et [SÜ] de brun (labial)  

Le son [QÜ] d an  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

Les verbes  

en EINDRE prennent  

E, sauf :  

contraindre, craindre, plaindre.  

À noter : pas de verbes où le son EINDRE est écrit seulement INDRE.  

Les sons [ܵ] et [SÜ] ont  

différentes graphies  

AIM : daim (daine), essaim.  

AIN : airain, couvain, dédain, douvain, drain, étain, fusain, levain, naissain,  

plain-chant / plain-pied, plantain, sacristain, tain.  

AING : bastaing, parpaing.  

AINT : maint, saint.  

EIN : dessein, entretien, flein, maintien, serein, soutien.  

EING : seing / contreseing.  

EINT : teint.  

EN : aryen / arien, benjamin, benjoin, examen, labadens, magenta.  

IM : devant B ou P, IN devient IM.  

IN : alevin, chinchilla ('" chien), cintre, cumin, dakin, échevin, fifrelin, hautin /  

hautain, laurier-tin ('" thym), pintade, strapontin, vélin, vérin.  

INCT : distinct (ou [kt]), instinct, succinct.  

INGT : vingt.  

UM : lumbago (peut se prononcer [ÜT]), parfum.  

UN : alun, bungalow, embrun, falun, jeun (à), jungle, junte, mesclun,  

munster, tribun.  

UNT : défunt, emprunt.  

YM : cymbale, tympan ('" thym).  

YN : larynx / pharynx, lynchage, lynx.  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

Les verbes en -ENDRE  

ont E, sauf :  

épandre, répandre.  

Les verbes en -ANGER  

ont A, sauf :  

venger.  

Le son [QÜs]  

a différentes  

graphies  

ANCE : exubérance, fragrance, impédance, jactance, partance, pétulance,  

prestance, rance, stance, tempérance.  

ANSE : anse, danse, ganse, hanse, panse, transe.  

EANCE : allégeance, dérogeance, engeance, intransigeance, obligeance,  

vengeance.  

ENCE : congruence, convergence, diligence / diligent, existence, pestilence.  

ENSE : dense, impense, intense, offense, suspense ('" suspens [syspµns]).  

Adj. en -ANT / -ENT Cf. page 153, Remarque 2  

Le son [QÜ]  

a différentes  

graphies  

AM / EM : devant B ou P, AN / EN deviennent AM / EM.  

AN : ante ('" ente), ban / arrière-ban, calandre, cartomancie, coriandre,  

décontenancer, frange, lamantin, nanti, palanque, santon, tantra, van.  

AON : faon, paon, taon.  

EN : affluent, chienlit, dendrite, diligent, scolopendre (fém.)  

À noter : prétantaine / prétentaine, tanrec (rare) / tenrec.  

1 Orthographe lexicale  

114  

Le son [ÜT] de son  

Phonèmes consonantiques  

Le son [b] de bobine  

Le son [p] de papa  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

Finales muettes  

en [QÜ]  

ANG : écang, étang, harfang, ilang-ilang / ylang-ylang, rang.  

ENG : hareng.  

ENS (noms sing.) : défen(d)s, dépens, encens, guet-apens, suspens (en).  

Pas de -S (noms sing.) : camp, champ, entregent.  

AN (pas de -T) : artisan, caïman, carcan, cardigan, catogan, chambellan,  

charlatan, chenapan, décan, empan, encan, estran, flétan, hauban, indican,  

mazagran, occitan, ortolan, orviétan, palan, partisan, raglan, safran, tali-  

ban, talisman, toucan, trépan, trimaran, turban, varan, vétéran.  

AND : confirmand, friand, tisserand, truand.  

END : différend ('" différent), refend, révérend.  

À noter : temps / printemps, flamand '" flamant, ordinand '" ordinant.  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

Le son [ÜT] a différentes  

graphies (consonnes  

finales muettes)  

OM : devant B ou P, ON devient OM, sauf dans bonbon, bonbonne / bom-  

bonne, bonbonnière, embonpoint, monbazillac.  

OM : dom, nom.  

OMB : coulomb, plomb (et dérivés).  

ON : démon, devon, édredon, fronton, mironton / miroton, mitron.  

ONC : jonc / ajonc, tronc.  

OND : fond, gond, rubicond.  

ONG : gong, oblong.  

ONDS / ONS (mots sing.) : abscons, cheval-d arçons (inv.), croupetons  

(à), fonds ('" fonts, pl.) / tréfonds, répons, tâtons (à).  

ONT : giraumont, rodomont.  

UM : lumbago / lombago.  

UN : punch.  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

La lettre B n est pas doublée,  

sauf dans les mots suivants :  

abbé, coubba / koubba, dribble, gabbro, gibbérelline, gibbon, gib-  

bosité, hobby, kabbale / cabale, kibboutz, labbe, lobby, rabbin, sab-  

bat, schibboleth (épreuve de reconnaissance), scrabble et dérivés.  

À noter : lubie  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

Les verbes en AP- ont PP,  

sauf :  

apaiser, apanager, apercevoir, apeurer, apitoyer, apiquer, aplanir, aplatir,  

apostasier, aposter, apostiller, apostropher, apurer.  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

1 Orthographe lexicale  

115  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Le son [d] de date  

Le son [t] de table  

Les mots en ÉP- ont P. aucune exception  

Les mots en HIP- ont PP  

aucune exception  

À noter : hip, dans hip, hip, hip, hourra !  

Les mots en HYP- ont P. aucune exception  

Les mots en LIP- ont P, sauf : lippe et ses dérivés lippée, lippu.  

Les mots en MAP- ont PP. aucune exception  

Les mots en SOUP- ont P. aucune exception  

Les mots en SUP- ont PP,  

sauf :  

mots commençant par SUPER- ou SUPRA-, ainsi que supin,  

supion (petite seiche), suprême (et dérivés).  

Les mots en TAP- ont P. aucune exception  

Les mots en TRAP- ont PP,  

sauf :  

trapèze (et dérivés), trapu.  

À noter : chausse-trappe ou chausse-trape.  

Les noms en -APE ont P,  

sauf :  

frappe, grappe, happe, mappe, nappe, schappe, trappe, varappe.  

À noter : chape, grape-fruit (mais grappe).  

Les verbes en -APER ont P,  

sauf :  

clapper, (r)échapper, japper, kidnapper, zapper et les verbes déri-  

vés des noms en APPE.  

Les noms en -OPE ont P,  

sauf :  

échoppe, enveloppe.  

Autres difficultés du son [p]  

PP : ippon, uppercut, zeppelin.  

P / PP : youppie / youpi.  

À noter : échopper / écoper.  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

La lettre D n est pas doublée,  

sauf dans les mots suivants :  

addax, addiction, addition, adduction, bouddha, caddie / caddy  

('" Caddie), cheddar, cheddite, haddock, kaddish, luddisme  

('" ludisme), lyddite, paddock, paddy, pudding (ou pouding), puddler,  

reddition, Sadducéen / Saducéen, yiddish et dérivés.  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

Les mots en BAT- ont T, sauf : battre et ses dérivés (batte, battitures, battoir, etc.)  

Les mots en BUT- ont T, sauf : butte et ses dérivés.  

Les mots en CAT- ont T,  

sauf :  

cattleya (orchidée).  

À noter : chez Proust, « faire cattleya » signifie « faire l amour ».  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

1 Orthographe lexicale  

116  

Les mots en COT- ont T  

(suivi d une voyelle), sauf :  

cottage, cotte, cotterézien.  

Les mots en ET- ont T. aucune exception  

Les mots en LIT- ont T, sauf : littérature (et famille), littoral et littorine.  

Les mots en MAT- ont T, sauf : matte, matthiole.  

Les mots en MET- ont T, sauf : mettre et ses dérivés.  

Les mots en MOT- ont T, sauf : motte, motter, motteux.  

Les mots en OT- ont T, sauf : ottoman, ottonien et dérivés.  

Les mots en PAT- ont T, sauf : patte (et dérivés), pattemouille, pattern.  

Les mots en PIT- ont T, sauf : pittoresque (et pittoresquement), pittosporum.  

Les mots en PSIT- ont TT. aucune exception  

Les mots en RAT- ont T, sauf : rattacher, rattraper (avec un seul -p) et leurs dérivés.  

Les mots en -ETERIE ont T,  

sauf :  

billetterie, coquetterie, déchetterie, douilletterie, lunetterie, robi-  

netterie, tabletterie.  

À noter : contrepèterie.  

Les mots en -ATE ont T, sauf :  

baratte, batte, chatte, datte, effarvatte, gatte, gratte, jatte, latte,  

matte, natte, patte, ratte.  

À noter : acrobate, cravate, chanlate / chanlatte, écarlate, savate.  

Les verbes en -ATER ont T,  

sauf :  

baratter, chatter, empatter, flatter, gratter, latter, natter, squatter et  

dérivés.  

Les mots en -ETTE ont  

majoritairement TT  

T : arbalète, cacahouète / cacahuète, diabète, diète, gamète, ossète,  

perpète / perpette, quête, saynète (et non scènette ).  

TT : mots exprimant un diminutif (courgette, tablette, etc.)  

Les mots en -ITE ont T, sauf :  

bitte, fritte, mélitte, palafitte, quitte, schlitte.  

À noter : bronchite, faillite.  

Les verbes en -ITER ont T,  

sauf :  

acquitter, bitter / biter, fritter, quitter, schlitter.  

Les mots en -OTE ont  

majoritairement T  

T : anecdote, belote, bergamote, biote, camelote, capote, échalote,  

gargote, jugeote, litote, paillote, papillote, parlote, pelote, redin-  

gote, zygote.  

TT : mots exprimant un diminutif (gélinotte, quenotte, etc.).  

À noter : lotte / lote.  

Les verbes en -OTER ont T,  

sauf :  

ballotter, boulotter, crotter, dégotter, flotter, frisotter, frotter, trot-  

ter.  

À noter : clapoter, dorloter, ergoter, escamoter / motter, gigoter,  

zozoter.  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

1 Orthographe lexicale  

117  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Le son [g] de gare  

La lettre G se prononce [g] devant A, O, U, ou devant une consonne, ainsi qu en lettre finale :  

gamin, gosse, aigu, aigre, grog. Pour noter la valeur [g] devant E, I, Y (et non [l-]), on utilise  

le digramme GU (ex. : longue, Guy).  

Le son [k] de carte  

La lettre C se prononce [k] devant A, O, U, ou devant une consonne, ainsi qu en lettre  

finale (ex. : canif, cou, cravate, bec). Pour indiquer la valeur [k] devant E et I, on utilise le  

digramme QU (ex. : bibliothèque, mais bibliothécaire).  

Les mots en -UTE ont T, sauf :  

butte, gomme-gutte, hutte, lutte, turlutte ('" turlute).  

À noter : brute, cahute, crapahuter.  

Autres difficultés du son [t]  

T : abatis / abattis, caillebotis, calotin (mais calotte), chevrotine,  

chipolata, gluten, zigoto.  

TT : betterave / bette / blette, boycott, cachotterie, cutter, guttural,  

hattéria, librettiste, risotto, sagittaire, sottie / sotie, wattheure /  

watt, ytterbium.  

À noter : abattage / abatage / abattre / rabattage, combattant / com-  

batif / courbatu.  

Remarque  

Ce digramme GU est maintenu dans toute la conjugaison des verbes en GUER,  

même lorsqu il est phonétiquement inutile (ex. : nous naviguons, en naviguant).  

Mais les adjectifs ou les noms en ANT, ABLE, s écrivent avec un G seul.  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

La lettre G n est pas doublée,  

sauf dans les mots suivants :  

aggiornamento, agglomérer, agglutiner, aggraver, baggy, boggie /  

bogie, bootlegger, bugger, buggy, dogger, foggara, groggy, jigger,  

jogging, leggings / leggins, loggia, outrigger, suggérer, toboggan,  

ziggourat et dérivés.  

À noter : [dl-] et non [g] dans aggiornamento et loggia.  

Le phonème [g] s écrit C dans : second (et dérivés), zinc.  

Les mots en -GAGE n ont  

pas de U, sauf :  

baguage ('" bagage).  

À noter : évitez de confondre langage et l anglais language .  

Autres difficultés du son [g]  

G : conjugaison, geisha / ghesha, mustang.  

GH : fellagha, ghetto, narghilé / narghileh / narguilé / nuraghe,  

spaghetti.  

GU : distinguo.  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

1 Orthographe lexicale  

118  

Remarque  

Ce digramme QU est maintenu dans toute la conjugaison des verbes en QUER,  

même lorsqu il est phonétiquement inutile (ex. : nous communiquons, en provo-  

quant). Mais les adjectifs ou les noms en ANT, ABLE, s écrivent avec un C quand il  

existe un dérivé en ATION (ex. : les vases communicants, un fabricant, inexplicable).  

Exception : hypothécable, impeccable, implacable, (im)praticable.  

À noter : bancable / banquable, manquable n existe pas à la différence d immanquable.  

On intervertit E et U du digramme EU [S] dans cercueil, cueillir (et dérivés), écueil.  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

La lettre K n est pas doublée,  

sauf dans les mots suivants :  

akkadien, drakkar, hakka ('" haka), markka (pl. markkaa), slikke,  

tekke ('" teck / tek), trekking / trek et dérivés.  

La lettre Q n est pas doublée aucune exception  

Les mots en AC- ont :  

C '! mots en ACA-, sauf accabler, accalmie, accaparer,  

accastiller et dérivés.  

CC '! mots en ACCO-, sauf acolyte, acompte, aconit, s acoqui-  

ner, acore (accore est un autre mot), acotylédon, mots en  

ACOU- (= écoute) et dérivés.  

À noter : acon / accon.  

CC '! mots en ACCU-, sauf acuité, acul, aculé, aculéate, acuminé,  

acuponcture, acutangle et dérivés.  

À noter : les mots en ACE- / ACCE-, ACI- / ACCI- se distinguent  

phonétiquement.  

Les mots en EC- ont C, sauf : ecce home, eccéité, ecchymose, ecclésial et dérivés.  

Les mots en MAC- ont C, sauf : maccarthysme (et dérivé), macchabée.  

Les mots en OC- ont CC,  

sauf :  

les mots où C est suivi d une consonne [exception : occlure et  

dérivés], ocarina, océan (et dérivés), ocelle [et ses dérivés ocelot,  

ocellé ('" osselet)], oculaire (et ses dérivés).  

Les mots en RAC- ont C,  

sauf :  

raccard, raccommoder, raccompagner, raccorder, raccourcir, rac-  

crocher et leurs dérivés.  

Les noms finissant par -C  

ou -QUE  

C : bivouac, couac, public, musc, ombilic, stuc, tarmac.  

QUE : cloaque, macaque.  

À noter : ammoniac (ou -que), diagnostic (-que), laïc (-que).  

Les noms en -CAGE ont C,  

sauf :  

astiquage, braquage, calquage, claquage, craquage, déchoquage,  

détroquage, encaustiquage, laquage, marquage, masquage, matra-  

quage, piquage, remorquage, taquage et dérivés.  

À noter : démarcage / démarquage, démastiquage / démasticage /  

masticage, placage / plaquage, plasticage / plastiquage, trucage /  

truquage, pacquage, placage (homonyme), picage (homonyme).  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

1 Orthographe lexicale  

119  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Le son [v] de vie  

Les noms en -CAIRE ont C,  

sauf :  

antiquaire, disquaire, moustiquaire, reliquaire.  

Plusieurs graphèmes  

correspondent au phonème [k]  

C : bucolique, cSur, coati, décanter, fisc, macabre, manioc, pacotille.  

CC : baccalauréat, gnocchi, peccadille, piccolo, piccalilli, proto-  

coccus, siccatif, sirocco, yucca.  

C ou K : cacatoès / kakatoès, canaque / kanak, cleptomane / klep-  

tomane, couros / kouros, kabbale / cabale.  

CH (ce digramme forme le phonème [ƒ] sauf pour les mots d ori-  

gine grecque) : chalcolithique, chianti, chiromancie, cochylis /  

conchylis, lichen, moloch, orichalque, aurochs, psychédélique,  

schizophrène, varech.  

À noter : aurochs (au singulier comme au pluriel).  

CK : derrick, gecko, knickers, kopeck, nickel, teck / tek, yack /  

yak.  

CQU : socque, socquette.  

K : joker, kayak, lokoum / loukoum, viking, paprika, saké, toma-  

hawk.  

Q : burqa / burka.  

QU : desquamer, esquimau / eskimo, loquace, maniaque, quolibet,  

rastaquouère, mouquère / moukère.  

Le son [ksjÜT] peut avoir  

plusieurs graphies  

-CTION : décoction, exaction, faction, friction, miction  

('" mixtion).  

-XION : complexion, connexion, crucifixion, flexion, fluxion.  

À noter : pas de mots en -AXION et -OXION.  

-XTION : mixtion et dérivés (démixtion, immixtion).  

Le son [ks] peut avoir  

plusieurs graphies  

CC : buccin, coccidie, coccyx, flaccidité, occire, vaccin.  

XC : exciter, excursion.  

X : apoplexie, bauxite, dixit, jouxter, prolixe, toxicité.  

À noter : la lettre X n est jamais doublée.  

CS : ecstasy, pacser, tocsin.  

À noter : eczéma a le son [gz] et non [ks].  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

La lettre V n est pas doublée aucune exception  

La lettre W n est pas doublée aucune exception  

Autres difficultés du son [v] kvas / kwas, valkyrie / walkyrie.  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

1 Orthographe lexicale  

120  

Le son [f] de feu  

Le digramme PH se prononce toujours [f].  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

Les mots en AF- ont FF,  

sauf :  

afghan, aficionado, afin, afocal, africain (et dérivés), after-shave,  

les mots en APH- : aphasie, aphélie, aphérèse, aphidés, aphone,  

aphorisme, aphrodisiaque, aphte, aphylle et dérivés.  

Les mots en DEF- ont F aucune exception  

Les mots en DIF- ont FF aucune exception  

Les mots en EF- ont FF,  

sauf :  

ceux qui s écrivent ÉPH- (éphèbe, éphéméride, etc.),  

éfaufiler (et dérivés), éfourceau, éfendi / effendi, éfrit.  

Les mots en OF- ont FF,  

sauf :  

oflag.  

Les mots en RAF- ont FF  

(suivis d une voyelle), sauf :  

rafale, rafiot / rafiau, rafistoler et dérivés.  

Les mots en SIF- ont FF,  

sauf :  

sifilet.  

Les mots en SOUF- ont FF,  

sauf :  

soufre ('" souffre, forme du verbe souffrir), soufisme et dérivés.  

Les mots en SUF- ont FF aucune exception (mais soufisme peut aussi s écrire sufisme)  

Les mots en -FER(E)  

prennent F, sauf :  

mots en -SPHÈRE (pas de mots seulement en -PHÈRE),  

mots en -FER (confer, enfer, fer, mâchefer, spirifer et dérivés),  

ainsi qu affaire, chirographaire, faire, forfaire, offert, stupéfaire,  

tarifaire, transfert et dérivés.  

Les mots en -IF / -IFE / IFFE Cf. page 111.  

Les mots finissant en -FF  

blaff, bluff, mastiff, off, riff, staff.  

À noter : tuf et non tuff .  

Autres difficultés du son [f]  

F : agrafe, autodafé, blafard, cafard, carafe, centrifuge, esbroufe,  

fantasmer, fratrie ('" phratrie), gaufre, girafe, grief, kouglof, mafé,  

mofette / mouf(f)ette, moufle, mufle, thuriféraire.  

FF : buffle, fieffé, gaffe, graffiti, keffieh, mafflu, paraffine, truffe.  

F / FF : mafia / maffia, tartufe / tartuffe et dérivés.  

PH : cellophane, cénotaphe, colophane, diaphane, diphtérie, pha-  

cochère, phénix, raphia (mais ratafia), sycophante.  

F / PH : fantasme / phantasme, flegmon / phlegmon, fléole /  

phléole, mufti / muphti, olifant / oliphant, parafe / paraphe.  

À noter : boursoufler / souffler, persifler / siffler.  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

1 Orthographe lexicale  

121  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Le son [z] de zéro  

Le son [s] de son  

S a deux prononciations récurrentes.  

Ï% [z] entre deux voyelles (excepté dans les composés où le S entre dans le radical (comme  

vraisemblable), et dans les préûxes DÉS- (ex. : désarmer) et MÉS (ex. : mésentente), et  

généralement avec les préûxes RÉ et PRÉ (ex. : présumé mais préséance).  

Ï% [s] lorsqu il y a deux consonnes géminées (ex. : dessert) ou qu il est précédé ou suivi d une  

consonne (ex. : danse, bosniaque).  

Il est souvent muet en fin de mot. Quand il s entend, il a le son [s]. Les cas de prononciation  

du S final sont justifiés par l étymologie (notamment en botanique pour les mots en [is] : lys,  

amaryllis).  

T précédé d une voyelle ou d une consonne (sauf X et S) et placé avant deux voyelles se pro-  

nonce généralement [s] (ex. : exécution).  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

La lettre Z n est pas doublée,  

sauf dans les mots suivants :  

mots contenant MEZZO (= médian : intermezzo, mezzanine, etc.),  

ainsi qu albizzia, blizzard, brazzavillois, buzzer, gin-fizz / fizz,  

grizzli / grizzly (non grizzeli ), jacuzzi, jazz, lazzarone, lazzi,  

lipizzan, mezze (n. masc. pl.), mozzarella / mozzarelle, muezzin,  

paparazzi, piazza, pizza, pizzicato, pouzzolane, pupazzo, puzzle,  

razzia, rezzou et dérivés.  

Autres difficultés du son [z]  

S : bise, blason, bonsaï, busard / buse, disette, hasard, kérosène,  

sarrasin, tison, vison, visu.  

X : dixième (mais dizaine), examen [gz].  

Z : ashkénaze, colza, gaze, laize, lazaret, mélèze, topaze.  

S ou Z : lause / lauze, lusin / luzin, tsar / tzar / czar, tsigane / tzigane.  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

Les mots en HYS- ont S aucune exception  

Les mots en RES- ont SS,  

sauf :  

lorsque RES- est immédiatement suivi d une consonne (rescapé,  

respect, restituer),  

resaler, resalir, resaluer, resarcelé, réséquer / résection, résipiscence,  

resituer, resocialiser, resucée, resurgir (ou ressurgir).  

Les adjectifs et noms en  

-TIEL ont T et non C, sauf :  

actanciel, artificiel, cicatriciel, circonstanciel, didacticiel, indiciel,  

logiciel, matriciel, officiel, préjudiciel, révérenciel (mais référen-  

tiel), sacrificiel, superficiel, tendanciel.  

Les adjectifs en -CIABLE ont  

C et non T, sauf :  

insatiable, présidentiable.  

Les mots en -ATION ont T et  

non SS, sauf :  

compassion, passion.  

Les mots en -ESSION ont SS  

et non T, sauf :  

accrétion, concrétion, délétion, déplétion / réplétion, discrétion,  

excrétion, sécrétion, sujétion et dérivés.  

1 Orthographe lexicale  

122  

Les mots en -ISSE [is] ont C  

et non SS, sauf :  

Noms masc. : bisse, jocrisse, narcisse, Suisse (masc. ou fém.)  

Noms fém. : en -NISSE, ainsi qu abscisse, bâtisse, boutisse, clarisse,  

clisse, clovisse, coulisse, cuisse, drisse, éclisse, écrevisse, esquisse,  

glisse, lisse ('" lice), mantisse, mélisse, pelisse, pisse, prémisse  

('" prémices), réglisse, sarisse, saucisse, tontisse, vibrisse et dérivés.  

Adjectifs : jectisses / jetisses (tjs fém. pl.)  

À noter : factice, lanice (adj.), subreptice, varice.  

Les mots en -ISSER ont SS,  

sauf :  

épicer, matricer, policer.  

À noter : slicer (angl.)  

Les mots en -ITION ont T,  

sauf :  

C : suspicion.  

SS : les mots en -MISSION (sauf dormition), ainsi que fission,  

scission.  

Les mots en -UTION ont T,  

sauf :  

concussion, discussion ( discution en anglais), (ré)percussion.  

Le phonème [si] des mots  

féminins  

-CIE : les mots en -MANCIE et en -COCCIE, ainsi qu alopécie,  

apothécie, autarcie, donacie, dystocie, éclaircie, monScie, ostéo-  

malacie, paramécie, pharmacie, scie, superficie, zoécie.  

-SSIE : chassie, diglossie, vessie.  

-TIE : calvitie, facétie, hématie, impéritie, minutie, péripétie.  

À noter : messie (masc.)  

Les mots en -CIAL ont C,  

sauf :  

abbatial, bestial (prononcé [tial]), comitial, consortial, impartial,  

initial, martial, nuptial, partial, pénitential, prénuptial, primatial,  

sapiential, (aéro)spatial.  

Les verbes en -CIER ont C  

et non T, sauf :  

balbutier, différentier (calculer une différentielle '" différencier),  

initier.  

Les mots en -CIEN ont C  

et non T, sauf :  

les gentilés (dalmatien, égyptien, laotien, martien, etc.)  

aoûtien, béotien, capétien, kantien, rhétien, tribunitien.  

Les mots en -CIEUX ont C  

et non T, sauf :  

T : ambitieux, captieux, contentieux, facétieux, factieux, infec-  

tieux, minutieux, prétentieux, séditieux, superstitieux.  

Autres graphies : chassieux, essieu, monsieur / messieurs.  

À noter : anxieux [ks].  

Les mots en -ORCE ont C et  

non S, sauf :  

corse, entorse, introrse / extrorse, morse, torse.  

Les mots finissant en -SS :  

boss, business, criss / kriss, cross, edelweiss, express, fitness,  

gauss, gneiss, hammerless, jass / yass, lSss, mess, miss, moss,  

schlass, schuss, speiss, strass / stras, stress, topless.  

À noter : plexiglas et non plexiglass .  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

1 Orthographe lexicale  

123  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Le son [l-] de jeu  

[g] devient [l-] devant E, I, Y (adage, fragile, androgyne).  

Pour indiquer la valeur [l-] devant A, O, U, on utilise le digramme GE (ex. : vengeance, geôle).  

Le son [ƒ] de chat  

Autres difûcultés du son [s]  

C : capuce, cénacle, censé ('" sensé), comice, contumace, couci-couça, cymbale, décence,  

fouace ('" fougasse), frontispice, garce, gercer, lice / lisse, licencieux, licier / lissier, limace  

('" limaçon), lovelace, muniûcence, pancrace, pestilence, quinconce, ratiociner, ricin, séces-  

sion, sesterce, souriceau ( souricette n existe pas), tancer, tercer / terser / tiercer, varice, véloce,  

vermicelle ('" vermisseau).  

Ç : caveçon, écoinçon, enlaçure, étançon, gerçure, lançon, linçoir, matriçage, tronçon.  

CC : succion / liposuccion.  

SC : ascétisme, déhiscent, déliquescent, desceller (de sceau), faisceau, immiscer, lascif, miscible /  

miscellanées, obscène, plébiscite, ressusciter / susciter, sénescence, virescence, viscère / viscéral.  

S : ascension, asocial, asexué, asymétrie (mais dissymétrie), clepsydre, contorsion, contre-  

sens, contresigner, cosinus, désacraliser, déségrégation, désodé, désolidariser, dysenterie,  

échanson, entresol, havresac, morse, parasol, pataquès, pinson ('" pinçon), préséance, présup-  

posé, primesautier, sésame, septique ('" sceptique), sertir, servomécanisme et non cerveau-  

mécanisme , soubresaut, susurrer, sycophante, transe, trisyllabe / trissyllabe, ultrason, verseau,  

vice versa / vice-versa, vis / tournevis, vivisection, vraisemblable et dérivés.  

SS : cognassier, faisselle, fausser / défausser, hommasse, morasse, rascasse, scissiparité, terfesse  

/ terfès / terfèze, vicissitude.  

T : argutie, propitiatoire / propitiation, satiété.  

Z : azulejo, ersatz [µr÷zats], quartz [kwar÷ts].  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

La lettre J n est pas doublée aucune exception  

Geant / gent Cf. pages 153-154, remarques 1 et 2.  

Les mots en -GEON ont un G,  

sauf :  

JON : donjon, goujon,  

JONC : jonc et dérivés.  

Autres difficultés du son [l-]  

G : abject, bougeoir, bourgeon, cageot, esturgeon, geai, geôle,  

misogyne, pigeon, solfège.  

J : hadji, jade.  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

Il est généralement écrit CH  

CH : chaman, fuchsia [fyƒja], gouache, lunch, sandwich.  

SCH : cascher / kascher, haschi(s)ch, kirsch, kit(s)ch, putsch,  

quetsche, (s)chelem, schéma, schilling, schisme, schiste, schuss.  

CS : fascisme et dérivés.  

SH : cashmere / cachemire, rush, shampo(o)ing, shérif, sherpa, shet-  

land, shilling, sushi [suƒi].  

À noter : bintje [bintƒ].  

1 Orthographe lexicale  

124  

Le son [l] de lait  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

Les mots en BAL- ont L,  

sauf :  

ballade (poème), ballant, ballast, balle, ballerine, ballet, ballon,  

ballot, ball-trap et dérivés.  

À noter : balluchon ou baluchon.  

Les mots en BOUL- ont L  

aucune exception  

À noter : un boule / un boulle (meuble de style Louis XIV).  

Les mots en CAL- ont L, sauf : call, calla, calleux, calligramme, callipyge et dérivés.  

Les mots en DEL- ont L aucune exception  

Les mots en FOL- ont L,  

sauf :  

certains dérivés de fou (folle, follement, follet, follette), follicule  

(et dérivés).  

Les mots en FUL- ont L, sauf : full.  

Les mots en GAL- ont L, sauf :  

galle ('" gale) et dérivés, gallec (ou gallo), gallérie, gallicanisme  

(et dérivés), gallicisme (et dérivés), gallinacé, gallium, gallois, gal-  

lon ('" galon), gallup.  

Les mots en HAL- ont LL,  

sauf :  

halecret, haleine, haler, hâler, haleter, halicte, haliple, halite, halo,  

hâloir et dérivés.  

Les mots en LIL- ont L, sauf : lilliputien, lillois.  

Les mots en MAL- ont L, sauf : malle, malléable, malléole et dérivés.  

Les mots en MOL- ont L, sauf :  

mollah et les dérivés de mou (molleton, mollusque, etc.)  

À noter : molaire, molette.  

Les mots en OL- ont L, sauf : ollaire, ollé (ou olé).  

Les mots en PAL- ont L, sauf :  

palla ou pallium, palladium, palléal (pl. -aux), pallier (verbe) et  

dérivés.  

Les mots en POL- ont L, sauf : pollen, pollicitation, polluer et dérivés.  

Les mots en RAL- ont LL, sauf : râler, ralentir, ralingue et dérivés.  

Les mots en SAL- ont L, sauf : salle.  

Les mots en SEL- ont L, sauf : selle et dérivés.  

Les mots en SOL- ont L, sauf :  

solliciter et dérivés.  

À noter : solécisme.  

Les mots en TAL- ont L, sauf : taller et dérivés.  

Les mots en TEL- ont L, sauf : tell, tellement, tellière, tellure et dérivés.  

Les mots en UL- ont L, sauf : ulluque.  

Les mots en VAL- ont L, sauf : vallaire, vallée et dérivés.  

Les mots en LAMEL- ont LL aucune exception  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

1 Orthographe lexicale  

125  

Les mots en MAMEL- ont L,  

sauf :  

mamelle (mais mamelon).  

Les mots en MELLI- ont LL aucune exception  

Les mots féminins en -EL béchamel, javel, navel, Noël (avec article défini).  

Les mots masculins en -ELLE  

aselle, carpelle, flagelle, labelle ('" label), libelle, nielle, nucelle,  

ocelle, organelle, pédicelle, polichinelle, rebelle, spinelle, vermi-  

celle, violoncelle.  

Autres orthographes remar-  

quables du son [µl]  

EL : cheptel, décibel, hydromel, label, missel, monel, murmel,  

panel, romanichel.  

ÈLE : atèle ('" attelle), cautèle, clientèle, diallèle, parallèle, stèle.  

ELLE : bielle, séquelle.  

Les noms en -ALE ont L, sauf :  

Masc. : intervalle, prothalle.  

Fém. : balle, dalle, galle, halle, hémérocalle, malle, salle, stalle,  

talle, thalle, et dérivés.  

À noter : pale / palle.  

Les verbes en -ALISER ont  

L, sauf :  

cristalliser (et dérivés), métalliser.  

Les noms en -OLE ont L, sauf :  

barcarolle, bouterolle, colle, corolle, folle, fumerolle, girolle, ligne-  

rolle, muserolle, rousserolle, tavaïolle.  

À noter : camisole, carriole, casserole, fiole, scarole, variole.  

Les verbes en -OLER ont L,  

sauf :  

coller (et dérivés), grisoller.  

À noter : accoler (ne dérive pas de colle mais de col), batifoler,  

caracoler.  

Les noms en -ULE ont L, sauf : bulle, cuculle, tulle et dérivés.  

Les mots finissant en -LL  

atoll, ball-trap, bull, drill, full, grill ('" grill), hall, krill, mandrill, tell,  

troll.  

Autres difûcultés du son [l]  

L : balustrade, calotin, capsule, caracoler, ciliaire, crocodile, cubilot, cymbale, décaler, démolir,  

détaler, élaborer, empaler, épiler, espalier, falot, favela, ûageolet, fourmilière, gélule, halo, lyo-  

philiser, morula, palier (nom), palilalie, pilule ('" pulluler), talion, timbale.  

LL : bacille, billevesée, capillaire, chinchilla, circonvallation, codicille, collatéral, cuculle, dis-  

tiller, déûbrillation, interpeller [µÜtµr÷pYle], lallation, libellule, lollard, maxillaire, médullaire,  

nieller, osciller, parallaxe, polluer, pupille (ou [j]), pusillanime, rollmops, scille, triballe ('" adj.  

fém. tribale), tulle, vallaire, vaudeville, wallaby, zellige et dérivés.  

L / LL : molasse / mollasse.  

À noter : imbécile / imbécillité, semelle / ressemeler.  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

1 Orthographe lexicale  

126  

Le son [R] de rue  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

Les mots en BAR- ont R, sauf :  

barracuda, barre (et dérivés : barrage, barreau, barrette, barricade,  

etc.), barrel, barrique (mais baril), barrir (et dérivés), barrot.  

Les mots en BOUR- ont :  

R '! si cette lettre est suivie d une consonne.  

RR '! si cette lettre est suivie d une voyelle.  

Les mots en CAR- ont R, sauf :  

carrare, carré (et mots de même famille racine : quatre - : carreau,  

carreler, carrément, carrefour, etc.), carrelet, carriole (et mots de  

même famille racine : char - : carrossier, carrier, carrick redin-  

gote), carrousel.  

Les mots en CHAR- ont R,  

sauf :  

charrette et dérivés (sauf chariot).  

Les mots en COR- ont RR  

(suivis d une voyelle), sauf :  

coracoïde, corail, coréen, corégone, coreligionnaire, coréopsis,  

corépresseur, coriace, coriandre, coricide, corindon, corinthien,  

corollaire, corolle, coron, coronaire, coronelle, coronille, coros-  

sol, corozo, coruscant, corybante, coryphée, coryza et dérivés.  

Les mots en COUR- ont R  

(suivi d une voyelle), sauf :  

courre, courrier, courroie, courroux et dérivés.  

Les mots en DER- ont R, sauf : derrick, derrière.  

Les mots en ER- ont R, sauf : erratique, errer, erreur et dérivés.  

Les mots en FER- ont R, sauf : les dérivés de fer (ferreux, ferraille, etc.) et ferry.  

Les mots en HAR- ont R aucune exception  

Les mots en HOR- ont R, sauf : horreur, horripiler et dérivés.  

Les mots en IR- ont RR, sauf :  

irakien, iranien, irascible, ire, irénisme, iridescent, iridium, iris,  

iriser, irlandais, ironie, iroquois et dérivés.  

Les mots en MAR- ont R, sauf :  

marraine, marrane, marrant, marre (en avoir & ), marri, marron,  

marronnier, marrube.  

Les mots en NAR- ont R, sauf : narrer et dérivés.  

Les mots en OR- ont R aucune exception  

Les mots en PAR- ont R, sauf : parrain (et dérivés), parricide.  

Les mots en SER- ont R, sauf : serre, serrer, serrure et dérivés.  

Les mots en TOR- ont RR  

(suivis d une voyelle), sauf :  

torana, tore (et dérivés), toréador (et dérivés), toron, tory.  

Les mots en TOUR- ont R aucune exception  

Les noms en -AR peuvent avoir  

plusieurs graphies  

AR (pas de D) : bazar (mais bazarder), calmar / calamar, canu-  

lar, cauchemar (mais cauchemardesque), caviar, coquemar,  

dinar, dollar, escobar, hangar, jaguar, lascar, lupanar, nénuphar,  

polar, radar, samovar, sonar.  

ARD : billard, buvard, colin-maillard, dard, fard ('" fart), liard,  

panard, papelard, tabard, traquenard.  

ARE : ignare (épicène, pas de ignarde ), lare ('" lard).  

ARS : ars, jars ('" jar).  

ART : jacquemart (de Jacques et marteau).  

À noter : marc ('" marre, mare).  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

1 Orthographe lexicale  

127  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Le son [m] de mot  

Suivie d une consonne autre que M, la lettre M forme avec la voyelle qui précède les sons  

[QÜ], [ܵ], [ÜT], [SÜ] (ex. : camp) qui ne peuvent être confondus avec les sons [am], [µm], etc.  

(ex. : camée). Nous ne le préciserons pas dans les règles qui suivent.  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

Les différentes graphies du son  

[µR]  

Cf. le son [µ] pages 106-107.  

Les noms masc. en -EUR ont R,  

sauf :  

babeurre, beurre, leurre.  

À noter : un heurt.  

Finales en -ORS (S muet)  

ou -OR de mots au singulier  

ORS : cahors, mors, recors ('" record), tors ('" tore / tort).  

OR : condor, cor, corridor, décor, mentor.  

À noter au singulier : corps, remords, vibor(d).  

Finales en -OURS (S muet) ou  

-OUR de mots au singulier  

OURS : mots en -COURS (sauf cour et dérivés), ainsi que  

débours, rebours (à), toujours, velours.  

OUR : calembour, détour, tambour, topinambour, troubadour.  

Autres difûcultés du son [R]  

R : bigarade (mais bigarrer, bigarrure), carie, curare, loriot, morue, siroter, tarare, tarière, tiroir,  

torero, patère.  

RR : cherry, cimeterre (mais cimetière), hémorragie, horripiler, koudourrou, larron, matorral,  

méditerranéen, saburre, sarriette, varon / varron, verrat, verrou.  

À noter (1) : baril / barrique, chariot / charrette, courir / courre (verbe) / courrier.  

À noter (2) : mSurs (S se prononce ou non).  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

Les mots en AM- ont M, sauf :  

ammocète, ammodyte, ammoniac (et dérivés), ammonite,  

ammonium.  

Les mots en CAM- ont M aucune exception  

Les mots en COM- ont MM, sauf :  

coma (et son dérivé comateux), comandant  

('" commandant), comédie, comédon, comestible, comète  

(et son adjectif cométaire), comice, comique, comité, comi-  

tialité, comourants et dérivés.  

Les mots en DOM- ont M, sauf : dommage et dérivés.  

Les mots en HOM- ont M, sauf : hommage, hommasse, homme.  

Les mots en IM- ont MM, sauf : image (et dérivés), imam (et imamat).  

1 Orthographe lexicale  

128  

Le son [n] de nappe  

Suivie d une consonne autre que N, la lettre N forme avec la voyelle qui précède les sons [QÜ],  

[ܵ], [ÜT], [SÜ] (ex. : canton) qui ne peuvent être confondus avec les sons [an], [µn] (ex. : cane),  

etc. Nous ne le préciserons pas dans les règles qui suivent.  

Les mots en MAM- ont M, sauf : mammaire, mammifère, mammite (mais mamelle), mammouth.  

Les mots en OM- ont M, sauf : ommatidie.  

Les mots en SOM- ont MM, sauf :  

soma (et dérivés : somatique& ), somalien et somali.  

À noter : somation (de soma) '" sommation (de sommer).  

Les verbes en -AMER, -EMER,  

-IMER, -UMER ont M, sauf :  

enflammer, gemmer, programmer et dérivés.  

Les verbes en -OMER ont MM,  

sauf :  

chromer, slalomer, tomer, zoomer, ainsi que chômer, diplô-  

mer (avec accent).  

Autres difficultés du son [m]  

M : les mots en -GAME (sauf gamme), origami.  

MM : commérage, dilemme, tommette / tomette.  

À noter : bonhomie / bonhomme, nominal / nommer,  

prud homme / prud homal / prud homie / prudhommesque /  

prudhommerie.  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

Les mots en BAN ont :  

N '! s ils sont en BANA-,  

NN '! s ils sont en BANNE-, BANNI-.  

À noter : aucun mot n existe en banno- et bannu-.  

Les mots en DON- ont N, sauf : donner (et dérivés, sauf donation, donateur, donataire).  

Les mots en EN- ont N, sauf :  

ennéade, enneigé, ennemi, ennoblir, ennoiement, ennuagé, ennui  

et leurs dérivés (ennéagone, enneigement, ennoblissement,  

ennuyer & ).  

Les mots en HON- ont NN, sauf :  

honing, honoraire, honorer et dérivés (honorable, honorable-  

ment, honorabilité, honorifique, honoris causa).  

Les mots en IN- ont N, sauf :  

innavigable, inné, innerver, innocent, innocuité, innombrable,  

innommable, innover et leurs dérivés.  

À noter : inoculer.  

Les mots en MAN- ont N, sauf :  

manne (et dérivés : son dérivé mannette -petit panier- ne doit pas  

être confondu avec manette -levier de commande), mannequin.  

Les mots en ON- ont N, sauf : aucune exception  

Les mots en PEN- ont N, sauf : pennage, penne, pennon, penny.  

Les mots en SON- ont NN, sauf : sonar, sonate, sonore (et dérivés).  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

1 Orthographe lexicale  

129  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Les mots en VAN- ont N, sauf : vanne, vanner et dérivés.  

Les mots en -ANE ont N, sauf :  

mots en -THANNE, ainsi que banne, canne, channe, fibranne,  

furanne, manne, panne, scribanne, tanne, vanne, verranne.  

La plupart des mots en -ENE ont N,  

mais certains ont NN  

antienne, benne, bipenne, césarienne, couenne, étrenne,  

garenne, géhenne, julienne, méridienne, pantenne, penne,  

pérenne, senne, vespasienne.  

Les mots en -INE ont N, sauf : pinne.  

Les mots en -ONE ont N, sauf :  

bombonne / bonbonne, colonne, consonne, couronne, cretonne,  

donne, dragonne, mahonne, nonne ('" none), personne, rayonne,  

silionne, tonne et dérivés.  

Les mots en -UNE ont N aucune exception  

Remarque : Les cinq dernières règles ne doivent pas être confondues avec celles qui concernent le  

passage du masculin au féminin et qui se trouvent page 139, cas 3.  

Les verbes en -ANER ont N, sauf :  

banner, canner, dépanner, empanner, enrubanner, scanner,  

tanner, vanner.  

À noter : canner / caner (mourir).  

Les mots en -NAT ont N, sauf :  

bâtonnat, championnat, paysannat, pensionnat, quinquennat,  

septennat, triennat.  

Les mots en -ONADE ont NN,  

sauf :  

cantonade ('" canonnade), carbonade, caronade, cassonade,  

gonade, limonade, monade.  

Les mots masc. en -ONEL ont NN,  

sauf :  

colonel, monel.  

Les mots fém. en -ONELLE ont N,  

sauf :  

citronnelle, gonnelle / gonelle, tonnelle, péronnelle.  

Les verbes en -ONER ont NN,  

sauf :  

cloner, détoner ('" détonner), dissoner, époumoner, ramoner,  

téléphoner, violoner (violoniste), zoner et dérivés.  

À noter : prôner, trôner, et dérivés.  

Les mots en -ONIER ont NN, sauf :  

acconier / aconier, goémonier, gonfalonier / gonfanonier, limo-  

nier, nautonier, péronier, thonier, zonier.  

À noter : aumônier, rônier.  

Les mots en -NISME ont :  

N : ceux en -ANISME, -ENISME, -INISME, -UNISME.  

N : ceux en -ONISME, sauf les mots en -CHRONISME, en  

-MONISME, ainsi qu antagonisme, canyonisme, dalto-  

nisme, dodécaphonisme, hédonisme, japonisme, laconisme,  

parkinsonisme, plutonisme, (néo)platonisme, pyrrhonisme,  

sionisme, unionisme, wallonisme.  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

1 Orthographe lexicale  

130  

Le son [l-] de digne  

Il existe peu de différences entre les sons [l-] et [nj]. Les différences graphiques sont cepen-  

dant notables.  

Le son [K] de parking  

La lettre H  

Autres difûcultés du son [n]  

N : boniment, cantonais ('" cantonner), cassonade, consonance, détoner ('" détonner), ena-  

mourer / énamourer, enorgueillir, ûligrane, frangipane, inanité, minois, tanière.  

NN : cannabis, djinn, suranné, tintinnabuler, zinnia.  

N / NN : tanin / tannin, zani / zanni.  

À noter : boniûer / bonne, cantonal / cantonnement, honneur / honorer, panneau / panonceau,  

patronal / patronner / patronnesse, traditionalisme / traditionnel, millénaire / millionième /  

millionnaire.  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

Le son [8FÜT] s écrit -GNON. Ne pas  

confondre avec le son [njÜT], dans :  

les mots en -UNION (sauf brugnon), anion, fanion, domi-  

nion, opinion, quaternion.  

Le son [l-µR] ne s écrit jamais GN aucune exception  

Autres difficultés des sons [l-] et  

[nj]  

GN : châtaignier, égratignure, encoignure, guignier, magni-  

ficence ('" munificence), peignier.  

N : biniou, lanier.  

À noter : aucun verbe en -GNIER.  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

Le son [K] s écrit -ING (mots  

anglais), sauf dans :  

ginseng, linsang, weltanschauung, yang.  

Remarque  

Pour les listes qui suivent, référez-vous au tableau étymologique des racines grecques  

pour compléter vos connaissances et acquérir des automatismes graphiques. De nom-  

breux mots de composition prennent un H (mots en chloror-, -lithe, -pathie, -rrhée,  

thermo-, etc.)  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

1 Orthographe lexicale  

131  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

H non doublé,  

sauf dans :  

wahhabisme et son dérivé wahhabite.  

H initial ou non  

Pas d H : éberluer, ébriété, eccéité, égérie, erg, éristique, ermite, eucalyptus,  

eutocie, iule, urus / ure, olibrius, origan, oripeau, osmose, ostentation / osten-  

soir, otarie, ukulélé, unanime.  

À noter : (h)apax, (h)aruspice, hectisie / étisie, (h)ellébore, (h)ilote, (h)ululer,  

(h)olographe.  

H initial muet ou  

aspiré. S il est muet  

en début de mot, il y  

a élision de l article  

(ex. : l homme).  

Pour distinguer H  

muet et H aspiré,  

retenez les règles  

suivantes.  

Les mots en :  

HA ont généralement un H aspiré. H muet : mots en HAB- (sauf hâbleur,  

hâblerie), en HALO- (sauf halo et hâloir), en HAPLO-, en HARM-, ainsi  

qu hacienda (seul mot en HAC-), hadal, hagiographe, haleine, halieutique,  

haliotide, haliple, halitueux, hallali, halloween, halluciner, haltère, hamamélis,  

hameçon, hanséatique, hapax, harpagon, hastaire et dérivés.  

À noter : handicaper et ses dérivés ont un h aspiré (contesté dans l usage) ;  

haricot a un H aspiré, mais on rencontre l expression « courir sur l haricot »  

ou « courir sur le haricot ».  

HE ont généralement un H muet. H aspiré : heaume, héler, hennir,  

héraut, hère, hernie, herse, hêtre, heurter et dérivés.  

À noter : le héros (H aspiré) / l héroïne (H muet).  

HI ont généralement un H muet. H aspiré : mots en HIÉR-, ainsi que  

hibou, hibiscus, hic, hidjab, hideux, hile, hippie / hippy (seul mot en HIPP-),  

hisser, hit, hittite et dérivés.  

À noter, H aspiré ou non : hiatus, hindi.  

HO ont généralement un H aspiré. H muet : mots en HOM-, HORO-,  

HOS-, ainsi qu hoirie, honnête, honorer, hôpital, hoplite, horaire, hordéine,  

hortensia, horizon, horloge, hormone, horreur, horripiler, horticole, hôte,  

hôtel, houmous (seul mot en HOU-) et dérivés.  

HU ont généralement un H aspiré. H muet : mots en HUI- (sauf huit et  

dérivés), humain, humecter, humérus, humeur, humidité, humilité, humour,  

humus, hurluberlu et dérivés.  

HY ont toujours un H muet. Exception : hyène (H aspiré ou non).  

H intérieur muet  

abhorrer, améthyste, anthrax, arthrose, athée, berthon, bilharzie, blockhaus,  

bouddha, brahmane, brouhaha, catachrèse, cathode, chaos, cahot, chihuahua,  

choléra, cholestérol, chorégraphie, cirrhose, cithare, chlorophylle, cothurne,  

cyclothymie, dahlia, déhiscent, déshérence, dichotomie, dirham, djihad, doli-  

chocéphale, drachme, durham, ecchymose, emment(h)al, épithalame, eschare /  

escarre, éthique ('" étique), éthologie, éthylène, eucharistie, évhémérisme,  

exarchat, exhalaison, exalter, exhausser ('" exaucer), fellag(h)a, gotha, gothi-  

que ('" gotique), gymkhana, hahnium, hélianthe, isthme, jacinthe, jodhpurs,  

khalife / calife, k(h)an, kohol / khôl, luthier, menhir, mihrab, mycorhize,  

mythe, narghileh / narghilé / narguilé, narthex, ohm, piranha (et non  

pirhana ), plinthe ('" plainte), python ('" piton), r(h)apsodie, rhinite, rhinocé-  

ros, rhizome, rhododendron, rhubarbe, silhouette, sovkhoze, stakhanovisme,  

térébinthe / térébenthine, thaler, t(h)alweg, théorbe / téorbe, thuriféraire, thuya,  

uhlan, vihara, yohimbehe.  

1 Orthographe lexicale  

132  

Les glides  

Le son [w] de oui  

À noter : pas d H dans acétylène, ankylose, barbiturique, bitume, butane,  

cinétique, coercition, déicide, déontologie, dialyse, empyrée, épiderme, épis-  

témologie, étymologie, exalter, exsangue, exubérance, fakir, glagolitique,  

ikebana, incoercible, item, itou, jante, kamikaze, kir, litanie, liturgie, mante  

('" menthe), métempsycose / métempsychose, métonymie, nabab, nadir,  

nicotine, nomenklatura, ontologie, orang-outan(g), papyrus, prytanée,  

maïeutique, polyester, tarse, termite, scolastique et dérivés.  

Remarque : les mots commençant par CATA- et CATI- n ont pas d H (sauf cathare,  

catharsis et dérivés), mais ceux en CATHO- ont un H (sauf catoblépas, catogan et  

catoptrique). Les mots en EXU- n ont pas d H (sauf exhumer et exhumation).  

H final muet  

fellah, goth, hadith, hurrah / hourra, mollah / mulla(h), raja(h) / radjah,  

smala(h).  

À noter : pas d H final dans azimut, djellaba, naja.  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

Le son [wa] a différentes  

graphies  

OI : aboi (cri), aloi, cancoillotte, coi, convoi, corroi, désarroi,  

effroi, tournoi ('" adj. tournois).  

OI (fém.) : foi, loi, paroi.  

OÎ : benoît, boîte ('" boiter) / boîtier.  

OID : froid.  

OIE (fém.) : baudroie, broie, lamproie, moie ('" moi).  

OIE (masc.) : foie.  

OIS : anchois, angrois / engrois, bois (et dérivés), cacatois,  

carquois, chamois, empois, engrois, fois, harnois, minois,  

mois, patois, pavois, pois ('" poids), putois.  

OÎT : noroît / norois, suroît.  

OIX : choix, croix, noix, poix / mirepoix, voix.  

UA : aquarium, équateur, iguane, kumquat, square.  

OUA : ouaille, ouate.  

À noter : graphies exceptionnelles dans doigt, moelle, poêle.  

Les graphies du son [waR] Cf. page 111 (mots en OIR/OIRE)  

Le son [wܵ] a différentes  

graphies  

OIN : benjoin, foin, groin, oindre.  

OING : coing, poing, shampoing / shampooing.  

OINS : moins, néanmoins.  

OINT : joint (et dérivés), pourpoint.  

OUIN : babouin, baragouin, bédouin, chafouin, marsouin, pin-  

gouin, sagouin.  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

1 Orthographe lexicale  

133  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Le son [j] d hier  

Phonèmes Retenez l orthographe des mots suivants  

Y n est pas doublé, sauf dans : omeyyade  

Les noms féminins non composés  

en -AILLE, -EILLE ont LL  

aucune exception  

À noter : un réveille-matin (et non réveil-matin ).  

Les noms masculins en [Sj]  

finissent en -EUIL, sauf :  

chèvrefeuille (mais chevreuil, cerfeuil), millefeuille,  

portefeuille.  

Les verbes en [eje] ont LL, sauf :  

-AYER : balayer, bégayer, déblayer, débrayer, défrayer, drayer,  

effrayer, égayer ('" égailler), embrayer, essayer, étayer, frayer,  

layer, monnayer, pagayer, payer, rayer, relayer, remblayer, ren-  

trayer / rentraire, zézayer et dérivés.  

-EYER : brasseyer, capeyer, faseyer, grasseyer, langueyer,  

volleyer.  

-ÉIER : planchéier.  

Les noms en -ILLER / -ILLÈRE  

n ont pas d I après LL, sauf :  

" masc. : aiguillier, bougainvillier / bougainvillée [vile],  

boutillier / bouteiller, chevillier, cochenillier, coquillier, éven-  

taillier / éventailliste, groseillier, joaillier, mancenillier, mar-  

guillier, médaillier, millier, quillier, quincaillier, sapotillier /  

sapotier, vanillier.  

" fém. : laguillière, ouillière / oullière / ouillère, serpillière.  

Certains mots contiennent le son  

[j] mais ne prennent pas LL  

aiguière, baïonnette, chatoyer, cobaye, glaïeul, goyave (doit se  

prononcer [gwQjav]), histrion, lamiacée, layon, trière / trirème.  

Certains mots contiennent le son  

[j] et prennent LL  

cabillaud, godailler, llanos, sémillant.  

À noter : papillon / papilionacée, photocopillage / photocopier,  

photocopieur.  

Autres graphies du son [j]  

I : séquoia.  

I ou Y : goï / goy, hièble / yèble, iourte / yourte, zieuter / zyeu-  

ter.  

Ï : ïambe / iambe, naïade, pagaïe / pagaille / pagaye ('" pagaie),  

paranoïa, skaï.  

Remarque  

Le son [e] d huile ne présente pas de difûcultés orthographiques propres, mais cer-  

tains mots en [e] sont présents dans les listes précédentes.  

1 Orthographe lexicale  

134  

Autres graphies remarquables  

Divers mots ayant plusieurs redoublements de consonnes  

La maîtrise de leur graphie est essentielle aux concours : (r)accommoder, appoggia-  

ture, assesseur, atterrer, atterrissage, ballottage, blennorragie, cancoillotte, cannel-  

loni, cappuccino, carrosse, cassolette, chaufferette, commedia dell arte,  

débroussailler, désapprovisionner, desseller, dessiccateur, dessiller, dissyllabe, écus-  

sonner, effarvatte, effeuiller, embarrasser, emmailloter, emmieller, emmotté, empois-  

sonner, équarrissage, femmelette, ferrailler, ferronnerie, ûottille, fossette,  

fourgonnette, garrotter, gouttelette, grappiller, grattelle, gravillonner, griffonner,  

grommellement, gruppetto, jarretelle, juillettiste, missionnaire, mozzarella, nonnette,  

occurrence, oppresser, paillasson / paillassonner, pattemouille, peccadille, resserrer,  

sellette, sonnaille, vermillonner, verranne.  

Ces mots n ont pas plusieurs redoublement de consonnes : apollon, assonance / dis-  

sonance, attraper, inénarrable, légionellose (mais légionnaire), mimolette, ossète,  

paillote, succédané, succursale, susurrer, vitelotte.  

Divers mots ayant une graphie différente de leur prononciation  

ciao / tchao [tƒao], condottiere [kTÜdTtjµr÷], design [dizajn], gewürztraminer [gevyr÷tstr÷a-  

minµr÷], inuit [ineit], j(i)u-jitsu [l-yl-itsy], jota [xTta], lied [lid], nunchaku [nunƒaku],  

onguent [ÜTgÜQ], sfumato [sfumato], skunks / sconse [skÜTs], steward [stiwar÷t], touron [tur÷ÜT] ou  

[tur÷Tn], ukulélé [ukulele], yacht [jTt].  

135  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Orthographe  

grammaticale 2  

Par orthographe grammaticale on désigne celle qui dépend de la relation grammati-  

cale qu entretiennent les mots entre eux. On trouve dans cette catégorie toute rela-  

tion d accord, ou toute invariabilité qui dépendrait du rôle grammatical d un terme  

dans la phrase. C est la partie la plus réglée de l orthographe ; l apprentissage et  

l application de ces règles sufûsent pour bien réussir.  

Dans les épreuves de concours, il est toujours fait appel à cette partie de l ortho-  

graphe. On vous demande d attribuer à un mot son genre, de construire son pluriel,  

de repérer des fautes d accord ou de construction orthographiques, de choisir la  

bonne orthographe parmi des homonymes grammaticaux.  

Le nom et l adjectif  

Le genre  

Retenez les cas suivants de noms dont le genre fait hésiter (les noms toujours au pluriel dont  

le genre fait hésiter se trouvent dans la liste des noms n ayant qu un seul nombre).  

Noms masculins  

Remarque  

La conjugaison fait également partie de l orthographe grammaticale. Pour des questions  

de clarté, nous avons isolé son étude.  

abaque  

abîme  

abysse  

acrostiche  

adage  

aérolithe  

aéronef  

agrume  

ail  

albâtre  

alvéole  

ambre  

amiante  

ampélopsis  

anathème  

anévrisme  

animalcule  

anthracite  

antidote  

antipode  

antre  

apanage  

aphte  

apogée  

apologue  

araire  

arcane  

armistice  

aromate  

arpège  

asphalte  

asphodèle  

astérisque  

asthme  

astragale  

athénée  

attique  

augure  

auspice  

autoclave  

automne  

axiome  

balustre  

bastringue  

bulbe  

caducée  

camée  

campanile  

capitule  

capuce  

causse  

cénotaphe  

cèpe  

cerne  

chrysanthème  

cippe  

codicille  

colchique  

coolie  

corpuscule  

cytise  

denticule  

édicule  

effluve  

(h)ellébore  

éloge  

élytre  

émétique  

emplâtre  

empyrée  

empyreume  

en-tête  

entrecolonne  

épeautre  

éphémère  

épiderme  

épilobe  

épilogue  

2 Orthographe grammaticale  

136  

Noms féminins  

épithalame  

équinoxe  

ergastule  

érysipèle  

esclandre  

escompte  

exergue  

exode  

exorde  

girofle  

globule  

glomérule  

glucose  

haltère  

héliotrope  

hémisphère  

hémistiche  

hiéroglyphe  

holocauste  

hospice  

hyménée  

hypallage  

hypogée  

interclasse  

intermède  

interstice  

intervalle  

involucre  

islam  

isthme  

iule  

ivoire  

jade  

jaspe  

jujube  

jute  

lange  

leurre  

libelle  

lignite  

lobule  

manipule  

méandre  

monticule  

myrte  

naphte  

narcisse  

narguilé  

obélisque  

ocelle  

opercule  

ophicléide  

opuscule  

orle  

ovale  

ove  

ovule  

oxymore  

palpe  

pampre  

parafe  

pastiche  

périgée  

pétale  

pétiole  

pilastre  

pipeline  

planisphère  

poulpe  

prêche  

quadrige  

quinconce  

quine  

rifle  

salamalec  

sépale  

socque  

stigmate  

svastika  

synopsis  

tentacule  

térébinthe  

thyrse  

tilde  

trille  

triqueballe  

tubercule  

tulle  

ulcère  

uretère  

viscère  

abside  

absinthe  

acanthe  

acné  

acoustique  

acre  

alcôve  

algèbre  

alluvion  

ammoniaque  

anagramme  

anicroche  

apostille  

appoggiature  

arabesque  

arcanne  

argile  

artère  

atmosphère  

autoroute  

autostrade  

bakélite  

bisque  

bonace  

campanule  

câpre  

caténaire  

céréale  

chausse-trappe  

clepsydre  

clovisse  

colophane  

coluvion  

congère  

coquecigrue  

créosote  

dartre  

drachme  

dynamo  

ébène  

écarlate  

échappatoire  

écritoire  

égide  

éluvion  

encaustique  

enzyme  

éphéméride  

épigramme  

épigraphe  

épitaphe  

épithète  

épître  

équivoque  

esbroufe  

escarre  

forficule  

fumeterre  

garbure  

glaire  

icône  

idylle  

immondice  

mandibule  

météorite  

métope  

molécule  

montgolfière  

mousson  

moustiquaire  

nacre  

oasis  

ocre  

octave  

omoplate  

once  

opale  

oriflamme  

orthographe  

patenôtre  

patère  

périssoire  

piastre  

pléthore  

prémices  

prémisse  

primeur  

primevère  

psyché  

pulpe  

réglisse  

sandaraque  

scolopendre  

scorsonère  

sépia  

stalactite  

stalagmite  

stèle  

tique  

topaze  

tranchefile  

urticaire  

vésicule  

vicomté  

vis  

Remarque  

Certains noms possèdent les deux genres sans modiûcation de sens. C est le cas  

d acmé, après-guerre/avant-guerre/entre-deux-guerres, après-midi, baston, crypto-  

game, harissa, holding, palabre, perce-neige, vérétille, et des noms de villes.  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

2 Orthographe grammaticale  

137  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

L hésitation sur le genre peut également être le fruit du contexte. En effet, certains mots n ont  

pas le même genre dans tous leurs sens (ex. : un voile / une voile). Étudiez ces homographes  

et leur sens dans un dictionnaire :  

Ï% Homographes ayant une même origine étymologique : aide, aigle, cache, cartouche,  

chienlit, comice, couple, crêpe, critique, enseigne, épigramme, espace, gîte, granule,  

greffe, guide, hymne, interligne, laque, manSuvre, mouûe, Suvre, ofûce, ombre, onagre,  

paillasse, parallèle, période, quadrille, romance, scolie, solde, statuaire, trompette, vapeur.  

Ï% Homographes ayant une origine étymologique distincte : aria, aune, barbe, barde, bogue,  

carpe, coche, escarpe, foudre, litre, platine, poêle, souris, vase.  

Enfin, certains mots, tout en conservant le même sens, changent de genre selon leur construc-  

tion. Étudiez les cas suivants :  

Genre habituel Genre exceptionnel  

chose est féminin '! masculin dans quelque chose, peu de chose, grand-chose  

foudre est féminin '! masculin dans un foudre de guerre  

Remarque : Un foudre (grand tonneau) est un autre mot.  

merci est masculin '! féminin dans le sens de pitié : à la merci de  

orge est féminin '! masculin dans les expressions orge perlé, orge mondé  

Noël est masculin '! féminin précédé d un article défini : la Noël  

amour, délice et orgue sont  

masculins au singulier  

'! féminins au pluriel dans la langue littéraire.  

L accord au masculin pluriel n est pas condamnable !  

Remarque : Généralement, orgue, employé au pluriel, ne désigne  

qu un seul instrument. Lorsqu il est employé au pluriel pour désigner  

plusieurs instruments, il reste masculin.  

Pâques désignant la fête  

chrétienne est ordinairement  

masculin singulier  

'! féminin pluriel associé à une épithète (joyeuses Pâques)  

'! féminin singulier (orthographié pâque) désignant la fête juive  

gens employé sans complé-  

ment ou suivi d un adjectif  

est masculin pluriel  

ex. : ces gens bons / tous  

ces honnêtes gens  

'! précédé immédiatement d un adjectif épithète ou d un déterminant  

ayant une forme distincte au féminin, il est féminin pluriel  

ex. : toutes ces bonnes gens  

Mais on accorde au masculin pluriel si l adjectif, le déterminant ou le  

pronom qui se rapportent à gens le suivent ou s il s agit d une épithète  

détachée (apposée).  

ex. 1 : Toutes ces bonnes gens sont présents.  

ex. 2 : Présents dès le début, ces gens ont tout suivi.  

Remarque 1 : Lorsque gens + de + nom forment une unité sémanti-  

que, gens reste au masculin pluriel (ex. : Ces puissants gens de robe.)  

Remarque 2 : Gens de lettres est la forme moderne de gendelettre.  

Ces deux formes existent toujours.  

Remarque 3 : Ne confondez pas gens et gent (nom fém. sing.)  

2 Orthographe grammaticale  

138  

La construction et l emploi du genre du nom et de l adjectif  

Règle générale : Le nom commun et l adjectif forment leur féminin par addition d un e final  

à la forme du masculin. Ce féminin s emploie généralement à propos d êtres sexués de sexe  

féminin.  

Toutefois, dans quelques cas, cette règle générale n est pas observée :  

Ï% Cas 1 Alors que les noms communs qui désignent des êtres animés possèdent généralement  

les deux genres et peuvent donc varier (ex. : avocat / avocate, fermier / fermière), ceux qui  

désignent des êtres inanimés n ont qu un seul genre (ex. : pommier, aspirateur, etc.)  

Ï% Cas 2 Les noms et adjectifs terminant par un -e au masculin ne changent pas au féminin  

(autres cas d épicènes).  

Exemple : un élève, une élève / un(e) garçon/fille habile  

Pour ceux qui connaissent d autres modifications, le féminin est donné) :  

Remarque  

Parmi les noms qui désignent des êtres animés, certains, toutefois, ne changent pas de  

forme pour désigner un être du sexe masculin ou féminin (ex. : un mulot, un enfant,  

une girafe, une souris, sentinelle). On les appelle épicènes.  

Remarque  

Les adjectifs maître et traître ainsi que les noms qui suivent font exception à cette  

règle, faisant leur féminin en ajoutant -sse à la forme du masculin.  

abbé, abbesse  

âne  

bougre  

chanoine  

clown, clownesse  

comte / vicomte  

devin, devineresse  

diable  

diacre, diaconesse  

dieu, déesse  

drôle  

druide  

faune  

hôte  

ivrogne  

maître / contremaître  

mulâtre  

notaire  

pape  

pauvre  

poète, poétesse  

prêtre  

prince  

quaker, quakeresse  

prophète, prophétesse  

sauvage  

Suisse  

traître  

vidame  

Remarque  

Sauvageonne est le féminin de sauvageon, non de sauvage.  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

2 Orthographe grammaticale  

139  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Ï% Cas 3 Certains noms et adjectifs forment leur féminin par redoublement de leur consonne  

ûnale + -e du féminin.  

Ï% Cas 4 Certains noms et adjectifs forment leur féminin par modiûcation d une partie du mot  

masculin.  

Consonnes redoublées Exemples  

-l : noms et adjectifs en -el et -eil  

+ gentil et nul  

cruel '! cruelle, vermeil '! vermeille  

nul '! nulle  

-n : noms et adjectifs en -en, -on  

+ chouan, paysan et rouan, Valaisan,  

Veveysan  

indien '! indienne, fripon '! friponne  

paysan '! paysanne  

Exception : mormon '! mormone. Lapon, letton, nippon  

peuvent prendre n ou nn au féminin.  

Remarque : daim '! daine, sacristain '! sacristaine ou  

sacristine, copain '! copine  

-s : noms et adjectifs bas, épais, gras,  

gros, las, métis, exprès, profès  

las '! lasse, exprès '! expresse  

On peut ajouter bêta '! bêtasse, champi(s) '! champisse.  

Remarque : au féminin, expresse, professe ne prennent pas  

d accent.  

-t : noms et adjectifs en -et  

+ chat, boulot, maigriot, pâlot, sot,  

vieillot  

muet '! muette  

pâlot '! pâlotte  

Exceptions : préfet, (in)complet, concret, désuet, (in)discret,  

(in)quiet, replet, secret '! féminin en -ète  

Types de modifications Exemples  

-c devient -qu dans laïc, ammoniac,  

caduc, public, turc, franc (le peuple).  

turc '! turque, franc '! franque  

Remarque : franc (de franchise) '! franche  

-er devient -ère cuisinier '! cuisinière  

Remarque : pécunier '! pécunière n existe pas ; il faut  

écrire pécuniaire au masculin et au féminin ; de même, pour  

fiduciaire, glaciaire, judiciaire, nobiliaire, partiaire, péniten-  

tiaire, pénipotentiaire.  

-gu devient -guë aigu '! aiguë  

Tolérance : aigüe (idem pour les autres adjectifs en gu).  

-x devient -s pour les noms et adj. en  

-eux ainsi qu époux et jaloux  

sérieux '! sérieuse, jaloux '! jalouse  

Exception : vieux '! vieille  

- n devient -gn dans bénin, malin bénin '! bénigne, malin '! maligne  

Remarque : bénine , maline n existent pas !  

féminin en -lle pour beau, jumeau,  

nouveau, fou, mou, vieux  

mou '! molle, vieux '! vieille  

Remarque : Ces mots (sauf jumeau) ont un masculin en -el,  

devant un mot masculin commençant par une consonne  

(ex. : un vieil homme).  

addition d une consonne :  

-t dans coi, favori, rigolo  

-s dans andalou, bêta, champi(s)  

-d dans esquimau  

coi '! coite  

andalou '! andalouse, bêta '! bêtasse  

esquimau '! esquimaude  

Remarque : une faute courante est l ajout de la consonne  

au masculin ( coit , andalous , etc.)  

2 Orthographe grammaticale  

140  

Ï% Cas 5 Le cas particulier des noms en -eur. Ils connaissent trois formations distinctes de leur  

féminin :  

1 : addition d un -e ûnal, pour ceux qui dérivent directement du latin : meilleur, antérieur /  

postérieur, citérieur / ultérieur, extérieur / intérieur, majeur / mineur, supérieur / inférieur,  

prieur.  

2 : addition du sufûxe -euse pour les mots en -teur qui dérivent d un verbe. Ex. : menteur,  

menteuse '! mentir  

3 : féminin en -trice pour ceux en -teur qui ne dérivent pas d un verbe. Ex. : destructeur,  

destructrice '! destructer n existe pas.  

Ï% Cas 6 Certains noms et adjectifs ont des genres formés à partir de radicaux distincts (ex. :  

homme / femme, bélier / brebis). Retenez les correspondances fréquentes en concours :  

addition d un suffixe dans  

Basque, chef, héros, tsar.  

Basquaise (ou Basque), cheftaine (ou chef), héroïne, etc.  

Remarque : Héros prend un h aspiré, pas héroïne.  

suppression d un suffixe dans  

canard, compagnon, dindon, mulet.  

cane, compagne, dinde, mule  

substitution d un suffixe dans  

barman, chevreuil, lévrier, neveu,  

poney, serviteur.  

barmaid, chevrette, levrette, nièce, ponette, servante  

modifications particulières dans bref,  

frais, grec, sec, tiers  

bref '! brève, frais '! fraîche, grec '! grecque, sec '! sèche,  

tiers '! tierce  

Exceptions  

- éditeur, émetteur / récepteur, exécuteur, inspecteur, inventeur, persécuteur ont un  

féminin en -trice,  

- enchanteur a un féminin en -teresse.  

Remarque  

Charmeur, chasseur ont un féminin ordinaire en -euse et poétique en -eresse, et  

bailleur, défendeur, pécheur, vengeur n ont qu un seul féminin en -eresse.  

Remarque  

Certains mots en -eur n ont pas les deux genres (censeur, défenseur, intercesseur, pré-  

décesseur, professeur, successeur notamment).  

- chien de chasse / lice  

- étalon / jument (cheval est générique)  

- gendre / bru  

- jars / oie  

- lièvre / hase  

- parâtre / marâtre  

- sanglier / laie  

- taureau / vache (bSuf : mâle châtré)  

- verrat / truie (cochon est générique)  

Types de modifications Exemples  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

2 Orthographe grammaticale  

141  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Le nombre  

La construction du pluriel du nom et de l adjectif  

Règle générale Le nom et l adjectif forment leur pluriel par addition d un -s final à la forme  

du singulier.  

Toutefois, dans quelques cas, cette règle générale n est pas observée.  

Cas 1  

Quand le nom ou l adjectif finit par s, x, z au singulier, il ne prend aucune marque écrite du pluriel.  

Cas 2  

Quand le pluriel se forme en x.  

Cas 3  

Quand le pluriel est très irrégulier.  

Remarque  

À l oral, en revanche, la différence peut se faire sentir, puisqu on ne fait pas la liaison  

lorsque le mot est au singulier. Ex. : un mors usé [mTr÷yze] / des mors usés [mTr÷zyze]  

Cas du pluriel en x Exceptions avec pluriel en s  

Sans modifications :  

Ï% Tous les noms et adjectifs en -au.  

Ï% Tous les noms et adjectifs en -eu.  

Ï% Sept noms en -ou : bijou, caillou, chou, genou,  

hibou, joujou, pou.  

'! Ripou peut avoir deux pluriels : ripous ou ripoux.  

grau, landau, sarrau, senau, unau.  

bleu, émeu, enfeu, lieu (poisson), pneu.  

Les autres noms en -ou ont un pluriel régulier  

ex. : un clou, des clous  

Avec modifications :  

Ï% Tous les noms et adjectifs changent -al en  

-aux au pluriel.  

Certains noms ont les pl. -als et -aux : étal,  

idéal, val (par monts et par vaux).  

Certains adjectifs ont les pl. -als et -aux :  

austral / boréal, choral (-aux rare), final (-aux  

rare), glacial, idéal, marial, nasal, pascal (-aux  

rare), tonal.  

Remarque : l adj. causal n a pas de masc. pl.  

Ï% Dix noms changent -ail en -aux au pluriel :  

aspirail, bail, corail, émail, fermail, soupirail,  

travail1, vantail, ventail, vitrail.  

Noms : aval, bal, bancal, cal, cantal, caracal, car-  

naval, cérémonial, chacal, choral, copal, corral,  

festival, final, galgal, gavial, joual, mistral, narval,  

nopal, pal, pascal, récital, régal, rital, rorqual,  

santal2, serval et les mois du calendrier républi-  

cain, floréal, germinal, prairial.  

Adjectifs : banal3, bancal, fatal, natal, naval.  

Les autres noms en -ail ont un pluriel régulier.  

1. Le pluriel des travails peut se rencontrer pour désigner la cage où on immobilise un grand animal pour pouvoir l opérer.  

2. Le pluriel santaux ne se rencontre que dans l expression poudre des trois santaux, employée par les pharmaciens.  

3. Ne confondez pas les adjectifs banal, als (sans originalité) et banal, -aux (qualifie un objet dont l usage est autorisé par le seigneur).  

Cas Pluriel régulier et emploi Pluriel irrégulier et emploi  

aïeul aïeuls pour désigner les grands-parents  

aïeux pour désigner l ensemble des ancêtres  

(on dira également des bisaïeuls, des tri-  

saïeuls et non bisaïeux , trisaïeux )  

ail ails, employé surtout en botanique aulx, emploi courant  

2 Orthographe grammaticale  

142  

L emploi du pluriel du nom et de l adjectif  

Règle générale Le singulier s emploie pour désigner un seul être ou une seule chose (parfois un  

seul ensemble), le pluriel pour désigner plusieurs êtres ou choses (parfois plusieurs ensembles).  

ciel  

ciels, quand on envisage réellement plusieurs  

ciels, ainsi que dans les mots composés (ex. :  

des ciels-de-lit)  

cieux, pour désigner le paradis ou le lieu du  

séjour des dieux.  

Sil  

Sils employé dans les mots composés (ex. :  

des Sils-de-bSuf)  

yeux dans tous les autres cas  

Remarque  

Il n est pas toujours évident d identiûer le nombre employé, particulièrement dans le  

cas des compléments du nom ou des compléments du verbe.  

Ï% Le complément du nom (CDN) est au singulier :  

quand il est employé dans une valeur générale, présentant une réalité comme non  

quantiûable (ex. : des dépenses d énergie / des sacs de sable, du papier bulle),  

quand il désigne un élément qui est unique (ex. : des fruits à noyau).  

Ï% Le CDN est au pluriel :  

quand il est employé dans l idée de collection, de pluralité possible ou réelle  

d une valeur quantiûable (ex. : un conte pour enfants),  

quand il désigne un élément qui ne peut être unique (ex. : un fruit à pépins / une  

bête à cornes / un battement de mains).  

Ï% Le CDN est au singulier ou au pluriel quand les deux nombres sont également pos-  

sibles. C est notamment le cas dans une gelée de groseille(s), un pain d épice(s), une  

salle d étude(s), un vêtement sur mesure(s). Dans ces cas, le singulier comme le plu-  

riel ne peuvent pas être fautifs.  

Si la tournure est négative, le singulier ne doit pas être choisi nécessairement.  

Demandez-vous : s il y en avait, y aurait-il un ou plusieurs éléments ?  

Ex. 1 : Un fruit sans noyau. (s il y en avait, il y aurait un seul noyau)  

Ex. 2 : Un fruit sans pépins (s il y en avait, il y aurait plusieurs pépins)  

Ex. 3 : Un arbre sans feuilles (s il y en avait, il y aurait plusieurs feuilles)  

Dans certains locutions, le nombre est toujours le même. Retenez les cas suivants :  

Toujours au singulier : sans arrêt, sans certitude, sans commentaire, sans compa-  

raison, sans contestation, sans conteste, sans contredit, sans délai, sans détour, sans  

doute, sans effort, sans égard, sans encombre, sans façon, sans fondement, sans his-  

toire, sans interruption, sans lendemain, sans prétention, sans raison (non), sans  

réserve, sans rime ni raison, sans surprise, sans tambour ni trompette, sans transition.  

Toujours au pluriel : sans à-coups, sans ambages, sans bavures, sans bornes, sans  

ûeurs ni couronnes, sans limites, sans manières, sans phrases, sans principes, sans  

scrupules, sans témoins.  

Variables : sans égal (et d égal à égal), sans pareil.  

Variables ou invariables : sans borne(s), sans bavure(s), sans ûoriture(s), sans reproche(s).  

Cas Pluriel régulier et emploi Pluriel irrégulier et emploi  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

2 Orthographe grammaticale  

143  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Toutefois, dans quelques cas, cette règle générale n est pas observée.  

Cas 1  

Quand des noms simples n ont que le nombre pluriel.  

Liste des principaux noms n ayant que le nombre pluriel (en gras : mots dont le genre est à  

remarquer).  

Ï% Noms masculins  

Ï% Noms féminins (mots soulignés : mots renvoyant à des fêtes religieuses, tous au fém.)  

Ï% Le complément du verbe connaît une régularité moindre.  

Le singulier est privilégié dans les expressions avec répétition du nom complément.  

Ex. : Aller de stupéfaction en stupéfaction / Aller de porte en porte.  

Mais le pluriel n est pas impossible.  

Pour le reste, il s agit de cas particuliers. En voici quelques-uns :  

Toujours au singulier : agir à court / long terme, agir à l emporte-pièce, être au banc  

des accusés, être / faire sur mesure, réclamer / demander à cor et à cri, remettre / être  

à ûot (mais couler à ûots), y aller / le faire en personne.  

Toujours au pluriel : être à bout de forces, être aux pieds de quelqu un (mais être au  

pied de quelque chose), être en bon / mauvais termes (et en d autres termes), faire à  

grand frais / à peu de frais / à moindres frais, inventer de toutes pièces, juger sur  

pièces, mettre / tailler en pièces, se payer de mots.  

Singulier ou pluriel : être en ûeur(s), prendre à pleine(s) main(s), prendre en  

main(s), remettre en main(s) propre(s).  

abdominaux  

affûtiaux  

agrès  

aguets  

alentours (sing. autre sens)  

apparaux  

appas  

appointements  

arrérages  

(arrière-)grands-parents /  

beaux-parents / (arrière-)  

petits-enfants / beaux-  

enfants  

beaux-arts  

bestiaux  

comics  

confins  

décombres  

dépens  

desiderata  

ébats  

éjecta / excreta  

environs  

fastes  

favoris  

fonts  

frais  

génitoires  

gravats  

honoraires  

knickers  

limbes  

links  

llanos  

lods  

mamours  

mânes  

parages  

pénates  

pourparlers  

préparatifs  

proches  

prolégomènes  

quatre-temps  

sévices  

thermes  

tripous / tripoux  

universaux  

us  

varia  

vivres  

accordailles  

affres  

ambages  

annales  

archives  

armoiries  

arrhes  

assises  

babines  

badigoinces  

bacchanales1  

(ou) dionysies  

battitures  

béatilles  

bésicles/besicles  

blandices  

brisées  

brucelles  

calendes  

castagnettes  

cisoires  

complies  

condoléances  

cortès/cortes  

écrouelles  

effondrilles  

entrailles  

entrefaites  

2 Orthographe grammaticale  

144  

Cas 2  

Quand le nom et / ou l adjectif se situent dans un mot composé, il peut y avoir invariabilité.  

Le nombre employé dépend de la nature des éléments présents.  

épousailles  

fargues  

fecès  

féralies  

fiançailles  

floralies  

frusques (fam.)  

funérailles  

gambas  

gémonies  

grègues  

hardes  

ides  

intempéries  

(pas tjs pl. pour Ac.)  

laissées  

latrines  

laudes  

leggins/leggings  

lochies  

lombes  

(masc. pour Grevisse)  

lupercales  

matines  

menées  

menstrues  

miscellanées  

mSurs  

obsèques  

panathénées  

parentales/ parentalies  

peignures  

pluches  

poucettes  

pouilles  

prémices  

relevailles  

représailles  

rillettes  

rogations  

royalties  

saturnales  

semailles  

tagliatelles/  

tagliatelli  

tapas  

ténèbres  

tricoises  

vêpres  

victuailles  

1. toujours pluriel dans le sens sacré seulement.  

Remarque  

Dans un usage littéraire, certains de ces noms ont déjà été utilisés au singulier,  

l auteur prenant certaines libertés. Ces usages occasionnels ne font pas règle.  

Règles d accord Composition des mots Exemples  

Accord des deux termes Ï% nom + nom  

Ï% nom + adjectif  

Ï% adjectif + adjectif  

Ï% des sourds-muets  

Ï% des coffres-forts  

Ï% des femmes sourdes-muettes  

Accord du 1er terme ou  

pas d accord selon le sens  

Ï% nom + préposition + nom complé-  

Ï% des arcs-en-ciel  

Ï% des tête-à-tête  

Cas d invariabilité : coq-à-l âne, face-à-face, pied-à-terre, pot-au-feu,  

tête-à-queue, tête-de-nègre, vol-au-vent.  

Accord du 2nd terme Ï% mot invariable + nom  

Ï% mot invariable + adjectif  

Ï% élément incomplet + nom  

Ï% élément incomplet + adjectif  

Ï% nu, mi, demi, semi + nom  

Ï% nu, mi, demi, semi + adjectif  

Ï% des avant-projets  

Ï% des chevaux long-jointés  

Ï% des gallo-romains  

Ï% des hommes gallo-romains  

Ï% des semi-remorques  

Ï% des paupières mi-closes  

Exceptions : une nue-propriété, des nus-propriétaires  

Remarque : Dans l adj. franc-maçon, franc ne varie qu en nombre  

(hommes francs-maçons / femmes franc-maçonnes). Dans l adj. tout-  

puissant, tout ne varie en nombre que s il est féminin [hommes tout-  

puissants / femme(s) toute(s)-puissante(s).]  

O  

h  

a  

h  

C  

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2 Orthographe grammaticale  

145  

©  

D  

u  

d  

 

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c  

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é  

u  

d  

é  

l  

.  

Cas 3  

Les noms propres sont généralement invariables.  

Ï% Noms propres employés comme tels  

Pour les noms de personnes, il faut relever quelques exceptions, liées à la dimension his-  

torique, politique ou culturelle de certaines familles sur plusieurs générations.  

Exemple : Les trois Horaces. / Les frères Gracques.  

Les Tarquins / Les Césars / Les Plantagenêts / Les Bourbons / Les Tudors.  

Pour les noms de lieux, seuls ceux qui sont d ordinaire au pluriel ont la marque du plu-  

riel.  

Exemple : Les Indes / Les Gaules / Les Deux-Siciles. (Mais : Il y a deux France : celle  

d en haut et celle d en bas.)  

Accord du 2nd terme ou  

pas d accord selon le sens  

Ï% verbe + nom Ï% des couvre-lits  

Ï% des réveille-matin  

Exceptions : ayant cause '! ayants cause, ayant droit '! ayants droit  

Pas d accord Ï% verbe + verbe  

Ï% verbe + mot invariable  

Ï% phrase  

Ï% des peut-être  

Ï% des touche-à-tout  

Ï% des qu en-dira-t-on  

Remarque 1 Dans certains noms composés, les éléments sont soudés. Dans ce cas,  

l accord au pluriel se fait comme un mot ordinaire (ex. : des entrecolonnes, des por-  

temanteaux). Bonhomme / gentilhomme, madame / mademoiselle, monsieur / monsei-  

gneur font exception à cette règle (ex. : des messieurs, des bonhommes). Les pluriels  

réguliers (des madames, des bonhommes) se rencontrent parfois, mais dans un usage  

ironique ou maladroit.  

Remarque 2 Dans les mots composés dont le 1er élément est aide ou garde, on  

accorde aide ou garde si le mot composé désigne une personne et on laisse invariable  

s il désigne une chose (ex. : des garde-robes, des aide-mémoire / des gardes-barrières,  

des aides-soignantes). Grammaticalement, aide et garde sont des verbes, mais on con-  

sidère qu ils sont employés comme des noms lorsqu ils désignent une personne.  

Remarque 3 Si, dans un adjectif composé, le 1er élément est employé comme  

adverbe, c est-à-dire qu il exprime une manière d être et non une propriété, une qua-  

lité, cet élément est invariable. Ex. : une ûlle nouveau-née / une personne haut placée  

Il faut noter cependant que l on fait toujours varier ce 1er terme dans large ouvert,  

grand ouvert, raide mort, bon premier, premier-né, dernier-né, et que l on fait souvent  

varier frais précédant un participe passé (ex. : des nouvelles fraîches/frais arrivées),  

alors que ce terme est employé comme adverbe. Cet usage est correct.  

Règles d accord Composition des mots Exemples  

2 Orthographe grammaticale  

146  

Pour les noms d ouvrages, le singulier est d usage.  

Exemple : J ai acheté deux Énéide.  

Pour les noms de marques, enseignes, le singulier est également d usage.  

Exemple : Boire deux Martini.  

Ï% Noms propres de personnes employés par antonomase  

Rappelons que l antonomase est le procédé stylistique qui consiste à remplacer un nom  

commun par un nom propre naturellement proche de l idée du nom commun. Dans cet usage,  

il faut considérer le nom comme nom commun et lui donner la marque du pluriel.  

Exemple : Combien de Mozarts naissent et meurent chaque jour. (On notera la  

conservation de la majuscule)  

Toutefois, il arrive encore souvent que l on conserve le nom au singulier dans ce cas. Du  

reste, dans certains cas, la marque du pluriel ne peut être appliquée du fait de la forme du nom  

propre.  

Exemple : Ces jeunes gens sont de vrais La Fontaine. (éviter Les Fontaines )  

Remarque  

Il peut arriver que, par emphase, on désigne une personne déterminée en utilisant un  

déterminant pluriel. Dans ce cas, le déterminant est un faux ami. Le nom reste au sin-  

gulier. Rappelons d ailleurs qu un nom propre n a pas besoin de déterminant.  

Ex. : Les Corneille, les Molière et les Racine ont fait la gloire du théâtre français.  

Remarque  

Il ne faut pas confondre ces cas d antonomases avec ceux dans lesquels le nom propre  

est réellement devenu un nom commun avec le temps. Dans ce cas, il est totalement  

variable et ne porte plus de majuscule.  

Ex. : Nous avons de généreux mécènes. (issu de Mécène, général romain, conseiller  

d Auguste qui encourageait les arts et les sciences).  

Remarque ûnale  

Les noms qui sont construits à partir de noms propres et qui sont associés à cette caté-  

gorie (noms d habitants, de dynasties, etc.) ne sont pas exactement des noms propres  

du point de vue sémantique puisqu ils ont une déûnition, un sens et ne sont pas pure-  

ment arbitraires (les Parisiens sont les habitants de Paris /Paris n a pas de déûnition).  

Du coup, ils reçoivent naturellement la marque du pluriel.  

Ex. : Les Russie / Les Russes.  

Ex. : Les Capet(s) / Les Capétiens.  

O  

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a  

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C  

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2 Orthographe grammaticale  

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D  

u  

d  

 

L  

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u  

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é  

l  

.  

Cas 4  

Les noms et adjectifs d emprunt et occasionnels sont généralement invariables, sauf s ils sont  

réellement francisés ou devenus des noms.  

Exemple 1 : Avec des si et des mais, on mettrait Paris en bouteille.  

Exemple 2 : Des gens bien. / Des si bémol. / La porte nord.  

Exemple 3 : Des agendas. / Des mercis. / Les dires de quelqu un.  

Exemple 4 : Des airs bon enfant. / Des produits bon/meilleur marché.  

Cas 5  

Les adjectifs de couleur sont généralement invariables.  

Ils sont invariables quand ce sont des syntagmes adjectivaux [adj. + adj. subordonné (ou  

l inverse), adj. (+ de) + nom].  

Exemple : Des habits bleu clair / Des habits bleu marine.  

Mais quand il s agit d adj. + et + adj. (ou nom employé adjectivement) on peut considérer soit :  

Ï% que l adjectif ne vise qu une seule réalité et alors tout reste invariable,  

Ï% que l adjectif vise plusieurs réalités et alors il varie.  

Exemple : Des vaches noire(s) et blanche(s).  

Ils sont invariables quand ce sont des noms (ou syntagmes nominaux) employés comme  

adjectifs.  

Exemple : Des livres orange. '! de la couleur de l orange.  

Cas 6  

Les adjectifs employés adverbialement sont invariables. Pour vérifier qu ils sont bien employés  

comme des adverbes, essayez de déterminer si l adjectif décrit une façon, une circonstance ou  

un état, ou bien si vous pouvez remplacer l adjectif par une forme en -ment correspondante.  

Exemple : Les véhicules sont garés haut dans la rue. '! les véhicules ne sont pas hauts  

en eux-mêmes, ils sont placés de façon haute, hautement.  

1 : Écarlate, mauve, pourpre, rose sont réellement devenus des adjectifs, donc ils  

varient (fauve et incarnat sont des adjectifs devenus des noms ; ils varient, mais ils  

n appartiennent pas à cette liste).  

2 : L emploi d un adjectif invariable de couleur précédé d un article pluriel ne change  

rien à son invariabilité (ex. : Un pull dans les orange). Il s agit d une tournure ellip-  

tique (un pull dans les tons orange).  

3 : Châtain, issu de châtaigne est normalement variable seulement en nombre, mais il  

n est pas fautif de l accorder en genre parce que l adjectif a une forme distincte [ex. :  

Des moustaches châtaines (ou châtain)]  

4 : Les adjectifs composés de couleur ne prennent pas de trait d union.  

2 Orthographe grammaticale  

148  

Cas 7  

Les adjectifs ou déterminants numéraux cardinaux sont généralement invariables. Font  

exception un qui varie en genre, vingt et cent qui varient en nombre quand ils sont multipliés  

et qu ils finissent le numéral.  

Exemple 1 : quatre-vingts.  

Exemple 2 : quatre-vingt-un (vingt ne finit pas le nombre).  

Mille est invariable (ex. : Payer des mille et des cents). Il peut s écrire mil lorsqu il s agit  

d une année, qu il n est pas multiplié et que cette année se situe après J.-C. (ex. : l an mil neuf  

cent cinq). Paradoxalement on écrit plutôt l an mille que l an mil. À noter qu il ne faut pas le  

confondre avec le mille marin, qui varie au pluriel.  

Cas 8  

L accord de tout, quelque, même, aucun et nul dépend de leur emploi.  

Ï% Tout  

Comme adjectif/déterminant indéûni, il signiûe n importe quel et s accorde avec le  

nom auquel il se rapporte (ex. : Toute personne a ses préférences). Dans cet usage, il est  

souvent séparé de son nom par un déterminant (ex. : Il a travaillé toute la matinée). On  

dit alors qu il est prédéterminant.  

Comme adjectif qualiûcatif, il signiûe unique s il est épithète, entier s il est attribut, et  

s accorde avec son nom (ex. : Pour toute activité, il fait du jardinage / Elle est toute en sueur  

'! dans ce dernier exemple, il peut être laissé invariable, si on le considère comme un  

adverbe). Sa fonction permet de le distinguer des autres emplois.  

Comme nom commun, on le reconnaît parce qu il est précédé d un déterminant. Il a un  

masculin pluriel particulier : touts (ex. : Les touts précèdent leurs parties). On considère  

habituellement que dans la locution tout ou partie, tout est un nom.  

Comme pronom indéûni, on le reconnaît parce qu il pourrait avoir un antécédent et que  

son masculin pluriel a une prononciation distincte (ex. : Ces billets étaient tous faux).  

1 : Zéro, million et milliard et leurs dérivés (billion, etc.) ne sont pas des adjectifs,  

mais des noms. Ils varient normalement (ex. : Ce sont des zéros.) Dans la mesure où  

ils ne sont pas des numéraux, ils n empêchent pas l accord de vingt et cent multipliés  

s ils suivent (ex. : quatre-vingts millions). On notera également que lorsque zéro sert  

de déterminant, le nom qu il détermine est au singulier (ex. : Faire zéro faute).  

2 : Lorsqu un numéral sert à indiquer une seule réalité dont on donne la place, la  

position, il est invariable (ex. : la page quatre-vingt '! une seule page est désignée).  

Cet emploi est celui d un ordinal (selon l ordre).  

3 : Dans les pourcentages, on écrit cinquante pour cent (sans -s). On peut dire cin-  

quante pour cent a reçu & / ont reçu & Cela dépend du contexte, comme pour l accord  

avec les collectifs ou leurs compléments.  

Ex. 1 : Cinquante et un pour cent de la population a rejeté le projet. (globalité).  

Ex. 2 : Cinquante pour cent de notre stock sont vendus en décembre. (pluralité).  

O  

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C  

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d  

 

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.  

Comme adverbe de manière il signiûe entièrement et il complète un adjectif, un parti-  

cipe ou un autre adverbe (ex. : La famille tout entière / Aller tout doucement). Même si  

un adverbe est normalement invariable, tout peut varier pour des raisons phonétiques,  

lorsqu il précède un mot féminin commençant phonétiquement par une consonne (ex. :  

Elles sont toutes confuses/honteuses.). Tout est adverbe dans les expressions tout feu tout  

ûammes, et tout yeux, tout oreilles.  

Ï% Quelque  

Comme adjectif/déterminant indéûni, il se rapporte à un nom avec lequel il s accorde  

(ex. : quelques années) et désigne une quantité imprécise qui pourrait être comptée. À  

noter l usage littéraire de quelque avec un nom singulier pour exprimer un certain (ex. :  

C était quelque individu arrogant.)  

Comme adverbe de quantité, il est devant un numéral et il signiûe environ. Il est alors  

invariable.  

Exemple : Il y a quelque vingt ans.  

Remarque 1 Dans la locution tout + attribut + que, tout est adverbe (ex. : Tout adultes  

qu ils sont, ils adoptent une attitude puérile).  

Remarque 2 Dans les expressions de type tout + autre + nom,  

tout est variable s il se rapporte au nom, il signiûe alors n importe quel (ex. : Toute  

autre situation eût été meilleure '! n importe quelle autre situation),  

tout est invariable s il se rapporte à autre, il signiûe alors tout à fait (ex. : Il a travaillé  

d une tout autre manière '! tout à fait autre manière.)  

Remarque  

Quelque est adjectif/déterminant indéûni et donc il s accorde dans l expression  

formée d un nombre + et quelques (ex. : Ce spectacle dure deux heures et quelques.)  

Remarque  

La locution quelque & que peut contenir le déterminant quelque, lorsqu elle introduit  

une proposition de concession et que quelque précède un nom (ex. : Quelques argu-  

ments que vous trouviez, vous ne le convaincrez pas).  

Si quelque précède un adjectif ou un adverbe, il est adverbe et donc invariable (ex. :  

Quelque bons que soient vos arguments & / Quelque intelligemment que vous argu-  

mentiez& ).  

Si dans cette même locution quelque & que, quelque est suivi d un adjectif + un nom,  

il faut déterminer si quelque renvoie à l adjectif (alors il est invariable) ou au nom  

(alors il est variable). Quelque renvoie à l adjectif quand quelque & que est suivi d un  

verbe d état (ex : Quelque bonnes nageuses que vous soyez& ) ; dans le cas contraire  

il s accorde avec le nom (ex. : Quelques bonnes raisons que vous invoquiez& ).  

2 Orthographe grammaticale  

150  

Ï% Même  

Comme adjectif indéûni, il signiûe identique et se rapporte à un nom ou un pronom avec  

lequel il s accorde.  

Exemple : Les élèves posent les mêmes questions.  

Comme adverbe de manière, il signiûe aussi, et il est invariable.  

Exemple : Les boulevards, les rues même étaient animés.  

Ï% Aucun et nul  

Comme adjectifs/déterminants indéûnis, ils sont au singulier, sauf s ils déterminent un  

nom toujours pluriel (ex. : Aucunes représailles n auront lieu).  

Comme pronoms indéûnis, ils sont invariables en nombre et variables en genre (ex. :  

Aucune n est venue). Ne pas confondre aucun et d aucuns, autre pronom toujours pluriel.  

Cas 9  

Autres cas d invariabilité de l adjectif.  

Ï% Feu (= défunt) est invariable, sauf lorsqu il est placé entre un déterminant et un nom.  

Exemple : la feue princesse / feu la princesse  

Ï% Grand ne varie pas en genre dans quelques expressions anciennes : grand-chose, grand-  

faim/soif, grand-maman/mère/tante, grand-messe, à grand-peine/peur, grand-rue/route.  

Pour l accord en nombre, la tendance est à l invariabilité, mais l accord est possible.  

Ï% Possible est invariable, construit avec un superlatif (le plus, le moins, le pire, etc.) qui com-  

plète un nom. Il est alors considéré comme attribut d une proposition impersonnelle ellip-  

tique [ex. : Mettre un point d honneur à réaliser le plus de bonnes Suvres possible (= qu il  

soit possible de réaliser)]. Dans les autres cas (emploi hors d un superlatif, ou dans un  

superlatif mais avec un adjectif), il est variable.  

Exemple : Rencontrer toutes les personnes possibles / rencontrer les personnes les plus  

grandes possibles.  

Ï% Avoir l air peut entraîner deux accords de type différent selon le sens :  

accord avec le sujet, s il ne peut pas avoir un air (objet).  

Exemple : Ces assiettes ont l air abîmées.  

accord avec air, si le sujet peut avoir un air (personne ou chose personniûée)  

Exemple : Ces femmes ont l air grave.  

Il faut cependant préciser que l accord avec le sujet n est jamais fautif.  

Exemple : Ces femmes ont l air graves.  

Remarque  

Placé après un nom ou un pronom démonstratif, même peut parfois avoir la valeur  

d adjectif comme d adverbe. Dans ce cas, l accord comme l invariabilité sont corrects.  

Ex. : Ceux même(s) qui l ont accompagné sont partis.  

O  

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2 Orthographe grammaticale  

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d  

 

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.  

Ï% Avec des plus, des moins, des mieux, l accord peut être au singulier ou au pluriel.  

Si l ensemble de l expression (adj. + superlatif) équivaut à parmi les plus (avec l idée de  

comparaison) on accorde au pluriel.  

Exemple : Ce cas est des plus intéressants.  

Si cette expression équivaut à très, très peu, très bien, l adjectif s accorde avec le nom  

auquel il se rapporte et reste donc singulier si ce nom est singulier.  

Exemple : La situation était des plus embarrassante.  

Ï% Dans l expression il n y a de/il n y a pas plus + adjectif + que + GN, l adjectif reste géné-  

ralement invariable, mais il peut aussi s accorder avec le noyau du GN.  

Exemple : Il n y a d honnête(s) que les pauvres gens.  

Si l adjectif suit le GN, il s accorde nécessairement.  

Exemple : Il n y a que les pauvres gens d honnêtes.  

Ï% Dans les expressions commençant par sauf suivi d un GN (ex. : Il a tout oublié, sauf sa  

dignité), plein (ex. : des cailloux plein ses poches), ainsi que dans les locutions haut les  

mains, se faire fort, en tout cas, de guerre lasse, guerre éclair, porter beau, couper/tourner  

court, tambour battant, les adjectifs sont invariables. Dans les locutions franc de port,  

ûambant neuf, l échapper belle, bel et bien, à pied sec, les adjectifs sont invariables ou  

s accordent. Dans la locution seul à seul, les adjectifs s accordent.  

Ï% Les adjectifs renvoyant à des termes de jeu (capot, échec, mat, pat, etc.), d anglicismes  

(auburn, standard, etc.), ou à la langue familière (baba, gaga, gnangnan, zinzin, etc.) sont  

généralement invariables.  

Ï% Les adjectifs antifriction, antifumée, antipersonnel, bémol/bécarre/dièse (le nom bémol  

varie), chippendale, express, intestat, jacquard, kaki, lambda, mastoc, nickel, pop, pul-  

lman, raglan, rasoir, régence, rococo, rosat, sati, tarte, turbo, yé-yé, zen sont toujours inva-  

riables. Angora, chic, melliûue et snob le sont souvent, même si la variabilité reste  

courante.  

L adverbe  

La plupart des adverbes en ment sont formés à partir du féminin des adjectifs qui leur cor-  

respondent, auquel on a ajouté ment.  

Exemple : grand, grande '! grandement  

Toutefois, dans quelques cas cette règle n est pas observée.  

Remarque  

Dans le cas d une personniûcation, l accord avec air reste possible pour une chose  

(ex. : Ces statues avaient l air menaçant.)  

2 Orthographe grammaticale  

152  

Cas 1  

Quand l adjectif termine au masculin par une voyelle autre qu un e muet, l adverbe se cons-  

truit sans e final  

Exemple : vrai, vraiment.  

Cas 2  

Quand l adjectif termine au masculin par -ant ou -ent, l adverbe se construit en -amment  

(pour -ant) et -emment (pour -ent). Attention : ces finales se prononcent de la même façon  

[amÜQ] et peuvent donc être confondues.  

Exemple : différent '! différemment / nonchalant '! nonchalamment  

Cas 3  

Dans quelques adverbes, la finale -ement devient -ément : commodément, confusément,  

énormément, expressément, intensément, précisément, profondément, etc. La prononciation  

suffit pour les orthographier correctement.  

Cas 4  

Quelques cas sont inclassables : gentil '! gentiment (avec chute du l), impuni '! impunément  

(changement du i en é), bref '! brièvement.  

Remarque 1 Pour certains adjectifs ûnissant en u au masculin, la ûnale de l adverbe  

est en -ûment, de façon à marquer la chute du e féminin : assidu, congru, continu, cru,  

dû, goulu, indu, nu.  

Ex. : crûment, nûment (nuement est également possible).  

Pour les autres adjectifs en u, la règle est respectée (ex. : absolu '! absolument).  

Remarque 2 L adverbe qui correspond à l adjectif gai possède deux graphies : gaie-  

ment ou gaîment. La première est la plus courante.  

Remarque  

Trois adverbes sont construits normalement : lentement, présentement, véhémentement.  

Remarque 1 Tous les adjectifs n ont pas d adverbes en -ment qui leur correspondent.  

Il ne faut donc pas inventer (Ex : charmant, fâché, gracile, etc.). À noter également  

que tous les adverbes en -ment ne dérivent pas d adjectifs (Ex : vachement, diable-  

ment, comment, etc.).  

Remarque 2 Certains adverbes viennent d adjectifs qui ont disparu (brièvement,  

grièvement, journellement, neutralement, prodigalement, traîtreusement ; leurs  

adjectifs étaient brief , grief , journel , neutral , prodigal , traîtreux (pour gentil,  

c est l inverse, l adverbe gentillement a disparu). On considère tout de même qu il y  

a correspondance entre ces adverbes et les adjectifs modernes lorsqu ils sont assez  

semblables (c est le cas par exemple pour gentil '! gentiment, bref '! brièvement, mais  

pas pour grave '! grièvement, parce que gravement existe également).  

O  

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2 Orthographe grammaticale  

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.  

L accord du verbe  

Accord avec un seul sujet  

Règle générale L accord se fait ordinairement en nombre et personne avec le sujet ou le sujet  

apparent dans le cas d un verbe impersonnel (pour l impératif, il se fait avec le sujet sous-entendu).  

Exemple 1 : Sois revenue pour minuit. (en s adressant à une femme)  

Exemple 2 : Il pleut des cordes. (accord avec le sujet apparent il et non avec le sujet  

réel cordes)  

Mais dans certains cas cette règle générale n est pas appliquée.  

Cas 1  

Le participe présent est invariable.  

Ce mode non conjugué est employé généralement sans sujet. Cependant, dans les propositions  

participiales, il est construit avec un sujet et reste invariable.  

Exemple : La nuit venant, ils sont rentrés.  

Il ne faut pas confondre le participe présent, toujours invariable, avec l adjectif verbal (ou  

tout adjectif finissant en [QÜ]) qui est variable.  

Exemple : une attitude menaçant notre intégrité (participe) / une attitude menaçante  

(adjectif).  

Pour éviter cette confusion, il faut se demander si la forme en [QÜ] exprime une action (c est  

alors un participe) ou un état, une qualité (c est alors un adjectif). Dans l exemple précédent,  

nous voyons que dans le premier cas, l attitude fait l action de menacer, alors que dans le  

second cas elle a la qualité d être menaçante.  

Remarque  

Attention aux sujets inversés ou très éloignés du verbe.  

Ex. 1 : La comptine que chantent les enfants.  

Ex. 2 : Ces hommes, orgueilleux et toujours changeants, que plus personne n écoute  

depuis longtemps, inspirent la prudence.  

Remarque 1 La distinction entre participe présent et adjectif verbal est essentielle  

pour les verbes en -guer et en -quer. Dans toute leur conjugaison ils conservent la  

suite de lettres -gu ou -qu (notamment au participe présent), alors que l adjectif ne  

conserve pas le u s il n est pas phonétiquement nécessaire.  

Ex. : un cri provoquant la stupeur / un homme provocant  

Exceptions :  

tous les adjectifs verbaux en -ant issus de verbes en -guer remplacent gu par g,  

les adjectifs verbaux en -ant issus de verbes en -quer remplacent qu par c sauf :  

autobloquant/bêtabloquant/débloquant, choquant, claquant, clinquant, craquant,  

croquant, délinquant, manquant, marquant, paniquant, piquant, pratiquant,  

(narco)traûquant.  

2 Orthographe grammaticale  

154  

Cas 2  

Le sujet est un nom collectif suivi d un complément.  

Le verbe va s accorder soit avec le collectif, soit avec son complément, si celui-ci marque  

plus l esprit.  

Exemple 1 : Une majorité d hommes a élu le représentant. (ici, majorité domine)  

Exemple 2 : Une majorité d hommes diront que ce n est pas leur avis. (Ici, hommes  

domine)  

Mais une grande tolérance règne par rapport à cet accord, et il n est pas fautif d écrire une  

majorité d hommes ont élu le représentant ou une majorité d hommes dira&  

Il faut noter que lorsque le sujet est un nom indiquant un nombre (nom numéral), comme un  

millier, million, milliard, dizaine, etc., on accorde nécessairement avec son complément, que  

celui-ci soit présent ou seulement sous-entendu.  

Exemple : Un millier (d hommes) diront la même chose que moi.  

Cas 3  

Le sujet est un pronom indéfini occasionnel (adverbe employé comme pronom).  

Le verbe va s accorder au pluriel alors que ce type de pronom est singulier.  

Exemple : La plupart (beaucoup) diront la même chose que moi.  

On considère alors que c est l antécédent qui commande l accord. Du reste, si le nom était  

présent, le verbe se mettrait également au pluriel.  

Exemple : La plupart des hommes diront la même chose que moi.  

On considérera dans ce cas que la plupart est un déterminant indéfini occasionnel.  

Remarque 2 Il ne faut pas confondre les participes qui ûnissent en -ant et les adjectifs  

en -ent. Retenez la graphie des adjectifs suivants : adhérent, afûuent, coïncident, con-  

ûuent, convergent, déférent, détergent, divergent, émergent, équivalent, expédient,  

inûuent, interférent, négligent, résident, somnolent.  

Remarque 1 Si le sujet est la plupart de (d entre) nous/vous, l accord du verbe se fait  

généralement à la 3e personne du pluriel, mais il peut se faire avec nous/vous.  

Ex. : La plupart d entre nous iront/irons travailler.  

Remarque 2 Quand le peu est suivi d un nom, le verbe peut se mettre au singulier ou  

au pluriel, selon que le peu domine dans la pensée, ou non.  

Ex. 1 : Le peu de qualités qu il possède ont paru sincères. (ce sont les qualités qui sont  

sincères et non le peu)  

Ex. 2 : Le peu de qualités qu il possède a paru insufûsant en société. (c est le peu qui  

ne sufût pas)  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

2 Orthographe grammaticale  

155  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Cas 4  

Le sujet est le pronom ce.  

Lorsque le verbe être a pour sujet le pronom ce, l accord du verbe se fait avec l attribut.  

Exemple : Ce sont des hommes.  

La raison en est qu autrefois, ce était considéré comme le véritable attribut, et hommes  

comme un sujet inversé. Aujourd hui, on a presque une structure avec sujet apparent et sujet  

réel (mais on l analyse comme sujet verbe attribut).  

Il existe cependant des tournures dans lesquelles le verbe reste au singulier :  

Ï% dans les locutions c est-à-dire et si ce n est (= excepté),  

Ï% lorsque l attribut est nous ou vous  

Exemple : C est vous les coupables !  

Ï% lorsque l attribut indique une quantité d un nombre, d une heure  

Exemple : C est deux heures qui sonnent.  

Ï% lorsque l attribut est formé de plusieurs noms (ou pronoms) coordonnés, dont le 1er est sin-  

gulier  

Exemple : C est la gloire et les honneurs qu il cherche. (mais) Ce sont les honneurs et  

la gloire qu il cherche.  

Ï% lorsqu il y a homonymie entre deux conjugaisons, le verbe peut être employé au singulier  

comme au pluriel (ex. : C étai(en)t mes amis.) ; on considère toutefois l accord avec  

l attribut comme plus correct.  

Remarque 3 Après la locution déterminative indéûnie moins de deux, on accorde au  

pluriel, et avec plus d un on accorde au singulier. Il ne faut donc pas accorder selon le  

sens, mais simplement avec le nom qui suit ces locutions.  

Ex. : Plus d un individu a pu constater ce phénomène.  

Bien entendu, si plus d un est répété, l accord se fait au pluriel.  

Ex. : Plus d un colonel, plus d un capitaine ont été surpris par cet ordre.  

Remarque  

Le pluriel sera nécessaire si l attribut ne fait que reprendre un pluriel qui précède ce  

dans la phrase (Ex : Voici mes frères ; ce sont Jean et Pierre.)  

Remarque  

Il est bien évident que si l élément qui suit le groupe ce + être n est pas son attribut, il  

ne faut pas appliquer cette règle.  

Ex. : C est de tes champs que l on voit le plus beau paysage. (champs est CC de lieu  

du verbe être et non attribut)  

2 Orthographe grammaticale  

156  

Cas 5  

Le sujet est le pronom relatif qui.  

La règle générale veut que l on accorde le verbe selon les personne et nombre de l antécédent.  

Exemple : C est moi qui pars le premier. (qui remplace moi, 1re personne du singulier,  

donc on accorde pars à la 1re personne).  

Cette règle s applique également si l antécédent est un mot mis en apostrophe.  

Exemple : Notre père (= vous) qui êtes aux cieux.  

Mais, si le relatif qui est précédé d un attribut se rapportant à un pronom personnel, on  

accorde avec cet attribut, [ex. : Vous êtes l enfant qui travaille le plus. (et non pas qui tra-  

vaillez)] sauf si cet attribut est un numéral ou un pronom indéfini de quantité (ex. : Vous êtes  

les deux qui travaillez le plus.)  

Cas 6  

Dans les phrases contenant une inversion sujet-verbe qui commencent par peu importe /  

qu importe, reste, soit, vive suivis de leur sujet au pluriel, le verbe reste généralement au sin-  

gulier, mais peut s accorder au pluriel.  

Exemple : Qu importe(nt) les erreurs du passé / Reste(nt) les détails à régler / Soi(en)t  

deux droites parallèles & / Vive(nt) les vacances !  

Accord avec plusieurs sujets  

Règle générale Un verbe qui a plusieurs sujets coordonnés ou juxtaposés se met au pluriel.  

Si ces sujets ne sont pas à la même personne grammaticale, c est la personne la plus proche  

de la 1re qui commande le choix de personne. Ainsi :  

Ï% moi + toi = nous,  

Ï% moi + lui = nous,  

Ï% toi + lui = vous.  

Exemple : Ton frère et toi êtes très sympathiques.  

Remarque 1 Si cet attribut est le dernier / le premier, le seul ou un équivalent, les  

deux accords sont possibles.  

Ex. : Vous êtes le premier qui me posez (posiez) cette question.  

Remarque 2 Après un(e) de(s) + nom, qui peut remplacer un(e) de(s) ou ce nom et  

ainsi commander, selon le sens, un accord au singulier ou au pluriel.  

Ex. 1 : Un des hommes qui me regardaient, m a répondu méchamment. (ils me regar-  

daient tous)  

Ex. 2 : Un des passants qui m interpelait, m a raconté le drame. (il est le seul à  

m interpeler)  

En revanche, après un(e) de ceux (celles) qui, le verbe se met toujours au pluriel.  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

2 Orthographe grammaticale  

157  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Si certains sujets coordonnés sont exclus par une négation, on accorde seulement avec celui  

ou ceux restant.  

Exemple 1 : La générosité et non l argent doit être la raison de vos actions.  

Exemple 2 : La générosité, le courage et non l argent doivent être, etc. (ici accord avec  

« générosité » et « courage »)  

Mais dans certains cas cette règle générale n est pas appliquée.  

Cas 1  

Lorsque le sujet est composé de mots ou syntagmes à valeur de neutre (pronoms, infinitifs,  

propositions), l accord se fait au singulier.  

Exemple : Ceci et cela est possible.  

L accord au pluriel reste seulement possible, principalement pour les infinitifs sujets coordonnés.  

Exemple : Aimer et détester sont souvent proches.  

Cas 2  

Lorsque des sujets de la 3e personne sont liés par les conjonctions de coordination ou ou ni,  

le verbe s accorde seulement avec le dernier élément si l on ne peut pas rapporter le fait  

simultanément à chacun des sujets.  

Exemple 1 : Ni Pierre ni Paul ne sera vainqueur de cette course. (il ne peut y avoir  

qu un seul vainqueur dans une course)  

Exemple 2 : Ni Pierre ni Paul ne seront les amis de Jean. (ils peuvent être tous deux  

ses amis)  

Cas 3  

Lorsque les sujets sont presque synonymes ou qu ils forment une gradation, on accorde le  

verbe avec le sujet le plus proche de lui, considérant qu il n y a pas coordination ou juxtapo-  

sition, mais substitution.  

Exemple : Une parole, un geste, un regard en dit plus parfois qu un long discours.  

L accord se fera avec les sujets juxtaposés ou coordonnés s il ne peut y avoir substitution.  

Exemple : La cave, le grenier, l écurie ont été visités.  

Remarque 1 : Aux autres personnes l accord est systématique.  

Ex. : Ni toi ni Pierre n êtes capables de lui répondre.  

Remarque 2 : Avec l un(e) ou l autre, l accord se fait au singulier.  

Ex. : L un ou l autre semble acceptable.  

2 Orthographe grammaticale  

158  

Mais si les sujets sont rappelés par un pronom indéfini (tout, rien, nul, etc.), c est ce mot qui  

commande l accord.  

Exemple : La cave, le grenier, l écurie, tout a été visité.  

Il en est de même si le pronom est antéposé (Tout, la cave, le grenier, l écurie a été visité).  

Cas 4  

Lorsque les sujets sont liés par une conjonction de subordination impliquant la comparaison  

(ainsi que, de même que, comme, etc.), l accord ne se fait qu avec le premier élément si la  

valeur de comparaison l emporte sur une simple équivalence à et.  

Exemple : Mon geste, ainsi que toute mon attitude, était grossier.  

Il faut préciser qu en réalité seul geste est sujet et donc il commande l accord.  

En revanche, si ces conjonctions équivalent à et, on considère qu il y a plusieurs sujets et  

donc qu il faut accorder au pluriel.  

Exemple : Mon geste ainsi que toute mon attitude étaient grossiers.  

La différence entre ces deux cas n est pas évidente à sentir. À l écrit, il faut s aider de la  

ponctuation. S il y a des virgules, il faut accorder avec le 1er élément seul. À l oral, il faut  

prêter attention à la présence d un silence marquant la ponctuation. En l absence de ces  

indices, aucun des deux accords ne peut être considéré comme fautif.  

Cas 5  

Lorsque le sujet est la locution pronominale l un(e) et l autre, le verbe s accorde de préfé-  

rence au pluriel, mais le singulier n est pas fautif.  

Exemple : L un et l autre sont (est) sympathique(s).  

Si le verbe n est pas au pluriel, c est parce que l on considère que c est soit l un, soit l autre,  

mais pas les deux conjointement.  

L accord du participe passé  

Emploi sans auxiliaire ou avec l auxiliaire être  

Règle générale Le participe passé s accorde comme un adjectif. Il s accorde en genre et  

nombre avec :  

Ï% le nom ou le pronom s il est épithète (ou épithète détachée),  

Ï% le sujet s il est employé comme verbe ou comme attribut du sujet,  

Ï% le COD s il est attribut du COD.  

Mais dans certains cas cette règle générale n est pas appliquée.  

Il peut arriver que les pronoms de nombre pluriel nous et vous ne désignent qu une  

seule personne et entraînent alors nécessairement un accord au singulier [ex. : Vous  

êtes venue rapidement. (en s adressant à une femme) / Nous sommes préoccupé, dit  

le roi], ou, inversement, que le pronom de nombre singulier on désigne plusieurs per-  

sonnes et permette un accord au pluriel [ex. : Eh bien, messieurs, on est fatigué(s) ?].  

L auxiliaire, en revanche, s accorde selon la personne grammaticale.  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

2 Orthographe grammaticale  

159  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Cas 1  

Dans les propositions absolues composées d un sujet et d un participe attribut, le participe  

reste invariable lorsqu il est antéposé.  

Exemple 1 : Ce roman fait deux cents pages, y compris l introduction.  

Exemple 2 : Excepté ma sSur, tout le monde est venu.  

Font exception à cette règle les participes (et locution participiales) passé, mis à part, étant  

donné, avec lesquelles l accord reste possible.  

Exemple : Étant donné(es) les circonstances, il est préférable de se taire.  

Bien entendu, lorsque le participe suit, ou lorsqu il ne fait pas partie d une proposition absolue,  

il faut l accorder.  

Exemple : Exceptée de la liste, elle a été ajoutée ultérieurement.  

Cas 2  

Les locutions participiales ci-annexé, ci-inclus, ci-joint doivent rester invariables :  

Ï% quand elles précèdent un nom dont elles dépendent et qui est construit sans déterminant.  

(ex. : Veuillez trouver ci-joint copie de la lettre.)  

Ï% quand elles sont en début de phrase. (ex. : Ci-joint la copie de la lettre.)  

En dehors de ces cas, l usage est hésitant, mais la tendance est à l invariabilité dès que le par-  

ticipe est antéposé (ex. : Veuillez trouver ci-joint la copie.), et à l accord quand il est post-  

posé (ex. : La copie de lettre ci-jointe). L accord du participe quand il est placé avant le nom  

construit avec déterminant auquel il se rapporte est cependant possible (ex. : Veuillez  

trouver ci-jointe la copie).  

Cas 3  

L emploi du participe passé avec des verbes pronominaux.  

Dans la mesure où leurs règles d accord sont proches de celles du participe passé employé  

avec l auxiliaire avoir, nous les traiterons dans la partie qui suit.  

Emploi avec l auxiliaire avoir  

Règle générale Le participe passé s accorde en genre et nombre avec son COD si celui-ci le  

précède. Il reste invariable s il suit ou s il n y a pas de COD.  

Exemple 1 : Nous avons fait des efforts.  

Exemple 2 : Nous les avons faits.  

Rappel  

Une proposition absolue est une proposition composée d un sujet et d un verbe à un  

mode non conjugué qui n a aucun rapport grammatical explicite avec le reste de la  

phrase [ex. : La roue réparée, nous avons dû partir. (en italiques, proposition absolue)  

La roue réparée nous a permis de poursuivre notre route. (pas de proposition absolue)].  

2 Orthographe grammaticale  

160  

Dans les temps surcomposés (deux auxiliaires), seul le dernier participe peut varier selon les  

mêmes règles que celles déjà énoncées (le 1er participe est employé avec l auxiliaire avoir et  

il ne peut avoir de COD) :  

Ï% auxiliaires avoir + être : accord avec le sujet (ex. : Elle a été vue.)  

Ï% auxiliaires avoir + avoir : accord avec le COD antéposé (ex. : Elle a eu ûni son activité. /  

Son activité, elle l a eu ûnie.)  

La règle générale n a pas d exceptions. Mais certains cas peuvent sembler litigieux.  

Cas 1  

Les verbes intransitifs peuvent être accompagnés de compléments adverbiaux qu il ne faut  

pas confondre avec des COD. Ces compléments adverbiaux ne peuvent entraîner l accord du  

participe.  

Exemple : Les mille euros que ce miroir m a coûté. (ce miroir m a coûté combien ? que,  

mis pour mille euros).  

Cas 2  

Les verbes impersonnels ou employés impersonnellement [verbes employés avec le sujet il  

qui ne désigne ni un être, ni une chose : il faut, il y a, il s agit, il pleut, etc.], ont un participe  

passé invariable (ils ne peuvent avoir de COD).  

Exemple : Les efforts qu il a fallu ont été récompensés. (qu , mis pour efforts, n est pas  

COD mais sujet réel).  

Cas 3  

Les participes passés des verbes qui peuvent être suivis d une proposition ou d un infinitif  

COD sous-entendus (tels que croire, dire, vouloir, etc.) restent invariables.  

Remarque  

Lorsqu il y a ellipse du sujet et de l auxiliaire avoir (emploi dans les annotations mar-  

ginales, les journaux intimes notamment), le participe passé suit la règle générale,  

même s il apparaît sans auxiliaire.  

Ex. : Reçu la somme de 500 ¬ . (et non reçue)  

Remarque  

Certains verbes peuvent être intransitifs dans un sens, et transitifs dans un autre.  

L accord est possible dans ce 2nd cas.  

Ex. : Les efforts que ce travail m a coûtés. (coûter est transitif dans le sens de causer,  

mais intransitif dans son sens propre).  

Parfois l emploi transitif ou intransitif d un verbe ne se voit que sur un petit indice.  

Ex. 1 : Les cent mètres qu il a couru. (il a couru combien ? cent mètres).  

Ex. 2 :Les cents mètres qu il a courus. (il a couru quoi ? des cents mètres).  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

2 Orthographe grammaticale  

161  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Exemple 1 : J ai fait tous les efforts que j ai pu. (sous-entendu : pu faire ; qu , mis pour  

efforts, n est pas COD de pouvoir, mais de faire sous-entendu).  

Exemple 2 : Elle m a procuré toutes les informations qu elle avait dit (sous-entendu :  

qu elle me procurerait ; qu , mis pour informations, est COD du verbe procurer sous-  

entendu).  

Là encore, la règle générale est observée car le COD suit.  

Cas 4  

Le participe passé reste invariable lorsqu il a pour COD le pronom l , équivalant à une pro-  

position.  

Exemple : Cette activité est plus longue que je ne l avais estimé.  

l ne remplace pas activité, mais qu elle était longue. Dans la mesure où une proposition n a  

pas de genre, le participe reste au masculin singulier.  

Cas 5  

Le participe passé suivi d un infinitif ne s accorde pas si le COD placé avant est COD de cet  

infinitif et non du participe.  

Exemple : Les chansons que j ai entendu chanter. (j ai entendu chanter des chansons et  

non j ai entendu des chansons chanter).  

S il est COD du participe, la règle générale s applique.  

Exemple : Les personnes que j ai entendues chanter. (j ai entendu des personnes chanter).  

Pour distinguer ces deux cas, il faut se demander si le COD fait l action exprimée par l infi-  

nitif. Si c est le cas, alors il faut accorder le participe.  

Ainsi dans le premier exemple, les chansons ne font pas l action de chanter, alors que dans le  

deuxième exemple, les personnes font l action de chanter.  

Remarque 1  

Le participe fait suivi d un inûnitif est toujours invariable (c est également le cas pour  

le participe laissé, mais, pour ce dernier, l accord reste possible).  

Ex. 1 : Ces robes, je les ai fait coudre par ma couturière.  

Ex. 2 : Ces ûeurs, je les ai laissé(es) ûeurir. (les ûeurs font l action de ûeurir).  

Ex. 3 : Ces ûeurs, je les ai laissé tomber. (les ûeurs ne font pas l action de tomber,  

mais la subissent).  

Remarque 2  

Les participes donné, eu, laissé + à + inûnitif peuvent être considérés des deux façons  

et donc varier ou rester invariables.  

Ex. : Les notions qu on m a donné(es) à étudier.  

2 Orthographe grammaticale  

162  

Cas 6  

Le participe passé précédé de en COD reste invariable.  

Exemple : Des regrets, j en ai eu.  

La raison est qu on ne considère pas en comme équivalent de regrets, mais comme équivalent  

d une partie de ces regrets, partie qui n est pas définie. Nous avons affaire à un partitif sous-  

entendu et donc pas à un pluriel mais à une réalité présentée comme non quantifiable.  

Étant donnée la raison du non-accord, on peut considérer que dans quelques cas l accord  

reste possible.  

Exemple : Autant d ennemis il a attaqués, autant il en a vaincu(s).  

La raison ici est qu autant est considéré comme un pronom indéfini qui introduit nettement  

l idée de quantité et donc de pluriel. Cette règle n est pas unanime. Il peut cependant être utile  

de la connaître pour les phrases ou textes fautifs.  

Emploi dans les formes pronominales  

Remarque 1 Même si l accord ne se fait pas avec les genre et nombre de l antécédent,  

il faut considérer le pronom en comme ayant les genre et nombre de cet antécédent.  

Dans notre 1er exemple, en est masculin pluriel.  

Remarque 2 Si en n est pas COD, l accord n est pas impossible.  

Ex. : Ce sont de vrais amis ; je n oublierai pas les services que j en ai reçus.  

Remarque ûnale  

Les règles énoncées pour l accord du verbe (cas 1 et 2) s appliquent également pour  

le participe passé.  

Ex. 1 : Le groupe de députés que les électeurs ont choisis.  

Ex. 2 : Combien de difûcultés a-t-elle rencontrées ?  

Ex. 3 : Le peu de reconnaissance que vous m avez témoigné m a attristé.  

Le peu de reconnaissance que vous m avez témoignée m a réjoui.  

Qu est-ce qu un verbe pronominal ? C est un verbe qui est précédé d un pronom per-  

sonnel qui représente la même réalité que le sujet de ce même verbe.  

Ex. : Il se rase. (il et se représentent le même individu)  

Il existe quatre types de verbes pronominaux : les pronominaux réûéchis et récipro-  

ques, dont le pronom est analysable, et les pronominaux subjectifs et passifs, dont le  

pronom est inanalysable.  

Ï% les pronominaux sont dits réûéchis quand le sujet est présenté comme faisant une  

action sur lui-même (ex. : Je me lave. '! je lave je).  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

2 Orthographe grammaticale  

163  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

L accord de ces verbes est particulier. Alors que les verbes pronominaux sont utilisés exclu-  

sivement avec l auxiliaire être, l accord du participe passé ne se fait pas systématiquement  

avec le sujet. Puisqu ils peuvent avoir un COD antéposé, ce COD peut commander l accord  

comme pour l emploi du participe passé avec l auxiliaire avoir. L analyse du participe passé  

doit se faire suivant le type de verbe pronominal auquel on a affaire.  

Cas 1  

Le pronom conjoint est analysable (pronominal réfléchi ou réciproque) : le participe passé  

s accorde avec le COD s il est placé avant (que ce COD soit le pronom réfléchi ou tout autre  

élément). S il n y a pas de COD antéposé, il n y a pas d accord.  

Pour déterminer s il y a un COD, il suffit de remplacer être par avoir.  

Exemple 1 : Elle s est blessée au doigt. (elle a blessé qui ? s , mis pour elle ; s est le  

COD placé avant donc il faut accorder).  

Exemple 2 : Elles se sont écoutées l un l autre. (elles ont écouté qui ? se, mis pour  

elles ; se est COD placé avant donc il faut accorder).  

Ï% les pronominaux sont dits réciproques quand le sujet désigne des êtres ou des  

choses qui exercent une action chacun les uns sur les autres (ex. : nous nous regar-  

dons '! je regarde l autre, et l autre regarde je).  

Ï% les pronominaux sont dits subjectifs quand l action désignée par le verbe ne peut  

pas être exercée volontairement sur quelqu un ou quelque chose (ex. : je m endors  

'! je ne fais pas l action d endormir moi) ; l analyse n a pas vraiment de sens.  

Voici les principaux pronominaux subjectifs : s achopper, s affaler, s apercevoir,  

s approprier, se douter de, s écrier, s en aller, s endormir, s enfuir, s en retourner, s en  

revenir, s ensuivre, s envoler, s imaginer, se jouer de, se lamenter, se moquer de, se  

mourir, se prévaloir de, se prosterner, se quereller (peut être réciproque dans un  

autre sens), se regimber, se repentir, se rire de, se soucier, se taire.  

Ï% les pronominaux sont dits passifs quand le sujet ne fait pas l action exprimée par le  

verbe sans son pronom (ex. : Le jazz s écoute en silence. '! le jazz ne fait pas l action  

d écouter).  

Remarque 1 On appelle essentiellement pronominaux les verbes qui n existent  

qu à la forme pronominale (ex. : s évanouir, se souvenir) : leur pronom n est pas ana-  

lysable. Ils se classent dans la catégorie des pronominaux subjectifs ou dans celle des  

pronominaux passifs. Il n est pas nécessaire d en apprendre une liste. Il sufût de  

s interroger sur l existence d une forme non pronominale du verbe proposé en cher-  

chant si l action qu il exprime peut être exercée d un être vers / sur un autre.  

Ex.1 : se rebeller '! peut-on rebeller quelqu un d autre ? non. Il est donc essentielle-  

ment pronominal.  

Ex. 2 : se sacriûer '! peut-on sacriûer quelqu un d autre ? oui. Il n est pas essentielle-  

ment pronominal.  

Remarque 2 On appelle pronominaux idiomatiques les verbes qui ont un sens dif-  

férent selon qu ils sont employés comme pronominaux ou non.  

Ex. : Il aperçoit la maison.(= il perçoit) / Il s aperçoit de son erreur. (= il se rend compte)  

2 Orthographe grammaticale  

164  

Cas 2  

Le pronom conjoint n est pas analysable (pronominal subjectif ou passif) : le participe passé  

s accorde avec le sujet. Puisque le pronom réfléchi fait partie du verbe, c est comme s il  

n avait pas d existence grammaticale ; la règle d accord est alors celle du participe passé  

employé avec l auxiliaire être.  

Exemple : Elles se sont repenties. (subjectif) / Les blés se sont vendus. (passif)  

Remarque 1  

Dans les pronominaux se rendre compte, se faire fort, et se faire jour, nous avons affaire  

à des locutions ûgées, donc il n y a jamais accord du participe. En revanche dans se  

faire l écho, écho est considéré comme un attribut et le participe peut donc varier.  

Ex. : Des difûcultés se sont fait jour. / Elles se sont faites l écho de calomnies.  

Remarque 2  

Les pronominaux réûéchis s assurer et se persuader ont deux constructions : assurer  

(persuader) quelqu un de quelque chose, et assurer (persuader) quelque chose à quelqu un.  

Dans la première construction, leur participe passé peut varier.  

Ex. : Nous nous sommes assurés de son état de santé '! nous est COD  

Dans la deuxième construction, le participe est invariable.  

Ex. : Nous nous sommes assuré des vivres pour un mois '! des vivres est COD nous est COI  

Notez que dans la construction s assurer (se persuader) que, les participes passés peu-  

vent ou non varier parce que cette construction est ambivalente.  

Ex. : Ils se sont assuré(s) que j avais bien compris '! accord si on considère qu ils ont  

assuré eux de quelque chose ; pas d accord si on considère qu ils ont assuré quelque chose  

à eux.  

Remarque 1  

Quatre verbes font exception dans cette catégorie, et ne peuvent donc pas s accorder :  

se rire, se plaire (et deux dérivés : se déplaire, se complaire).  

Ex : Elles se sont plu à nous narguer.  

Remarque 2  

Certains pronominaux subjectifs peuvent avoir des COD (généralement ils n en ont pas)  

et donc suivre la règle d accord du cas 1 : s écrier, se récrier, s exclamer et s imaginer.  

Ex. : Sa sSur s est exclamée : « Qui prendra ma défense ? » / Sa sSur s est exclamé que  

personne ne prenait sa défense.  

Explication : Dans le 1er exemple, la question au discours direct est séparée du début de  

la phrase par une ponctuation, elle n est pas COD du verbe s exclamer et on accorde donc  

avec le sujet sSur ; dans le 2e exemple, que personne ne prenait sa défense est COD postposé  

de s exclamer, donc on n accorde pas.  

Ex. : Elle s est imaginée sur une île paradisiaque. / Elle s est imaginé qu elle était sur une île  

paradisiaque.  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

2 Orthographe grammaticale  

165  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

L analyse des verbes pronominaux en vue de leur accord peut sembler difficile. Il est possible de  

retenir une simple règle pour ne pas se tromper dans l accord ; même si cette dernière n est pas  

grammaticalement satisfaisante, elle est graphiquement infaillible.  

Si le pronom personnel peut être considéré comme un COD ou s il y a un autre COD placé  

avant on accorde. S il n y a pas de COD antéposé, on n accorde pas.  

Appliquez cela, même si le pronominal est subjectif ou passif.  

Exemple 1 : Elle s est lavée '! elle a lavé qui ? se (elle) ; on accorde.  

Exemple 2 : Elle s est évanouie '! elle a évanoui qui ? se (elle) ; on accorde.  

Exemple 3 : Les fleurs se sont fanées '! elles ont fané qui ? se (elles) ; on accorde.  

Exemple 4 : Elles se sont succédé '! elles ont succédé qui, quoi ? Pas de COD, pas d accord.  

Exemple 5 : Elles se sont plu '! elles ont plu qui, quoi ? Pas de COD, pas d accord.  

Dans les exemples 2, 3 et 5, l analyse est incorrecte, parce que l on décompose des pronomi-  

naux subjectifs et passifs, mais l accord trouvé est bon ; c est l essentiel en orthographe.  

Homonymes grammaticaux  

Tout comme les homonymes lexicaux (Cf. les règles de vocabulaire), ce sont des mots qui se  

prononcent de façon identique, sans nécessairement s écrire de la même façon, ni avoir le  

même sens. Leur confusion vous coûtera 2 dans la plupart des dictées et il est facile de ne  

pas les confondre. Étudiez la liste suivante.  

Liste d homonymes M o y e n d identification Exemples  

a (verbe) '! possède  

à (préposition) '! dans les autres cas  

Il a une voiture.  

Une scie à bois.  

alentour (adverbe) '! autour (utilisé sans article)  

alentours (nom) '! dans les autres cas  

Il y a la forêt alentour.  

Il y a la forêt aux alentours.  

aulx (nom) '! pluriel d ail  

ô (interjection) '! introduit une apostrophe  

au, aux (articles) '! à le, à les  

Des aulx à tunique.  

Ô temps, suspends ton vol.  

Aller au bois.  

aussi tôt (adverbes) '! indique une comparaison  

aussitôt (adverbe) '! tout de suite  

Il est parti aussi tôt que moi.  

Il est parti aussitôt.  

bien tôt (adverbes) '! très tôt  

bientôt (adverbe) '! prochainement  

Je trouve qu il arrive bien tôt.  

Je sais qu il arrive bientôt.  

ça (pronom) '! cela  

çà (adverbe) '! utilisé avec là  

sa (adjectif) '! la sienne  

Ça a pris du temps.  

On voyait, çà et là des oies.  

C est sa chemise.  

ceci, cela (pronoms) '! remplace un mot singulier  

ceux-ci, ceux-là (pronoms) '! remplace un mot pluriel  

Cela est évident.  

Ceux-là sont coupables.  

ce (pronom démonstratif) '! cela  

se (pronom personnel) '! remplacer par me  

Ce sera très amusant.  

Il se dit que tout fini bien.  

'!  

2 Orthographe grammaticale  

166  

ces (adjectif démonstratif) '! sert à désigner  

ses (adjectif possessif) '! marque la possession  

c est (pronom démonstratif + être) '! remplacer c par cela  

s est (pronom personnel + être) '! remplacer s par m ou t  

Ces chaussures sont à moi.  

Il doute de ses capacités.  

C est un tapis persan.  

Il s est trompé de direction.  

davantage (adverbe) '! plus  

d avantage(s) (nom) '! de bénéfice, de profit  

Ce film me plaît davantage.  

J y vois plus d avantages.  

dès (préposition) '! à partir de  

des (article) '! indique une quantité  

Nous partirons dès l aube.  

Ils mangent des petits pois.  

dû (verbe) '! participe du verbe devoir  

du (article) '! de le  

Il faut payer son dû.  

La couleur du ciel.  

et (conjonction) '! ainsi que  

est (verbe) '! présent du verbe être  

Paul et son père sont revenus.  

Il est temps de dormir.  

hors (préposition) '! à l extérieur  

or (conjonction) '! indique la transition d idées  

Il est hors de la ville.  

Il m attendait ; or je l ignorais.  

la (article) '! devant un nom féminin  

là (adverbe) '! ici  

l a (pronom + verbe) '! remplacer a par ont  

La poupée de chiffon.  

Il n est pas là.  

Il l a vu hier.  

leur (adjectif ou pronom) '! singulier  

leurs (adjectif ou pronom) '! pluriel  

Remarque : leurs ne peut pas être pronom personnel, mais seule-  

ment pronom possessif ou adjectif possessif.  

Ils ont leur frère près d eux.  

Ils ont leurs frères près d eux.  

Ils leur disent la vérité. (pers.)  

Ce sont les leurs. (poss.)  

ni (conjonction) '! souvent répété : ni & ni  

n y (adverbes) '! utilisé avec pas, point, rien  

Il n est venu ni lundi ni mardi.  

Il n y a rien à espérer de cela.  

notre / votre (adjectifs) '! précède un nom  

nôtre / vôtre (pronoms ou adjectifs)'! utilisé sans nom  

Il a pris votre voiture.  

Cette voiture est vôtre.  

on (pronom) '! nous  

ont (verbe) '! avoir, remplacer par a  

On voit la mer au loin.  

Ils ont du temps à perdre.  

ou (conjonction) '! ou bien  

où (pronom) '! indique le lieu  

Veux-tu de l eau ou du vin ?  

Où irez-vous en août ?  

parce que (conjonction) '! exprime la cause  

par ce que (prép. + 2 pronoms) '! répond à par quoi ?  

Il halète parce qu il court.  

Il est accaparé par ce qu il fait.  

plutôt (adverbe) '! de préférence  

plus tôt (adverbes) '! avant  

Tout plutôt que le déshonneur.  

Il a dîné plus tôt que moi.  

pourquoi (adverbe ou pronom) '! pour quelle raison  

pour quoi (préposition + pronom) '! dans le but de  

Pourquoi vivons-nous ?  

Venir ! Pour quoi faire ?  

près (adverbe) + de '! à proximité de  

prêt (adjectif) + à '! disposé à  

Il est près de moi.  

Il est prêt à tout.  

quand (conjonction) '! indique le temps  

quant + à (préposition) '! pour ce qui est de  

qu en (pronoms) '! que& de cela  

Quand nous reverrons-nous ?  

Quant à moi, je reste le même.  

Qu en est-il de votre santé ?  

Liste d homonymes '! M o y e n d identification Exemples  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

2 Orthographe grammaticale  

167  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

quelle (adjectif) '! suivi d un nom  

qu elle (conjonction + pronom) '! suivi d un verbe  

Quelle heure est-il ?  

Il faut qu elle m écoute.  

quelque (adverbe ou adjectif) '! plusieurs ou aussi  

quel que (adjectif + pronom) '! suivi du verbe être  

au subjonctif  

Quelques personnes attendent.  

Quel que soit votre avis, on  

vous écoute.  

quelquefois (adverbe) '! parfois  

quelques fois (adj. indéfini + nom) '! plusieurs fois  

Quelquefois, il est étrange.  

Il n est venu que quelques fois.  

quoique (conjonction) '! bien que  

quoi que (pronoms) '! quel que soit ce que  

J irai quoique ce soit risqué.  

J irai quoi que tu dises.  

sans (préposition) '! privation (opposé à avec)  

c en (pronoms) '! cela en  

s en (pronoms) '! remplacer par m en  

Une chemise sans poche.  

C en est trop, je suis révolté.  

Il s en aperçoit bien tard !  

si (conjonction / adverbe) '! en supposant que / tellement  

s y (adverbes) '! se & à cela ou se & ici  

ci (adverbe) '! là  

Si je viens, serai-je attendu ?  

Il est si facile de se tromper !  

Il s y consacre totalement.  

Ces temps-ci, il fait froid.  

sitôt (adverbe) '! dès que  

si tôt (adverbes) '! tellement tôt  

Sitôt qu il parla, il m exaspéra.  

Il est si tôt que tous dorment.  

son (adjectif) '! remplacer par ses  

sont (verbe) '! remplacer par est  

C est son manteau.  

Ils sont partis.  

tant (adverbe) '! tellement  

t en (pronoms) '! précède ou suit un verbe  

Il parle tant !  

Je t en parle.  

voir (verbe) '! regarder  

voire (adverbe) '! et même  

C est ce que nous allons voir.  

Il est taquin voire exaspérant.  

Liste d homonymes '! M o y e n d identification Exemples  

168  

Conjugaison 3  

La conjugaison est l art d énumérer les ûexions d un verbe selon le mode, le temps, la  

personne, le nombre et la voix. Il est indispensable de bien la maîtriser parce qu elle  

est présente dans tous les concours, sous forme de QCM, dans les dictées ou même  

dans le rédactionnel. Caen et Nantes y consacrent même une partie d épreuve. Bien  

entendu, la maîtrise de la conjugaison n est pas évidente. Le français compte  

quelque 5 000 verbes. Mais 90 % d entre eux sont réguliers. Votre objectif est de  

maîtriser rapidement les mécanismes de conjugaison de ces verbes pour vous  

consacrer plus attentivement aux 10 % restants qui sont essentiels dans l optique  

des concours.  

Dans les pages qui suivent, les verbes sont classés selon leur groupe de conju-  

gaison. Pour le 3e groupe, l ordre respecte deux principes : selon les désinences de  

l inûnitif (IR / OIR puis RE), et selon la régularité du verbe, les moins réguliers étant  

étudiés les derniers. Enûn, les verbes défectifs (qui ont une conjugaison incom-  

plète) sont associés aux verbes complets de même désinence. Vous rencontrerez  

3 types de tableaux de conjugaison dans lesquels seuls les temps simples sont indi-  

qués (il sufût d ajouter un auxiliaire au participe passé pour former les temps  

composés) :  

Ï% des tableaux complets, dans lesquels les personnes (ou les ûnales) sont présentées  

dans l ordre,  

Ï% des tableaux incomplets (horizontaux), dans lesquels la 1re personne de chaque  

temps sera toujours indiquée ainsi que les autres personnes qui peuvent poser  

problème,  

Ï% des tableaux incomplets (verticaux), de même contenu que les précédents, mais  

qui permettent d étudier ensemble certaines conjugaisons assez semblables.  

Dans ces tableaux, les éléments soulignés présentent un piège de conjugaison.  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

3 Conjugaison  

169  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Les modes et les temps  

Tableau de correspondance temps simples '! temps composés '! temps surcomposés.  

Modes conjugués (voix active)  

Modes non conjugués (voix active)  

L analyse d un mode et d un temps ne se limite pas au constat de la présence ou de l absence  

d un auxiliaire et au type de désinence. Il faut tenir compte de la voix. Dans le tableau précé-  

dent, la voix est active, c est-à-dire que le sujet (exprimé ou sous-entendu) fait l action  

exprimée par le verbe. Lorsque la voix est passive, le sujet subit l action exprimée par le  

verbe. Dans ce cas, un auxiliaire de la voix passive est employé pour un temps simple passif,  

deux auxiliaires pour un temps composé passif  

Exemple : L ode est chantée par le soliste. '! indicatif présent passif  

L ode a été chantée par le soliste. '! indicatif passé composé passif  

Pour ne pas confondre un passif avec un verbe employé à l actif avec l auxiliaire être,  

essayez de déterminer qui ou qu est-ce qui fait l action exprimée par le verbe seul.  

INDICATIF  

Présent (je chante) '! Passé composé (j ai chanté) '! Passé surcomposé  

(j ai eu chanté)  

Imparfait (je chantais) '! Plus-que-parfait (j avais chanté) '! Plus-que-  

parfait surcomposé (j avais eu chanté)  

Passé simple (je chantai) '! Passé antérieur (j eus chanté) '! pas de temps  

surcomposé  

Futur simple (je chanterai) '! Futur antérieur (j aurai chanté) '! Futur  

antérieur surcomposé (j aurai eu chanté)  

CONDITIONNEL  

(parfois inclus  

dans l indicatif)  

Présent (je chanterais)  

'! Passé 1re forme (j aurais chanté) '! Passé surcomposé (j aurais eu chanté)  

2e forme (j eusse chanté) '! pas de temps surcomposé  

SUBJONCTIF  

Présent (que je chante) '! Passé (que j aie chanté) '! Passé surcomposé  

(que j aie eu chanté)  

Imparfait (que je chantasse) '! Plus-que-parfait (que j eusse chanté) '! pas  

de temps surcomposé  

IMPÉRATIF Présent (chante) '! Passé (aie chanté) '! pas de temps surcomposé  

INFINITIF Présent (chanter) '! Passé (avoir chanté) '! Passé surcomposé (avoir eu chanté)  

PARTICIPE  

Présent (chantant) '! Passé composé (ayant chanté) '! Passé surcomposé  

(ayant eu chanté)  

Passé (chanté) '! pas de temps composé correspondant  

GÉRONDIF  

Présent (en chantant) '! Passé composé (en ayant chanté) '! pas de temps  

surcomposé  

{  

3 Conjugaison  

170  

Exemple : Elle est tombée par terre. '! elle fait l action de tomber, c est de la voix  

active, indicatif passé composé.  

Elle est poussée par Pierre. '! elle ne fait pas l action de pousser, c est de la  

voix passive, indicatif présent.  

Les auxiliaires  

Avoir est l auxiliaire le plus utilisé. L auxiliaire être s emploie à la voix passive, dans les  

temps composés des verbes pronominaux, et de quelques verbes intransitifs (n ayant ni COD  

ni COI) qui renvoient généralement à l idée de changement : aller / venir, arriver / partir,  

devenir / rester, entrer / sortir, décéder / mourir / naître, tomber principalement.  

Avoir*  

Être  

Remarque  

Ne faites pas cette analyse en tenant compte de l auxiliaire : elle fait l action d être  

poussée '! être poussée n est pas une action !  

Indicatif Conditionnel Subjonctif  

présent imparfait passé futur présent présent imparfait  

ai  

as  

a  

avons  

avez  

avais  

avais  

avait  

avions  

aviez  

avaient  

eus  

eus  

eut  

eûmes  

eûtes  

eurent  

aurai  

auras  

aura  

aurons  

aurez  

auront  

aurais  

aurais  

aurait  

aurions  

auriez  

auraient  

aie  

aies  

ait  

ayons  

ayez  

aient  

eusse  

eusses  

eût  

eussions  

eussiez  

eussent  

Impératif présent : aie, ayons, ayez.  

Participe présent (et Gérondif) : (en) ayant / passé : eu.  

* Son dérivé ravoir ne s emploie qu à l infinitif.  

Indicatif Conditionnel Subjonctif  

présent imparfait passé futur présent présent imparfait  

suis  

êtes  

étais  

étais  

était  

étions  

étiez  

étaient  

fus  

fus  

fut  

fûmes  

fûtes  

furent  

serai  

seras  

sera  

serez  

serais  

serais  

serait  

seriez  

seraient  

soyons  

soyez  

fusse  

fusses  

fût  

fussions  

fussiez  

fussent  

Impératif présent : sois, soyons, soyez.  

Participe présent (et Gérondif) : (en) étant / passé : été.  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

3 Conjugaison  

171  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Les verbes réguliers (1er et 2e groupes)  

On les appelle ainsi parce qu ils respectent les mêmes règles de construction dans leur  

conjugaison :  

Ï% leurs radicaux ne subissent généralement aucune modification (voir cas particuliers),  

Ï% leurs désinences (terminaisons ou affixes) sont toujours les mêmes.  

Les terminaisons du 1er groupe : type chanter  

Remarque  

On appelle semi-auxiliaires des verbes employés pour servir d auxiliaires à un inû-  

nitif. Il s agit surtout d aller, venir, faire et des modaux devoir, pouvoir.  

Remarque  

Cette constance doit vous permettre de former des automatismes.  

Ï% L indicatif futur simple (inf. + ai, as, a, ons, ez, ont) ne doit pas être confondu avec  

le conditionnel présent (inf. + désinences de l imparfait).  

Ï% Les désinences de l indicatif passé simple et du subjonctif imparfait commencent  

par la même voyelle (sauf au 1er groupe, à la 3e pers. du pl.).  

Ï% Trois désinences seulement prennent un accent circonûexe : l indicatif passé  

simple, 1re et 2e pers. du pl. et le subjonctif imparfait, 3e pers. du sing.  

Ï% L impératif présent singulier des verbes du 1er groupe ne ûnit pas par s, sauf si le  

verbe est suivi des pronoms en ou y (ex. : manges-en, penses-y). Cette règle ne  

s applique pas si le pronom est suivi d un inûnitif (ex. : aime en parler).  

Ï% Les subjonctifs présent et imparfait du 2e groupe sont identiques sauf à la 3e pers.  

du sing.  

Ï% Le participe passé masc. sing. des verbes du 2e groupe ne ûnit pas par s.  

Indicatif Conditionnel Subjonctif  

présent imparfait passé futur présent présent imparfait  

Chant-e  

-es  

-e  

-ons  

-ez  

-ent  

-ais  

-ais  

-ait  

-ions  

-iez  

-aient  

-ai  

-as  

-a  

-âmes  

-âtes  

-èrent  

-erai  

-eras  

-era  

-erons  

-erez  

-eront  

-erais  

-erais  

-erait  

-erions  

-eriez  

-eraient  

-e  

-es  

-e  

-ions  

-iez  

-ent  

-asse  

-asses  

-ât  

-assions  

-assiez  

-assent  

Impératif présent : -e, -ons, -ez.  

Participe présent (et Gérondif) : (en) -ant / passé : -é.  

Pour ne pas confondre infinitif (-er) et participe (-é), il faut remplacer par un verbe du 3e groupe.  

ex. : il a chanté '! il a fait et non il a faire ; il va chanter cela '! il va faire cela et non il va fait ).  

3 Conjugaison  

172  

Les terminaisons du 2e groupe : type ûnir  

Elles se caractérisent par l ajout d un affixe en -iss à certaines formes.  

Difûcultés des verbes des 1er et 2e groupes  

Les verbes en -CER / -GER  

Ï% Pour conserver le son [s] de -cer, on ajoute la cédille sous le c devant a, o (ex. : placer, nous  

plaçons, vous placez).  

Ï% Pour conserver le son [l-] de -ger, on ajoute un e à la ûn du radical devant a, o (ex. : manger,  

nous mangeons, vous mangez).  

Les verbes en -QUER / -GUER  

Ils conservent leur digramme qu ou gu dans toute leur conjugaison, même si ce n est pas phoné-  

tiquement nécessaire (ex. : piquer, nous piquons, piquant / narguer, narguant).  

Les verbes en -YER  

Ils ont diverses conjugaisons selon la voyelle qui précède :  

Ï% les verbes en -oyer et -uyer changent leur y en i devant un e muet [ex. : essuyons (pas de  

e muet) '! essuient (e muet)] ;  

Ï% les verbes en -ayer admettent la graphie en y ou en i (ex. : je paye / je paie) ;  

Ï% les verbes en -eyer conservent toujours leur y (ex. : il grasseye, grasseyons).  

Les verbes ayant [Y] ou [e] suivi d un e muet à l avant-dernière syllabe  

Ces verbes (tels semer ou céder) prennent un è à l avant-dernier e quand celui-ci est suivi  

d une syllabe finale contenant un e muet (ex. : semer, je sème, nous semons / céder, je cède,  

nous cédons). L Académie recommande d appliquer cette règle même si la syllabe contenant  

le e muet n est pas finale. Ainsi la règle classique (plus importante aux concours) écrit-elle  

altérerons, et la nouvelle (correcte également) altèrerons.  

Indicatif Conditionnel Subjonctif  

présent imparfait passé futur présent présent imparfait  

Fin-is  

-is  

-it  

-issons  

-issez  

-issent  

-issais  

-issais  

-issait  

-issions  

-issiez  

-issaient  

-is  

-is  

-it  

-îmes  

-îtes  

-irent  

-irai  

-iras  

-ira  

-irons  

-irez  

-iront  

-irais  

-irais  

-irait  

-irions  

-iriez  

-iraient  

-isse  

-isses  

-isse  

-issions  

-issiez  

-issent  

-isse  

-isses  

-ît  

-issions  

-issiez  

-issent  

Impératif présent : -is, -issons, -issez.  

Participe présent (et Gérondif) : (en) -issant / passé : -i (pour vérifier l absence de consonne  

finale, il faut mettre le participe au féminin (fini, finie '" pris, prise).  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

3 Conjugaison  

173  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

L inversion du sujet je et du verbe  

Cette règle concerne tous les verbes du 1er groupe. Quand il y a inversion du sujet je et du  

verbe (dans une interrogative, exclamative, etc.), la désinence e devient è prononcé [µ] (ex. :  

pensé-je, chanté-je). Cette règle concerne également les verbes du 3e groupe qui ont une dési-  

nence en e à la 1re personne du singulier (ex. : devoir au subj. prés. : dussé-je / ouvrir à l ind.  

prés. : ouvré-je).  

En dehors des cas précédents, l inversion n est possible à l indicatif présent que pour quel-  

ques verbes courants : avoir, dire, faire, savoir, aller, vouloir, voir (ex. : ai-je / dis-je). Il faut  

donc bannir cours-je , peux-je , et préférer : est-ce que je cours ?, etc.  

Les verbes bénir et fleurir  

Ï% Bénir se conjugue comme finir, mais il a un deuxième participe passé (bénit, bénite) qui ne  

s emploie que comme adjectif et à propos de choses sacrées (ex. : l assemblée est bénie /  

une assemblée bénie / de l eau bénite). De même décrépir et subir ont un participe passé  

(décrépi, subi) et un adjectif issu du verbe (décrépit « dégradé », subit « soudain »).  

Ï% Fleurir se conjugue comme finir, mais il a un deuxième radical (flor-) qui s emploie quand  

le verbe a le sens figuré de prospérer (ex. : les roses fleurissent / les arts florissent durant  

la Renaissance / une santé florissante).  

Les verbes irréguliers et défectifs (3e groupe)  

La dénomination de 3e groupe est en réalité à éviter car elle laisse entendre une certaine unité  

qui n existe pas entre des verbes aussi variés.  

Dans les pages qui suivent, les modes ou temps qui ne sont pas complets se construisent selon  

une logique régulière. Il s agit surtout de l indicatif imparfait, futur simple, du conditionnel  

présent, du subjonctif présent et du participe présent dont les désinences sont régulières, sur  

le modèle de celles des verbes des 1er et 2e groupes.  

Remarque 1 La plupart des verbes en -eler et -eter font exception à cette règle ; ils  

redoublent la dernière consonne dans la conjugaison au lieu de prendre l accent  

grave. Certains verbes en -eler et -eter restent toutefois réguliers prenant è :  

Ï% (re)celer, ciseler, déceler, démanteler, écarteler, geler (et dérivés), harceler, marteler,  

modeler, peler,  

Ï% (r)acheter, bégueter, corseter, crocheter, s encasteler, fardeler, ûleter, fureter, haleter.  

Remarque 2 Cette règle ne s applique pas aux verbes en -éer (agréer, il agrée) ; en  

revanche elle concerne les verbes du 3e groupe en -quérir (ex. : acquérir / j acquière).  

Remarque  

Pour ne pas confondre ces formes (au présent) avec l indicatif imparfait, remettez les  

éléments dans l ordre habituel et constatez le temps utilisé.  

3 Conjugaison  

174  

Verbes irréguliers en -ER  

Aller (aux. être)  

Envoyer (aux. avoir)  

Envoyer n est irrégulier qu au futur simple et au conditionnel présent : J enverrai, etc.  

Verbes irréguliers en -IR / -OIR  

Verbes en -IR prenant l afûxe -ISS  

Faillir (aux. avoir)  

Faillir a deux séries de formes sauf à l indicatif passé simple, au subjonctif imparfait et aux  

temps composés (un seul participe passé).  

Indicatif Conditionnel Subjonctif  

présent imparfait passé futur présent présent imparfait  

vais  

vas  

va  

allons  

allez  

vont  

allais  

allais  

allait  

allions  

alliez  

allaient  

allai  

allas  

alla  

allâmes  

allâtes  

allèrent  

irai  

iras  

ira  

irez  

irais  

irais  

irait  

iriez  

iraient  

aille  

ailles  

aille  

allions  

alliez  

aillent  

allasse  

allasses  

allât  

allassions  

allassiez  

allassent  

Impératif présent : va (vas devant y), allons, allez.  

Participe présent (et Gérondif) : (en) allant / passé : allé.  

Remarque  

On peut ajouter à ces verbes irréguliers en -er les verbes défectifs en -er :  

Ï% Les verbes impersonnels, usités seulement à la 3e pers. du sing. (bruiner, brumer,  

urger, etc.)  

Ï% Adirer (perdre), usité à l inûnitif et comme adjectif (ex. : Adirer des textes ofûciels).  

Ï% Douer, usité aux temps composés (aux. avoir).  

Ï% Ester, usité à l inûnitif (ex. : Ester en justice).  

Ï% Résulter, usité à l inûnitif, participe, gérondif et aux 3e pers. des temps conjugués ;  

inusité à l impératif.  

Indicatif Conditionnel Subjonctif  

présent imparfait passé futur présent présent imparfait  

faillis/faux  

faillis/faux  

faillit/faut  

faill(iss)ons  

faill(iss)ez  

faill(iss)ent  

faill(iss)ais  

faill(iss)ais  

faill(iss)ait  

faill(iss)ions  

faill(iss)iez  

faill(iss)aient  

faillis  

faillis  

faillit  

faillîmes  

faillîtes  

faillirent  

faillirai/faudrai  

failliras/faudras  

faillira/faudra  

faillirons/  

faudrons  

faillirez/faudrez  

failliront/faudront  

faillirais/faudrais  

faillirais/faudrais  

faillirait/faudrait  

faillirions/  

faudrions  

failliriez/faudriez  

failliraient/faudraient  

faill(iss)e  

faill(iss)es  

faill(iss)e  

faill(iss)ions  

faill(iss)iez  

faill(iss)ent  

faillisse  

faillisses  

faillît  

faillissions  

faillissiez  

faillissent  

Impératif présent : faillis / faux, faill(issi)ons, faill(iss)ez.  

Participe présent (et Gérondif) : (en) faillissant / faillant / passé : failli (ni fém., ni pl.)  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

3 Conjugaison  

175  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Haïr (aux. avoir)  

Ce verbe est souvent rangé à tort dans le deuxième groupe (il n est pas régulier).  

Conjugaison comme finir sauf :  

Ï% Indicatif présent singulier : je hais, tu hais, il hait (ne pas confondre avec son passé simple  

je haïs, etc.)  

Ï% Impératif présent : hais.  

Verbes en -IR empruntant certaines terminaisons aux verbes en -ER  

Ces terminaisons n apparaissent qu au présent des modes indicatif, impératif et subjonctif.  

Assaillir, défaillir, saillir, tressaillir + cueillir, accueillir, recueillir (aux. avoir pour tous)  

On notera seulement la différence de conjugaison à l indicatif futur simple et au conditionnel  

présent entre les verbes en -aillir et en -eillir.  

Remarque  

Ne confondez pas faillir et falloir, verbe défectif (impersonnel). Falloir ne s emploie  

qu à la 3e pers. du sing. à tous les modes et temps, sauf l impératif et le part. prés. : il  

faut, il fallait, il fallut, il faudra / il faudrait / qu il faille, qu il fallût / fallu.  

Remarque 1 À l indicatif passé simple et au subjonctif imparfait, il ne prend pas  

l accent circonûexe mais conserve son tréma : nous haïmes, vous haïtes au passé  

simple ; qu il haït au subjonctif imparfait. Il en est de même pour les verbes ayant un  

tréma dans leur désinence (ex. : s amuïr, nous nous amuïmes ; ouïr, vous ouïtes).  

Remarque 2 On peut ajouter à ces verbes irréguliers en -ir les verbes défectifs en -ir :  

Ï% S agir, verbe impersonnel, usité seulement à la 3e pers. du sing.  

Ï% Chauvir inusité au sing. du prés. de l indicatif et de l impératif.  

Ï% Férir, impartir, issir (sortir), rassir usités à l inf. et au part. passé (féru / imparti /  

issu / rassis).  

Ï% Gésir usité à l inf., à l ind. prés. (je gis, il gît, nous gisons) et imp. (je gisais) et au  

part. prés. (gisant).  

Ï% Partir (partager) usité à l inf. (avoir maille à partir = avoir un différend).  

Ï% Sortir (obtenir), usité à l inûnitif, participe, gérondif et aux 3e pers.  

Indicatif Conditionnel Subjonctif  

présent imparfait passé futur présent présent imparfait  

j assaille  

ns assaillons  

j assaillais  

ns assaillions  

j assaillis j assaillirai  

je cueillerai  

j assaillirais  

je cueillerais  

j assaille  

ns assaillions  

j assaillisse  

Impératif présent : assaille, assaillons, assaillez.  

Participe présent (et Gérondif) : (en) assaillant / passé : assailli.  

3 Conjugaison  

176  

Couvrir, offrir, ouvrir, souffrir et dérivés (aux. avoir)  

Verbes en -IR dont certaines formes sont marquées par la perte de la consonne  

ûnale de leur radical  

Cette perte concerne les personnes du singulier du présent de l indicatif et de l impératif.  

Dormir (aux. avoir) et dérivés, mentir (aux. avoir), partir / repartir (aux. avoir ou être) /  

départir (aux. être), se repentir (aux. être), sentir (aux. avoir) et dérivés, servir (aux. avoir) et  

dérivés (sauf asservir qui est du 2e groupe), sortir (aux. avoir ou être) et ressortir (aux. avoir,  

dans le sens de « sortir de nouveau » ; dans le sens « être du ressort » il est du 2e groupe).  

On notera l absence de féminin et de pluriel au participe passé du verbe mentir (verbe tran-  

sitif indirect).  

Remarque 1 Les anciennes formes de défaillir : il défaut, il défaudra se rencontrent  

encore dans la langue littéraire (ex. : Mon cSur défaut.).  

Remarque 2 Saillir se conjugue comme assaillir (quand il signiûe « être en saillie »),  

et comme ûnir quand il signiûe « s accoupler » (ex. : Les bêtes saillissent.). Dans les  

deux cas il est défectif (formes usitées : inûnitif, participe, gérondif et les 3e pers. des  

temps conjugués ; inusité à l impératif).  

Indicatif Conditionnel Subjonctif  

présent imparfait passé futur présent présent imparfait  

je couvre  

ns couvrons  

je couvrais  

ns couvrions  

je couvris je couvrirai je couvrirais je couvre  

ns couvrions  

je couvrisse  

Impératif présent : couvre (couvres devant en), couvrons, couvrez.  

Participe présent (et Gérondif) : (en) couvrant / passé : couvert.  

Indicatif Conditionnel Subjonctif  

Présent imparfait passé futur présent présent imparfait  

je dors (mens /  

pars / sers)  

ns dormons  

je dormais  

ns dormions  

je dormis je dormirai je dormirais je dorme  

ns dormions  

je dormisse  

Impératif présent : dors (mens / pars / sers), dormons, dormez.  

Participe présent (et Gérondif) : (en) dormant / passé : dormi.  

Remarque 1 Repartir a deux sens, « partir de nouveau » et « répondre, riposter ». Le  

1er se conjugue avec l auxiliaire être et il est intransitif, le 2nd se conjugue avec avoir  

et il est transitif.  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

3 Conjugaison  

177  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Verbes en -IR et -OIR dont le radical subit d autres modiûcations  

Dans les verbes qui suivent on peut constater l ajout ou la suppression de lettres qui forment  

le radical, sans pour autant qu un changement complet du radical s opère.  

Acquérir et les verbes en -quérir sauf quérir qui est défectif (usité à l infinitif), mais  

requérir a bien sa conjugaison complète (aux. avoir sauf s enquérir)  

Tenir et tous les verbes en -tenir (aux. avoir sauf abstenir être), venir et tous les verbes  

en -venir : aux. être sauf circonvenir, contrevenir, prévenir, subvenir aux. avoir  

convenir, disconvenir (aux. avoir ou être)  

Remarque 2 Sortir et ressortir (aux. avoir) ont des sens vieillis, sortir signiûant  

« obtenir », ressortir signiûant « être du ressort ». Dans ce sens, ces verbes sont du  

2e groupe (ex. : La sentence sortissait son plein et entier effet. / Ces compétences ressor-  

tissent à la charge d huissier.). Assortir (aux. avoir) est aussi du 2e groupe.  

Indicatif Conditionnel Subjonctif  

présent Imparfait passé futur présent présent imparfait  

j acquiers  

ns acquérons  

ils acquièrent  

j acquérais  

ns acquérions  

j acquis j acquerrai j acquerrais j acquière  

ns acquérions  

ils acquièrent  

j acquisse  

Impératif présent : acquiers, acquérons, acquérez.  

Participe présent (et Gérondif) : (en) acquérant / passé : acquis (et surtout pas acquéris )  

Indicatif Conditionnel Subjonctif  

présent imparfait passé futur présent présent imparfait  

je tiens  

ils tiennent  

je tenais  

je tins  

ns (vs) tînmes (-tes)  

ils tinrent  

je tiendrai je tiendrais je tienne  

ils tiennent  

je tinsse  

il tînt  

Impératif présent : tiens, tenons, tenez.  

Participe présent (et Gérondif) : (en) tenant / passé : tenu.  

Remarque  

Ï% Advenir n existe qu à l inûnitif, au participe, au gérondif et aux 3e pers. des temps  

conjugués ; inusité à l impératif.  

Ï% Attenir n existe pas pour l Académie, attenant n est qu un adjectif.  

Ï% Bienvenir ne s emploie qu à l inûnitif.  

3 Conjugaison  

178  

Mourir (auxiliaire être)  

Apercevoir et tous les verbes en -cevoir, devoir / redevoir, mouvoir et dérivés, pouvoir,  

vouloir (aux. avoir pour tous sauf mouvoir avoir ou être)  

Le gérondif n est pas indiqué, mais il se construit comme le participe présent, précédé d EN.  

Indicatif Conditionnel Subjonctif  

présent imparfait passé futur présent présent imparfait  

je meurs  

ns mourons  

je mourais  

ns mourions  

je mourus je mourrai je mourrais je meure  

ns mourions  

je mourusse  

Impératif présent : meurs, mourons, mourez.  

Participe présent (et Gérondif) : (en) mourant / passé : mort (et surtout pas mouru ).  

apercevoir devoir mouvoir pouvoir vouloir  

Ind.  

présent  

j aperçois  

tu aperçois  

il aperçoit  

ns apercevons  

vs apercevez  

ils aperçoivent  

je dois  

tu dois  

il doit  

ns devons  

vs devez  

ils doivent  

je meus  

tu meus  

il meut  

ns mouvons  

vs mouvez  

ils meuvent  

je peux / je  

puis*  

tu peux  

il peut  

ns pouvons  

vs pouvez  

ils peuvent  

je veux  

tu veux  

il veut  

ns voulons  

vs voulez  

ils veulent  

Ind.  

imparf.  

j apercevais  

ns apercevions  

je devais  

ns devions  

je mouvais  

ns mouvions  

je pouvais  

ns pouvions  

je voulais  

ns voulions  

Ind. passé  

simple  

j aperçus  

ns aperçûmes  

ils aperçurent  

je dus  

ns dûmes  

ils durent  

je mus  

ns mûmes  

ils murent  

je pus  

ns pûmes  

ils purent  

je voulus  

ns voulûmes  

ils voulurent  

Ind. futur j apercevrai je devrai je mouvrai je pourrai je voudrai  

Cond. prés. j apercevrais je devrais je mouvrais je pourrais je voudrais  

Subj. prés. j / il aperçoive  

tu aperçoives  

ns apercevions  

vs aperceviez  

ils aperçoivent  

je / il doive  

tu doives  

ns devions  

vs deviez  

ils doivent  

je / il meuve  

tu meuves  

ns mouvions  

vs mouviez  

ils meuvent  

je / il puisse  

tu puisses  

ns puissions  

vs puissiez  

ils puissent  

je / il veuille  

tu veuilles  

ns voulions  

vs vouliez  

ils veuillent  

Subj. imp. j aperçusse je dusse je musse je pusse je voulusse  

Impératif  

prés.  

aperçois  

apercevons  

apercevez  

dois  

devons  

devez  

meus  

mouvons  

mouvez  

inusité  

veuille / veux  

veuillons / voulons  

veuillez / voulez  

Part. prés. apercevant devant mouvant pouvant voulant  

Part. passé aperçu dû, due,  

dus, dues  

mû, mue,  

mus, mues  

pu (ni fém.,  

ni pl.)  

voulu  

* Forme usitée uniquement à la 1re personne dans la langue soignée et les inversions sujet-verbe (ex. : Puis-je vous  

accompagner ?)  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

3 Conjugaison  

179  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Autres verbes en -IR et -OIR  

Ces verbes ont radicaux et désinences irréguliers, sans que l on puisse établir des liens évi-  

dents entre ces différentes conjugaisons.  

Bouillir / débouillir (aux. avoir), courir et les verbes en -courir, fuir, s enfuir, vêtir, dévêtir,  

revêtir, valoir, revaloir, voir, entrevoir, revoir (aux. avoir pour tous sauf accourir avoir ou  

être, et s enfuir aux. être)  

Remarque  

Ï% Apercevoir prend une cédille quand le c précède a, o.  

Ï% Devoir s emploie rarement à l impératif. Son participe passé prend un accent au  

masc. sing. tout comme redû, mais indu (adj.)  

Ï% Mouvoir : son participe passé masc. sing. prend un accent, mais pas ceux d émou-  

voir et de promouvoir (ému, promu).  

Ï% Vouloir a deux impératifs. Le 1er est plus courant (veuillons est toutefois rare) ; le  

2nd est employé pour marquer plus de fermeté dans l ordre.  

bouillir courir fuir vêtir valoir voir  

Ind.  

présent  

je / tu bous  

il bout  

ns bouillons  

vs bouillez  

ils bouillent  

je / tu cours  

il court  

ns courons  

vs courez  

ils courent  

je / tu fuis  

il fuit  

ns fuyons  

vs fuyez  

ils fuient  

je / tu vêts  

il vêt  

ns vêtons  

vs vêtez  

ils vêtent  

je / tu vaux  

il vaut  

ns valons  

vs valez  

ils valent  

je / tu vois  

il voit  

ns voyons  

vs voyez  

ils voient  

Ind.  

imparf.  

je bouillais  

ns bouillions  

je courais  

ns courions  

je fuyais  

ns fuyions  

je vêtais  

ns vêtions  

je valais  

ns valions  

je voyais  

ns voyions  

Ind. passé  

simple  

je bouillis  

ns bouillîmes  

ils bouillirent  

je courus  

ns courûmes  

ils coururent  

je fuis  

ns fuîmes  

ils fuirent  

je vêtis  

ns vêtîmes  

ils vêtirent  

je valus  

ns valûmes  

ils valurent  

je vis  

ns vîmes  

ils virent  

Ind. futur je bouillirai je courrai je fuirai je vêtirai je vaudrai je verrai  

Cond. prés. je bouillirais je courrais je fuirais je vêtirais je vaudrais je verrais  

Subj. prés. je / il bouille  

tu bouilles  

ns bouillions  

vs bouilliez  

ils bouillent  

je / il coure  

tu coures  

ns courions  

vs couriez  

ils courent  

je / il fuie  

tu fuies  

ns fuyions  

vs fuyiez  

ils fuient  

je / il vête  

tu vêtes  

ns vêtions  

vs vêtiez  

ils vêtent  

je / il vaille  

tu vailles  

ns valions  

vs valiez  

ils vaillent  

je / il voie  

tu voies  

ns voyions  

vs voyiez  

ils voient  

Subj. imp. je bouillisse je courusse je fuisse je vêtisse je valusse je visse  

Impératif  

prés.  

bous  

bouillons  

bouillez  

cours  

courons  

courez  

fuis  

fuyons  

fuyez  

vêts  

vêtons  

vêtez  

vaux  

valons  

valez  

vois  

voyons  

voyez  

Part. prés. bouillant courant fuyant vêtant valant voyant  

Part. passé bouilli couru fui vêtu valu vu  

3 Conjugaison  

180  

Savoir, (r)asseoir, surseoir, choir, ouïr [aux. avoir pour tous, sauf (r)asseoir, choir aux.  

avoir ou être]  

Remarque  

Ï% Valoir est rarement à l impératif. Équivaloir se conjugue comme valoir, mais son  

participe passé ne varie pas. Prévaloir a la même conjugaison sauf au subjonctif  

présent : que je prévale, que tu prévales, qu il prévale, que nous prévalions, que  

vous prévaliez, qu ils prévalent.  

Ï% Voir : prévoir se conjugue comme voir sauf à l indicatif futur simple et au conditionnel  

présent (je prévoirai, etc. / je prévoirais, etc.). Pourvoir (aux. avoir) se conjugue comme  

prévoir, sauf à l indicatif passé simple (je pourvus, etc.) et au subjonctif imparfait (que je  

pourvusse, etc.). Dépourvoir se conjugue comme pourvoir, mais il est défectif. Il  

s emploie à l inûnitif, à l indicatif passé simple, au participe passé et aux temps composés.  

savoir (r)asseoir surseoir choir ouïr  

Ind.  

présent  

je / tu sais  

il sait  

ns savons  

vs savez  

ils savent  

j / tu assieds / assois  

il assied / assoit  

ns asseyons / assoyons  

vs asseyez / assoyez  

ils asseyent / assoient  

je / tu sursois  

il sursoit  

ns sursoyons  

vs sursoyez  

ils sursoient  

je / tu chois  

il choit  

ns choyons  

vs choyez  

ils choient  

j / tu ouïs /ois  

il ouït / oit  

ns ouïssons/oyons  

vs ouïssez/oyez  

ils ouïssent/ouient  

Ind.  

imparf.  

je savais  

ns savions  

j asseyais / assoyais  

ns asseyions/assoyions  

je sursoyais  

ns sursoyions  

inusité  

j ouïssais/oyais  

ns ouïssions/oyions  

Ind. passé  

simple  

je sus  

ns sûmes  

ils surent  

j assis  

ns assîmes  

ils assirent  

je sursis  

ns sursîmes  

ils sursirent  

je chus  

ns chûmes  

ils churent  

j ouïs  

ns ouïmes  

ils ouïrent  

Ind. futur je saurai j assiérai / assoirai je surseoirai je choirai/  

cherrai  

j ouïrai/orrai/oirai  

Cond.  

prés.  

je saurais j assiérais / assoirais je surseoirais je choirais/  

cherrais  

j ouïrais/orrais/  

oirais  

Subj. prés. je / il sache  

tu saches  

ns sachions  

vs sachiez  

ils sachent  

j / il asseye / assoie  

tu asseyes / assoies  

ns asseyions / assoyions  

vs asseyiez / assoyions  

ils asseyent / assoient  

je / il sursoie  

tu sursoies  

ns sursoyions  

vs sursoyiez  

ils sursoient  

inusité  

j /il ouïsse/oie  

tu ouïsses / oies  

ns ouïssions/oyions  

vs ouïssiez/oyiez  

ils ouïssent/ouient  

Subj. imp. je susse j assisse je sursisse inusité sauf  

il chût  

j ouïsse  

Impératif  

prés.  

sais  

sachons  

sachez  

assieds / assois  

asseyons / assoyons  

asseyez / assoyez  

sursois  

sursoyons  

sursoyez  

inusité  

ouïs / ois  

ouïssons / oyons  

ouïssez / oyez  

Part. prés. sachant asseyant / assoyant sursoyant inusité oyant  

Part.  

passé  

su assis sursis chu ouï  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

3 Conjugaison  

181  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Verbes irréguliers en -RE  

Verbes en -RE gardant la consonne ûnale du radical à l indicatif présent  

Il s agit de la grande majorité des verbes en -re.  

Rendre [ainsi que (re)perdre et les verbes en -andre, -endre, -ondre, -ordre sauf prendre  

et ses dérivés dont la conjugaison est différente)], coudre (découdre, recoudre), moudre  

(émoudre, remoudre), rompre (corrompre, interrompre), vaincre / convaincre (aux. avoir  

pour tous sauf pour s éprendre et se méprendre aux. être, et pour descendre aux. avoir  

et être)  

Remarque 1  

Ï% Asseoir : Seoir se conjugue comme asseoir (1res formes du tableau) mais il est  

défectif. Il est usité à l inûnitif, l ind. prés. (je sieds, etc.) et imparfait, l impératif  

prés., le participe prés. (séant) et passé [sis, sise(s)]. Messeoir se conjugue comme  

seoir, mais uniquement aux 3es personnes.  

Ï% Choir : Ses dérivés déchoir et échoir (même conjugaison) sont également défectifs.  

Déchoir a toutefois une conjugaison complète au subj. (que je déchoie / que je  

déchusse), et échoir ne s emploie qu aux 3es pers. de tous les temps (il est donc défectif  

à l impératif). Il a une 2nde forme à l ind. prés. aux 3es pers. (il échet, ils échéent).  

Ï% Ouïr, verbe archaïque qui a deux conjugaisons ; la 2nde est la plus correcte.  

Remarque 2  

Les autres verbes en -oir sont défectifs.  

Ï% Apparoir ne s emploie qu à l inf. et impersonnellement à la 3e pers. de l ind. prés.  

Ï% Chaloir ne s emploie qu à l indicatif présent 3e pers. du sing. (peu me chaut).  

Ï% Comparoir ne s emploie qu à l inûnitif et au participe présent (comparant).  

rendre prendre coudre moudre rompre vaincre  

Ind.  

présent  

je / tu rends  

il rend  

ns rendons  

vs rendez  

ils rendent  

je / tu  

prends  

il prend  

vs prenez  

ils prennent  

je / tu couds  

il coud  

ns cousons  

vs cousez  

ils cousent  

je / tu mouds  

il moud  

ns moulons  

vs moulez  

ils moulent  

je / tu romps  

il rompt  

vs rompez  

ils rompent  

je / tu vaincs  

il vainc  

ns vainquons  

vs vainquez  

ils vainquent  

Ind.  

imparf.  

je rendais  

ns rendions  

je prenais  

je cousais  

ns cousions  

je moulais  

ns moulions  

je rompais  

je vainquais  

ns vainquions  

Ind. passé  

simple  

je rendis  

ns rendîmes  

ils rendirent  

je pris  

ns prîmes  

ils prirent  

je cousis  

ns cousîmes  

ils cousirent  

je moulus  

ns moulûmes  

ils moulurent  

je rompis  

ns rompîmes  

ils rompirent  

je vainquis  

ns vainquîmes  

ils vainquirent  

Ind. futur je rendrai je prendrai je coudrai je moudrai je romprai je vaincrai  

Cond. prés. je rendrais je prendrais je coudrais je moudrais je romprais je vaincrais  

3 Conjugaison  

182  

Verbes en -INDRE et en -SOUDRE  

À la différence des précédents, ces verbes ne conservent pas toujours la consonne finale du  

radical.  

Peindre et les verbes en -eindre, -aindre, -oindre (aux. avoir)  

Subj. prés. je rende  

ns rendions  

ils rendent  

je prenne  

ils prennent  

je couse  

ns cousions  

ils cousent  

je moule  

ns moulions  

ils moulent  

je rompe  

ils rompent  

je vainque  

ns vainquions  

ils vainquent  

Subj. imp. je rendisse je prisse je cousisse je moulusse je rompisse je vainquisse  

Impératif  

prés.  

rends  

rendons  

rendez  

prends  

prenez  

couds  

cousons  

cousez  

mouds  

moulons  

moulez  

rompez  

vaincs  

vainquons  

vainquez  

Part. prés. rendant prenant cousant moulant rompant vainquant  

Part.  

passé  

rendu pris cousu moulu rompu vaincu  

Remarque  

Rendre : Sourdre se conjugue comme rendre, mais il est défectif. Il s emploie seule-  

ment à l inûnitif, aux 3es pers. de l indicatif présent, imparfait, futur simple, passé  

simple, au conditionnel présent et au participe passé (sourdi). L emploi au subjonctif  

n est pas interdit, mais quasi inexistant dans l usage.  

Indicatif Conditionnel Subjonctif  

présent imparfait passé futur présent présent imparfait  

je / tu peins  

il peint  

vs peignez  

ils peignent  

je peignais  

je peignis  

ils peignirent  

je peindrai je peindrais je peigne  

je peignisse  

Impératif présent : peins, peignons, peignez.  

Participe présent (et Gérondif) : (en) peignant / passé : peint.  

Remarque  

Oindre et poindre ont la même conjugaison, mais ils sont défectifs. Ils sont usités à  

l inûnitif, à la 3e pers. du sing. des temps simples de l indicatif et du conditionnel,  

ainsi qu au participe passé employé comme adjectif (oint, point).  

rendre prendre coudre moudre rompre vaincre  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

3 Conjugaison  

183  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Absoudre, dissoudre, résoudre (aux. avoir)  

Verbes en -AÎTRE et en -OÎTRE  

Tout comme les verbes en -indre et -soudre, ils ne conservent pas toujours la consonne finale  

du radical, mais leur accentuation est également variable.  

Connaître et les autres verbes en -aître [aux. avoir, sauf (re)naître aux. être,  

et (re)paraître, (ré)apparaître, disparaître avoir ou être]  

Ces verbes (ainsi que plaire) prennent un accent circonflexe sur le i s il est suivi d un t (ex. :  

je connais / il connaît).  

Indicatif Conditionnel Subjonctif  

présent imparfait passé futur présent présent imparfait  

j / tu absous  

il absout  

ns absolvons  

vs absolvez  

ils absolvent  

j absolvais  

ns absolvions  

j absolus  

ils absolurent  

j absoudrai j absoudrais j absolve  

ns absolvions  

j absolusse  

Impératif présent : absous, absolvons, absolvez.  

Participe présent (et Gérondif) : (en) absolvant / passé : absous (fém. absoute).  

Remarque  

Ï% Absoudre et dissoudre sont rares à l ind. passé simple et au subj. imparfait.  

Ï% Résoudre a deux part. passés : résous / -te, résolu. Résolu est le plus courant.  

Indicatif Conditionnel Subjonctif  

présent imparfait passé futur présent présent imparfait  

je / tu connais  

il connaît  

ns connaissons  

vs connaissez  

ils connaissent  

je connaissais  

ns connaissions  

je connus  

il connut  

je connaîtrai je connaîtrais je connaisse je connusse  

Impératif présent : connais, connaissons, connaissez.  

Participe présent (et Gérondif) : (en) connaissant / passé : connu.  

Remarque  

Ï% Naître et renaître (aux. être) se conjuguent comme connaître, sauf à l indicatif  

passé simple (je naquis, etc.), au subjonctif imparfait (je naquisse, etc.) et au parti-  

cipe passé (né).  

Ï% Paître se conjugue comme connaître mais il est défectif (en revanche repaître n est  

pas défectif). Paître est usité à tous les temps sauf l ind. passé simple, le subj. impar-  

fait et les temps composés.  

3 Conjugaison  

184  

Croître, accroître / décroître, recroître (aux. avoir ou être) ont la même règle  

d accentuation que les verbes en -aître  

Croître prend aussi l accent dans toutes ses formes homonymes avec croire (aux. avoir).  

Nous avons joint à ce tableau l autre verbe en -oire, boire. Étudiez ces verbes en les  

comparant :  

Autres verbes en -RE  

Ces verbes ont radicaux et désinences irréguliers, sans que l on puisse établir des liens évi-  

dents entre ces différentes conjugaisons.  

boire croire croître accroître / décroître recroître  

Ind.  

présent  

je / tu bois  

il boit  

ns buvons  

vs buvez  

ils boivent  

je / tu crois  

il croit  

ns croyons  

vs croyez  

ils croient  

je / tu croîs  

il croît  

ns croissons  

vs croissez  

ils croissent  

j / tu accrois  

il accroît  

ns accroissons  

vs accroissez  

ils accroissent  

comme  

accroître  

Ind.  

imparf.  

je buvais  

ns buvions  

je croyais  

ns croyions  

je croissais  

ns croissions  

j accroissais  

ns accroissions  

Ind. passé  

simple  

je bus  

ns bûmes  

ils burent  

je crus  

ns crûmes  

ils crurent  

je crûs  

ns crûmes  

ils crûrent  

j accrus  

ns accrûmes  

ils accrurent  

Ind. futur je boirai je croirai je croîtrai j accroîtrai  

Cond.  

prés.  

je boirais je croirais je croîtrais j accroîtrais  

Subj.  

prés.  

je / il boive  

tu boives  

ns buvions  

vs buviez  

ils boivent  

je / il croie  

tu croies  

ns croyions  

vs croyiez  

ils croient  

je / il croisse  

tu croisses  

ns croissions  

vs croissiez  

ils croissent  

j / il accroisse  

tu accroisses  

ns accroissions  

vs accroissiez  

ils accroissent  

Subj. imp. je busse je crusse je crûsse j accrusse  

Impératif  

prés.  

buvons  

buvez  

crois  

croyons  

croyez  

croîs  

croissons  

croissez  

accrois  

accroissons  

accroissez  

Part. prés. buvant croyant croissant accroissant  

Part.  

passé  

bu cru crû accru  

(ni fém., ni pl.)  

recrû  

(ni fém., ni pl.)  

Remarque  

Ï% Mécroire et recroire ont disparu ; seuls les adjectifs mécréant et recru subsistent.  

Accroire est défectif ; il n est usité qu à l inûnitif précédé de faire ou laisser.  

Ï% Retenez les différences d accentuation entre les participes passés masc. sing. de  

croître et recroître (crû, recrû) et ceux d accroître, décroître (accru, décru) et de l adj.  

recru (« épuisé »).  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

3 Conjugaison  

185  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Dire, maudire, écrire, lire, rire et dérivés (aux. avoir pour tous)  

Suffire, conduire, conclure, suivre, vivre et dérivés (aux. avoir pour tous sauf s ensuivre)  

dire maudire écrire lire rire  

Ind.  

présent  

je / tu dis  

il dit  

ns disons  

vs dites  

ils disent  

je / tu maudis  

il maudit  

ns maudissons  

vs maudissez  

ils maudissent  

j / tu écris  

il écrit  

ns écrivons  

vs écrivez  

ils écrivent  

je / tu lis  

il lit  

ns lisons  

vs lisez  

ils lisent  

je / tu ris  

il rit  

vs riez  

ils rient  

Ind.  

imparf.  

je disais  

ns disions  

je maudissais  

ns maudissions  

j écrivais  

ns écrivions  

je lisais  

ns lisions  

je riais  

Ind. passé  

simple  

je dis  

ns dîmes  

ils dirent  

je maudis  

ns maudîmes  

ils maudirent  

j écrivis  

ns écrivîmes  

ils écrivirent  

je lus  

ns lûmes  

ils lurent  

je ris  

ns rîmes  

ils rirent  

Ind. futur je dirai je maudirai j écrirai je lirai je rirai  

Cond.  

prés.  

je dirais je maudirais j écrirais je lirais je rirais  

Subj.  

prés.  

je dise  

ns disions  

ils disent  

je maudisse  

ns maudissions  

ils maudissent  

j écrive  

ns écrivions  

ils écrivent  

je lise  

ns lisions  

ils lisent  

je rie  

ils rient  

Subj. imp. je disse je maudisse j écrivisse je lusse je risse  

Impératif  

prés.  

dis  

disons  

dites  

maudis  

maudissons  

maudissez  

écris  

écrivons  

écrivez  

lis  

lisons  

lisez  

riez  

Part. prés. disant maudissant écrivant lisant riant  

Part.  

passé  

dit maudit écrit lu ri (ni fém.,  

ni pl.)  

Remarque  

Dire : seul redire a exactement la même conjugaison. Contredire, dédire, interdire,  

médire, prédire ont la même conjugaison sauf au présent de l indicatif et de l impératif  

(vous contredisez, dédisez, etc.)  

suffire conduire conclure suivre vivre  

Ind.  

présent  

je / tu suffis  

il suffit  

ns suffisons  

vs suffisez  

ils suffisent  

je / tu conduis  

il conduit  

ns conduisons  

vs conduisez  

ils conduisent  

je / tu conclus  

il conclut  

ns concluons  

vs concluez  

ils concluent  

je / tu suis  

il suit  

ns suivons  

vs suivez  

ils suivent  

je / tu vis  

il vit  

ns vivons  

vs vivez  

ils vivent  

Ind.  

imparf.  

je suffirais  

ns suffirions  

je conduisais  

ns conduisions  

je concluais  

ns concluions  

je suivais  

ns suivions  

je vivais  

ns vivions  

3 Conjugaison  

186  

Battre, mettre, faire, plaire, traire, clore et dérivés (aux. avoir pour tous sauf s ébattre et  

s entremettre aux. être)  

Ind. passé  

simple  

je suffis  

ns suffîmes  

ils suffirent  

je conduisis  

ns conduisîmes  

ils conduisirent  

je conclus  

ns conclûmes  

ils conclurent  

je suivis  

ns suivîmes  

ils suivirent  

je vécus  

ns vécûmes  

ils vécurent  

Ind. futur je suffirai je conduirai je conclurai je suivrai je vivrai  

Cond.  

prés.  

je suffirais je conduirais je conclurais je suivrais je vivrais  

Subj.  

prés.  

je suffise  

ns suffisions  

ils suffisent  

je conduise  

ns conduisions  

ils conduisent  

je conclue  

ns concluions  

ils concluent  

je suive  

ns suivions  

ils suivent  

je vive  

ns vivions  

ils vivent  

Subj. imp. je suffisse je conduisisse je conclusse je suivisse je vécusse  

Impératif  

prés.  

suffis  

suffisons  

suffisez  

conduis  

conduisons  

conduisez  

conclus  

concluons  

concluez  

suis  

suivons  

suivez  

vis  

vivons  

vivez  

Part. prés. suffisant conduisant concluant suivant vivant  

Part.  

passé  

suffi (ni fém.,  

ni pl.)  

conduit conclu suivi vécu  

Remarque  

Ï% Sufûre : circoncire, conûre, déconûre ont la même conjugaison sauf le participe  

passé (circoncis, confit, déconfit). Frire également, mais il est défectif (inusité à  

l ind. prés. pl., à l imparfait et au passé simple, au subj. prés. et imparfait, à l impé-  

ratif prés. pl. et au participe présent).  

Ï% Conduire : luire, reluire et nuire se conjuguent comme conduire, sauf leur participe  

passé qui n a ni fém. ni pl. et s écrit sans t ûnal (lui, relui, nui). Bruire également  

mais il est défectif ; il s emploie uniquement aux 3es pers. et il est inusité à l ind.  

passé simple et futur simple, au subj. imp., au conditionnel prés. et à l impératif.  

Ï% Conclure : ne pas le conjuguer comme si c était le verbe concluer . Inclure et occlure  

se conjuguent comme conclure sauf au participe passé qui prend un s ûnal (inclus,  

occlus).  

Ï% Suivre : S ensuivre (aux. être) se conjugue comme suivre, mais il est défectif. Il  

s emploie aux 3es pers. à tous les temps (naturellement, il n a pas d impératif).  

battre mettre faire plaire traire clore  

Ind.  

présent  

je / tu bats  

il bat  

ns battons  

vs battez  

ils battent  

je / tu mets  

il met  

vs mettez  

ils mettent  

je / tu fais  

il fait  

ns faisons  

vs faites  

ils font  

je / tu plais  

il plaît  

ns plaisons  

vs plaisez  

ils plaisent  

je / tu trais  

il trait  

ns trayons  

vs trayez  

ils traient  

je / tu clos  

il clôt  

inusité  

inusité  

ils closent  

suffire conduire conclure suivre vivre  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

3 Conjugaison  

187  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

Ind.  

imparf.  

je battais  

ns battions  

je mettais  

je faisais  

ns faisions  

je plaisais  

ns plaisions  

je trayais  

ns trayions  

inusité  

Ind. passé  

simple  

je battis  

ns battîmes  

ils battirent  

je mis  

ns mîmes  

ils mirent  

je fis  

ns fîmes  

ils firent  

je plus  

ns plûmes  

ils plurent  

inusité inusité  

Ind. futur je battrai je mettrai je ferai je plairai je trairai je clorai  

Cond. prés. je battrais je mettrais je ferais je plairais je trairais je clorais  

Subj.  

prés.  

je batte  

ns battions  

ils battent  

je mette  

ils mettent  

je fasse  

ns fassions  

ils fassent  

je plaise  

ns plaisions  

ils plaisent  

je traie  

ns trayions  

ils traient  

je close  

ns closions  

ils closent  

Subj. imp. je battisse je misse je fisse je plusse inusité inusité  

Impératif  

prés.  

bats  

battons  

battez  

mettez  

fais  

faisons  

faites  

plais  

plaisons  

plaisez  

trais  

trayons  

trayez  

clos  

inusité  

inusité  

Part.  

prés.  

battant mettant faisant plaisant trayant closant  

Part.  

passé  

battu mis fait plu (ni fém.,  

ni pl.)  

trait clos  

Remarque 1  

Ï% Battre : Le verbe courbaturer a donné le participe passé courbatu, sur le modèle de  

battu. Même si courbaturé est admis, on lui préférera courbatu.  

Ï% Faire : Forfaire, parfaire, surfaire se conjuguent comme faire mais ils sont défectifs  

(emploi à l inûnitif, au participe passé et aux temps composés). Stupéfaire est égale-  

ment défectif : usité à l ind. prés. 3e pers. du sing., au participe passé et aux temps com-  

posés. Méfaire et malfaire se conjuguent comme faire, mais ils ont quasiment disparu.  

Ï% Plaire : taire se conjugue comme plaire, sauf à l indicatif présent (il tait, sans  

accent) et au participe passé où il a toutes les formes (tu, tue, tus, tues). Il n est pas  

défectif à la différence de traire.  

Ï% Traire est défectif à l ind. passé simple et au subj. imp. Tous les verbes en -raire sont  

défectifs, et ils se conjuguent sur son modèle. Abstraire, distraire, extraire, rentraire,  

retraire, soustraire sont inusités aux mêmes cas que traire ; portraire, attraire ne sont  

usités qu à l inf. Braire et raire ne s emploient qu à l inf., et aux 3es pers. ; ils sont  

totalement inusités à l ind. imparfait et passé simple, au subj. prés. et imparfait, et  

à l impératif.  

Ï% Clore est défectif tout comme ses six dérivés. Éclore et reclore ont les mêmes cas  

défectifs. Enclore et renclore également, mais leur ind. prés. est complet (nous  

enclosons, vous enclosez). Déclore et forclore ne s emploient qu à l inf. et au part.  

passé (déclos / forclos).  

battre mettre faire plaire traire clore  

3 Conjugaison  

188  

Homonymes verbaux  

Certains verbes ont des formes paronymes ou homonymes (homophones voire homogra-  

phes), notamment des verbes du 1er groupe avec des verbes irréguliers. Les questions portent  

souvent sur ces cas dans les QCM. Étudiez la liste suivante.  

Dans le tableau qui suit, « prés. » signifie « indicatif présent » et « passé », « passé simple ».  

Remarque 2  

Les autres verbes en -re sont défectifs.  

Ï% Ardre (brûler) ne s emploie qu à l inf. et parfois à l imparfait (j ardais).  

Ï% Contondre (contusionner) et tistre / tître (tisser) ne s emploient qu au participe  

employé comme adj. (contondant, contus / tissu). Leurs inûnitifs ont disparu.  

Ï% Courre (ancêtre de courir) ne s emploie qu à l inf. (ex. : la chasse à courre).  

Ï% Occire et reclure ne s emploient qu à l inf., au participe passé (occis / reclus) et aux  

temps composés.  

Ï% Semondre (demander avec insistance) ne s emploie qu à l inf. et à l ind. prés. (je/tu  

semonds, il semond, nous semondons, vous semondez, ils semondent).  

Remarque  

Lorsque l homonymie est présente à l inûnitif, les cas sont avec les homonymes lexi-  

caux, pages 21 et 24.  

acquitter : tu acquittes  

acquérir : vous acquîtes  

admirer : ils admirent (prés.)  

admettre : ils admirent (passé)  

affermer : affermons  

affermir : affermissons  

agiter : il agite, ils agitent  

agir : vous agîtes (passé)  

agoniser : nous agonisons  

agonir : nous agonissons  

aimer : j aimais, j aimai  

émettre : j émets, il émet  

allaiter : j allaite  

haleter : j halète  

ailler : il aille, vous aillez  

allier : j allie, vous alliez  

aller : que j aille, vous alliez  

apparaître : il apparaît  

apparoir : il appert  

avoir : j ai, que j aie  

être : tu es, il est  

haïr : je hais  

(dé)bâter : bâtez, vous bâtiez  

(dé)battre : battez, vous battiez  

(dé)bâtir : ils bâtirent  

(dé)battre : ils battirent  

choyer : je choie, tu choies  

choir : je chois  

chaloir : il chaut  

comparer : comparant  

comparoir : comparant  

comprimer : je comprime  

comprendre : nous comprîmes  

confier : je confie  

confire : je confis  

couder : je coude, coudons  

coudre : je couds, cousons  

courir : je coure  

courre (inf.)  

couver : je couverai,  

ils couvèrent  

couvrir : je couvrais, couvert  

(part. passé)  

croire : je crois, il croit  

croître : je croîs, il croît  

décrier : je décrie  

décrire : je décris  

dédier : je dédie, je dédierai  

dédire : je dédis, je dédirai  

desserrer : je desserre  

desservir : je dessers  

dorer : je dore, tu dores  

dormir : je dors, il dort  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

3 Conjugaison  

189  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

durer : ils durent (prés.)  

devoir : ils durent (passé)  

écrier (s ) : je m écrie  

écrire : j écris  

enter : entant  

entendre : il entend, entends  

être : je suis  

suivre : je suis  

(dé)fier (se) : je me fie  

(dé)faire : je fis  

(re)fonder : ils fondent  

(re)fondre : ils fondent  

(re)fondre : je fonds  

(re)faire : ils font  

fumer : tu fumes  

être : nous fûmes  

fuir : je fuis  

être : je fus  

faillir : je faux, il faut  

falloir : il faut  

fleurer : je fleure, fleurons  

fleurir : je fleuris, fleurissons  

graviter : je gravite  

gravir : vous gravîtes  

(re)lier : je lie, je lierai  

(re)lire : je lis, je lirai  

luter : je lute, tu lutes  

lutter : je lutte, tu luttes  

lire : vous lûtes  

mimer : tu mimes, mime  

mettre : nous mîmes  

mirer : ils mirent (prés.)  

mettre : ils mirent (passé)  

(re)miser : je mise  

(re)mettre : je mis  

miter : tu mites, mite  

mettre : vous mîtes  

mouler : je moule,  

nous moulons, ils moulent  

moudre : je mouds,  

nous moulons, ils moulent  

muer : je mue, je mus (passé)  

mouvoir : je mus  

murer : ils murent  

mouvoir : ils murent  

muter : je mute  

mouvoir : vous mûtes  

ouvrer : j ouvre, j ouvrais  

ouvrir : j ouvre, j ouvrais  

pallier : il pallie  

pâlir : il pâlit  

palisser : ils palissent  

pâlir : ils pâlissent  

parer : je pare  

partir : je pars  

parer : il parait (ind. imp.)  

paraître : il paraît (prés.)  

paresser : nous paressons  

paraître : nous paraissons  

pâtisser : ils pâtissent  

pâtir : ils pâtissent  

payer : je paie  

paître : je pais, il paît  

(dé)peigner : nous peignons,  

vous peignez  

(dé)peindre : nous peignons,  

vous peignez  

pleuvoir : il plut, il a plu  

plaire : je plus, il plut, il a plu  

policer : ils policent  

polir : ils polissent  

presser : pressant  

pressentir : je pressens  

prier : je prie, tu pries  

prendre : je pris (passé)  

puer : je pue, tu pues  

pouvoir : je pus (passé)  

recouvrer : je recouvre,  

je recouvrai  

recouvrir : je recouvre,  

je recouvrais  

rentrer : il rentrait (ind. imp.)  

rentraire : il rentrait (prés.)  

répartir (2e gpe) : je répartis,  

répartissons, je répartirai  

repartir / répartir (3e gpe) :  

je repars, repartons,  

je repartirai  

repérer : je repère  

repairer : je repaire  

reperdre : je reperds  

revivre : je revis (prés.)  

revoir : je revis (passé)  

saigner : je saigne  

ceindre : que je ceigne  

saurer : je saure  

sortir : je sors  

saurer : je saurai, tu sauras  

savoir : je saurai, tu sauras  

être : je serai, tu seras  

(res)serrer : je serre  

(res)servir : je sers  

soufrer : je soufre  

souffrir : je souffre  

suer : je sue  

savoir : je sus  

tapisser : je tapisse  

tapir : que je tapisse  

teinter : je teinte  

(dé)tenir : je tiens, je tins  

(dé)teindre : je teins  

terrer : nous terrons,  

vous terrez  

taire : nous tairons,  

vous tairez (ind. futur)  

tuer : je tue  

taire : je tus (passé)  

(con)venir : je vins, il vint  

(con)vaincre : je vaincs,  

il vainc  

vernisser : je vernisse  

vernir : que je vernisse  

visser : que je visse  

viser : que je vise  

voir : que je visse  

vivre : je vis (prés.)  

voir : je vis (passé)  

190  

Signes graphiques 4  

Il est nécessaire de connaître l usage de la ponctuation et des majuscules dans les  

épreuves de dictées. La ponctuation n est pas toujours donnée, et vous devez être  

capable de la retrouver. Quant aux majuscules, leur bon usage est toujours requis.  

Ponctuation  

Définition La ponctuation, c est l ensemble des signes conventionnels qui servent à indi-  

quer, dans l écrit, des pauses, des intonations, etc. de la langue orale. Le français en compte  

12. Les voici, suivis de leurs emplois.  

Le point [.]  

Il marque la fin de la phrase déclarative.  

Il est présent pour séparer nettement des idées. Il est suivi d une majuscule.  

Il s emploie aussi dans les abréviations (ex. : U.S.A.).  

Le point d interrogation [?]  

Il marque la fin d une phrase interrogative.  

Il est suivi d une majuscule si la phrase est terminée (il équivaut alors à un point).  

Il est suivi d une minuscule si la phrase n est pas terminée (il équivaut à une virgule), sauf si  

le premier mot est un nom propre.  

Exprimant un doute, mais pas une réelle question, il est mis entre parenthèses.  

Exemple : Elle vit de ses rentes (?)  

Le point d exclamation [!]  

Il marque la fin d une phrase exclamative ou optative (cf. page 274). Cette phrase peut être  

un seul mot, une interjection.  

Exemple : Bravo !  

Remarque  

Une proposition interrogative indirecte ne prend pas de point d interrogation si elle  

est elle-même déclarative (ex. : Je me demande s il viendra.).  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

4 Signes graphiques  

191  

Il n y a pas de point d exclamation immédiatement après l interjection ô, alors que oh, forme  

moins littéraire de ô est immédiatement suivi d un point d exclamation.  

Exemple : Oh ! le garnement ! / Ô rage ! Ô désespoir !  

Le point d exclamation peut être employé à la fin d une phrase impérative, si les sentiments  

du locuteur sont exprimés avec intensité.  

Exemple : Furieux, il hurla : « Va-t en ! »  

Il est suivi d une majuscule si la phrase est terminée (il équivaut alors à un point).  

Il est suivi d une minuscule si la phrase n est pas terminée (il équivaut à une virgule), sauf si  

le premier mot est un nom propre.  

Les points de suspension [& ]  

Nécessairement au nombre de trois, ils marquent la fin d une phrase laissée inachevée. Cet  

inachèvement signifie que l action évoquée n est pas arrivée à son terme, que le locuteur  

hésite dans ses paroles, qu il est interrompu. En poésie, cet inachèvement peut être une façon  

de laisser place au prolongement par la rêverie.  

Exemple : J ai rêvé dans la grotte où nage la sirène& (Nerval)  

Ils sont suivis d une majuscule si la phrase est terminée (ils équivalent alors à un point).  

Ils sont suivis d une minuscule si la phrase n est pas terminée (ils équivalent à une virgule),  

sauf si le premier mot est un nom propre.  

Ils peuvent se substituer à une phrase, un mot ou une partie de mot absents, en étant laissés  

tels quels ou entourés de parenthèses.  

Exemple : Il allait vers& , ville qu il aimait tant.  

À noter qu etc., abréviation de la locution latine et cætera (= et le reste) n est jamais suivie  

par les points de suspension, mais seulement par un point.  

Les deux points [:]  

Ils servent à introduire un propos, une explication, une citation, une énumération, une justification.  

Ils sont suivis d une minuscule, sauf s ils introduisent une citation, ou s ils sont suivis d un  

nom propre.  

Il ne faut jamais mettre deux fois deux points dans une même phrase.  

Le point-virgule [;]  

Il sert à marquer une pause moyenne dans une phrase entre des propositions longues. Il joue  

le rôle d une virgule en séparant davantage.  

Le point virgule est suivi d une minuscule sauf s il est suivi d un nom propre.  

Remarque  

Une proposition exclamative indirecte ne prend pas de point d exclamation si elle est  

elle-même déclarative (ex. : Elle nous montre combien elle est satisfaite.).  

4 Signes graphiques  

192  

La virgule [,]  

Elle sert à marquer une pause brève à l intérieur d une phrase.  

Ce signe est le plus complexe à employer. Il s emploie :  

Ï% entre des termes coordonnés :  

sans conjonction de coordination, c est-à-dire juxtaposés (sauf entre les différentes par-  

ties d une somme),  

par une conjonction de coordination autre que et, ou, ni. La virgule précédant ces trois  

conjonctions est possible, mais rare et doit être justiûée par la présence d un réel silence  

entre les termes qu elle coordonne. Il peut s agir notamment d une hésitation, d une  

opposition, de l enchaînement de deux propositions nettement différentes, ou d une  

répétition des conjonctions devant chaque terme (plus de 2 fois pour ni) coordonné.  

Exemple 1 : Vous êtes fier, mais peureux.  

Exemple 2 : Il était venu nous voir lundi, et mardi, et mercredi.  

Ï% entre des termes subordonnés :  

pour entourer ces termes subordonnés s ils ont une valeur explicative. Elle n est pas  

nécessaire (mais elle reste possible) s il y a un autre signe de ponctuation. On ne place  

donc pas de virgule dans le cas d une relative non explicative (ou non déterminative). Il  

faudra donc faire la différence entre ces deux cas :  

Cas 1 : Je lave cette chemise qui est sale. (= Parmi les chemises, je lave celle qui est  

sale.)  

Cas 2 : Je lave cette chemise, qui est sale. (= Je lave cette chemise parce qu elle est  

sale.)  

un complément circonstanciel (CC) placé en tête de phrase peut être suivi d une virgule,  

principalement lorsqu il est assez long ou qu il représente une proposition elliptique. Il  

ne peut y avoir de virgule si c est un CO (Complément d Objet), sauf si le complément  

circonstanciel est placé entre le verbe et le CO et qu il est entouré de virgules ; de même  

pour le sujet qui ne peut être séparé du verbe par une virgule, sauf si une apposition les  

sépare.  

Exemple 1 : Depuis bien longtemps, il ne sortait plus. (Depuis bien longtemps est un CC  

assez long)  

Exemple 2 : À cette question il fit une réponse catégorique. (À cette question est COI)  

Ï% entre des ellipses et éléments libres :  

la virgule est nécessaire quand il y a ellipse, à l endroit même où devrait être l élément  

elliptique (lorsque la phrase est longue), ou pour marquer la juxtaposition (lorsque la  

phrase est courte).  

Exemple 1 : Le sportif parle sans cesse de records ; le financier, de capitaux.  

Exemple 2 : Le temps est frais, le soleil, rare.  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

4 Signes graphiques  

193  

les éléments libres (mots mis en apostrophe, incises, propositions absolues, éléments  

redondants) sont encadrés par des virgules, sauf si une autre ponctuation est nécessaire  

(il est également possible de mettre des parenthèses ou des tirets entre des incises ou des  

éléments redondants).  

Exemple 1 : Tu ressens, ô mon âme, une telle joie. (Mais : Il est, ô combien ! doux.)  

Exemple 2 : Il a couru partout, partout.  

Les parenthèses [( )]  

Elles servent à isoler une idée que l on pourrait supprimer sans modifier le sens de la phrase.  

Ce qui est entre parenthèses peut être grammaticalement indépendant.  

Exemple : Nous étions partis tous les cinq nous baigner (les enfants étaient surveillés  

par Pierre), et nous avions prévu de rentrer dans la soirée.  

Il faut éviter de mettre des parenthèses à l intérieur d autres parenthèses. Il faut plutôt mettre  

des tirets ou des crochets puis des parenthèses entre les crochets.  

Le premier terme de la parenthèse commence par une minuscule (sauf si c est un nom propre).  

N oubliez pas de refermer vos parenthèses.  

Les crochets [ ]  

Ils ont le même usage que les guillemets, mais sont moins usités.  

On les emploie surtout pour éviter une succession de parenthèses, ou en phonétique, ou encore,  

à l intérieur d une citation, pour signifier que des mots ne font pas partie de cette citation.  

Exemple : « Il faut [dit-on] qu une porte soit ouverte ou fermée. »  

Les guillemets [« »]  

Ils s emploient pour encadrer une citation ou des paroles reproduites telles quelles. Dans un  

dialogue, ils ne s emploient généralement qu au début et à la fin ; on marque par un tiret et  

un retour à la ligne (nouvel alinéa) chaque changement de locuteur.  

Si toute une phrase est entre guillemets, le signe final de ponctuation (point, point d interro-  

gation, d exclamation, de suspension) se place avant la fermeture de ceux-ci.  

Le tiret [ ]  

Il s emploie soit pour isoler de la phrase certains éléments, soit dans un dialogue pour indi-  

quer un changement de locuteur (avec changement d alinéa).  

Ï% Quand il isole un élément, celui-ci est encadré de tirets, sauf s il est en début ou fin de  

phrase. Cet élément isolé commence par une minuscule (sauf s il s agit d un nom propre).  

Ï% Quand il indique un changement de locuteur, il se place uniquement au début de la phrase.  

La phrase commence alors par une majuscule.  

Exemple : Jean, quand viendras-tu t excuser ?  

Il fronça les sourcils.  

Quand j aurai vraiment quelque chose à me faire pardonner.  

4 Signes graphiques  

194  

La barre oblique [/]  

Élément de ponctuation récent, elle remplace une conjonction de coordination ou une prépo-  

sition, le plus souvent dans des propositions elliptiques.  

Exemple : Je vous montrerai la relation cause / conséquence une prochaine fois.  

La formule et / ou, bien que critiquée, est française  

Exemple : Il viendra jeudi et / ou vendredi.  

Emploi des majuscules  

L emploi des majuscules dépend de la nature des mots ou de leur place dans la phrase.  

Les mots prenant une majuscule quelle que soit leur place  

Ï% Les noms propres (noms de lieux ou de personnes n étant pas utilisés d après leur signi-  

fication mais par convention). Les adjectifs correspondant à ces noms prennent une minus-  

cule.  

On notera que l on écrit un dieu dans le polythéisme, mais Dieu dans le monothéisme.  

Ï% Les noms en rapport avec des noms propres : noms de dynasties, d habitants (ex. : les  

Françaises ; les Parisiens).  

En revanche, les noms de langues ou de disciplines ne prennent pas de majuscules (ex. :  

Parler l allemand.) ; les adjectifs correspondant à ces noms prennent une minuscule.  

Ï% Les noms employés occasionnellement comme noms propres (titres d ouvrages,  

d Suvres d art, nom des monuments, des rues, des véhicules, institutions, sociétés, points  

cardinaux, titres, dignités, etc.)  

Exemple 1 : J ai lu Le bon usage de Maurice Grevisse. (ou Le Bon Usage)  

Exemple 2 : La Bastille fut prise en 1789. (Mais : La bastille est une tour.)  

Exemple 3 : Le pape est le chef de l Église. (Mais : Voici l église de mon village.)  

Exemple 4 : J habite dans le Midi. [Mais : Je visite le midi (le sud) de l Espagne.]  

Exemple 5 : Veuillez agréer, Madame la Directrice, l expression etc. (Mais : J ai ren-  

contré madame X.)  

Remarque  

Il ne faut pas confondre le tiret, signe de ponctuation, avec le trait d union, signe ortho-  

graphique.  

O  

h  

a  

h  

C  

u  

4 Signes graphiques  

195  

Les mots prenant une majuscule selon leur situation dans la phrase  

Ï% Les mots situés en début de phrase  

Ï% Les mots situés en début de vers (usage peu respecté par les auteurs)  

Ï% Les adjectifs précédant un nom dans un titre d ouvrage, d Suvre d art, un nom de monu-  

ment, de rue, de véhicule, d institution, de société, de point cardinal, de titre, de dignité,  

etc., quand ils sont joints au nom par un trait d union, qu ils servent de surnoms ou dési-  

gnent les caractéristiques d un nom commun géographique.  

Exemple 1 : Dans l Ancien Testament, on trouve la Genèse. (Mais : Le Code civil. /  

L auberge du Mouton blanc.)  

Exemple 2 : Les États-Unis. (Mais : Les Nations unies.)  

Exemple 3 : Philippe le Bon.  

Exemple 4 : Le lac Majeur / La mer Noire (Mais : Le Pays basque : Pays est un nom  

propre).  

Exemple 5 : La rue Saint-Honoré. (Mais : À la saint Nicolas. / Notez : À la saint-glinglin,  

l expression ne prend pas de majuscule, ne désignant pas un individu)  

Remarque 1 Empire suivi d un adjectif est considéré comme un nom propre ; il  

prend une majuscule. Suivi d un nom, il est considéré comme un nom commun ; il  

prend une minuscule.  

Ex. : L Empire mongole. (Mais : L empire du Soleil-Levant).  

Remarque 2 Les noms de vents ne sont pas des noms propres. Ils ne prennent pas de  

majuscules (ex. : l aquilon, le zéphyr, le mistral, la tramontane, le simoun, le sirocco,  

etc.).  

Remarque  

Saint prend une majuscule dans les noms de lieux, parce qu il est lié au nom propre  

par un trait d union, mais il prend une minuscule quand il désigne le saint unique-  

ment.  

Remarque sur les articles et les particules dans les noms  

Les articles prennent la majuscule quand ils font partie du nom propre (ex. : La Fon-  

taine), mais pas quand ils sont emphatiques (ex. : la Callas) ou qu ils précèdent un  

surnom (ex. : Louis le Hutin). Les particules nobiliaires de et d ne prennent pas la  

majuscule ; du et des peuvent la prendre (ex. : Joachim Du Bellay).  

196  

Concours blancs  

et annales  

Annales Besançon 2007  

1re dictée fautive  

Vous devez corriger le texte. Vous devez barrer chaque erreur et la corriger en écrivant la  

bonne orthographe. Tous les types d erreur sont pris en compte à l exception des erreurs de  

ponctuation. Vous disposez de 15 minutes pour corriger ce texte.  

Pour pallier à ses ennuis pécuniers qui se répétaient à l envie et éviter d être  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

emprisonné à nouveau, ce photographe avait ce jour-là l intention de jeter un Sil en  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

coulisses. Ayant dû s enfuir après que la star l eût surpris, il avait décidé de prendre des  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

Besançon  

Description  

Lors du deuxième groupe d épreuves d admissibilité, deux dictées fautives vous sont propo-  

sées.  

Ï% La première est un texte court avec des fautes naïves (dictée d enfant) ; il faut rayer cha-  

que forme fautive et la réécrire en dessous. Cela revient presque à réécrire le texte. Cette  

épreuve de 15 à 20 lignes dure 15 minutes.  

Ï% La deuxième est un texte long avec des fautes plus subtiles ; il faut entourer les formes  

fautives (sans les corriger) et les compter. L épreuve de 60 à 80 lignes dure 10 minutes.  

Niveau de difficulté : 7/10  

Plusieurs justifications à cette note : d abord le fait d enchaîner ces deux épreuves puis un  

résumé lu (c est une vraie endurance), ensuite les délais très courts dans les deux cas, enfin  

la note éliminatoire de 6/20 à ces épreuves. Les fautes sont très variées ; elles portent sur  

l orthographe grammaticale comme lexicale.  

Conseils  

Ï% Faites particulièrement attention aux structures qui appellent le subjonctif imparfait ou  

le conditionnel passé 2e forme.  

Ï% Ne corrigez d abord que les fautes dont vous êtes sûr.  

Ï% Une orthographe tolérée ne doit pas être corrigée.  

O  

h  

a  

h  

E  

x  

Concours blancs et annales  

197  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

clichés lors d une ballade au clair de lune. Après avoir erré deci-delà sur une route  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

cahotique, mais peu passagère, il parvint enfin à trouver le lieu idéal pour travailler. Il  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

régla minutieusement son objectif et choisit le temps de pause qui lui permettrait de  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

capter au mieux la blancheur de l astre celeste. Cela fait, il s assit sur l herbe, laissant  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

vagabonder ses pensées. Il se souvint soudain des résidents de la maison de retraite qui  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

lui avaient rabattu les oreilles avec les fleurs (des dalhias) qu il aurait dû leur fournir  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

avant le printemps. Il se dit qu il concluerait un accord avec eux le moment venu,  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

agissant ainsi de façon à ce que le directeur ne le sache pas. Il eut le sentiment que le  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

cours de sa vie passait un goulot d étranglement et qu il serait peut-être temps de refaire  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

de nouveau des efforts pour en reprendre la maîtrise. Le visage de cette jeune femme  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

aux cheveux châtains clairs qui lui avait naguère proposé d unir leurs destinées  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

s imposait maintenant à lui et il trouva cette vision de bonne augure. Il décida de la  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

revoir. Il ignorait que quelques heures après qu ils eussent convenu d un rendez-vous, il  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

mourrait d un infractus du myocarde.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

2e dictée fautive  

Pour corriger le texte, vous devez entourer chaque erreur. Tous les types d erreur sont pris en  

compte à l exception des erreurs de ponctuation et de l orthographe des noms propres. Vous  

devez également indiquer le nombre total exact des erreurs. Vous disposez de 10 minutes  

pour corriger ce texte.  

Le texte d origine était un extrait de Jean-Marie Gustave Le Clézio, Ourania, Gallimard, p.  

76-79. Pour des raisons de droits d auteurs, nous vous proposons un texte de remplacement.  

« (§ 1) Ce fut après avoir fait partir cette lettre que, pour la première fois, Julien, un peu  

revenu à lui, fut très malheureux. Chacunes des espérances de l ambition dut être arrachée  

successivement de son cSur par ce grand mot : je mourrai. La mort, en elle-même, n était  

pas horrible à ses yeux. Toute sa vie n avait été qu une longue préparation au malheur, et il  

avait eu garde d oublier celui qui passe pour le plus grand de tous.  

(§ 2) Quoi donc ! se disait-il, si dans soixantes jours je devais me battre en duel avec un  

homme très fort sur les armes, est-ce que j aurai la faiblesse d y penser sans cesse, et la ter-  

reur dans l âme ?  

(§ 3) Il passa plus d une heure à chercher à se bien connaître sous ce rapport.  

(§ 4) Quant il eut vu clair dans son âme, et que la vérité parût devant ses yeux aussi nette-  

ment qu un des piliers de sa prison, il pensa au remord !  

(§ 5) Pourquoi en aurais-je ? J ai été offensé d une manière attroce ; j ai tué, je mérite la  

mort, mais voilà tout. Je meurs après avoir soldé mon compte envers l humanité. Je ne laisse  

Concours blancs et annales  

198  

aucune obligation non remplie, je ne dois rien à personne ; ma mort n a rien de honteux que  

l instrument : cela seul, il est vrai, suffit richement pour ma honte aux yeux des bourgeois de  

Verrières ; mais sous le rapport intellectuel quoi de plus méprisable ! Il me reste un moyen  

d être considérable à leurs yeux : c est de jeter au peuple des pièces d or en allant au sup-  

plice. Ma mémoire, liée à l idée de l or, sera resplendissante pour eux.  

(§ 6) Après ce raisonnement, qui au bout d une minute lui sembla évident : Je n ai plus rien  

à faire sur la terre , se dit Julien, et il s endormit profondément.  

(§ 7) Vers les neuf heures du soir, le geôlier le réveilla en lui apportant à souper.  

Que dit-on dans Verrières ?  

Monsieur Julien, le serment que j ai prêté devant le crucifi, à la cours royale, le jour que je  

fus installé dans ma place, m oblige au silence.  

(§ 8) Il se taisait, mais restait. La vue de cette hipocrysie vulgaire amusa Julien. Il faut, pensa-t-il,  

que je lui fasse attendre longtemps les cinq francs qu il désire pour me vendre sa conscience.  

(§ 9) Quand le geôlier vit le repas finir sans tentative de séduction :  

L amitié que j ai pour vous, Monsieur Julien, dit-il d un air faux et doux, m oblige à  

parler ; quoi qu on dise que c est contre l intérêt de la justice, parce que cela peut vous servir  

à arranger votre défense& Monsieur Julien, qui est bon garçon, sera bien content si je lui  

apprends que Madame de Rênal va mieux.  

Quoi ! elle n est pas morte ? s écria Julien hors de lui.  

Quoi ! vous ne saviez rien ! dit le geôlier d un air stupide qui bientôt devint de la cupidité  

heureuse. Il sera bien juste que Monsieur donne quelquechose au chirurgien qui, d après la  

loi et la justice, ne devait pas parler. Mais pour faire plaisir à Monsieur, je suis allé chez lui,  

et il m a tout compté&  

Enfin, la blessure n est pas mortelle, lui dit Julien impatienté, tu m en réponds sur ta vie ?  

(§ 10) Le geôlier, géant de six pieds de haut, eut peur et se retira vers la porte. Julien vit qu il pre-  

nait une mauvaise route pour arriver à la vérité, il se rassit et jeta un napoléon à Monsieur Noiroud.  

(§ 11) À mesure que le récit de cet homme prouvait à Julien que la blessure de Madame de  

Rênal n était pas mortelle, il se sentait gagné par les larmes.  

Sortez ! dit-il brusquement.  

(§ 12) Le geôlier obéit. À peine la porte fût-elle fermée : Grand Dieu ! elle n est pas morte !  

s écria Julien; et il tomba à genou, pleurant à chaudes larmes.  

(§ 13) Dans ce moment suprême, il était croyant. Qu importent les hypocrisies des prêtres ?  

peuvent-elles ôter quelque chose à la vérité et à la sublimité de l idée de Dieu ?  

Seulement alors, Julien commenca à se repentir du crime comis. Par une coïncidence qui lui  

évita le désespoir, en cet instant seulement, venait de cesser l état d irritation physique et de  

demi-folie où il était plongé depuis son départ de Paris pour Verrières.  

Ses larmes avaient une source généreuse, il n avait aucun doute sur la condamnation qui l attendait.  

(§ 14) Ainsi elle vivra ! se disait-il& Elle vivra pour me pardonner et pour m aimer&  

(§ 15) Le lendemain matin fort tard, quand le geôlier le réveilla :  

Il faut que vous ayez un fameux cSur, Monsieur Julien, lui dit cet homme. Deux fois je  

suis venu et n ai pas voulu vous réveiller. Voici deux bouteilles d excellent vin que vous  

envoit Monsieur Maslon, notre curé.  

Comment ? ce coquin est encore ici ? dit Julien.  

Oui, Monsieur, répondit le geôlier en baissant la voix, mais ne parlez pas si haut, cela  

pourrait vous nuire.  

Julien rit de bon cSur.  

Au point où j en suis, mon ami, vous seul pourriez me nuire si vous cessiez d être doux et  

humain& Vous serez bien payé, dit Julien en s interrompant et reprenant l air impérieux.  

Cet air fut justifié à l instant par le don d une pièce de monnaie. »  

D après Henri Beyle, dit Stendhal, Le Rouge et le Noir, Chapitre 36.  

O  

h  

a  

h  

E  

x  

Concours blancs et annales  

199  

©  

D  

u  

d  

 

L  

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c  

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u  

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u  

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é  

l  

.  

Corrigés des exercices : Orthographe Besançon  

1re dictée fautive  

l. 1 : pallier ses ennuis (pallier est transitif direct) ; pécuniaires (adjectif épicène) ; à l envi  

(signiûe à qui mieux mieux) ; l. 2 : emprisonné de nouveau (encore une fois à l identique ;  

à nouveau signiûe à neuf, de façon nouvelle) ; l. 3 [en coulisses ou en coulisse] eut surpris  

(jamais de subjonctif après la locution conjonctive après que) ; l. 4 : balade (promenade) ;  

de-ci, de-là ; l. 5 : cahotante ou cahoteuse [préférer passante à passagère familier ; il  

n est cependant pas nécessaire de le corriger] ; l. 6 : temps de pose ; l. 7 : céleste ; [l. 8 :  

résidants est préférable, mais les deux sont corrects] ; l. 9 : rebattu les oreilles (ne pas  

confondre rabattre refermer, replier avec rebattre les oreilles répéter sans cesse) ;  

dahlias ; l. 10 : conclurait ; l. 12 : refaire des efforts ou faire de nouveau des efforts (sinon  

c est pléonastique) ; l. 14 : châtain clair (adjectif de couleur composé, invariable) ; l. 15 :  

de bon augure ; l. 16 : après qu ils eurent convenu (jamais de subjonctif après la locution  

conjonctive après que) ; l. 17 : infarctus.  

2e dictée fautive  

§ 1 : chacunes '! chacune ; il avait eu '! il n avait eu ; § 2 : soixantes '! soixante ;  

j aurai '! j aurais (conditionnel dans une proposition principale dont la subordonnée de  

condition est à l indicatif imparfait et introduite par si) ; § 4 : parût '! parut (indicatif  

passé simple, tout comme pensa) ; remord '! remords ; § 5 : attroce '! atroce ; § 7 :  

cruciû '! cruciûx ; cours '! cour ; § 8 : hipocrysie '! hypocrisie ; § 9 : quoi  

qu on '! quoiqu on (remplacer par bien que) ; quelquechose '! quelque chose (mais  

quelquefois) ; compté '! conté (raconté) ; § 12 : fut-elle '! fût-elle ; genou '! genoux ;  

§ 13 : commenca '! commença (il manque la cédille) ; comis '! commis (verbe  

commettre) ; § 15 : envoit '! envoie (verbe envoyer).  

'! Le texte compte 18 fautes.  

Concours blancs et annales  

200  

Bordeaux  

Description  

Les deuxième et troisième épreuves de pré-admissibilité sont consacrées à l orthographe.  

Ï% La deuxième épreuve intitulée « épreuve de repérage des erreurs orthographiques » est  

une série de 40 questions auxquelles il faut répondre en 15 minutes. Le principe est simple :  

déterminer si un mot ou un syntagme est bien orthographié ou non. Si l orthographe est  

correcte, vous répondez A, sinon, B. Vous obtenez 0,5 point par réponse correcte.  

Ï% La troisième épreuve intitulée « texte à corriger » est un texte de longueur très variable  

(1 à 10 pages) dont il faut corriger les erreurs orthographiques en 15 minutes également. Le  

texte est présenté en lignes espacées ; il faut souligner les mots qui vous semblent fautifs et  

récrire la forme convenable en dessous. Le barème est le suivant : 1 pour les fautes con-  

cernant l orthographe d usage, 2 pour les fautes d orthographe grammaticale.  

Niveau de difficulté : 2e épreuve : 5/10 ; 3e épreuve : 7 à 10/10  

Ï% Deuxième épreuve. Avec une chance sur deux, l épreuve reste très abordable.  

D autant plus que depuis le concours de 2008, les items sont de simples mots et rarement  

des expressions. Auparavant, l épreuve proposait même quelques petites phrases, ce qui  

multipliait les risques d être piégé. Les questions portent sur l orthographe lexicale ; il faut  

travailler le redoublement de consonnes, le son [ÜQ], les finales muettes (surtout avec les let-  

tres s et t), le h dans les mots. Revoyez aussi le féminin des noms et adjectifs en orthographe  

grammaticale.  

Ï% Troisième épreuve. C est l épreuve redoutable de la pré-admissibilité. Alors qu il est  

tout à fait raisonnable de compter obtenir plus de 15/20 aux deux autres épreuves, cette  

dernière peut être considérée comme réussie quand on a 8/20. En 2007, l épreuve appro-  

chait 10 pages et certains admissibles avaient eu 1/20 (0 étant éliminatoire) ! Depuis, la  

longueur de l épreuve est revenue dans un niveau plus raisonnable (2 à 4 pages), mais le  

délai reste très court et le nombre de fautes se situe entre 20 et 40. Il faut donc se préparer  

à ne pouvoir lire qu une seule fois, et à « nettoyer » le texte avec sûreté.  

Conseils  

Ï% Pour la deuxième épreuve, donnez-vous l objectif d au moins 30/40. Écrivez la forme qui  

vous semble correcte pour faire appel à vos automatismes scripturaux. Quand vous n avez  

aucune idée de la réponse, cochez A ; c est la réponse la plus courante (55 à 60 % de proba-  

bilité).  

Ï% Pour la troisième épreuve, les recommandations sont celles de Besançon.  

Remarque  

Dans les pages qui suivent, les deux épreuves ont été séparées.  

O  

h  

a  

h  

E  

x  

Concours blancs et annales  

201  

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Deuxième épreuve  

Concours blanc 1  

Épreuve de repérage des erreurs orthographiques.  

Pour chaque item, indiquez si l orthographe est correcte (réponse A) ou si l orthographe est  

incorrecte (réponse B).  

Concours blanc 2  

Épreuve de repérage des erreurs orthographiques.  

Pour chaque item, indiquez si l orthographe est correcte (réponse A) ou si l orthographe est  

incorrecte (réponse B).  

1 la poix  

2 cannellonni  

3 un quincaillier  

4 dorlotter  

5 une sangsue  

6 la disgrace  

7 le prêchi-prêcha  

8 un jamboré  

9 un gésaire  

10 mimollette  

11 du stras  

12 enlassure  

13 liliiflore  

14 du tanin  

15 incohercible  

16 une paillote  

17 suspicion  

18 le giromond  

19 des vipéreaux  

20 une table de trictrac  

21 vizir  

22 un hareng saur  

23 scolopandre  

24 dessacraliser  

25 une iule  

26 pittoyable  

27 un vinyle  

28 un phacocher  

29 du lambrit  

30 du bambou  

31 le scorbute  

32 un samovard  

33 une cuculle  

34 un mastaba  

35 zyeuter  

36 le tricotage  

37 sonner du toxin  

38 l ammoniac, solution  

aqueuse de l ammoniaque  

39 râbot  

40 une verranne  

1 des corrals  

2 des cernes creusées  

3 sous le seau du secret  

4 un style melliflue  

5 antropophage  

6 tout se qui brille n est pas or  

7 je n ai pas lu tout les livres de Camus  

8 dorloter  

9 les festons du pâtisson  

10 hier nous prions pour qu ils revinssent  

11 l amande est une taxe  

12 il est tout déjingandé  

13 rédhibitoire  

14 crapahutter  

15 la poudre d escampette  

16 le nivèlement des payes  

17 des pont-levis moyenâgeux  

18 la plupart s en est douté  

19 quelque soit ton projet nous te soutiendrons  

20 des cailloux donnant des cals aux mains  

21 gagner le plus de points possible  

22 des valises ivoires  

23 ce médicament est un ersatz,  

voire un placebo  

24 il marchait cahin-caha, boîtant  

25 des vantails entr ouverts  

26 entendre l écho d une canonnade  

27 les lis étaient fleuri  

28 elle effaufilait le bout de son écharpe  

incarnat  

29 tu es mon éfrit, je suis ton sybarite  

30 ces lieder me plaisent davantage  

31 des films de cap et d épée  

32 chacun son du  

33 une maison en fétu de paille  

34 une dictée sans fautes ni titre  

35 cette salle de concert a un bon acoustique  

36 le liquide est répendu de-ci, de-là  

sur la table  

37 il accola une autre image avec sa colle  

forte, une glu  

38 le donnateur donne ; le donnataire reçoit  

39 une jeune-fille fleur-bleue  

40 faire le mariole  

Temps alloué 15 min.  

Temps alloué 15 min.  

Concours blancs et annales  

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Concours blanc 3  

Épreuve de repérage des erreurs orthographiques.  

Pour chaque item, indiquez si l orthographe est correcte (réponse A) ou si l orthographe est  

incorrecte (réponse B).  

Annales Bordeaux 2009  

Épreuve de repérage des erreurs orthographiques.  

Pour chaque item, indiquez si l orthographe est correcte (réponse A) ou si l orthographe est  

incorrecte (réponse B).  

1 une baïonnette  

2 un dalhia  

3 un insecte xylophage  

4 le décathlon  

5 un décallage horaire dommageable  

6 des échalottes grillées  

7 avoir de l eczéma  

8 étudier la conchiliologie  

9 un chariot de foin  

10 faire des crocs-en-jambe  

11 payer son écot  

12 subir des chaos  

13 être absous de ses pêchés  

14 une poésie buccolique  

15 une attitude divergeant de la mienne  

16 ils ont été mis au banc de la société  

17 un homme sans défauts  

18 j ai écouté sa plinthe  

19 la chorale scandait des Kyrie  

20 des ayants droit  

21 les soupiraux de la maison de mes aïeux  

22 dans la religion juive, on fête la pâque  

23 quelque soient vos résultats, nous serons fiers  

24 les anglo-saxons  

25 des rubans jonquilles  

26 la brue et la belle-mère  

27 une attitude drolatique  

28 épeler le mot dysenterie  

29 l equarrissage des poutres  

30 la marquetterie  

31 parler sans faux-fuyants  

32 des élytres brillants  

33 l étymologie du mot eurêka  

34 la maîtrise de l héristique  

35 un étal de falbalas  

36 un amphitryon  

37 sur ce, je vous quitte  

38 un comat éthylique  

39 une tumeur bégnigne  

40 chanter à la cantonnade  

1 achalandé  

2 la clorophylle  

3 ecclésiastique  

4 un acolyte  

5 une idylle  

6 un mainate  

7 l hallalie  

8 abhorrer  

9 un salmigondi  

10 une substance léthale  

11 une rombière  

12 l alphabet cyrillique  

13 un traquenar  

14 annihiler  

15 un paltoquet  

16 une mijaurée  

17 de l acéthylène  

18 un colori  

19 un panégiryque  

20 un paddock  

21 susurer  

22 une velléité  

23 l acmée  

24 des agrès  

25 un ocarina  

26 une feine  

27 un ajonc  

28 une agate  

29 des abattis  

30 le ballaste  

31 postume  

32 trucculent  

33 de plain-pied  

34 un rododendron  

35 le solstice  

36 un plantain  

37 misanthrope  

38 la concupicence  

39 une journée harrassante  

40 un air héberlué  

Temps alloué 15 min.  

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3e épreuve  

Concours blanc  

Texte à corriger : repérage et correction des erreurs orthographiques d un texte.  

Soulignez les fautes du texte suivant, et récrivez les mots correctement en dessous. Il n y a  

pas de fautes sur les noms propres et la ponctuation.  

« (§ 1) À Paris, les oranges ont l air triste de fruits tombés ramassés sous l arbre. À l heure  

où elles vous arrivent, en plein hiver pluvieux et froid, leur écorce éclatante, leur parfum  

exagéré dans ces pays de saveures tranquilles, leur donnent un aspect étrange, un peu bohé-  

mien. Par les soirées brumeuses, elles longent tristement les trottoirs, entassées dans leurs  

petites charettes ambulantes, à la lueur sourde d une lanterne en papier rouge. Un cri mono-  

tone et grêle les escorte, perdu dans le roulement des voitures, le fracas des omnibus :  

(§ 2) À deux sous la Valence !  

(§ 3) Pour les trois-quarts des Parisiens, ce fruit cueilli au loin, banal dans sa rondeur, où  

l arbre n a rien laissé qu une mince attache verte, tient de la sucrerie, de la confiserie. Le  

papier de soie qui l entoure, les fêtes qu il accompagne, contribuent à cette impression. Aux  

approches de janvier surtout, les milliers d oranges disséminées par les rues, toutes ces écor-  

ces traînant dans la boue du ruisseau, font songer à quelque arbre de Noël gigantesque qui  

secourait sur Paris ses branches chargées de fruits factices. Pas un coin où on ne les rencon-  

tre. À la vitrine claire des étalages, choisies et parées ; à la porte des prisons et des auspices,  

parmi les paquets de biscuits, les tas de pomme ; devant l entrée des bals, des spectacles du  

dimanche. Et leur parfum exquis se mêle à l odeur du gaz, au bruit des crincrins, à la pous-  

sière des banquettes du paradis. On en vient à oublier qu il faut des orangers pour produire  

les oranges, car pendant que le fruit nous arrive directement du Midi à pleines caisses,  

l arbre, taillé, transformé, déguisé, de la serre chaude où il passe l hiver, ne fait qu une  

courte apparition au plein air des jardins publics.  

(§ 4) Pour bien connaître les oranges, il faut les avoir vues chez elles, aux îles Baléares, en  

Sardaigne, en Corse, en Algérie, dans l air bleu doré, l atmosphère tiède de la Méditerranée.  

Je me rappelle un petit bois d orangers, aux portes de Blidah ; c est là qu elles étaient  

belles ! Dans le feuillage sombres lustré, vernissé, les fruits avaient l éclat de verres de cou-  

leur, et doraient l air environnant avec cet auréole de splendeur qui entoure les fleurs écla-  

tantes. Çà-et-là des éclaircies laissaient voir à travers les branches les remparts de la petite  

ville, le minaret d une mosquée, le dôme d un marabout, et au-dessus l énorme masse de  

l Atlas, verte à sa base, couronnée de neige comme d une fourrure blanche, avec des mou-  

tonnements, un flou de flocons tombés.  

(§ 5) Une nuit, pendant que j étais là, je ne sais par quel phénomène ignoré depuis trente ans,  

cette zone de frimat et d hiver se secoua sur la ville endormie, et Blidah se réveilla transfor-  

mée, poudrée à blanc. Dans cet air algérien si léger, si pur, la neige semblait une poussière  

de nacre. Elle avait des reflets de plumes de paon blanc. Le plus beau, c étaient le bois  

d orangers. Les feuilles solides gardaient la neige intacte et droite comme des sorbets sur des  

plateaux de lac, et tous les fruits poudrés à frimas avaient une douceur splendide, un rayon-  

nement discret comme de l or voilé de claires étoffes blanches. Cela donnait vaguement  

l impression d une fête d église, de soutanes rouges sous des robes de dentelles, de dorures  

d autel enveloppées de guipures&  

(§ 6) Mais mon meilleur souvenir d oranges me vient encore de Barbicaglia, un grand jardin  

auprès d Ajaccio où j allais faire la sieste aux heures de chaleur. Ici les orangers, plus hauts,  

Temps alloué 15 min.  

Concours blancs et annales  

204  

plus espacés qu à Blidah, descendaient jusqu à la route, dont le jardin n était séparée que par  

une haie vive et un fossé. Tout de suite après, c était la mer, l immense mer bleue& Quelles  

bonnes heures j ai passées dans ce jardin ! Au-dessus de ma tête, les orangers en fleur et en  

fruit brûlaient leurs parfums d essences. De temps en temps, une orange mûre, détachée tout  

à coup, tombait près de moi comme alourdie de chaleur, avec un bruit mat, sans écho, sur la  

terre pleine. Je n avais qu à allonger la main. C étaient des fruits superbes, d un rouge pour-  

pre à l intérieur. Ils me paraissaient exquis, et puis l horizon était si beau ! Entre les feuilles,  

la mer mettait des espaces bleus éblouissants comme des morceaux de verre brisé qui miroi-  

taient dans la brume de l air. Avec cela le mouvement du flot agitant l atmosphère à de gran-  

des distances, ce murmure cadencé, la chaleur, l odeur des oranges& Ah ! qu on était bien  

pour dormir dans le jardin de Barbicaglia !  

(§ 7) Quelques fois cependant, au meilleur moment de la sieste, des éclats de tambour me  

réveillaient en sursaut. C étaient de malheureux tapins qui venaient s exercer en bas, sur la  

route. À travers les trous de la haie, j apercevais le cuivre des tambours et les grands tabliers  

blancs sur les pantalons rouges. Pour s abriter un peu de la lumière aveuglante que la pous-  

sière de la route leur renvoyait impitoyablement, les pauvres diables venaient se mettre au  

pied du jardin, dans l ombre courte de la haie. Et ils tapaient ! et ils avaient chaud ! Alors,  

m arrachant de force à mon hypnôtisme, je m amusais à leur jeter quelques-uns de ces beaux  

fruits d or rouge qui pendaient près de ma main. Le tambour visé s arrêtait. Il y avait une  

minute d hésitation, un regard circulaire pour voir d où venait la superbe orange roulant  

devant lui dans le fossé ; puis il la ramassait bien vite et mordait à pleines dents sans même  

enlever l écorce.  

(§ 8) Je me souviens aussi que tout à côté de Barbicaglia, et séparé seulement par un petit  

mur bas, il y avait un jardinet assez bizarre que je dominais de la hauteur ou je me trouvais.  

(& )  

(§ 9) De ma place, je voyais un bon vieux trottiner tranquillement par les allées. Tout le jour  

il taillait les arbres, bêchait, arrosait, enlevait les fleurs fanées avec un soin minutieux ; puis,  

au soleil couchant, il entrait dans la petite chapelle où dormait les morts de sa famille ; il res-  

serrait la bêche, les râteaux, les grands arrosoirs ; tout cela avec la tranquilité, la sérénnité  

d un jardinier de cimetière. Pourtant, sans qu il s en rendit bien compte, ce brave homme  

travaillait avec un certain recueillement, tous les bruits amortis et la porte du caveau refer-  

mée chaque fois discrètement, comme s il eut craint de réveiller quelqu un. Dans le grand  

silence radieux, l entretien de ce petit jardin ne troublait pas un oiseau, et son voisinage  

n avait rien d attristant. Seulement la mer en paraissait plus immense, le ciel plus haut, et  

cette sieste sans fin mettait tout autour d elle, parmi la nature troublante, accablante à force  

de vie, le sentiment de l éternel repos& »  

Alphonse Daudet, Lettres de mon moulin, Les oranges.  

Annales Bordeaux 2009  

Texte à corriger : repérage et correction des erreurs orthographiques d un texte.  

Soulignez les fautes du texte suivant, et récrivez les mots correctement en dessous. Il n y a  

pas de fautes sur les noms propres et la ponctuation.  

« (§ 1) Dans la nuit déjà plus légère, où flottait l odeur encore neuve des ficus, ils se dépê-  

chaient vers la gare de l Agha, le chien les précédant à toute allure dans une grande course  

zigzaguante qui finissait parfois en glissades sur les trotoirs mouillés de l humidité de la  

nuit, puis revenait non moins vite avec l affollement visible de les avoir perdu, Étienne por-  

teur du fusil renversé dans sa gaine de grosse toile et d une musette et d un carnier, Jacques  

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les mains dans les poches de sa petite culotte et une grande musette en bandouillière. A la  

gare, les camarades étaient là, avec leurs chiens qui ne lâchaient leur maître que pour aller  

faire de rapides inspections sous la queue de leurs congénaires. (& ) On grimpait avec  

entrain dans un de ces wagons dont chaque compartiment ouvre sur le marchepied, on se  

passait les musettes, on faisait grimper les chiens et on s installait, enfin heureux de se sentir  

flanc à flanc, de partager la même chaleur. Jacques apprit dans ces dimanches que la compa-  

gnie des hommes était bonne et pouvait nourrire le cSur. Le train s ébranlait, puis prenait sa  

vitesse avec des halettements courts et, de loin en loin, un bref coup de sifflet endormi. On  

traversait un bout du Sahel et, dès les premiers champs, curieusement, ces hommes solides et  

bruyants se taisaient et regardaient le jour se lever sur les terres soigneusement labourées ou  

les brumes du matin traînaient en écharpe sur les haies de grands roseaux secs qui séparaient  

les champs. De temps en temps, des bouquets d arbres glissaient dans la vitre avec la ferme  

blanchi à la chaux qu ils protégeaient et où tout dormait. Un oiseau débusquait dans le fossé  

qui bordait le remblais s élevait d un coup jusqu à leur hauteur, puis volait dans la même  

direction que le train comme s il essayait de lutter de vitesse avec lui, jusqu à ce que, brus-  

quement, il prît la direction perpendiculaire à la marche du train, et il avait l air alors de se  

décoller soudain de la vitre et d être projeter à l arrière du train par le vent de la course.  

L horizon vert rosissait, puis virait d un seul coup au rouge, le soleil apparaissait et s élevait  

visiblement dans le ciel. Il pompait les brumes sur toute l étendue des champs, s élevait  

encore, et soudain il faisait chaud dans le compartiment, les hommes enlevaient un chandail  

et puis l autre, faisaient couchait les chiens qui s agitaient eux aussi, échangeaient des plai-  

santeries (& ).  

(§ 2) Le paysage changeait, devenait plus rocailleux, le chêne remplaçait l oranger, et le petit  

train soufflait de plus en plus court et lâchait de grands jets de vapeur. Il faisait plus froid  

tout d un coup, car la montagne s interposait entre le soleil et les voyageurs, et on s aperce-  

vait alors qu il n était pas plus de sept heures. Enfin, il sifflait une dernière fois, ralentissait,  

prenait avec lenteur une courbe serrée et débouchait dans une petite gare solitaire dans la  

vallée car elle ne desservait que des mines lointaines, déserte et silencieuse, plantée de  

grands eucalypthus dont les feuilles en focille frissonnaient dans le petit vent du matin. La  

descente se faisait dans le même brouhahat, les chiens dévalant du compartiment et ratant les  

deux marches escarpées du wagon, les hommes faisant de nouveau la chaîne pour les muset-  

tes et les fusils. Mais à la sortie de la gare, qui ouvrait directement sur les premières pentes,  

le silence d une nature sauvage noyait peu à peu les interjections et les cris, la petite troupe  

finissait par gravir la montée en silence, les chiens décrivant tout autour d inlassables lacets.  

(& ) Au bout d une heure enfin, on débouchait au bord d un immense plateau couvert de  

chênes nains et de genévriers, aux vallonements peu accusés et sur lequel un immense ciel  

frais et légèrement ensoleillé étendait ses espaces. (& ) Les chiens, comme avertis, reve-  

naient se grouper autour des hommes. On convenait de se retrouver pour le déjeuner à deux  

heures de l après-midi, à un bouquet de pins où il y avait une petite source bien placée au  

bord du plateau et d où la vue s étendait sur la vallée et sur la plaine au loin. (& )  

(§ 3) Alors commençait pour Jacques une ivresse dont il gardait encore le regret émerveillé  

au cSur. Les deux hommes écartaient de deux mètres l un de l autre mais à la même hau-  

teur, le chien avant, lui maintenu constamment en arrière, et l oncle de son Sil soudain sau-  

vage et rusé vérifiait sans cesse qu il gardait sa distance, et la marche silencieuse  

interminable, à travers les buissons d où partait parfois avec un cri perçant un oiseau dédai-  

gné, la descente dans de petits ravins pleins d odeurs dont on suivait le fond, la remontée  

vers le ciel, radieux et de plus en plus chaud, la montée de la chaleur qui desséchait à toute  

allure la terre encore humide à leur départ. Des détonations de l autre côté du ravin, le cla-  

quement sec d une compagnie de perdreaux couleur de poussière que le chien avait débus-  

qués, la double détonation, presque aussitôt répétée, la fuite en avant du chien qui revenait  

les yeux pleins de folie, la gueule pleine de sang et d un paquet de plumes qu Ernest et  

Concours blancs et annales  

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Daniel lui enlevaient et que, l instant d après, Jacques recevait avec un mélange d excitation  

et d horreur, la recherche des autres victimes, quand on les avait vues tomber, les jappe-  

ments d Ernest qu on confondait parfois avec ceux de Brillant, et la marche en avant de nou-  

veau, Jacques pliant cette fois sous le soleil malgré son petit chapeau de paille, pendant que  

le plateau alentour se mettait à vibrer sourdement comme une enclume sous le marteau du  

soleil (& ). »  

D après Albert Camus, Le premier homme, Gallimard, Folio p. 121-126.  

Corrigés des exercices : Orthographe Bordeaux  

Épreuve 2  

Concours blanc 1  

1. A ; 2. B (cannelloni) ; 3. A ; 4. B (dorloter) ; 5. A ; 6. B (disgrâce, comme grâce) ; 7. A ;  

8. B (jamboree) ; 9. B (geyser) ; 10. B (mimolette) ; 11. A (ou strass) ; 12. B (enlaçure) ;  

13. A ; 14. A (ou tannin) ; 15. B (incoercible) ; 16. A ; 17. A ; 18. B (giraumont) ; 19. A (ou  

vipereaux) ; 20. A ; 21. A ; 22. A ; 23. B (scolopendre) ; 24. B (désacraliser) ; 25. B (un  

iule) ; 26. B (pitoyable) ; 27. A ; 28. B (phacochère) ; 29. B (lambris) ; 30. A ; 31. B  

(scorbut) ; 32. B (samovar) ; 33. A ; 34. A ; 35. A (ou zieuter) ; 36. A ; 37. B (tocsin) ; 38.  

B (l ammoniaque, solution aqueuse de l ammoniac) ; 39. B (rabot) ; 40. A.  

Concours blanc 2  

1. A ; 2. B (creusés, cerne est masculin) ; 3. B (sceau) ; 4. A (invariable pour l Académie ;  

dans l usage, on rencontre souvent melliûu) ; 5. B (anthropophage) ; 6. B (tout ce qui & ) ;  

7. B (tous) ; 8. A (sans accent) ; 9. A ; 10. B (priions, indicatif imparfait) ; 11. B (amende) ;  

12. B (dégingandé) ; 13. A ; 14. B (crapahuter) ; 15. A ; 16. B (nivellement) ; 17. B (ponts-  

levis) ; 18. B (la plupart s en sont& ) ; 19. B (quel que soit : toujours en 2 mots quand il est  

suivi du verbe être au subjonctif) ; 20. A ; 21. A (possible se rapporte à le plus) ; 22. B  

(ivoire : nom employé comme adjectif de couleur) ; 23. A (placebo sans accent du fait de  

l origine latine) ; 24. B (boitant : ne pas confondre avec boîte, boîtier) ; 25. B (vantaux) ;  

26. A (ne pas confondre avec écot) ; 27. B (ûeuris ; lis ou lys) ; 28. B (éfauûlait ; incarnate  

n est pas issu d un nom, c est le nom qui vient de la couleur) ; 29. A ; 30. A (lieder est le  

pluriel allemand de lied ; on peut dire des lieds) ; 31. B (cape ; pluriel facultatif) ; 32. B  

(dû : verbe devoir) ; 33. A (ne pas confondre fétu et fStus) ; 34. A (s il y en avait, il y aurait  

des fautes et un titre) ; 35. B (une bonne acoustique : acoustique est féminin) ; 36. B  

(répandu ; notez l orthographe de de-ci, de-là, locution adverbiale) ; 37. A ; 38. B (donateur  

/ donataire) ; 39. B (jeune ûlle / ûeur bleue) ; 40. A (peut aussi s écrire mariolle ou mariol).  

Concours blanc 3  

1. A ; 2. B (dahlia) ; 3. A ; 4. A ; 5. B (décalage) ; 6. B (échalotes) ; 7. A ; 8. B (conchylio-  

logie) ; 9. A (chariot, mais charrette) ; 10. A ; 11. A ; 12. B (cahots : secousses) ;  

13. B (péchés, diffère de pêcher verbe ou nom); 14. B (bucolique) ; 15. A ; 16. B (ban) ;  

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17. A ; 18. B (plainte) ; 19. A (le Kyrie est une prière catholique, c est un nom invariable) ;  

20. A ; 21. A ; 22. A (ne pas confondre « la pâque » pour les juifs, et « Pâques » pour les  

catholiques) ; 23. B (quels que soient : toujours en deux mots quand il est suivi du verbe  

être au subjonctif) ; 24. A ; 25. B (jonquille, adjectif de couleur issu d un nom, invariable) ;  

26. B (bru) ; 27. A (drolatique, mais drôle, drôlement); 28. A ; 29. B (équarrissage, avec  

accent aigu) ; 30. B (marqueterie) ; 31. A ; 32. A (élytre est masculin) ; 33. A ; 34. B (éris-  

tique, ne pas confondre avec heuristique) ; 35. A ; 36. A (la graphie amphy- ne se rencontre  

pas en français) ; 37. A ; 38. B (coma, mais comateux) ; 39. B (bénigne, de bénin) ; 40. B  

(cantonade, mais cantonner).  

Annales Bordeaux 2009  

1. A ; 2. B (chlorophylle) ; 3. A ; 4. A ; 5. A ; 6. A ; 7. B (hallali, nom masculin) ; 8. A ; 9.  

B (salmigondis, s ûnal muet) ; 10. B (létale) ; 11. A ; 12. A ; 13. B (traquenard) ; 14. A ; 15.  

A ; 16. A ; 17. B (acétylène) ; 18. B (coloris) ; 19. B (panégyrique) ; 20. A ; 21. B  

(susurrer) ; 22. A ; 23. B (acmé, nom masculin ou féminin) ; 24. A ; 25. A ; 26. B (faine ou  

faîne) ; 27. A ; 28. A ; 29. A ; 30. B (ballast ou je ballaste) ; 31. B (posthume) ; 32. B  

(truculent) ; 33. A ; 34. B (rhododendron) ; 35. A ; 36. A ; 37. A ; 38. B (concupiscence) ;  

39. B (harassante) ; 40. B (éberlué).  

Épreuve 3  

Concours blanc  

§ 1 : saveures '! saveurs ; charettes '! charrettes (mais chariot) / § 3 : trois-quarts '! trois  

quarts (seul le nom prend un trait d union) ; secourait '! secouerait (verbe secouer) ; auspices  

'! hospices ; pomme '! pommes / § 4 : sombre '! sombres ; cet auréole '! cette auréole ; çà-  

et-là '! çà et là (locution adverbiale) / § 5 : frimat '! frimas ; c étaient '! c était (accord avec  

bois) ; lac '! laque / § 6 : séparée '! séparé (pas de COD) ; [en ûeur(s) et en fruit(s) : au singu-  

lier ou au pluriel] / § 7 : quelques fois '! quelquefois ; hypnôtisme '! hypnotisme / § 8 :  

ou '! où / § 9 : dormait '! dormaient ; tranquilité '! tranquillité ; sérennité '! sérénité ;  

rendit '! rendît (sans que + subj.) ; eut craint '! eût craint (subj. plus-que-parfait).  

Annales Bordeaux 2009  

Cette épreuve était difûcile du fait de la construction des phrases et de leur longueur (parti-  

culièrement dans le dernier paragraphe).  

§ 1 : zigzaguante '! zigzagante ; trotoirs '! trottoirs ; affollements '! affolement ; perdu  

'! perdus ; bandouillière '! bandoulière ; A '! À (bien que l accent ne soit pas obliga-  

toire, il est usuel en lettre d imprimerie, et comme Étienne avait un e avec accent, cela était  

plus cohérent) ; congénaires '! congénères ; nourrire '! nourrir ; halettements '! halète-  

ments ; ou '! où ; blanchi '! blanchie ; débusquait '! débusqué ; remblais '! remblai ;  

projeter '! projeté ; couchait '! coucher / § 2 : [déserte, silencieuse et plantée se rappor-  

tent à vallée] eucalypthus '! eucalyptus ; focille '! faucille ; brouhahat '! brouhaha ;  

vallonements '! vallonnements / § 3 : écartaient '! écartés (débusqués était écrit débus-  

quée dans le texte original ; les deux sont possibles).  

Concours blancs et annales  

208  

Caen  

Description  

Outre la dictée d admission, la première épreuve d admissibilité intitulée « Épreuve de  

grammaire orthographe sémantique » comporte généralement 25 questions d orthogra-  

phe sur 60 (15 en 2007) ; elle dure une heure. Ces questions sont réparties en quatre exer-  

cices de place et longueur variables. Ce petit tableau vous permettra de vous y retrouver et  

de faire des pronostics :  

L orthographe lexicale débute l épreuve (les autres épreuves suivent dans l ordre du  

tableau). L orthographe grammaticale (intitulée « grammaire ») interroge uniquement sur  

l accord du verbe et du participe passé. Pour le genre du nom, un nom est proposé avec un  

genre ; il faut déterminer si la correspondance est bonne.  

Niveau de difficulté : 7/10  

Bien souvent, plusieurs items doivent être relevés par question, d où de grandes probabili-  

tés de se tromper et de n empocher aucun point.  

Ï% L épreuve d orthographe lexicale est assez difficile. Les mots choisis pour un même item  

ont une similitude graphique (souvent la même initiale). Chaque année des questions por-  

tent sur le choix entre trait d union et agglutination (contre, entre + nom), accent grave ou  

circonflexe, h muet ou non, i ou y, redoublement de consonnes ou non principalement.  

Ï% L épreuve de conjugaison est classique ; elle ressemble à celle de Nantes.  

Ï% L épreuve de « grammaire » est assez difficile : elle réclame concentration et endurance  

parce qu il faut traiter 50 accords, assez complexes, du verbe et du participe passé.  

Ï% Enfin, l épreuve sur le genre (qui ne s est présentée qu une seule fois) n est pas insur-  

montable, mais elle réclame aussi de l attention.  

Conseils  

Ï% En orthographe lexicale, n hésitez pas à écrire les mots, pour vérifier leur graphie et faites  

confiance à votre première intuition.  

Ï% L épreuve sur les accords réclame une telle concentration qu il est recommandé de ne  

pas la faire d un coup.  

Ï% Consacrez plus de temps à un item où vous avez un seul doute qu à d autres où demeurent  

trop d incertitudes.  

orthographe  

lexicale  

(mots fautifs)  

conjugaison  

(forme incorrecte  

ou intruse)  

orthographe  

grammaticale  

(l accord)  

des noms  

2006 10 q° 5 q° 10 q°  

2007 10 q° 5 q°  

2008 10 q° 10 q° 5 q°  

2009 15 q° 10 q°  

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Concours blancs et annales  

209  

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Concours blanc 1  

Orthographe lexicale  

Indiquez le ou les mots mal orthographiés.  

Orthographe grammaticale  

Parmi les cinq formes verbales censées appartenir au même verbe, indiquez la (ou les) forme(s)  

incorrecte(s) ou intruse(s). Attention : la mention ou pas d une conjonction est pertinente.  

Question 1  

Q' a. une impasse  

Q' b. une tignasse  

Q' c. une fouasse  

Q' d. une godace  

Q' e. une besace  

Question 6  

Q' a. bouloter  

Q' b. ergoter  

Q' c. asticoter  

Q' d. dansotter  

Q' e. fagotter  

Question 2  

Q' a. un kiwi  

Q' b. une péri  

Q' c. un alibi  

Q' d. un gribouilli  

Q' e. un amorti  

Question 7  

Q' a. une tape  

Q' b. une hape  

Q' c. une mappe  

Q' d. une chausse-trape  

Q' e. une chape  

Question 3  

Q' a. une gousse  

Q' b. un vélopousse  

Q' c. une pousse  

Q' d. un pouce  

Q' e. une gargouce  

Question 8  

Q' a. un dépotoire  

Q' b. un remontoir  

Q' c. un grattoir  

Q' d. un collutoir  

Q' e. un accotoir  

Question 4  

Q' a. un cargot  

Q' b. un bardot  

Q' c. un aligot  

Q' d. un échot  

Q' e. un hublot  

Question 9  

Q' a. un lazzi  

Q' b. un azzulejo  

Q' c. une mozarella  

Q' d. un chalazzion  

Q' e. un blizzard  

Question 5  

Q' a. superficiel  

Q' b. révérenciel  

Q' c. intersticiel  

Q' d. obédentiel  

Q' e. cicatritiel  

Question 10  

Q' a. un agrégas  

Q' b. un adendas  

Q' c. un rebras  

Q' d. un appat  

Q' e. un corbillat  

Question 11  

Q' a. que je visse  

Q' b. nous vissons  

Q' c. qu il voie  

Q' d. il verra  

Q' e. vu  

Question 14  

Q' a. tu couderas  

Q' b. cousu  

Q' c. vous coudriez  

Q' d. tu couds  

Q' e. ils coudront  

Question 12  

Q' a. tu plus  

Q' b. il pleut  

Q' c. plu  

Q' d. il plut  

Q' e. il pleuvait  

Question 15  

Q' a. je fleurirai  

Q' b. nous fleurions  

Q' c. fleuris  

Q' d. fleurissant  

Q' e. vous fleurissez  

Temps alloué 25 min.  

Concours blancs et annales  

210  

Grammaire  

Indiquez les phrases où les accords sont corrects.  

Question 13  

Q' a. il chut  

Q' b. je chois  

Q' c. il chaut  

Q' d. je choirai  

Q' e. ils churent  

Question 16  

Q' a. Voies la pièce qu ils ont laissée sens dessus-dessous  

Q' b. Ne rouspète pas ! Jette ce qui te paraît inutile.  

Q' c. Il fallait qu elle le fit tomber de son piédestal.  

Q' d. Clos une fois pour toute ce chapitre de ta vie  

Q' e. Ne le clous pas au pilori avant qu il se justifie.  

Question 17  

Q' a. Ils se sont absentés pendant une demi-heure.  

Q' b. Ce bracelet cliquète de tous ses grelots.  

Q' c. Les belles histoires que tu lui a racontées lui ont plu.  

Q' d. Les oiseaux que tu as entendu siffler sont revenus.  

Q' e. Les soixante minutes que j ai courues m ont paru interminables.  

Question 18  

Q' a. Ils se sont regardés.  

Q' b. Ils se les sont arrachées.  

Q' c. Ils se sont imaginés la scène.  

Q' d. Ils se sont préparé un repas formidable.  

Q' e. Ils se sont ris de cette mise en scène.  

Question 19  

Q' a. Des mauvaises gens, nous en avons tant supporté.  

Q' b. Des avocats, ils en ont rencontrés.  

Q' c. Malgré leur bonne humeur, ils leur en ont voulu.  

Q' d. De ces critiques, je les en ai remerciées finalement.  

Q' e. De la rose, on n en a vue que la tige.  

Question 20  

Q' a. Ces filles, je les ai vues danser hier soir à l opéra.  

Q' b. Ces messieurs, nous les avons entendus dire du mal de tous.  

Q' c. Les menuiseries, nous les avons faites changer dernièrement.  

Q' d. La pluie, ils l ont vu venir sans bouger.  

Q' e. Il faut les écouté pousser au bord des forêts, les fraises sauvages.  

Question 21  

Q' a. Elle est négligeante comme une écolière de cinq ans.  

Q' b. Le poste de contremaître est resté vaquant depuis son départ.  

Q' c. Il a usé d expédiants pour se tirer d affaire.  

Q' d. Marie est une femme extravaguante.  

Q' e. Sur ce point, nous avons des avis convergents.  

Question 22  

Q' a. Pourquoi les y avez-vous emmenés ?  

Q' b. Comment se prénomment ceux qui nous y ont conduit ?  

Q' c. Y a-t-il une ville dont nous n ayons été rejeté ?  

Q' d. Où les en avons-nous instruits ?  

Q' e. De quoi ces femmes ont-elles souffertes ?  

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Concours blancs et annales  

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Concours blanc 2  

Orthographe lexicale  

Indiquez le ou les mots mal orthographiés.  

Question 23  

Q' a. Elle est là, étonnante, zigzagante entre les bureau !  

Q' b. Ma sSur est arrivée, somnolante.  

Q' c. Tous ces hommes ont pour moi une attitude déférente.  

Q' d. Ce ne sont pas les idées les plus provocantes qui sont les plus originales.  

Q' e. Cette jeune intrigante est plutôt inquiétante.  

Question 24  

Q' a. Elles s en sont souvenu.  

Q' b. Elles s en sont souvenues.  

Q' c. Elles s en sont souvenus.  

Q' d. Ils s en sont souvenu.  

Q' e. Ils s en sont souvenus.  

Question 25  

Q' a. Ils se sont écouté parler.  

Q' b. Ils se sont écoutés parler.  

Q' c. Ils se sont écouté parlez.  

Q' d. Ils se les sont écoutées dire.  

Q' e. Ils se les sont écouté dire.  

Question 1  

Q' a. hère  

Q' b. hébriété  

Q' c. hermite  

Q' d. héroïne  

Q' e. héraut  

Question 6  

Q' a. aconit  

Q' b. accupuncture  

Q' c. acastillage  

Q' d. accorte  

Q' e. accore  

Question 2  

Q' a. entrapercevoir  

Q' b. entrebâiller  

Q' c. entre-ouvert  

Q' d. entr apercevoir  

Q' e. entre-gent  

Question 7  

Q' a. pollinisation  

Q' b. pollisson  

Q' c. polyomyélite  

Q' d. pollenta  

Q' e. pollution  

Question 3  

Q' a. pâtaquès  

Q' b. pâtte  

Q' c. patisson  

Q' d. pâté  

Q' e. patois  

Question 8  

Q' a. crémone  

Q' b. tonne  

Q' c. none  

Q' d. gorgone  

Q' e. acétonne  

Question 4  

Q' a. antonymie  

Q' b. antinomie  

Q' c. éponymie  

Q' d. dislexie  

Q' e. pithye  

Question 9  

Q' a. Ozalide  

Q' b. adénoïde  

Q' c. polaroïd  

Q' d. chrysalid  

Q' e. celluloïd  

Question 5  

Q' a. litéral  

Q' b. litote  

Q' c. litturgie  

Q' d. littorine  

Q' e. litoral  

Question 10  

Q' a. contrescarpe  

Q' b. contrut  

Q' c. contre-fort  

Q' d. contralto  

Q' e. contramiral  

Temps alloué 25 min.  

Concours blancs et annales  

212  

Genre  

Indiquez le ou les noms pour lesquels le genre indiqué entre parenthèses est correct f =  

féminin, m = masculin.  

Grammaire  

Indiquez les phrases correctes.  

Question 11  

Q' a. épigramme (f)  

Q' b. calligramme (m)  

Q' c. anagramme (m)  

Q' d. gamme (f)  

Q' e. amalgame (f)  

Question 14  

Q' a. catharsis (f)  

Q' b. synopsis (f)  

Q' c. clovisse (m)  

Q' d. oasis (f)  

Q' e. immondice (f)  

Question 12  

Q' a. arcade (f)  

Q' b. alcade (f)  

Q' c. jade (f)  

Q' d. monade (f)  

Q' e. sérénade (m)  

Question 15  

Q' a. épaulière (f)  

Q' b. oligomère (f)  

Q' c. trouvère (m)  

Q' d. cautère (f)  

Q' e. acrotère (m)  

Question 13  

Q' a. arcane (m)  

Q' b. arcanne (f)  

Q' c. météorite (f)  

Q' d. aérolithe (f)  

Q' e. météore (f)  

Question 16  

Q' a. Les deux cents kilomètres que nous avons parcourus.  

Q' b. Les cents mètres qu elles ont courus.  

Q' c. Les vingt minutes qu ils ont courus.  

Q' d. Les événements durant lesquels ils ont vécus.  

Q' e. Les événements qu ils ont vécus.  

Question 17  

Q' a. Ils se sont entendus dire bien des choses.  

Q' b. Ils se sont nui mutuellement.  

Q' c. Elles se sont senti pousser des ailes.  

Q' d. Ils se sont assurés de notre sympathie.  

Q' e. Ils se sont assurés des lendemains meilleurs.  

Question 18  

Q' a. Elles s en sont aperçues.  

Q' b. Ces souvenirs, elles n en ont jamais parlé.  

Q' c. Ils m ont aidé ; j en ai été surprise.  

Q' d. Mes amies, je les ai écoutées, mais je n en ai rien retenu.  

Q' e. Elle s en est évanouie de bonheur.  

Question 19  

Q' a. Mise à part, elle s est sentie haïe.  

Q' b. Mis à part ma mère, personne n est venu.  

Q' c. Excepté l entrée, le reste du repas était passable.  

Q' d. Vous trouverez ci-jointe la copie du testament.  

Q' e. Vous trouverez ci-jointe copie du testament.  

Question 20  

Q' a. La tâche était moins ardue que nous ne l avions pensée.  

Q' b. Des erreurs, combien en a-t-il faites ?  

Q' c. Les calomnies que vous avez faites répandre sont ignobles.  

Q' d. La réponse qu il a faite était surprenante.  

Q' e. La température qu il a faite était estivale.  

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Concours blancs et annales  

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Annales Caen 2009  

Orthographe lexicale  

Indiquez le ou les mots correctement orthographiés.  

Question 21  

Q' a. La peur, l angoisse de la foule ont eu raison de son courage.  

Q' b. Ni l un ni l autre n a gagné cette course.  

Q' c. Moins de deux secondes a suffi pour retourner la situation.  

Q' d. Le peu de politesse dont elle a fait preuve l a rendue méprisable.  

Q' e. Peu sont appelés à occuper des postes aussi prestigieux.  

Question 22  

Q' a. Les difficultés qu elle nous a laissées à résoudre.  

Q' b. La cacophonie qu il a fallue entendre.  

Q' c. Les consignes qu il a donné à suivre.  

Q' d. Les insinuations qu il a laissée entendre.  

Q' e. Des petites gens qu il a faites venir.  

Question 23  

Q' a. Les animatrices qui se sont rassemblées.  

Q' b. Des meilleures amies qui se sont nuies.  

Q' c. Nous nous sommes regardé dans le miroir.  

Q' d. La crainte vous avait-elle envahie ?  

Q' e. S étant reconnus, on s évita soigneusement.  

Question 24  

Q' a. Méprisant de tout conformisme, elle est partie.  

Q' b. Il partit, négligent ses obligations.  

Q' c. En traficant sa voiture, il a surtout réussi à la mettre en panne.  

Q' d. D un geste déférent, il nous invita à le suivre.  

Q' e. Les détergeants sont des produits aux émanations souvent toxiques.  

Question 25  

Q' a. Ils se sont tous arrogés des droits indus.  

Q' b. Elles se sont suivie l une l autre.  

Q' c. Elle s est blessée au bout du pied.  

Q' d. Elle s est fracturée le bout du pied.  

Q' e. Ils se sont complu dans la paresse.  

Question 1  

Q' a. esbrouffe  

Q' b. rester coit  

Q' c. escarre  

Q' d. estoquade  

Q' e. neurone  

Question 9  

Q' a. canabis  

Q' b. cannibal  

Q' c. connectif  

Q' d. connotation  

Q' e. conicité  

Question 2  

Q' a. ortèse  

Q' b. ortie  

Q' c. orthicole  

Q' d. étique  

Q' e. étanol  

Question 10  

Q' a. comma  

Q' b. caner  

Q' c. embaras  

Q' d. enrubaner  

Q' e. empaller  

Question 3  

Q' a. pentomime  

Q' b. mnémonique  

Q' c. météorite  

Q' d. cyclothimique  

Q' e. millénarisme  

Question 11  

Q' a. gallerie  

Q' b. gallinacé  

Q' c. galéjade  

Q' d. gallop  

Q' e. gallère  

Temps alloué 25 min.  

Concours blancs et annales  

214  

Conjugaison  

Indiquez la ou les formes verbales correctes.  

Attention : le contexte entre parenthèses est pertinent.  

Question 4  

Q' a. néologisme  

Q' b. néo-natologie  

Q' c. néophyte  

Q' d. néoréaliste  

Q' e. néolithique  

Question 12  

Q' a. contondant  

Q' b. cornetiste  

Q' c. cocottier  

Q' d. carafon  

Q' e. cafter  

Question 5  

Q' a. contre-digue  

Q' b. contrechâssis  

Q' c. contre-marche  

Q' d. controverse  

Q' e. contre-façon  

Question 13  

Q' a. primesautier  

Q' b. thérébentine  

Q' c. substanciel  

Q' d. théoricien  

Q' e. théocratie  

Question 6  

Q' a. hagios  

Q' b. ampe  

Q' c. apex  

Q' d. apax  

Q' e. istrion  

Question 14  

Q' a. ampéromètre  

Q' b. équivalante  

Q' c. acquiesser  

Q' d. aquité  

Q' e. acupuncteur  

Question 7  

Q' a. atifer  

Q' b. blizard  

Q' c. bizarre  

Q' d. plantère  

Q' e. hasard  

Question 15  

Q' a. récurence  

Q' b. irascible  

Q' c. accrostiche  

Q' d. hertsien  

Q' e. esclendre  

Question 8  

Q' a. innéisme  

Q' b. iconauclaste  

Q' c. iconographie  

Q' d. illotier  

Q' e. imersion  

Question 16  

Q' a. (il faut que) tu ais  

Q' b. elles eûrent  

Q' c. j aurais  

Q' d. nous eumes  

Q' e. vous eussiez  

Question 21  

Q' a. (il fallait qu ) il plût  

Q' b. tu plains  

Q' c. ils plissent  

Q' d. (il fallait qu ) elles plussent  

Q' e. nous plaignimes  

Question 17  

Q' a. (il fallait que) tu envoyasses  

Q' b. elle envoit  

Q' c. nous enverrions  

Q' d. tu envisageras  

Q' e. (il fallait que) vous enviassiez  

Question 22  

Q' a. tu presserais  

Q' b. vous prites  

Q' c. nous répressions  

Q' d. vous réprimâtes  

Q' e. ils primèrent  

Question 18  

Q' a. nous devisions  

Q' b. (il fallait qu ) elle dévisageât  

Q' c. tu dévisserais  

Q' d. ils devisseront  

Q' e. vous dévisageâtes  

Question 23  

Q' a. elle devînt  

Q' b. il devinat  

Q' c. (il fallait que) nous devins-  

Q' d. (il fallait qu ) elle devinasse  

Q' e. vous devintes  

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Concours blancs et annales  

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Corrigés des exercices : Orthographe Caen  

Concours blanc 1  

1. C, D (C : fouace / D : godasse) ; 2. D (gribouillis) ; 3. E (gargousse) ; 4. A, D (A : cargo /  

D : écho) ; 5. D, E (D : obédientiel / E : cicatriciel) ; 6. A, E (A : boulotter / E : fagoter) ; 7. B  

(happe) ; 8. A, D (A : dépotoir : D : collutoire) ; 9. B, C, D (B : azulejo / C : mozzarella / D :  

chalazion) ; 10. A, B, D (A : agrégat / B : addenda / D : appât)  

11. B (verbe visser à l indicatif présent, au milieu de formes du verbe voir) ; 12. A (verbe  

plaire à l indicatif passé simple, au milieu de formes du verbe pleuvoir) ; 13. C (verbe chaloir  

à l indicatif présent, au milieu de formes du verbe choir) ; 14. A (verbe couder à l indicatif  

futur simple, au milieu de formes du verbe coudre) ; 15. B (verbe ûeurer au conditionnel  

présent, au milieu de formes du verbe ûeurir)  

16. B (A : vois / C : fît / D : toutes / E : cloue) ; 17. A (B : cliquette / C : as, dont le sujet est tu  

/ D : entendus, les oiseaux font l action de sifûer / E : couru, soixante minutes est CC de  

temps) ; 18. A, B, D (C : imaginé, le COD scène est postposé / E : ri, toujours invariable) ; 19.  

A, C, D (A : le COD est en, invariabilité / B : rencontré / D : le COD est les, qui peut être mis  

pour elles / E : vu) ; 20. A, B (A, B : le COD les fait l action exprimée par l inûnitif / C : fait,  

invariable quand il est suivi d un inûnitif / D : vue, même explication que A, B / E : écouter ;  

remplacez par un verbe du 3e groupe) ; 21. E (A : négligente, adjectif / B : vacant, adjectif  

verbal, n exprime pas une action / C : expédients, nom / D : extravagante, adjectif verbal) ; 22.  

A, B, C, D (B, C : nous peut représenter une seule personne / D : les est COD / E : souffert,  

pas de COD) ; 23. C, D, E (A : zigzaguant, verbe zigzaguer car c est une action et non un état  

/ B : somnolente, adjectif qualiûcatif épithète détachée) ; 24. B, E (se souvenir est un verbe  

pronominal subjectif ; l accord du participe se fait avec le sujet) ; 25. B, E (A, B, C : se, mis  

pour ils, fait l action de parler / D, E : se, mis pour ils, ne fait pas l action de dire).  

Concours blanc 2  

1. B, C (B : ébriété / C : ermite) ; 2. C, E (C : entrouvert / E : entregent) ; 3. A, B, C (A :  

pataquès / B : pâte ou patte / C : pâtisson) ; 4. D, E (D : dyslexie / E : pythie) ; 5. A, C, E  

(A : littéral / C : liturgie / E : littoral) ; 6. B, C (B : acupuncture / C : accastillage / E : ne  

pas confondre avec acore) ; 7. B, C, D (B : polisson / C : poliomyélite / D : polenta) ; 8. E  

Question 19  

Q' a. vous vécutes  

Q' b. vous vissez  

Q' c. nous vissâmes  

Q' d. je visais  

Q' e. (il fallait qu ) il vît  

Question 24  

Q' a. elle finît  

Q' b. vous définissiez  

Q' c. (il fallait que) vous affinissiez  

Q' d. ils finassent  

Q' e. (il fallait que) nous affinas-  

Question 20  

Q' a. nous peignâmes  

Q' b. (il fallait qu ) elles peignissent  

Q' c. vous peindrîtes  

Q' d. nous peindrions  

Q' e. (il fallait que) tu peignasses  

Question 25  

Q' a. nous couvrîmes  

Q' b. (il fallait qu ) elle recouvrît  

Q' c. vous couvrâtes  

Q' d. nous recouvrâmes  

Q' e. (il fallait qu ) elle recouvrat  

Concours blancs et annales  

216  

(C : ne pas confondre avec nonne / E : acétone) ; 9. A, D (A : Ozalid : D : chrysalide) ;  

10. B, C, E (B : contre-ut / C : contrefort / E : contre-amiral ; contre-ut et contre-amiral  

sont les seuls mots dans lesquels le 2e constituant commence par une voyelle sans qu il  

puisse y avoir agglutination dans les tolérances orthographiques)  

11. A, B, D (A : peut être féminin ou masculin selon le sens ; tous les autres mots en -  

gramme sont masculins sauf anagramme / E : un amalgame) ; 12. A, D (B : un alcade / C :  

un jade / E : une sérénade) ; 13. A, B, C (A : s emploie surtout au pluriel / D : un aérolithe /  

E : un météore) ; 14. A, D, E (B : un synopsis / C : une clovisse / D : oasis est féminin, mais  

l emploi masculin est fréquent / E : immondice est le plus souvent employé au pluriel, mais  

le singulier est reconnu par l Académie) ; 15. A, C, E (B : un oligomère / D : un cautère)  

16. A, B, E (A : le participe passé de parcourir s accorde ordinairement ; ne pas associer  

au cas de courir / B : mètres est COD et non CC de quantité ; le s de cent est l indice '!  

elles ont parcourus des cents mètres / C : minutes est CC de quantité et non COD / D :  

événements est CC de temps et non COD) ; 17. A, B, C, D (A : correct si on considère le  

pronom se analysable / C : pousser est le COD : « Elles ont senti des ailes pousser à elles »  

/ D, E : s assurer est transitif direct quand il signiûe se garantir et transitif indirect quand  

il signiûe devenir sûr / E : assuré) ; 18. A, D, E (A : dans le sens de se rendre compte,  

s apercevoir est pronominal subjectif ; le participe s accorde donc toujours avec le sujet /  

B : pas de COD / C : aidée, à cause de l accord surprise ou bien tout mettre au masculin  

/ D : le COD de retenu est rien / E : verbe pronominal subjectif, accord avec le sujet) ; 19.  

A, B, C, D, E (A : accord avec elle, pas de proposition absolue / B : participe antéposé  

dans une proposition absolue, pas d accord ; l accord reste cependant possible avec mis à  

part / C : participe antéposé dans une proposition absolue / D, E : dans ces cas, la tendance  

est à l invariabilité, surtout lorsque le nom qui suit le participe et auquel il se rapporte n est  

pas précédé d un article ; mais l accord reste correct quoique rare) ; 20. D (A : pensé, l  

remplace toute une proposition et non pas uniquement tâche / B : en est COD / C : le parti-  

cipe passé de faire suivi d un inûnitif est invariable / D : accord avec le COD que, mis pour  

réponse / E : fait, participe passé d un verbe impersonnel ; pas de COD possible donc pas  

d accord) ; 21. B, E (A : a ; entre les sujets il n y a pas coordination mais substitution ;  

accord avec le sujet le plus proche du verbe / B : c était l un ou l autre / C : ont sufû, moins  

de deux entraîne l accord au pluriel / D : rendu ; c est le peu qui la rend méprisable et non  

la politesse) ; 22. A, C (A : ou laissé si l on considère que qu , mis pour difûcultés, est le  

COD de résoudre et non de laissé / B : fallu, verbe impersonnel donc le participe est  

invariable : C : même raisonnement que pour A / D : laissé, car qu est COD d entendre et  

non de laissé / E : le participe passé de faire suivi d un inûnitif est invariable) ; 23. A, C, D,  

E (B : nui, participe toujours invariable / C : nous peut représenter une seule personne / D :  

vous peut représenter une seule personne, en l occurrence une femme / E : on peut  

entraîner l accord selon les genre et nombre de son antécédent même pour le participe  

passé mais pas pour le verbe conjugué ; reconnu est également possible) ; 24. D (A :  

méprisante, adjectif / B : négligeant, participe présent / C : traûquant, participe présent /  

E : détergents, nom) ; 25. C, E (A : arrogé, le COD est placé après / B : suivies, accord  

avec se, mis pour elles ; le sens indique une réciprocité, donc deux actrices faisant l action  

sur deux actrices / C : s , mis pour elle, est COD antéposé / D : fracturé ; bout est le COD  

postposé / E : participe passé toujours invariable).  

Annales Caen 2009  

1. C, E (A : esbroufe / B : rester coi / D : estocade) ; 2. B, D (A : orthèse / C : horticole /  

E : éthanol) ; 3. B, C, E (A : pantomime / D : cyclothymique) ; 4. A, C, D, E (B :  

O  

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E  

x  

Concours blancs et annales  

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néonatalogie) ; 5. A, B, D (C : contremarche / E : contrefaçon) ; 6. C, D (A : agios / B :  

hampe / D : apax ou hapax / E : histrion) ; 7. C, E (A : attifer / B : blizzard / D : plantaire) ;  

8. A, C (B : iconoclaste / D : ilotier / E : immersion) ; 9. C, D, E (A : cannabis / B :  

cannibale) ; 10. A, B (A : ne pas confondre avec coma / B : ne pas confondre avec canner  

/ C : embarras / D : enrubanner / E : empaler) ; 11. B, C (A : galerie / D : galop ou gallup /  

E : galère) ; 12. A, D, E (B : cornettiste / C : cocotier) ; 13. A, D, E (B : térébenthine / C :  

substantiel) ; 14. E (A : ampèremètre / B : équivalente / C : acquiescer / D : acquitté) ;  

15. B (A : récurrence / C : acrostiche / D : hertzien / E : esclandre) ; 16. C [A : aies / B :  

eurent / D : eûmes / E : cette forme est incorrecte puisqu il manque la conjonction et que  

« le contexte entre parenthèses est pertinent » ; seul le subjonctif plus-que-parfait peut  

s employer sans conjonction dans une valeur proche du conditionnel. Pour le subjonctif  

imparfait, cet usage n est possible qu en inversion sujet - verbe (ex. : Eussiez-vous un  

tempérament plus autoritaire, jamais je n aurais cédé.)] ; 17. A, C, D, E (B : envoie / E :  

verbe envier) ; 18. A, B, C, E (D : dévisseront verbe dévisser ou deviseront verbe  

deviser) ; 19. B, C, D, E (A : vécûtes) ; 20. A, B, D, E (A, E : peigner / B, D : peindre / C :  

peignîtes) ; 21. A, B, C, D (A : plaire ou pleuvoir / E : plaignîmes) ; 22. A, D, E (B : prîtes  

/ C : repressions verbe represser, qui signiûe donner à un objet en céramique sa forme  

déûnitive ; 23. C, D (A : même remarque que pour le 16 / B : devina / E : devîntes) ; 24. B,  

D, E (A : même remarque que pour le 16 / C : afûnassiez) ; 25. A, B, D (C : couvrîtes ou  

recouvrâtes verbe recouvrer / E : recouvrât).  

Lille  

Description  

L épreuve de français de Lille dure 45 minutes. Elle se présente sous la forme de deux exer-  

cices que vous pouvez réaliser dans l ordre de votre convenance (ils sont distribués  

ensemble) :  

Ï% un exercice de correction d un texte fautif de 1 à 2,5 pages,  

Ï% un exercice de questions diverses, portant sur le vocabulaire, le genre et le nombre des  

noms et des adjectifs, l accord des adjectifs, des noms composés, du participe passé notam-  

ment. Il faut consacrer 30 secondes environ par item.  

Niveau de difficulté : 6/10  

Ï% Le texte fautif compte en général une quinzaine de fautes. Elles portent particulièrement  

sur les accents, les lettres muettes, la conjugaison et la correspondance des temps. Le texte  

a tendance à être de plus en plus long.  

Ï% L épreuve de questions d orthographe-grammaire-vocabulaire porte sur le genre du  

nom, les noms toujours pluriels, l accord des noms composés, les formes de conjugaison,  

parfois les constructions transitives ou intransitives.  

Conseils  

Ï% Gérez bien votre temps : suivant la longueur de la dictée fautive, il faut y consacrer 15 à  

20 minutes maximum.  

Ï% Dans l épreuve de questions diverses, regardez tous les items et comparez-les. Lorsque  

deux mots semblables (ex. : boîte / boiter) sont associés, cela signifie souvent que l un a une  

propriété graphique que l autre n a pas.  

Concours blancs et annales  

218  

Annales Lille 2009 :  

Dictée fautive  

Nous vous demandons de corriger toutes, et seulement, les fautes en soulignant les mots  

incorrects et en les orthographiant correctement.  

La ponctuation et l orthographe des noms propres ne sont pas à corriger.  

« Ma mère, quand il fût question d avoir pour la première fois M. de Norpois à dîner, ayant  

exprimé le regret que le professeur Cottard fût en voyage et qu elle-même eût entièrement  

cessé de fréquenter Swann, car l un et l autre eussent sans doute intéressés l ancien ambassa-  

deur, mon père répondit qu un convive éminent, un savant illustre, comme Cottard, ne pouvait  

jamais mal faire dans un dîner, mais que Swann, avec son hostentasion, avec sa manière de  

crier sur les toits ses moindres relations, était un vulgaire esbrouffeur que le marquis de Nor-  

pois eût sans doute trouvé selon son expression, puant . Or cette réponse de mon père  

demande quelques mots d explication, certaines personnes se souvenant peut-être d un Cot-  

tard bien médiocre et d un Swann poussant jusqu à la plus extrême délicatesse, en matière  

mondaine, la modestie et la discrétion. Mais pour ce qui regarde celui-ci, il était arrivé qu au  

fils Swann et aussi au Swann du Jockey, l ancien ami de mes parents avait ajouté une per-  

sonnalité nouvelle (et qui ne devait pas être la dernière), celle de mari d Odette. Adaptant aux  

humbles ambitions de cette femme, l instinct, le désir, l industrie, qu il avait toujours eu, il  

s était ingénié à se bâtir, fort au-dessous de l ancienne, une position nouvelle et appropriée à la  

compagne qui l occuperait avec lui. Or il s y montrait un autre homme. Puisque (tout en conti-  

nuant à fréquenter seul ses amis personnels, à qui il ne voulait pas imposer Odette quand ils ne  

lui demandaient pas spontanément à la connaître) c était une seconde vie qu il commençait, en  

commun avec sa femme, au milieu d êtres nouveaux, on eut encore compris que pour mesurer  

le rang de ceux-ci, et par conséquent le plaisir d amour-propre qu il pouvait éprouver à les  

recevoir, il se fût servi, comme un point de comparaison, non pas des gens les plus brillants qui  

formaient sa société avant son mariage, mais des relations antérieures d Odette. Mais, même  

quand on savait que c était avec d inéléguants fonctionnaires, avec des femmes tarées, parure  

des bals de ministères, qu il désirait de se lier, on était étonné de l entendre, lui qui autrefois et  

même encore aujourd hui dissimulait si grâcieusement une invitation de Twickenham ou de  

Buckingham Palace, faire sonner bien haut que la femme d un sous-chef de cabinet était venue  

rendre sa visite à Madame Swann. On dira peut-être que cela tenait à ce que la simplicité du  

Swann élégant, n avait été chez lui qu une forme plus raffinée de la vanité et que, comme cer-  

tains israélites, l ancien ami de mes parents avait pu présenter tour à tour les états successifs  

par où avaient passés ceux de sa race, depuis le snobisme le plus naïf et la plus grossière gou-  

jatterie, jusqu à la plus fine politesse. Mais la principale raison, et celle-là applicable à l huma-  

nité en général, était que nos vertus elles-même ne sont pas quelque chose de libre, de flottant,  

de quoi nous gardions la disponibilité permanente ; elles finissent par s associer si étroitement  

dans notre esprit avec les actions à l occasion desquelles nous nous sommes faits un devoir de  

les exercer, que si surgit pour nous une activité d un autre ordre, elle nous prend au dépourvu  

et sans que nous ayions seulement l idée qu elle pourrait comporter la mise en Suvre de ces  

mêmes vertus. Swann empressé avec ces nouvelles relations et les citant avec fierté, était  

comme ces grands artistes modestes ou généreux qui, s ils se mettent à la fin de leur vie à se  

mêler de cuisine ou de jardinage, étalent une satisfaction naïve des louanges qu on donne à  

leurs plats ou à leurs plates-bande pour lesquels ils n admettent pas la critique qu ils acceptent  

aisément s il s agit de leurs chefs-d Suvres ; ou bien qui, donnant une de leurs toiles pour rien,  

ne peuvent en revanche sans mauvaise humeur perdre quarante sous aux dominos. »  

Marcel Proust, À l ombre des jeunes filles en fleurs, 1re partie, Pléiade p. 423-424.  

Temps alloué (pour 3le0s 2 mépirne.uves)  

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Concours blancs et annales  

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Annales Lille 2008 : Épreuve d orthographe-  

grammaire-vocabulaire  

Cochez « A » si la réponse est correcte, « B » si elle est fausse :  

11 verbe vêtir : 1re personne du singulier, présent du subjonctif '! que je vette  

12 verbe sentir : 3e personne du singulier, imparfait du subjonctif '! qu il sentisse  

13 verbe payer : 2e personne du pluriel, imparfait de l indicatif '! vous payiez  

14 verbe payer : 1re personne du pluriel, imparfait du subjonctif '! que nous payassions  

15 verbe conclure : 1re personne du singulier, futur simple de l indicatif '! je concluerai  

16 verbe croître : 1re personne du singulier, conditionnel présent '! je croîtrais  

17 verbe paître : impératif, singulier '! pais  

18 verbe moudre : impératif, singulier '! mous  

19 verbe absoudre : 1re personne du singulier, imparfait de l indicatif '! j absolvais  

Cochez « A » si la phrase ne comporte aucune faute, « B » si elle en comporte une, « C » si  

elle en compte deux ou plus de deux :  

30 Pourquoi es-tu parti alors que tu étais prêt d avoir fini ?  

31 Tous les biens que vous acquerez resteront votre propriété.  

32 Ma voiture a deux portes arrières, c est très pratique.  

33 La maternité accueille plus de vingt nouveau-nés par jour.  

34 Il s est agi de votre nouvel emploi.  

35 Je les ai trouvé chez eux. Elle était tout à son travail et lui était tout à ses études.  

Cochez « A » si le mot ne prend jamais d accent circonflexe, « B » s il prend toujours un  

accent circonflexe, « C » si le mot peut s écrire avec et sans accent circonflexe :  

Cochez « A » si le pluriel du nom est en « als », « B » s il est en « aux », « C » si le nom  

accepte les deux pluriels :  

Cochez la ou les bonne(s) réponse(s) :  

52 Démystifier ou démythifier sont des :  

Q' a. des homonymes Q' b. des synonymes Q' c. des paronymes  

53 Quand on évoque un « gai luron », on commet :  

Q' a. un contresens Q' b. un pléonasme  

54 On dit : Q' a. nous avons convenu de nous rencontrer  

Q' b. nous sommes convenus de nous rencontrer  

Cochez « A » si le nom suivant est au masculin, « B » s il est au féminin, « C » s il peut  

prendre l un ou l autre genre :  

36 sur  

37 maratre  

38 acre  

39 grace  

40 gracier  

41 pecher  

42 pole  

43 creme  

44 pédiatre  

45 bellatre  

46 le journal 47 l aval 48 le choral 49 le val 50 l idéal 51 le récital  

55 espèce 56 orbite 57 entracte 58 palabre  

Concours blancs et annales  

220  

Corrigés des exercices : Orthographe Lille  

Annales Lille 2009 : Dictée fautive  

l. 1 : fut ; l. 3 : intéressé ; l. 5 : ostentation ; l. 6 : esbroufeur ; l. 14 : eus ; l. 19 : eût ; l. 22-  

23 : inélégants ; l. 25 : gracieusement ; l. 29 : passé ; l. 30 : goujaterie ; l. 32 : elles-  

mêmes ; l. 34 : fait (le COD devoir est postposé) ; l. 36 : ayons ; l. 40 : plates-bandes  

(adjectif + nom) ; l. 41 : chefs-d Suvre (nom + nom complément).  

Annales Lille 2008 : Épreuve d orthographe-grammaire-vocabulaire  

11. B (que je vête) ; 12. B (qu il sentît) ; 13. A ; 14. A ; 15. B (je conclurai) ; 16. A ; 17. A ;  

18. B (mouds) ; 19. A // 30. B (près de '" prêt à disposé à) ; 31. B (acquerrez) ; 32. B  

(arrière, adverbe invariable) ; 33. A ; 34. A ; 35. B (je les ai trouvés) ; 36. C ; 37. B ; 38. C ;  

39. B ; 40. A ; 41. C (pécher / pêcher) ; 42. B ; 43. A ; 44. A ; 45. B ; 46. B ; 47. A ; 48. A  

(l adjectif a les deux pluriels) ; 49. C ; 50. C ; 51. A ; 52. C ; 53. B (un luron désigne  

quelqu un de joyeux) ; 54. B ; 55. B ; 56. B ; 57. A ; 58. C.  

Annales Lyon 2008  

Soulignez puis récrivez dans la marge les mots mal orthographiés et eux seuls.  

« (§ 1) Meaulnes, caché derrière les sapins, de crainte qu on ne l aperçut, examinait le  

désordre du lieu, lorsqu il avisa, de l autre côté de la cour, juste au dessus du siège d un haut  

char à banc, une fenêtre des annexes à demi ouverte. Deux barreaux de fer, comme on en  

Lyon  

Description  

Outre un QCM de culture générale et français (Cf. pages 363-364), ce concours propose en der-  

nière épreuve d admissibilité un texte fautif (jusqu en 2005, cette épreuve était une simple dic-  

tée). Généralement, le texte est assez long (un peu plus d une page tapuscrite), et doit être  

corrigé en 15 ou 20 minutes. En 2009, le support était plus court et plus semblable à la deuxième  

dictée fautive de Besançon (ces écoles sont assez proches en général). C était un extrait de La  

Rabouilleuse d Honoré de Balzac, écrit dans un sabir mélange de langage texto et phonétique  

(ex. : sept au m a qu à trevin s un quand '! cet homme a quatre-vingt-cinq ans), qu il fallait  

récrire en 15 minutes (ce qui était à peu près impossible). Le barème est le même qu à Bordeaux.  

Niveau de difficulté : 7/10  

L épreuve se situe à peu près au niveau de la dictée fautive de Bordeaux. Les fautes sont  

relativement faciles à détecter ; elles portent sur l orthographe grammaticale (accords, cor-  

respondance des temps) et lexicale (lettres muettes, redoublements de consonnes, fautes  

par métathèse). La principale difficulté vient du nombre de fautes. Attendez-vous à en cor-  

riger entre 35 et 50 (en 15 ou 20 minutes, c est rapide).  

Conseils  

(Les recommandations sont les mêmes que pour Besançon.)  

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Concours blancs et annales  

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voit derrière les domaines aux volets toujours fermé des écuries, avaient dû clore cette  

ouverture. Mais le temps les avait décelés. (& )  

(§ 2) Meaulnes reste un moment éblouï et titubant dans ce coridor noir. Il craint maintenant  

d être surpris. Son allure hésitante et gauche le ferait, sans doute, prendre pour un voleur. Il  

va s en retourner délibérément vers la sortie, lorsque de nouveau il entend dans le fond du  

corridor un bruit de pas et des voix d enfants. Ce sont deux petits garçons qui s approchent  

en parlant.  

(§ 3) Est-ce qu on va bientôt diner ? leur demande Meaulnes avec aplomd.  

(§ 4) Viens avec nous, répond le plus grand, on va t y conduire. (& )  

(§ 5) Avant que le jeune homme ai rien pu dire, ils sont tous les trois arrivés à la porte d une  

grande salle où flambe un beau feu. Des planches, en guise de table, ont été posées sur des  

trétaux; on n a étendu des nappes blanches, et des gens de toute sorte dînent avec cérémonie.  

(§ 6) C était, dans une grande salle au plafond bas, un repas comme ceux que l on offre, la  

veille des noces de campagne, aux parents qui sont venus de très loin. (& )  

(§ 7) Il n y avait pas un seul de ces convives avec qui Meaulnes ne se sentît à l aise et en  

confiance. (& ) Certainement parmi ces bonnes gens-là les convives de cette salle avaient été  

choisis. Quant aux autres, c étaient des adolescents et des enfants&  

(§ 8) Cependant, auprès de Meaulnes, les deux vieilles femmes causaient. (& )  

Meaulnes n en perdait pas une parole. Grâce à cette paisible prise de becs, la situation  

s éclairait faiblement : Frantz de Galais, le fils du château était allé à Bourges pour y cher-  

cher une jeune fille et l épouser. Chose étrange, ce garçon, qui devait être très jeune et très  

fantasque, réglait tout à sa guise dans le Domaine. Il avait voulu que la maison où sa fiancée  

entrerait ressemblat à un palais en fête. Et pour célèbrer la venue de la jeune fille, il avait  

invité lui-même ces enfants et ces vieilles gens débonaires. Tel était les points que la discus-  

sion des deux femmes précisaient. Elles laissaient tout le reste dans le mystère, et repre-  

naient sans cesse la question du retour des fiancés. L une tenait pour le matin du lendemain.  

L autre pour l après-midi. (& ) Et elles continuaient ainsi à se tenir tête sans la moindre  

humeur. Meaulnes intervînt dans l espoir d en apprendre davantage :  

(§ 9) Est-elle aussi jolie qu on le dit, la fiancée de Frantz ?  

(§ 10) Elles le regardèrent, interloquées. Personne d autre que Frantz n avait vu la jeune  

fille. Lui-même, en revenant de Toulon, l avait rencontré un soir, désolé, dans un de ces jar-  

dins de Bourges qu on appelle les Marais. Son père, un tisseran, l avait chassé de chez lui.  

Elle était fort jolie et Frantz avait décidé aussitôt de l épouser. (& )  

(§ 11) Meaulnes, avec précaution, allait poser d autres questions, lorsque parut à la porte un  

couple charmant : une enfant de seize ans avec corsage de velours et jupe à grands volants ;  

un jeune personnage en habit à haut cole et pantalon à élastiques. Ils traversèrent la salle,  

esquissant un pas de deux ; d autres les suivirent, puis d autres passèrent en courrant, pous-  

sant des cris, poursuivis par un grand pierrot blaffard, aux manches trop longues, coiffé d un  

bonnet noir et riant d une bouche édentée. Il courait à grande enjambée maladroite, comme  

si, à chaque pas, il eu dû faire un saut, et il agitait ses longues manches vides. (& ) Meaulnes,  

la tête à demi cachée dans le collet de son manteau, comme dans une fraise, se sentait un  

autre personnage. Lui aussi, gagné par le plaisir, il se mit à poursuivre le grand pierrot à tra-  

vers les couloirs du Domaine, comme dans les coulisses d un théâtre ou la pantomyme, de la  

scène se fut partout répandu. Il se trouva ainsi mêlé jusqu à la fin de la nuit à une foule  

joyeuse aux costumes extravagants. (& )  

(§ 12) Un peu angoissé à la longue par tout ce plaisir qui s offrait à lui, craignant à chaque  

instant que son manteau entre ouvert ne laissa voir sa blousse de collégien, il alla se réfugier  

un instant dans la partie la plus paisible et la plus obscure de la demeure. On y entendait que  

le bruit étouffé d un piano. »  

Alain-Fournier, Le Grand Meaulnes, Le Livre de Poche, p. 55, 61-66.  

Concours blancs et annales  

222  

Corrigés des exercices : Orthographe Lyon  

§ 1 : aperçût (subj. imparfait dans une proposition présentant une possibilité à éviter) ; au-  

dessus ; char à bancs ; fermés ; descellés ; § 2 : ébloui ; corridor ; § 3 : dîner ; aplomb / §  

5 : ait rien pu (subjonctif après avant que) ; tréteaux ; on a étendu (pas de n puisqu il n y  

a pas de négation) ; de toutes sortes (on emploie le pluriel pour signiûer de toutes les  

variétés, ici les conditions sociales) ; § 8 : prise de bec ; ressemblât ; célébrer ; débonnaires ;  

tels (accord avec points) ; étaient (accord avec points) ; précisait (accord avec discussion) ;  

intervint ; § 10 : avait rencontrée (accord avec l mis pour jeune ûlle) ; désolée (la jeune  

ûlle) ; tisserand ; avait chassée (la jeune ûlle) ; § 11 : col ; courant ; blafard ; à grandes  

enjambées maladroites ; il eût dû (conditionnel passé 2e forme ; peut être remplacé par il  

aurait dû) ; où (indication du lieu et non du choix) ; pantomime (fém.) ; se fût répandue  

(cond. passé 2e forme) ; § 12 : entrouvert (la graphie entr ouvert est obsolète) ; laissât  

(même valeur qu aperçût au § 1) ; blouse ; On n y & que (marque de la négation).  

Marseille  

Description  

Dans ce concours, les questions d orthographe sont présentes dans les deux QCM.  

Ï% Le QCM de « maîtrise de la langue française » (deuxième épreuve dont nous avons déjà  

parlé dans la partie vocabulaire) ne contient que 10 à 15 questions d orthographe. Généra-  

lement, il s agit d homonymes verbaux ou de formes de conjugaison et de 5 à 10 phrases  

fautives (ces phrases terminent toujours la deuxième épreuve) où les fautes portent princi-  

palement sur des homonymes ou des paronymes. Évidemment, si la phrase est fautive, elle  

ne compte qu une seule faute.  

Ï% Le QCM de « maîtrise de l orthographe » (première épreuve) compte lui aussi 90 questions  

au total, avec cinq items par question. On y trouve tout ce qui concerne les règles précédentes :  

de l orthographe lexicale (redoublement de consonnes, finales muettes, signes diacritiques,  

etc.) et de l orthographe grammaticale (genre et nombre du nom et de l adjectif, accord du verbe  

et du participe passé, adverbes en -ment, homonymes grammaticaux, etc.), de la conjugaison et  

de la correspondance des temps. Les thèmes sont assez mélangés. Il peut y avoir plusieurs bon-  

nes réponses par item, même si généralement il n y en a qu une. L épreuve totale dure 1 h 30.  

Niveau de difficulté : 6/10  

Les difficultés de cette épreuve tiennent principalement à sa diversité et sa longueur (tout  

comme l épreuve de maîtrise de la langue française). Son contenu ne peut guère surprendre un  

candidat entraîné, mais il est nécessaire d avoir une connaissance affûtée des règles. Vous  

allez notamment rencontrer des questions présentant cinq formes possibles d un même mot  

parmi lesquelles il faut identifier la (ou les) forme(s) correcte(s). Ce genre de question réclame  

une bonne confiance en ses connaissances ; à défaut de cette qualité, quittez rapidement des  

yeux les items, écrivez le mot à côté, puis comparez. Vous pourrez également rencontrer (en fin  

d épreuve) un texte fautif suivi de questions portant sur le nombre de fautes de chaque phrase.  

Les fautes sont alors plus des erreurs de syntaxe que des erreurs d orthographe d usage.  

Conseils  

Ï% Lisez chaque proposition avant de répondre, puisque plusieurs réponses peuvent être  

attendues.  

Ï% Revoyez bien les listes d orthographe lexicale et l accord du participe passé.  

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Annales Marseille 2002  

Épreuve de maîtrise de la langue française  

Identifiez, en cochant la case correspondante, la (ou les) forme(s) commune(s) aux verbes  

proposés.  

58 croire et croiser 60 peindre et peigner  

Q' a. aucune forme commune Q' a. aucune forme commune  

Q' b. tu crusses Q' b. je peignai  

Q' c. nous croisions Q' c. nous peignissions  

Q' d. nous croissions Q' d. nous peignions  

Q' e. croiserai Q' e. vous peignîtes  

59 croire et croître 61 tenir et teinter  

Q' a. aucune forme commune Q' a. aucune forme commune  

Q' b. crois Q' b. je tins  

Q' c. ils crûrent Q' c. vous tîntes  

Q' d. nous crûmes Q' d. nous tinssions  

Q' e. vous crûtes Q' e. vous teintiez  

Identifiez, en cochant la case correspondante, la (ou les) phrase(s) correcte(s).  

85 Q' a. Quelques maires dressent encore des obstacles à la construction de lieux de culte en  

invoquant des règles d urbanisme ou en faisant jouer leur droit de préemption.  

Q' b. Cet élu s est défendu en rapportant les inflexions constantes apportées à la politique  

de gestion des déchets.  

Q' c. Des campagnes d informations sur les pouls et la tuberculose ont été menées dans  

les lycées.  

Q' d. Plusieurs générations d étymologistes ont disputé à propos de l origine de ce mot,  

sans parvenir à s accorder sur une hypothèse convaincante.  

Q' e. Parlementaires et ministres s y retrouvent pour régler leurs affaires sur un terrain de  

golfe.  

86 Q' a. Deux braqueurs étaient à l intérieur de l établissement : un dans la voiture, l autre  

faisait le gué armé de son fusil à pompe.  

Q' b. Nous avons agi de conserve pour résoudre cette affaire.  

Q' c. Il vend une voiture vert amende.  

Q' d. Cette population représente un legs de plus de trois siècles de colonisation espa-  

gnole suivis de plus d un demi-siècle de domination américaine.  

Q' e. Un journal marocain lève la suspension d un journal satyrique.  

87 Q' a. L homme était toujours placé en garde à vue hier en fin d après-midi. Il pouvait être  

déferré au parquet dans la journée.  

Q' b. Enveloppées dans des sacs en papier, les peaux de ragondins sont placées ensuite  

dans des chambres froides à zéro degré pour les conserver de l humidité et les mettre à  

l abri des mythes.  

Q' c. Si le temps le permet, Saint-Clément placera sans doute la fête communale sous des  

meilleurs hospices.  

Remarque  

Items 58 à 61 et 85 à 90 du concours dont la première partie ûgure pages 60 et 64.  

Temps alloué 10 min.  

Concours blancs et annales  

224  

Q' d. Venus de tout le département, les spectateurs arborent les flancs de la montagne.  

Q' e. Le baromètre toujours fâché affiche 20° C.  

88 Q' a. Les dindes s étaient échappées de la route, la RN 64 et ses alentours sont alors rapi-  

dement devenus le théâtre d une vaste course à l ovin.  

Q' b. Il y a un an, Pierre B. était ravi à l affectation des siens.  

Q' c. Dans ce livre, il ne faut voir aucune afféterie électoraliste.  

Q' d. À Sousse, un riche patrimoine historique vous attend notamment les remparts qui  

abritent des tombeaux chrétiens d avant Jésus-Christ.  

Q' e. Et tout finit par une balade sur la selle d une grosse Norton.  

89 Q' a. Hier les mannequins étaient des jeunes filles bien en chaire, aujourd hui ce sont les  

maigres, demain ce seront les plantureuses.  

Q' b. Les policiers perpignanais tentèrent de résonner ces jeunes gens.  

Q' c. Au stade, cet athlète a étalé une technique hors pair.  

Q' d. Les magistrats ont marqué leur désapprobation face à l attitude suspicieuse de  

Madame la Garde des Seaux.  

Q' e. La foule s est massée autour de vieilles machines hantées diluviennes.  

90 Q' a. Il ne redoutait en rien, comme l ont suggéré quelques mauvaises langues de la ville,  

d être accueilli par des banderoles.  

Q' b. Ce club de cyclisme a été créé en 1959 avec le statut de la loi de 1901. Il n a jamais  

été dissolu.  

Q' c. Vous seriez aimable de nous faire parvenir l autorisation ci-jointe accompagnée du  

premier versement et de nous signaler tout problème afin que nous puissions y pallier.  

Q' d. Le mot friselis ressemble à une onomatopée tellement son expression évoque un fré-  

missement à peine sensible, une vibration de surface, un effleurement.  

Q' e. Elle leur avait apporté un grand soutient psychologique.  

Épreuve de maîtrise de l orthographe  

Identifiez, en cochant la case correspondante, la (ou les) bonne(s) réponse(s).  

1 Quel(s) est (sont) le(s) mot(s) du genre masculin ?  

Q' a. asphodèle Q' c. orthographe Q' e. apostrophe  

Q' b. onomatopée Q' d. obélisque  

2 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?  

Q' a. des pause-cafés Q' c. des pauses-café Q' e. des pause cafés  

Q' b. des pauses-cafés Q' d. des pause-café  

3 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?  

Q' a. des chasse-neiges Q' c. des chasses-neiges Q' e. des chasseneige  

Q' b. des chasse-neige Q' d. des chasses-neige  

4 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?  

Q' a. des vestes marrons Q' c. des vestes oranges Q' e. des vestes jaune  

Q' b. des vestes marron Q' d. des vestes orange  

5 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?  

Q' a. assonance Q' c. asonnance Q' e. résonnance  

Q' b. assonnance Q' d. consonance  

6 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?  

Q' a. rationnalisme Q' c. rationnalliste Q' e. rationnel  

Q' b. rationalisme Q' d. rationallisme  

7 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?  

Q' a. hipopotame Q' c. hypopotame Q' e. hypopothame  

Q' b. hippopotame Q' d. hyppopotame  

Temps alloué 1 h 15  

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8 Quel(s) est (sont) le(s) participe(s) passé(s) accordé(s) au féminin ?  

Q' a. incluse Q' c. exclue Q' e. absoute  

Q' b. inclue Q' d. absolue  

9 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).  

Q' a. Plus d un est venu. Q' d. Beaucoup de monde était venu.  

Q' b. Moins de deux ont pu rester. Q' e. La plupart des fautes concerne les accords.  

Q' c. Moins de deux a pu rester.  

10 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).  

Q' a. Des quantités de livres qui ne sont jamais lues.  

Q' b. La foule des spectateurs bloquait les entrées.  

Q' c. Une foule de gens m approuve.  

Q' d. Une dizaine de passagers sont arrivés.  

Q' e. Peu de gens sait vraiment plusieurs langues.  

11 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).  

Q' a. Il m a écrit une lettre sans faute. Q' d. La crainte ou l orgueil l ont paralysé.  

Q' b. Il m a écrit une lettre sans fautes. Q' e. La crainte ou l orgueil l a paralysé.  

Q' c. Ni l un ni l autre ne vaincront.  

12 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).  

Q' a. Donne-le-moi ! Q' c. Vas-y ! Q' e. Va y mettre de l ordre !  

Q' b. Donne-moi-le ! Q' d. Donnes-y moi !  

13 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).  

Q' a. une maison flambante neuve Q' d. une maison soi-disant neuve  

Q' b. une maison flambant neuf Q' e. une maison décrépie  

Q' c. une maison flambant neuve  

14 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).  

Q' a. Tout le monde l appréciait bien que ce fût un imbécile.  

Q' b. Tout le monde l appréciait bien que ce soit un imbécile.  

Q' c. Tout le monde l appréciait bien que ce fut un imbécile.  

Q' d. Tout le monde l apprécie bien que c est un imbécile.  

Q' e. Tout le monde l apprécie bien que ce fût un imbécile.  

15 Quel(s) est (sont) le(s) mot(s) du genre masculin ?  

Q' a. alcôve Q' c. colchique Q' e. hypogée  

Q' b. agrafe Q' d. armistice  

16 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).  

Q' a. Après qu il soit parti, tout a changé. Q' d. Après qu il ait mangé, il est parti.  

Q' b. Après qu il est parti, tout a changé. Q' e. Après qu il a mangé, il est parti.  

Q' c. Après qu il ait parti, tout a changé.  

17 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).  

Q' a. Elle ne s est rendu compte de rien.  

Q' b. Elle ne s est rendue compte de rien.  

Q' c. Elle ne s ait rendu compte de rien.  

Q' d. Mes chaussures, je les ai faites faire sur mesure.  

Q' e. Mes chaussures, je les ai fait faire sur mesure.  

18 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?  

Q' a. obsolesence Q' c. obsolessence Q' e. un mot obsolète  

Q' b. obsolescence Q' d. un mot obsolet  

Concours blancs et annales  

226  

19 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?  

Q' a. confidentiel Q' c. confidenssiel Q' e. pestilentielle  

Q' b. confidenciel Q' d. ténacité  

20 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?  

Q' a. épicer Q' c. exaucer Q' e. ressacer  

Q' b. épisser Q' d. hexausser  

21 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?  

Q' a. plein-chant Q' c. plagiat Q' e. contre-exemple  

Q' b. plain-temps Q' d. contreverse  

22 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?  

Q' a. vacillant Q' c. ocillant Q' e. dessillant  

Q' b. oscillant Q' d. vascillant  

23 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).  

Q' a. Quel qu en puissent être les raisons, n écoute pas ton cSur.  

Q' b. Quelles qu en puissent être les raisons, n écoute pas ton cSur.  

Q' c. Quelles qu en puissent être les raisons, n écoutes pas ton cSur.  

Q' d. Quel qu en puissent être les raisons, n écoutes pas ton cSur.  

Q' e. Quelqu en puissent être les raisons, n écoute pas ton cSur.  

24 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).  

Q' a. Marie s est blessé à la cheville. Q' d. Lucie s est cassée la jambe.  

Q' b. Marie s est blessée à la cheville. Q' e. Lucie s est cassé le tibia.  

Q' c. Marie s est blessées aux chevilles.  

25 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?  

Q' a. comémorer Q' c. accommoder Q' e. cominatoire  

Q' b. bonhommie Q' d. accomoder  

26 Quel(s) est (sont) le(s) mot(s) du genre masculin ?  

Q' a. axiome Q' c. azalée Q' e. alvéole  

Q' b. effluve Q' d. apogée  

27 Quel(s) est (sont) le(s) mot(s) usité(s) uniquement au pluriel ?  

Q' a. affres Q' c. ténèbres Q' e. sévices  

Q' b. fiançailles Q' d. prémisses  

28 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).  

Q' a. C est toi qui fait ce travail. Q' d. C est toi qui décides.  

Q' b. C est vous et moi qui décidez. Q' e. C est lui qui veut.  

Q' c. C est moi qui fais ce travail.  

29 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).  

Q' a. Ces livres nous ont beaucoup servi.  

Q' b. Ces domestiques nous ont longtemps servis.  

Q' c. Ces livres nous ont servis.  

Q' d. Ces domestiques nous ont longtemps servi.  

Q' e. Ses livres nous ont beaucoup servi.  

30 Trouvez le(s) mot(s) correctement orthographié(s) au singulier.  

Q' a. chais Q' c. appentis Q' e. hachis  

Q' b. clafoutis Q' d. panaris  

Items 31 à 45 manquants.  

Complétez correctement les phrases suivantes.  

46 Sa sSur, il & de venir.  

Q' a. l a convaincu Q' c. l a convaincut Q' e. l a convainct  

Q' b. l a convaincue Q' d. l a convainc  

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47 Il faut que l eau &  

Q' a. bout. Q' c. bouilles. Q' e. boût.  

Q' b. bouille. Q' d. bouillasse.  

48 J aurais souhaité & parole.  

Q' a. qu il tint Q' c. qu il tînt Q' e. que tu tinsses  

Q' b. qu il tienne Q' d. que tu tins  

49 Il est possible que & cette maison.  

Q' a. j acquiers Q' c. j aquière Q' e. j aquère  

Q' b. j acquière Q' d. j acquère  

50 & , tout le monde peut partir.  

Q' a. Excepté les enfants Q' c. Les enfants excepté Q' e. Exceptées les femmes  

Q' b. Les enfants exceptés Q' d. Exceptés les enfants  

51 & nous nous en sommes bien tirés.  

Q' a. Étant donné les circonstances Q' d. Vues les circonstances  

Q' b. Étant données les circonstances Q' e. Les circonstances étant données  

Q' c. Vu les circonstances  

52 Elle s est &  

Q' a. lavée. Q' c. lavé les mains. Q' e. lavées les mains.  

Q' b. lavé. Q' d. lavée les mains.  

53 La & que j ai & jouer était magnifique.  

Q' a. sonate / entendu Q' c. pianiste / entendue Q' e. comédienne / entendue  

Q' b. pianiste / entendu Q' d. sonate / entendue  

54 Il ne parle pas anglais, cette langue qu il & maîtriser parfaitement.  

Q' a. m a dite Q' c. avait supposé Q' e. a prétendu  

Q' b. m a dit Q' d. avait supposée  

55 Il & venir pour en parler.  

Q' a. l a faite Q' c. l a laissé Q' e. la fait  

Q' b. l a fait Q' d. l a laissée  

56 Ils s étaient &  

Q' a. oubliés. Q' c. interdits de parler. Q' e. interdit de parler.  

Q' b. succédés. Q' d. invité.  

57 & personnes habitent le quartier.  

Q' a. Cinq cent Q' c. Cinq milles Q' e. Cinq cents quatre-vingts  

Q' b. Cinq cent vingt Q' d. Cinq cent quatre-vingts  

58 Les cent mètres que &  

Q' a. j ai couru m ont épuisé.  

Q' b. j ai couru dans ma carrière m ont rapporté de nombreuses médailles.  

Q' c. j ai courus m ont fatigué.  

Q' d. j ai courus dans ma carrière m ont rapporté de nombreuses médailles.  

Q' e. j ai courus dans ma carrière m ont rapportés de nombreuses médailles.  

59 Quoi qu il & , il & toujours tort.  

Q' a. fasse / aura Q' c. fît / aurait eu Q' e. ait fait / aurait eu  

Q' b. fasse / aurait eu Q' d. fisse / aurait eu  

60 Il est possible que & cette maison sans le savoir.  

Q' a. j ai acquis Q' c. j ai acquie Q' e. j acquière  

Q' b. j ai acquise Q' d. j acquiers  

61 La foule brandissait des drapeaux &  

Q' a. bleu, blanc, rouges. Q' c. bleus, blanc, rouge. Q' e. bleus, blancs, rouges.  

Q' b. bleu, blancs, rouge. Q' d. bleu, blanc, rouge.  

Concours blancs et annales  

228  

62 Voici la liste des rois qui & sur le trône de France.  

Q' a. s est succédé Q' c. s est succédée Q' e. se sont succédées  

Q' b. se sont succédé Q' d. se sont succédés  

63 La vertu &  

Q' a. elle s en était toujours ri et défié. Q' d. elle s en était toujours rie et défié.  

Q' b. elle s en était toujours ri et défiée. Q' e. il s en était toujours ri et défié.  

Q' c. il s en était toujours rie et défiée.  

64 Ils ont placé des & sur toutes les lampes.  

Q' a. abbats-jours Q' c. abat-jour Q' e. abajours  

Q' b. abats-jours Q' d. abat-jours  

65 L enfant a dessiné des &  

Q' a. garde-barrières. Q' c. attaché-cases. Q' e. porte-menteaux.  

Q' b. bernard-l ermite. Q' d. ballons-sondes.  

66 Les héroïnes portaient des ensembles & , ornés de rubans & , et des gants &  

Q' a. indigos / mauves / crèmes. Q' c. indigo / mauve / crème. Q' e. indigos / mauve / crème.  

Q' b. indigos / mauves / crème. Q' d. indigo / mauves / crème.  

67 & votre entêtement et votre sagacité, vous pouvez encore échouer.  

Q' a. Quelque soit Q' c. Quel que soit Q' e. Quelque soient  

Q' b. Quelques soient Q' d. Quels que soient  

68 Les invités portaient des complets & , des smokings & , et des gants &  

Q' a. gorge-de-pigeon / bleu nuit / incarnats. Q' d. gorge-de-pigeon / bleu nuit / incarnat.  

Q' b. gorge-de-pigeons / bleu nuit / incarnats. Q' e. gorge-de-pigeon / bleus nuit / incarnat.  

Q' c. gorge-de-pigeon / bleus nuit / incarnats.  

69 Tous & , mais ils & dans les pièges de la langue française.  

Q' a. s étaient relus / s étaient laissé entraîner  

Q' b. s étaient relus / s étaient laissé entraînés  

Q' c. s étaient relu / s étaient laissés entraîner  

Q' d. s étaient relus / s étaient laissés entraîner  

Q' e. s étaient relus / s étaient laissés entraînés  

70 & accoudés près de & de bière, deux & écoutaient l horloge sonner &  

Q' a. À demi / deux demies / demi-sSurs à demi réveillées / les demies.  

Q' b. À demi / deux demis / demi sSurs à demi réveillées / les demies.  

Q' c. À demi / deux demis / demi-sSurs à demi-réveillées / les demies.  

Q' d. À demi / deux demis / demi-sSurs à demi réveillées / les demies.  

Q' e. À demi / deux demis / demi-sSurs à demi réveillées / les demis.  

71 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).  

Q' a. Convainquant les jurés, l avocate a remporté le procès.  

Q' b. Convaincant les jurés, l avocate a remporté le procès.  

Q' c. Convaincante pour les jurés, l avocate a remporté le procès.  

Q' d. Exigeante avec les jurés, l avocate a remporté le procès.  

Q' e. Intrigant les jurés, l avocate a remporté le procès.  

72 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?  

Q' a. dilection Q' c. diletante Q' e. dilemne  

Q' b. dilettante Q' d. dilemme  

73 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).  

Q' a. Les points de vue divergents trop entre nous, on ne peut aboutir à un accord.  

Q' b. Les points de vue divergent trop entre nous, on ne peut aboutir à un accord.  

Q' c. Les points de vue divergeant trop entre nous, on ne peut aboutir à un accord.  

Q' d. Les points de vue divergente trop entre nous, on ne peut aboutir à un accord.  

Q' e. Les points de vue divergeants trop entre nous, on ne peut aboutir à un accord.  

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74 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?  

Q' a. les Rougon-Macquart Q' c. les Rougons-Macquarts Q' e. les don Juans de banlieue  

Q' b. les Rougon-Macquarts Q' d. les Goncourt  

75 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).  

Q' a. Cette erreur, je sais qui la faite. Q' d. Cette erreur, je sais qu il la faite.  

Q' b. Cette erreur, je sais qui l a faite. Q' e. Cette erreur, je sais qu il l a fait.  

Q' c. Cette erreur, je sais qu il l a faite.  

76 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?  

Q' a. les albums Q' c. les grands-pères Q' e. les on-dits  

Q' b. les arrière-boutiques Q' d. les réveille-matin  

77 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?  

Q' a. concussionaire Q' c. concupissent Q' e. concrescent  

Q' b. concurrentiel Q' d. concomitant  

78 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?  

Q' a. inoffensif Q' c. innommable Q' e. innominé  

Q' b. inoculation Q' d. inovation  

79 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?  

Q' a. rudoiller Q' c. cellier Q' e. bayer  

Q' b. sellier Q' d. mancenillier  

80 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).  

Q' a. Quoi que tu fasses, tu te perdras. Q' d. Quoi que tu sois, tu te perdras.  

Q' b. Quoique tu fasses, tu te perdras. Q' e. Quoique tu sois, tu te perdras.  

Q' c. Quoique tu sois, tu te perdra.  

81 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).  

Q' a. Quelque soit la voie choisie, tu te perdras.  

Q' b. Quel que soit la voie choisie, tu te perdras.  

Q' c. Quelle que soit la voie choisie, tu te perdras.  

Q' d. Quelles que soient les voies choisies, tu te perdras.  

Q' e. Quelque voie que tu choisisses, tu te perdras.  

82 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?  

Q' a. exorter Q' c. exiler Q' e. exonérer  

Q' b. exhumer Q' d. exhiber  

83 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).  

Q' a. Les filles que vous avez vue défiler.  

Q' b. Les filles que vous avez vues défiler.  

Q' c. Les filles que vous avez vu défiler.  

Q' d. Les chocolats, en as-tu mangés beaucoup ?  

Q' e. Les chocolats, en as-tu mangé beaucoup ?  

84 Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) correcte(s) ?  

Q' a. imppression Q' c. oposition Q' e. oprobre  

Q' b. oppression Q' d. opportuniste  

85 Trouvez la (ou les) phrase(s) correcte(s).  

Q' a. La presse s est fait l écho de l événement.  

Q' b. La presse s est faite l écho de l événement.  

Q' c. J ai fermé la porte pour ne pas qu il entre.  

Q' d. J ai fermé la porte pour qu il n entre pas.  

Q' e. J ai fermé la porte pour pas qu il n entre.  

Concours blancs et annales  

230  

Texte fautif  

§ 1 : Le lendemain, qui était le jour de son départ, sur la plage, dans la matinée, au moment où  

j allais prendre mon bain, comme M. de Charlus s était approché de moi pour m avertir que  

ma grand-mère m attendait aussitôt que je serai sorti de l eau, je fus bien étonné de l entendre  

me dire, en me pinçant le cou, avec une familiarité et un rire vulgaires :  

§ 2 : Mais on s en fiche bien de sa vieille grand-mère, hein ? petite fripouille !  

Comment, Monsieur, je l adore !  

§ 3 : Monsieur, me dit-il en s éloignant d un pas, et avec un air glaçial, vous êtes encore  

jeune, vous devriez en profiter pour apprendre deux choses : la première, c est de vous abs-  

tenir d exprimer des sentiments trop naturels pour n être pas sous-entendu ;  

§ 4 : la seconde, c est de ne pas partir en guerre pour répondre aux choses qu on vous dit  

avant d avoir pénétrer leur signification.  

§ 5 : Si vous aviez pris cette précaution, il y a un instant, vous vous seriez évités d avoir l air  

de parler à tord et à travers comme un sourd et d ajouter par là un second ridicule à celui  

d avoir des encres brodées sur votre costume de bain. (Proust)  

86 le § 1 compte :  

Q' a. 0 faute Q' c. 2 fautes Q' e. 4 fautes  

Q' b. 1 faute Q' d. 3 fautes  

87 le § 2 compte :  

Q' a. 0 faute Q' c. 2 fautes Q' e. 4 fautes  

Q' b. 1 faute Q' d. 3 fautes  

88 le § 3 compte :  

Q' a. 0 faute Q' c. 2 fautes Q' e. 4 fautes  

Q' b. 1 faute Q' d. 3 fautes  

89 le § 4 compte :  

Q' a. 0 faute Q' c. 2 fautes Q' e. 4 fautes  

Q' b. 1 faute Q' d. 3 fautes  

90 le § 5 compte :  

Q' a. 0 faute Q' c. 2 fautes Q' e. 4 fautes  

Q' b. 1 faute Q' d. 3 fautes  

Corrigés des exercices : Annales Marseille 2002  

Maîtrise de la langue française  

58. A ; 59. D, E (uniques formes communes de ces verbes) ; 60. D ; 61. A // 85. D (A :  

évoquant / B : remplacer inûexions par évolutions / C : les poux / E : golf) ; 86. B, D (A :  

guet / C : amande / E : satirique) ; 87. D (A : déféré / B : mites / C : auspices / E :  

thermomètre) ; 88. C, E (A : remplacer ovin par gallinacés / B : affection / D : le christia-  

nisme n apparaît qu après la mort de Jésus-Christ) ; 89. C (A : chair / B. raisonner / D :  

Sceaux / E : antédiluviennes) ; 90. A (B : son dissous / C : le pallier / D : remplacer son  

expression par sa prononciation / E : soutien).  

Maîtrise de l orthographe  

1. A, D ; 2. C (nom + nom de réalité non comptable) ; 3. B (verbe + nom de réalité non  

comptable) ; 4. B, D (adjectifs de couleur issus de noms, sauf jaune) ; 5. A, D (E :  

Concours blancs et annales  

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résonance) ; 6. B, E ; 7. B ; 8. A, C, E ; 9. A, B, D (lorsque beaucoup est employé seul,  

accord au pluriel ; s il est suivi d un nom qu il complète, accord avec ce nom) ; 10. B, D  

(A : ce ne sont pas les quantités qui sont lues !) ; 11. B, D, E (A, B : s il y en avait, il y  

aurait des fautes ; ne pas confondre avec l expression « sans faute » = à coup sûr / D, E :  

crainte et orgueil peuvent être les causes conjointes de sa paralysie ; on ne peut pas exclure  

cette possibilité en l absence de contexte) ; 12. A, C, E (A, B : les pronoms COD sont  

toujours les plus proches du verbe sauf pour lui et leur antéposés '! tu le lui donnes / E :  

y est suivi d un inûnitif) ; 13. B, C, D, E (A, B, C : dans l expression « ûambant neuf »,  

ûambant est toujours invariable, neuf peut varier ou être invariable / E : ne pas confondre  

avec décrépite) ; 14. A (bien que + subjonctif / B n est pas recommandé dans la langue  

écrite, donc il ne faut pas le cocher) ; 15. C, D, E ; 16. B, E (après que + indicatif) ; 17. A,  

E (A, B, C : dans rendu compte, le participe rendu est invariable / D, E : le participe fait  

suivi d un inûnitif est invariable) ; 18. B, E ; 19. A, D, E ; 20. A, B, C (C, D : exaucer ou  

exhausser / E : ressasser, mot palindrome) ; 21. C, E (A : plain-chant / B : plein temps / D :  

controverse) ; 22. A, B, E ; 23. B (accord de quelles avec raisons) ; 24. B, E (B : s mis  

pour Marie COD de blesser / E : tibia COD de casser) ; 25. B, C (B : tolérance  

orthographique ; préférer bonhomie) ; 26. A, B, D, E (B : parfois féminin au pluriel / E :  

féminin dans l usage mais masculin pour l Ac.) ; 27. A, B, C, E (tous sont féminins, sauf  

sévices / D : ne pas confondre avec prémices qui est toujours pluriel) ; 28. C, D, E (A : fais,  

accord avec qui, mis pour toi / B : moi + toi ou vous = nous : décidons) ; 29. A, B, D, E ;  

30. B, C, D, E // 46. B ; 47. B (subjonctif présent après une principale exprimant un  

ordre) ; 48. C, E (principale au passé, subordonnée au subjonctif imparfait) ; 49. B  

(subjonctif présent après une principale exprimant une hypothèse) ; 50. A, B (dans une  

proposition absolue, accord du participe postposé) ; 51. A, B, C, E (A, B, E : accord du  

participe antéposé ou postposé / C, D : accord du participe postposé) ; 52. A, C (A, B : s  

est le COD antéposé / C, D, E : mains est le COD postposé) ; 53. A, C, E (A, D : la sonate  

ne fait pas l action de jouer / B, C, E : la pianiste et la comédienne font l action de jouer) ;  

54. B, C, E (« Il a dit maîtriser l anglais » : le COD est une proposition inûnitive qui suit le  

participe) ; 55. B, C, D, E (C, D : pas d accord si on considère laissé + inûnitif comme une  

locution ; accord dans le cas inverse) ; 56. A, E (A, D : s est COD ; B : pas de COD,  

succéder est transitif indirect ; C, E : parler est COD, avec de pour simple introducteur) ;  

57. B, D (vingt et cent sont invariables sauf quand ils sont multipliés et qu ils ûnissent le  

numéral ; mille est invariable) ; 58. A (B, D, E sont impossibles car il ne peut s agir que de  

plusieurs cents mètres ; cent devrait donc prendre un -s / C est incorrect car « les cent  

mètres » est un CC de quantité et non un COD. Notez qu il serait possible d écrire « Les  

cents mètres que j ai courus m ont épuisé ») ; 59. A, C (B, E : le conditionnel passé  

s emploie en rapport avec le conditionnel présent pour marquer l antériorité) ;  

60. E (subjonctif après un fait hypothétique) ; 61. D, E (D : syntagme adjectival de  

couleur : invariable / E : s il s agit de trois drapeaux différents) ; 62. B (pas de COD) ; 63. B,  

E (le participe passé de se rire est toujours invariable ; se déûer, qui n a pas le même sens  

que déûer, est essentiellement pronominal ; l accord du participe passé se fait donc avec le  

sujet) ; 64. C (verbe + nom de réalité non comptable) ; 65. B, D (A : verbe vu comme nom  

+ nom / B, C : invariables / D : nom + nom / E : portemanteaux) ; 66. D (les adjectifs de  

couleur indigo et crème viennent de noms donc ils sont invariables, mauve vient également  

d un nom, mais c est une exception) ; 67. D (quel que s écrit en deux mots devant être au  

subjonctif ; accord de quel et du verbe avec entêtement et sagacité) ; 68. A (incarnat est un  

adjectif avant d être un nom) ; 69. A (s COD de relire ; entraîner COD de laisser, ou  

laissé entraîner locution) ; 70. D (demi : verre de bière / demie : moitié d une heure / demi  

+ nom : trait d union ; à demi + adjectif : pas de trait d union) ; 71. A, C, D (A, B :  

Concours blancs et annales  

232  

convainquant participes présents, invariables / C, D : adjectifs verbaux, variables / E :  

intriguant participe présent) ; 72. A, B, D ; 73. B, C (B : verbe diverger à l indicatif  

présent) ; 74. A, D (E : les dons Juans, nom propre devenu un nom commun par  

antonomase) ; 75. B, C ; 76. A, B, C, D (E : nom composé d un phrase, invariable) ; 77. B,  

D, E (A : concussionnaire / C : concupiscent) ; 78. A, B, C, E (D : innovation) ; 79. B, C,  

D, E (A : rudoyer) ; 80. A, D (quoique peut se remplacer par bien que, pas quoi que) ; 81.  

C, D, E (quel que suivi du verbe être au subjonctif s écrit en deux mots) ; 82. B, C, D,  

E (A : exhorter) ; 83. B, E (A, B, C : ûlles remplacé par que fait l action de déûler / D,  

E : en est COD, pas d accord) ; 84. B, D (A : impression / C : opposition / E : opprobre) ;  

85. B, D (se faire l écho est variable) ; 86. B (aussitôt que je serais) ; 87. A ; 88. C (glacial  

/ sous-entendus) ; 89. B (pénétré) ; 90. D (seriez évité / à tort / ancres brodées).  

Annales Nancy 2007  

1a. Mettez les verbes proposés à la forme exigée par le contexte ou à celle expressément  

demandée et notez ces formes dans la grille-réponses.  

1. Ne [a : s émouvoir] pas, [b : vaincre] ta timidité et [c : se battre] pour ce que tu crois.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & ...  

2. Vous [a : mentir, indic. impft.] quand vous [b : dire] que vous ne [c : faire, ind. impft.] pas  

la cuisine.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & ...  

3. Si vous [a : brancher, voix passive, ind. plus-que-pft.] à un détecteur de mensonges,  

l aiguille [b : sauter, cond. passé, 1re forme] sur toute la largeur de l écran.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & ...  

4. S il [a : être, ind. impft] en difficulté, je le [b : secourir] évidemment.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & ...  

5. Après [a : longtemps hésiter, inf. passé], il se [b : pourvoir, ind. passé simple] en cassation.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & ...  

6. Après [a : licencier, voix passive, inf. passé], il [b : s inscrire, ind. passé simple] à l ANPE.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

Nancy  

Description  

L épreuve de maîtrise de la langue, première épreuve de sous-admissibilité, compte une  

quinzaine d exercices parmi lesquels 8 ou 10 portent sur l orthographe.  

Niveau de difficulté : 6/10  

Parmi les thèmes fréquents, nous pouvons citer l accord des noms composés et des adjec-  

tifs, de tout, même, quelque, la graphie des formes conjuguées, les adverbes en -ment.  

Conseils  

Ï% Écrivez très lisiblement et uniquement quand vous êtes sûr de votre réponse.  

Ï% Étant donné le barème très particulier de ces exercices (vous obtenez des points à partir  

d un certain nombre de bonnes réponses), ne vous engagez pas immédiatement dans un  

exercice que vous ne pensez pas bien réussir.  

Temps alloué 40 min.  

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7. Le président de tribunal [a : sourire, ind. passé simple] et [b : attendre, ind. passé simple]  

que le prévenu en [c : dire, subj. impft] davantage, mais celui-ci [d : se taire, ind. passé sim-  

ple] obstinément.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

8. Il [a : falloir, cond. passé, 2e forme] que l avocat [b : savoir, subj. impft] très exactement  

que la preuve matérielle [c : convaincre, cond. prés.] les jurés.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

1b. Indiquez, en utilisant le code proposé, comment ces unités lexicales (composées ou  

complexes) se comportent au pluriel.  

Code : 0 = invariable  

1 = seul l élément initial prend la marque du pluriel  

2 = seul l élément final prend cette marque  

3 = l élément initial et l élément final prennent cette marque.  

2a. Mettez les verbes proposés à la forme qui convient.  

1. Après un siège de trente jours, les [a : assiéger] se sont [b : emparer] de la ville et ont [c :  

faire prisonnier] tous les [d : assiéger].  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

2. Tous les [a : survivre] avaient été dirigés vers un camp de [ b : réfugier].  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

3. Il était [ a : mouvoir] d une ambition [b : conquérir].  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

4. Ils ne s étaient jamais [a : entendre] et s étaient souvent [b : quereller].  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

5. En quatre ans les choses s étaient [a : accentuer] et des crises aiguës s étaient [b : succéder]  

avec une fréquence [c : accroître ].  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

6. Ils n avaient pas [a : croire] que la crue du fleuve avait [b : décroître].  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

7. Ils s étaient [a : souvenir] des dix années années qu ils avaient [b : vivre] ensemble.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

8. Le jour [a : précéder] leur départ ils s étaient [b : rendre compte] qu ils s étaient [c : trou-  

ver piéger].  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

2b. Notez les éléments proposés à la forme exigée par le contexte.  

1. [vrai ] Ces paroles sonnaient& 6. [net ] La tasse tomba et se cassa&  

2. [désuet ] Des coutumes& 7. [haut ] Il aimait les récits [& ] en couleur  

3. [final ] Une mise au point& 8. [grand ouvert ] Il avait les yeux&  

4. [épais ] Il crachait des glaires& 9. [mauvais ] Un oiseau de [& ] augure  

5. [creux ] Des orbites& 10. [tabou ] C est une institution&  

1. [ ] chou-fleur 5. [ ] aide-soignant 9. [ ] aveugle-né  

2. [ ] passe-partout 6. [ ] quatre-quatre 10. [ ] homme-grenouille  

3. [ ] mot-clé 7. [ ] nouveau-né 11. [ ] roman-photo  

4. [ ] pique-nique 8. [ ] garde-côte 12. [ ] haut-de-forme  

Concours blancs et annales  

234  

3. Repérez dans ces phrases, les éventuelles erreurs, soulignez obligatoirement le seg-  

ment contesté et notez la forme que vous estimez correcte (N signalera l absence de  

toute erreur dans une phrase)  

1. Après que l infirmière eût quitté la chambre, il décrochait le téléphone.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

2. Certaines de nous regrettent que notre discutions n est pas été plus convainquante.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

3. Vers huit heures et demi, les dixièmes et onzièmes étages de la Tour de l Europe com-  

mencerent a s animer.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

4. Vous confrontrerez vos arguments et vous vainquerez aisement, puis, a coup sur, vous  

ceuillirez les loriers qui vous sont dûs.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

5. Si vous découvrerez quoique ce soit, n hésitais pas à m appeler, quelque soit l heure, sur  

mon portable.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

6. Ne te fait pas plus bête que tu n est, tu sais bien que l affaire est, en tous cas, entre de bonnes  

mains.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

Les questions 4a et 4b figurent en page 327.  

5a. Mettez les éléments proposés à la forme exigée par le contexte.  

1. Elle était [a : pied nu], [b : vêtir] d une chemise [c : bleu délavé] aux manches [d : retrousser]  

et d un jean retenu par des larges bretelles [e : orange].  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

2. Elle avait les cheveux [a : auburn], [b : friser] et des yeux [c : marron], [d : rieur].  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

3. Il s arrête à des [a : rien], ne s occupe guère de ses voisins qu il considère comme des [b :  

rien du tout].  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

4. Il mesurait [a : (en toutes lettres) 1, 80 m] et pesait environ [b : (en toutes lettres) 80 kg].  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

5. C est une [a : tout] autre affaire et [b : tout] autre solution est à rejeter.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

6. Pour [a : tout, sorte, raison], il n avait pu constituer qu un échantillon de [b : (en toutes  

lettres) 21] enfants [c : tout-venant].  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

7. Ses yeux étaient [a : plein] de larmes, et pourtant il avait des bonbons [b : plein] ses poches.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

Les questions 5b et 6a figurent en pages 327-328.  

6b. Notez, pour chaque segment souligné, un équivalent (mot ou groupe) qui s intègre  

parfaitement dans le contexte sémantico-syntaxique.  

1. C est tout le portrait de son grand-père. & & & & & & & & & & & & &  

2. Il a changé du tout au tout. & & & & & & & & & & & & &  

3. Cette question sera examinée à part. & & & & & & & & & & & & &  

4. C est un individu à part. & & & & & & & & & & & & &  

5. Il est la bonté même. & & & & & & & & & & & & &  

6. Il a avoué de lui-même. & & & & & & & & & & & & &  

7. Est-il à même de faire ce travail ? & & & & & & & & & & & & &  

8. Il est courageux, même téméraire. & & & & & & & & & & & & &  

O  

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E  

x  

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Corrigés des exercices : Orthographe Nancy  

1a. 1. a : t émeus / b : vaincs / c : bats-toi / 2. a : mentiez / b : disiez / c : faisiez ; 3. a :  

aviez été branché(e) (il peut s agir d un homme ou d une femme, en revanche il est peut  

probable qu il s agisse de plusieurs personnes branchées et qui mentent toutes) ; b : aurait  

sauté ; 4. a : était / b : secourrais ; 5. a : avoir longtemps hésité / b : pourvut ; 6. a : avoir été  

licencié / b : s inscrivit ; 7. a : sourit / b : attendit / c : dît / d : se tut ; 8. a : eût fallu / b :  

sût / c : convaincrait.  

1b. 1. [3] (nom + nom) ; 2. [0] (verbe + adverbe) ; 3. [3] (nom + nom) ; 4. [2] (verbe +  

nom) ; 5. [3] (nom + nom) ; 6. [0] (numéraux) ; 7. [2] (adverbe + participe passé employé  

comme adjectif) ; 8. [3] (verbe employé comme nom + nom) ; 9. [3] (nom + participe  

passé employé comme adjectif) ; 10. [3] (nom + nom) ; 11. [3] (nom + nom : l apocope de  

photographie est variable) ; 12. [1] (adjectif + préposition + nom : ellipse de chapeau haut  

de forme).  

2a. 1. a : assiégeants / b : emparés / c : fait prisonniers (accord de l attribut du sujet prison-  

niers avec le sujet assiégeants) / d : assiégés ; 2. a : survivants / b : réfugiés ; 3. a : mû / b :  

conquérante ; 4. a : entendus / b : querellés (pronominaux réciproques transitifs directs) ;  

5. a : accentuées (pronominal passif, accord avec le sujet) / succédé (pronominal réci-  

proque transitif indirect) / c : accrue ; 6. a : cru / b : décru ; 7. a : souvenus (pronominal  

subjectif, accord avec le sujet) / b : vécu (emploi intransitif ; dix années est un complément  

circonstanciel) ; 8. a : précédant / b : rendu compte / c : trouvés piégés.  

2b. 1. vrai (emploi adverbial) ; 2. désuètes ; 3. ûnale ; 4. épaisses ; 5. creuses ; 6. net  

(emploi adverbial) ; 7. haut (emploi adverbial) ; 8. grand ouverts (ouverts de façon  

grande) ; 9. mauvais ; 10. taboue.  

3. 1. eut quitté (après que + ind.) / il décrocha ; 2. d entre nous / discussion / n ait /  

convaincante ; 3. demie / les dixième et onzième étages (un seul 10e et un seul 11e, mais  

cela représente 2 étages) / commencèrent à s animer (commencer de existe également) ;  

4. Vous confronterez / vous vaincrez aisément / à coup sûr, vous cueillerez les lauriers /  

dus ; 5. Si vous découvriez quoi que ce soit, n hésitez pas / quelle que soit l heure ; 6. Ne  

te fais / tu n es / en tout cas, en de bonnes mains.  

5a. 1. a : pieds nus / b : vêtue / c : bleu délavé / d : retroussées / e : orange ; 2. a : auburn /  

b : frisés / c : marron / d : rieurs ; 3. a : riens / b : rien du tout ; 4. a : un mètre quatre-  

vingts / b : quatre-vingts kilogrammes ; 5. a : tout (se rapporte à autre) / b : toute (se  

rapporte à solution) ; 6. a : toutes sortes de raisons / b : vingt et un / c : tout-venant ; 7. a :  

pleins / b : plein (emploi adverbial).  

6b. 1. exactement, parfaitement, tout à fait ; 2. complètement, entièrement ;  

3. séparément. ; 4. bizarre, étrange, particulier, spécial ; 5. personniûée ; 6. de son plein  

gré, de son propre chef ; 7. capable, en état de ; 8. voire.  

Concours blancs et annales  

236  

Nantes  

Description  

Dans ce concours, l orthographe est abordée dans deux épreuves distinctes : dans la  

deuxième épreuve d admissibilité, intitulée « épreuve d orthographe », et dans la troisième  

(et dernière) épreuve d admissibilité, intitulée « maîtrise de la langue française ».  

L épreuve d orthographe dure 30 minutes. Elle est toujours composée de trois exercices,  

présentés selon la même disposition :  

Ï% le premier exercice est une liste de 20 mots parmi lesquels il faut corriger ceux qui sont  

fautifs,  

Ï% le deuxième demande d identifier parmi des formes verbales celle qui est correcte (deux  

premiers items) puis celle qui est incorrecte (deux autres items),  

Ï% le troisième est un texte fautif (ou phrases fautives) de 12 à 20 lignes.  

Le barème est le suivant : pour le premier exercice, 0,5 point si un mot fautif est bien cor-  

rigé ou si un mot correct est laissé intact, et 0 dans le cas contraire (10 points au total). Pour  

le deuxième exercice, 0,5 point par bonne réponse (2 points au total). Pour le troisième  

exercice, 0,5 point pour les erreurs d orthographe lexicale, 1 pour celles d orthographe  

grammaticale (8 points au total).  

La maîtrise de la langue française dure 45 minutes (1 heure avant 2007) et contient 50  

items, parmi lesquels 10 à 20 concernent l orthographe. Deux exercices de 10 questions  

peuvent se rencontrer : un exercice de conjugaison dans lequel il faut identifier, parmi cinq  

formes proposées, la forme verbale incorrecte ou intruse (d un autre verbe), et un exercice  

sur le nombre du nom qui consiste à classer des noms selon leurs caractéristiques morpho-  

logiques. Avant 2007, seul l exercice de conjugaison était présent ; 2007 comportait les  

deux exercices ; en 2008 et 2009, seul l exercice de classement des noms était proposé. Il  

faut consacrer à chacun de ces exercices environ 8 à 10 minutes.  

Niveau de difficulté : 2e épreuve : 6/10 ; 3e épreuve : 4/10  

Ï% L épreuve d orthographe est généralement la deuxième épreuve la moins réussie après  

celle de culture générale. Une note de 13/20 est satisfaisante pour espérer être admissible.  

Les mots choisis pour le premier exercice ne vous seront pas étrangers, mais ils sont  

employés avec des articles et, du coup, le problème peut venir du genre ou du nombre (mot  

toujours pluriel mis au singulier). Attendez-vous à les corriger presque tous ! Le deuxième  

exercice est assez facile ; quatre formes sont proposées par item. Le troisième exercice est  

le plus dur ; le texte n est pas trop long, mais il contient de nombreux pièges.  

Ï% Dans la Maîtrise de la langue française, la conjugaison interroge exclusivement sur des  

formes verbales difficiles (verbes en -indre, -soudre, -aître, -oître, -yer, -eter et -eler) et les  

homonymes verbaux. Quant à l épreuve de classement, elle nécessite une bonne  

connaissance des noms souvent ou toujours au pluriel, et des pluriels particuliers (-als ou  

-aux, -ous ou -oux, etc.).  

Conseils  

Ï% En deuxième épreuve, consacrez du temps aux mots à corriger, c est payant.  

Ï% Revoyez les listes d homonymes verbaux et le nombre du nom.  

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Concours blancs et annales  

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2e épreuve  

Concours blanc 1  

Exercice n° 1 : Réécrire les mots (avec les articles) mal orthographiés et EUX SEULS.  

Exercice n° 2 : Mettre une croix dans la case correspondant à la seule forme orthogra-  

phique CORRECTE du seul verbe concerné.  

Mettre une croix dans la case correspondant à la seule forme orthographique INCORRECTE  

du seul verbe concerné.  

Exercice n° 3 : Réécrire les mots mal orthographiés et EUX SEULS.  

Phrase 1 : D après Léon Tolstoï, Guerre et Paix.  

« L effroyable aspect du champ de batailles jonché de blessés, de cadavres sanguinolants  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

s ajoutant à la lourdeur qu il ressentait dans la tête, à la nouvelle que les quinze-vingt  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

L écriture doit être lisible, les accents orientés : é, è.  

un mobilhome un talibant  

le rouli du sein-doux  

un paltoquet le gotta  

la glucose un homoplatte  

chafoin un ossement  

un catadioptre une lavalière  

un qualoriferre un goï  

un cannadère une mannette  

un onguant l exhubérance  

la suspiscion le miroton  

A) je poinds B) je cous  

nous poindrions tu couds  

point il cousut  

il poignait coudrant  

C) je croîs D) tu pares  

croîssant il parait  

crû nous parâmes  

je croîtrais il parut  

Extrait des annales de Nantes 2006.  

Temps alloué 30 min.  

Concours blancs et annales  

238  

généraux qui connaissaient avaient été tués, à la conscience de son bras jadis puissant,  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

tout ceux-là eut un effet inattendu sur Napoléon qui, d ordinaire, aimait avoir les tués et  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

les blessés, éprouvant sa force d âme pensait-il. »  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

Phrase 2  

Ce matin là, les deux amies se sont longuement parlées ; elles se sont rappelé les  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

craintes et les espoirs engendrés par un tel événement : Hélène s était poudrée finement  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

et s était nattée les cheveux ; quant à la châtelaine qui s était annoncée la veille, elle  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

s était arrangée une toilette très soignée et, émue, elle s était abondamment essuyée les  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

yeux. Mais la jeune fille, assez négligeante, avait oublié les conseils de son aînée et elle  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

s était perdue dans de longues rêveries et avait beaucoup pensé à la robe extravaguante  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

qu elle s était faite faire. Bousculées par le temps, les deux complices s étaient nourries  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

à la hâte et s étaient seulement pressées des oranges...  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

Concours blanc 2  

Exercice n° 1 : Réécrire les mots (avec les articles) mal orthographiés et EUX SEULS.  

L écriture doit être lisible, les accents orientés : é, è.  

un va-nu-pied impédigo  

un trol volontiers  

atterissage un petit four  

un bracage un récipissé  

l eldorado subtil  

la diette un rotor  

un chienchilla une pétiole  

la reddition le nectare  

une bèche poffiner  

une phratrie une floralie  

Temps alloué 30 min.  

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Concours blancs et annales  

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Exercice n° 2 :  

Mettre une croix dans la case correspondant à la seule forme orthographique CORRECTE  

du seul verbe concerné.  

Mettre une croix dans la case correspondant à la seule forme orthographique INCORRECTE  

du seul verbe concerné.  

Exercice n° 3 : Réécrire les mots mal orthographiés et EUX SEULS.  

« En ce temps là, le désert était peuplé d anacorètes. Sur les deux rives du Nil,  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

d innombrables cabanes, bâties de branchages et d argile par la main des solitaires,  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

étaient semées à quelque distance les unes des autres, de façons que ceux qui les  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

habitaient pouvaient vivre isolés et pourtant s entr aider au besoin. Des églises,  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

surmontées du signe de la croix, s élevaient de loin en loin au-dessus des cabanes et les  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

moines s y rendaient dans les jours de fête, pour assister à la célébration des mystères et  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

participer aux sacrements. Il y avait aussi, tout au bord du fleuve, des maisons où les  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

cénobites, renfermé chacun dans une étroite cellule, ne se réunissaient qu afin de mieux  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

goûter la solitude.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

Anacorètes et cénobites vivaient dans l abstinance, ne prenant de nourriture qu après le  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

coucher du soleil, mangeant pour tout repas leur pain avec un peu de sel et d ysope.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

Quelques-uns, s enfonçant dans les sables, faisaient leur asile d une caverne ou d un  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

tombeau et menaient une vie encore plus singulière.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

Tous gardaient la continence, portaient le silice et la cuculle, dormaient sur la terre nue  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

après de longues veilles, priaient, chantaient des psaumes, et pour tout dire, accomplissait  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

chaque jour les chefs-d Suvre de la penitence. En considération du pêché originel, ils  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

A) nous dissolions B) j ai valut  

dissolvant je valerai  

je disolvis je vauts  

j ai dissolu je valus  

C) faillant D) que je capeyasse  

que je faille je capeie  

faillis (trans. ind. ou int.) nous capeyions  

je faux capeyé  

Anatole France, Thaïs, 1890  

Concours blancs et annales  

240  

refusaient à leur corps, non seulement les plaisirs et les contentements, mais les soins  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

mêmes qui passent pour indispensables selon les idées du siècle. Ils estimaient que les  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

maladies de nos membres assainissent nos âmes et que la cheire ne serait recevoir de plus  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

glorieuses parures que les hulcères et les plaies. Ainsi s accomplissait la parole des  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

prophètes qui avaient dit : Le désert se couvrira de fleurs. »  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

Annales Nantes 2008  

Exercice n° 1 : Réécrire les mots (avec les articles) mal orthographiés et EUX SEULS.  

Exercice n° 2 :  

Mettre une croix dans la case correspondant à la seule forme orthographique CORRECTE  

du seul verbe concerné.  

Mettre une croix dans la case correspondant à la seule forme orthographique INCORRECTE  

du seul verbe concerné.  

L écriture doit être lisible, les accents orientés : é, è.  

une bobèche corusquante  

un esquif homopathique  

une escarre un groseiller  

un harenguet la pérénité  

une daine une commète  

un empennage un panégérique  

une flopée un palfrenier  

une impureté mogériner  

un goitre un barême  

une immixtion excécrable  

A) j aveulirai B) je ments  

j aveulierais je mens  

j avelirai je mentierai  

j avilierai je mentierais  

C) je tins D) je grasseye  

je tiens je grasseyerai  

je teins je grasseyerais  

je tenais je grasseyrai  

Temps alloué 30 min.  

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Concours blancs et annales  

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Exercice n° 3 : Réécrire les mots mal orthographiés et EUX SEULS.  

« Aucune traduction n est jamais innocente. Toute traduction implique une lecture, le  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

refus ou la mise à l écart d autres textes, une redéfinition dans les termes imposé par le  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

traducteur qui, à cette occasion, usurpe le titre d auteur. Parce qu une traduction ne  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

serait être impartiale, pas plus qu une lecture ne peut échapper aux préjugés, le fait de  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

traduire comporte une responsabilité qui dépasse de loin les limites de la page  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

imprimée, non seulement d un language à l autre mais souvent à l intérieur d un même  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

language, d un genre à l autre, où des rayonnages d une littérature à ceux d un autre. Si  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

traduire n était qu un simple échange, la traduction n offrirait pas plus de possibilité de  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

distorsion et de censure que la photocopie ou, au mieux, les transcriptions de manuscrits  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

réalisés par les moines copistes. L affaire du traducteur n est pas d améliorer ni de  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

commenter l original mais de donner au lecteur ignorant d une langue un texte  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

recomposé dans tout les mots équivalant d une autre sans qu est lieu une création  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

nouvelle. Mais la vérité, c est que le phénix imaginé dans une langue n est qu un poulet  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

de basse cour dans une autre, et que pour investir ce volatile particulier de la majesté de  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

l oiseau relevée de ces cendres, une autre langue pourrait avoir besoin de la présence  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

d une autre créature, choisi dans un bestiaire possédant ces propres critères d étrangeté. »  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& ..  

D après Alberto Manguel, Dans la forêt du miroir, Actes Sud / Leméac, 1998  

Concours blancs et annales  

242  

3e épreuve  

Concours blanc 1  

Les items 1 à 10 figurent page 68.  

Le nombre (items 11 à 20)  

Une réponse par item  

Soient les listes (A, B, C, D, E) de substantifs suivantes :  

Classez chacun des substantifs suivants dans les listes proposées ci-dessus (en cochant la  

case identifié par la même lettre que celle de la liste choisie).  

11 les guillemets 16 le sucre  

12 la croix 17 le marsupial  

13 les Pyrénées 18 les cisailles  

14 les babines 19 la vis  

15 l épouvantail 20 le camaïeu  

Conjugaison (items 21 à 30)  

Chacun des 10 items suivants présente quatre formes censées appartenir à un même verbe.  

Il se peut qu une (ou plus) de ces formes soit incorrecte& ou intruse. Débusquez-la. Si, selon  

vous, toutes les formes d une même ligne sont correctes et appartiennent au même verbe,  

notez « E » pour cet item.  

Une réponse par item  

A les lupercales  

les rillettes  

les armoiries  

&  

B le caillou  

le vitrail  

l oiseau  

&  

C les tenailles  

les castagnettes  

les moustaches  

&  

D la fleur  

le chocolat  

le jour  

&  

E le quiz  

le bras  

la perdrix  

&  

N° item A B C D E  

21 il absolvait j absoudrai j absolvisse absoute  

22 nous cousîmes cousu vous cousez vous coudrirez  

23 je prévale prévalue vous prévûtes prévalant  

24 je fuierai nous fuyions je fuisse tu fuies  

25 tu acquérais nous acquissions ils acquièrent j acquérirais  

26 j assieds tu assois nous assoyions j assoye  

27 tu luisis qu il luise lui lu  

28 que je choie vous choirez je chus nous cherrions  

29 il parût ils paraîtraient nous paressions vous parûtes  

30 je visse nous vissâmes ils virent tu vis  

Temps alloué 20 min.  

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Concours blancs et annales  

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Concours blanc 2  

Les items 1 à 10 figurent page 69.  

Le nombre (items 11 à 20)  

Une réponse par item  

Soient les listes (A, B, C, D, E) de substantifs suivantes :  

Classez chacun des substantifs suivants dans les listes proposées ci-dessus (en cochant la  

case identifiée par la même lettre que celle de la liste choisie).  

11 un sou 16 le caporal  

12 les gens 17 le mal  

13 les bestiaux 18 les complies  

14 la piétaille 19 la volaille  

15 le coccyx 20 le caravansérail  

Conjugaison (items 21 à 30)  

Chacun des 10 items suivants présente quatre formes censées appartenir à un même verbe.  

Il se peut qu une (ou plus) de ces formes soit incorrecte& ou intruse. Débusquez-la. Si, selon  

vous, toutes les formes d une même ligne sont correctes et appartiennent au même verbe,  

notez « E » pour cet item.  

Une réponse par item  

A un caribou  

un bal  

un chandail  

&  

B la voix  

un fez  

un buis  

&  

C le sud  

l impertinence  

le toucher  

&  

D l émail  

un vassal  

un genou  

&  

E les brisées  

les frusques  

les us  

&  

N° item A B C D E  

21 allons-nous-en tu t en irais il s est en allé qu ils s en aillent  

22 ils coudront que tu cousisses elle aura cousu je couds  

23 nous soufrons vous soufriez elle soufrera avoir souffert  

24 attends elle attendrit il attendra nous attendrions  

25 je tressaillis il tressaillerait qu il tressaille tressaillant  

26 tu as demandé vous demandâtes nous demandrions elles demandèrent  

27 il ressortit elle ressortait qu elle ressortisse ressortissant  

28 vous souriiez vous sourîtes que vous sourissiez vous avez souri  

29 il faut il faillait qu il faillisse il a fallu  

30 il atterrit elle atterrerait que nous atterrions vous atterrerez  

Temps alloué 20 min.  

Concours blancs et annales  

244  

Concours blanc 3  

Les items 1 à 10 figurent page 69-70.  

Le nombre (items 11 à 20)  

Une réponse par item  

Soient les listes (A, B, C, D, E) de substantifs suivantes :  

Classez chacun des substantifs suivants dans les listes proposées ci-dessus (en cochant la  

case identifiée par la même lettre que celle de la liste choisie).  

11 l attirail 16 un relais  

12 les rillettes 17 les acariens  

13 les annales 18 un fanal  

14 les menottes 19 le benthos  

15 un joujou 20 le redoux  

Conjugaison (items 21 à 30)  

Chacun des 10 items suivants présente quatre formes censées appartenir à un même verbe.  

Il se peut qu une (ou plus) de ces formes soit incorrecte& ou intruse. Débusquez-la. Si, selon  

vous, toutes les formes d une même ligne sont correctes et appartiennent au même verbe,  

notez « E » pour cet item.  

Une réponse par item  

A un pou  

le gemmail  

l arsenal  

&  

B la loi  

des proies  

le pré  

&  

C les fonts  

les gambas  

les ébats  

&  

D un bois  

le quartz  

le choix  

&  

E les vacances  

les lunettes  

les ciseaux  

&  

N° item A B C D E  

21 qu il bruisse ils bruissaient bruyant il bruit  

22 vous luisiez nous luisimes luis ils ont lui  

23 j inclue il incluait elle inclura vous auriez inclus  

24 vous prédisez elle avait prédit vous prédîtes que vous prédissiez  

25 je pourvoirai nous pourvoyions que vous pourvissiez que tu pourvoies  

26 nous enfreignons j enfreins vous avez enfreint qu il enfrînt  

27 il eût équivalu que tu équivales elle équivaudra elles équivalaient  

28 nous recouvrons elle recouvra vous recouvrerez elle a recouvert  

29 nous affermerons vous affermissez tu auras affermé que vous affermassiez  

30 tu décrois vous aviez décru ils décroissaient elle décroitra  

Temps alloué 20 min.  

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Concours blancs et annales  

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Annales Nantes 2009  

Les items 1 à 10 figurent page 71.  

Le nombre (items 11 à 20)  

Une réponse par item  

Soient les listes (A, B, C, D, E) de substantifs suivantes :  

Classez chacun des substantifs suivants dans les listes proposées ci-dessus (en cochant la  

case identifiée par la même lettre que celle de la liste choisie).  

11 un box 16 un ravioli  

12 un lied 17 les ambages  

13 l aval 18 les puits  

14 des arrhes 19 le bétail  

15 les poux 20 un soupirail  

Annales Nantes 2007  

Conjugaison (items 21 à 30)  

Chacun des 10 items suivants présente quatre formes censées appartenir à un même verbe.  

Il se peut qu une (ou plus) de ces formes soit incorrecte& ou intruse. Débusquez-la. Si, selon  

vous, toutes les formes d une même ligne sont correctes et appartiennent au même verbe,  

notez « E » pour cet item.  

Une réponse par item  

A un chien  

la table  

des gestes  

&  

B la croix  

des propos  

du gaz  

&  

C des cheveux  

un bijou  

le château  

&  

D les environs  

les ténèbres  

le bercail  

&  

E un journal  

les chevaux  

un bail  

&  

N° item A B C D E  

21 vous offrites aie offert que vous offriez tu eus offert  

22 brevetant je brevetais elle brevète breveté  

23 ils révèlèrent révélé que nous révélions vous révélez  

24 nous bénîmes bénit bénirons-nous qu il bénît  

25 j assaillirai assaillant elle assaillait que nous  

assaillions  

26 acquis acquérons qu elle acquière tu acquèreras  

27 fui tu fuieras qu elle fuie que vous fuyiez  

28 qu il bouille je bouillirais bouillant bous  

29 surseoir sursis sursois sursoyant  

30 il meut tu mus mu je mouvrais  

Temps alloué 10 min.  

Temps alloué 10 min.  

Concours blancs et annales  

246  

Corrigés des exercices : Orthographe Nantes  

2e épreuve  

Concours blanc 1  

Exercice 1  

1re colonne (les mots corrigés sont en gras) : un mobile-home, le roulis, un paltoquet, le  

glucose, chafouin, un catadioptre, un calorifère, un canadair, un onguent, la suspicion.  

2e colonne : un taliban, du saindoux, le gotha, une omoplate, des ossements (toujours  

pluriel), une lavallière, un goï / un goy, une mannette ('" manette), l exubérance, le  

miroton / le mironton.  

Exercice 2 A) point (poindre est défectif ; il est usité à l inûnitif, à la 3e pers. du sing. des  

temps simples de l indicatif et du conditionnel, ainsi qu au participe passé ; à l indicatif  

imparfait, il poignait est d emploi vieilli) ; B) tu couds (indicatif passé simple, il cousit ;  

participe présent, cousant) ; C) croîssant (croissant, sans accent puisqu il n y a pas homo-  

nymie avec croire (croyant) ; D) il parut, verbe paraître alors que les autres formes sont  

celles de parer ; à noter l existence de parait, comme ind. imparfait du verbe parer, qu il ne  

faut pas confondre avec paraît, ind. prés. du verbe paraître).  

Exercice 3 (les formes fautives sont en gras)  

Phrase 1  

l. 1 : batailles '! bataille ; sanguinolants '! sanguinolents ; [l. 2 : quinze-vingt : il est  

préférable d écrire quinze, vingt mais le trait d union est toléré] ; l. 3 : qui connaissaient  

'! qu il connaissait ; l. 4 ceux-là '! cela ; avoir '! à voir (= il aimait voir).  

Phrase 2  

l. 1 : ce matin là '! ce matin-là (ci et là précédés d un nom sont liés à ce nom par un trait  

d union s il est lui-même précédé d un déterminant/adjectif démonstratif) ; se sont parlées  

'! se sont parlé (verbe pronominal réciproque d emploi transitif indirect) ; [se sont rappelé est  

également un pronominal réciproque d emploi transitif indirect] ; l. 3 : s était nattée '! s était  

natté (verbe pronominal réûéchi, le COD cheveux est postposé) ; l. 4 : s était arrangée  

'! s était arrangé (verbe pronominal réûéchi, le COD toilette est postposé) ; s était essuyée  

'! s était essuyé (verbe pronominal réûéchi, le COD yeux est postposé) ; l. 5 : négligeante  

'! négligente ; l. 6 : extravaguante '! extravagante (le digramme gu n est conservé que dans  

les formes verbales, ici c est un adjectif) ; l. 7 : s était faite faire '! s était fait faire (le parti-  

cipe passé fait est invariable quand il est suivi d un inûnitif) ; l. 8 : s étaient pressées  

'! s étaient pressé (verbe pronominal réûéchi, le COD oranges est postposé).  

Concours blanc 2  

Exercice 1  

1re colonne : un va-nu-pieds, un troll, atterrissage, un braquage, l eldorado, la diète  

(dans les deux sens), un chinchilla, la reddition, une bêche, une phratrie ('" fratrie).  

2e colonne : impétigo, volontiers, un petit four (ou petit-four ; l Académie ne mentionne  

pas cette 2e orthographe), un récépissé, subtil, un rotor, un pétiole, le nectar, peauûner,  

des ûoralies (mot toujours au pluriel).  

Exercice 2 A) dissolvant (ind. imparfait, nous dissolvions ; passé simple (rare), je  

dissolus ; passé composé, j ai dissous) ; B) je valus (ind. passé composé, j ai valu ; futur  

Concours blancs et annales  

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simple, je vaudrai ; présent, je vaux) ; C) faillis (faillir se conjugue avec l auxiliaire avoir  

et il ne peut pas avoir de COD ; son participe passé est donc invariable) ; D) je capeie (je  

capeye : les verbe en -eyer comme capeyer conservent le y dans toute leur conjugaison).  

Exercice 3 l. 1 : temps là '! temps-là (on place un trait d union entre un nom précédé  

d un déterminent démonstratif et les adverbes ci ou là) ; anacorètes '! anachorètes ;  

l. 3. façons '! façon (de façon que, locution vieillie, est invariable) ; [l. 4 : s entraider est  

écrit s entr aider dans le texte, orthographe aujourd hui obsolète] ; l. 8 : renfermé '!  

renfermés (se rapporte à cénobites) ; l. 10 : anacorètes '! anachorètes ; abstinance '!  

abstinence ; l. 11 : ysope '! hysope ; l. 14 : silice '! cilice (homonymes) ; l. 15 : accom-  

plissait '! accomplissaient (accord avec le sujet Tous l. 14) ; l. 16 : penitence '!  

pénitence ; pêché '! péché (pêché est le participe du verbe pêcher) ; [l. 18 : les soins  

mêmes ou les soins même] ; l. 19 : cheire '! chair (homonymes) ; serait '! saurait (verbe  

savoir dans le sens de pouvoir, emploi littéraire) ; l. 20 : hulcères '! ulcères.  

Annales Nantes 2008  

Exercice 1  

1re colonne : tous les mots sont corrects.  

2e colonne : (tous les mots sont incorrects) coruscant, homéopathique, un groseillier, la  

pérennité, une comète, un panégyrique, un palefrenier, morigéner, un barème, exécrable.  

Exercice 2 A) j aveulirai (j avilirai pour le verbe avilir) ; B) je mens (je mentirai, à  

l indicatif futur simple) ; C) je teins, forme du verbe teindre et non du verbe tenir ; D) je  

grasseyrai (je grasseyerai).  

Exercice 3 l. 2 : imposé '! imposés (accord avec termes) ; l. 4 : serait '! saurait (verbe  

savoir dans le sens de pouvoir, emploi littéraire) ; l. 6 : language '! langage (la graphie  

proposée est celle de l anglais) ; l. 7 : language '! langage ; où '! ou (peut être remplacé  

par ou bien) ; ceux d un autre '! ceux d une autre (littérature) ; l. 8 : possibilité '!  

possibilités ; l. 10 : réalisés '! réalisées (accord avec transcriptions) ; l. 12 : tout '! tous  

(accord avec mots) ; équivalant '! équivalents (il s agit de l adjectif et non du participe  

présent ; c est une qualité, non une action) ; est '! ait (emploi du subjonctif après une  

locution exprimant la négation) ; l. 14 : basse cour '! basse-cour ; l. 15 : relevée '! relevé  

(accord avec oiseau) ; ces '! ses (les siennes) ; l. 16 : choisi '! choisie (accord avec  

créature) ; ces '! ses.  

3e épreuve  

Concours blanc 1  

Pour le 1er exercice, A = mots toujours au pluriel, B = pluriel en x, C = mots souvent au  

pluriel, D = pluriel en s, E = pas de marque du pluriel.  

11. C ; 12. E ; 13. A ; 14. C ; 15. D ; 16. D ; 17. B ; 18. C ; 19. E ; 20. B  

21. C ( j absolvisse n existe pas ; absoudre est considéré comme défectif au subjonctif  

imparfait et au passé simple de l indicatif, mais on lui prête parfois la forme j absolusse) ;  

22. D ( vous coudrirez n existe pas ; vous coudriez au conditionnel présent) ; 23. B  

( prévalue n existe pas car prévaloir est intransitif. Je prévale : subjonctif présent) ; 24. A  

( je fuierai n existe pas : je fuirai au futur) ; 25. D ( j acquerirais n existe  

Concours blancs et annales  

248  

pas : j acquerrais au conditionnel. Nous acquissions est du subjonctif imparfait) ; 26. D  

( j assoye n existe pas : j assoie ou j asseye au subjonctif présent) ; 27. D (lu est une  

forme du verbe lire et non du verbe luire comme dans les autres formes) ; 28. A (verbe  

choyer ; choir n existe pas au subjonctif) ; 29. C (verbe paresser ; les autres formes sont  

celles du verbe paraître) ; 30. B (verbe visser ; les autres formes sont celles du verbe voir).  

Concours blanc 2  

Pour le 1er exercice, A = pluriel en s, B = pas de marque du pluriel, C = mots sans pluriel,  

D = pluriel irrégulier en x, E = mots toujours au pluriel.  

11. A ; 12. E (gent n est pas son singulier) ; 13. E ; 14. C (désigne les subalternes) ; 15. B ;  

16. D ; 17. D (les maux) ; 18. E ; 19. A (ordinairement au sing., il peut être employé dans le  

sens familier d un seul oiseau, avec le pluriel les volailles) ; 20. A  

21. E (Il s est en allé est possible, tout comme il s en est allé) ; 22. E ; 23. D (verbe souffrir ; les  

autres formes appartiennent au verbe soufrer) ; 24. B (verbe attendrir et non pas verbe attendre) ;  

25. B (tressaillirait, car c est un verbe du 3e groupe) ; 26. C (nous demanderions, verbe du 1er  

groupe) ; 27. B (verbe ressortir sortir de nouveau du 3e groupe, alors que les autres formes  

sont celles du verbe ressortir concerner verbe du 2e groupe) ; 28. E ; 29. D (verbe falloir ; les  

autres formes sont celles du verbe faillir. Il faut peut être une forme de conjugaison de ces deux  

verbes) ; 30. A (verbe atterrir ; les autres formes sont celles du verbe atterrer).  

Concours blanc 3  

Pour le 1er exercice, A = pluriel irrégulier en x, B = pluriel en s, C = mots toujours au  

pluriel, D = pas de marque du pluriel, E = mots souvent au pluriel.  

11. B ; 12. C ; 13. C ; 14. E ; 15. A ; 16. D ; 17. E (acariens est généralement au pluriel,  

mais on peut l employer au singulier) ; 18. A (des fanaux) ; 19. D ; 20. D  

21. C (bruyant est un adjectif ; les deux premières formes appartiennent au verbe bruisser,  

la dernière au verbe bruire, verbe défectif) ; 22. B (il manque l accent circonûexe) ; 23. A  

(j inclus ou que j inclue) ; 24. E (vous prédisez à l indicatif présent, ou vous prédîtes au  

passé simple) ; 25. C (que vous pourvussiez) ; 26. D (qu il enfreignît) ; 27. B (que tu équi-  

vailles, comme valoir) ; 28. D (ce n est pas le verbe recouvrer mais recouvrir ; la forme  

avec recouvrer est elle a recouvré) ; 29. B (verbe affermir ; les autres formes sont celles du  

verbe affermer) ; 30. D (verbe décroître).  

Annales Nantes 2009  

A = pluriel en s, B = pas de marque du pluriel, C = pluriel en x sans autre modiûcation, D  

= mots ayant un seul nombre (singulier ou pluriel), E = pluriel en -aux de noms en -ail, -al.  

11. B ; 12. A (lieds ou lieder) ; 13. A (avals) ; 14. D ; 15. C ; 16. D (pluriel selon  

l Académie) ; 17. D ; 18. B ; 19. D ; 20. E.  

Annales Nantes 2007  

21. A (offrîtes) ; 22. C (brevette) ; 23. A (révélèrent) ; 24. B (c est la forme de l adjectif  

issu du verbe, mais ce n est pas une forme verbale qui est béni) ; 25. E ; 26. D (tu  

acquerras) ; 27. B (tu fuiras) ; 28. E ; 29. E ; 30. C (mû ; sans accent circonûexe, c est la  

12e lettre de l alphabet grec).  

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Concours blancs et annales  

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Concours blanc 1  

Orthographe Grammaire  

31 QRM Indiquez les séries contenant un mot mal orthographié.  

Q' a. un pois un désarrois un travois Q' d. un messie un étuie un génie  

Q' b. un pis un fouillis un pilotis Q' e. un vermicelle un polichinelle un ménestrelle  

Q' c. un lycée un mausolée un trophée  

Paris  

Description  

Quatrième et dernière partie de l épreuve d admissibilité. 20 questions d orthographe  

grammaire sur 50, avec cinq items. Il faut y consacrer environ 25 à 30 minutes.  

La répartition est généralement la suivante (l ordre change assez peu) :  

Ï% six à sept questions d orthographe lexicale portant sur les lettres muettes (lettres h ou  

finales), le doublement des consonnes et les syllabes finales,  

Ï% 10 à 11 questions d orthographe grammaticale portant sur le genre et le nombre des  

noms et adjectifs, l orthographe des adverbes, des verbes conjugués et du participe passé,  

Ï% trois questions de grammaire portant sur l usage des prépositions et la correspondance  

des temps (que nous ne traiterons pas séparément).  

En moyenne, huit à neuf questions sont en QRU (avec l item ARNC), ce qui constitue un  

indice très utile, et les autres sont en QRM.  

Niveau de difficulté : 7/10  

Épreuve assez prévisible ; sa difficulté vient de la diversité des thèmes abordés.  

Ï% En orthographe lexicale, on retrouve toujours une question sur les lettres finales muettes  

t, s, x ou e, le h et le e muets au milieu d un mot, les finales -ère / -aire, -ence / -ance, -é / -ée,  

-xion / -ction, -iller / -illier, etc., et les homonymes.  

Ï% En orthographe grammaticale, on retrouve toujours une question sur les noms dont le  

genre fait hésiter, le pluriel des noms en al, ail, ou, eu, la construction des adverbes en -ment,  

le pluriel des noms composés, l accord de l adjectif qualificatif employé comme adverbe,  

l adjectif verbal et le participe présent, l orthographe de tout, quelque, quoique et parfois de  

même, tel, l orthographe des formes conjuguées (particulièrement l impératif, les homony-  

mes verbaux et les verbes irréguliers), l accord du participe passé avec le pronom en COD,  

et dans des formes impersonnelles ou pronominales.  

Ï% En grammaire, on retrouve toujours une question sur l emploi des modes et des temps et  

l usage des prépositions (verbes transitifs ou intransitifs) notamment avec les pronoms dont et que.  

Conseils  

Ï% En orthographe lexicale, travaillez les règles complètes proposées dans le cours et les  

homonymes en vocabulaire.  

Ï% En orthographe grammaticale, apprenez les règles concernées (la plupart sont utiles) et  

soyez précis dans leur application.  

Ï% En grammaire, revoyez la transitivité du verbe et le tableau de correspondance des  

modes et des temps.  

Concours blancs et annales  

250  

32 QRM Indiquez les phrases contenant un mot souligné mal orthographié.  

Q' a. il mange du riz cantonné Q' d. le procès s est déroulé à huit clos  

Q' b. les rennes sont-ils des cervidés ? Q' e. l exocet est un poisson volant  

Q' c. le lieue est communément appelé colin  

33 QRU Indiquez la phrase qui contient éventuellement un mot souligné mal orthographié.  

Q' a. il emploie un cathéter cardiaque pour mesurer la pression sanguine  

Q' b. nous étions à ramasser à la petite cuiller !  

Q' c. la salle était chauffée par des calorifers  

Q' d. l éther est une matière subtile  

Q' e. ARNC  

34 QRU Indiquez la phrase qui contient éventuellement un mot souligné mal orthographié.  

Q' a. le cyanure est un poison mortel  

Q' b. les hippocampes pratiquent la nage en position verticale  

Q' c. la streptococcie entraîne une inflammation de la peau appelée érisipèle  

Q' d. les doryphores envahissent nos plantations  

Q' e. ARNC  

35 QRM Indiquez les mots soulignés mal orthographiés.  

Q' a. un pollochon percé lui tenait lieu d oreiller  

Q' b. mes allergies saisonnières au pollen recommencent  

Q' c. la pollution des villes devient problématique  

Q' d. la polliarthrite ne touche pas exclusivement les personnes âgées  

Q' e. la pollenta se prépare avec de la farine de châtaignes ou de maïs  

36 QRM Indiquez les séries contenant un mot mal orthographié.  

Q' a. cumin hautin satin Q' c. falun, embrun, brun Q' e. laurier-tin, dakin, fifrelin  

Q' b. couvain dain plantain Q' d. douvain, essain, naissain  

37 QRU Indiquez le pluriel éventuellement incorrect.  

Q' a. des à-côtés Q' c. des bain-marie Q' e. ARNC  

Q' b. des taste-vin Q' d. des rouges-gorges  

38 QRM Indiquez les noms féminins.  

Q' a. opprobre Q' b. argile Q' c. amadou Q' d. clepsydre Q' e. alluvion  

39 QRU Indiquez le mot qui, au pluriel, a éventuellement une forme différente des  

trois autres.  

Q' a. bancal Q' b. prairial Q' c. régal Q' d. biennal Q' e. ARNC  

40 QRM Indiquez les phrases contenant un adverbe incorrectement orthographié.  

Q' a. une somme indûment touchée Q' d. ils parlent pausément  

Q' b. un protocole fervemment observé Q' e. elle s est présentée tout uniment  

Q' c. des pièces contigûment situées  

41 QRM Indiquez les mots soulignés incorrects.  

Q' a. Il t a confié ce secret à demi mot.  

Q' b. C est une maison à demi détruite.  

Q' c. Je préfère le pain semi complet.  

Q' d. Il m a répondu mi-figue, mi-raisin : « Je te crois ».  

Q' e. Ce livre sera fini à la mi-carême.  

42 QRM Indiquez les participes mal accordés.  

Q' a. Toutes les opérations, qu il a fallues ont été effectuées par le même médecin.  

Q' b. J ai trouvé toutes les adresses que j ai pu.  

Q' c. La soprane que j ai entendu chanter ce soir était ravissante.  

Q' d. Ces photos, je les ai faites développer par le magasin d en face.  

Q' e. Des enfants, j en ai éduqués quatre.  

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Concours blancs et annales  

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43 QRU Indiquez le participe éventuellement mal accordé.  

Q' a. Nous nous sommes rencontrés lors d un voyage en Afrique.  

Q' b. Elle s est enfuie vers la forêt.  

Q' c. Nous nous sommes blessés en passant sous la clôture.  

Q' d. Elle s est assurée une bonne place dans la tribune.  

Q' e. ARNC  

44 QRM Indiquez les mots soulignés mal accordés.  

Q' a. Il s agit simplement d éléments coïncidents.  

Q' b. Cette personne délégant la tâche à ses collègues s est fait une réputation.  

Q' c. C est un travail excellent.  

Q' d. Il s agit d un enfant particulièrement fatiguant.  

Q' e. Ma fille résidant en Algérie vous en parlerait mieux que moi.  

45 QRU Indiquez le verbe éventuellement conjugué à un mode incorrect.  

Q' a. Il me tendit son bras de telle façon que je pouvais m appuyer sur lui.  

Q' b. Je serais venue, si tu m avais invitée.  

Q' c. Quel que soit son avis, je m y opposerai de toutes mes forces.  

Q' d. Je voudrais que tu fasses des efforts pour ne plus faire cette faute.  

Q' e. ARNC  

46 QRM Indiquez les verbes incorrectement conjugués.  

Q' a. Il faut absolument que tu acquîtes cette facture.  

Q' b. Ils pâlissent les vignes demain.  

Q' c. Elle parait sa fille avec beaucoup de soin.  

Q' d. Vous lûtes ce roman maintes fois.  

Q' e. Je repaire du poids.  

47 QRM Indiquez les mots soulignés incorrects.  

Q' a. Je fais tous les matins quelque exercices d assouplissement.  

Q' b. Quel que méchant que tu sois, tu ne me fais pas peur.  

Q' c. Quelque soient tes intentions, je ne te comprends pas.  

Q' d. Quoique intelligent, cet élève n a pas toujours de bonnes notes.  

Q' e. Cet appareil est quel que peu vieux.  

48 QRM Indiquez les noms féminins.  

Q' a. narcisse Q' b. campanule Q' c. météorite Q' d. trille Q' e. orbite  

49 QRM Indiquez les noms masculins.  

Q' a. effluve Q' b. en-tête Q' c. libelle Q' d. écritoire Q' e. immondice  

50 QRM Indiquez les propositions incorrectes.  

Q' a. sans arrêts Q' c. sans bornes Q' e. sans ambage  

Q' b. sans conteste Q' d. sans principe  

Concours blanc 2  

Orthographe Grammaire  

31 QRM Indiquez les séries fautives.  

Q' a. une cavale une intervalle une halle  

Q' b. une none un minestrone une consonne  

Q' c. une écrevisse une saucisse un coulice  

Q' d. un antiquaire un bibliothéquaire un disquaire  

Q' e. un acrobate une datte une cravate  

Concours blancs et annales  

252  

32 QRM Indiquez les mots soulignés incorrects.  

Q' a. Pourquoi le billettiste n arrive-t-il pas ? Q' d. Ladite héritière lui a succédé.  

Q' b. Rien ne me ravit plus que ce cotage. Q' e. Ce projet est très abouti.  

Q' c. Ta sSur est très cachotière.  

33 QRM Indiquez les adjectifs mal orthographiés.  

Q' a. des produits agroalimentaires Q' c. une douleur articulère Q' e. un style austaire  

Q' b. la pierre angulaire Q' d. une station balnéaire  

34 QRU Indiquez la faute éventuelle dans les mots soulignés.  

Q' a. Il a laissé cette recherche en suspens. Q' d. Vous avez de l entregent.  

Q' b. Les poissons de l étang se sont multipliés. Q' e. ARNC  

Q' c. Elles ont retrouvé le talisman perdu.  

35 QRM Indiquez les séries dans lesquelles les trois noms ne forment pas leur pluriel  

de la même façon.  

Q' a. doudou bijou caillou Q' d. matériau boyau joyau  

Q' b. enjeu cheveu pieu Q' e. soupirail vitrail bail  

Q' c. canal chacal arsenal  

36 QRM Indiquez les pluriels inexacts.  

Q' a. des pince-monseigneur Q' c. des dent-de-lion Q' e. des tic-tac  

Q' b. des m as-tu-vus Q' d. des essuie-tout  

37 QRM Indiquez les noms masculins.  

Q' a. cerne Q' b. pétale Q' c. atmosphère Q' d. haltère Q' e. alcôve  

38 QRU Indiquez l adjectif souligné mal accordé.  

Q' a. Elle a ôté la tapisserie cloutée à la carcasse du fauteuil.  

Q' b. Ils sont revenus, satisfaits de leur trouvaille.  

Q' c. Nous avons tous réussi l épreuve subsidiaire.  

Q' d. Ils n ont pas jugé utile vos recommandations.  

Q' e. ARNC  

39 QRU Indiquez la phrase qui, éventuellement, contient un mot souligné mal orthographié.  

Q' a. Maman a raccomodé mes chaussettes.  

Q' b. La fée transforma alors la citrouille en carrosse.  

Q' c. La cavalier dessella son cheval.  

Q' d. C est un musicien qui aime les appoggiatures.  

Q' e. ARNC  

40 QRM Indiquez les mots soulignés incorrects.  

Q' a. La voiture a été dépannée très vite. Q' d. Elle a gagné la médaille d or du championat.  

Q' b. Il sait canner les chaises. Q' e. Il a l habitude de parler à la cantonade.  

Q' c. Ce document n est pas scanable.  

41 QRU Indiquez le verbe éventuellement mal conjugué.  

Q' a. Irène et moi iront persuader ta sSur de changer d avis.  

Q' b. Ces oiseaux, que nous n avions plus vus voler depuis l automne, et dont le retour est  

récent, annoncent l arrivée des beaux jours.  

Q' c. La cabane que fabriquent les enfants est perchée dans un arbre.  

Q' d. Un millier sont venus à la manifestation.  

Q' e. ARNC  

42 QRM Indiquez les modes qui ne conviennent pas.  

Q' a. Après que j aurai fini ma lecture, je te donnerai mon livre.  

Q' b. Il fallait qu il sut à quoi s attendre.  

Q' c. Que tu en aies envie ou non, cela m est égal.  

Q' d. Je monterai moi aussi, si je n avais pas la jambe dans le plâtre.  

Q' e. Je cherche une femme qui sache bien cuisiner.  

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Concours blancs et annales  

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43 QRU Indiquez l adverbe souligné éventuellement incorrect.  

Q' a. Il a travaillé toute l année assidûment.  

Q' b. Tu dois absolument envoyer cette lettre aujourd hui.  

Q' c. Il m a parlé ambigûment à ce sujet.  

Q' d. On entend ce bruit de vent continûment.  

Q' e. ARNC  

44 QRM Indiquez les participes soulignés mal accordés.  

Q' a. Elles se sont absentées toute la semaine.  

Q' b. Nous nous sommes rencontrés dans notre enfance.  

Q' c. Elles se sont succédées à la tête de l entreprise.  

Q' d. Vous vous êtes téléphoné avant-hier.  

Q' e. Des bêtises, il m en a faites beaucoup !  

45 QRM Indiquez les mots soulignés incorrects.  

Q' a. J ai vu tes cousins ; cela te disent bonjour.  

Q' b. La nuit tombe bientôt ce soir.  

Q' c. Il a sonné en mon absence ; hors, j allais chez lui.  

Q' d. Ce chien n est pas à toi, mais ta sSur te la confié.  

Q' e. Quant à nous, nous préférons prévenir que guérir.  

46 QRM Indiquez les verbes incorrectement conjugués.  

Q' a. Tu cisèles un bouquet de persil.  

Q' b. Il démantelle ce pauvre catalogue.  

Q' c. En l absence de sonnette, je martèle à la porte.  

Q' d. Tu grommelles toute la journée.  

Q' e. Avec la paume de ses mains, il modelle le vase.  

47 QRU Indiquez la préposition éventuellement mal utilisée.  

Q' a. Je me rappelle de cette promenade au bord du lac.  

Q' b. Il a déblatéré contre son voisin toute la soirée.  

Q' c. Nous nous sommes alliés à lui pour être plus forts.  

Q' d. Il a hérité de cette maison.  

Q' e. ARNC  

48 QRU Indiquez le relatif éventuellement incorrect.  

Q' a. J ai loué un chalet d où nous voyons les Alpes.  

Q' b. C était là qu il fallait apporter le banc.  

Q' c. Je voulais en venir à ce à quoi je t ai parlé.  

Q' d. C est ce velours auquel j ai préféré la soie.  

Q' e. ARNC  

49 QRM Indiquez les participes mal accordés.  

Q' a. Les renseignements qu ils ont obtenus sont faux.  

Q' b. Les dix kilomètres qu ils ont parcouru leur ont fait le plus grand bien.  

Q' c. As-tu les clés de la voiture que tu as choisies.  

Q' d. La bague que tu m as offerte s est cassée.  

Q' e. Il a bien orthographié toute la dictée que je lui ai faite.  

50 QRU Indiquez l indéfini souligné éventuellement incorrect.  

Q' a. Il connaît toutes les légendes du pays.  

Q' b. J ai lu tout Balzac.  

Q' c. As-tu vu tous les oiseaux qui volent ce soir ?  

Q' d. Ce fauteuil sera tapissé toute en soie.  

Q' e. ARNC  

Concours blancs et annales  

254  

Annales Paris 2007  

Orthographe Grammaire  

31 QRU Indiquez la phrase qui, éventuellement, contient un nom souligné mal orthographié  

Q' a. nos enfants sont d une telle exigence !  

Q' b. je n ai jamais rencontré une si détestable engeance  

Q' c. ceci est la résurgence d une rivière souterraine  

Q' d. ils avaient fait serment d allégeance à l empereur  

Q' e. ARNC  

32 QRM Indiquez les séries fautives  

Q' a. un ergot un calicot un caracot Q' d. un beignet un signet un clapet  

Q' b. un enclos un chaos un propos Q' e. un relai un quai un remblai  

Q' c. un remous un dessous un moûts  

33 QRU Indiquez l adjectif éventuellement mal orthographié  

Q' a. la terre nourricière Q' c. la période glacière Q' e. ARNC  

Q' b. l ère tertiaire Q' d. la population insulaire  

34 QRM Indiquez les séries fautives  

Q' a. la majesté la férocité la cavité Q' d. la portée la piétée la potée  

Q' b. un gynécée un autodafée un prytanée Q' e. un agrégé une simagré un degré  

Q' c. la cohue la cornue la grue  

35 QRU Indiquez la faute éventuelle dans les noms soulignés  

Q' a. il faut procéder à la désinfection des lieux Q' d. vont-ils faire défection ?  

Q' b. la correction de cette traduction n est pas parfaite Q' e. ARNC  

Q' c. la connection n a pas été établie  

36 QRM Indiquez les mots soulignés mal orthographiés  

Q' a. son accuité visuelle est toujours satisfaisante  

Q' b. les rayons ont été soigneusement occultés  

Q' c. on a accrédité la thèse de l enlèvement  

Q' d. ont-ils demandé un accompte ?  

Q' e. il me faudrait un outil du même accabit  

37 QRM Indiquez les mots soulignés incorrects  

Q' a. c est à dessein que nous avons pris la route forestière  

Q' b. ses yeux étaient d un noir de geai  

Q' c. lassé d attendre, il a soudain pris le mord aux dents  

Q' d. pour ce déjeuner, chacun paiera son écho  

Q' e. elle devrait prendre des cours de tennis  

38 QRM Indiquez les séries dans lesquelles les trois noms ne forment pas leur pluriel  

de la même façon  

Q' a. noyau landau étau Q' d. chandail détail portail  

Q' b. cardinal arsenal cérémonial Q' e. verrou genou caillou  

Q' c. vaisseau drapeau copeau  

39 QRM Indiquez les noms féminins  

Q' a. éphéméride Q' b. escarre Q' c. stalagmite Q' d. éphémère Q' e. esclandre  

40 QRU Indiquez le mot souligné éventuellement incorrect  

Q' a. les résidants de l immeuble ont organisé une fête  

Q' b. les opposants au projet sont assez nombreux  

Q' c. différant ses bonnes résolutions, elle s est remise à fumer  

Q' d. leurs points de vue sont aussi divergeants que possible  

Q' e. ARNC  

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41 QRU Indiquez le pluriel éventuellement inexact  

Q' a. des plus-values Q' c. des sauf-conduits Q' e. ARNC  

Q' b. des ayants-droits Q' d. des passe-droits  

42 QRM Indiquez les adjectifs soulignés mal accordés  

Q' a. des hommes et des femmes travaillaient, penchés dans les rizières  

Q' b. ils se relevèrent sain et sauf  

Q' c. il a décrété périmées toutes les dispositions antérieures  

Q' d. leurs parents se sont fait forts de les réconcilier  

Q' e. nous avons gardé la nu-propriété du domaine  

43 QRU Indiquez l adverbe souligné éventuellement incorrect  

Q' a. nous avons dûment réglé toutes les factures  

Q' b. il a répondu très ingénument aux questions posées  

Q' c. elle s en moque éperdument  

Q' d. il avala goulûment sa part de gâteau  

Q' e. ARNC  

44 QRM Indiquez les verbes incorrectement conjugués  

Q' a. il sursoit pour le moment à la publication de son livre  

Q' b. il faut qu elle acquiert un peu plus d assurance  

Q' c. vas-y ! mais méfies-toi d eux  

Q' d. il est indispensable qu il ait assez de temps  

Q' e. leur petit-fils croît encore au Père Noël  

45 QRM Indiquez les mots soulignés incorrects  

Q' a. il vante sans cesse la région dont il est originaire  

Q' b. est-ce bien là qu il faut aller  

Q' c. j ai rencontré le peintre dont les tableaux ont eu tant de succès  

Q' d. ce n est pas du tout à ce modèle de caméra auquel je me suis intéressé  

Q' e. serait-ce de ce nouveau musée qu elle vient de te parler ?  

46 QRU Indiquez le verbe éventuellement conjugué à un mode qui ne convient pas  

Q' a. les aurais-je croisés dans la rue que je ne les aurais pas reconnus  

Q' b. il me téléphona peu après qu il eut reçu les résultats  

Q' c. n était-ce sa rigidité, il aurait fait un bon adjoint  

Q' d. sa candidature ne sera pas retenue, quand bien même vous l auriez soutenue plus acti-  

vement  

Q' e. ARNC  

47 QRU Indiquez le mot souligné éventuellement incorrect  

Q' a. ils ont passé quelque trente ans en Afrique  

Q' b. quoiqu ils fassent, ils auront tort !  

Q' c. il ne cédera pas, quelques arguments qu on puisse lui avancer  

Q' d. quoique très à l aise, il dépense peu  

Q' e. ARNC  

48 QRM Indiquez les participes mal accordés  

Q' a. se sont-ils parlés au téléphone ?  

Q' b. les catastrophes naturelles se sont succédé cette année  

Q' c. elle s est abstenu de toute critique  

Q' d. ils se sont prévalus de leur ancienneté  

Q' e. nous nous sommes faits les conciliateurs entre les deux clans  

49 QRU Indiquez le verbe éventuellement conjugué à un mode qui ne convient pas  

Q' a. elle gage que vous ne réussirez pas  

Q' b. je conçois que vous puissiez avoir peur  

Q' c. il n admet pas que tu aies raison  

Concours blancs et annales  

256  

Q' d. nous espérons qu elle revienne en bonne santé  

Q' e. ARNC  

50 QRM Indiquez les mots soulignés incorrects  

Q' a. voici les tous derniers modèles de sa collection  

Q' b. de tout temps il y a eu des poètes  

Q' c. ce sujet me passionne, je suis tout ouïe !  

Q' d. l ensemble formait des touts homogènes  

Q' e. je préfère ce compromis à tout autre solution  

Corrigés des exercices : Orthographe Paris  

Concours blanc 1  

31. a, d, e (a : désarroi / d : étui / e : ménestrel) ; 32. a, c, d (a : cantonais / c : lieu, pl. lieus  

/ d : huis) ; 33. c (calorifères) ; 34. c (érysipèle ou érésipèle) ; 35. a, d, e (a : polochon / d :  

polyarthrite ; e : polenta) ; 36. b, d (a : hautin ou hautain : vigne qui pousse en hauteur / b :  

daim, mais daine / d : essaim, mais nessain) ; 37. c (b : ou tâte-vin / c : bains-marie, nom  

commun + nom propre) ; 38. b, d, e ; 39. d (biennaux, mais bancals, prairials, régals) ;  

40. c, d (c : l adverbe n existe pas du tout / d : posément / e : sans plus de manières) ;  

41. a, c (a : à demi-mot prend toujours un trait d union / b : demi détruite ne prend pas de  

trait d union, ce n est pas un mot composé / d, e : mi est suivi d un trait d union s il forme  

avec le mot qui le suit un mot composé) ; 42. a, c, d, e (a : les verbes impersonnels n ont  

pas de COD, donc leur participe passé est invariable / c : le participe passé suivi d un inû-  

nitif s accorde si le COD placé avant le participe fait l action exprimée par l inûnitif / d :  

fait suivi d un inûnitif est toujours invariable / e : le participe passé précédé de en COD  

reste invariable); 43. d (le COD est une bonne place, s est COI) ; 44. b, d (b : déléguant /  

d : fatigant) ; 45. a (de telle façon que je pusse : le subjonctif est toujours employé dans les  

subordonnées circonstancielles de but) ; 46. a, b, e (a : acquittes du verbe acquitter '"  

acquîtes du verbe acquérir / b : palissent du verbe palisser '" pâlissent du verbe pâlir / e :  

reperds du verbe reperdre '" repaire du verbe repairer) ; 47. a, c, e (a : quelques est un  

adjectif indéûni qui s accorde avec le nom exercices / c : quelles que, accord de quelles  

avec intentions / e : quelque) ; 48. b, c, e ; 49. a, b, c ; 50. a, d, e (a : sans arrêt / d : sans  

principes / e : sans ambages).  

Concours blanc 2  

31. c, d (b : none '" nonne / c : coulisse / d : bibliothécaire) ; 32. b, c (b : cottage /  

c : cachottière) ; 33. c, e (c : articulaire / e : austère) ; 34. e ; 35. a, c (a : des doudous / c :  

des chacals) ; 36. a, b, c [a : des pinces-monseigneur (pince est un nom) / b : des m as-tu-  

vu / c : des dents-de-lion] ; 37. a, b, d ; 38. d (utiles, attribut du COD) ; 39. a  

(raccommodé) ; 40. c, d (c : scannable / d : championnat) ; 41. a (irons : toi + moi = nous) ;  

42. b, d [a : après que + indicatif / b : sût (sut est la forme du passé simple de l indicatif) /  

d : monterais (conditionnel présent) / e : sache (l indicatif sait aurait été juste aussi)] ; 43.  

c (seuls assidu, congru, continu, cru, dû, goulu, indu, nu ont un adverbe en -ûment) ; 44. c,  

e [c : succédé (se succéder ne demande pas de COD, donc il ne peut y avoir d accord) / e :  

fait (le participe passé précédé de en COD reste invariable)] ; 45. a, b, c, d (a : ceux-là / b :  

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bien tôt / c : or / d : l a) ; 46. b, e [b : démantèles / e : modèle (les verbes celer, ciseler,  

déceler, démanteler, écarteler, geler, harceler, marteler, modeler, peler et leurs dérivés  

prennent l accent grave et ne redoublent pas la consonne ûnale)] ; 47. a (a : on se rappelle  

qqchose / b : on déblatère qqchose ou contre qqchose / c : on s allie à qqn ou avec qqn / d :  

on hérite qqchose ou de qqchose) ; 48. c (dont) ; 49. b, c [b : parcourus (kilomètres est  

COD, car parcourir est transitif direct, donc il y a accord) / c : choisie (selon le sens, on  

comprend bien que c est la voiture qui est choisie, et non les clés)] ; 50. d (tout est un  

adverbe ou un adjectif qui s accorde avec son antécédent fauteuil).  

Annales Paris 2007  

31. e ; 32. a, c, e (a : caraco / c : un moût / e : un relais) ; 33. c ; 34. b, d, e (b : autodafé /  

d : piété / e : une simagrée) ; 35. c (connexion) ; 36. a, d, e (a : acuité / d : acompte / e :  

acabit) ; 37. b, c, d (b : jais / c : mors aux dents / d : écot) ; 38. a, b, e (a : des landaus,  

mais des étaux et des noyaux / b : des cérémonials / e : des verrous, mais des genoux, des  

cailloux) ; 39. a, b, c, d (une éphéméride, une escarre, une stalagmite, une éphémère ou  

un éphémère / un esclandre) ; 40. d (divergents ; à ne pas confondre avec la ûnale  

d exigeant, exigeante) ; 41. b (des ayants droit, sans trait d union) ; 42. b, d, e (b : sains et  

saufs, locution variable / d : fort, emploi adverbial / e : nue-propriété) ; 43. e ; 44. b, c, e  

(b : qu elle acquière : ne pas confondre le subjonctif présent avec l indicatif présent elle  

acquiert / c : méûe, impératif présent d un verbe du 1er groupe / e : croit, verbe croire et  

non croître) ; 45. d, e (d : il faut remplacer auquel par que pour éviter le redoublement de  

la préposition à présente dans auquel / e : dont ou duquel : on parle de quelque chose) ;  

46. d (ne serait pas retenue ou vous l aurez soutenue) ; 47. b (quoi que : ne peut être  

remplacé par bien que) ; 48. a, c (a : parlé, pas de COD, se est COI / c : abstenue :  

s abstenir est pronominal subjectif, l accord du participe se fait avec le sujet / e : employé  

avec un attribut du pronom conjoint, le participe passé s accorde toujours, sauf dans les  

locutions ûgées se rendre compte, se faire fort, se faire jour) ; 49. e ; 50. a, e (a : tout,  

adverbe / e : toute, se rapporte à solution et non à autre).  

Concours blancs et annales  

258  

Concours blanc  

1 « Stépane Arcadiévitch avait fait de bonnes études grace à d heureux dons naturels ; mais  

2 il était paraisseux et leger et, par suite de ces défauts, était sorti un des derniers de  

3 l école. Quoiqu il eût toujours mené une vie dissipée, qu il n eut qu un tchin médiocre et  

4 un âge peu avancé, il n en n occupait pas moins une place honnorable qui rapportait de  

5 bons appointements, celle de président d un des tribunal de Moscou. Il avait obtenu  

6 cet emploi par la protection du mari de sa sSur Anna, Alexis Alexandrovitch Karénine,  

Strasbourg  

Description  

La deuxième épreuve d admissibilité est précisément intitulée « Orthographe ». Ce test  

d une heure porte sur un texte sélectionné de 30 à 70 lignes.  

Deux exercices vous sont proposés :  

Ï% la correction de toutes les fautes d orthographe (14 ou 15 pts/20),  

Ï% l analyse (nature et fonction) d une dizaine de mots ou expressions (nous étudierons cet  

exercice dans la 3e partie).  

Cette épreuve est assez rédactionnelle. Le barème du premier exercice est négatif : on vous  

ôte 0,5 point ou 1 point par faute oubliée ou ajoutée.  

Niveau de difficulté : 7/10  

Le format de l épreuve est la première source d inquiétude pour des candidats trop habitués  

aux QCM. L autre problème vient du temps imparti : une heure, c est court pour relever les  

fautes (forme incorrecte avec sa ligne précise puis forme corrigée, puis analyse complète  

de mots et syntagmes) et faire les analyses.  

La première partie est évidemment la plus longue (il faut y consacrer 45 à 50 minutes selon  

le nombre de questions de l exercice 2). Jusqu en 2007, il vous était demandé de justifier les  

erreurs orthographiques trouvées, ce qui n était pas toujours facile (pourquoi panne a-t-il  

deux N et pas un seul ?). Ces justifications, plus faciles pour les fautes d orthographe gram-  

maticale et de conjugaison, ne devaient pas être trop subtiles pour l orthographe lexicale ;  

souvent une simple explication phonétique, le renvoi à la famille du mot ou à des confusions  

graphiques pouvait suffire.  

Ex. 1 : résonnance '! résonance : ne prend qu un N, à la différence de résonner.  

Ex. 2 : un cort nu '! corps : les dérivés comme corporel, corporation indiquent la présence  

de ce P muet.  

En 2008 et 2009, plus de justifications, mais des textes plus longs, dépassant la page recto  

(ce qui n était jamais le cas auparavant). Attendez-vous généralement à devoir trouver des  

confusions d homonymes, des fautes d orthographe lexicale et d accord.  

Conseils  

Ï% Préparez-vous aussi bien à des textes plus courts où il faudra justifier les fautes, qu à des  

textes longs où il ne sera pas demandé de justifier (deux annales vous sont proposées pour  

vous entraîner aux deux formats).  

Ï% Revoyez les listes d orthographe lexicale et les règles d accord des mots composés, des  

verbes et participes passés, les homonymes lexicaux et grammaticaux et l usage des prépo-  

sitions (verbes transitifs / intransitifs).  

Temps alloué 50 min.  

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7 un des membres les plus influants du ministère. Mais, à défault de Karénine, des  

8 centaines d autres personnes, frères, sSurs, cousins, oncles, tantes, lui auraient procurés  

9 cette place, ou toute autre du même genre, ainsi que les six mille roubles qu il lui fallaient  

10 pour vivre, ses affaires étant peu brillantes malgré la fortune assez considérable de sa  

11 femme. Stépane Arcadiévitch comptait la moitiée de Moscou et de Saint-Pétersbourg  

12 dans sa parenté et dans ses relations d amitié ; il était né au milieu des puissants de ce  

13 monde. Un tiers des personnages attachaient à la cour et au gouvernement avaient été  

14 amis de son père et l avaient connu, lui, en brassière ; le deuxième tiers le tutoyait ; le  

15 troisième était composé « de ses bons amis » ; par conséquent il avait pour alliers tous  

16 les dispensateurs des biens de la terre sous forme d emplois, de fermes, de concetions,  

17 etc. ; et ils ne pouvaient négliger un des leurs. Oblonsky n eut donc aucune peine à se  

18 donner pour obtenir une place avant tageuse ; il ne s agissait que d éviter des refus,  

19 des jalousies, des querelles, des susceptibilités, ce qui lui était facile à cause de sa  

20 bonté naturelle. Il aurait trouvé plaisant qu on lui refusât la place et le traitement dont il  

21 avait besoin. Qu exigeait-il d extraordinaire ? Il ne demandait que ce que ses contemporains  

22 obtenaient, et se sentait aussi capable qu un autre de remplir ces fonctions.  

23 On aimait pas seulement Stépane Arcadiévitch a cause de son bon et aimable  

24 caractère et de sa loyauté indiscutable. Il y avait encore dans son extérieur brillant et  

25 attrayant, dans ses yeux vifs, ses sourcils noirs, ses cheveux, son tain animé, dans  

26 l ensemble de sa personne une influence physique qui agissait sur ceux qui le  

27 rencontraient. « Ah ! Stiva ! Oblonsky ! le voilà ! » s écriait-on presque toujours avec un  

28 sourire de plaisir quand on l apercevait ; et quoiqu il ne résultât rien de particulièrement  

29 joyeux de cette rencontre, on ne se réjouissait pas moins de le revoir encore le  

30 lendemain et le surlendemain.  

31 Après avoir rempli pendant trois ans la place de président, Stépane Arcadiévitch s était  

32 acquis non seulement l amitié, mais encore la considération de ses collègues, inférieurs  

33 et supérieurs aussi bien que celle des personnes que les affaires mettaient en rapport  

34 avec lui. Les qualités qui lui valaient cet estime générale étaient : premièrement, une  

35 extrème indulgence pour chacun, fondée sur le sentiment de ce qui lui manquait à lui-  

36 même deuxièmement, un libéralisme absolu, non pas le libéralisme prôné par son  

37 journal, mais celui qui coulait naturellement dans ses veines et le rendait également  

38 afable pour tout le monde, à quelque condition qu on appartint ; et, troisièmement  

39 surtout, une complète indifférence pour les à faire dont il s occupait, ce qui lui permettait  

40 de ne jamais se passionner et par conséquent de ne pas se tromper.  

41 En arrivant au tribunal, il se rendit à son cabinet particulier, gravement accompagné du  

42 Suisse qui portait son porte-feuille, pour y revêtir son uniforme avant de passer dans la  

43 salle du conseil. Les employés de service se levèrent tous sur son passage, et le  

44 saluèrent avec un sourire respectueu. Stépane Arcadiévitch se hâta, comme toujours,  

45 de se rendre à sa place et s assit, après avoir serré la main aux autres membres du  

46 conseil. Il plaisanta et causa dans la juste mesure des convenances et ouvrit la séance.  

47 Personne ne savait comme lui rester dans le ton officiel avec une nuance de simplicité et  

48 de bonnehomie fortes utiles à l expédition agréable des affaires. Le secrétaire s approcha  

49 d un air dégagé, mais respectueux, commun à tous ceux qui entouraient Stépane  

50 Arcadiévitch, lui apporta des papiers et lui adressa la parole sur le ton familier et libéral  

51 introduit par lui.  

52 « Nous sommes enfin parvenus à obtenir les renseignements de l administration du  

53 gouvernement de Penza ; si vous permettez, les voicis.  

54 Enfin vous les avez ! dit Stépane Arcadiévitch en feuilletant les papiers du doigt.  

55 Alors, Messieurs& » Et la séance commença.  

56 « S ils pouvaient se douter, pensait-il tout en penchant la tête d un air important pendant  

Concours blancs et annales  

260  

57 la lecture du rapport, combien leur président avait, il y a une demie-heure, la mine d un  

58 gamin coupable ! » Et ses yeux riaient.  

59 Le conseil devait durer sans interruption jusqu à deux heures, puis venait le déjeuner. Il  

60 n était pas encore deux heures lorsque les grandes portes vitrées de la salle souvrirent,  

61 et quelqu un entra. Tous les membres du conseil, contents d une petite diversion, se  

62 retournèrent ; mais l huissier de guarde fit aussitôt sortir l intrus et referma les portes  

63 derrière lui.  

64 Quant le rapport fut terminé, Stépane Arcadiévitch se leva et, sacrifiant au libéralisme  

65 de l époque, tira ces cigarettes en pleine salle de conseil avant de passer dans son  

66 cabinet. Deux de ses collègues, Nikitine, un vétérant au service, et Grinewitch,  

67 gentilhomme de la chambre, le suivirent. »  

Léon Tolstoï, Anna Karénine, 1re partie, chapitre 5  

Question 1 : Corrigez toutes les erreurs orthographiques de ce texte (en précisant le numéro  

de ligne), sans modifier les majuscules ou la ponctuation.  

Attention : corriger une forme correcte équivaut à une erreur.  

Question 2 : Cf. page 343.  

Annales Strasbourg 2006  

1 « Tout de même, dit Pierre, poursuivant une pensée, il faudra montrer çà un jour au petit&  

2 Tu croies ? répondit Paulette après un petit silence. Il ni comprendra rien, Calino&  

3 Et il y a la poussières, les microbes&  

4 Mercadier sifflotta. Il fallait tout de même faire des souvenirs à cette enfant. Pascal avait  

5 trois ans. Lui, Pierre, se rapellait encore des choses de cette âge-là&  

6 Ils traversaient le pont sous le dès de toile quand ils se heurtèrent presqu à un homme  

7 d âge, grand, avec des côtelettes, le menton et la lèvre rasées, une redingotte ajustée qui  

8 sentait son millitaire. Pierre allait prendre son air aggressif, quand Paulette s écria :  

9 Oh ! par example ! Pierre, tu ne reconnais pas l amiral ?  

10 Pierre n avait pas reconnut l amiral, qu il n avait pas revu depuis le jour de leur mariage.  

11 L amiral Courtot de la Pause. L oncle de Denise, voyons.  

12 Je sais, je sais , dit Pierre qui cherchait déjà à se faire pardonné son étourderie, mais  

13 l amiral était ravis d avoir rencontré des jeunes gens. Il flânait, seul, un rendez-vous  

14 manqué, un moment creux, puis je me suis dit, tient, mais l Exposition, au fait ? et alors.  

15 Cette petite Pauline ! S est plus fort que moi, je l a voit toujours avec ces cheveux dans le  

16 dos& Je l aie fait sauter sur mes genoux, monsieur Mercadier, votre femme, et la voilà  

17 mère. Deux fois mêmes. C est vrai deux fois, pardon, j oubliai& Il en voulait un peut à  

18 Pierre d avoir pris cette petite au sérieux. Et comment se porte Mme d Ambrieux ? très  

19 bien, très bien. Je ne vous dérange pas, au moins ?  

20 Il ne les dérangeaient pas. Du moins pas Paulette. Elle était aux combles de l aise.  

21 L Amiral, pensez donc, l Amiral. Toutes ses phrases commençaient par Amiral& Une  

22 chatte qui joue. Alors Pierre, d abord un peu nerveux, n était plus mécontent de la  

23 rencontre. Ils tournèrent ensembles parmis les batisses de l histoire de l habitation, de la  

24 caverne préhistorique au grattes-ciels new-yorkais& Ils s enfoncèrent sous la Tour, la  

25 tête renversée, pris du vèrtige de la perspective, dans le tourbillon des expliquations de  

26 l amiral, qui devenaient d une technique à en éclater. Imaginez-vous que la Tour ait  

27 transportable et que quand on voudra l a déplacée, eh bien, rien de plus facile, on la  

28 portera place de l Étoile, à la Bastille, au bord de la mer.  

Temps alloué 50 min.  

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29 L amiral, avec des gestes de commandement, comme d une dunnette, calculait la  

30 pression du vent sur les faces de la tour Eiffel, les charges que supportent chacuns des  

31 piliers de mortier qui sont là, sous ces pattes de fer. Il expliquait les ascenceurs, les  

32 échelles, les câbles, les caissons, les arbal étriers&  

33 Paulette s y perdait comme dans la musique. Vous imaginez, là-haut, les ouvriers  

34 boulonnant les traverses ? Elle n imaginait rien, elle s accrochait au bras de Pierre, elle  

35 aurait voulue que les passants qui l a regardée reconnûssent l amiral&  

36 Voulez-vous visité la reconstitution de la Bastille, chère petite ?  

37 Elle était fatiguée, et puis la Bastille& L amiral les invita donc à s assoire à un petit café  

38 arabe sur le Champ-de-Mars. »  

D après Aragon, Les Voyageurs de l impériale, Gallimard, Folio, 1942, p. 36-37  

Question 1 : Faites un relevé complet des erreurs orthographiques, corrigez-les et justifiez  

vos corrections (14 points).  

Question 2 : Cf. page 344.  

Annales Strasbourg 2009  

1 Remédier aux imperfections encore si nombreuses de nôtre orthographe, imperfections  

2 qui démentent la logique et la netteté de l esprit français, seraient chose bien désirable à  

3 un double point de vue : le bon et rapide enseignement de la jeunesse, la propagation  

4 de notre langue et de ses chefs d Suvre. Mais cette tâche est bien plus difficile que ne  

5 le suppose ce qui, frappés des abus, ne se sont pas rendus compte de la nature des  

6 obstacles, ainsi que des efforts divers tentés depuis trois siècles pour la solution d un  

7 problème aussi compliqué.  

8 C est à l Académie française, à cause même de sa légitime influence sur la langue et de  

9 l autorité de son Dictionnaire, devenue depuis longtemps le Code du langage, qu il  

10 convient d examiner, en vue de la nouvelle édition qu elle prépare, les modifications à  

11 introduire dans l orthographe, pour satisfaire, dans une juste mesure et conformément à  

12 ses propres précédents, aux vSux le plus généralement manifesté.  

13 Fidèle à son institution et à sa devise, l Académie, tout en tenant compte des nécessités  

14 du présent, jette au loin ses regards sur l avenir pour conduire, de degré en degré, la  

15 langue française à sa perfection. (& )  

16 Jusqu au commencement de ce siècle, son Dictionnaire, moins répandu, n avait pas  

17 acquis l autorité dont il jouit universellement ; de sorte qu il restait à chacun quelque  

18 liberté pour modifier l orthographe, soit dans le manuscrit, soit dans l impression. C est  

19 ainsi qu avaient pu et que pouvait encore se faire jour les préférences en matière  

20 d écriture de ceux qu on nommait alors « les honnêtes gens » et dont la manière était  

21 désigné sous ce nom : l Usage.  

22 Mais l Usage, que l Académie invoquait jusqu en 1835 comme sa règle, n a plus  

23 aujourd hui de raison d être ; le Dictionnaire est là qui s oppose à tous changements :  

24 chaque écrivain, chaque imprimerie, s est soumis à la loi : elle y est gravé ; les journaux,  

25 par leur immense publicité, l ont propagé partout ; personne n oseraient la braver. Ainsi  

26 tout progrès deviendrait impossible, si l Académie, forte de l autorité qu elle l a justement  

27 acquise, ne venait elle-même au devant du vSu publique en faisant un nouveau pas  

28 dans son système de réforme, afin de rendre notre langue plus facile à apprendre, à lire  

29 et à prononcer, surtout pour les étrangers.  

30 Que d efforts et de fatigues quelques réformes pourraient encore épargner aux mères et  

31 aux professeurs ! que de larme à l enfance ! que de découragement aux populations  

Temps alloué 50 min.  

Concours blancs et annales  

262  

32 rurales ! Tout ce qui peut économiser la peine et le temps perdus à écrire des lettres  

33 inutiles, à consulter sa mémoire, souvent en défaut, profiteraient à chacun. Car,  

34 avouons-le, personne d entre nous ne serait s exempter d avoir recours au Dictionnaire  

35 pour s assurer s il faut soit l y soit l i dans tel mot ; soit un ou deux l, ou n ou p dans tel  

36 autre ; soit un ph ou un th ; un accent grave ou un accent circonflexe, un tréma ou un  

37 accent aigu, un trait d union ou même la marque du pluriel, l s ou le x, dans certains  

38 mots. (& )  

39 Avant même que François Ier, par son édit de Villers Cotterets, du 10 août 1539, eut  

40 rendu officielle la langue française, en bannissant le latin de tout acte publique,  

41 beaucoup de grammairiens et de savants imprimeurs s étaient occupés de régulariser  

42 notre orthographe. Le désordre dans l écriture du français était alors à son comble :  

43 chacun, loin de la rapprocher de sa simplicité antérieure, croyaient faire montre de savoir  

44 en la compliquant par la multiplicité des consonnes.  

45 Ronsard, après s être plaind dans la préface de sa première édition de la Franciade, en  

46 1572, de l impossibilité de se reconnaitre dans la « corruption de l orthographe », écrivait  

47 dans sa seconde édition :  

48 « Quant à nostre éscriture, elle est fort vicieuse et corrompuë, et me semble qu elle a  

49 grand besoin de reformation (& ) »  

50 Plus tard, en tête de son Abrégé de l Art poétique, il développe plus énergiquement  

51 encore son opinion sur la réforme de l orthographe française. Et le grand Corneille,  

52 trente ans avant le Dictionnaire de l Académie, proposait et appliquait lui-même une  

53 écriture plus conforme à la prononciation, devancé même en cela par l un de ses  

54 prédécesseurs à l Académie, d Ablancourt, et surpassait en hardiesse par son collègue  

55 Dangeau.  

56 Cependant, dès l année 1660, trente-quatre ans avant l apparition du Dictionnaire de  

57 l Académie, la Grammaire de Port-Royal avait posé les bases de l accord de l écriture et  

58 de la prononciation ; elle voulait :  

59 1° Que toute figure marqua quelque son, c est-à-dire qu on n écrivit rien qu on ne  

60 prononça ;  

61 2° Que tout son fut marqué par une figure, c est-à-dire qu on ne prononça rien qui ne fut  

62 écrit ;  

63 3° Que chaque figure ne marqua qu un son, ou simple, ou double ;  

64 4° Qu un même son ne fut point marqué par des figures différentes.  

65 Pourquoi donc, après de telles prémices, tant de contradiction qu on ne saurait justifier et  

66 auxquelles l esprit logique de l enfance ne se soumet qu en faisant abandon de cette  

67 rectitude de raisonnement qui nous étonne si souvent et nous force d avouer qu en fait  

68 de langue la raison n est pas du côté de l âge mûr ?  

69 Ambroise Firmin Didot, Observations sur l orthographe  

70 ou ortografie française, Paris 1868, pp. 1-5  

Question 1 (15 points) : Corrigez de façon exhaustive toutes les erreurs orthographiques  

introduites dans ce texte (en précisant le numéro de la ligne), sans modifier ni les majuscules  

ni la ponctuation.  

Attention : corriger une forme correcte équivaut à une erreur.  

Suggestion de présentation :  

(ligne 69) ortografie '! orthographie  

Question 2 Cf. page 344.  

O  

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h  

E  

x  

Concours blancs et annales  

263  

©  

D  

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é  

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.  

Corrigés des exercices : Orthographe Strasbourg  

Pour ces épreuves, comptez 0,5 par faute d orthographe lexicale et 1 pour celles d ortho-  

graphe grammaticale. Pour l élégance de la présentation, revenez à la ligne pour chaque  

forme incorrecte relevée.  

Concours blanc  

35 fautes : l. 1 grace '! grâce ; l. 2 paraisseux '! paresseux ; leger '! léger ; l. 3 eut qu un  

tchin '! eût qu un tchin ; l. 4 n occupait '! occupait ; honnorable '! honorable ; l. 5 :  

tribunal '! tribunaux ; l. 7 : inûuants '! inûuents ; défault '! défaut ; l. 8 : procurés '!  

procuré ; l. 9 : fallaient '! fallait ; l. 11 : moitiée '! moitié ; l. 13 : attachaient '! attachés ;  

l. 15 : alliers '! alliés ; l. 16 : concetions '! concessions ; l. 18 : avant tageuse '!  

avantageuse ; l. 23 : on aimait '! on n aimait ; a '! à ; l. 25 : tain '! teint ; l. 34 : cet '!  

cette ; l. 35 : extrème '! extrême ; l. 38 : afable '! affable ; appartint '! appartînt ; l. 39 : à  

faire '! affaires ; l. 42 : porte-feuille '! portefeuille ; l. 44 : respectueu '! respectueux ;  

l. 48 : bonnehomie '! bonhomie ; fortes '! fort ; l. 53 : voicis '! voici ; l. 57 : demie-heure  

'! demi-heure ; l. 60 : souvrirent '! s ouvrirent ; l. 62 : guarde '! garde ; l. 64 : quant '!  

quand ; l. 65 : ces '! ses ; l. 66 : vétérant '! vétéran.  

Annales Strasbourg 2006  

49 fautes : l. 1 : çà '! ça : ne pas confondre ça, pronom démonstratif qui est la contraction  

de cela et çà, adverbe de lieu. / l. 2 : croies '! crois : verbe croire à l indicatif présent ; ne  

pas confondre avec le subjonctif présent à la même personne ; la valeur du subjonctif, n est  

pas présente ici. / ni '! n y : syntagme composé d un adverbe de négation élidé et du  

pronom personnel adverbial y. La valeur pronominale de y pour remplacer à cela permet de  

distinguer ce syntagme de la conjonction de coordination ni qui ne peut être employé  

qu en rapport avec ne. / l. 3 : poussières '! poussière : désigne ici une réalité envisagée  

comme ensemble, donc le singulier s impose. / l. 4 : sifûotta '! sifûota : son inûnitif est  

sifûoter, et il est régulier. Comme la plupart des verbes en -oter, il ne redouble pas son t  

ûnal. / cette '! cet : adjectif démonstratif, se rapporte à un nom commun masculin dont il  

est le déterminant et s accorde donc en genre et en nombre avec lui. Dans la mesure où  

enfant est épicène, il faut constater les indices contextuels : l.1 au petit, l.2 Calino. / l. 5 :  

rapellait '! rappelait : son inûnitif est rappeler et le redoublement du p est constant dans  

sa conjugaison. Ce verbe redouble son l quand il est suivi d un e, le son [Y] devenant [µ]. /  

des choses '! les choses : rappeler ne peut être suivi de de ou des (sauf si ce même mot est  

suivi d un inûnitif) / cette '! cet : adjectif démonstratif, se rapporte à un nom commun  

masculin dont il est le déterminant et s accorde donc en genre et en nombre avec lui. / l. 6 :  

dès '! dais : ce nom commun ne doit pas être confondu avec la préposition dès qui signiûe  

depuis ou à partir. / presqu à '! presque à : ne s élide que dans presqu île. / l. 7 : rasées  

'! rasés : accord avec les noms coordonnés le menton et la lèvre qui forment un masculin  

pluriel. / redingotte '! redingote : fait partie des nombreuses exceptions de noms fémi-  

nins en -ote qui ne redoublent pas leur t ûnal. / l. 8 millitaire '! militaire : vient du latin  

militaris (soldat) et non du préûxe milli- (latin mille) signiûant mille. / aggressif '!  

agressif : ne redouble pas son g ; ne pas confondre avec aggraver. / l. 9 : example '!  

exemple : ne pas confondre avec example, terme anglais. / l. 10 : reconnut '! reconnu :  

verbe reconnaître au participe passé (dans un passé composé). À ne pas confondre avec il  

reconnut, à l indicatif passé simple. / l. 12 : pardonné '! pardonner : verbe à l inûnitif  

Concours blancs et annales  

264  

présent. Ne pas confondre avec pardonné, participe passé du même verbe. En le rempla-  

çant par un verbe du 3e groupe de conjugaison on dirait « se faire absoudre » et non « se  

faire absous ». / l. 13 : ravis '! ravi : verbe ravir du 2e groupe de conjugaison. Pas de s  

ûnal au masculin singulier (le féminin n est pas ravise , mais ravie). / l. 14 : tient '!  

tiens : verbe tenir à l impératif, singulier (dans une interjection). Tient est une forme de  

l indicatif présent, 3e personne du singulier. / l. 15 : s est '! c est : pronom démonstratif +  

verbe être. S est ne s emploie que devant un verbe pronominal et jamais immédiatement en  

début de phrase. / l a '! la : ne pas confondre le pronom personnel complément la et le  

groupe pronom personnel élidé + auxiliaire avoir devant un participe passé. Ici, voit n est  

pas au participé passé, donc cette orthographe est impossible. / voit '! vois : verbe voir à  

l indicatif présent ; accord du verbe avec le sujet je. / ces '! ses : ne pas confondre  

l adjectif possessif ses et l adjectif démonstratif ces. Ici, il s agit de ses cheveux à elle. /  

l. 16 : aie '! ai : auxiliaire avoir, accord avec le sujet je. Ce n est pas du subjonctif. / l. 17 :  

mêmes '! même : employé comme adverbe, même à le sens d également, et il est inva-  

riable. / oubliai '! oubliais : verbe oublier, accord avec le sujet j . / peut '! peu (dans la  

locution adverbiale un peu) : ne pas confondre avec le verbe pouvoir à l indicatif présent. Peu  

désigne une petite quantité, peut désigne la capacité de faire. / l. 20 : dérangeaient '!  

dérangeait : verbe déranger, accord avec le sujet il et non avec le COD les. Il ne s agissait  

pas de remplacer il par ils, car ce pronom personnel désignait l amiral. / aux combles de  

'! au comble de : locution prépositive invariable. Le nom comble peut s employer au  

pluriel, mais il n était pas employé comme nom ici. / l. 23 : ensembles '! ensemble :  

adverbe, mot invariable. / parmis '! parmi : préposition, mot invariable. / batisses '!  

bâtisses : prend un accent circonûexe qui marque la chute du s du moyen français  

(bastiment) ; on le trouve encore dans bastide, bastille, bastion, etc. / l. 24 : grattes-ciels  

'! gratte-ciel : nom composé invariable. Il est composé d un verbe (toujours invariable  

dans un nom composé) + nom commun (qui désigne une réalité nom comptable). / Au n a  

pas de nécessité d être au pluriel. (À noter : new-yorkais mais New York.) / l. 25 : vèrtige  

'! vertige : aucun mot français en ver- ne prend d accent sur le e si le r est suivi d une  

consonne. / expliquations '! explications : le digramme qu- du verbe ne se maintient pas  

pour le nom correspondant, dans lequel il est phonétiquement inutile (pour entendre le son  

[k]). / l. 26 : ait '! est : verbe être. Le verbe avoir n a pas de sens ici. / l. 27 : l a '! la : ne  

pas confondre le pronom personnel complément la et le groupe pronom personnel élidé  

+ auxiliaire avoir devant un participe passé. Ici, déplacer ne doit pas être au participé  

passé, donc cette orthographe est impossible. / déplacée '! déplacer : verbe à l inûnitif  

présent. Le participe passé est impossible ici car le verbe est précédé de vouloir ; de plus il  

désigne une action réalisable et non subie. / l. 29 : dunnette '! dunette : vient du nom dune  

et conserve normalement ses propriétés orthographiques. / l. 30 : À noter : supporte(nt) :  

accord avec le sujet inversé chacun ou avec son complément piliers (ce n est donc pas une  

faute). / chacuns '! chacun : pronom indéûni invariable. / l. 31 : ascenceurs '!  

ascenseurs : le son [s] est conservé entre consonne et voyelle. / l. 32 : arbal étriers '!  

arbalétriers : s écrit en un seul mot. / l. 35 : voulue '! voulu : verbe vouloir. Emploi au  

participe passé, avec l auxiliaire avoir et sans COD antéposé. / l a '! la : ne pas confondre  

le pronom personnel complément la et le groupe pronom personnel élidé + auxiliaire avoir  

devant un participe passé. Ici, regarder ne doit pas être au participé passé, donc cette ortho-  

graphe est impossible. / regardée '! regardaient : verbe regarder à l indicatif imparfait.  

L imparfait indique une action qui dure dans le passé, alors que le passé composé désigne  

une action ponctuelle dans le passé. / reconnûssent '! reconnussent : verbe reconnaître  

au subjonctif imparfait. Ce temps se construit avec la voyelle ûnale du participe passé + ss  

+ ent (à la 3e pers. du pluriel), sauf à la 3e pers. du sing. : voyelle du participe passé avec  

O  

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accent circonûexe + t. / l. 36 : visité '! visiter : verbe à l inûnitif présent. Précédé du verbe  

vouloir, le participe est impossible. De plus, il s agit de l action de visiter ; or le participe  

est trop passif ici. / l. 37 : assoire '! asseoir : verbe du 3e groupe de conjugaison. Le e est  

mal placé. Tolérance : assoir.  

Annales Strasbourg 2009  

38 fautes : l. 1 : nôtre '! notre ; l. 2 : seraient '! serait ; l. 4 : chefs d Suvre '! chefs-  

d Suvre ; l. 5 : suppose '! supposent ; ce '! ceux ; rendus compte '! rendu compte ; l. 9 :  

devenue '! devenu ; l. 12 : manifesté '! manifestés ; l. 19 : pouvait '! pouvaient ; l. 21 :  

désigné '! désignée ; l. 23 : tous changements '! tout changement ; l. 24 : gravé '!  

gravée ; l. 25 : propagé '! propagée ; n oseraient '! n oserait ; l. 26 : l a '! a ; l. 27 : au  

devant du '! au-devant du ; publique '! public ; l. 31 : larme '! larmes ; l. 33 : proûte-  

raient '! proûterait ; l. 34 : serait '! saurait ; l. 39 : Villers Cotterets '! Villers-Cotterêts ;  

eut '! eût ; l. 40 : publique '! public ; l. 43 : croyaient '! croyait ; l. 45 : plaind '! plaint ;  

(l. 46 : reconnaitre est toléré) ; l. 54 : surpassait '! surpassé ; [les 8 fautes qui suivent  

portent sur des subjonctifs imparfaits (actifs ou passifs) ; l emploi de ce mode est justiûé  

par le caractère impératif, l emploi de ce temps vient du verbe de la principale (elle  

voulait) à l imparfait] l. 59 : marqua '! marquât ; n écrivit '! n écrivît ; l. 60 : prononça  

'! prononçât ; l. 61 : fut '! fût ; prononça '! prononçât ; fut '! fût ; l. 63 : marqua '!  

marquât ; l. 64 : fut '! fût ; l. 65 : prémices '! prémisses ; contradiction '! contradictions ;  

l. 70 : ortograûe '! orthographie.  

Concours blancs et annales  

266  

Annales Caen 2007  

« Je m amusais à regarder les carafes que les gamins mettaient dans la Vivonne pour prendre  

les petits poissons, et qui, remplies par la rivière, où elles sont à leur tour encloses, à la fois  

contenant aux flancs transparents comme une eau durcie, et contenu plongé dans un  

plus grand contenant de cristal liquide et courant, évoquaient1 l image de la fraîcheur d une  

façon plus délicieuse et plus irritante qu elles n eussent fait2 sur une table servie, en ne la  

montrant qu en fuite dans cette allitération perpétuelle entre l eau sans consistance où les  

mains ne pouvaient la capter et le verre sans fluidité où le palais ne pourrait en jouir. Je me  

promettais de venir là plus tard avec des lignes ; j obtenais qu on tirât3 un peu de pain des  

provisions du goûter ; j en jetais dans la Vivonne des boulettes qui semblaient suffire pour y  

provoquer un phénomène de sursaturation4, car l eau se solidifiait aussitôt autour d elles en  

grappes ovoïdes de têtards inanitiés5 qu elle tenait sans doute jusque-là en dissolution,  

invisibles6, tout près7 d être en voie de cristallisation. (& )  

Mais plus loin le courant se ralentit, il traverse une propriété dont l accès était ouvert au  

public par celui à qui elle appartenait et qui s y était complu à des travaux d horticulture  

aquatique, faisant fleurir, dans les petits étangs que forme la Vivonne, de véritables jardins  

de nymphéas. Comme les rives étaient à cet endroit très boisées, les grandes ombres des  

arbres donnaient à l eau un fond qui était habituellement d un vert sombre mais que parfois,  

quand nous rentrions par certains soirs rassérénés d après-midi8 orageux, j ai vu d un bleu  

clair et cru, tirant sur le violet, d apparence cloisonnée et de goût japonais. Çà9 et là, à la sur-  

face, rougissait comme une fraise une fleur de nymphéa au cSur écarlate, blanc sur les  

bords. Plus loin, les fleurs plus nombreuses étaient plus pâles, moins lisses, plus grenues,  

plus plissées, et disposées par le hasard en enroulements si gracieux10 qu on croyait voir  

flotter à la dérive, comme après l effeuillement mélancolique d une fête galante, des roses  

mousseuses en guirlandes dénouées. Ailleurs un coin semblait réservé aux espèces commu-  

nes qui montraient le blanc et rose proprets11 de la julienne, lavés comme de la porcelaine  

avec un soin domestique, tandis qu un peu plus loin, pressées12 les unes contre les autres en  

une véritable plate-bande13 flottante, on eût dit2 des pensées des jardins qui étaient venues  

poser comme des papillons leurs ailes bleuâtres et glacées sur l obliquité transparente de ce  

Dictées  

Nous regroupons dans cette dernière partie de l orthographe les annales des différents  

concours qui comportent une dictée.  

Ces villes sont : Caen, Montpellier, Nice, Poitiers, Toulouse, Tours, sans compter les  

concours où l on propose une dictée courte à l oral (notamment Paris). Quelques  

indications :  

Ï% Ponctuation. Elle n est pas indiquée à Montpellier, et parfois à Tours. Les autres villes  

ne s interdisent évidemment pas d en faire autant sans prévenir.  

Ï% Temps de relecture. À Caen, Nice (2 min.), Poitiers, Tours (très long ou très court). Dans  

les autres villes, vous devez généralement poser votre stylo après la relecture du professeur.  

Ï% Le barème est généralement : 2 pour les fautes d orthographe grammaticale, 1 pour  

les fautes d orthographe d usage, 0,5 pour les erreurs sur les signes auxiliaires (accent,  

tréma, cédille, trait d union, apostrophe) et la ponctuation (à Tours le barème peut être plus  

sévère, avec 3 à 4 pour l orthographe grammaticale et le reste en proportion).  

Remarque : Attention aux accents locaux des lecteurs !  

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parterre d eau ; de ce parterre céleste aussi : car il donnait aux fleurs un sol d une couleur  

plus précieuse, plus émouvante que la couleur des fleurs elles-mêmes ; et, soit que pendant  

l après-midi il fît14 étinceler sous les nymphéas le kaléidoscope15 d un bonheur attentif,  

silencieux et mobile, ou qu il s emplît14 vers le soir, comme quelque port lointain, du rose et  

de la rêverie du couchant, changeant sans cesse pour rester toujours en accord, autour des  

corolles de teintes plus fixes, avec ce qu il y a de plus profond, de plus fugitif, de plus mys-  

térieux avec ce qu il y a d infini dans l heure, il semblait les avoir fait fleurir16 en plein  

ciel. »  

Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann.  

Notes : 1. accord avec le sujet qui, mis pour carafes ; 2. conditionnel passé 2e forme ; 3. subjonctif imparfait  

dans une subordonnée introduite par que et dont la principale est à un temps du passé avec un verbe expri-  

mant une volonté ; 4. il y a toujours agglutination quand un mot commence par le préfixe sur ; 5. qui souf-  

frent d inanition ; 6. épithète détachée du nom grappes ; 7. ne pas confondre près de (sur le point de) et prêt  

à (disposé à) ; 8. nom composé invariable ; 9. ne pas oublier l accent de çà pour distinguer l adverbe de lieu  

du pronom démonstratif ça ; 10. sans accent circonflexe (tout comme gracier, disgracier) à la différence de  

grâce, disgrâce ; 11. pensez au féminin proprette pour ne pas oublier le t final du masculin ; 12. accord avec  

pensées ; 13. ne pas agglutiner ; 14. subjonctif imparfait dans une subordonnée de condition introduite par  

que et dont le verbe de la principale est à un temps du passé (semblait) ; 15. préférer à caléidoscope ; 16. le  

participe passé fait est invariable suivi d un infinitif.  

Annales Montpellier 2007  

« C est une histoire singulière et terrible, et, quoique1 j aie soixante-six ans, j ose à peine remuer  

la cendre de ce souvenir. Je ne veux rien vous refuser, mais je ne ferais pas à une âme moins  

éprouvée un pareil récit. Ce sont des événements si étranges, que je ne puis croire qu ils me  

soient arrivés. J ai été pendant plus de trois ans le jouet d une illusion singulière et diabolique.  

Moi, pauvre prêtre de campagne, j ai mené en rêve toutes les nuits (& ) une vie de damné, une  

vie de mondain et de Sardanapale. (& ) la nuit, dès que j avais fermé les yeux, je devenais un  

jeune seigneur, fin connaisseur en femmes, (& ) buvant et blasphémant ; et lorsqu au lever de  

l aube je me réveillais, il me semblait au contraire que je m endormais et que je rêvais que  

j étais prêtre. De cette vie somnambulique il m est resté des souvenirs d objets et de mots dont  

je ne puis pas me défendre, et, quoique1 je ne sois jamais sorti des murs de mon presbytère, (& )  

(j ai aimé).  

Oui, j ai aimé comme personne au monde n a aimé, d un amour insensé et furieux, si violent  

que je suis étonné qu il n ait pas fait éclater mon cSur. Ah ! quelles nuits ! quelles nuits !  

Dès ma plus tendre enfance, je m étais senti de la vocation pour l état de prêtre ; aussi toutes  

mes études furent-elles dirigées dans ce sens-là2, et ma vie, jusqu à vingt-quatre3 ans, ne fut-elle  

qu un long noviciat. Ma théologie achevée, je passai successivement par tous les petits ordres,  

et mes supérieurs me jugèrent digne, malgré ma grande jeunesse, de franchir le dernier et redou-  

table degré. Le jour de mon ordination fut fixé (& ).  

Le grand jour venu, je marchai à l église d un pas si léger, qu il me semblait que je fusse sou-  

tenu en l air ou que j eusse des ailes aux épaules. (& )  

Vous savez les détails de cette cérémonie : la bénédiction, la communion sous les deux espèces,  

l onction de la paume des mains avec l huile des catéchumènes (& ). Je ne m appesantirai4 pas  

sur cela. Oh ! que Job a raison, et que celui-là est imprudent qui ne conclut pas un pacte avec ses  

yeux ! Je levai par hasard ma tête, que j avais jusque-là tenue inclinée, et j aperçus devant moi,  

si près que j aurais pu la toucher, quoique1 en réalité elle fût à une assez grande distance et de  

l autre côté de la balustrade, une jeune femme d une beauté rare et vêtue avec une magnificence  

royale. (& ) Elle était assez grande, avec une taille et un port de déesse (& ). Quels yeux ! (& )  

ils avaient une vie, une limpidité, une ardeur, une humanité brillante que je n ai jamais vues5 à  

Concours blancs et annales  

268  

un Sil humain (& ). (& ) je sentais s ouvrir dans moi des portes qui jusqu alors avaient été fer-  

mées (& ).  

Elle parut sensible au martyre6 que j éprouvais, et, comme pour m encourager, elle me lança  

une Sillade pleine de divines promesses. (& )  

Elle me disait : Si tu veux être à moi, je te ferai7 plus heureux que Dieu8 lui-même dans son  

paradis (& ). Déchire ce funèbre linceul où tu vas t envelopper ; je suis la beauté, je suis la jeu-  

nesse, je suis la vie ; viens à moi, nous serons l amour. Que pourrait t offrir Jéhovah pour com-  

pensation ?  

Répands le vin de ce calice, et tu es libre (& ) . C en9 était fait, j étais prêtre. »  

Théophile Gautier, Romans, contes et nouvelles, La morte amoureuse.  

Notes : 1. en un seul mot s il peut être remplacé par bien que ; quoique est toujours suivi du subjonctif ; 2. ci  

et là précédés d un nom sont liés à ce nom par un trait d union s il est précédé d un déterminant/adjectif  

démonstratif ; 3. les numéraux composés inférieurs à cent sont liés entre eux par des traits d union ; 4. appe-  

santir prend pp à la différence d apesanteur ; 5. le participe passé employé avec l auxiliaire avoir s accorde  

avec le COD antéposé ; ici, le COD est que mis pour vie, limpidité, ardeur et humanité ; 6. ne pas confondre  

le martyre (= grande souffrance) et le martyr/la martyre (= celui/celle qui subit le martyre) ; 7. verbe à  

l indicatif futur simple (et non au conditionnel présent) quand le verbe de la subordonnée est à l indicatif  

présent ; 8. prend une majuscule quand il est question d une religion monothéiste (c est alors son nom pro-  

pre) et une minuscule s il s agit d une religion polythéiste ; 9. composé du pronom démonstratif ce élidé et le  

pronom adverbial (personnel ici) en.  

Annales Nice 2008  

« Il va vous être dicté cinq phrases.  

Les phrases vous seront d abord lues dans leur totalité, puis chacune d elles isolément. Leur  

ponctuation ne vous sera pas précisée, mais vous devrez la noter.  

En fin d épreuve, il sera procédé à une relecture générale, à la suite de laquelle vous dispose-  

rez de deux minutes de relecture personnelle.  

Ensuite, les stylos devront être immédiatement posés et vous devrez vous lever et attendre  

ainsi la fin du ramassage des copies. »  

1. Ils s étaient retrouvés1 presque par hasard dans ce musée et avaient été, l un comme  

l autre, et malgré leur différence d âge, très étonnés de l état dans lequel étaient représentés2,  

aussi bien en peinture qu en sculpture, les scènes et les animaux réels ou mythologiques  

qu ils se risquaient à qualifier, par un oxymoron3 hardi, de « véritables allégories ».  

2. « C est là que le bât4 blesse, proféra l anglaise traditionaliste5, dans cette manie que  

pratiquent6 plus qu à l accoutumée7 les buveurs inconséquents, d employer cuillère8 et théière  

dans des matériaux qui, au bout du compte, dénaturent à l envi9 cet exceptionnel breuvage. »  

3. De nombreux guides qui aspiraient à l exhaustivité10, de nombreuses écoles de prépara-  

tion qui pouvaient se revendiquer omniscientes, essayaient, dans la mesure de leur possible,  

d aider les candidats dans leur recherche de réussite sans pour autant empêcher le bruisse-  

ment de toutes ces rumeurs qui couraient sur les divers concours : mais qu y avait-il à en  

croire et qu en serait-il de leur sort ? Ce n est que lorsque, arrivés11 le jour de l examen, les  

hypothétiques futurs impétrants se retrouvaient face à la fois à leur feuille et à leur destin,  

qu ils pourraient enfin avoir un exemple de zeugme et un début de réponse satisfaisante à  

leurs interrogations désormais inutiles.  

4. N y était-il pas un peu pour quelque chose dans tous ces déferlements médiatiques, lui  

qui, les ayant ostentatoirement12 acceptés13 sinon volontairement provoqués13, comme cer-  

tains n hésitaient plus à l affirmer, ne désirait14 dorénavant ni l exposition de ses amours si  

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peu cachées15 ni les commentaires quelquefois16 acerbes d une opinion quelque peu étourdie  

par un mouvement et finalement une activité qu elle avait tendance à imaginer perpétuels17.  

5. Ils étaient venus à Nice, et n avaient profité ni du Carnaval ni de ses confettis, mais seulement  

d une matinée bien remplie qu ils avaient passée18 à noter et à penser, à espérer et à persévérer.  

Notes : 1. participe passé d un verbe pronominal réciproque ou subjectif (la phrase semble plutôt indiquer un  

pronominal subjectif) ; s il est subjectif accord avec le sujet ils, sinon, accord avec le COD se ; 2. accord  

avec scènes et animaux ; 3. autre nom de l oxymore ; 4. de bâton ; 5. traditionaliste mais traditionnel ;  

6. accord avec buveurs ; 7. locution adverbiale invariable ; 8. ou cuiller ; 9. locution adverbiale invariable ;  

10. ne pas oublier le h ; 11. accord avec impétrants ; 12. pas de h initial ; 13. accord avec le COD les, mis  

pour déferlements ; 14. accord avec le sujet qui, mis pour lui ; 15. amour est féminin au pluriel dans la lan-  

gue littéraire ; cachés n est pas fautif, mais n est pas, non plus, recommandé ; 16. en un seul mot ; 17. accord  

avec que, mis pour mouvement et activité ; 18. accord avec le COD qu , mis pour matinée.  

Annales Poitiers 2007  

« À son retour, le marquis s enferma dans son cabinet, et écrivit deux lettres, l une à sa  

femme, l autre à sa belle-mère. Celle-ci partit dans la même journée, et se rendit au couvent  

des Carmélites de la ville prochaine, où elle est morte il y a quelques jours. Sa fille s habilla,  

et se traîna dans l appartement de son mari où il lui avait apparemment enjoint1 de venir. Dès  

la porte, elle se jeta à genoux. Levez-vous , lui dit le marquis&  

Au lieu de se lever, elle s avança vers lui sur ses genoux ; elle tremblait de tous ses membres :  

elle était échevelée ; elle avait le corps un peu penché, les bras portés de son côté, la tête rele-  

vée, le regard attaché sur ses yeux, et le visage inondé de pleurs. Il me semble , lui dit-elle,  

un sanglot séparant chacun de ses mots, que votre cSur justement irrité s est radouci, et que  

peut-être avec le temps j obtiendrai miséricorde. Monsieur, de grâce, ne vous hâtez pas de me  

pardonner. Tant de filles honnêtes sont devenues de malhonnêtes femmes, que peut-être  

serai-je2 un exemple contraire. Je ne suis pas encore digne que vous vous rapprochiez de  

moi ; attendez, laissez-moi seulement l espoir du pardon. Tenez-moi loin de vous ; vous ver-  

rez ma conduite ; vous la jugerez : trop heureuse mille fois, trop heureuse si vous daignez  

quelquefois3 m appeler ! Marquez-moi le recoin obscur de votre maison où vous permettez  

que j habite ; j y resterai sans murmure. Ah ! si je pouvais m arracher le nom et le titre qu on  

m a fait usurper, et mourir après, à l instant vous seriez satisfait4 ! Je me suis laissé conduire  

par faiblesse, par séduction, par autorité, par menaces5, à une action infâme6 ; mais ne croyez  

pas, monsieur, que je sois méchante : je ne le suis pas, puisque je n ai pas balancé7 à paraître  

devant vous quand vous m avez appelée, et que j ose à présent lever les yeux sur vous et vous  

parler. Ah ! si vous pouviez lire au fond de mon cSur, et voir combien mes fautes passées  

sont loin de moi ; combien les mSurs de mes pareilles8 me sont étrangères ! La corruption  

s est posée9 sur moi ; mais elle ne s y est point attachée9. Je me connais, et une justice que je  

me rends, c est que par mes goûts, par mes sentiments, par mon caractère, j étais née digne de  

l honneur de vous appartenir. Ah ! s il m eût été10 libre de vous voir, il n y avait qu un mot à  

dire, et je crois que j en aurais eu le courage. Monsieur, disposez de moi comme il vous  

plaira ; faites11 entrer vos gens : qu ils me dépouillent, qu ils me jettent la nuit dans la rue : je  

souscris à tout. Quel que soit12 le sort que vous me préparez, je m y soumets : le fond d une  

campagne, l obscurité d un cloître peut me dérober pour jamais à vos yeux : parlez, et j y  

vais. Votre bonheur n est point perdu sans ressource, et vous pouvez m oublier& Levez-  

vous, lui dit doucement le marquis ; je vous ai pardonné13. »  

Denis Diderot, Jacques le Fataliste.  

Notes : 1. se conjugue comme joindre ; 2. verbe à l indicatif futur simple et non au conditionnel ; il s agit  

d une simple expression du futur comme l indiquent les autres verbes du contexte au futur (j obtiendrai,  

Concours blancs et annales  

270  

vous verrez, vous jugerez, etc.) ; 3. en un seul mot, à la différence de quelque part, quelque chose ; 4. évi-  

demment au singulier, car vous désigne un seul individu, le marquis ; 5. à cause des menaces et non à cause  

de la menace ; 6. infâme, mais infamie et fameux ; 7. balancé à = hésité à ; 8. elle désigne les femmes et non  

les humains, suivant le contexte et le ton ; 9. verbe pronominal, accord avec le COD s , mis pour elle/  

corruption ; 10. emploi du subjonctif plus-que-parfait dans la valeur d un indicatif plus-que-parfait ; 11. et  

non faîtes ; 12. quel que toujours en deux mots quand il est suivi immédiatement du verbe être ; 13. parti-  

cipe passé employé avec l auxiliaire avoir ; pas de COD antéposé (vous est COI). À noter que la structure  

pardonner qqn existe cependant, mais elle est vieillie.  

Annales Toulouse 1999  

« On arriva bientôt à l étroit défilé qui donne entrée dans la vallée de Biban-el-Molouk. On  

eût dit1 une coupure pratiquée de main d homme2 à travers l épaisse muraille de la monta-  

gne, plutôt qu une ouverture naturelle, comme si le génie de la solitude avait voulu rendre  

inaccessible ce séjour de la mort.  

Sur les parois à pic de la roche tranchée, l Sil discernait vaguement d informes restes de  

sculptures rongés par le temps et qu on eût pu1 prendre pour des aspérités de la pierre, sin-  

geant les personnages frustes3 d un bas-relief à demi effacé4.  

Au-delà5 du passage, la vallée, s élargissant un peu, présentait le spectacle de la plus morne  

désolation.  

De chaque côté s élevaient6 en pentes escarpées des masses énormes de roches calcaires,  

rugueuses, lépreuses, effritées, fendillées, pulvérulentes, en pleine décomposition sous  

l implacable soleil. Ces roches ressemblaient à des ossements de mort calcinés7 au bûcher,  

bâillaient8 l ennui de l éternité par leurs lézardes profondes, et imploraient par leurs mille9 ger-  

çures la goutte d eau qui ne tombe jamais. Leurs parois montaient presque verticalement à une  

grande hauteur et déchiraient leurs crêtes irrégulières d un blanc grisâtre sur un fond de ciel  

indigo presque noir, comme les créneaux ébréchés d une gigantesque forteresse en ruine.  

Les rayons du soleil chauffaient à blanc l un des côtés de la vallée funèbre, dont l autre était  

baigné10 de cette teinte crue et bleue des pays torrides, qui paraît invraisemblable dans les  

pays du Nord lorsque les peintres la reproduisent, et qui se découpe11 aussi nettement que les  

ombres portées d un plan d architecture.  

La vallée se prolongeait, tantôt faisant des coudes, tantôt s étranglant en défilés, selon que  

les blocs et les mamelons de la chaîne bifurquée faisaient saillie ou retraite. Par une particu-  

larité de ces climats où l atmosphère, entièrement privée d humidité, reste d une transpa-  

rence parfaite, la perspective aérienne n existait pas pour ce théâtre de désolation ; tous les  

détails nets, précis, arides se dessinaient, même aux derniers plans, avec une impitoyable  

sécheresse, et leur éloignement ne se devinait qu à la petitesse de leur dimension, comme si  

la nature cruelle n eût voulu12 cacher aucune misère, aucune tristesse de cette terre déchar-  

née, plus morte encore que les morts qu elle renfermait.  

Sur la paroi éclairée ruisselait en cascade de feu une lumière aveuglante comme celle qui  

émane des métaux en fusion. Chaque plan de roche, métamorphosé13 en miroir ardent, la  

renvoyait plus brûlante encore. Ces réverbérations croisées, jointes aux rayons cuisants qui  

tombaient du ciel et que le sol répercutait, développaient14 une chaleur égale à celle d un  

four, et le pauvre docteur allemand ne pouvait suffire à éponger l eau de sa figure avec son  

mouchoir à carreaux bleus, trempé comme s il eût été plongé12 dans l eau. »  

Théophile Gautier, Le roman de la momie, Prologue.  

Notes : 1. conditionnel passé 2e forme ; 2. fait par la main de l homme ; 3. mais rustres ; 4. pas de trait  

d union après à demi, sauf dans à demi-mot ; 5. toujours un trait d union ; 6. accord avec le sujet inversé  

masses ; 7. il s agit des ossements calcinés d un mort ; 8. et non baîllaient qui n existe pas ; 9. le numéral  

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mille est toujours invariable ; 10. accord avec côté sous-entendu ; 11. accord avec teinte ; 12. emploi du sub-  

jonctif plus-que-parfait dans la valeur d un indicatif plus-que-parfait ; 13. épithète détachée de plan (accord  

avec ce mot) ; 14. accord avec son sujet réverbérations.  

Annales Tours 2007  

« Les chasseurs arrivaient. Des humains. Un courlis tacheté au croupion blanc jaillit du petit  

lac au centre de la clairière, dérangé par les aboiements des chiens au loin. Son long bec  

recourbé s entrouvrit1, laissant échapper un cri plaintif, coo-li ! , coo-li ! , qui exprimait  

ses doléances d avoir (& ) à renoncer à un crabe appétissant. Il s éleva dans les airs, battant  

des ailes pour n être bientôt plus qu un point noir décrivant des cercles dans le ciel d azur où  

brillait un soleil d or blanc, qui amorçait lentement sa descente vers l ouest2. Les rayons obli-  

ques faisaient naître des myriades de joyaux étincelants sur les eaux d un bleu indigo.  

La nature engourdie par la chaleur sembla soudain se réveiller. Un frémissement d inquié-  

tude la parcourut. Une loutre à la longue queue et à la fourrure lustrée se dépêcha d aller se  

mettre à l abri en se dandinant. Dans la montagne, un daim mâle au pelage velouté avec de  

larges bois palmés qu il perdrait bientôt quand s annoncerait la saison des amours, s arrêta  

net, narines palpitantes. Prévenu par les jappements des chiens et l odeur particulière de  

l homme, son seul prédateur, il s élança vers les hauteurs, se détacha brièvement sur le ciel  

et disparut sur l autre versant d une colline. Indifférente à l affolement général, une chèvre  

sauvage à la toison abondante, au sabot assuré et aux cornes recourbées3, continuait paisible-  

ment de brouter. Puis elle se pencha sur un rocher et mâchonna d un air distrait, tout en  

jetant de temps à autre un regard curieux alentour4.  

La partie nord2 de la vallée disparaissait sous le manteau d une forêt qui s arrêtait aux  

abords du lac. Là, elle laissait la place à la bruyère et aux ajoncs. Les pruniers épineux, avec  

leurs branches dentelées, se mêlaient et se confondaient (& ), poussant5 à l ombre des majes-  

tueuses ramures des grands chênes. Soudain, une présence se manifesta dans un chemin  

sombre à moitié enfoui6 sous les ronces. Un jeune homme y avançait du plus vite qu il pou-  

vait, repoussant la végétation luxuriante et tirant sur ses vêtements qui s accrochaient aux  

épines.  

Il émergea brusquement à la lumière, s arrêta, à bout de souffle, courbé en deux, les mains  

crispées sur sa poitrine. (& ) Il poussa un gémissement tout en cherchant du regard un lieu  

où se terrer, voulut retourner dans la forêt, mais ses poursuivants comblaient déjà la distance  

qui les séparait7. (& ) Son beau visage angoissé portait la marque de contusions8 et de nom-  

breuses écorchures, et ses grands yeux sombres reflétaient une terreur sans nom. »  

P. Tremayne, La mort aux trois visages,  

10 × 18, 2006, p. 21-23.  

Notes : 1. et non entr ouvrir ou entre-ouvrir ; 2. pas de majuscule pour les points cardinaux quand ce sont  

des noms communs ou qu ils sont employés comme des adjectifs ; 3. pas de s pour sabot assuré qui indique  

plus l idée de démarche comme on dirait « un homme au pied marin » ; 4. ne pas confondre l adverbe alen-  

tour et le nom les alentours ; 5. participe présent, donc invariable ; 6. se rapporte à chemin ; 7. accord avec  

qui, mis pour distance, et non avec le COD les ; 8. s il porte des écorchures, il est plus logique qu il porte des  

contusions et non une seule.  

Grammaire  

274  

Les types de phrases 1  

Une phrase est une unité de communication linguistique. Elle est porteuse d une information  

et d une cohérence.  

Selon la nature de la communication et l intention du locuteur, nous pouvons distinguer six types  

de phrases :  

Ï% La phrase déclarative (assertive ou énonciative), la plus courante, par laquelle le locuteur  

communique simplement une information.  

Exemple : Votre frère est généreux.  

Ï% La phrase exclamative, phrase déclarative dans le contenu, mais imprimée d une intensité  

particulière (présence d un point d exclamation).  

Exemple : Que votre frère est généreux !  

Ï% La phrase interrogative, par laquelle nous demandons une information à l interlocuteur  

(présence d un point d interrogation).  

Exemple : Votre frère est-il généreux ?  

Ï% La phrase impérative (ou injonctive), exprimant une demande (voire un ordre) ou une inter-  

diction à l interlocuteur.  

Exemple : Il faut que votre frère soit plus généreux.  

Ï% La phrase optative, exprimant la réalisation de l acte, alors qu elle ne dépend pas d une  

volonté humaine.  

Exemple : Puisse votre frère être toujours généreux !  

Ï% La phrase interpellative, qui sert seulement à établir la communication.  

Exemple : Allô !  

Remarque  

Dans une phrase complexe, chaque proposition peut correspondre à un type de com-  

munication différent. Le type de phrase dépend de la principale, mais il peut vous être  

demandé d analyser chaque proposition.  

Ex. : Je me demande pourquoi vous répondez à ses attaques. (Dans cet exemple, la pro-  

position principale et donc la phrase dans son ensemble est déclarative, mais la  

subordonnée « pourquoi vous répondez à ses attaques » est interrogative).  

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Les catégories  

grammaticales 2  

L analyse grammaticale complète d un mot, d un groupe de mots ou d une proposition  

requiert d identiûer :  

Ï% sa nature (nom, adjectif, adverbe, verbe, proposition indépendante, etc.) et son espèce (s il  

est nom, commun ou propre, s il est adverbe, de manière, de temps, etc.) ;  

Ï% sa personne, s il en a une ;  

Ï% son genre (masculin parfois à valeur de neutre ou féminin) et son nombre (singulier  

ou pluriel) si c est un mot ou un groupe de mots ;  

Ï% sa fonction (sujet, base, COD, etc.).  

Seul le concours de Strasbourg demande une analyse grammaticale complète. Mais dans plu-  

sieurs autres villes, il est souvent demandé une analyse partielle. Les chapitres qui suivent vous  

permettront de connaître les natures et fonctions et de savoir les identiûer dans leur contexte.  

Les mots et les syntagmes  

Un syntagme est un groupe de mots doté d une unité de sens et ayant une place déterminée dans  

l organisation hiérarchisée de la phrase (sa fonction). De même que l on parle de nom,  

d adverbe, d adjectif, etc. pour les mots, on parle de syntagme nominal, syntagme adverbial,  

syntagme adjectival, etc. pour les groupes de mots dont le noyau (élément essentiel) est un nom,  

un adverbe, un adjectif, etc.  

Exemple : Le petit garçon est un syntagme nominal dont le noyau est le nom garçon /  

très content est un syntagme adjectival dont le noyau est l adjectif content.  

L analyse de la nature (et de la fonction) des syntagmes dépend donc de l analyse de la nature  

(et de la fonction) du mot-noyau. Voyons donc quelles sont les différentes natures des mots.  

Nom ou substantif  

Nature  

Mot porteur d un genre propre et qui peut généralement varier en nombre, parfois en genre.  

Fonctions : sujet, attribut du sujet ou de l objet, apposition, COD, COI, complément cir-  

constanciel, complément d attribution, complément d agent, complément du nom, de  

l adjectif, de l adverbe, du présentatif, du mot-phrase, apostrophe.  

Espèce  

Ï% Commun : homme, plante, tendresse, etc. (a une signiûcation, une déûnition).  

Ï% Propre : Paul, Montesquieu, Paris, etc. (n a pas de signiûcation ou de déûnition : nom de  

lieux, noms de personnes principalement).  

2 Les catégories grammaticales  

276  

Genre, nombre, personne  

Ï% Masculin ou féminin : certains noms communs ainsi que les noms de villes peuvent avoir  

les deux genres.  

Ï% Singulier ou pluriel : certains noms communs n ont qu un seul nombre et les noms pro-  

pres ont généralement un seul nombre et ne s accordent pas.  

Pronom  

Nature  

Étymologiquement, le pronom « remplace le nom ».  

C est un mot qui varie en genre et en nombre (en personne pour les personnels et les posses-  

sifs) et qui ne possède par de déûnition propre. Il peut être nominal (sans antécédent) ou repré-  

sentant (reprise d un mot de la phrase).  

Fonctions : mêmes fonctions que le nom, sauf l apposition car un pronom n est pas apposé,  

mais redondant.  

Exemple : Pierre, il est malin.  

Pour bien analyser un pronom, il faut le remplacer par son antécédent présent ou un nom  

commun quelconque qui ne change pas le sens du reste de la phrase.  

Exemple : La famille dont mes parents sont les héritiers. '! mes parents sont les héri-  

tiers de dont (la famille) ; dont est complément du nom héritiers.  

Espèce  

Personnel  

Je, tu, il, elle, nous, vous, ils, elles pour la fonction sujet  

Me, te, le, la, se, nous, vous, les pour la fonction de COD  

Me, te, lui, se, nous, vous, leur pour la fonction de COI  

Moi, toi, lui, elle, soi, nous, vous, eux, elles, leur pour les autres fonctions, et parfois celle de COD  

Numéral  

Un, deux, trois, quatre, etc.  

Exemple : Deux sont venus.  

Possessif  

Le mien, le tien, le sien, la mienne, la tienne, la sienne, les miens, les tiens, les siens, les  

miennes, les tiennes, les siennes, le nôtre, le vôtre, le leur, la nôtre, la vôtre, la leur, les  

nôtres, les vôtres, les leurs.  

Remarque  

Les pronoms en et y sont également personnels sauf quand ils indiquent l idée de lieu  

et qu ils ont pour antécédent un adverbe de lieu : ce sont alors des adverbes de lieu.  

Ex. : Il en pense du bien. / La maison, il en vient. '! pronoms personnels ; Viens-tu de  

là ? J en viens. '! adverbe de lieu.  

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Démonstratif  

Formes simples : celui, celle, ce, ceux, celles / formes composées : celui-ci, celui-là, celle-  

ci, celle-là, ceci, cela, ça, celles-ci, celles-là.  

Relatif  

Formes simples : qui, que, quoi, dont, où.  

Formes composées : lequel, laquelle, lesquels, lesquelles, auquel, auxquels, auxquelles,  

duquel, desquels, desquelles.  

Interrogatif  

Formes simples : qui, que, quoi, combien (+ ce que, ce qui dans l interrogation indirecte) / formes  

composées : lequel et ses dérivés / formes renforcées : qui est-ce qui, qu est-ce que, lequel est-ce que.  

Indéfini  

Un et ses dérivés (quelqu un, quelques-uns, aucun, d aucuns, chacun, l un& l autre, l un et  

l autre, pas un, plus d un), autre et ses dérivés (d autres, l autre, autrui), autre chose, grand-chose,  

peu de chose, quelque chose, beaucoup, certains, nul, on, personne, peu, plusieurs, rien, tel, untel  

(ou un tel), tout, trop, je/on ne sais(-t) qui/quoi, Dieu sait qui/quoi, le même, qui de droit, etc.  

Remarque 1 L article fait partie du pronom. Les mêmes formes employées seules ne  

sont pas des pronoms, mais des adjectifs.  

Remarque 2 « y mettre du sien », « faire des siennes » sont des emplois particuliers du  

pronom possessif.  

Remarque 1 « sur ce », « ce me semble » sont des emplois particuliers du pronom  

démonstratif.  

Remarque 2 Ne confondez pas à/de ce que composé d un démonstratif et à/de ce que  

locution conjonctive. Le 1er peut être remplacé par « à ceci que ».  

Remarque  

Dont est l équivalent de « de quoi » ou « d où » ; il contient déjà une préposition. Par  

conséquent, il est fautif de l employer avec un antécédent contenant une préposition,  

quelle qu elle soit.  

Ex. : Un nom dont il ne se souvient plus de l origine '! Un nom dont il ne se souvient  

plus l origine.  

Remarque 1 Combien peut aussi être un adverbe interrogatif ou exclamatif.  

Remarque 2 Où ne peut pas être un pronom interrogatif. Quand il introduit une pro-  

position interrogative, c est un adverbe interrogatif.  

Remarque 3 Il n existe pas de pronoms exclamatifs.  

2 Les catégories grammaticales  

278  

Genre, nombre, personnes  

Masculin ou féminin  

Les indéûnis contenant autre, chose, ainsi que d aucuns, beaucoup, rien, qui de droit n ont  

qu un seul genre. En revanche personne, plusieurs, on, beaucoup n ont pas de forme au  

féminin, mais peuvent désigner le féminin et entraîner un accord au féminin.  

Exemple : Madame, on est contente ?  

L indéûni untel peut varier au féminin (unetelle ou une telle) mais cela n est pas obligatoire  

(il ne varie pas en nombre).  

Les relatifs et interrogatifs de formes simples ne marquent pas le genre, mais peuvent repré-  

senter les deux genres.  

Exemple : La ûlle que j ai vue.  

Enûn, le pronom est une nature qui rencontre des cas de neutre (les démonstratifs ce, ceci,  

cela, ça sont neutres). Mais comme le neutre n existe pas en français, on dit qu ils sont au  

masculin singulier à valeur de neutre.  

Singulier ou pluriel  

Les numéraux n ont qu un seul nombre (dans les uns et les autres, les uns est un indéûni et  

non un numéral). Les indéûnis contenant chose ainsi qu aucun, chacun, nul, pas un, plus  

d un, personne, peu, rien et tel sont toujours au singulier ; certains, d aucuns, plusieurs sont  

toujours au pluriel. On n a pas de forme plurielle, mais il peut entraîner un accord au pluriel.  

Exemple : Alors, les enfants, on est content(s) ?  

Personnes  

Seuls les personnels et les possessifs varient en personne.  

Déterminant  

Nature  

Mot qui peut varier en genre et en nombre en s accordant avec le nom ou le pronom auquel il  

se rapporte et qu il réalise dans la phrase.  

Fonction : détermine un mot (c est sa seule fonction, il est dit unifonctionnel).  

Remarque 1 Un est indéûni quand il désigne une valeur imprécise (ex. : Un des  

ouvrages de cet auteur).  

Remarque 2 Ne pas confondre la locution pronominale peu de chose (où chose est  

masc. sing) avec le syntagme nominal peu de choses (où choses est fém. pl.).  

Remarque 3 On peut ajouter à cette liste les pronoms indéûnis relatifs quiconque et  

qui que, quoi que, qui que ce soit qui, quoi que ce soit qui. Bien sûr, on peut aussi voir  

dans les formes qui que ou quoi que un pronom antécédent (le 1er) et un pronom qui  

a une fonction dans la proposition qu il introduit.  

Remarque 4 On était initialement un nom commun. Du coup, il peut être précédé de  

l article l (sauf quand il est placé en début de phrase ou quand il est suivi de le, la, les). Celui-  

ci n est pas indispensable, mais il est plus élégant de le mettre ; on dit qu il est euphonique.  

Remarque 5 Sur les différentes natures de tout, voir page 148.  

2 Les catégories grammaticales  

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Espèce  

Article  

Déûni (forme simples : le, la, les / formes contractées : au, aux, du, des, ès), indéûni (un, une,  

des et sa forme littéraire de), partitif (du, de la, des et sa forme littéraire de).  

Numéral cardinal  

Formes simples : un (une), deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, treize,  

quatorze, quinze, seize, vingt, trente, quarante, cinquante, soixante, cent, mille (mil).  

Remarque  

L appellation de déterminant pour des possessifs, démonstratifs, etc. est encore peu  

fréquente en concours. On dit, plus traditionnellement, adjectif possessif, démons-  

tratif, etc. (sauf pour les articles). Nous avons préféré classer les mots en tenant  

compte de leurs fonctions possibles. Tous les mots présentés dans cette liste sont uni-  

fonctionnels, et tous ceux de la liste des adjectifs sont plurifonctionnels.  

Remarque  

Deux formes sont communes aux différentes espèces d articles et la confusion est  

donc facile. Étudions les moyens de les distinguer :  

Ï% « du » et « des » déûnis sont la contraction de la préposition de + le ou les. Dans l ana-  

lyse la préposition apparaît, ce qui n est pas le cas pour un indéûni ou un partitif.  

Ex. : Parler des plans de sa maison. '! parler de quoi ? C est un déûni contracté.  

Ex. : Manger des bonbons. '! Manger quoi ? Ce n est pas un déûni / Manger des épi-  

nards. '! Manger quoi ? Ce n est pas un déûni.  

Ï% « des » indéûni ne contient pas de préposition ; il peut être remplacé par un / une  

Ex. avec les phrases précédentes : Parler un plan de sa maison , phrase incorrecte, ce n est  

pas un indéûni / Manger un bonbon, phrase correcte, c est un indéûni / Manger un épinard ,  

phrase incorrecte les épinards ne se comptent pas ce n est pas un indéûni).  

Ï% « du » et « des » partitifs ne contiennent pas de préposition et désignent une réa-  

lité présentée comme non comptable. Dans les exemples précédents, seul le dernier  

(manger des épinards) contient un partitif.  

L article ès est la contraction de en + les. Il est usité surtout dans l expression docteur  

ès mathématiques.  

Il fait souvent l objet de questions.  

Remarque  

Un même article peut avoir une valeur générique ou singulière. Il est dit générique  

quand il ne désigne pas un être particulier, mais une catégorie.  

Comparez l homme que j ai vu était agressif (l est non générique) '! l homme est un  

loup pour l homme (l est un article déûni générique).  

2 Les catégories grammaticales  

280  

Formes composées : construites par addition (ex. : vingt-deux), par multiplication (ex. : quatre-  

vingts), ou par les deux procédés conjointement.  

Possessif  

Mon, ton, son, ma, ta, sa, notre, votre, leur, mes, tes, ses, nos, vos, leurs.  

Démonstratif  

Ce (cet devant un mot masculin commençant par un phonème vocalique : cet été / cet héri-  

tage), cette, ces.  

Relatif  

Ils sont d emploi rare et littéraire : lequel, laquelle, lesquels, lesquelles, auquel, auxquels, aux-  

quelles, duquel, desquels, desquelles.  

Remarque 1 Zéro, million, milliard (et dérivés : billion, trillion, etc.) ne sont pas des  

numéraux, mais des noms communs.  

Remarque 2 Lorsque les cardinaux désignent une valeur approximative (ex. : Voir  

trente-six chandelles) on peut dire qu ils sont employés comme déterminants indé-  

ûnis. On les associe parfois aux indéûnis comme plusieurs, quelque, etc. sous la déno-  

mination de quantiûants.  

Remarque 3 Le numéral ordinal (ex. : premier, deuxième, etc.) désigne l ordre alors que  

le cardinal désigne une quantité, un chiffre. Ce n est pas un déterminant, mais un adjectif,  

car il peut être attribut. Il peut arriver qu un ordinal emprunte la forme d un cardinal.  

Ex. : La page trente du livre. '! Trente est un cardinal employé comme ordinal.  

Pour identiûer cet usage, demandez-vous si l on considère la quantité totale (les  

trente pages) ou un élément particulier dont le numéral indique le rang (la page  

trente, la trentième).  

Remarque  

Il ne faut pas confondre le déterminant possessif et l adjectif possessif (mien, tien,  

sien, etc.) qui peut être attribut.  

Remarque 1 Cette nature est associée au procédé de l anaphore. Une anaphore est un  

processus par lequel un segment du discours (dit anaphorique) renvoie à un autre seg-  

ment (dit antécédent) apparu dans le même contexte. L anaphore est dite ûdèle si le mot  

est repris à l identique et elle est inûdèle dans le cas contraire (ex. : L homme, cet inconnu '!  

anaphore inûdèle). Lorsque ce démonstratif ou un autre élément annonce ce qui vient  

dans le contexte, on parle de cataphore (ex. : Cet inconnu, l homme).  

Remarque 2 On peut également associer à cette nature la notion d emploi déictique.  

Déictique signiûe « qui sert à désigner, à inscrire dans le discours ». Les adverbes ci  

(pour l élément le plus proche ou qui suit) et là (pour l élément le plus loin ou qui  

précède) renforcent cette valeur déictique (ex. : Ce livre-ci).  

2 Les catégories grammaticales  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

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c  

a  

u  

é  

u  

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é  

l  

.  

281  

G  

a  

a  

C  

u  

Interrogatif et exclamatif  

Quel, quelle, quels, quelles ainsi que combien de (et que de pour l exclamatif seulement).  

Indéfini  

Aucun, certain, chaque, différents, divers, maint, nul, plusieurs, quelque, tel (tel et tel / tel ou  

tel), tout ainsi que des formes occasionnelles (peu de, beaucoup de, n importe quel, je ne sais  

quel, la plupart de, etc.)  

Genre, nombre, personnes  

Masculin ou féminin  

« Un » est le seul numéral qui varie en genre ; les autres n ont qu une forme et ne sont pas  

analysés du point de vue du genre (il en est de même pour les interrogatifs et exclamatifs com-  

bien de et que de). Les possessifs sont employés à la forme du masculin devant un nom  

féminin commençant par un phonème vocalique (ex. : mon épouse / mon héritière). On les  

analyse néanmoins comme étant du genre masculin. Les indéûnis varient tous en genre sauf  

chaque, plusieurs, quelque ; les indéûnis occasionnels ne varient en genre que s ils contien-  

nent un ou quel (ex. : plus d une fois / n importe quelle relation).  

Singulier ou pluriel  

Les numéraux vingt et cent varient seuls en nombre, les autres numéraux sont invariables ;  

les interrogatifs et exclamatifs combien de, que de ne varient pas. L indéûni aucun peut varier  

en nombre devant un nom toujours pluriel (ex. : aucunes représailles) ; chaque ne varie pas.  

Différents et plusieurs sont toujours au pluriel. Les déterminants occasionnels ne varient pas  

en nombre, sauf lorsqu ils contiennent quel (ex. : n importe quelles relations).  

Personnes  

Seuls les possessifs varient en personne.  

Adjectif  

Nature  

Mot qui peut varier en genre et en nombre en s accordant avec le nom ou le pronom auquel il  

se rapporte et dont il exprime une manière d être, une qualité.  

Fonctions : épithète, épithète détachée (ou apposée), attribut.  

Remarque 1 Pour éviter de les confondre, déterminez le type de phrase ou de pro-  

position auquel vous avez affaire (type interrogatif ou exclamatif).  

Remarque 2 Lorsqu ils sont attributs (ex. : Quel est le sujet ?), ils sont adjectifs et  

non déterminants.  

Remarque 1 Certaines de ces formes peuvent être employées comme pronoms indé-  

ûnis (aucun, certain, nul, plusieurs, tel, tout), ou comme adjectifs qualiûcatifs (certain,  

différent, divers, nul, tel, tout). Pour les reconnaître, il faut considérer leur rôle dans la  

phrase (rapport à un nom, fonction).  

Remarque 2 Pour distinguer les natures de tout, quelque et même, cf. pages 148 à 150.  

2 Les catégories grammaticales  

282  

Espèce  

Qualificatif  

Petit, grand, gentil, etc. (il exprime une manière d être, une propriété d un être ou d une chose).  

Numéral ordinal  

Construit par addition du sufûxe ième au cardinal correspondant (deux '! deuxième /  

vingt '! vingtième). Certaines formes lui sont propres : premier, second, tiers, quart, quint  

(les trois dernières sont rares : tiers ordre, quart-monde, Charles Quint).  

Possessif  

Mien, tien, sien, mienne, tienne, sienne, miens, tiens, siens, miennes, tiennes, siennes, nôtre,  

vôtre, leur, nôtres, vôtres, leurs (qu il ne faut pas confondre avec les pronoms qui sont précédés  

de l article déûni et les déterminants qui ne peuvent avoir les fonctions d un adjectif).  

Exclamatif, interrogatif  

Quel, quelle, quels, quelles (ne sont adjectifs que lorsqu ils sont des attributs).  

Indéfini  

Autre, même, quelconque. On les considère comme des adjectifs et non des déterminants parce  

qu ils ne sufûsent pas pour déterminer un nom (ils ont besoin de la présence d un détermi-  

nant), et parce qu ils donnent une information plus complète sur le nom, d où leur fonction  

d épithète ou d attribut.  

Genre, nombre, personnes  

Masculin ou féminin  

Certains adjectifs qualiûcatifs n ont qu un seul genre (adjectifs de couleur issus de noms,  

adjectifs employés comme adverbes notamment). Les numéraux ordinaux peuvent être ana-  

Remarque 1 On peut ajouter l adjectif énième ou ennième, ordinal indéûni. En  

revanche dernier n est pas un ordinal, mais seulement un indéûni (on ne sait pas  

quelle est la place du dernier : troisième, quatrième ou centième).  

Remarque 2 Combientième est fautif, et quantième n existe plus que pour désigner  

un jour imprécis dans un mois.  

Remarque 3 On emploie deuxième lorsqu il y a un troisième, et second dans le cas  

contraire.  

Remarque  

Quelconque peut aussi être un adjectif qualiûcatif (ex. : Une personne très quelconque).  

Dans ce cas il varie, alors qu il est invariable comme indéûni.  

2 Les catégories grammaticales  

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D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

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é  

u  

d  

é  

l  

.  

283  

G  

a  

a  

C  

u  

lysés du point de vue du genre à la différence des cardinaux. Les indéûnis ne marquent pas le  

féminin, mais peuvent être employés à ce genre.  

Singulier ou pluriel  

Certains qualiûcatifs n ont qu un seul nombre (adjectif de couleur issus de noms, adjectifs  

employés comme adverbes notamment). Les numéraux ordinaux varient normalement, tout  

comme les indéûnis, sauf quelconque qui est invariable dans cette nature.  

Personnes  

Seuls les possessifs varient en personne.  

Verbe  

Nature  

Mot qui varie en mode, temps, voix, personne, nombre (en genre pour le participe). Il  

exprime l action du sujet (ou du complément d agent) ou bien il met en relation le sujet et son  

(ses) attribut(s).  

Fonctions  

Ï% S il est prédicat (= ce qui est dit du sujet) ou noyau de ce prédicat (ex. : Je lave la vais-  

selle. '! lave la vaisselle est prédicat / Je suis patient. '! suis patient est prédicat), sa  

fonction est base de la phrase ou de la proposition.  

Ï% S il n est pas prédicat ou noyau de prédicat, sa fonction dépend de son mode :  

inûnitif : il peut avoir toutes les fonctions du nom,  

participe : il peut avoir toutes les fonctions de l adjectif,  

gérondif : il peut avoir toutes les fonctions de l adverbe.  

Espèce  

Copule  

Verbe d état ou verbe employé comme verbe d état : être, paraître, sembler, devenir,  

demeurer, rester, et les locutions verbales avoir l air, passer pour sont les principaux.  

Remarque 1 Quand un verbe est employé à un temps composé ou surcomposé,  

l analyse du verbe inclut celle de l auxiliaire.  

Ex. : Il a pris '! verbe prendre.  

Remarque 2 Il peut arriver que le verbe forme avec l élément qui suit un tout insé-  

parable dans l analyse : c est une locution verbale. Séparer de tels éléments serait  

fautif. Exemples de locutions verbales : ajouter foi, avoir beau/besoin/envie, donner  

lieu, échapper belle, faire défaut, perdre pied, prendre garde, rendre grâce, savoir gré, tenir  

tête.  

Il ne faut pas confondre une locution verbale et une périphrase verbale qui est une  

structure dans laquelle, par l ajout d un auxiliaire ou semi-auxiliaire , on exprime  

un aspect particulier de l action du verbe.  

Ex. : Il va partir.  

2 Les catégories grammaticales  

284  

Transitif et intransitif  

Transitif direct (employé avec un COD) ou indirect (employé avec un COI), intransitif  

(employé sans CO). Pour leur analyse, il faut donc constater la présence ou non de CO.  

Pronominal  

Réûéchi, réciproque, subjectif, passif (cf. page 162).  

Impersonnel ou unipersonnel  

Verbe employé avec le sujet il ne désignant aucun être ou aucune chose : falloir, y avoir, s agir  

ainsi que les verbes exprimant des phénomènes météorologiques (pleuvoir, venter, tonner,  

etc.) sont les principaux, mais il est possible que d autres verbes soient occasionnellement  

impersonnels (ex. : Il se dit bien des choses sur nous / Il convient de se taire).  

Formes  

Voix active ou passive  

Quand un verbe est à la voix active, le sujet fait l action exprimée par le verbe ; quand il est  

à la voix passive, le sujet subit cette action.  

Exemple : Le chat poursuit la souris. '! voix active / La souris est poursuivie par le  

chat. '! voix passive.  

Remarque  

Ces verbes ne sont des copules que lorsqu ils introduisent un attribut. Dans leur  

emploi absolu (sans complément), ou quand ils introduisent des compléments, ils ne  

peuvent avoir cette dénomination.  

Ex. : Je suis à Paris / Je demeure ici.  

Remarque  

Retenez le type de construction de ces quelques verbes fréquents en concours : débattre  

qqchose ou de qqchose ; déblatérer qqchose ou contre qqchose / qqn ; disputer qqchose  

mais pas disputer qqn ; équivaloir à qqchose mais pas équivaloir qqchose ou qqn ;  

hériter qqchose ou de qqchose ; pallier qqchose et non pallier à qqchose ; préjuger  

qqchose ou de qqchose ; se rappeler qqchose/qqn '! se souvenir de qqchose/qqn.  

Remarque 1 Ne tenez pas compte de l auxiliaire ; l action est exprimée par le verbe  

seul. Ainsi, dans l exemple précédent, la souris ne fait pas l action d être poursuivie !  

Remarque 2 Tous les verbes transitifs directs peuvent être mis à la voix passive en  

faisant du sujet de la voix active le complément d agent de la voix passive, et du COD  

de la voix active le sujet de la voix passive.  

Ex. : Cette nouvelles surprend Paul (voix active) '! Paul est surpris par cette nouvelle  

(voix passive).  

En revanche, les verbes d état (qui sont intransitifs) ne peuvent être mis au passif ; ils  

n ont pas de voix.  

2 Les catégories grammaticales  

©  

D  

u  

d  

 

L  

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c  

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u  

é  

u  

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é  

l  

.  

285  

G  

a  

a  

C  

u  

Mode  

Il existe sept modes, quatre modes conjugués (qui possèdent des personnes grammaticales et  

servent uniquement de base), l indicatif, le conditionnel, le subjonctif, l impératif et trois  

modes non conjugués, l inûnitif, le participe, le gérondif.  

Temps  

Chaque mode a ses propres temps. Pour mieux connaître les modes et les temps, cf. page 168.  

Aspect  

C est l indication de la manière dont l action exprimée par le verbe est envisagée dans sa durée,  

son développement, son achèvement. Les principaux aspects sont (nous présentons les  

aspects opposés ensemble) :  

Ï% l accompli (ou achevé, conclusif, télique) qui présente l action comme achevée (ex. : j ai  

écrit) / l inaccompli (ou inachevé, atélique) qui présente l action en train de se dérouler  

(ex. : j écris). L itératif qui présente l action comme se répétant (ex. : il buvote) peut être  

considéré comme intermédiaire entre les précédents.  

Ï% l instantané (ou momentané, non-sécant, global) qui envisage une action ponctuelle ou  

dans sa globalité (ex. : Jean sortit) / le duratif (ou sécant) qui considère une action dans  

son déroulement, sa durée (ex. : Jean sortait). Le passé simple est le temps de l instantané  

et du non-sécant, et l imparfait de l indicatif est celui du duratif et du sécant. On peut  

opposer à ces aspects dynamiques l aspect statique qui est celui des verbes d état.  

Ï% le perfectif indique un processus qui ne sera vraiment réalisé qu à son terme (ex. : Il atteint  

la lisière du bois. / l imperfectif indique un processus réalisé dès qu il est commencé (ex. :  

Il chante.) Ces aspects dépendent du sens du verbe et non du mode, du temps ou des  

adverbes.  

Ï% l inchoatif envisage l action en train de commencer (ex. : elle rougit) / le cessatif envisage  

l action en train de s achever (ex. : elle ûnit de travailler).  

Ï% l imminent envisage l action comme allant bientôt se produire (ex. : elle va partir / le  

récent envisage l action comme venant de s achever (ex. : elle vient de partir).  

Ï% le factitif (ou causatif) indique que le sujet fait faire l action, même s il peut la présenter  

comme la faisant lui-même (ex. : le maire bâtit un centre urbain).  

Ï% le projectif indique un projet, une action future (ex. : il viendra dès qu il pourra).  

Remarque 3 On peut ajouter une troisième voix, la voix moyenne ou réûéchie,  

propre aux verbes pronominaux réûéchis et réciproques. En effet, dans ces cas, le  

sujet fait l action du verbe et la subit en même temps (ex. : Je me lave.) Mais on classe  

habituellement ces situations dans la voix active.  

Remarque  

La différence entre temps et aspect est essentielle tant pour le verbe que pour  

l adverbe. L aspect donne une indication par rapport au moment où le processus a  

lieu, et non par rapport au moment où l on parle. En d autres termes, alors que le  

temps indique où se situe le procès dans le temps par rapport à l acte d énonciation,  

2 Les catégories grammaticales  

286  

Genre, nombre, personnes  

Masculin ou féminin  

Seul le participe passé est concerné par la marque du genre, puisqu il se comporte comme un  

adjectif du point de vue de l accord.  

Singulier ou pluriel  

Les marques du nombre dépendent des modes et des temps. On notera que le participe passé  

s accorde en nombre comme un adjectif, et que le participe présent est invariable.  

Adverbe  

Nature  

Mot invariable qui modiûe le sens d un autre élément en ajoutant une circonstance de  

manière, de lieu, de temps, de cause, de conséquence, d opposition.  

Fonctions  

Anciennement on lui attribuait trois fonctions : modiûe le sens d un verbe (partir vite), d un  

adjectif (très actif), d un autre adverbe (très bien).  

Cette analyse peut encore se rencontrer, mais on préfère lui donner les fonctions plus  

normées : complément circonstanciel, complément du nom (rare : les gens d ici), de l adjectif,  

de l adverbe, attribut (rare : Le décor est bien.)  

Espèce  

Manière  

Ils répondent à la question Comment ? Ils se divisent en trois sous-catégories.  

Ï% Adverbes de manière proprement dits : ainsi, bien, comme, comment, debout, ensemble,  

exprès (ne pas confondre avec l adjectif express), franco, gratis, incognito, mal, mieux, pis,  

plutôt, quasi, recta, ainsi que les locutions adverbiales à l envi, à dessein, cahin-caha, etc.  

Ï% Adverbes d aspect (classés selon leur aspect) :  

fait répété : derechef, de nouveau, à nouveau, souvent, etc.  

fait récent ou immédiat : à peine, aussitôt, incontinent, tout à coup, soudain, sur-le-  

champ, tout de suite, etc.  

fait imminent : bientôt, incessamment, etc.  

fait qui dure : longtemps, toujours, etc.  

fait qui se réalise après délai : enûn, ûnalement, etc.  

Ï% Adverbes de degré (ou de quantité). Ils se rangent en deux catégories : ceux qui expriment  

un degré absolu (sans comparaison explicite) et ceux qui expriment un degré relatif (avec  

comparaison).  

Degré absolu : degré faible : peu, un peu, guère (associé à ne), et quelques adverbes en  

-ment / degré moyen : assez, pas mal, et quelques adverbes en -ment / haut degré  

l aspect renseigne sur sa progression et son évolution. C est pourquoi les adverbes  

souvent, aussitôt, enûn, etc. sont des adverbes d aspect et non de temps.  

2 Les catégories grammaticales  

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D  

u  

d  

 

L  

a  

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c  

a  

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é  

u  

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é  

l  

.  

287  

G  

a  

a  

C  

u  

(superlatif absolu) : très, beaucoup, fort, bien (ex. : il est bien incapable), quelques  

adverbes en -ment et des adjectifs précédés des préûxes extra-, super-, etc.  

Degré relatif ou comparatif : comparatif d infériorité : moins / comparatif  

d égalité : aussi, autant, si, tant / comparatif de supériorité : plus, davantage, mieux,  

pis, moins.  

Lieu  

Ils répondent à la question Où ? Les principaux sont : ailleurs, alentour / autour, arrière /  

avant, çà, céans, ci, en, y, contre, dedans / dehors, derrière / devant, dessous / dessus, ici / là,  

loin / près, où, outre, partout, proche, ainsi que au-dedans, ci-après, en avant, là-bas.  

Remarque  

Au degré le plus élevé, c est-à-dire lorsque l on compare un être ou une chose à  

l ensemble des éléments de la circonstance, on forme un superlatif relatif. Ce super-  

latif peut lui-même être d infériorité, d égalité ou de supériorité. Pour le construire  

on ajoute seulement l article « le » devant la forme du comparatif de supériorité.  

Ex. : le plus, le mieux, le pis, etc.  

Il ne faut pas confondre pis et pire. Le premier est un adverbe et peut aussi être un  

adjectif (ex. : c est bien pis) ou un nom (ex. : le pis est de l ignorer), il s utilise beaucoup  

dans les locutions (tant pis, de mal en pis, dire pis que pendre, au pis aller) ; le second  

est un adjectif ou un nom.  

Remarque  

Le degré nul (ou négation) fait partie du degré absolu. Cette négation porte sur le  

verbe (sa forme est ne, renforcé par un auxiliaire de négation comme pas, plus, point,  

jamais, mie, etc.) ou sur un autre élément de la phrase (les formes sont : non, pas,  

point, aucunement, guère, jamais, nullement, plus).  

Le « ne » ne signiûe pas par sa seule présence qu il y a négation. S il a vraiment la  

valeur négative, il est dit exceptif (il excepte une réalité), dans le cas contraire, il est  

dit explétif (non nécessaire dans le sens de la phrase). Pour l identiûer, il sufût de se  

demander s il y a vraiment négation ou non et s il peut être supprimé.  

Ex. : Je doute qu il ne vienne. = je doute qu il vienne et non je doute qu il ne vienne pas.  

Il est facultatif au sens de la phrase, donc explétif.  

D autres mots peuvent être explétifs : un pronom personnel marquant l intérêt  

(Écoute-moi cette musique), l article devant on (Si l on veut), de ne servant pas de pré-  

position ou d article (La ville de Paris / Il s agit de comprendre), en et y dans des locu-  

tions (Il s en va.)  

Remarque  

En l absence de degré, un adjectif est dit positif (ex. : un homme gentil.)  

2 Les catégories grammaticales  

288  

Temps  

Ils répondent à la question Quand ? Les principaux sont : maintenant, demain, autrefois,  

jadis, naguère, tantôt, aujourd hui, tout à l heure, alors, depuis, ensuite, après, auparavant,  

avant, jusque-là, la veille, le lendemain, quand, déjà, encore, jamais, parfois, quelquefois,  

entre-temps, tard, tôt, toujours, désormais, bientôt.  

Cause, conséquence, opposition  

Ils répondent aux questions : Pourquoi ? Malgré quoi ? Les principaux sont :  

Ï% relation logique positive : donc, partant, par conséquent, conséquemment, pourquoi, que.  

Ï% relation négative : cependant, néanmoins, pourtant, toutefois, quand même, par contre,  

en revanche, ce nonobstant.  

Ï% simple enchaînement logique : aussi, aussi bien, d ailleurs, par ailleurs.  

Genre, nombre  

Quelques cas isolés de variation en genre et en nombre se rencontrent, mais l adverbe reste  

naturellement invariable. Cf. page 145, Remarque 3, et pages 148-149, Cas 8.  

Préposition  

Nature  

Mot invariable qui unit un support et son complément.  

Fonction : unit le complément à son support.  

Remarque  

Dans les divisions traditionnelles, on parle également d adverbes d afûrmation (oui,  

certes, etc.) et d adverbes de doute (apparemment, peut-être, sans doute, etc.) En réalité  

ces éléments sont plutôt des mots-phrases parce que ce sont des éléments incidents,  

n ayant pas de fonction par rapport au reste de la phrase ; ils apportent seulement une  

appréciation personnelle du (des) locuteur(s).  

Vous rencontrerez l appellation d adverbe interrogatif ou exclamatif. Il ne s agit pas de  

catégories supplémentaires, mais de précisions concernant certains adverbes qui sont  

principalement ou exclusivement employés dans une interrogative (où, quand) ou  

dans une exclamative (comme).  

Principales prépositions  

à, après, avant, avec, chez, contre, dans, de, depuis, derrière, dès, devant, en, entre, malgré,  

nonobstant, par, parmi, pendant, pour, près, sans, selon, sous, suivant, sur, vers, ainsi que les  

locutions prépositives aûn de, à force de, à travers, avant de, face à, etc.  

2 Les catégories grammaticales  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

289  

G  

a  

a  

C  

u  

Conjonction  

Nature  

Mot invariable qui unit des éléments de même fonction coordination ou de fonction dif-  

férente subordination.  

Fonctions  

Ï% coordination : unit le mot, le syntagme, la proposition& à l autre mot, l autre syntagme,  

l autre préposition.  

Ï% subordination : unit la proposition subordonnée& au verbe de sa principale&  

Espèce  

Ï% Coordination : mais, ou, et, or, ni (ni& ni), car, voire, soit, (à) savoir, ainsi que les locu-  

tions soit& soit, soit& ou, tantôt& tantôt, c est-à-dire.  

Ï% Subordination : comme, lorsque, puisque, quand, que, quoique, si, ainsi que les locutions  

aûn que, après que, bien que, parce que, tant que, etc.  

Introducteur  

Nature  

Mot invariable qui sert à introduire des éléments.  

Fonction : introduit un mot, un syntagme, une proposition.  

Espèce  

Ï% présentatif : c est (c est& que/qui), il y a, voici, voilà.  

Ï% autres introducteurs : à, de, en, ô, que, si, à bas, dire que, est-ce que, soit, vive.  

Remarque  

Il peut arriver qu une préposition ait un régime implicite (le mot qu elle introduit  

n est pas exprimé). Dans ce cas, il ne faut pas la confondre avec un adverbe.  

Ex. : Certains craignent l argent, d autres courent après. '! préposition / Un sac avec  

rien dedans. '! adverbe, à ne pas confondre avec dans.  

Remarque  

aussi, donc, puis ne sont pas des conjonctions mais des adverbes.  

Remarque  

On peut y joindre combien, comment, pourquoi (qui sont ordinairement des adverbes)  

qui servent uniquement dans l interrogation indirecte.  

Remarque  

à, de, que, si, soit, vive ont d autres natures avec lesquelles il faut se garder de les con-  

fondre. De est particulièrement l objet de questions en concours. Lorsqu il est intro-  

2 Les catégories grammaticales  

290  

Mot-phrase  

Nature  

Mot invariable qui peut servir à lui seul de phrase.  

Pas de fonction.  

Espèce  

Ï% objectif (adressé à un interlocuteur) : allô, bis, bravo, merci, oui / si / non, etc.  

Ï% subjectif ou interjection (expression d une sensation, d un sentiment vif) : aïe, bof, chic,  

ouf, etc.  

Ï% suggestif (onomatopée) : cocorico, paf, etc.  

Pour vous aider dans l analyse des différentes natures d un mot, voici un petit tableau récapi-  

tulatif des natures possibles de quelques mots remarquables. La fonction liée à leur nature doit  

permettre de les analyser correctement.  

Exemple : Comme est une conjonction de subordination quand il introduit une propo-  

sition et un adverbe quand il est, à lui seul, un complément circonstanciel.  

N importe quel mot peut être substantivé (ex. : Comme est un mot de cinq lettres).  

Nous ne précisons pas cette nature dans le tableau qui suit.  

ducteur, le mot qui le précède ne réclame aucune préposition.  

Ex. : Boire du lait '! Boire quoi ? et non Boire de quoi / Il est interdit de fumer. '! Fumer  

est interdit et non De fumer est interdit.  

Cf. tableau au bas de cette page.  

Remarque  

Ne confondez pas l adverbe « non » (qui se rapporte à un élément de la phrase) et le  

mot-phrase « non » (ex. : Il me dit que non '! mot-phrase).  

Mots Natures Exemples  

Comme  

Ï% conj. de subordination (= de même que)  

Ï% adverbe de degré (manière) (= très)  

Ï% adverbe de manière (= comment)  

'! Il ment comme il respire.  

'! Comme c est beau !  

'! Regarde comme il agit.  

De  

Ï% préposition  

Ï% article indéfini  

Ï% article partitif  

Ï% introducteur  

'! Parler de ses passions.  

'! Parler de belles choses.  

'! Il n y a pas de pains dans cette huche.  

'! Il est inutile de mentir.  

En  

Ï% pronom personnel  

Ï% adverbe de lieu  

Ï% préposition  

Ï% introducteur  

'! Il en pense du bien.  

'! Va là-bas. J en viens.  

'! Tu t y connais en couture ?  

'! On nous a reçus en amis.  

2 Les catégories grammaticales  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

291  

G  

a  

a  

C  

u  

Les propositions  

On appelle proposition un membre de phrase comportant au moins un verbe et son sujet  

propre. Chaque proposition a une nature qui peut être :  

Proposition indépendante  

Exemple : J ai acheté du pain et je suis rentré chez moi.  

Il peut s agir de propositions corrélatives, coordonnées ou juxtaposées à l aide d un terme cor-  

rélatif.  

Exemple : Plus il travaille, plus il progresse. (deux indépendantes reliées par le corré-  

latif plus& plus).  

Proposition principale (nécessairement suivie d une subordonnée)  

Exemple : Je cherche le médecin qui puisse me guérir.  

Proposition subordonnée  

Elle a une forme soit de :  

Ï% relative (introduite par un pronom relatif)  

Exemple : Je cherche le médecin qui puisse me guérir.  

Mots Natures Exemples  

Où  

Ï% pronom relatif  

Ï% adverbe de lieu (interrogatif)  

Ï% partie de locution conjonctive (il est adv.)  

'! Où allez-vous ?  

'! Est-ce l endroit où nous allons ?  

'! Je le surveille au cas où il partirait.  

Quand  

Ï% conj. de subordination (peut avoir le sens  

de si)  

Ï% adverbe de temps (dans interrogative)  

'! Je me lève quand le coq chante. /  

Quand tu me fuirais, je te suivrais encore.  

'! Quand viendrez-vous ?  

Que  

Ï% conj. de sub. (peut avoir le sens de si)  

Ï% pronom relatif  

Ï% pronom interrogatif (dans interrogative)  

Ï% adverbe de degré (manière / exclamatif)  

Ï% adverbe de cause (= pourquoi)  

Ï% introducteur  

'! Il faut qu il nie. / Qu il entre, je le tue !  

'! Le travail que je dois effectuer.  

'! Que faites-vous ?  

'! Que c est beau !  

'! Que ne le disiez-vous plus tôt ?  

'! Que ta volonté soit faite !  

Quoique  

Ï% conj. de subordination  

Ï% préposition (= malgré, archaïque)  

'! Quoique tu t y opposes, elle viendra.  

'! Quoique ça, tu es bien gentil.  

Si  

Ï% conj. de subordination  

Ï% adverbe de degré (manière) (= tellement)  

Ï% mot-phrase  

Ï% introducteur (d une interrogative)  

Ï% note de musique ou nom commun (on  

peut considérer les notes de musique  

comme une nature particulière)  

'! Il ne sait pas si nous viendrons.  

'! Il part si souvent !  

'! Vous ne viendrez pas. Si.  

'! Si on restait ?  

'! Des si bémol.  

Même, tout, quelque, voir pages 148-150  

2 Les catégories grammaticales  

292  

Ï% conjonctive (introduite par une conjonction ou une locution conjonctive)  

Exemple : Il faut battre le fer pendant qu il est encore chaud.  

Ï% inûnitive, si le verbe a un sujet (il n y a alors aucun mot introducteur)  

Exemple : On voyait la rivière monter d heure en heure.  

Ï% participiale (ou participe), si le verbe a un sujet (il n y a alors aucun mot introducteur)  

Exemple : Le travail ûni, ils sortirent en silence.  

Ï% interrogative indirecte [introduite par que (ce que) ou si ou par le même terme que l inter-  

rogation directe correspondante]  

Exemple : Je me demande s ils viendront.  

Ï% exclamative indirecte [introduite par que (ce que) ou si ou par le même terme que l inter-  

rogation directe correspondante)  

Exemple : Tu sais comme elle est patiente.  

Remarque  

On appelle complétive ou substantive une conjonctive qui occupe une fonction  

essentielle dans la phrase (sujet ou sujet réel, COD, COI, complément du nom, de  

l adjectif, du présentatif).  

Remarque  

Il peut y avoir des propositions sans verbe apparent, mais sous-entendu ; on les  

appelle elliptiques.  

Ex. : La chaussée était praticable, quoique glissante. '! proposition subordonnée con-  

jonctive elliptique.  

Une proposition subordonnée peut elle-même être la principale d une autre subor-  

donnée.  

Ex. : Il faut que je vous dise quand je viendrai.  

principale sub. conj. sub. conj. '! la première est sub. de falloir,  

la seconde de dire.  

Dans cet exemple, que je vous dise est à la fois la subordonnée de falloir et la princi-  

pale de quand je viendrai.  

293  

La fonction des mots,  

syntagmes et propositions 3  

Pour avoir une fonction dans la phrase, un mot, un syntagme ou une proposition doit être un  

élément fondamental de la phrase (sujet, verbe) ou se placer sous la dépendance grammaticale  

d un autre élément (son support) : c est ce qu on appelle la subordination.  

Les éléments qui ne répondent pas à ce critère n ont pas de fonction. Il s agit :  

Ï% d éléments analogiques, c est-à-dire qui ne jouent aucun rôle grammatical.  

Exemple : Ira-t-il vous voir ? '! t n a aucun rôle ; il est analogique (sa présence est  

purement phonétique, on dit que c est une consonne euphonique).  

Ï% d éléments libres, c est-à-dire qui sont dans une phrase sans être liés aux autres éléments  

qui la composent.  

Exemple 1 : Votre père, dit-il, est sympathique. '! dit-il est un élément libre, c est une  

incise.  

Exemple 2 : Monsieur, votre thé est prêt. '! Monsieur est un mot mis en apostrophe,  

sans fonction grammaticale par rapport au reste de la phrase.  

Ï% d éléments coordonnés ou juxtaposés sans être subordonnés à autre chose (cas des pro-  

positions).  

Exemple : Je pars et je ne reviens pas. '! les deux propositions n ont pas de fonction.  

Remarque  

Ce dernier point ne signiûe pas que tous les éléments coordonnés n ont pas de fonc-  

tion. L un par rapport à l autre, ils ne sont pas subordonnés, mais ils peuvent être  

subordonnés à un autre élément. Dans ce cas, ils ont nécessairement la même fonc-  

tion.  

Ex. 1 : Pierre et Paul nagent. '! Pierre et Paul sont les deux sujets du verbe nager.  

Ex. 2 : Une ûllette souriante et légère nous accueillit. '! souriante et légère sont les deux  

épithètes du nom ûllette.  

La fonction d un syntagme dépend de la fonction de son noyau (élément essentiel qui  

le compose).  

Ex. : Le petit chien dort. '! Le petit chien est sujet parce que chien est sujet (le et petit  

ont chacun leur propre fonction par rapport à leur noyau chien).  

3 La fonction des mots, syntagmes et propositions  

294  

La fonction des éléments fondamentaux  

de la phrase  

Les éléments fondamentaux de la phrase sont le sujet et le prédicat (verbe seul ou verbe  

+ attribut ou complément essentiel, le plus souvent un COD ou un COI).  

Le sujet  

Mot, syntagme ou proposition qui désigne l être ou la chose qui fait l action (ou la subit au passif).  

Comment reconnaître le sujet ?  

Généralement, en posant la question qu est-ce qui ? pour les choses ou qui est-ce qui ?  

pour les individus fait l action exprimée par le verbe ?  

Exemple : Les enfants jouent. '! Qui est-ce qui joue ? les enfants.  

Si le verbe est une copule, il faut inclure l attribut dans la question.  

Exemple : Paul est un homme. '! Qui est-ce qui est un homme ? Paul.  

Ce procédé est particulièrement utile dans les cas d inversion du sujet et du verbe.  

Exemple : Sur la terrasse joue l enfant. '! Qui est-ce qui joue ? l enfant ; terrasse n est  

pas sujet.  

En revanche, si le sujet est il impersonnel, ce procédé est moins pertinent. Généralement l élé-  

ment qui répondra à la question d identiûcation sera le sujet réel.  

Exemple : Il est venu des vacanciers sur nos plages. '! Qui est-ce qui est venu ? des  

vacanciers ; il est donc le sujet apparent ou grammatical, et vacanciers est le sujet réel,  

et non le COD.  

Remarque  

Il ne faut pas confondre le couple sujet apparent / sujet réel avec sujet / sujet redon-  

dant. Dans la redondance, le pronom qui occupe la place habituelle du sujet n est pas  

strictement grammatical ; il a du sens. Il désigne une réalité qui est exprimée deux  

fois.  

Ex. : L enfer, c est les autres. '! l enfer est le sujet, et c est le sujet redondant. À noter  

que dans la redondance, c est le sujet nominal qui est répété et le sujet pronominal  

qui est redondant et non l inverse.  

Il peut arriver que le sujet soit absent (notamment si le verbe est à l impératif ou dans cer-  

tains gallicismes ou certaines ellipses). Il faut alors parler de sujet sous-entendu.  

Ex. : Fais ce que dois. '! sujet sous-entendu du verbe devoir à la 2e personne du singulier.  

3 La fonction des mots, syntagmes et propositions  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

295  

G  

a  

a  

C  

u  

Le prédicat (l attribut)  

L attribut est un mot, syntagme ou proposition qui exprime la nature, la propriété, l état que  

l on attribue au sujet (parfois à l objet). Il est rendu possible par la présence d un verbe copule  

(verbe d état) ou d un verbe employé comme copule.  

Ex. : Il passe directeur. '! directeur est attribut du sujet il.  

Comment reconnaître l attribut du sujet ?  

En posant les questions quoi ? ou comment ? vous pourriez identiûer aussi bien l attribut du  

sujet que le COD ou le complément circonstanciel de manière. Il faut plutôt considérer le lien  

du sens. L attribut dit du sujet qui il est, ce qu il est ou comment il est.  

Ï% À la différence du COD qui n est possible qu avec un verbe transitif, l attribut du sujet est  

construit avec un verbe intransitif et ne désigne pas une réalité extérieure au sujet. Dans  

l exemple précédent, directeur est désormais une propriété de il et non un objet.  

Ï% À la différence du complément circonstanciel de manière qui est un adverbe ou peut être rem-  

placé par un adverbe, et a le sens de de manière ou à la manière de, l attribut est très rare-  

ment un adverbe (il a plutôt la nature d adjectif ou de nom) et n a pas le sens précis de de  

manière ou à la manière de.  

Exemple : Il paraît immédiatement. '! adverbe, il paraît de manière immédiate : com-  

plément circonstanciel de manière / Il paraît violent. '! adjectif, il ne paraît pas de  

manière violente : attribut du sujet.  

Comment reconnaître l attribut de l objet ?  

Un COD peut également avoir un attribut. Pour cela, il faut un verbe transitif (pour avoir un  

COD) et un lien attributif entre le COD et son attribut (le même qu entre un sujet et son attribut).  

Les verbes élire, nommer, proclamer, appeler, rendre, faire, trouver, juger, déclarer, traiter de,  

considérer comme, se dire, se faire, se croire, se sentir sont les plus courants dans ce cas.  

Exemple : Certains le considèrent comme un maniaque. '! Certains considèrent lui  

(COD) maniaque (attribut du COD car c est une propriété attribuée à lui et non à certains.  

L analyse du verbe est déjà expliquée page 283. Sa fonction comme prédicat est base  

de la phrase. Nous nous attardons plutôt sur la fonction d attribut.  

Remarque  

Lorsque le COD n est pas un pronom, mais un nom immédiatement suivi de son  

attribut, il est possible de prendre cet attribut pour une simple épithète. Pour éviter  

cette confusion, il faut procéder à une dislocation, en remplaçant le COD par un  

pronom. Si l adjectif entre dans le pronom, c est une épithète, sinon, c est un attribut.  

Ex. 1 : Ils rendent ce savant fou. '! Ils le rendent fou : fou est attribut du COD.  

Ex. 2 : Ils rendent ce savant fou plus raisonnable. '! Ils le rendent plus raisonnable : fou  

est inclus dans le pronom, c est une épithète.  

3 La fonction des mots, syntagmes et propositions  

296  

Les compléments du verbe  

Le verbe est le type de nature qui a le plus grande nombre de compléments. Nous considére-  

rons les éléments subordonnés au verbe en allant des plus liés aux moins liés.  

Les compléments d objet  

Ce sont des compléments essentiels, ce qui signiûe :  

Ï% soit que le verbe ne peut être construit régulièrement sans eux.  

onsidérer comme, se dire, se faire, se croire, se sentir sont les plus courants dans ce cas.  

Exemple : Je donne. '! ce verbe attend un objet.  

Ï% soit que le verbe ne peut être séparé artiûciellement de ce complément, par une dislocation  

du type et cela.  

Exemple : Je mange un bonbon. '! on ne peut pas dire je mange et cela un bonbon ; en  

revanche pour je mange un bonbon dans la cuisine '! on peut dire je mange un bonbon  

et cela dans la cuisine).  

Ce sont des compléments non adverbiaux c est-à-dire qu ils ne peuvent pas être remplacés  

par un adverbe, parce qu ils n indiquent pas de circonstances de temps, de lieu, de manière, de  

cause, etc.  

Exemple : Je mange un bonbon '! ne peut être remplacé par je mange où ?, quand ?,  

pourquoi ?, comment ? ; en revanche je mange un bonbon dans la cuisine, peut être rem-  

placé par je mange un bonbon où ?).  

Les compléments d objet peuvent être directs ou indirects.  

Le complément d objet est direct lorsqu il est lié au verbe sans préposition.  

Comment reconnaître le COD ?  

Ï% Par la question qui ? ou quoi ?, placée après le verbe (mais par ce seul procédé, il peut être  

confondu avec l attribut).  

Ï% Par la tournure de la phrase au passif. Le COD est le seul complément qui devient sujet  

quand la phrase est tournée au passif.  

Exemple : Le chat mange la souris ; la souris est mangée par le chat).  

Remarque  

Il peut arriver que le COD soit apparemment séparé du verbe par une préposition,  

principalement lorsque c est un inûnitif (ex. : Je vous conseille de partir). Dans ce cas  

c est pourtant bien un COD, car conseiller est transitif direct (je vous conseille  

quoi ?). La question directe doit toujours être privilégiée si elle est possible. Dans  

l exemple, « de » n est pas une préposition, mais un simple introducteur.  

3 La fonction des mots, syntagmes et propositions  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

297  

G  

a  

a  

C  

u  

Le complément d objet indirect est lié au verbe par une préposition.  

Comment reconnaître un COI ?  

En posant la question à qui ?, à quoi ?, de qui ?, de quoi ? car les principales prépositions qui  

introduisent le COI sont à, de. Bien souvent quand on rencontre une autre préposition, il faut  

se demander d abord si le complément n est pas un complément circonstanciel.  

Exemple : Nous sommes tombés dans la mare. '! Nous sommes tombés dans quoi ? est  

moins précis que Nous sommes tombés où ?  

Les compléments circonstanciels (ou adverbiaux)  

Ces compléments sont des adverbes ou peuvent être remplacés par des adverbes. Tout comme  

les adverbes, ils peuvent exprimer de nombreuses nuances : de temps, lieu, manière, opposi-  

tion (concession), but, cause, conséquence, condition principalement.  

Comment reconnaître un complément circonstanciel ?  

En posant les questions quand ?, où ?, comment ?, malgré qui/quoi ?, pour qui/quoi ?, à  

cause de qui/quoi ?, à condition de qui/quoi ?, si quoi ? après le verbe.  

Le complément circonstanciel, comme l adverbe, est généralement mobile dans la phrase.  

C est parce qu il n est pas exclusivement lié au verbe, mais à la phrase, d où son appellation  

de complément de phrase. Il peut arriver que des compléments circonstanciels soient des  

compléments essentiels et qu alors ils perdent cette mobilité.  

Exemple : Je vais à Paris. '! Le complément à Paris n est pas mobile, et il est essentiel.  

Il ne faut pas confondre le COD qui désigne une autre réalité que le sujet, avec le sujet  

réel des verbes impersonnels.  

Ex. : Il pleut des cordes '! cordes n est pas COD mais sujet réel.  

Remarque  

COD ou COI peuvent être le seul complément du verbe. Cependant, il arrive souvent  

qu un même verbe possède un COD et un COI, le COI étant là pour accompagner le  

COD. On peut dire que le COI est un complément d objet second (COS), même si  

cette appellation n est plus très usitée.  

Ex. : Il donne à l élève un avertissement. '! avertissement est COD et élève est COS.  

On donne aussi traditionnellement au cas de notre exemple le nom de complément  

d attribution parce qu il correspond à l attribution d un objet à quelqu un. Cette appel-  

lation se rencontre encore parfois dans les concours dans les cas les plus incontestables  

où ce complément pourrait facilement être remplacé par les pronoms lui ou leur.  

Remarque  

Les propositions subordonnées circonstancielles de lieu n existent pas car elles n ont  

pas de mot introducteur (où est soit un pronom relatif qui introduit une relative, soit  

un adverbe interrogatif qui introduit une interrogative indirecte CO).  

3 La fonction des mots, syntagmes et propositions  

298  

Le complément d agent  

Il n est ni essentiel, ni circonstanciel, il exprime l agent de l action du verbe, alors même que  

cet agent n est pas sujet. Il correspond à la tournure passive des phrases au sujet de la tournure  

active ; il se rencontre donc nécessairement dans des phrases au passif.  

Exemple : Jean regarde la plage. '! La mer est regardée par Jean.  

Comment reconnaître un complément d agent ?  

Commencez par identiûer si la phrase est au passif. Puis repérez les prépositions par ou de  

qui introduisent ces compléments.  

Exemple : Il est aimé de/par chacun.  

Ce complément est exceptionnellement introduit par la préposition à dans les expressions connu  

à (ex. : une construction déjà connue à l ancien français) et mangé aux mites, aux vers.  

Les compléments du nom  

Le nom peut également avoir une grande variété de compléments, mais cette variété n est pas  

dans la diversité des relations du nom à ses compléments, mais dans la nature de ces complé-  

ments. Nous pouvons classer ces compléments en quatre catégories et voir la nature propre à  

ces catégories.  

Le complément de nom proprement dit (CDN)  

ou complément déterminatif  

Contrairement au verbe qui possède des appellations diverses pour ses compléments (COD,  

COI, complément circonstanciel, complément d agent), le nom n a qu une appellation pour  

ses compléments, alors même que la relation que le nom entretient avec ce complément est  

aussi riche que celle que le verbe entretient avec les siens.  

Le CDN est un syntagme prépositionnel (introduit par une préposition) qui précise, détermine  

l être ou l objet désigné par le nom.  

Exemple : Le vélo de Pierre '! ce n est pas le vélo en général, mais c est le vélo de Pierre.  

Il peut cependant arriver que cette préposition soit omise, sans que cela change la relation du  

nom et de son complément.  

Exemple : La ûn mars '! la ûn du mois de mars.  

Il peut également arriver que ce complément soit toute une proposition, introduite par une  

conjonction (ex. : L espoir qu elle guérira me soutient. '! l espoir de quoi ?, ce n est pas n importe  

quel espoir) ou un pronom relatif (ex. : Le médecin que nous avons écouté était compétent.)  

Comment reconnaître le CDN ?  

Il n y a pas de truc ! Il faut d abord se demander si le syntagme complète le nom, puis identiûer  

s il peut appartenir aux autres catégories de compléments du nom avant de le mettre dans cette  

catégorie plus générale. C est donc la dernière fonction de complément d un nom à envisager.  

3 La fonction des mots, syntagmes et propositions  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

299  

G  

a  

a  

C  

u  

L épithète  

Une épithète est un complément du nom particulier par :  

Ï% sa proximité systématique au nom (l épithète exprime une qualité, une propriété du nom),  

et elle est, d autre part, nécessairement juste avant ou juste après le nom, sauf dans quelques  

rares cas (ex. : feu la reine) et lorsque c est une épithète détachée (voir la suite),  

Ï% sa nature d adjectif ou de participe employé comme adjectif.  

L épithète détachée  

Sans être une fonction très différente de l épithète, elle ne doit pourtant pas être confondue  

avec elle. L épithète précise le nom, alors que l épithète détachée a une valeur explicative. Sa  

position, plus éloignée du nom (au moins d une virgule) donne cette valeur explicative (ex. :  

L homme, ému, se laissa convaincre.)  

Il est important de bien sentir la pause entre le nom et l épithète, et la différence que cela  

entraîne. Dans notre exemple ce n est pas un homme ému qui fait telle ou telle chose, mais  

c est un homme, parce qu il est ému qui fait telle ou telle chose.  

Le déterminant  

Le déterminant est le plus petit complément du nom, et le plus simple à analyser, dans la  

mesure où déterminer est son unique fonction. Il est toujours placé devant le nom, mais il  

peut en être séparé par un adjectif ou un autre déterminant.  

Remarque 1  

Lorsque l épithète est un participe, celui-ci peut en même temps avoir ses propres  

compléments, conservant toujours sa nature essentielle de verbe.  

Ex : un triangle ayant les trois côtés égaux est dit équilatéral '! ayant& égaux est l épi-  

thète avec le noyau ayant, qui a pour COD les trois côtés égaux.  

Il ne faut pas confondre l adjectif épithète avec l adjectif attribut, lorsque le verbe est  

sous-entendu. Ex. : Paul montra sa joie discrète. '! discrète est attribut.  

Pour distinguer les cas de l adjectif épithète et attribut, considérez seulement que  

l épithète est toujours facultative au sens général et à la régularité de la phrase, alors  

que la suppression de l attribut rend soit la phrase irrégulière (ex. : Il est considéré  

comme& ) soit change totalement le sens du verbe (ex. : Dieu est bon / Dieu est).  

Remarque 2  

Il peut arriver que le nom support de l épithète ne soit pas présent avant ou après  

l épithète. Il ne faut pas alors confondre l épithète avec une épithète détachée ou un  

attribut. Ex. : Il n y a que deux attitudes possibles : la bonne et la mauvaise.  

Remarque  

Dans les concours, on trouve également l appellation d épithète apposée ce qui revient au même.  

3 La fonction des mots, syntagmes et propositions  

300  

Exemple : Les trois hommes.  

Comment reconnaître le déterminant ?  

D abord par son rôle (réaliser un nom ou un pronom dans la phrase) car sans déterminant,  

l emploi du nom serait incorrect ; ensuite en étudiant les listes du I (pages 278-281).  

L apposition  

L apposition est un élément nominal qui a la même relation au nom qu a un attribut à son  

sujet, mais sans copule (et sans préposition).  

Comment reconnaître l apposition ?  

L élément apposé désigne la même réalité que le mot auquel il se rapporte, mais d une façon  

différente. L apposition n est pas nécessairement, comme l épithète détachée, en position  

détachée par rapport au nom. Si elle est détachée du nom elle est une expansion (ex. : Le lion,  

roi des animaux, domine la jungle.) ; mais elle peut être liée directement à lui (ex. :  

Guillaume le Conquérant).  

Les compléments du pronom  

Le pronom peut être complété par une épithète (ex. : moi-même / nul autre), une épithète  

détachée (ex. : Ils attendaient, inquiets, l annonce des résultats. / ex. : Je, soussigné, Jean  

Dupont, atteste, etc.), un déterminant (ex. : Tous ceux qui vivent par l épée, périront par  

l épée.), une apposition (ex. : Lui, un homme si ûer, accepter cela ! '! ici, on ne peut pas  

dire que lui est apposé à homme à cause de la place imposée du pronom. Quand le pronom suit,  

on ne parle pas d apposition, mais de redondance '! ex. : Pierre, lui, l a fait.), un complé-  

ment du pronom (en général), dont la nature est syntagme prépositionnel (ex. : Ceux de chez  

moi viendront aussi.), ou une proposition relative (ex. : Ceux qui vivent sont ceux qui luttent.)  

Remarque  

Dans les deux exemples précédents, on peut être amené à se demander lequel des  

deux termes est le nom et son complément, d autant plus que l apposition peut, bien  

souvent, être antéposée (ex. : le roi des animaux, le lion). On choisit de préférence  

comme support le terme qui exprime directement la réalité (le lion), et notamment le  

nom propre quand il y en a un mais, dans les concours, l analyse inverse (le roi des  

animaux comme support) n est pas fausse.  

Il ne faut pas confondre l apposition et l épithète (et épithète détachée). L apposition est un  

nom ou un groupe nominal, alors que l épithète est un adjectif ou un équivalent.  

Il ne faut pas confondre l apposition avec le CDN sans préposition. Dans « la ûn mars », mars  

complète l information ûn, mais ne la répète pas. Attention également à ne pas confondre la  

principauté de mon père et la principauté d Andorre. Le premier cas est un CDN (mon père  

n est pas une principauté), le second est une apposition (Andorre est une principauté). Dans  

le premier cas, « de » est une préposition ; dans le second, c est un introducteur.  

3 La fonction des mots, syntagmes et propositions  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

301  

G  

a  

a  

C  

u  

Les compléments de l adjectif  

L adjectif peut avoir un complément de l adjectif. La nature de ces compléments peut être  

un adverbe (ex. : une très gentille personne), un syntagme prépositionnel (ex. : un individu  

capable de tout), une proposition (ex. : Je suis stupéfait qu il soit ici.).  

Les compléments de l adverbe  

L adverbe peut être complété par un complément de l adverbe. Sa nature est :  

Ï% adverbe (ex. : vous arrivez trop tard) ;  

Ï% syntagme prépositionnel (ex. : agir conformément à ses intentions) ;  

Ï% une proposition (ex. : elle agit autrement qu elle ne parle).  

Autres natures et leurs compléments  

Les prépositions  

Elles peuvent être accompagnées d un complément de préposition dont la nature est adverbe  

(ex. : Je viendrai aussitôt après votre départ), ou syntagme nominal (ex : Je viendrai trois  

heures après votre départ).  

Les conjonctions de subordination  

Elles peuvent être accompagnées d un complément de conjonction dont la nature est adverbe  

(ex. : Je viendrai aussitôt après que vous serez partis) ou un syntagme nominal (ex. : Je vien-  

drai trois heures après que vous serez partis).  

Les présentatifs  

Ils peuvent avoir occasionnellement un complément de présentatif.  

Exemple : Voici le jour. '! On peut aussi dire que jour est le régime (terme sous la  

dépendance d un autre) de voici.  

Les mots-phrases  

Ils peuvent avoir un complément de mot-phrase dont la nature est adverbe (ex. : Merci  

beaucoup), syntagme prépositionnel (ex. : Merci de votre soutien), proposition (ex. : Gare  

que la glace ne cède !).  

Remarque  

Les adverbes de degré sont souvent accompagnés d une proposition complément.  

Ex. : Jean est plus grand que je ne l étais à son âge. '! Dans cet exemple, « que je ne  

l étais à son âge » complète l adverbe plus, mais plus (& ) que je ne l étais à son âge  

complète l adjectif grand.  

302  

La correspondance  

des modes et des temps 4  

La correspondance des modes  

Elle concerne la phrase complexe, c est-à-dire celle qui est composée de plusieurs propositions  

et donc de plusieurs verbes généralement exprimés. Cette correspondance peut être probléma-  

tique dans le cas des subordonnées relatives et conjonctives. Dans les inûnitives et les partici-  

piales, le mode est indiqué par leur nom. Dans les interrogatives et les exclamatives indirectes,  

le mode reste le même que dans les interrogatives et exclamatives directes correspondantes.  

Exemple : Je demande ce que tu fais. '! Que fais-tu ?  

Règle générale  

La valeur générale des modes dans les relatives et conjonctives est la suivante :  

Ï% on emploie l indicatif à propos d un fait réel, certain (valeur habituelle de l indicatif)  

Exemple : Je sais qu on l a fait travailler.  

Ï% on emploie le subjonctif à propos d un fait hypothétique, incertain, d un souhait (valeur  

habituelle du subjonctif)  

Exemple : Je souhaite qu on le fasse travailler.  

Mode dans la proposition relative  

Indicatif  

L indicatif s emploie nécessairement quand l antécédent de la proposition relative a un sens  

précis, c est-à-dire quand il s agit d un nom propre ou d un nom commun précédé d un article  

déûni, d un pronom personnel, possessif ou démonstratif.  

Exemple : Le médecin qu on a appelé est arrivé.  

L indicatif s emploie généralement (pour insister sur la réalité du fait) quand la principale est  

déclarative (c était le cas dans l exemple précédent).  

Subjonctif  

Le subjonctif s emploie nécessairement quand l antécédent de la proposition relative n a pas de  

sens précis, c est-à-dire qu il s agit d un nom sans article ou d une expression de sens indéûni.  

Exemple : Je ne vois âme qui vive.  

4 La correspondance des modes et des temps  

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303  

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Le subjonctif s emploie généralement (indicatif possible pour insister sur la réalité du fait) :  

Ï% après un verbe de la principale à la tournure négative  

Exemple : Je ne vois pas de médecin qui puisse venir.  

Ï% quand la principale est interrogative  

Exemple : Existe-il un médecin qui puisse venir ?  

Ï% quand la principale a une valeur conditionnelle (introduite en général par si)  

Exemple : S il existe un médecin qui puisse venir, qu il accourt.  

Ï% quand l antécédent du relatif est accompagné d un superlatif relatif, ou des adjectifs seul, pre-  

mier, dernier (sens proche du superlatif).  

Exemple : La plus belle conquête qu ait faite l homme est le cheval.  

Infinitif  

L inûnitif peut s employer pour marquer l idée de pouvoir ou de devoir  

Exemple : Je cherche un lieu où vivre tranquille.  

Mode dans la proposition conjonctive  

Indicatif  

L indicatif s emploie nécessairement :  

Ï% dans la conjonctive introduite par que, quand la principale est déclarative (verbe principal  

exprimant une opinion, un constat, une afûrmation)  

Exemple : Je sais/crois que vous viendrez.  

Ï% dans une circonstancielle de temps où la subordonnée exprime une action antérieure ou  

simultanée par rapport à l action de la principale (la conjonction est : quand, lorsque,  

comme, après que, pendant que, etc.)  

Exemple : Il arrivera après que nous serons partis. / Il arrivera dès que nous partirons.  

Ï% dans une circonstancielle de cause où la relation cause/conséquence est réalisée  

Exemple : Je vous écoute parce que vous parlez bien.  

Ï% dans toute circonstancielle de manière, de conséquence  

Exemple : Il a agi précipitamment, de sorte qu il s est trompé. (conséquence)  

Ï% dans la circonstancielle de condition introduite par si, ainsi que celle dont la locution con-  

jonctive est selon que, suivant que.  

Exemple : Si tu viens avec nous, tu seras surpris.  

4 La correspondance des modes et des temps  

304  

Subjonctif  

Le subjonctif s emploie nécessairement :  

Ï% dans la conjonctive introduite par que, quand le verbe de la principale exprime une  

volonté (vouloir, désirer, souhaiter, etc.), un sentiment (s attrister, se réjouir, s étonner,  

etc.), qu il est de sens négatif (refuser, nier, interdire, défendre, etc.) ou que la proposition  

principale est négative ou interrogative.  

Exemple : Je m étonne/déteste/n aime pas qu on me contredise.  

Ï% dans une circonstancielle de temps où la subordonnée exprime une action postérieure à  

l action de la principale (la conjonction est : avant que, jusqu à ce que, etc.)  

Exemple : Il arrivera avant que nous soyons partis.  

Ï% dans une circonstancielle de cause où la relation cause/conséquence n est pas réalisée  

Exemple : Je vous écoute non que vous parliez bien, mais parce que votre sujet m intéresse.  

Ï% dans toute circonstancielle de but  

Exemple : Honore tes parents aûn que tu vives longtemps.  

Ï% dans toute circonstancielle de concession (ou d opposition) sauf celles introduites par la  

locution conjonctive tout& que où indicatif comme subjonctif sont possibles  

Exemple : Il travaille dur, tout harassé qu il est/soit.  

Ï% dans la circonstancielle de condition introduite par une locution conjonctive qui ûnit par  

que (en admettant que, supposé que, etc.), sauf à condition que, autant que, moyennant que  

qui sont suivis de l indicatif ou du subjonctif  

Exemple : À supposer que vous ayez raison, personne ne vous croira.  

Remarque  

Si l interrogation équivaut à une afûrmation, subjonctif et indicatif sont possibles.  

Ex. : Croyez-vous qu il s est/se soit mis à travailler ?  

4 La correspondance des modes et des temps  

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305  

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La correspondance des temps  

Principale  

Subordonnée à l indicatif  

antériorité simultanéité postériorité  

Verbe au présent ou au futur  

'! Je pense / je penserai  

Passé  

qu il mentait  

qu il mentit  

qu il a menti  

Présent  

qu il ment  

Futur simple  

qu il mentira  

Verbe au passé  

'! Je pensais, je pensai, j ai pensé  

Plus-que-parfait  

qu il avait menti  

Imparfait  

qu il mentait  

Conditionnel prés.  

qu il mentirait  

Principale  

Subordonnée au subjonctif  

antériorité simultanéité & postériorité  

Verbe au présent ou au futur ou  

au conditionnel présent  

'! Je nie / je nierai  

Passé  

qu il ait menti  

Présent  

qu il mente  

Verbe au passé  

'! Je niais, je niai, j ai nié  

Plus-que-parfait  

qu il eût menti  

Imparfait  

qu il mentît  

306  

Concours blancs  

et annales  

Concours blanc 1  

Pour chaque mot souligné, ou chaque segment de phrase souligné, indiquez si l analyse pro-  

posée entre parenthèses et en caractères gras est juste (réponse A) ou fausse (réponse B).  

1 Il ne craint que moi. (exceptif)  

2 Il est difficile de partir. (complément indirect)  

3 Il en faut, de la patience. (pronom)  

4 Coucou les cocos ! (allitération)  

5 C est très rare. (adverbe)  

6 Il y a façon et façon. (sujet)  

7 La guerre de Troie. (apposition)  

8 Levé du bon pied. (objet indirect)  

9 Que j aime ce soleil resplendissant ! (relative)  

Bordeaux  

Description  

Première épreuve d admissibilité, l épreuve d « analyses » est un questionnaire de 100 items por-  

tant sur les natures et les fonctions des mots, syntagmes et propositions. L objectif du candidat  

est de déterminer si la proposition d analyse faite pour l élément souligné est correcte (réponse  

A) ou incorrecte (réponse B). Pour l ensemble de l épreuve, vous disposez de 30 minutes.  

L épreuve n est corrigée que si vous êtes parmi les 160 premiers à l issue des trois premières  

épreuves. Elle est notée au ûnal sur 30 et non sur 20.  

Niveau de difficulté : 7/10  

Le principe est le même que pour le vocabulaire, mais 100 questions c est long. Par consé-  

quent il faut être très concentré et aller assez vite (33 secondes par question). Les questions  

sont assez diversiûées. Il faut travailler les natures des mots (particulièrement ceux qui en  

ont beaucoup : que, tout, quelque, etc., ainsi que les articles) et des propositions (surtout les  

circonstancielles), les fonctions des mots et des propositions, l aspect des verbes, le degré  

de l adjectif, anaphore et cataphore, les modes.  

Conseils  

Ï% Il faut se donner un objectif d au moins 70/100.  

Ï% Travailler tout le vocabulaire grammatical et technique ; souvent la seule difficulté d une  

question vient du vocabulaire.  

Ï% Lorsque les questions fonctionnent par paires, il faut souvent cocher la réponse A dans  

un cas et B dans l autre. Mettez en relation les questions similaires lorsque vous avez un doute.  

Temps alloué 30 min.  

Concours blancs et annales  

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10 Une toute petite fille. (adjectif)  

11 Cramponne-toi bien ! (impératif)  

12 Eussions-nous dit autre chose que ça  

n aurait rien fait. (conditionnel)  

13 Que c est étrange ! (conjonction)  

14 Un chien-loup. (apposition)  

15 Ô malheureux sort, qui nous accable tous. (apostrophe)  

16 Imprudent ! lui rétorqué-je alors. (imparfait)  

17 Au soleil, nous brunissons. (inchoatif)  

18 Nous venons de manger. (périphrase aspectuelle)  

19 Il pleut, il pleut, bergère& (apostrophe)  

20 Des serres (palimpseste)  

21 Et donc ils étaient arrivés. (adverbe)  

22 Çà et là couraient des herbes folles. (pronom)  

23 Qui parle d abandonner ? (sujet)  

24 De tenter à réussir, il y a un monde ! (complément direct)  

25 Le fleuve Garonne traverse Bordeaux. (apposition)  

26 Un ancien combattant. (participe présent)  

27 Cette angoisse paisible ressentie. (antiphrase)  

28 Comment va-t-il ? (pronom)  

29 Il vous admire, cela est évident. (fonction cataphorique)  

30 Il faudra du temps pour oublier. (partitif)  

31 Nous fleurissons la maison. (2e groupe de conjugaison)  

32 Une montagne de lettres. (métaphore)  

33 Agir pour rien. (conjonction)  

34 Des fleurs fraîches écloses. (adverbe)  

35 Allez donc de l avant ! (adverbe)  

36 À qui mieux mieux. (adverbe)  

37 Un docteur ès sciences. (déterminant)  

38 Partir du bon côté. (objet indirect)  

39 Aller en diminuant. (gérondif)  

40 Les dires d un menteur. (nom commun)  

41 Chacun son rôle. (représentant)  

42 Se dire la vérité. (pronominal réfléchi)  

43 Une porte cochère. (apposition)  

44 Il en faut, du courage ! (objet indirect)  

45 C est son père tout craché. (sujet redondant)  

46 Il me demande qui va venir. (interrogative)  

47 Il va bien. (attribut)  

48 Du fond de son lit, il nous appelait. (article indéfini)  

49 Parcourir mille milles. (numéral)  

50 Que me chantez-vous ? (adverbe)  

51 Tu tricotes tranquillement. (aspect itératif)  

52 Je suis déçu. (sens passif)  

53 Croire en soi. (pronom)  

54 Vous vous êtes regardées ? (élément redondant)  

55 Il dormait depuis une heure. (aspect sécant)  

56 Il se répète bien des choses. (voix moyenne)  

57 Ils sont mis en rang d oignons. (complément d agent)  

58 Il eut pensé le contraire. (passé antérieur)  

59 Battez les Sufs ou mettez-les tels quels. (proposition subordonnée)  

60 Vous aviez été confondue (passé surcomposé)  

Concours blancs et annales  

308  

61 Y a-t-il seulement quelqu un qui  

n en soit convaincu ? (sens exceptif)  

62 Un do bémol. (mot substantivé)  

63 Un piéton claudicant. (adjectif verbal)  

64 Il ne faut pas condamner ce qui ne  

doit pas l être (neutre)  

65 « Viendrez-vous ? Oui, bien sûr ! » (adverbe)  

66 Il y a tout intérêt. (impersonnel)  

67 Un tas d amis. (collectif)  

68 Une idée pire. (adjectif)  

69 Une femme soucieuse de son apparence. (complément de l adjectif)  

70 Il importe de venir. (objet direct)  

71 Je le suis. (attribut ou objet direct)  

72 La langue de Cervantès. (périphrase)  

73 Fiers, vous l êtes vraiment. (fonction cataphorique)  

74 Il demeure enfantin dans ses réactions. (transitif direct)  

75 Vive la France ! (phrase optative)  

76 Avoir découvert la supercherie. (participe passé)  

77 Ils se sont tus. (pronominal idiomatique)  

78 Manger du saucisson. (partitif)  

79 Bannir. (2e groupe de conjugaison)  

80 Un tout autre aspect. (nom commun)  

81 Davantage de croûte que de mie. (nom commun)  

82 Régler à tempérament. (adverbe de manière)  

83 Va-t-il ici ? Il y va. (adverbe)  

84 Jean le Bon. (apposition)  

85 Je confis (indicatif passé simple)  

86 L homme est un loup pour l homme. (épanalepse)  

87 Est-ce que je vous demande le temps  

qu il fait ? (phrase interrogative)  

88 J aime les entendre sonner. (sujet)  

89 Attendez deux secondes. (numéral cardinal)  

90 Elle avait besoin d un conseil. (objet indirect)  

91 La nuit tombant, il rentra chez lui. (adjectif verbal)  

92 Nous avons monté la côte. (complément essentiel)  

93 Un tien vaut mieux que deux tu l auras ! (pronom)  

94 Il écrit souvent des livres. (adverbe d aspect)  

95 Il fallait qu il fît son devoir. (subjonctif passé)  

96 La nuit tombe. (aspect perfectif)  

97 Nous le pensons malheureux. (attribut du sujet)  

98 Suppléer (verbe transitif)  

99 Tu es mené par le bout du nez. (complément d agent)  

100 Je ne sais où il veut en venir. (adverbe)  

Concours blanc 2  

Pour chaque mot souligné, ou chaque segment de phrase souligné, indiquez si l analyse pro-  

posée entre parenthèses et en caractères gras est juste (réponse A) ou fausse (réponse B).  

Temps alloué 30 min.  

Concours blancs et annales  

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1 Les vaches paissent dans le pré. (verbe défectif)  

2 Un visage en lame de couteau. (complément indirect du nom lame)  

3 Je te considère comme la plus douée. (groupe attribut du sujet)  

4 Elle aurait pu exiger qu il parte. (conditionnel passé 1ère forme)  

5 Il est aisé de critiquer un auteur. (sujet réel)  

6 Dis-moi qui a chanté. (pronom interrogatif)  

7 Tu réussiras, j en suis sûr. (préposition)  

8 Je l entendais rire. (sujet)  

9 Il partit à la poursuite des voleurs. (complément du nom)  

10 Il faut manger pour vivre. (objet direct)  

11 Qui trop embrasse mal étreint. (subordonnée relative)  

12 Ne te dépars jamais de ton bon caractère. (pronominal réfléchi)  

13 Sors vite que je ne t assomme ! (sens exceptif)  

14 Ce qu il nous faut vivre est douloureux. (base d une proposition infinitive)  

15 Voici le pianiste dont les parents sont morts. (complément du verbe)  

16 En dépit de votre opinion, je m engagerai. (locution conjonctive)  

17 On peut dire qu il tire à hue et à dia. (interjection)  

18 Il ne convient pas que nous soyons  

mis en bout de table. (complément d objet)  

19 Et le temps nous prendra notre enfance. (indépendante)  

20 Êtes-vous Pierre ? Non, mais je le suis  

de près. (attribut)  

21 Quel âge avez-vous ? (interrogation partielle)  

22 Interférer (transitif direct)  

23 Les lumières se sont éteintes. (pronominal passif)  

24 Il faut que tu partes. (pronom relatif)  

25 Nous sommes si exigeants. (adverbe de degré)  

26 Un manteau de laine. (article partitif)  

27 Tu pars après qu il est arrivé. (subjonctif)  

28 Moi, je t écoute. (pronom personnel tonique)  

29 Il doit avoir vingt ans. (périphrase verbale)  

30 Le plus grand homme. (degré absolu)  

31 L enfant dont il a parlé. (complément du nom)  

32 Les leurs sont plus beaux. (pronom personnel)  

33 Innocente, Marie nous regardait paisiblement. (apostrophe)  

34 François, va voir ta mère. (apposition)  

35 Il en est. (préposition)  

36 Ils se taisent. (pronominal réciproque)  

37 Veux-tu de la laitue ? (article partitif)  

38 Il m a regardée car je lui plais. (subordonnée circonstancielle)  

39 Il y a loin de la coupe aux lèvres. (sujet)  

40 Nous la croyions experte. (complément d objet direct)  

41 Il rajeunit de jour en jour. (aspect sécant)  

42 Une opinion très quelconque. (adjectif qualificatif)  

43 Ô Atlas, sommet du monde& (apposition)  

44 Certains nous écouteront. (pronom indéfini)  

45 Il est venu par ses propres moyens. (complément circonstanciel de manière)  

46 Humant l air du soir, il flânait. (adjectif verbal)  

47 Comme je vous comprends. (conjonction de subordination)  

48 Hello, tout le monde ! (mot-phrase)  

49 Voilà la confirmation  

que vous vous êtes trompés. (complément du nom)  

50 Alors il s est tu. (adverbe)  

Concours blancs et annales  

310  

51 Que penses-tu de mon nouveau sac ? (complément circonstanciel de propos)  

52 Il le sait, lui. (anaphore grammaticale)  

53 Haïr ses proches. (2e groupe de conjugaison)  

54 Je redoute qu il ne parte. (explétif)  

55 Vous chantez vraiment faux. (adverbe)  

56 La soupe est trop salée. (comparatif de supériorité)  

57 Penser pis que pendre (adjectif superlatif)  

58 Je suis heureux de la voir venir. (proposition infinitive)  

59 Pendant que tu dors, je travaille. (proposition conjonctive)  

60 Nous viendrons donc te voir. (conjonction de coordination)  

61 Il est mort de froid. (complément circonstanciel de cause)  

62 Deux sont venus. (adjectif numéral)  

63 Étreindre. (2e groupe de conjugaison)  

64 Dis-moi où aller. (pronom relatif)  

65 Paix aux hommes de bonne volonté. (sujet)  

66 Tant pis pour les retardataires. (mot-phrase)  

67 Les Charentais. (nom propre)  

68 L homme que je suis refuse l obéissance. (pronom relatif)  

69 Si seulement j eusse étudié le latin& (conditionnel)  

70 Nous réagissons au son du cor. (article partitif)  

71 Si tu pars demain, tu auras du beau temps. (subordonnée hypothétique)  

72 Que me sert de te l expliquer. (pronom relatif)  

73 Chemin faisant, il me parlait. (gérondif)  

74 Il ergote. (aspect itératif)  

75 C est de là que je viens. (pronom relatif)  

76 Tu finis de ranger. (périphrase verbale aspectuelle)  

77 J entends le ténor chanter. (sujet)  

78 Qui vois-tu ? (proposition relative)  

79 L espoir restant, nous gardons nos chances. (gérondif)  

80 Il parle pour oublier. (complément circonstanciel de but)  

81 J ignore comment lui révéler ce secret. (proposition subordonnée interrogative)  

82 Qu il ait su. (subjonctif plus-que-parfait)  

83 Que tu es étonnant ! (pronom exclamatif)  

84 Avoir peur de tout le monde. (complément d objet direct)  

85 Ce souvenir-là est agréable. (adverbe déictique)  

86 Le pire événement vécu. (adjectif)  

87 La princesse de Monaco. (apposition)  

88 On n a rien sans rien. (pronom indéfini)  

89 Il se demandait si Jean viendrait. (futur dans le passé)  

90 Il n y a rien à faire. (pronom adverbial)  

91 A beau mentir qui vient de loin. (préposition)  

92 Une si longue attente& (proposition hypothétique)  

93 On ne voyait rien aux alentours. (adverbe de lieu)  

94 Il ne doutait pas qu il ne fît cela. (explétif)  

95 Opinion en faveur de son oncle. (locution prépositive)  

96 Allez, dit-il, suivez-moi ! (incise)  

97 J ai vécu ces événements. (aspect atélique)  

98 Vraiment c est trop, trop, trop ! (redondance)  

99 Amuïr. (deuxième groupe)  

100 Fais que ce soit possible ! (phrase optative)  

Concours blancs et annales  

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Concours blanc 3  

Pour chaque mot souligné, ou chaque segment de phrase souligné, indiquez si l analyse pro-  

posée entre parenthèses et en caractères gras est juste (réponse A) ou fausse (réponse B).  

1 Moi, je suis content. (Pronom tonique)  

2 Se séparer (Pronominal subjectif)  

3 S amuïr (Deuxième groupe)  

4 Il est difficile de se taire. (Objet indirect)  

5 Prends ton temps. (Phrase énonciative)  

6 Qui parle ? (Pronom relatif)  

7 & lequel individu m a répondu & (Pronom relatif)  

8 Il n y a que la vérité qui blesse. (Conjonction de subordination)  

9 Je l ai connu plus heureux. Comp. c(irconstanciel de manière)  

10 Aussi chanté-je sans relâche. (Participe passé)  

11 Il a été vu au parc. (Passé composé)  

12 Je vis alors le monument. (Aspect sécant)  

13 Il écrivait, or il était analphabète. Subo(rdonnée conjonctive)  

14 Si vous eussiez connu ce personnage. (Conditionnel passé)  

15 Viens après que nous aurons déjeuné. Ind(icatif)  

16 Cette route-là est plus directe. (Adverbe déictique)  

17 Suis-je si maladroit ? (Enclise)  

18 Il est venu malgré son rhume. (Préposition)  

19 Super ! s exclame le joueur. (Objet direct)  

20 Je ne sais pas qui va venir. (Phrase interrogative)  

21 À l aise Blaise (Paronomase)  

22 Savoir gré pour un service. (Locution verbale)  

23 Nous séjournions à la campagne. (Aspect non sécant)  

24 Cause toujours !Adverbe d a(spect)  

25 Si vous pouviez comprendre. Propos(ition hypothétique)  

26 Fuir les responsabilités est honteux. (Proposition infinitive)  

27 Pleurer toutes les larmes de son corps. (Objet interne)  

28 Ams tram gram (Dorica Castra)  

29 Un Opel Zafira (Apposition)  

30 Qui sait ! (Subordonnée relative)  

31 Je le pense sincère. Attribut de (l objet)  

32 Courir deux lièvres à la fois. (Complément circonstanciel)  

33 Rappeler (Transitif indirect)  

34 Dure, dure, la critique ! (Épithète détachée)  

35 Quelques années sont passées. (Indéfini)  

36 Le pourquoi du comment. Mot sub(stantivé)  

37 Avoir affaire à forte tête. (Verbe transitif)  

38 Vivre, c est choisir. (Attribut)  

39 Il se rencontre bien des gens ici. (Sujet apparent)  

40 Lavons nos vitres. (Indicatif)  

41 Marcher la tête droite. Emploi ad(verbial)  

42 Vous mangeriez. Conditionne(l présent)  

43 Ce bouquet de fleurs. (Fonction anaphorique)  

44 Inutile de parler. (Attribut)  

Temps alloué 30 min.  

Concours blancs et annales  

312  

45 Un joli rouge-gorge (Adjectif)  

46 Parler dans le vide. (Comp. circonstanciel de lieu)  

47 Ô rage, ô désespoir& (Apostrophe)  

48 La maman ours (Apposition)  

49 Faire triste mine. (Sujet)  

50 Je ne sais où aller. (Proposition relative)  

51 Un caractère endurci (Aspect inchoatif)  

52 Il change du tout au tout. Objet in(direct)  

53 Comment allez-vous ? (Adverbe)  

54 Rien ne va plus. (Adverbe de négation)  

55 Coco le cacatoès (Allitération)  

56 N ayez crainte ! (Adverbe explétif)  

57 Je m appelle Jean. (Pronominal passif)  

58 Suis-moi puisque tu y tiens. (Subordonnée de conséquence)  

59 On n est pas sans cSur. (Pronom indéfini)  

60 Qui l eut cru ? (Pronom personnel)  

61 Sans coup férir.Deuxième gr(oupe)  

62 En ayant vu (Gérondif passé)  

63 La principauté de Monaco (Apposition)  

64 Que vous eussiez accompli (Subjonctif passé)  

65 Elle est entourée d attention. (Complément d agent)  

66 Que j accepte, jamais ! (Conjonction de subordination)  

67 Il est arrivé dernier. Adjectif or(dinal)  

68 Il vend sa maison à son voisin. Comp(lément du nom)  

69 J irai avec ou sans votre accord. Prop(osition de concession)  

70 C est Mardi gras ! Adjectif qua(lificatif)  

71 Il m a rendu chèvre. Objet direc(t)  

72 Automne, tu parais au coin des bois. (Apposition)  

73 Elle est si jolie.Degré relatif)(  

74 Nous sommes partis par un beau matin. C(omp. circonstanciel de temps)  

75 Chic alors ! (Adverbe)  

76 Qui êtes-vous ? Interrogation( globale)  

77 Cette femme, à mon avis, ment. (Élément incident)  

78 Il demeure irréprochable. (Verbe à la voix active)  

79 Hâtons-nous. Impératif prés(ent, 1re pers. du pl.)  

80 J entends siffler le train. (Objet direct)  

81 Tu te le rappelles. (Objet direct)  

82 Elle redoute vraiment de participer. Obj(et direct)  

83 Ne me donne pas de moutarde. (Partitif)  

84 Voici venir Jean. (Régime de voici)  

85 Est-ce ta moto ?Attribut)(  

86 Ce que tu peux être susceptible ! (Introducteur)  

87 Il a obtenu ce poste par relations. Com(plément d agent)  

88 Au-delà de nos espérances& (Locution adverbiale)  

89 Il en faut, du temps. (Pronom personnel)  

90 Mais où donc va le temps ? (Adverbe)  

91 Mais où est Ornicar ? (Conjonction de coordination)  

92 C est à qui sera le meilleur ? Subord(onnée attributive)  

93 Ne mets rien dedans. Prépositio(n)  

94 Ils s en rendent compte. Objet dir(ect)  

Concours blancs et annales  

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95 Pierre marchait auprès de nous. (Aspect sécant)  

96 Il me donne le change. Objet dire(ct)  

97 S habiller à la mode. Compléme(nt d agent)  

98 Croire en ses chances. Objet indi(rect)  

99 Téléphone (Impératif ou nom)  

100 Je fais l autruche. (Aspect factitif)  

Annales Bordeaux 2009  

Pour chaque mot souligné, ou chaque segment de phrase souligné, indiquez si l analyse pro-  

posée entre parenthèses en caractères gras est juste (réponse A) ou fausse (réponse B).  

1 Que tu es grand (conjonction)  

2 Si tu le sais, ne le demande pas (conjonction)  

3 Dis-moi qui vient (pronom relatif)  

4 Il est si gentil (adverbe)  

5 C est Pierre qui est venu (conjonction)  

6 Il le sait (article)  

7 Dis-moi où tu iras (adverbe)  

8 Il est bien venu (adjectif)  

9 J aime l histoire que tu as racontée (anaphorique)  

10 Ne pas se pencher au dehors (infinitif verbal)  

11 Le mieux est d attendre (comparatif)  

12 Va, cours, vole et nous venge (présent indicatif)  

13 Spectacle étonnant que cette course ! (adverbe)  

14 Je viendrai séance tenante (participe présent)  

15 Il arriva tambour battant (gérondif)  

16 Comme il est beau (adverbe)  

17 Ces gens le trouvent très bon (attribut du sujet)  

18 Je t aime donc je te suis (proposition circonstancielle)  

19 Moi, je le ferai (pronom personnel atone)  

20 Je l ai entendu dire à ses parents (complément)  

21 Je l ai vu faire ses exercices (complément)  

22 Le président de l université sera présent (cataphore)  

23 Qui vivra verra (pronom relatif)  

24 Qui pis est, il sera là (superlatif)  

25 Souffler n est pas jouer (attribut)  

26 La ville de Paris est la capitale de la France (complément de nom)  

27 Suivant la consigne, il faut partir de suite (participe présent)  

28 Cette ville est magnifique (déterminant)  

29 Il y a de la viande sur la table (article)  

30 C est une corbeille garnie de rubans (article)  

31 Ils s appellent dans la cour (pronominal réciproque)  

32 Ils seraient bien aimables de venir (attribut)  

33 Ils se demandent comment il est venu (proposition circonstancielle de manière)  

34 J en connais de très agréables (préposition)  

35 J y vais tous les jours (adverbe)  

36 Je me demande s il viendra (proposition circonstancielle hypothétique)  

Temps alloué 30 min.  

Concours blancs et annales  

314  

37 Tel est pris qui croyait prendre (pronom indéfini)  

38 Napoléon naquit en Corse (aspect verbal inaccompli)  

39 La joie venait toujours après la peine (aspect verbal sécant)  

40 Soyez présent et vous verrez ! (proposition subordonnée)  

41 Plus vous travaillerez plus vous gagnerez (proposition indépendante)  

42 Les enfants qui étaient présents  

ont bien travaillé (proposition relative restrictive)  

43 Je suis en train de lire le journal (aspect continuatif)  

44 Il jaunit à vue d Sil (aspect inchoatif)  

45 Chaque semaine il revient (aspect itératif)  

46 Il est étonnant (adjectif verbal)  

47 Il arrive à point (locution adverbiale)  

48 Jamais il ne sera là à l heure (adverbe)  

49 De belles feuilles jaunes recouvraient  

les arbres (article)  

50 Elle est court vêtue (adjectif)  

51 Le soir tombant, il fait froid (adjectif verbal)  

52 Il fait bouillir l eau dans la casserole (périphrase verbale)  

53 Je crois ce qu il dit (pronom relatif)  

54 Je crains qu il n arrive (négation totale)  

55 Il est si grand qu il ne peut passer par la porte (circonstancielle de conséquence)  

56 Il a coûté un prix exorbitant (complément d objet direct)  

57 Vienne la nuit ! (sujet)  

58 Elle va préparer à manger (périphrase verbale)  

59 Dorénavant, il sera là (adverbe)  

60 Les miennes sont meilleures que les tiennes (adjectif possessif)  

61 Il fait bon d entendre le son du cor  

au fond des bois (sujet)  

62 Partir, c est mourir un peu (attribut)  

63 Il sautille tout le temps (aspect continuatif)  

64 Elle chante au clair de lune (complément de nom)  

65 Il devient de plus en plus grincheux (complément d objet direct)  

66 J en veux si peu (adverbe)  

67 J aimerais que tu viennes (proposition complétive)  

68 C est la personne dont les coordonnées  

figurent sur la fiche (comp. circonstanciel)  

69 Il est aimé de ses parents (complément circonstanciel)  

70 Elle demeure toujours aussi immobile (complément d objet direct)  

71 Je sens la fièvre monter (sujet)  

72 Je suis impatiente car je l attends (proposition circonstancielle)  

73 Qui m aime me suive (proposition relative)  

74 Plus il grandit, plus il embellit (proposition circonstancielle)  

75 Il a beau travailler, il ne progresse pas (proposition indépendante)  

76 Il a placé du beurre et du pain sur la table (préposition)  

77 Il n y a pas de sel sur la table (article)  

78 Les vitres de la cuisine sont couvertes  

de buée (complément d agent)  

79 Le ciel et la mer se confondent (article générique)  

80 Viendras-tu ? (interrogation totale)  

81 De quelle couleur est la robe de Céline ? (interrogation partielle)  

Concours blancs et annales  

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D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

315  

G  

a  

a  

E  

x  

82 Dis-moi tout (indéfini)  

83 Elle est toujours là au mauvais moment (préposition)  

84 Elle se regarde tout le temps dans le miroir (pronominal réciproque)  

85 Il travaille donc il réussit (proposition circonstancielle  

de conséquence)  

86 Il a dit qu il irait la voir (discours indirect libre)  

87 Auprès de ma blonde, il fait bon (adverbe)  

88 C est en 1515 que François 1er  

commence son règne (présent générique)  

89 Comme il est grand ! (adverbe)  

90 Le brouillard qui obscurcit l horizon  

rend la conduite difficile (proposition relative substantive)  

91 Il vient de terminer (complément d objet indirect)  

92 Vois s il peut venir (proposition interrogative)  

93 C est un combat sanglant (participe présent)  

94 J aime bien celui qui se tient à droite (pronom démonstratif)  

95 Que c est doux d aimer ! (adverbe)  

96 Advienne que pourra (conjonction)  

97 La douce joie que d aimer (conjonction)  

98 Je les entends venir (complément d objet direct)  

99 Ils sont bien jaunes (adverbe)  

100 Regarde comme ils sont beaux (proposition circonstancielle de manière)  

Corrigés des exercices : Grammaire Bordeaux  

Concours blanc 1  

1. A (renforcé par que) ; 2. B (sujet réel) ; 3. A (redondance avec patience) ; 4. A (allitération) ;  

5. A ; 6. A (sujet apparent) ; 7. B (Troie n est pas une guerre) ; 8. B (complément circons-  

tanciel) ; 9. B (adverbe + sujet + verbe dans une proposition indépendante) ; 10. B (adverbe :  

on accorde car il est suivi d un mot féminin commençant par une consonne) ; 11. A ;  

12. A (conditionnel passé 2e forme ; on aurait également pu dire subjonctif plus-que-parfait, du  

moins pour la forme du verbe) ; 13. B (que est adverbe quand il équivaut à très) ; 14. A (on peut  

analyser une apposition dans un mot composé) ; 15. A (apostrophe introduite par ô) ; 16. B  

(présent dans inversion) ; 17. A ; 18. A (venir de + verbe indique l aspect récent) ; 19. A  

(chanson de Fabre d Églantine, dans laquelle il s adresse à la bergère) ; 20. B (ne pas confondre  

palimpseste avec palindrome) ; 21. A (ce n est pas une conjonction puisqu il suit et) ; 22. B  

(adverbe ; ne pas confondre avec ça, pronom démonstratif) ; 23. A (sujet du verbe parler) ;  

24. B (COI puisqu il est introduit par une préposition) ; 25. A (même si on devrait dire l inverse  

pour être plus précis) ; 26. B (nom) ; 27. B (oxymore ; l antiphrase est une ironie par laquelle on  

dit le contraire de ce qu on veut faire comprendre) ; 28. B (lettre euphonique : sa nature est  

lettre) ; 29. B (fonction anaphorique puisqu il reprend admirer) ; 30. A (le temps pris en général  

est non comptable) ; 31. A ; 32. A ; 33. B (préposition) ; 34. A (même s il varie, ce qui est  

contradictoire avec la nature d adverbe) ; 35. B (nom commun) ; 36. A (forme superlative de  

bien) ; 37. A (plus précisément, c est un article déûni contracté : contraction de la préposition en  

+ les) ; 38. B (complément circonstanciel de lieu) ; 39. A ; 40. A (verbe employé comme nom  

qui est devenu un nom, d où l accord) ; 41. B (nominal) ; 42. A (même s il est plus souvent  

Concours blancs et annales  

316  

employé comme réciproque) ; 43. B (c est une simple épithète) ; 44. B (redondance du sujet réel  

courage) ; 45. B (c est un attribut du sujet c , lui-même mis pour quelqu un d autre) ; 46. A  

(interrogation indirecte) ; 47. B (adverbe, complément circonstanciel) ; 48. B (du n est pas une  

forme de l indéûni ; ici c est un déûni contracté = de + le) ; 49. A (il est lui-même suivi d un  

nom commun variable) ; 50. B (pronom interrogatif) ; 51. B ; 52. A (le sujet ne fait pas l action  

de décevoir) ; 53. B (préposition) ; 54. B (pronom conjoint du verbe pronominal) ; 55. A ; 56. A  

(si c est un réûéchi ; mais il pourrait être considéré comme un passif) ; 57. B (complément du  

nom rang) ; 58. A ; 59. B (introduite par ou elle est coordonnée et non subordonnée) ; 60. B  

(c est un plus-que-parfait passif) ; 61. B (il est explétif = qui en soit convaincu) ; 62. A (les notes  

de musique ne sont pas des noms, c est pourquoi elles sont invariables) ; 63. A (à ne pas  

confondre avec le participe présent claudiquant) ; 64. A (l renvoie à condamner, lui-même  

neutre) ; 65. B (mot-phrase : il ne modiûe rien) ; 66. B (il est employé comme représentant, le  

verbe ne peut donc pas être impersonnel) ; 67. B (le collectif est tas) ; 68. A ; 69. A (complément  

de l adjectif soucieuse) ; 70. B (sujet réel) ; 71. A (attribut du sujet si le verbe est être / objet  

direct si le verbe est suivre) ; 72. A (périphrase pour désigner l espagnol) ; 73. B (fonction  

anaphorique, il reprend ûers) ; 74. B (demeurer est un verbe d état, il est donc intransitif) ; 75. A  

[peut se traduire : (pourvu / il faut) que vive la France] ; 76. B (inûnitif passé) ; 77. B ; 78. A (le  

saucisson est envisagé comme réalité non comptable) ; 79. A (ne pas confondre avec banner du  

1er groupe) ; 80. B (adverbe) ; 81. B (adverbe) ; 82. B (nom commun ; cette expression signiûe  

régler par échéances) ; 83. A (l antécédent est un adverbe) ; 84. A (la présence de la majus-  

cule conûrme cette apposition : ce n est pas un homme bon en général) ; 85. A (verbe conûre,  

3e groupe, et non conûer, dont le passé simple est conûai) ; 86. A ; 87. A (interrogative qui  

contient une autre interrogative) ; 88. A (sujet du verbe sonner, même si ce n est pas une forme  

du pronom personnel sujet) ; 89. A (il a une valeur indéûnie) ; 90. A (COI de la locution verbale  

avoir besoin) ; 91. B (participe présent) ; 92. A (ordinairement monter ne se construit pas sans  

complément) ; 93. A (pronom possessif, puisqu il ne complète aucun nom et qu il est nominal) ;  

94. A (souvent confère un aspect itératif) ; 95. B (subjonctif imparfait) ; 96. B (perfectif signiûe  

instantané ; il est évident que la nuit ne tombe pas tout à coup, c est donc un duratif, ou  

imperfectif) ; 97. B (attribut du COD le) ; 98. A (suppléer quelque chose) ; 99. B (le complé-  

ment d agent est sous-entendu) ; 100. A (introduit une interrogative indirecte).  

Concours blanc 2  

1. A ; 2. B (simple complément du nom ; on ne distingue pas de compléments directs ou indi-  

rects pour le CDN) ; 3. B (attribut du COD) ; 4. A ; 5. A ; 6. A (dans une structure indirecte) ;  

7. B (pronom personnel) ; 8. A (c est l qui rit ; il est donc sujet du verbe rire) ; 9. A ; 10. B  

(manger est sujet réel) ; 11. A ; 12. B (pronominal subjectif ; le pronom est inanalysable) ; 13.  

B (sors vite avant que je t assomme : explétif) ; 14. A [vivre a pour sujet nous (analyse : Ce  

qu il nous faut vivre est douloureux. Proposition soulignée : principale / Proposition en  

italique : relative / Proposition grasse : inûnitive)] ; 15. B (CDN parents) ; 16. B (locution  

prépositive) ; 17. A (hue et dia sont des interjections pour interpeller les chevaux) ; 18. B (sujet  

réel) ; 19. A ; 20. B (COD du verbe suivre ; ce n est pas le verbe être) ; 21. A (on ne peut y  

répondre par oui ou non) ; 22. B (verbe intransitif : interférer avec ou dans) ; 23. A ; 24. B  

(conjonction de subordination) ; 25. A (= tellement) ; 26. B (préposition) ; 27. B (indicatif avec  

après que) ; 28. A ; 29. A (doit est un modal) ; 30. B (superlatif relatif) ; 31. B (complément  

circonstanciel de propos du verbe parler) ; 32. B (pronom possessif) ; 33. B (épithète  

détachée) ; 34. B (apostrophe ; il y a une redondance avec le sujet grammatical sous-entendu de  

l impératif) ; 35. B (pronom personnel neutre) ; 36. B (pronominal subjectif) ; 37. A ; 38. B  

Concours blancs et annales  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

317  

G  

a  

a  

E  

x  

(proposition indépendante coordonnée : car est une conjonction de coordination, non de  

subordination) ; 39. A (il y a est une forme impersonnelle) ; 40. B (attribut du COD la) ; 41. B  

(non-sécant) ; 42. A ; 43. A (par rapport à Atlas) ; 44. A ; 45. A (n exprime pas le moyen, car il  

n est pas indiqué) ; 46. B (participe présent) ; 47. B (adverbe de degré) ; 48. A (interpellatif ou  

objectif) ; 49. A (CDN conûrmation) ; 50. A (adverbe d aspect ou de temps) ; 51. A (on pour-  

rait mettre également COI) ; 52. B (anaphore sémantique) ; 53. B (3e groupe ; son présent est  

irrégulier puisqu il ne conserve pas le tréma du radical) ; 54. A (avec un verbe exprimant la  

crainte) ; 55. A ; 56. B (degré absolu) ; 57. B (adverbe superlatif) ; 58. A (la sujet de venir) ;  

59. A ; 60. B (adverbe de conséquence) ; 61. A ; 62. B (pronom numéral) ; 63. B (verbe  

irrégulier) ; 64. B [adverbe de lieu (ou adverbe interrogatif) qui introduit une interrogation  

indirecte] ; 65. A (sujet d un verbe sous-entendu) ; 66. B (locution-phrase) ; 67. B (nom  

commun associé à un nom propre : Charente) ; 68. A (remplace homme) ; 69. A (conditionnel  

passé 2e forme) ; 70. B (article déûni contracté) ; 71. A (introduite par la conjonction de subor-  

dination si) ; 72. A (employé sans antécédent = à quoi) ; 73. A (= en faisant, avec l idée de  

mouvement) ; 74. B ; 75. A (il a une place dans la proposition comme complément  

circonstanciel) ; 76. A (cessatif) ; 77. A (sujet du verbe chanter) ; 78. B (phrase interrogative  

introduite par un pronom interrogatif) ; 79. B ; 80. A ; 81. B (ignorer n introduit pas une inter-  

rogation indirecte) ; 82. B (subjonctif passé) ; 83. B (adverbe de degré) ; 84. B (partie de la  

locution verbale) ; 85. A ; 86. A ; 87. B (Monaco n est pas une princesse) ; 88. A ; 89. A (c est  

la valeur du conditionnel) ; 90. A (mais il n est pas analysable seul quant à sa fonction) ; 91. B  

(verbe avoir) ; 92. B ; 93. B (nom commun) ; 94. A ; 95. A ; 96. A ; 97. B (aspect télique) ;  

98. A ; 99. A ; 100. A (la volonté ne dépend pas du locuteur).  

Concours blanc 3  

1. A ; 2. A (peut aussi être réciproque ou passif) ; 3. A ; 4. B (sujet réel) ; 5. B (phrase  

impérative) ; 6. B (pronom interrogatif) ; 7. B (adjectif ou déterminant relatif) ; 8. B (adverbe) ;  

9. B (attribut du COD) ; 10. B (indicatif présent) ; 11. A (passif) ; 12. A ; 13. B (indépendante,  

coordonnée) ; 14. A (conditionnel passé 2e forme) ; 15. A (indicatif futur antérieur) ; 16. A ;  

17. A (fait qu un mot prend appui sur le mot précédent avec lequel il forme une unité phonétique  

complexe) ; 18. A ; 19. B (mot-phrase, pas de fonction) ; 20. B (phrase énonciative) ; 21. A ;  

22. A ; 23. A ; 24. A ; 25. A ; 26. B (il n y a pas de sujet) ; 27. A ; 28. B ; 29. B ; 30. A ; 31. A ;  

32. A (complément circonstanciel de manière du verbe courir) ; 33. A (ne pas confondre avec sa  

forme pronominal qui est transitive directe) ; 34. B (attribut avec redondance et un verbe sous-  

entendu) ; 35. A ; 36. A ; 37. B (nom commun) ; 38. A ; 39. A ; 40. B (impératif) ; 41. B  

(adjectif) ; 42. A ; 43. B (pas de répétition dans le contexte) ; 44. A (parler est inutile) ; 45. A ;  

46. B (complément circonstanciel de manière) ; 47. A ; 48. A ; 49. B (COD) ; 50. B (proposi-  

tion interrogative indirecte) ; 51. B (aspect terminatif) ; 52. B (partie du complément circonstan-  

ciel de manière) ; 53. A ; 54. B (pronom indéûni) ; 55. A ; 56. B (exceptif) ; 57. A (je suis appelé  

Jean) ; 58. B (complément circonstanciel de cause) ; 59. A (et non pronom personnel) ; 60. A ;  

61. B (verbe défectif, du 3e groupe) ; 62. A ; 63. A ; 64. B (plus-que-parfait) ; 65. B (objet  

indirect ; on est le complément d agent sous-entendu) ; 66. A ; 67. B (adjectif indéûni) ; 68. B  

(complément d attribution ou complément d objet second) ; 69. B (ce n est pas une proposition,  

mais c est bien un complément circonstanciel de concession) ; 70. A ; 71. B (attribut du COD) ;  

72. B (rédondance ; un pronom ne peut être une apposition) ; 73. B (degré absolu) ; 74. A ;  

75. B (interjection) ; 76. B (une interrogation globale appelle une réponse par oui ou non) ;  

77. A (la phrase est interrompue pour indiquer une appréciation personnelle) ; 78. B (verbe  

d état, il n a pas de voix) ; 79. A (verbe se hâter, d où la présence du pronom) ; 80. B (sujet de  

Concours blancs et annales  

318  

l inûnitif '! J entends que le train sifûe) ; 81. A (rappeler est transitif direct) ; 82. A ; 83. A (la  

moutarde est une réalité non comptable) ; 84. A (le verbe n est pas la base de la phrase ;  

l élément principal de la phrase est l introducteur voici, suivi des éléments qui le complètent, son  

régime) ; 85. A ; 86. A ; 87. A (ou complément circonstanciel de manière) ; 88. B (locution  

prépositive) ; 89. A (son antécédent n est pas un adverbe) ; 90. A (et non conjonction de coordi-  

nation, car il n aurait pas du tout le rôle d une conjonction) ; 91. B (adverbe interrogatif de lieu ;  

dans la suite mnémotechnique mais, ou, et, or, ni, car, c est une conjonction) ; 92. B (subor-  

donnée relative) ; 93. B [adverbe ; c est une préposition dans un emploi vieilli suivi d un nom  

ex. : J en voyais en dehors et dedans nos murailles. (Racine)] ; 94. A ; 95. A ; 96. A ; 97. B  

(complément circonstanciel de manière) ; 98. A ; 99. A (impératif du verbe téléphoner ou nom  

commun le téléphone) ; 100. B (je ne le fais pas faire par quelqu un d autre).  

Annales Bordeaux 2009  

1. B (adverbe) ; 2. A ; 3. B (pronom interrogatif) ; 4. A ; 5. B (pronom relatif) ; 6. B  

(pronom personnel) ; 7. A (adverbe interrogatif de lieu) ; 8. B (adverbe) ; 9. B ; 10. A (diffé-  

rent d un inûnitif nominal le boire et le manger) ; 11. A (au superlatif) ; 12. B (impératif  

présent sans inversion du COD et du verbe) ; 13. B (phrase averbale où que peut être  

analysé de deux façons : soit c est un pronom relatif attribut, mis pour spectacle, dans une  

proposition subordonnée elliptique, soit c est un simple introducteur si l on considère qu il  

introduit une apposition) ; 14. B (adjectif verbal) ; 15. A ; 16. A ; 17. B (attribut du  

COD) ; 18. B (indépendante) ; 19. B (tonique) ; 20. A ; 21. B (sujet) ; 22. B (ce n est pas  

une anaphore non plus) ; 23. A ; 24. B (comparatif de supériorité ; le pis : superlatif) ;  

25. A ; 26. B (sujet ou apposition) ; 27. B (préposition participe présent employé  

comme préposition) ; 28. A (ou adjectif démonstratif, mais sa fonction est de déterminer) ;  

29. A (c est un partitif, donc il ne contient pas de préposition) ; 30. B (préoposition ; elle  

introduit un complément d agent) ; 31. A ; 32. A ; 33. B (COD) ; 34. B (pronom) ; 35. A  

(mais pronom personnel ne serait pas faux) ; 36. B (interrogative indirecte, COD) ; 37. A ;  

38. B (aspect accompli) ; 39. A ; 40. B (indépendante) ; 41. A (deux indépendantes asso-  

ciées par un terme corrélatif) ; 42. A (seulement ceux présents ; ce n est pas explicatif) ;  

43. A ; 44. A ; 45. A ; 46. A ; 47. A ; 48. A ; 49. A ; 50. B (adverbe adjectif employé  

comme adverbe) ; 51. B (participe présent) ; 52. A (apporte une nuance par le semi-auxi-  

liaire faire) ; 53. A (son antécédent est ce) ; 54. B (ce n est pas une négation ; négation  

totale : je ne viens pas négation partielle : je ne viens pas dimanche) ; 55. B (complé-  

ment de l adjectif grand) ; 56. B (complément circonstanciel de quantité) ; 57. A ; 58. A ;  

59. A ; 60. B (pronom possessif) ; 61. B (c est toute la proposition d entendre& bois qui  

est sujet) ; 62. A ; 63. A ; 64. A ; 65. B (attribut) ; 66. A ; 67. A (COD) ; 68. B (complé-  

ment du nom coordonnées) ; 69. B (complément d agent) ; 70. B (attribut) ; 71. A ; 72. B  

(proposition indépendante) ; 73. A ; 74. B (proposition indépendante) ; 75. A ; 76. B  

(article partitif) ; 77. A (partitif) ; 78. A ; 79. A (ne sert pas à désigner un nom en particu-  

lier comme dans la mer Méditerranée) ; 80. A ; 81. A ; 82. A ; 83. B (adverbe) ; 84. B  

(réûéchi) ; 85. B (proposition indépendante) ; 86. B (le discours indirect libre n utilise pas  

de verbe introducteur comme dire) ; 87. A ; 88. A (ou présent historique ; ne désigne pas  

un temps présent précis) ; 89. A ; 90. B (elle n a pas la valeur d un nom) ; 91. B (verbe  

précédé d un auxiliaire) ; 92. A (interrogative indirecte) ; 93. B (adjectif verbal) ; 94. A ;  

95. A ; 96. B (pronom relatif) ; 97. B (introducteur) ; 98. B (sujet) ; 99. A ; 100. B (excla-  

mative indirecte COD introduite par l adverbe comme).  

Concours blancs et annales  

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Concours blanc 1  

Classes syntaxiques  

Indiquez les phrases (ou groupes de mots) contenant un constituant (mot ou proposition) du  

type indiqué dans la colonne de gauche.  

Caen  

Description  

La première épreuve d admissibilité intitulée « Épreuve de grammaire orthographe  

sémantique » comporte toujours un exercice de dix questions (en milieu d épreuve) intitulé  

« classes syntaxiques ». Parmi cinq phrases proposées, il faut identiûer celle qui contient le  

constituant (mot ou proposition) indiqué.  

Il faut consacrer 10 minutes à cet exercice.  

Niveau de difficulté : 7/10  

C est un exercice assez difûcile, qui nécessite une bonne connaissance des classes gramma-  

ticales. Il faut surtout connaître les natures particulières des mots (les inûnitifs substanti-  

vés, les natures de tout, quelque, que, etc.).  

Conseils  

Ï% Comparez les propositions semblables (souvent l une des deux seulement est correcte).  

Ï% Apprenez particulièrement à identifier les mots-outils (conjonctions, prépositions), les  

pronoms, les participes passés ('" des adjectifs), les infinitifs substantivés ('" des infinitifs  

employés comme base de phrase), les propositions complétives et relatives.  

Question 26  

interrogatif  

l- a. Qui veut peut.  

l- b. À quoi consacrerez-vous votre avenir ?  

l- c. Il se demande où il la reverra.  

l- d. Le lieu où ils se sont rencontrés.  

l- e. Je pense comme vous.  

Question 27  

pronom indéfini  

l- a. On n est jamais mieux servi que par soi-même.  

l- b. Pourtant, tout va mieux.  

l- c. Certains aiment le théâtre.  

l- d. Je n en veux plus.  

l- e. Il n en est pas question.  

Question 28  

attribut  

du complément  

d objet direct  

l- a. Je l ai trouvée changée.  

l- b. Il a fini ce travail astreignant.  

l- c. Il en est sorti ragaillardi.  

l- d. Je vous conseille ce sentier étroit.  

l- e. Il est considéré comme le savant du village.  

Question 29  

article contracté  

l- a. Il est de retour au lycée.  

l- b. Elle a acheté du pain.  

l- c. Tu as peur des fantômes.  

l- d. Je me suis acheté des nouvelles chaussures.  

l- e. Pierre est revenu des mines.  

Temps alloué 10 min.  

Concours blancs et annales  

320  

Concours blanc 2  

Classes syntaxiques  

Indiquez les phrases (ou groupes de mots) contenant un constituant (mot ou proposition) du  

type indiqué dans la colonne de gauche.  

Question 30  

subordonnée  

conjonctive  

l- a. Il est rentré plus tôt, car il avait fini son chantier.  

l- b. Je ne t écris pas souvent, mais je ne t oublie pas.  

l- c. Il a estimé que nous étions tous prêts pour l examen.  

l- d. Je te parle du livre que je t avais prêté.  

l- e. Lorsqu il est arrivé, il faisait beau temps.  

Question 31  

adverbe  

l- a. Merci pour cette excellente journée.  

l- b. Non, je n en sais rien.  

l- c. Évidemment, il n avait pas fermé les volets.  

l- d. Je vous l envoie immédiatement.  

l- e. Depuis son départ, il pleut des cordes.  

Question 32  

verbe copule  

l- a. Il paraît que les girafes sont muettes. Peut-être seulement ne savons-nous  

pas les écouter !  

l- b. Nous passons pour des goujats.  

l- c. Ces statues ont l air plus utiles que bien des hommes.  

l- d. Nos grands-mères demeurent plus impassibles que nous.  

l- e. Reste encore un peu !  

Question 33  

locution  

prépositive  

l- a. Il ment comme il respire.  

l- b. Nous sommes à la merci de n importe qui.  

l- c. Il y a un traître parmi nous !  

l- d. Je n ai pas sonné de peur que cela ne vous réveille.  

l- e. Au prix de bien des sacrifices, nous avons gagné.  

Question 34  

conjonction  

de subordination  

l- a. Qui peut savoir le tout de rien.  

l- b. Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait.  

l- c. Comme on fait son lit, on se couche.  

l- d. Ainsi donc va la vie !  

l- e. Quand l appétit va, tout va !  

Question 35  

gérondif  

l- a. Il vit en extravagant, mais c est un gentil garçon.  

l- b. En forgeant, on devient forgeron.  

l- c. Vous aurez du temps de détente, en ayant terminé en avance.  

l- d. On sentait que sa nervosité allait croissant.  

l- e. Il vivait en disant constamment du mal des autres.  

Question 26  

adverbe  

interrogatif  

l- a. Où voulez-vous en venir ?  

l- b. Quand est-il parti ?  

l- c. Je ne sais pas qui viendra.  

l- d. Que ne le disiez-vous plus tôt ?  

l- e. Qui veut me suivre ?  

Question 27  

pronom personnel  

l- a. Pierre y vient progressivement.  

l- b. Paul le suis dans tous ses déplacements.  

l- c. Qui m aime me suive !  

l- d. Nos souvenirs sont si chers !  

l- e. J étais là-bas ; j en reviens.  

Temps alloué 10 min.  

Concours blancs et annales  

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x  

Annales Caen 2009  

Classes syntaxiques  

Cet exercice ne porte pas sur l orthographe. Indiquez les phrases (ou groupes de mots) contenant  

un constituant (mot ou proposition) du type indiqué dans la colonne de gauche.  

Question 28  

conjonction  

de subordination  

l- a. Ne nous soucions pas de ce que les autres nous haïssent.  

l- b. Ne nous préoccupons pas de ce qu ils disent.  

l- c. Pour peu qu on y prenne pas garde, on se tromperait.  

l- d. Comme il est facile de juger les autres !  

l- e. Il est surpris par ce que nous disons.  

Question 29  

conjonction  

de coordination  

l- a. Il est arrivé, puis reparti.  

l- b. Il est désobligeant, voire insolent.  

l- c. Tout est perdu fors l honneur !  

l- d. Il est parti car il était mécontent.  

l- e. Tantôt il est favorable, tantôt il est hostile.  

Question 30  

verbe au passif  

l- a. Il est arrivé par le train de 15 heures.  

l- b. Nous avons été surpris par la tempête.  

l- c. Vous avez été surpris de sa réaction.  

l- d. Il est par monts et par vaux.  

l- e. Il est touché aux tendons.  

Question 31  

infinitif  

substantivé  

l- a. Il y a à boire et à manger.  

l- b. Le divertir est difficile.  

l- c. Viendrez-vous pour le souper ?  

l- d. Ses dires sont contestables.  

l- e. Le designer conçoit des prototypes de voitures.  

Question 32  

adjectif verbal  

l- a. Du personnel navigant.  

l- b. Un individu prétendant au poste de pilote.  

l- c. Ce chauve déclinant nous a amusés.  

l- d. Il assume ses responsabilités, déléguant toutes les petites tâches.  

l- e. C est un détail encourageant !  

Question 33  

valeur  

de conditionnel  

l- a. Il eût pu deviner nos pensées.  

l- b. Il aura compris le contraire de ce que nous disions.  

l- c. Eussiez-vous cinquante ans que c eût été pareil !  

l- d. On aurait dit que vous étiez heureuse.  

l- e. Je ne sache pas qu il ait changé d avis.  

Question 34  

complément  

d objet direct  

l- a. Il est facile de s aimer.  

l- b. Nous feignons de comprendre.  

l- c. Nous pensons de plus en plus qu il est innocent.  

l- d. Il y a la pluie, le soleil et la mer.  

l- e. Il parcourt cinq cents milles.  

Question 35  

en apostrophe  

l- a. Oh ! le beau petit garçon !  

l- b. Eh là ! du bateau !  

l- c. Pierre, c est un original.  

l- d. Ô tranquillité ! quand te retrouverai-je ?  

l- e. Julien, viens me voir !  

Temps alloué 10 min.  

Concours blancs et annales  

322  

Question 36  

interrogatif  

l- a. Dis-moi quand vous revenez.  

l- b. J admire comme elle est belle.  

l- c. Je me demande ce qui vous mène chez moi.  

l- d. Je ne sais qu en penser.  

l- e. Que vous soyez honnête ou pas, je ne vous fais pas confiance.  

Question 37  

conjonction  

de subordination  

l- a. Je tiens à ce que vous soyez présent à la réunion.  

l- b. Je m étonne beaucoup de ce que vous me dites.  

l- c. Quelque grand qu il soit, il n est qu un homme.  

l- d. Que vous ayez tort ou raison, vous n arriverez pas à obtenir justice.  

l- e. Quoiqu il s en défende, il a des torts dans cette affaire.  

Question 38  

pronom relatif  

l- a. Ce dont vous m avez parlé hier me soucie.  

l- b. Ce qu il peut faire froid dans ce hall !  

l- c. Je vois que vous n avez pas compris mon raisonnement.  

l- d. Je ne vois pas qui mettre à sa place.  

l- e. Ceux à qui vous avez fait confiance ne le méritaient pas.  

Question 39  

subordonnée  

interrogative  

indirecte  

l- a. Revenez me voir quand vous en saurez plus.  

l- b. Vous pouvez répondre si vous pensez connaître la solution.  

l- c. J ignore quelle mouche l a piqué.  

l- d. Elle se demandait quoi lui répondre.  

l- e. Ce à quoi vous faites allusion est un secret militaire.  

Question 40  

conjonction  

de coordination  

l- a. Je n ai rien répondu, comme vous pouvez vous en douter.  

l- b. Je garderai le silence, ainsi j éviterai les soucis.  

l- c. Éliane a plus que la moyenne, donc elle est reçue.  

l- d. Je ne sais ni qui vous êtes ni pourquoi vous me posez ces questions.  

l- e. J étais en vacances, aussi je n ai pas reçu votre courrier.  

Question 41  

attribut  

du complément  

d objet direct  

l- a. Je ne l aurais jamais imaginée aussi perverse.  

l- b. J ai rencontré des veuves éplorées.  

l- c. J ai rencontré un homme désemparé.  

l- d. Je le croyais mort depuis longtemps.  

l- e. Il passe pour génial.  

Question 42  

subordonnée  

complétive  

l- a. Je veillerai à ce que vous soyez satisfaits.  

l- b. Je veillerai à ce qui a été convenu.  

l- c. Le public a été avisé que le parc ferme à 18h.  

l- d. Je me doute de ce qu il vous a répondu.  

l- e. Tu as bien pris garde à ce que je t ai expliqué ?  

Question 43  

participe passé  

l- a. Elle est présumée coupable.  

l- b. C est une famille aisée.  

l- c. Choisissez une méthode adaptée au problème.  

l- d. Cette méthode est inadaptée.  

l- e. Vous êtes censés connaître la loi.  

Question 44  

infinitif  

substantivé  

l- a. Ce qui est au frigo, vous pouvez le boire et le manger.  

l- b. À force de soucis, elle en a perdu le boire et le manger.  

l- c. Je vous prie d accepter mon invitation à un prochain goûter.  

l- d. C était un honneur insigne d assister au coucher du Roi Soleil.  

l- e. J apprécie au-dessus de tout le parler vrai.  

Question 45  

subordonnée  

circonstancielle  

de comparaison  

l- a. Voyez comme cet enfant a grandi.  

l- b. Il a toujours agi comme il l avait annoncé.  

l- c. Comme on s en doutait, il a été réélu.  

l- d. Comme la proposition lui déplaisait, elle a appelé à voter contre.  

l- e. Ils arrivèrent au port comme la nuit tombait.  

Concours blancs et annales  

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x  

Corrigés des exercices : Grammaire Caen  

Concours blanc 1  

26. B (A : qui est un pronom relatif / C : où est un adverbe interrogatif de lieu / D : où est  

un pronom relatif / E : comme est une conjonction de subordination qui introduit une  

proposition elliptique) ; 27. A, B, C (A : on / B : tout / C : certains) ; 28. A (A: changée) ;  

29. A, B, C, E (il n est pas précisé qu il doit être déûni / A : au / B : du, partitif contraction  

de de le / C : des / D : des est un indéûni / E : des) ; 30. C, E (A, B : deux propositions  

coordonnées / C : que nous étions tous prêts pour l examen / D : que je t avais prêté est  

une relative / E : lorsqu il est arrivé) ; 31. B, C, D (A : pour est une préposition / B : non,  

n / C : évidemment / D : immédiatement / E : depuis est une préposition) ; 32. B, C, D  

(un verbe copule établit un lien entre le sujet et son attribut, ce qui n est pas le cas ici de  

paraît en A, ou de reste en E) ; 33. B, E (A : comme est une conjonction de subordination  

/ B : à la merci de / C : parmi est une préposition, non une locution / D : de peur que est  

une locution conjonctive / E : au prix de) ; 34. B, C, E (A : qui est un pronom / B : si, si  

/ C : comme / D : ainsi et donc sont des adverbes / E : quand) ; 35. B, C, D, E (A : adjectif  

employé comme nom / C : gérondif passé).  

Concours blanc 2  

26. A, B, D (A : où / B : quand / C, E : qui est pronom interrogatif / D : que) ; 27. A, B, C (A :  

y ne marque pas l idée de lieu / B : le / C : me / E : en est adverbe de lieu) ; 28. A, C (A : de ce  

que / B, E : de ce qu , par ce que : préposition + 2 pronoms / C : pour peu que / D : comme est  

adverbe de degré) ; 29. B, D, E (A : puis est adverbe / B : voire / C : fors est une préposition /  

D : car / E : tantôt & tantôt) ; 30. B, C, E ; 31. C, D ; 32. A, C, E (B, D : participes présents) ;  

33. A, C, D (valeur ne signiûe pas forme / A : remplacer par il aurait pu, c est du conditionnel  

passé 2e forme / B : futur antérieur d hypothèse / C : remplacer par ç aurait été pareil, c est un  

conditionnel passé 2e forme / D : aurait dit / E : subjonctif présent d atténuation) ; 34. A, B, C,  

E (A : s , car aimer est un pronominal réûéchi ou réciproque / B : comprendre, car de n a pas  

un rôle de préposition mais d introducteur / C : qu il est innocent ; D : la pluie & est sujet réel  

/ E : cinq cents milles, car parcourir est transitif direct) ; 35. B, D, E (A : interjection sans mot  

mis en apostrophe / B : du bateau / C : on ne s adresse pas à Pierre, on parle de lui, et l absence  

de point d exclamation le prouve ; D : tranquillité ; E : Julien).  

Annales Caen 2009  

36. C, D (A, B, E : quand, comme et que sont des conjonctions de subordination / C : ce qui  

/ D : qu ) ; 37. A, C, D, E (A : à ce que / B : de ce que est composé d un pronom démons-  

tratif et d un pronom relatif / C : qu il soit / D : que / E : quoiqu ) ; 38. A, E (A : dont / B :  

ce que est un introducteur / C : que est une conjonction de subordination / D : qui est un  

pronom interrogatif / E : à qui) ; 39. C, D (A, B : conjonctives / E : relative) ; 40. D (A :  

comme est une conjonction de subordination / B : ainsi est un adverbe / C : donc est un  

adverbe / D : ni& ni / E : aussi est un adverbe et non une conjonction ; dans cette phrase la  

ponctuation devrait être différente, remplaçant la virgule par un point) ; 41. A, D (A :  

perverse / B : éplorées est un adjectif épithète / C : désemparé est un adjectif épithète / D :  

mort / E : génial est un attribut du sujet) ; 42. A, C (A : proposition conjonctive COI / B, D,  

Concours blancs et annales  

324  

E : propositions relatives / C : proposition conjonctive COI) ; 43. A, C, D (A : emploi dans  

un passif / B : le verbe aiser n existe pas / C : emploi comme adjectif / E : le verbe censer  

n existe pas) ; 44. B, C, D, E (A : verbes à l inûnitif / C et D sont à l origine des inûnitifs  

substantivés) ; 45. B, C (A : circonstancielle de quantité / B : circonstancielle de manière ou  

comparaison / C : circonstancielle de manière ou comparaison / D : circonstancielle de  

cause / E : circonstancielle de temps).  

Annales Marseille 2002  

Épreuve de maîtrise de la langue française  

Répondez aux questions suivantes.  

62 Dans la phrase « je n ai que 10 francs », « que » est :  

l- a. une préposition l- c. un pronom exclamatif l- e. une conjonction  

l- b. un pronom relatif l- d. un adverbe  

63 Parmi les phrases suivantes, laquelle (lesquelles) contien(nen)t une proposition relative ?  

l- a. Il se passait de manteau, fier qu il était de ne pas avoir froid.  

l- b. Que je n y aille pas, ça ne te regarde pas.  

l- c. Maintenant qu elle a réussi, elle peut respirer.  

l- d. Si tu crois que je vais te laisser faire, eh bien tant pis pour toi !  

l- e. Qui aime bien, châtie bien.  

64 Parmi les propositions suivantes, où y a-t-il un article partitif ?  

l- a. le chien de la voisine l- c. la fin des temps l- e. le chien des voisins  

l- b. j ai mal au ventre l- d. je veux de la tarte  

Marseille  

Description  

Dans ce concours, les questions de grammaire sont présentes dans le QCM de « maîtrise de  

la langue française » (deuxième épreuve dont nous avons déjà parlé dans les parties voca-  

bulaire et orthographe). 10 à 15 questions portent sur les natures et les fonctions. Il peut y  

avoir plusieurs bonnes réponses par question.  

L épreuve totale dure 1 h 30, soit une minute par question.  

Niveau de difficulté : 6/10  

Les questions ne sont pas très surprenantes, mais elles nécessitent une bonne connaissance  

des catégories grammaticales et de leurs fonctions.  

Conseils  

Revoyez particulièrement les adverbes, conjonctions, prépositions et les articles.  

Les items 1 à 57 se trouvent pages 60 à 64 ; les items 58 à 61 page 223.  

Temps alloué 15 min.  

Concours blancs et annales  

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65 Dans la phrase « qu il fait beau », « que » est :  

l- a. une conjonction l- c. un pronom exclamatif l- e. sujet du verbe faire  

l- b. un pronom relatif l- d. un adverbe  

66 Dans la phrase « la bière, je l aime brune », « brune » est :  

l- a. épithète de bière l- c. COD l- e. sujet du verbe  

l- b. attribut du COD l- d. attribut du sujet  

67 Dans la phrase suivante « M. Grandet possédait un moulin dont le locataire devait, en sus  

du bail, venir chercher une certaine quantité de grains et lui en rapporter le son et la farine. »  

l- a. le 1er « en » est pronom personnel  

l- b. le 1er « en » est préposition  

l- c. le 2e « en » est pronom personnel  

l- d. le 2e « en » est adverbe de lieu  

l- e. le 2e « en » est complément du nom  

68 Trouvez le(s) mot(s) qui, en gardant la même orthographe, change(nt) de sens.  

l- a. voile l- c. satire l- e. office  

l- b. pile l- d. solde  

69 Choisissez parmi les propositions suivantes ce qui distingue le complément du verbe (ou  

complément d objet) du complément de phrase (ou complément circonstanciel).  

l- a. Il ne peut être déplacé  

l- b. Il peut être déplacé  

l- c. Il est introduit par une préposition  

l- d. Il peut être supprimé  

l- e. Il ne peut, sauf cas particuliers de certains verbes, être supprimé  

70 Parmi les mots suivants, quel(s) est (sont) le(s) mot(s) qui appartien(nen)t au moins à trois  

catégories grammaticales différentes ?  

l- a. étale l- c. dessert l- e. adjoint  

l- b. outil l- d. pile  

71 Choisissez parmi les propositions suivantes ce qui peut être modifié par un adverbe.  

l- a. l adjectif l- c. le pronom l- e. le verbe  

l- b. l adverbe l- d. le nom  

Questions 72 à 78 page 64  

79 Dans la phrase « Elle avait fait apporter du boire et du manger. », « boire » est :  

l- a. un COI l- d. emploi de langue soutenue  

l- b. infinitif substantivé l- e. un COD  

l- c. emploi de langue populaire  

80 Dans la phrase « Un chacun se mit en devoir de livrer. », « chacun » est :  

l- a. une forme elliptique l- c. un nom l- e. un adjectif  

l- b. un pronom l- d. un sujet de la phrase  

81 Dans la phrase « C était une noce où les voisins se seraient invités. », « se seraient  

invités » est :  

l- a. au conditionnel passé 2e forme l- d. au conditionnel passé 1re forme  

l- b. un verbe pronominal réfléchi l- e. un adjectif  

l- c. un verbe pronominal réciproque  

82 Dans la phrase « Il y mangea vite et bien. », « y » est :  

l- a. un COD l- d. un complément circonstanciel  

l- b. un COI l- e. un pronom personnel  

l- c. un adverbe de lieu  

Concours blancs et annales  

326  

83 Dans la proposition « qu il eût soufflé dans sa cornemuse », « eût soufflé » est :  

l- a. un verbe intransitif l- d. au subjonctif plus-que-parfait  

l- b. au subjonctif passé l- e. aurait pu être mis à l indicatif  

l- c. au subjonctif imparfait  

84 Dans la phrase « On lui tenait tête, mais les plus renommés y renoncèrent bientôt pour le  

plaisir d écouter. », « y » est :  

l- a. un COD l- d. un adverbe de manière  

l- b. une préposition l- e. un pronom personnel  

l- c. un adverbe de lieu  

Corrigés des exercices : Grammaire Marseille  

Annales Marseille 2002  

62. D (remplacer par seulement) ; 63. A, E ; 64. D (je veux quoi ? et non je veux de  

quoi ?) ; 65. D (remplacer par très) ; 66. B ; 67. B, C ; 68. A, D, E (A : un voile '" une  

voile / B : tas ou appareil qui convertit l énergie chimique en électricité / D : un solde '"  

une solde / E : charge, établissement ou ofûce) ; 69. A, E (C : le COI est introduit par une  

préposition, et le complément circonstanciel peut aussi en avoir une ex. : Habiter dans  

un bungalow / D : un CO est essentiel et un complément circonstanciel peut être essentiel  

ex. Je demeure en France) ; 70. A, D, E (A : adjectif, nom, forme verbale / B : nom / C :  

nom, verbe / D : nom, adverbe ex. : tomber pile, verbe / E : nom, adjectif, verbe) ; 71.  

A, B, E (cela correspond aux trois fonctions traditionnelles de l adverbe) // 79. B, C, E ;  

80. A, B, D ; 81. B, D ; 82. C, D (y est un adverbe quand il indique le lieu et un pronom  

personnel dans le cas contraire) ; 83. A, D ; 84. E.  

Nancy  

Description  

L épreuve de maîtrise de la langue, première épreuve de sous-admissibilité, compte une  

quinzaine d exercices parmi lesquels quatre à six portent sur la grammaire.  

Niveau de difficulté : 6/10  

Parmi les thèmes fréquents, nous pouvons citer l analyse des mots et des propositions  

(natures et fonctions), l usage des prépositions, la modiûcation de phrases pour faire appa-  

raître une nature ou une fonction demandée.  

Conseils  

Ï% Écrivez lisiblement et uniquement quand vous êtes sûr de votre réponse.  

Ï% Étant donné le barème très particulier de ces exercices (vous obtenez des points à partir  

d un certain nombre de bonnes réponses), ne vous engagez pas immédiatement dans un  

exercice que vous ne pensez pas bien réussir.  

Concours blancs et annales  

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D  

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E  

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Annales Nancy 2007  

Les questions 1 à 3 figurent pages 232 à 234.  

4a. Repérez les phrases qui présentent une incorrection structurelle et faites les correc-  

tions qui s imposent. (Si vous estimez qu une phrase est correcte, vous noterez la lettre N).  

1. Pour reconnaître facilement l enveloppe, je vous signale qu elle porte la mention  

« Dernier avis ».  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &  

2. Cet exposé prend place et termine la série des conférences sur la dyslexie.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &  

3. En m approchant de lui, il m a adressé un petit sourire.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &  

4. Cette mission est trop importante pour la confier.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &  

5. J ai appris et vous félicite de votre récente promotion.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &  

6. J ai tenu à le prévenir pour ne pas qu il soit surpris.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &  

4b. Mettez, si nécessaire, ces phrases en français standard (N signalera l absence de  

toute erreur).  

1. C est quand que tes parents rentrent.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &  

2. Cette tarte est délicieuse, donne-moi s en encore une part.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &  

3. Une société juste, c est quoi ?  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &  

4. C est tout qu est-ce qu elle voulait ?  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &  

5. Tout dépend de ce qu on dispose comme budget.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &  

La question 5a figure page 234.  

5b. Indiquez, en utilisant le code proposé, la fonction du groupe infinitif (présent ou  

passé) dans ces phrases.  

Code :  

1. sujet 5. attribut / sujet 9. CC cause 13. CC manière  

2. sujet réel 6. COD 10. CC concession 14. CC moyen  

3. c. du nom 7. COI 11. CC condition 15. impératif  

4. c. d adj. 8. CC moyen 12. CC conséquence  

11. [ ] Rien ne vaut le plaisir de lire.  

12. [ ] Il est parti sans nous prévenir.  

13. [ ] Il est parfois préférable de se taire.  

14. [ ] Il est bien trop jeune pour s en souvenir.  

15. [ ] À vouloir trop prouver, on ne prouve rien.  

16. [ ] Ne pas utiliser avant la date de péremption.  

17. [ ] Il s amuse à faire des plans sur la comète.  

18. [ ] Paniquer ne sert à rien.  

19. [ ] Il se tenait là, incapable d esquisser le moindre geste.  

10. [ ] Notre objectif est d informer au mieux les candidats.  

Temps alloué 20 min.  

Concours blancs et annales  

328  

11. [ ] Pour faire la paix, il faut être deux.  

12. [ ] Il espère fermement être admis.  

13. [ ] Pour être jeune, il n en est pas moins courageux.  

14. [ ] Pour votre santé, évitez de grignoter entre les repas.  

15. [ ] À vrai dire, ses arguments n étaient guère recevables.  

6a. Remplacez le segment souligné par un GN ou un G. prép. et faites les modifications  

qui s imposent.  

1. Elle était extrêmement raffinée et élégante.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &  

2. Il a cédé son commerce ; il le regrette.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &  

3. Nous espérions qu il soit plus franc.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &  

4. Il a été disqualifié pour avoir absorbé des produits dopants.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &  

5. Pour être pauvre, il n en est pas moins charitable.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &  

6. Je déplore qu il n y ait absolument pas de plan d urbanisation générale.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &  

7. Sauvegarder le patrimoine culturel, c est ce dont un maire se soucie en premier lieu.  

& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &  

La question 6b figure page 234.  

7a. Complétez ces phrases.  

Code : [.] un élément unique  

[..] deux ou plusieurs éléments  

1. En entendant ces mots, il fronça [a :.] front et retroussa [b :.] nez pointu.  

2. Les hommes naissent égaux [.] dès le lendemain ils ne le sont plus. (Jules Renard)  

3. Nous [a :.] parlions rarement, [b :.] il n y avait pas grand-chose à [c :.] dire.  

4. [..] l accuse-t-on ?  

5. [a :..] compte, ce n est pas ce [b :..] on se bat, mais [c :.] on se bat.  

6. Il était parti [a :.] qu on sache [b :.].  

7. [a :..] l homme est arrivé sur terre, il n arrête pas d écrire pour se demander [b :..] il vient  

et [c :.] il va.  

8. Tu n es [a :.] rien dans ce drame [b :.] tu viens d être témoin.  

Les questions 7b, 8a et 8b figurent page 66.  

Corrigés des exercices : Grammaire Nancy  

Annales Nancy 2007  

4a. 1. Pour que vous puissiez facilement reconnaître l enveloppe, je vous signale qu elle  

porte la mention « Dernier avis ». ; 2. Cet exposé prend place dans la série des conférences  

sur la dyslexie et la termine. (prend place dans qqchose '" terminer qqchose) ; 3. Lorsque /  

quand je me suis approché de lui, il m a adressé un petit sourire. (on pourrait croire que  

c est lui qui s approche de lui-même) ; 4. Cette mission est trop importante pour qu on  

puisse la conûer. ; 5. J ai appris votre récente promotion et je vous en félicite. ; 6. J ai  

tenu à le prévenir pour qu il ne soit pas surpris.  

Concours blancs et annales  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

329  

G  

a  

a  

E  

x  

4b. 1. Quand est-ce que tes parents rentrent ? ; 2. Cette tarte est délicieuse, donne-m en  

encore une part. ; 3. Qu est-ce (que c est) qu une société juste ? ; 4. Est-ce tout ce qu elle  

voulait ? ; 5. Tout dépend du budget dont on dispose. (incorrect : Tout dépend de ce dont  

on dispose comme budget ).  

5b. 1. 3 ; 2. 13 ; 3. 2 (se taire est préférable) ; 4. 12 ; 5. 11 (on ne prouve rien si on veut  

trop prouver) ; 6. 15 ; 7. 7 ; 8. 1 ; 9. 4 ; 10. 5 (on pourrait dire : informer est notre  

objectif) ; 11. 8 ; 12. 6 ; 13. 10 (Bien qu il soit jeune, & ) ; 14. 7 ; 15. 11.  

6a. 1. Elle était d un rafûnement et d une élégance extrêmes. ; 2. Il regrette la cession de  

son commerce. ; 3. Nous espérions une plus grande franchise de sa part. ; 4. Il a été disqua-  

liûé pour absorption de produits dopants. ; 5. Malgré / en dépit de sa pauvreté, il est  

charitable. ; 6. Je déplore l absence totale d un plan d urbanisation générale ; 7. La sauve-  

garde du patrimoine culturel est le premier souci d un maire.  

7a. 1. a : le / b : son ; 2. mais / 3. a : en / b : car / c : en ; 4. de quoi ; 5. a : ce qui / b :  

pour quoi / c : comment ; 6. a : sans / b : où, pourquoi ; 7. a : depuis que / b : d où / c :  

où ; 8. a : pour / b : dont.  

Nantes  

Description  

La grammaire est présente dans ce concours lors de l épreuve de « maîtrise de la langue  

française » (troisième épreuve d admissibilité). Plusieurs exercices sont concernés par ce thème :  

Ï% un exercice de 10 intrus (il s agit de trouver le mot qui n a pas la même propriété que les  

autres) '! présent en 2005, 2006  

Ï% un exercice intitulé « vrai ou faux » qui propose 10 questions très variées (phonétique,  

figures de style, terminologie grammaticale, etc.) '! présent chaque année depuis 2005  

Ï% un exercice d analyse, dans lequel il faut déterminer parmi les natures ou fonctions propo-  

sées, celle qui est correcte pour chacun des 10 items '! présent en 2005, 2006, 2008, 2009  

Ï% un exercice de langue imaginaire, qui présente un travail de thème et de version, à partir  

d une langue en partie inventée dont il faut retrouver les règles '! présent en 2007, 2008,  

2009 (établi à partir de 2005).  

Il faut consacrer à chacun de ces exercices environ 8 à 10 minutes.  

Niveau de difficulté et conseils : 6/10  

Les deux premiers exercices sont les plus difûciles. L exercice d intrus réclame une bonne con-  

naissance du genre et du nombre du nom et de l adjectif, des propriétés des verbes (voix, groupe,  

etc.) et des racines étymologiques. Il faut aussi de la logique pour regrouper des éléments com-  

muns et procéder à une élimination. L exercice « vrai ou faux » comporte toujours quelques ques-  

tions assez faciles (reconnaître des paronymes, une ûgure de style) et surtout elle n offre qu une  

alternative ; mais d autres questions sont plus difûciles et surtout très variées. La connaissance  

de la phonétique (surtout la prononciation), du vocabulaire grammatical (homophone, auto-  

nyme, pronominal réciproque, etc.) et des ûgures de style (surtout les tropes) est capitale.  

Les deux autres exercices sont moins redoutables. La langue imaginaire porte soit sur des  

formes verbales, soit sur des phrases courtes. Dans le premier cas, il faut chercher quels  

sont les marques écrites des modes et des temps, des personnes, du nombre, de la voix.  

Dans le deuxième, il faut trouver les marques écrites des différentes fonctions (ex. : un a  

ûnal pour un mot sujet, un o pour un COD).  

Concours blancs et annales  

330  

Concours blanc 1  

Chassez l intrus (items 21 à 30)  

Pour chacune des séries suivantes (en lignes), quatre éléments ont une propriété linguistique  

commune ; un élément est un intrus ; débusquez-le, en indiquant la colonne (A, B, C, D, E)  

où il se trouve.  

Une réponse par item.  

Vrai ou faux (items 31 à 40)  

Chacune des 10 propositions ci-dessous est vraie& ou fausse.  

Une réponse par item.  

Pour bien répondre, prenez un peu de temps pour vous constituer un tableau ; vous y noterez  

les radicaux des mots (ce qui ne change jamais) et les afûxes propres aux différentes formes.  

L épreuve d analyse est classique. Une seule réponse est attendue, mais les n° des items sont  

présentés dans un ordre aléatoire ; il faut y faire attention en cochant votre réponse. Parmi les  

natures et fonctions souvent présentes, on trouve des adjectifs indéûnis, des pronoms, des  

conjonctions, des attributs du COD, des compléments d agent, des appositions.  

N° item A B C D E  

21 ouvre-bouteille garde-robe cache-radiateur avant-centre pique-assiette  

22 en avec aussi sous pour  

23 homme oncle gendre scout maître  

24 élève livre manche mémoire Suvre  

25 leurs elles te soi nous  

26 se dire se répéter se tromper se parler se taire  

27 apparaître sembler s annoncer prétendre passer  

28 feu sarrau préau pieu tuyau  

29 apode gastéropode épode podolithe antipode  

30 noix nefs repas ours nez  

N° d item  

Réponse  

si « vrai »  

Réponse  

si « faux »  

31 Le pronom « le » est toujours devant le verbe dont il est le com-  

plément  

l- a. l- b.  

32 En français, un être de sexe masculin est toujours désigné par  

un nom masculin  

l- a. l- b.  

33 Oralement, les mots « oiseau » et « whisky » commencent par  

le même son  

l- a. l- b.  

34 Bien que le mot « cSur » s écrive avec trois voyelles, on n en  

entend que deux  

l- a. l- b.  

Temps alloué 30 min.  

Concours blancs et annales  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

331  

G  

a  

a  

E  

x  

Nature et fonction (items 41 à 50)  

Choisissez la réponse qui vous semble le mieux convenir pour caractériser le mot souligné.  

Une réponse par item.  

Attention ! L ordre des lettres est inconstant et arbitraire.  

N° d item  

Réponse  

si « vrai »  

Réponse  

si « faux »  

35 Les énoncés « tu as ta clé de voiture » et « tu attaques les deux  

voitures » peuvent être homophones  

l- a. l- b.  

36 Le pluriel des verbes d action indique la pluralité des actions l- a. l- b.  

37 Quand le pronom « les » est suivi d un infinitif commençant par  

une voyelle, on fait toujours la liaison entre « les » et l infinitif  

l- a. l- b.  

38 L énoncé « D Artagnan était une redoutable lame » comporte  

une métonymie  

l- a. l- b.  

39 La langue française écrite utilise un alphabet dans lequel on  

trouve six voyelles  

l- a. l- b.  

40 Tous les noms au pluriel se terminent à l écrit par l une des  

deux lettres « s » ou « x »  

l- a. l- b.  

N° d item Réponse  

41 Je suis las de tout cela. partie de la forme verbale  

complément circonstanciel de cause  

attribut du sujet  

épithète détachée  

l- a.  

l- c.  

l- d.  

l- b.  

42 Combien nous nous aimons ! conjonction de subordination  

pronom relatif  

adverbe de quantité  

pronom interrogatif  

l- f.  

l- v.  

l- r.  

l- t.  

43 Ils étaient très appréciés de leurs amis. complément d agent  

complément d objet indirect  

sujet  

complément circonstanciel d origine  

l- s.  

l- d.  

l- o.  

l- u.  

44 Il la regardait car elle l intriguait. conjonction de coordination  

préposition  

conjonction de subordination  

adverbe  

l- l.  

l- k.  

l- f.  

l- z.  

45 Nous n en savons rien. pronom personnel  

préposition  

pronom indéfini  

adverbe  

l- m.  

l- b.  

l- i.  

l- v.  

46 Que pensez-vous de cette affaire ? pronom interrogatif  

attribut  

conjonction  

pronom relatif  

l- j.  

l- a.  

l- n.  

l- w.  

Concours blancs et annales  

332  

Concours blanc 2  

Chassez l intrus (items 21 à 30)  

Pour chacune des séries suivantes (en lignes), quatre éléments ont une propriété linguistique  

commune ; un élément est un intrus ; débusquez-le, en indiquant la colonne ( A, B, C, D, E  

) où il se trouve.  

Une réponse par item.  

N° d item Réponse  

47 Il y a façon et façon ! complément d objet indirect  

complément d objet direct  

sujet  

complément d attribution  

l- e  

l- g.  

l- p.  

l- u.  

48 Ne partez pas si vite. préposition  

conjonction de subordination  

adverbe  

mot-phrase  

l- h.  

l- x.  

l- o.  

l- c.  

49 Ils jugèrent Pierre coupable. CC de manière  

complément d objet direct  

épithète  

attribut  

l- p.  

l- k.  

l- s.  

l- t.  

50 Il boit de l alcool. introducteur  

préposition  

adverbe  

conjonction  

l- y.  

l- m.  

l- q.  

l- i.  

N° item A B C D E  

21 et puis mais car or  

22 amoral apodictique anémique apesanteur aboulie  

23 se chercher se réveiller se regarder se plaire se repentir  

24 cache-misère lave-vaisselle ouvre-boîte cache-pot réveille-matin  

25 agrès arrérages complies funérailles comices  

26 cerne absinthe vis épître câpre  

27 méridional cristal corral vassal idéal  

28 puis alors ensemble gratis chez  

29 sa mes siennes votre nos  

30 hystérique hypocrite hyménoptère hortensia houblon  

Temps alloué 20 min.  

Concours blancs et annales  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

333  

G  

a  

a  

E  

x  

Langue imaginaire (items 31 à 40)  

Une réponse par item.  

Soit une langue imaginaire dans laquelle on peut entendre les énoncés suivants :  

Esser ant prade brebot : les moutons sont dans le pré.  

Ni broter ant fonem pradi mate brebot : les moutons ne broutent pas l herbe du pré ce matin.  

Ant beler ant brebot : les moutons ont bêlé.  

Broter art cene brebos : les moutons brouteront ce soir.  

Poser an canem bergo : le berger a un chien.  

Ni beler ar cano : le chien ne bêlera pas.  

Guarder an brebemt cane bergo : le berger garde les moutons avec le chien.  

Conter an brebemt bergo : le berger compte les moutons.  

An clorer an breberem bergo : le berger a fermé la bergerie.  

Ni pas mager art lupis nocte brebot : les moutons ne seront pas mangés par le loup cette nuit.  

Comment traduiriez-vous les propositions suivantes :  

31. Broter ant fonem pradi brebot.  

l- a. Les moutons ne sont pas dans le pré.  

l- b. Les moutons broutent l herbe du pré.  

l- c. Les moutons ne broutent pas l herbe du pré.  

l- d. Les moutons broutent dans le pré.  

32. Guarder an brebemt bergo.  

l- a. Le berger garde les moutons.  

l- b. Le chien garde les moutons.  

l- c. Le berger garde le mouton.  

l- d. Les bergers gardent les moutons.  

33. Ni mager art brebemt lupot.  

l- a. Le loup ne mangera pas les moutons.  

l- b. Le loup ne mangera pas le mouton.  

l- c. Les loups ne mangent pas les moutons.  

l- d. Les loups ne mangeront pas les moutons.  

34. Ni an beler an mate brebo.  

l- a. Les moutons n ont pas bêlé cette nuit.  

l- b. Le mouton n a pas bêlé ce soir.  

l- c. Les moutons n ont pas bêlé ce matin.  

l- d. Le mouton n a pas bêlé ce matin.  

35. Ni pas clorer ar bergis brebero.  

l- a. La bergerie ne sera pas fermée par le berger.  

l- b. La bergerie ne sera pas fermée.  

l- c. La bergerie n est pas fermée par le berger.  

l- d. La bergerie n est pas fermée.  

36. Les moutons n ont pas brouté l herbe du pré.  

l- a. Ni an broter an fonem pradi brebot.  

l- b. Ni ant broter ant fonem pradi brebot.  

l- c. An broter ant foni pradem brebot.  

l- d. Ni broter ant fonem pradi brebot.  

Concours blancs et annales  

334  

37. Le berger n a pas compté les moutons.  

l- a. Ni an conter an brebemt bergo.  

l- b. An conter an brebemt bergo.  

l- c. Ni an conter an brebemt bergot.  

l- d. Ni an conter an brebem bergo.  

38. Le berger a des moutons.  

l- a. Poser an brebem bergo.  

l- b. Poser an brebemt bergo.  

l- c. Poser ant brebemt bergot.  

l- d. Poser an brebem bergo.  

39. Le loup ne mangera pas les moutons dans la bergerie.  

l- a. Ni mager ar brebemt brebere lupo.  

l- b. Ni mager an brebemt brebere lupot.  

l- c. Ni mager art brebemt brebere lupot.  

l- d. Ni mager ant brebemt breberi lupot.  

40. Les moutons ont été rentrés dans la bergerie par le berger.  

l- a. Pas an rintrer an brebere bergis brebot.  

l- b. Pas ant rintrer ant brebere bergis brebot.  

l- c. Pas an rintrer ant brebere bergis brebot.  

l- d. Pas ant rintrer ant brebere bergi brebot.  

Nature et fonction (items 41 à 50)  

Choisissez la réponse qui vous semble le mieux convenir pour caractériser le mot souligné.  

Une réponse par item.  

Attention ! L ordre des lettres est inconstant et arbitraire.  

N° d item Réponse  

41 Qu ils sont nombreux ! sujet du verbe être  

conjonction de subordination  

adverbe de degré  

pronom relatif  

l- a.  

l- c.  

l- d.  

l- b.  

42 Sans foi ni loi. conjonction de coordination  

adverbe de négation  

préposition  

déterminant indéfini  

l- f.  

l- v.  

l- r.  

l- t.  

43 Suis-moi. sujet réel  

attribut  

complément d objet  

apposition  

l- s.  

l- d.  

l- o.  

l- u.  

44 Les promenades fréquentées des  

citadins.  

attribut  

complément d objet  

complément du nom  

complément d agent  

l- l.  

l- k.  

l- f.  

l- z.  

45 Quel désordre ! adjectif exclamatif  

adjectif indéfini  

pronom indéfini  

pronom relatif  

l- m.  

l- b.  

l- i.  

l- v.  

Concours blancs et annales  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

335  

G  

a  

a  

E  

x  

Concours blanc 3  

Langue imaginaire (items 36 à 40)  

Une réponse par item.  

Soit une langue imaginaire dans laquelle on peut entendre les énoncés suivants :  

Comment traduiriez-vous les propositions suivantes :  

36. tu es venu :  

l- a. gelildito l- c. gelmato l- e. polmadi  

l- b. geltomi l- d. geldito  

N° d item Réponse  

46 Le dernier jour. adjectif numéral cardinal  

adjectif exclamatif  

adjectif indéfini  

adjectif numéral ordinal  

l- j.  

l- a.  

l- n.  

l- w.  

47 Il dort les mains jointes. apposition du sujet  

attribut du sujet  

complément circonstanciel de manière  

complément d objet  

l- e.  

l- g.  

l- p.  

l- u.  

48 Les enfants que les jouets émer-  

veillent.  

complément d objet  

sujet  

attribut du complément d objet  

attribut du sujet  

l- h.  

l- x.  

l- o.  

l- c.  

49 Je ne sais rien. substantif  

adverbe de négation  

pronom indéfini  

adverbe de quantité  

l- p.  

l- k.  

l- s.  

l- t.  

50 L aube, printemps du jour. complément du nom  

apostrophe  

apposition  

épithète apposée  

l- y.  

l- m.  

l- q.  

l- i.  

Bufmac : manger  

Kirmac : casser  

Nazmac : tuer  

Lurmac : porter  

Koparmac : cueillir  

Jazmac : écrire  

Gelmac : venir  

Polmac : aller  

Bufmadi : il n a pas mangé  

Naziljakto : tu seras tué  

Kirilmadi : il n a pas été cassé  

Nazjaklarmi : tueront-ils ?  

Lurilmato : tu n es pas porté  

Jazditomi : as-tu écrit ?  

Kirilmadilarmi : n ont-ils pas été cassés ?  

Bufjaktomi : mangeras-tu ?  

Nazdi : il a tué  

Bufdilar : ils ont mangé  

Lurjakto : tu porteras  

Jazjaklar : ils écriront  

Temps alloué 20 min.  

Concours blancs et annales  

336  

37. ils seront cueillis :  

l- a. kopariljaklar l- c. koparlarmi l- e. koparilto  

l- b. koparildimi l- d. koparjaklar  

38. tu manges :  

l- a. bufdimi l- c. bufmacto l- e. bufilto  

l- b. bufto l- d. buftomi  

39. kirmajaklar :  

l- a. ne seront-ils pas cassés ? l- c. tu auras cassé l- e. ils ne casseront  

pas.  

l- b. casseront-ils ? l- d. ont-ils cassé ?  

40. lurilmajakdilarmi :  

l- a. porteront-ils ? l- c. n auront-ils pas été portés ? l- e. auront-ils porté ?  

l- b. seront-ils portés ? l- d. ont-ils été portés ?  

Vrai ou faux (items 41 à 50)  

Chacune des 10 propositions ci-dessous est vraie& ou fausse.  

Une réponse par item.  

N° d item  

Réponse  

si « vrai »  

Réponse  

si « faux »  

41 Un pronom personnel est sujet ou complément du verbe. l- a. l- b.  

42 En français, un pronom s accorde toujours avec son antécé-  

dent, s il en a un.  

l- a. l- b.  

43 « gène » et « gêne » sont homophones mais pas homographes. l- a. l- b.  

44 « se regimber » est toujours un verbe pronominal réfléchi. l- a. l- b.  

45 L euphonie est un procédé phonétique qui n est jamais indispensable. l- a. l- b.  

46 Le sujet exprime toujours l auteur de l action exprimée par le  

verbe.  

l- a. l- b.  

47 « cohue » compte phonétiquement trois voyelles. l- a. l- b.  

48 L énoncé « Didon dîna dit-on de dix dodus dindons » com-  

porte une assonance.  

l- a. l- b.  

49 « quelconque » peut être pronom relatif indéfini. l- a. l- b.  

50 Des sujets juxtaposés au singulier entraînent toujours un  

accord au pluriel.  

l- a. l- b.  

Concours blancs et annales  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

337  

G  

a  

a  

E  

x  

Annales Nantes 2009  

Langue imaginaire (items 21 à 30)  

Une réponse par item.  

Soit une langue (imaginaire) dans laquelle on rencontre, d une part, les inûnitifs suivants :  

travailler : bular ; chanter : ralar ; dormir : ronûr ; aller : zivar ; danser : tangar  

et, d autre part les formes suivantes :  

zivapasi : il est allé ronûpati : j ai dormi  

ralar zivati : je vais chanter tangar dazivapasiz : ils ne sont pas allés danser  

dabulami : tu ne travailles pas kibulamiz : travaillez-vous ?  

kidaronûsiz : ne dorment-ils pas ? ralati : je chante  

tangapatiz : nous avons dansé bular kizivasiz : vont-ils travailler ?  

Choisissez la bonne traduction&  

21. il a dormi  

l- a. paronfisi  

l- b. ronfipami  

l- c. kironfisi  

l- d. daronfiti  

l- e. ronfipasi  

26. daronfipatiz  

l- a. nous n avons pas dormi  

l- b. vous ne dormez pas  

l- c. dorment-ils ?  

l- d. je n ai pas dormi  

l- e. nous ne dormons pas  

22. je ne vais pas travailler  

l- a. zivati dabular  

l- b. dabulapati  

l- c. bular dazivati  

l- d. dazivati bular  

l- e. bular dazivami  

27. ralar kizivasi  

l- a. il ne va pas chanter  

l- b. tu n as pas chanté  

l- c. va-t-il chanter ?  

l- d. ira-t-il chanter ?  

l- e. qui va chanter ?  

23. vous ne chantez pas  

l- a. daralamiz  

l- b. ralapasiz  

l- c. daralapamiz  

l- d. daralasi  

l- e. kiralasiz  

28. bular dazivapamiz  

l- a. nous ne sommes pas allés travailler  

l- b. êtes-vous allés travailler ?  

l- c. n êtes-vous pas allés travailler ?  

l- d. nous n avons pas travaillé  

l- e. vous n êtes pas allés travailler  

24. va-t-il danser ?  

l- a. tangar dazivasi  

l- b. datangasi kiziva  

l- c. kitangasi  

l- d. tangar kizivasi  

l- e. zivar kitangasi  

29. tangar dazivami  

l- a. qui va danser ?  

l- b. tu ne vas pas danser  

l- c. vais-je danser ?  

l- d. je ne vais pas danser  

l- e. vas-tu danser ?  

25. tu n es pas allé  

l- a. dazivapati  

l- b. zivapamiz  

l- c. dazivapami  

l- d. dazivatiz  

l- e. pazivadami  

30. kidabulatiz  

l- a. allez-vous travailler ?  

l- b. nous ne travaillons pas  

l- c. travaillerons-nous ?  

l- d. ne travaillons-nous pas ?  

l- e. qui n a pas travaillé ?  

Temps alloué 30 min.  

Concours blancs et annales  

338  

Vrai ou faux (items 31 à 40)  

Chacune des dix propositions ci-dessous est vraie& ou fausse.  

Une réponse par item.  

Nature et fonction (item 41 à 50)  

Choisissez la réponse qui vous semble le mieux convenir pour caractériser le mot souligné.  

Une réponse par item.  

Attention ! L ordre des lettres est inconstant et arbitraire.  

N° d item  

Réponse  

si « vrai »  

Réponse  

si « faux »  

31 Le tréma permet de détacher une voyelle  

de la consonne qui la précède  

l- a. l- b.  

32 Il n y a pas de liaison après un nom singulier  

terminé par une consonne muette  

l- a. l- b.  

33 « pieuvre » est de la même famille étymologique que « pied » l- a. l- b.  

34 « berceau » et « bercail » sont des paronymes l- a. l- b.  

35 « alvéole » est un nom qui peut être  

du genre féminin  

l- a. l- b.  

36 « remuer les cendres du passé »  

est une métaphore  

l- a. l- b.  

37 Le nom « bétail » a un pluriel irrégulier : « bestiaux » l- a. l- b.  

38 Sauf s il est défectif et quelle que soit sa voix,  

un verbe a sept modes possibles  

l- a. l- b.  

39 L article partitif indique qu on ne considère  

qu une partie du tout  

l- a. l- b.  

40 Le mot « syntaxe » se termine  

par le même phonème que le mot « appendice »  

l- a. l- b.  

N° d item Réponse  

41 Cet achat m a coûté cent francs complément d objet direct  

complément circonstanciel de quantité  

complément d agent  

complément d objet indirect  

l- b.  

l- a.  

l- d.  

l- c.  

42 Songez-y adverbe de lieu  

pronom personnel  

pronom relatif  

pronom indéfini  

l- a.  

l- e.  

l- c.  

l- b.  

Concours blancs et annales  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

339  

G  

a  

a  

E  

x  

Corrigés des exercices : Grammaire Nantes  

Concours blanc 1  

21. D (le seul à prendre la marque du pluriel au 1er terme : des avants-centres) ; 22. C  

(adverbe au milieu de prépositions) ; 23. E (scout ne fait pas son féminin à partir de la  

forme masculine ; il a pour féminin guide) ; 24. A (élève est le seul dont le masculin et le  

féminin ont le même sens / E : Suvre au masculin signiûe « ensemble des Suvres d un  

artiste », on retrouve également le masculin dans grand Suvre, gros Suvre) ; 25. A (leurs  

N° d item Réponse  

43 Parlons bas adjectif indéfini  

adjectif qualificatif  

adjectif numéral  

adverbe  

l- a.  

l- e.  

l- b.  

l- c.  

44 On l a élue reine de beauté complément d objet direct  

attribut du sujet  

attribut du complément  

épithète  

l- d.  

l- b.  

l- a.  

l- c.  

45 Tel père, tel fils adjectif indéfini  

adjectif qualificatif  

pronom relatif  

pronom indéfini  

l- a.  

l- b.  

l- d.  

l- e.  

46 Qu y puis-je ? conjonction de subordination  

pronom relatif  

adverbe de quantité  

pronom interrogatif  

l- a.  

l- d.  

l- b.  

l- c.  

47 Il trépigne, rageur complément d objet  

épithète  

attribut du sujet  

apposition  

l- b.  

l- d.  

l- c.  

l- a.  

48 Il est relâché faute de preuves complément circonstanciel de moyen  

complément circonstanciel de manière  

complément circonstanciel de cause  

complément d objet indirect  

l- c.  

l- b.  

l- e.  

l- d.  

49 Même loin, je pense à toi adjectif indéfini  

pronom indéfini  

adjectif qualificatif  

adverbe  

l- a.  

l- b.  

l- c.  

l- d.  

50 Je veux le tout nom commun  

adverbe de quantité  

pronom indéfini  

adjectif indéfini  

l- c.  

l- d.  

l- a.  

l- b.  

Concours blancs et annales  

340  

n est pas une forme du pronom personnel, mais de l adjectif ou du pronom possessifs) ; 26.  

E (pronominal subjectif et non réûéchi ou réciproque comme les autres ; c est donc le seul  

pour lequel le pronom ne peut être analysé) ; 27. D (prétendre est le seul à ne pas pouvoir  

être copule, verbe d état mais se prétendre peut l être ; on pouvait aussi dire que c est le  

seul qui ne peut pas être employé de façon impersonnelle) ; 28. B (le seul à faire son pluriel  

en s) ; 29. C (dans épode, on ne retrouve pas pod- signiûant pied ; on trouve epi = après  

et ôde = chant) ; 30. B (nef est le seul au pluriel ; les autres peuvent être aux deux  

31. B (ex. : dites-le-lui) ; 32. B (ex. : une sentinelle) ; 33. A (le son [u]) ; 34. B (on entend  

une seule voyelle [ø]) ; 35. A (les homophones sont une variété d homonymes, ayant la  

même prononciation mais pas nécessairement la même orthographe, à la différence des  

homographes) ; 36. B (ex. : ils arrivent = une action) ; 37. B (fais-les attendre, pas de  

liaison car les n est pas complément d attendre) ; 38. A (une redoutable lame mis pour un  

excellent combattant à l épée) ; 39. A (a, e, i, o, u, y ; mais on compte 16 sons  

vocaliques) ; 40. B (ex.: des nez)  

41. D (las est un adjectif qualiûcatif) ; 42. R (nous nous aimons beaucoup) ; 43. S (tour-  

nure active : leurs amis les appréciaient beaucoup) ; 44. L (mais, ou, et, or, ni, car, puis ;  

ce sont les principales conjonctions de coordination) ; 45. M (en est adverbe quand il  

désigne un lieu ex. : Paris, nous en revenons) ; 46. J (il introduit une question) ; 47. P  

(c est un sujet réel ; il y a est une structure impersonnelle) ; 48. O (si est complément d un  

autre adverbe, vite) ; 49. T (il faut procéder à une dislocation : ils le jugèrent coupable ;  

coupable est attribut du COD le) ; 50. Y (c est aussi la partie de l article partitif de l ; ce  

n est pas une préposition puisqu il n en remplit pas la fonction d établir un lien de subor-  

dination alcool n est pas COI mais COD).  

Concours blanc 2  

21. B (puis est un adverbe, les autres mots sont des conjonctions de coordination) ; 22. B  

(dans apodictique le préûxe a ne signiûe pas la privation mais c est apo qui signiûe hors  

de ou à partir de) ; 23. E (se repentir ne peut pas être un pronominal réciproque ; il est  

subjectif) ; 24. C (ouvre-boîte est le seul qui n est pas invariable des ouvre-boîtes / D :  

cache-pot peut former le pluriel cache-pots suivant la tolérance orthographique, mais l Ac.  

et la plupart des dictionnaires continuent de le considérer invariable) ; 25. E (comices existe  

au singulier et désigne une variété de poires) ; 26. A (seul mot masculin) ; 27. C (corral ne  

peut avoir de pluriel en -aux) ; 28. E (préposition au milieu d adverbes) ; 29. C (adjectif ou  

pronom avec l article déûni, parmi des déterminants ; suivant l appellation traditionnelle  

d adjectif pour des déterminants possessifs, démonstratifs, etc. on peut noter comme diffé-  

rence que siennes est le seul qui peut avoir les fonctions d un adjectif qualiûcatif) ; 30. E  

(seul mot qui possède un h aspiré).  

Langue imaginaire  

Voici une représentation de la mini-grammaire que vous pouviez créer. Place des éléments  

dans la phrase :  

" Négation : toujours en début de phrase.  

" Verbe : en début de phrase (ou de préposition), mais après la négation.  

" Compléments circonstanciels : en ûn de phrase, avant le sujet.  

" Complément d agent : en ûn de phrase, après le(s) complément(s) circonstanciel(s), juste  

avant le sujet.  

" Sujet : toujours en dernier dans la phrase.  

Concours blancs et annales  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

341  

G  

a  

a  

E  

x  

31. B ; 32. A ; 33. D ; 34. D ; 35. A ; 36. B ; 37. A ; 38. B ; 39. A ; 40. B.  

41. D (ils sont très nombreux); 42. F ; 43. O (il s agit du verbe suivre qui est transitif  

direct) ; 44. Z (les citoyens fréquentent les promenades) ; 45. M (dans une phrase  

exclamative) ; 46. N (et non numéral ordinal ; un ordinal premier, troisième, etc.  

indique une place précise ; dernier est imprécis on peut être dernier en étant 3e, 5e 100e,  

etc.) ; 47. P (il dort comment ? les mains jointes) ; 48. H (les jouets émerveillent qui ? les  

enfants) ; 49. S ; 50. Q (ce syntagme désigne la même réalité qu aube).  

Concours blanc 3  

Le tableau présente les composants dans l ordre où ils sont placés dans un mot.  

Radicaux  

Noms Adverbe Verbes  

Soir : cen  

Chien : can  

Berger : berg  

Bergerie : breber  

Loup : lup  

Nuit : noct  

Pré : prad  

Herbe : fon  

Mouton : breb  

Matin : mat  

Ne& pas : ni Etre : esser  

Brouter : broter  

Bêler : beler  

Avoir : poser  

Rentrer : rintrar  

Garder : guardar  

Compter : conter  

Fermer : clorer  

Manger : mager  

Affixes  

Fonction Personne Verbes  

Pluriel  

Noms  

Sujet  

COD  

Complément du nom  

Complément circonstanciel  

Complément d agent  

-t (il s ajoute sur un an pour les  

verbes)  

-o  

-em  

-i  

-e  

-is  

Verbe + an : présent  

Verbe + ar : futur simple  

An + verbe + an : passé composé  

Pas + verbe + an: présent passif  

Pas + verbe + ar : futur passif  

Pas + an + verbe + an : passé  

composé passif  

1er élément 2e élément 3e élément 4e élément 5e élément 6e élément  

radical  

affixe  

du passif  

affixe de la  

négation  

affixe du mode  

ou temps  

grammaticale  

interrogation  

Buf = mang-  

Kir = cass-  

Naz = tu-  

Lur = port-  

Kopar = cueill-  

Jaz = écri-  

Gel = ven-  

Pol = all-  

il ma mac = infinitif  

jak = futur  

di = temps  

composé  

to = tu  

lar = ils  

(rien) = il  

Concours blancs et annales  

342  

36. D (Gel-di-to) ; 37. A (Kopar-il-jak-lar) ; 38. B (Buf-to) ; 39. E (Ils ne casseront pas) ; 40.  

C (N auront-ils pas été portés ?) ; 41. B (il peut également être attribut ou élément redondant) ;  

42. B (ce n est pas le cas notamment quand il est attribut : « Êtes-vous mère ? Je le suis.) ; 43.  

A (différence d accentuation) ; 44. A (il existe comme verbe non pronominal, et il est alors  

transitif, le pronom est donc analysable ; il ne peut être pronominal réciproque) ; 45. B [Dans  

« aime-t-il » par exemple, l euphonie initialement facultative (pour supprimer le hiatus), est  

devenue nécessaire.] ; 46. B (ce n est pas le cas quand le verbe est passif ou quand c est un  

verbe d état) ; 47. B ([kTy] compte deux sons vocaliques : [T] et [y]) ; 48. B (c est une  

allitération : répétition de sons consonantiques) ; 49. B (quelconque peut être adjectif indéûni  

ou adjectif qualiûcatif) ; 50. B (ce n est pas le cas s ils sont synonymes ou s ils marquent une  

gradation ; ex. : son château, son beau château était toute sa ûerté).  

Annales Nantes 2009  

Le tableau présente les composants dans l ordre où ils sont placés dans un mot.  

21. E ; 22. C ; 23. A ; 24. D ; 25. C ; 26. A ; 27. C ; 28. E ; 29. B ; 30. D ; 31. A ; 32. B  

(ex. : un sang impur [sÜQkܵpyr÷) ; 33. A (du latin polypus = plusieurs pieds) ; 34. B (des paro-  

nymes sont des mots presque homonymes) ; 35. A (alvéole est masculin pour l Ac., mais  

féminin dans la plupart des dictionnaires et dans l usage) ; 36. A ; 37. B (bétail et bestiaux sont  

des collectifs qui n ont qu un seul nombre chacun) ; 38. A ; 39. A (d où son nom) ; 40. A (le  

son [s]) ; 41. A (cet achat m a coûté combien ? cent francs) ; 42. E (y est adverbe de lieu quand  

il renvoie explicitement à l idée de lieu ex. : j y vais) ; 43. C (c est la manière de parler ; c est  

donc un adverbe de manière) ; 44. A (l est reine de beauté ; reine de beauté est donc attribut du  

COD l ) ; 45. A (ce n est pas un pronom puisqu il ne rempace rien, et ce n est pas un adjectif  

qualiûcatif car il ne désigne pas une qualité précise ; comme adjectif qualiûcatif, tel ne peut pas  

être l unique complément du nom ex. : il fait un vacarme tel que personne ne peut dormir) ;  

46. C (dans une phrase interrogative) ; 47. A (la réponse attendue est sans doute A, parce que  

Nantes n utilise pas l appellation d épithète détachée et qu en un tel cas on peut penser que  

« détachée » aurait été ajouté ; cependant, rageur est une épithète détachée, donc la fonction  

d épithète n est pas fausse, même si cette appellation seule est imprécise) ; 48. E (il est relâché  

pourquoi ? parce que l on manque de preuves) ; 49. D (se rapporte à un autre adverbe et peut  

être remplacé par aussi) ; 50. C (employé avec un article qui le substantive).  

1er élément 2e élément 3e élément 4e élément 5e élément  

interrogation afûxe de la  

négation  

radical afûxe du temps  

composé  

personne grammaticale  

ki da bula(r) =  

travaill(er)  

rala(r) =  

chant(er)  

ronfi(r) =  

dorm(ir)  

ziva(r) = all(er)  

tanga(r) =  

dans(er)  

pa ti = je / tiz = nous  

mi = tu / miz = vous  

si = il / siz = ils  

(attention à la confusion  

entre je et tu)  

Remarque : Quand il y a deux verbes (semi-auxiliaire + infinitif), le verbe à l infinitif est antéposé.  

Concours blancs et annales  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

343  

G  

a  

a  

E  

x  

Concours blanc  

Question 1 : pages 258 à 260 (Texte de Léon Tolstoï)  

Question 2 :  

a) Relevez dans le texte :  

Ï% un verbe conjugué au subjonctif imparfait  

Ï% un gérondif  

Ï% un verbe impersonnel  

Ï% un mot mis en apostrophe  

Ï% un article indéûni « des »  

b) Analysez le plus complètement possible (nature et fonction) les mots ou expressions sou-  

lignés en gras.  

Strasbourg  

Description  

Dans la 2e épreuve d admissibilité, le deuxième exercice, intitulé « syntaxe », est une  

épreuve de relevé de mots et d analyse (nature et fonction) de 5 à 10 mots ou expressions.  

L exercice est noté sur 5 ou 6 pts / 20. Parmi les mots qu il s agit de relever ou d analyser, des  

formes conjuguées, des pronoms, des conjonctions et des prépositions principalement.  

Niveau de difficulté : 7/10  

Les questions proposent des analyses assez classiques ; la difûculté vient du fait qu il faut  

être capable de faire une analyse grammaticale complète, ce qu on ne demande nulle part  

ailleurs. Rappelons qu une bonne analyse, c est :  

Ï% l indication de la nature (catégorie grammaticale) et de l espèce,  

Ï% l indication du genre et du nombre,  

Ï% l indication de la fonction en n oubliant pas que la fonction de complément implique un  

support (ex. : complément d objet direct du verbe & ).  

Conseils  

Ï% Revoyez bien les natures des mots et les procédés d analyse.  

Ï% Soyez très attentif au contexte dans vos analyses (cela peut tout changer).  

Ï% N analysez que ce qui est souligné.  

Remarque  

Nous avons divisé les exercices entre la partie orthographe et grammaire. Les textes  

qui servent de support aux questions suivantes n ont pas été récrits pour éviter une  

répétition. Vous pouvez les retrouver à la page indiquée à la question 1.  

Temps alloué 10 min.  

Concours blancs et annales  

344  

Annales Strasbourg 2006  

Question 1 : pages 260-261 (Texte de Louis Aragon)  

Question 2 :  

Donnez la nature (catégorie grammaticale) et la fonction (position syntaxique) des termes sou-  

lignés en gras (6 points)  

Annales Strasbourg 2009  

Question 1 : pages 261-262 (Texte d Ambroise Firmin Didot)  

Question 2 (5 points) :  

a) Relevez dans le texte :  

Ï% un verbe conjugué au subjonctif plus-que-parfait  

Ï% un gérondif  

Ï% un déterminant adjectif indéûni singulier  

Ï% un pronom indéûni singulier  

Ï% une conjonction de subordination  

b) Dans les paragraphes 3 et 4 du texte, analysez le plus complètement possible (nature et  

fonction) les expressions suivantes :  

Ï% à sa devise  

Ï% dont (il jouit universellement)  

Ï% à chacun  

Ï% en matière d écriture  

Ï% les honnêtes gens  

Corrigés des exercices : Grammaire Strasbourg  

Concours blanc  

2a.  

" subjonctif imparfait : l. 3 : il n eût (le 1er eût est l auxiliaire d un verbe employé au  

subjonctif plus-que-parfait) ; l. 20 : refusât ; l. 28 : résultât ; l. 38 : appartînt.  

" gérondif : l. 41 : en arrivant ; l. 54 : en feuilletant ; l. 56 : en penchant.  

" verbe impersonnel : l. 9 : il lui fallait ; l. 18 : il ne s agissait ; l. 24 : il y avait ; l. 28 : il  

ne résultât ; l. 57 : il y a ; l. 59 : il n était.  

" mot mis en apostrophe : l. 27 : Stiva ! Oblonsky ! ; l. 55 : Messieurs.  

" article indéûni « des » : l. 7, 18, 19 (3 fois), 50 (les autres sont des déûnis contractés).  

2b.  

" amis : nom commun, masculin pluriel, attribut du sujet personnages.  

Temps alloué 10 min.  

Temps alloué 10 min.  

Concours blancs et annales  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

345  

G  

a  

a  

E  

x  

" dont : pronom relatif, masculin pluriel (mis pour la place et le traitement) ou  

masculin singulier (mis pour le traitement), complément d objet indirect de la locu-  

tion verbale avoir besoin (Préférez écrire complément d objet direct plutôt que COD ;  

pour la suite nous n indiquons que COD)  

" la place de président : syntagme nominal dont le noyau est féminin singulier, COD  

du verbe remplir.  

" tout : déterminant (plus précisément prédéterminant) indéûni, masculin singulier,  

détermine le nom monde.  

" une demi-heure : syntagme nominal, féminin singulier, sujet réel du verbe avoir.  

Annales Strasbourg 2006  

" après : préposition / établit un lien de subordination entre le syntagme un petit  

silence et le verbe répondre.  

" qu : pronom relatif / COD du verbe revoir (remplace l amiral).  

" toutes : déterminant (prédéterminant) ou adjectif indéûni / détermine le nom phrases.  

" préhistorique : adjectif qualiûcatif / épithète du nom caverne.  

" transportable : adjectif qualiûcatif / attribut du sujet Tour.  

" faces : nom commun / complément circonstanciel de lieu du verbe calculer.  

Annales Strasbourg 2009  

2a.  

" subjonctif plus-que-parfait : l. 39 eût rendu (l. 61 fût marqué, fût écrit, 64 fût  

marqué, sont des verbes au subjonctif imparfait passif)  

" gérondif : l. 13 : en tenant ; l. 27 : en faisant ; l. 40 : en bannissant ; l. 44 : en la  

compliquant ; l. 66 : en faisant.  

" déterminant adjectif indéûni singulier (adjectif indéûni ayant la fonction de  

déterminant) : l. 17 : quelque ; l. 24 : chaque (2 fois) ; l. 26 : tout ; l. 35 : tel (2 fois) ;  

l. 40 : tout ; (l. 52 et 64 : même n a pas une valeur de déterminant, mais seulement  

d adjectif indéûni) l. 59 : toute, quelque ; l. 61 : tout ; l. 63 : chaque.  

" pronom indéûni singulier : l. 17 : chacun ; l. 25 : personne ; l. 32 : tout ; l. 33 :  

chacun ; l. 34 : personne ; l. 43 : chacun ; l. 53 : un ; l. 59 : on (2 fois) ; l. 61 : on.  

" conjonction de subordination (ne pas relever une locution conjonctive de sub., sauf  

s il n y a que cela) : l. 4 : que ; l. 19 : qu , que ; l. 22 : comme ; l. 26 : si ; l. 35 : s (s il) ;  

l. 48 : qu ; l. 59 : que, qu ; l. 63 : que ; l. 64 : qu ; l. 66 : qu ; l. 67 : qu .  

2b.  

" à sa devise : syntagme nominal, féminin singulier, complément de l adjectif ûdèle.  

" dont : pronom relatif, féminin singulier (mis pour autorité), COI du verbe jouir.  

" à chacun : syntagme pronominal, masculin singulier, complément d attribution du  

verbe rester (rester est intransitif, donc il n a pas de COI).  

" en matière d écriture : syntagme nominal, féminin singulier, complément circonstanciel de  

propos de la locution verbale se faire jour (pouvait joue un rôle de modal ou semi-auxiliaire).  

" les honnêtes gens : syntagme nominal, masculin pluriel (gens n est pas au féminin  

puisqu honnêtes n a pas de forme distincte au féminin), attribut du complément  

d objet direct qu (mis pour ceux).  

Concours blancs et annales  

346  

Annales Toulouse 2009  

1. Quelle est la phrase correctement orthographiée ?  

l- a. La foule de gens que j ai vu applaudir était enthousiaste.  

l- b. La foule de gens que j ai vue applaudir était enthousiaste.  

l- c. La foule de gens que j ai vus applaudir étaient enthousiastes.  

l- d. La foule de gens que j ai vus applaudir était enthousiaste.  

2. Mettez la phrase suivante au discours indirect. « Elle m a certifié : " Je ne lui ai pas  

écrit." ».  

l- a. Elle m a certifié qu elle ne lui avait pas écrit.  

l- b. Elle m a certifié ne pas lui avoir écrit.  

l- c. Elle m a certifié qu il ne lui a pas écrit.  

l- d. Elle m a certifié qu elle ne lui a pas écrit.  

3. Parmi les phrases suivantes, combien marquent l antériorité ?  

Le directeur confirme qu il répondra à toutes les demandes.  

Le caviste nous indique que le vin nouveau vient d arriver.  

L agent nous dit que nous avons roulé trop vite.  

Depuis son AVC, il nous paraît qu il a des difficultés à récupérer.  

l- a. 1 l- c. 3  

l- b. 2 l- d. 4  

4. « Les travaux terminés, on rangea les outils » : Dans cette phrase « travaux » est :  

l- a. sujet l- c. attribut  

l- b. complément circonstanciel l- d. complément d objet  

Toulouse  

Description  

La deuxième épreuve d admissibilité (« orthographe grammaticale ») comporte 20 questions  

(à traiter en 20 minutes) parmi lesquelles on trouve quelques questions d orthographe gram-  

maticale et de conjugaison, mais plus encore de grammaire. En moyenne, 65 % portent sur la  

grammaire (natures et fonctions, correspondance des temps, vocabulaire grammatical) ;  

jusqu en 2005, l épreuve comptait trois parties : 10 questions sur des phrases bien ou mal  

orthographiées, cinq questions sur des formes verbales, cinq questions d analyse.  

Niveau de difficulté : 7/10  

Le niveau est généralement assez élevé, mais il est assez variable. En 2009, l épreuve était  

beaucoup plus pointue que les années précédentes, et il fallait non seulement connaître les  

règles, mais savoir utiliser sa logique pour bien les appliquer dans des contextes originaux.  

Parmi les incontournables de ce questionnaire, on trouve les accords du verbe et du parti-  

cipe passé, participes présents et adjectifs verbaux, le genre et le nombre des noms, les  

valeurs modales, les natures de que, comme, quand, tout, quelque.  

Conseils  

Ï% Revoyez particulièrement toutes les règles d orthographe grammaticale ainsi que les  

mots qui possèdent diverses natures (tableau pages 290-291).  

Ï% Attention aux points négatifs !  

Temps alloué 20 min.  

Concours blancs et annales  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

347  

G  

a  

a  

E  

x  

5. Quelle est la phrase correctement orthographiée ?  

l- a. Les arguments convainquants de nombreux clients permettent de grands bénéfices.  

l- b. Les arguments convainquant de nombreux clients permettent de grands bénéfices.  

l- c. Les arguments convaincant de nombreux clients permettent de grands bénéfices.  

l- d. Les arguments convaincant permettent de trouver des acheteurs.  

6. « Ces prestations sont offertes sans [aucun] frais de port ». Dans cette phrase, [aucun]  

doit-il être ?  

l- a. au pluriel l- c. indifféremment au singulier ou au pluriel  

l- b. au singulier l- d. invariable  

7. De ces quatre valeurs du futur, laquelle correspond à la phrase suivante ? « Cela  

vous fera dix euros ».  

l- a. futur jussif l- c. futur de conjecture  

l- b. futur d atténuation l- d. futur immédiat  

8. Dans les quatre formes de verbes suivantes, quelle est celle qui n existe pas ?  

l- a. ayions l- c. missions  

l- b. plusse l- d. liions  

9. Dans cette phrase : « Mon frère m a dit qu il avait été content quand il a appris la  

nouvelle. », la proposition « qu il avait été content » est une proposition :  

l- a. relative l- c. conjonctive et principale  

l- b. elliptique l- d. subjective  

10. « Quelque rare que soit le mérite des hommes& » Dans cette phrase « quelque » est :  

l- a. déterminant l- c. pronom défini  

l- b. adverbe l- d. pronom indéfini  

11. D après la réforme de l orthographe de 1990 (JO du 6-12-90), quelle est l ortho-  

graphe du mot qui n est pas préconisée ?  

l- a. intramuros l- c. agroalimentaire  

l- b. extra-utérin l- d. grécoromain  

12. Quelle est l expression correctement orthographiée ?  

l- a. L épitaphe, sur le monument, était élogieuse.  

l- b. Nos soldes, cette année, se sont bien vendues.  

l- c. L apogée de sa gloire fut atteinte après cette victoire.  

l- d. Des agrumes importées d Afrique.  

13. Dans la phrase, « Il est plus âgé que moi. », « que » est-il ?  

l- a. conjonction l- c. pronom interrogatif  

l- b. pronom relatif l- d. adverbe  

14. Dans cette phrase, « qu il le fasse m étonnerait& », « qu il le fasse » est une subordonnée :  

l- a. concessive l- c. causale  

l- b. sujet l- d. conditionnelle  

15. Dans les quatre formes de verbes suivantes, quelle est celle qui n existe pas ?  

l- a. vaincs l- b. asseoit l- c. eussiez l- d. accrûtes  

16. Les deux mots « faim » et « fin » sont :  

l- a. homographes l- c. homologues  

l- b. homophones l- d. homothétiques  

17. « J espère que » est suivi d un verbe à l indicatif ; c est une donnée :  

l- a. phonétique l- c. syntaxique  

l- b. morphologique l- d. sémantique  

Concours blancs et annales  

348  

18. Quelle est l expression correctement orthographiée ?  

l- a. L asphalte était ramollie par le soleil.  

l- b. Un collectionneur d autographes anciennes.  

l- c. Les effluves nocifs d un marécage.  

l- d. Des alluvions déposés par le fleuve en crue.  

19. Quelle est l expression incorrectement orthographiée ?  

l- a. Ce ne sont que des demi-mesures.  

l- b. La tasse est à demi vide.  

l- c. L horloge sonne les heures et les demis.  

l- d. Une demi-douzaine d huîtres.  

20. « Des amours, j en ai [vécu] plusieurs ». Quel est le bon accord du mot [vécu] ?  

l- a. vécu l- c. vécus  

l- b. vécue l- d. vécues  

Corrigés des exercices : Grammaire Toulouse  

1. D (ce sont les gens qui applaudissent, mais leur enthousiasme est collectif, en tant que  

foule) ; 2. A (B : problème de place de pas, qui doit suivre le verbe ne lui avoir pas écrit /  

C : je correspond à elle / D : il faut marquer l antériorité de l action d écrire par rapport à  

celle de certiûer) ; 3. B (C : antériorité d avons roulé par rapport à dit / D : antériorité de la  

proposition elliptique depuis son AVC par rapport à paraît et a) ; 4. A (travaux n est pas le  

noyau de la proposition les travaux terminés, mais le sujet de cette même proposition,  

laquelle proposition est complément circonstanciel) ; 5. B (c est un participe présent, donc  

on conserve le digramme qu- et on n accorde pas) ; 6. A (frais est pluriel dans le sens  

d argent dépensé) ; 7. B (dans cette phrase, l usage du futur permet de renvoyer l exécution  

de la demande dans le futur comme pour l atténuer ; futur jussif : à valeur d impératif,  

d ordre) ; 8. A (A : ayons au subjonctif présent / B : plaire au subjonctif imparfait / C :  

mettre au subjonctif imparfait / D : lier à l indicatif imparfait) ; 9. C (qu est une conjonc-  

tion de subordination elle ne remplace rien et qu il avait été content est la principale de  

quand il a appris la nouvelle) ; 10. B (remplacer par aussi) ; 11. D ; 12. A (B : solde dans  

le sens de rabais est masculin / C : apogée est masculin / D : agrume est masculin) ; 13.  

A (introduit une conjonctive elliptique : que je ne suis) ; 14. B (sujet du verbe étonner) ;  

15. B (assoit ou assied) ; 16. B ; 17. C (la syntaxe étudie la relation des mots dans la  

phrase ; la morphologie étudie les formes notamment de la conjugaison mais non la  

justiûcation de leur emploi) ; 18. C (asphalte et autographe sont masculins, alluvion est  

féminin) ; 19. C (les demies) ; 20. A (en est COD, pas d accord).  

Annales  

Annales  

350  

Annales Amiens 2009  

Maîtrise de la langue française  

1 Attribuez le bon genre à chacun de ces noms : A (masculin) B (féminin)  

a) ébène d) alluvion g) orbite j) oasis  

b) éloge e) arcane h) épithète k) oriflamme  

c) aérogare f) anicroche i) armistice  

2 Quels mots ne s utilisent qu au pluriel ? (A : pluriel seul B : singulier et pluriel)  

a) entrailles d) prémisses g) agrès i) appas  

b) embarras e) catacombes h) émoluments j) annales  

c) frusques f) pourparlers  

3 Indiquez les noms communs correctement orthographiés :  

a) l- a. abime l- b. âbime l- c. abîme  

b) l- a. baillon l- b. bâillon l- c. baîllon  

c) l- a. zone l- b. zône  

d) l- a. boiter l- b. boîter  

e) l- a. goitre l- b. goître l- c. gôitre  

f) l- a. brailler l- b. brâiller l- c. braïller  

g) l- a. faite l- b. faîte  

h) l- a. ragout l- b. râgout l- c. ragoût  

4 « Gal, amant de la reine, alla, tour magnanime,  

galamment de l arène à la tour Magne, à Nîmes. »  

Quel terme convient le mieux à cette construction poétique ?  

l- a. anagrammes l- c. acrostiches l- e. calligrammes  

l- b. holorimes l- d. hémistiches l- f. aptonymes  

Amiens  

Description  

Pour sa première année, ce concours a proposé aux candidats deux épreuves de français, la  

première de « Maîtrise de la langue française », la seconde de « Maîtrise de la langue et  

orthographe ». Pour l ensemble de ces épreuves, il fallait environ 1 h 45 min.  

Niveau de difficulté : 6/10 pour la première épreuve, 8/10 pour la seconde  

Ï% La première de ces épreuves ne présentait rien de très inhabituel pour quelqu un qui est  

déjà familier avec les grands QCM. Le nombre de propositions était variable et les thèmes  

abordés étaient assez diversifiés.  

Ï% La seconde épreuve était beaucoup plus difficile et surtout très inégale. Les huit premiè-  

res questions portaient sur le vocabulaire et étaient très difficiles (il est possible que cer-  

tains candidats ne connaissent aucun mot et, du coup, c est le hasard qui fait la sélection !)  

Les autres questions, en revanche, étaient vraiment d un niveau accessible.  

Conseils  

Ï% Revoyez les règles incontournables des chapitres précédents.  

Ï% Attendez-vous à des évolutions importantes de ce concours l année prochaine.  

Temps alloué 1 h 45  

Annales  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

351  

A  

a  

l  

5 La lettre soulignée se prononce-t-elle ? (A : oui B : non)  

a) bourgmestre e) crucifix i) persil m) antarctique  

b) cerf f) damnation j) pugnace n) automnal  

c) cognitif g) désuet k) rébus  

d) coutil h) indemne l) aciérie  

6 Combien de « n » ? (A : n B : nn)  

a) conso& ance c) conso& e e) so...agramme  

b) so& erie d) réso...ance f) so& ore  

7 Trouvez l intrus :  

l- a. remugle l- b. relent l- c. fraîchin l- d. empyreume  

8 Indiquez le synonyme de « comminatoire ».  

l- a. coercitif l- b. menaçant l- c. despotique  

9 Indiquez l antonyme de « vétilleux ».  

l- a. désordonné l- b. laxiste l- c. conciliant  

10 Indiquez le synonyme de « palinodie ».  

l- a. rétractation l- b. régénération l- c. farce l- d. résurrection  

Indiquez les mots mal orthographiés pour les questions 11 à 28.  

A : orthographe correcte B : orthographe incorrecte  

11 atterrissage 16 philloxéra 21 absinthe 26 alizé  

12 attermoyer 17 dithyrambe 22 patronner 27 miriade  

13 atèle 18 méhariste 23 patron 28 tympan  

14 prosélyte 19 rododendron 24 patronal  

15 typhon 20 dahlia 25 myosotis  

Indiquez les mots invariables au pluriel pour les questions 29 à 39.  

A : invariable au pluriel B : variable au pluriel  

29 tête à tête 32 incolore 35 absolument 38 duplicata  

30 savoir-vivre 33 referendum 36 vert foncé 39 chasse-neige  

31 pourpre 34 d emblée 37 gaz  

Indiquez les mots ou groupes de mots qui s écrivent avec des traits d union pour les  

questions 40 à 48.  

A : trait d union B : sans trait d union  

40 vis à vis 43 halte là 46 ex æquo  

41 état major 44 non violent 47 château fort  

42 huis clos 45 non violence 48 sur le champ  

Orthographiez correctement le son [a] en fin de mots pour les q° 49 à 59.  

A : as B : at  

49 orge... 52 gouj... 55 volontari& 58 ab&  

50 embarr... 53 patatr& 56 novici& 59 taffet&  

51 émir... 54 loufi& 57 trép&  

Complétez par « c » ou « cc » pour les questions 60 à 69.  

A : c B : cc  

60 a& uité 63 a& olyte 66 a...roupir 68 a& abit  

61 a& ouder 64 ba& ara 67 a& ulée 69 ma& habée  

62 a& ariâtre 65 a...oustique  

70 Indiquez le nombre de modes dans la conjugaison des verbes français.  

l- a. 2 l- b. 3 l- c. 4 l- d. 5 l- e. 6  

Annales  

352  

Trouvez l infinitif des verbes de ces formules bien connues pour les questions 71 à 74.  

71 il appert  

l- a. apparaître l- b. appérer l- c. appéroir l- d. apprêter l- e. apperter  

72 ci-gît  

l- a. geindre l- b. gémir l- c. gésir l- d. gêsir l- e. gérer  

73 peu me chaut  

l- a. chaler l- b. châler l- c. chauler l- d. choir l- e. chialer  

74 il me fiche la paix  

l- a. foutre l- b. ficher l- c. foutrer l- d. fichier l- e. foutrer  

75 De quel verbe vient le participe passé « issu » ?  

l- a. isseoir l- b. issir l- c. issoir l- d. issier l- e. isser  

76 Trouvez l intrus :  

l- a. que nous lavassions l- b. qu il eusse cru l- c. qu il volât  

77 Quels sont les temps employés dans la phrase suivante :  

« il fallut qu il plût pour attirer tant de courtisanes »  

l- a. passé simple + subjonctif passé l- c. passé simple + subjonctif imparfait  

l- b. imparfait + subjonctif imparfait l- d. présent + conditionnel présent  

78 Lequel de ces verbes n est pas un verbe attributif ?  

l- a. rester l- b. revenir l- c. paraître l- d. devenir  

79 Quelle est la forme correcte ?  

l- a. les criminels, fût-ce les pires, ont droit à un avocat  

l- b. les criminels, fussent les pires, ont droit à un avocat  

l- c. les criminels, fut-ce les pires, ont droit à un avocat  

80 Quelle est la forme correcte ?  

l- a. les voleurs se sont laissé arrêter  

l- b. les voleurs se sont laissés arrêter  

l- c. les voleurs se sont laissés arrêtés  

81 Quelle est la phrase correcte ?  

l- a. je ne peux contempler sans admiration ces découvertes qu a faite la science  

l- b. je ne peux contempler sans admiration ces découvertes qu a faites la science  

l- c. je ne peux contempler sans admiration ces découvertes qu ont faites la science  

l- d. je ne peux contempler sans admiration ces découvertes qu a fait la science  

82 Quelle est la phrase correcte ?  

l- a. la pièce qu il a vu jouer l a ému l- c. la pièce qu il a vu jouer l a émue  

l- b. la pièce qu il a vue jouer l a ému l- d. la pièce qu il a vu jouée l a ému  

83 Quelle est la phrase correcte ?  

l- a. si je peux, je viens l- c. si je peux, je viendrai  

l- b. si je peux, je viendrais l- d. si je peux, je venais  

84 Quelle est la phrase correcte ?  

l- a. elle était tout étonnée l- c. elle était tout honteuse  

l- b. il a les mains toutes abîmées l- d. elle était toute attendrie  

Maîtrise de la langue et orthographe  

Cochez la bonne déûnition :  

1 maurandie  

l- a. plante mexicaine l- d. congrégation de Saint-Maur  

l- b. région de la Mauritanie ancienne l- e. propre aux Maures  

l- c. colorant utilisé en teinturerie  

Annales  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

353  

A  

a  

l  

2 séguia  

l- a. bois de la forêt tropicale l- d. siège de l époque gallo-romaine  

l- b. danse tropicale l- e. tissu soyeux  

l- c. rigole d irrigation  

3 héroïde  

l- a. pathologie veineuse l- d. épître en vers  

l- b. cartilage laryngé l- e. étoile à neutrons  

l- c. héros légendaire  

4 balanoglosse  

l- a. relatif à la langue l- d. sandale à lacets  

l- b. relatif aux lèvres l- e. bouillie de farine de maïs  

l- c. animal  

5 lingua  

l- a. plante tropicale l- d. unité minimale linguistique  

l- b. parasite de la langue l- e. symbole phallique  

l- c. serpent aquatique  

6 parchet  

l- a. animal l- d. parcelle de terre  

l- b. métier à tisser l- e. écritures sur parchemins  

l- c. instrument de musique  

7 sigmatisme  

l- a. inflammation l- d. trouble articulatoire  

l- b. blâme public l- e. orifice respiratoire  

l- c. système optique  

8 traquet  

l- a. outil de tonnelier l- d. élément de pédalier  

l- b. piège à ours l- e. jeu médiéval  

l- c. oiseau passereau  

Épreuve d orthographe  

9 Lequel des mots composés est correctement orthographié ?  

l- a. des abat-jour l- c. des basses-cours  

l- b. des oiseaux-mouches l- d. des gardes-chasse  

10 Quel est le pluriel incorrect ?  

l- a. des arrière-boutiques l- c. des après-midi  

l- b. des nouveaux-nés l- d. les derniers-nés  

11 Quelle est la bonne orthographe ?  

l- a. amygdales l- c. amigdales  

l- b. amygdalles l- d. amigdalles  

12 Parmi ces verbes, lequel est mal orthographié ?  

l- a. accoster l- c. accourir  

l- b. acaparer l- d. atrophier  

13 Lequel de ces mots est mal orthographié ?  

l- a. acuïté l- c. canoë  

l- b. glaïeul l- d. camaïeu  

14 Quelle est la bonne orthographe ?  

l- a. huit cent millions deux cent quatre-vingt mille six cents euros  

l- b. huit cent millions deux cent quatre-vingt mille six cent euros  

l- c. huit cents millions deux cents quatre vingts mille six cents euros  

l- d. huit cent millions deux cent quatre-vingt milles six cent euros  

Annales  

354  

15 Parmi ces quatre phrases, laquelle est mal orthographiée ?  

l- a. cet arbre est sans feuilles l- c. il s est lancé sans préparatif  

l- b. il est parti sans coup-férir l- d. il a répondu sans ambages  

16 Lequel de ces mots est d un genre différent des trois autres ?  

l- a. tentacule l- c. écharde  

l- b. écritoire l- d. épitaphe  

17 Auquel de ces verbes du premier groupe manque-t-il un « n » ?  

l- a. ramoner l- c. téléphoner  

l- b. s époumoner l- d. sermoner  

18 Quel est le pluriel de « Sil-de-bSuf » ?  

l- a. des yeux-de-bSufs l- c. des Sils-de-bSufs  

l- b. des Sils-de-bSuf l- d. des yeux-de-bSuf  

Corrigés des exercices : Amiens  

Maîtrise de la langue française  

1. a) B, b) A, c) B, d) B, e) A, f) B, g) B, h) B, i) A, j) B, k) B ; 2. a) A, b) B, c) A, d) B (mais  

prémices est toujours pluriel), e) B (le plus souvent au pluriel), f) A, g) A, h) B, i) A, j) A ;  

3. a) C, b) B, c) A, d) A, e) A, f) A, g) B, h) C (de goût) ; 4. B (vers entièrement homo-  

phones de Victor Hugo) ; 5. a) A, b) B, c) A, d) B, e) B, f) B, g) B, h) A, i) B (prononciation  

du l possible mais rare), j) A, k) A, l) A, m) A, n) B (prononciation du m possible mais  

rare) ; 6. a) A, b) B, c) B, d) A, e) A, f) A ; 7. C (ne désigne pas une odeur désagréable) ; 8.  

B ; 9. B ; 10. A ; 11. A ; 12. B (atermoyer) ; 13. A (singe) ; 14. A ; 15. A ; 16. B  

(phylloxéra) ; 17. A ; 18. A ; 19. B (rhododendron) ; 20. A ; 21. A ; 22. A ; 23. A ; 24. A ;  

25. A ; 26. A ; 27. B (myriade) ; 28. A ; 29. A (ou tête-à-tête) ; 30. A ; 31. B ; 32. B ; 33. A  

(ou référendums avec des accents); 34. A ; 35. A ; 36. A ; 37. A ; 38. A ; 39. A ; 40. A ; 41.  

A ; 42. B ; 43. A ; 44. B ; 45. A ; 46. B ; 47. B ; 48. A est sans doute attendu, mais B est  

possible dans un autre sens ; 49. B ; 50. A ; 51. B ; 52. B ; 53. A ; 54. B ; 55. B ; 56. B ; 57.  

A ; 58. B ; 59. A ; 60. A ; 61. B ; 62. A ; 63. A ; 64. B ; 65. A ; 66. B ; 67. A ou B (A est  

sans doute attendu mais B, participe passé féminin singulier du verbe acculer est correct) ;  

68. A ; 69. B ; 70. E (en incluant le conditionnel dans le mode indicatif) ; 71. Aucune  

(apparoir) ; 72. C ; 73. Aucune (chaloir) ; 74. B ; 75. B (inûnitif disparu) ; 76. B (qu il eût  

cru) ; 77. C ; 78. B (autre nom du verbe d état) ; 79. A (subjonctif imparfait invariable en  

personne dans cet emploi) ; 80. A ; 81. B ; 82. A ; 83. C ; 84. A (B, D : tout / C : toute).  

Maîtrise de la langue et orthographe  

1. A ; 2. C (ou seghia) ; 3. D ; 4. C ; 5. D (déûnition approximative) ; 6. D ; 7. D ; 8. C ; 9.  

Tous [des gardes-chasse(s)] ; 10. B (nouveau-nés) ; 11. A ; 12. B (accaparer) ; 13. A  

(acuité) ; 14. Aucune (huit cents millions deux cent quatre-vingt mille six cents euros) ;  

15. B (sans coup férir) ; 16. A ; 17. D (sermonner) ; 18. B.  

Annales  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

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é  

u  

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é  

l  

.  

355  

A  

a  

l  

Annales Besançon 1998  

Questions à choix multiples de 1 à 100  

Identifiez la ou les bonnes réponses (A, B, C, D ou E) de chaque question.  

Identifiez les segments de phrases mal orthographiés.  

1 Mille mercis ! / cette ville compte plus de mille habitants / et quatre-vingt six  

AB C  

monuments / qui coûtent / quatre cent millions. /  

DE  

2 Combien de temps devrons-nous attendre : / une demi-heure / une heure, une heure et  

ABC  

demi ? / pieds-nus, / nues-têtes ? /  

DE  

3 Identifiez les phrases correctement orthographiées.  

l- a. Cette façon d agir est la notre et non pas la leur. l- c. Elle s est blessée en courant.  

l- b. Elles se sont arrogé des droits. l- d. Les dynasties se sont succédées.  

l- e. Les ouvriers se sont passé la consigne.  

Besançon  

Description  

La première épreuve d admissibilité de Besançon est un QCM de culture générale et de maî-  

trise du français. C est une épreuve de 100 questions à traiter en 1 h 30. Il peut y avoir plu-  

sieurs bonnes réponses par question.  

On compte en moyenne un peu plus de questions de culture générale et de biologie que de  

français, même si les questions de biologie sont souvent des questions de vocabulaire (déû-  

nition d hippocampe, autisme, neurinome, etc.).  

Niveau de difficulté : 6/10 (pour le français)  

L épreuve est globalement difûcile, mais ce n est pas tellement le français qu il faut redouter.  

Les questions de vocabulaire sont assez difûciles (quelques mots proposés en 2009 : à quia, in  

petto, sui generis, rompre les chiens, antiphonaire, boustrophédon, lipogramme, élusif, épicène ,  

aboulique, neume), mais l orthographe est accessible (ex. de 2009 : passé simple d extraire, impé-  

ratif de pouvoir, conjugaison de payer, asseoir, bégayer, mots toujours pluriels, mots masculins,  

l orthographe d en tout cas, soi-disant au pluriel, l accord d aucun, des noms composés garde-  

chiourme, porte-clefs, porte-bonheur, les homonymes je teins, le tain, tin les adjectifs verbaux  

et les participes présents, le redoublement de consonnes mots avec ll : vaisse_ier, bourre_ier,  

bate_ier, mots avec gg mots prenant i ou y prosél_te, porph_re), tout comme la grammaire (ex.  

de 2009 : natures des mots dans feu la reine, marcher à reculons, comme elle est belle).  

Conseils  

Ï% Répondez d abord aux questions dont vous êtes sûr, sans vous inquiéter des nombreuses  

questions de culture générale pour lesquelles vous n avez pas de certitudes.  

Ï% Répondez à tout (il n y a pas de points négatifs).  

Temps alloué 1 h  

Annales  

356  

4 l- a. Excepté sa mère, nul ne le comprend.  

l- b. Quoiqu il fasse, il est perdu.  

l- c. Il a perdu quelques cent mille francs à la roulette.  

l- d. Elle est tout de blanc vêtue.  

l- e. Elle a obtenu une victoire à l arrachée.  

Identiûez les mots dont une des voyelles prend un accent circonûexe.  

5 l- a. syndrome l- b. gracieux l- c. requete l- d. saouler l- e. repecher  

6 l- a. idiome l- b. symptome l- c. hippodrome l- d. cable l- e. pylone  

Identiûez les mots qui ont leur i et y bien placés.  

7 l- a. cityse l- b. dytique l- c. triptyque l- d. silphyde l- e. polyomiélite  

Identiûez les phrases incorrectes.  

8 l- a. Chaque garçon, chaque fille avait fière allure.  

l- b. Entre autre chose, je vous signale que&  

l- c. Ils se congratulent l un et l autre.  

l- d. Ces grammaires coûtent 30 francs chaque.  

l- e. À l un et l autre, j ai dit ce qu il fallait faire.  

9 l- a. Vous direz ce mensonge à un autre qu à moi.  

l- b. Il y a eu une collusion entre ces deux véhicules.  

l- c. Celui-là entre autres.  

l- d. Autres choses est de dire que vous avez raison.  

l- e. Il est prêt d abandonner.  

10 « Quant à eux ils sont restés à la maison ». Le mot souligné est :  

l- a. une locution conjonctive l- d. une locution conditionnelle  

l- b. une locution prépositive l- e. une locution restrictive  

l- c. une locution adverbiale  

Questions 11 à 19 (biologie et culture générale) : elles ne figurent pas dans le cadre de cet ouvrage  

Identiûez la déûnition qui s applique le mieux au mot souligné.  

20 PHYTOLOGIE  

l- a. Étude des plantes l- d. Étude de l intensité de la lumière  

l- b. Étude des organes des êtres vivants l- e. Mot qui n existe pas  

l- c. Étude des pieds  

21 CONTINGENT  

l- a. Qui pratique la tempérance l- b. Qui est nécessaire et relationnel  

l- c. Qui a appartenu à l armée l- d. Qui est soumis au hasard  

l- e. Qui contribue à la postérité  

22 AMPHIBOLOGIE  

l- a. Étude scientifique des dauphins l- b. Arrangement de mots d un sens douteux  

l- c. Sorte d hermaphrodisme l- d. Mode de respiration de certains poissons  

l- e. Repas où l on sert ensemble tous les plats  

23 HEURISTIQUE  

l- a. Qui apporte une contribution à la recherche l- d. Qui est soumis au hasard  

l- b. Qui s oppose fermement dans une dispute l- e. Qui contribue à la postérité  

l- c. Qui a appartenu à l armée  

24 DIACRITIQUE  

l- a. Art de discuter l- d. Titre dans l Église d Orient  

l- b. Pamphlet violent l- e. Confrontation dialoguée  

l- c. Qui sert à distinguer  

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25 DOLICHOCÉPHALE  

l- a. Dont les bras sont attachés à la tête l- d. Dont le cuir chevelu est épais  

l- b. Dont le crâne est plutôt rond l- e. Qui a souvent des maux de tête  

l- c. Dont le crâne est plutôt allongé  

26 VILLANELLE  

l- a. Petite villa l- c. Résidence d été l- e. Comptine  

l- b. Poème en vers l- d. Ronde enfantine  

27 CATHARTIQUE  

l- a. Qui relève d une infection du pharynx  

l- b. Qui concerne l enseignement religieux  

l- c. Qui a un effet purgatif  

l- d. Qui relève du mouvement religieux des Albigeois  

l- e. Qui relève d une affection de la cornée  

28 ANTIENNE  

l- a. Refrain l- d. Recueil de morceaux choisis  

l- b. Haine irraisonnée l- e. Double d un registre  

l- c. Objet vieux et démodé  

29 PHYLOGENÈSE  

l- a. Développement d un végétal l- d. Étude biblique  

l- b. Théorie de l évolution intellectuelle l- e. Croissance des organes sexuels  

l- c. Processus de l évolution des espèces  

Questions 30 à 36 (culture générale et biologie)  

37 ÉPINETTE  

l- a. Petite plante l- c. Instrument de musique l- e. Instrument de pêche  

l- b. Petite épine l- d. Outil de jardinage  

38 ÉPISTÉMOLOGIE  

l- a. Science naturelle traitant des céréales l- d. Interprétation des traces animales  

l- b. Étude scientifique de l écriture l- e. Figure de rhétorique utilisée en pédagogie  

l- c. Théorie de la connaissance  

39 LITOTE  

l- a. Couverture légère protégeant un sommier  

l- b. Figure de rhétorique voisine de la parabole  

l- c. Oiseau des régions lacustres  

l- d. Petite gravure utilisée pour les caricatures  

l- e. Atténuation d une expression pour en renforcer le sens  

Question 40 (culture générale)  

41 De ces termes, lequel s applique à votre nom de famille ?  

l- a. un antonyme l- c. aucun l- e. un hyponyme  

l- b. un paronyme l- d. un patronyme  

Identiûez la déûnition qui s applique le mieux au mot (ou à l expression) souligné(e).  

42 OBVIER  

l- a. Faire un détour l- c. Refuser d admettre l- e. Tourner autour  

l- b. Remédier à un problème l- d. Obscurcir par un nuage  

43 BATTRE EN BRÈCHE  

l- a. Faire une entaille dans un rocher l- d. Faire une retraite précipitée  

l- b. Critiquer un argument l- e. Fouetter une sauce dans un mortier  

l- c. Décimer une armée  

Annales  

358  

44 Une ALLITÉRATION est une figure de rhétorique qui consiste en :  

l- a. Une rupture dans la construction de la phrase  

l- b. Une répétition de mêmes sonorités  

l- c. Un retranchement d une lettre ou d une syllabe à la fin d un mot  

l- d. Un raccourci dans l expression de la pensée  

l- e. Une contradiction entre deux propositions voisines  

45 Il paye en espèces sonnantes et trébuchantes.  

Quel est le sens du mot TRÉBUCHANTES ?  

l- a. Qui risquent d être bientôt dévalorisées  

l- b. Qui ont un éclat trompeur  

l- c. Qui sont bruyantes quand on les secoue  

l- d. Qui ont un poids conforme à la réglementation  

l- e. Qui n ont pas toutes les mêmes dimensions  

Questions 46 à 53 (culture générale et biologie)  

54 Comment s appelle la spécialité qui a pour rôle de repositionner les dents dans l arc  

dentaire ?  

l- a. Pédodontie l- c. Normodontie l- e. Elle n a pas de nom particulier.  

l- b Orthodontie l- d. Dondotontie  

55 Les mouches, ça ne s attrape pas avec du vinaigre. Le mot souligné est :  

l- a. un adverbe l- b. une préposition l- c. un pronom  

l- d. un adjectif l- e. un article  

56 « Qu elle eut d assurance dans cet effroyable péril ! », le mot souligné est un :  

l- a. pronom relatif l- c. adverbe l- e. préposition  

l- b. pronom interrogatif l- d. conjonction  

57 Identifiez le(s) mot(s) qui s écri(ven)t avec deux « m ».  

l- a. a_onite l- b. étonna_ent l- c. gentilho_ière l- d. ma_ifère l- e. a_ener  

58 Identifiez le(s) mot(s) qui s écri(ven)t avec deux « c ».  

l- a. a_ariâtre l- b. a_oster l- c. a_rostiche l- d. a_olyte l- e. con_omitant  

59 Identifiez le(s) mot(s) qui s écri(ven)t avec un seul « l ».  

l- a. la-ation l- c. pénici_ine l- e. jume_age  

l- b. ho_ophrase l- d. habi_itation  

60 Identifiez le(s) mot(s) qui s écri(ven)t avec deux « n ».  

l- a. i_oculer l- c. brita_ique l- e. conso_antique  

l- b. patro_age l- d. i_ocuité  

61 Identifiez le(s) mot(s) qui s écri(ven)t avec deux « g ».  

l- a. a_lutiner l- c. a_lomérer l- e. a_rafer  

l- b. a_resser l- d. a_raver  

62 Identifiez le(s) mot(s) qui s écri(ven)t avec deux « p ».  

l- a. a_esantir l- c. a_esanteur l- e. em_aqueté  

l- b. tra_iste l- d. gra_illé  

63 Identifiez le(s) mot(s) qui s écri(ven)t s écrivent avec un seul « t ».  

l- a. a_eler l- c. a_rabilaire l- e. tapo_er  

l- b. a_oll l- d. D - chucho_ement  

64 Identifiez le(s) mot(s) qui s écri(ven)t avec deux « r ».  

l- a. occu_ence l- c. cou_oucé l- e. ba_aque  

l- b. cou_ir l- d. ca_ousel  

65 Dans chaque énoncé un mot est en gras. Identifiez l (les) adverbe(s).  

l- a. ce sont des gens bien l- c. la pluie tombe dru l- e. que vous avez raison  

l- b. il travaille avec plaisir l- d. essaye d être bref  

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66 Dans chaque énoncé un mot est en gras. Identifiez l (les) adverbe(s).  

l- a. Moi je lui réponds que oui l- d. Deux plantes de même espèce  

l- b. Vous ni moi ne pouvons venir l- e. Ce fruit est cher  

l- c. Bien peu de gens  

67 Identifiez la (les) phrase(s) correcte(s).  

l- a. Il a tenu compte de vos sujétions pour écrire sa lettre.  

l- b. Un prétendu meuble Louis XV.  

l- c. Nous sommes sensés finir à dix-huit heures.  

l- d. Mettre au banc de la société.  

l- e. Un prétendu artiste est quelqu un qui se dit artiste.  

68 Identifiez la (les) phrase(s) correctement orthographiée(s).  

l- a. Quelques soient ses efforts, il ne peut réussir.  

l- b. Quelques grands que soient ses efforts, il ne peut réussir.  

l- c. Quel que soit la température de l eau.  

l- d. Quelques soient les conséquences, nous le ferons.  

l- e. Quelque habiles conférenciers qu ils soient, il n ont pas convaincu leur auditoire.  

69 Identifiez la (les) énoncé(s) correctement orthographié(s).  

l- a. Des mille et des cents l- c. Une dizaine l- e. Un dizième  

l- b. Toutes les cents pages l- d. Treize cents dessins  

70 Identifiez la (les) phrase(s) incorrectement orthographiée(s).  

l- a. Il s agit de romans dont je vous ai parlés.  

l- b. Les trois mille francs qu ils avaient coûté.  

l- c. Ce sont les violonistes que j ai entendus jouer.  

l- d. Après vous être tous plu à vous triturer les méninges.  

l- e. Après vous être interrogé, vous rendez votre tablier.  

71 Un long poème qui raconte une action héroïque est :  

l- a. une anthologie l- c. une élégie l- e. un fabliau  

l- b. une épopée l- d. un pamphlet  

Question 72 (culture générale)  

73 J ai lu un Zola est :  

l- a. une comparaison l- c. une anacoluthe l- e. un paradoxe  

l- b. une allégorie l- d. une métonymie  

74 Mon beau navire, ô ma mémoire  

N avons-nous assez navigué ? Cette phrase contient :  

l- a. une comparaison l- c. une métaphore l- e. un paradoxe  

l- b. une allégorie l- d. une métonymie  

75 « Cet élève, paresseux, a été renvoyé du lycée ». Le mot souligné est un :  

l- a. adjectif épithète l- c. adjectif attribut l- e. substantif  

l- b. adjectif apposé l- d. adverbe  

76 Identifiez le (les) mot(s) de la même famille que sel.  

l- a. salade l- c. salpêtre l- e. salsifis  

l- b. saugrenue l- d. salace  

77 Dans chaque énoncé un mot est en gras. Identifiez la (les) préposition(s).  

l- a. L Hiver a été trop rude. l- d. Il sort sans son parapluie.  

l- b. L auteur a brièvement rappelé les faits l- e. Il a plu hier.  

l- c. Il est resté parmi nous.  

Identiûez les adjectifs verbaux correctement orthographiés.  

78 l- a. fatiguant l- b. vacant l- c. intriguant l- d. suffocant l- e. excellant  

79 l- a. convergeant l- b. exigeant l- c. négligent l- d. somnolant l- e. influent  

Annales  

360  

80 Identifiez la (les) forme(s) verbale(s) correctement orthographiée(s).  

l- a. je romps l- c. je revêts l- e. j absous  

l- b. j atteinds l- d. je vaincs  

81 Identifiez le(s) présent(s) du subjonctif correct(s).  

l- a. que je meurs l- c. que je tinsse l- e. que je conclusse  

l- b. que je pourvois l- d. que je traie  

Identiûez le(s) imparfait(s) du subjonctif correct(s).  

82 l- a. que je devisse l- c. que je fisse l- e. que je dusse  

l- b. que nous cousames l- d. que je joignasse  

83 l- a. que je mourisse l- c. que je bouillisse l- e. que je plaise  

l- b. que je reçusse l- d. que j atteignasse  

84 Identifiez la (les) forme(s) verbale(s) correcte(s).  

l- a. vous médites l- c. nous haïmes l- e. que j absousse  

l- b.vous concluerez l- d. que je résolusse  

85 Identifiez la (les) expression(s) incorrectement orthographiée(s).  

l- a. Être à la fois juge et parti l- d. Il avait des camarades, voir des amis  

l- b. Le règlement d une dette l- e. On y rencontre guère d azalées.  

l- c. César vaincut Vercingétorix à Alésia  

86 Identifiez le(s) proverbe(s) incorrectement orthographié(s).  

l- a. Comme on connait ses saints, on les honore. l- d. Chose promise, chose dûe.  

l- b. Bien mal acquit ne profite jamais. l- e. Qui aime bien châtie bien.  

l- c. Un tiens vaut mieux que deux tu l auras.  

Questions 87 et 88 (culture générale)  

89 Identifiez la (les) phrase(s) correcte(s).  

l- a. Il est en but à des difficultés.  

l- b. Il prend le mors aux dents.  

l- c. Cet enfant est très créatif ; son imagination le pousse même à l affabilité.  

l- d. Elle a fait brusquement irruption dans la salle.  

l- e. Le chaos de la voiture secouait les passagers.  

Questions 90 (culture générale)  

91 Identifiez la (les) expression(s) incorrecte(s).  

l- a. Une espèce de plante l- c. Elle a l air confiante l- e. Il a l air méfiant  

l- b. Je vous serais gré de répondre l- d. Un espèce de coquillage  

Identiûez les mots qui s emploient toujours au pluriel.  

92 l- a. bésicles l- c. archives l- e. armures  

l- b. ténèbres l- d. alvéoles  

93 l- a. dépens l- c. doutes l- e. prémisses  

l- b. aguets l- d. armoiries  

94 « Quand tu n aurais pas d argent », le mot souligné est une :  

l- a. Circonstancielle de temps l- d. Circonstancielle de condition  

l- b. Circonstancielle de manière l- e. Énoncé incorrect  

l- c. Circonstancielle de lieu  

95 Identifiez le(s) mot(s) qui peu(ven)t être de genre féminin et masculin.  

l- a. enseigne l- c. mémoire l- e. vigile  

l- b. aire l- d. repaire  

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96 Identifiez le(s) énoncé(s) correctement orthographié(s).  

l- a. des perces-oreilles l- c. des serre-têtes l- e. des peaux-rouges  

l- b. des serre-joint l- d. des pur-sang  

Questions 97 à 100 (culture générale et biologie)  

Corrigés des exercices : Annales Besançon  

1. C, E (A : merci est un nom et un mot-phrase ; employé comme nom, il varie / C : quatre-  

vingt-six / E : quatre cents millions ; million est un nom et pas un nombre ; cent varie  

quand il est multiplié et qu il ûnit le nombre) ; 2. C, D, E (C : une heure et demie, sous-  

entendu la moitié d une heure / D : pieds nus / E : nu-tête ; trait d union pour nu devant  

nom ou adjectif ; ces termes sont alors invariables.) ; 3. B, C, E (A : la nôtre ; ne pas  

confondre le déterminant possessif qui est suivi d un nom notre et le pronom possessif  

qui le remplace le nôtre ou l adjectif possessif qui est attribut nôtre / B : le COD est  

droits, postposé / C : le COD est se antéposé, mis pour elle / D : pas de COD / E : le COD  

est consigne, postposé) ; 4. A, D (A : excepté sa mère est une proposition absolue dans  

laquelle le participe passé est antéposé : pas d accord / B : si quoique est remplaçable par  

bien que, il s écrit en un seul mot / C : quelque cent mille francs : quelque est un adverbe  

quand il signiûe environ / D : tout est invariable s il est considéré comme adverbe (=  

totalement) ; mais il est possible de le faire varier dans cet usage, si on le considère comme  

adjectif / E : arraché est un mot masculin) ; 5. C, E (C : requête, comme quête / E :  

repêcher) ; 6. B, D, E (B : symptôme / C: pas d accent circonûexe, comme pour tous les  

mots qui ûnissent en -drome / D : câble, mais accabler) ; 7. B, C [A : cytise / D : sylphide  

/ E : poliomyélite (de polio- = gris / -myelos = moelle / -ite = inûammation)] ; 8. B, D (A :  

chaque est toujours singulier et distributif, c est-à-dire qu il considère en particulier les  

éléments d un ensemble / B : entre autres choses / C : pronominal réciproque, le sujet est  

Ils puisqu il y a deux individus / D : emploi incorrect du déterminant chaque dans les fonc-  

tions de son pronom chacun) ; 9. B, D, E (A : la répétition de la préposition est facultative  

après autre que, quelle que soit cette préposition / B : collision / D : autre chose employé  

seul est toujours singulier / E : près de '" prêt à) ; 10. B // 20. E (C : podologie / D : photo-  

métrie / E : aussi naturel soit-il, ce mot n existe pas dans le dictionnaire de l Ac. ; il aurait  

le même sens que botanique) ; 21. D ; 22. B ; 23. A ; 24. C ; 25. C ; 26. B ; 27. C ; 28. A ;  

29. C (de phylo- = tribu, et gêné = famille, origine) // 37. C ; 38. C ; 39. E ; 41. D ; 42. B ;  

43. A (ne pas confondre avec battre en retraite, reculer) ; 44. B ; 45. D (une espèce  

sonnante et trébuchante est une monnaie de bon aloi, c est-à-dire conforme dans sa taille et  

son poids à la réglementation en vigueur ; elle sonne bien car elle est du bon alliage, elle  

trébuche bien car elle est du bon poids) // 54. B (A : chirurgie dentaire des enfants ; les  

autres noms sont inventés) ; 55. C ; 56. C (qu exprime une quantité) ; 57. A, B, C, D ; 58.  

B ; 59. B, D, E (B : holographe ou olographe) ; 60. C, D ; 61. A, C, E ; 62. A, B, D ; 63. B,  

C, D, E ; 64. A, C, D ; 65. A, C, E (A, C : pas d accord quand c est un adverbe / B : prépo-  

sition / D : adjectif qualiûcatif) ; 66. C (A : mot-phrase / B : conjonction de coordination /  

C : adjectif indéûni ; c est un adverbe quand il signiûe aussi ou en lui-même / E : adjectif  

qualiûcatif) ; 67. B, E (A : suggestions / C : censés / D : au ban) ; 68. E (A, C, D : quel que  

soient en deux mots devant le verbe être au subjonctif / B, E : quelque est un adverbe, donc  

invariable / C : quelle que soit la température ; accord de quelle avec température) ; 69. A,  

C, D (A, D : mille est invariable, cent varie quand il est multiplié / B : cent n est pas multi-  

Annales  

362  

plié / C, E : une dizaine, mais un dixième) ; 70. A (A : dont je vous ai parlé : pas de COD  

antéposé / B : francs est complément circonstanciel de quantité et non COD / C : les violo-  

nistes font l action de jouer / D : le participe passé de se plaire est toujours invariable / E :  

interrogé peut être au singulier si vous représente une seule personne) ; 71. B // 73. D.  

(association de Zola au livre de Zola) ; 74. B, C (A : La comparaison suppose un terme  

explicite de comparaison, sans quoi c est une métaphore / B, C : La phrase contient une  

allégorie, mais c est une variété de métaphore / D : Pas de métonymie, car l association  

entre mémoire et navire n est pas naturelle) ; 75. B. (ancienne appellation de l adjectif  

épithète détachée ; épithète seul était faux) ; 76. A, B, C, E (A : salade vient du latin salare  

(= saler) / B : saugrenue vient de sel et grain / C : salpêtre vient de sel et pierre / D : salace  

vient de saillir une femelle ; E : salsiûs vient du latin erba salsiûca (= herbe qui produit du  

sel) ; 77. C, D (trop, brièvement, hier sont des adverbes) ; 78. B, D (fatiguant, intriguant,  

excellant : participes présents) / 79. C, E (Les autres sont des participes présents ; les  

adjectifs qui leur correspondent sont convergent, exigent, somnolent) ; 80. A, C, D, E (B :  

j atteins, se conjugue comme teindre) ; 81. D (A : que je meure / B : que je pourvoie / C :  

que je tienne / E : que je conclue, qu il conclue) ; 82. C, E (A, E : que je dusse, verbe  

devoir ou que je dévisse, que je dévissasse, verbe dévisser / B : que je cousisse, verbe  

coudre / C : subjonctif imparfait du verbe faire / D : que je joignisse, verbe joindre) ; 83. B,  

C (A : que je mourusse, verbe mourir / B : verbe recevoir / C : verbe bouillir / D : que  

j atteignisse, verbe atteindre / E : que je plusse, verbe plaire) ; 84. C, D (A : vous médisez  

à l indicatif présent, vous médîtes à l indicatif passé simple / B : vous conclurez / C : haïr  

à l indicatif passé simple / D : résoudre au subjonctif imparfait / E : absoudre est générale-  

ment considéré comme défectif à l indicatif passé simple et au subjonctif imparfait, mais  

on lui prête parfois la forme que j absolusse) ; 85. A, C, D,, E (A: Être à la fois juge et  

partie / C : César vainquit & / D : & voire des amis ne pas confondre le verbe voir et  

l adverbe voire / E : On n y rencontre guère& ) ; 86. A, B, D [A : connaît : connait était  

toléré dans les réformes de 1990, mais il est désormais recommandé de ne pas supprimer  

les accents circonûexes des terminaisons des verbes / B : acquis (penser à acquisition) : ne  

pas confondre avec acquit (par acquit de conscience : d acquitter / D : ... chose due : pas  

d accent circonûexe sur le participe passé féminin du verbe devoir (pas d homonymie  

possible)] // 89. B, D (A : Être en butte à & . / C : ne pas confondre affabilité et affabula-  

tion / D : ne pas confondre irruption et éruption / E : Le cahot de la voiture& ) // 91. B, D  

[A, D : espèce est féminin, quel que soit son complément / B : savoir gré : je vous saurais  

gré& / C, E : avec avoir l air, l accord avec le sujet est toujours possible, et l accord avec  

air est possible seulement si le sujet peut avoir un air (individu ou chose vu par  

anthropomorphisme) ; 92. A, B, C (A : bésicles ou besicles) ; 93. A, B, D (E : prémisse  

existe au sing., pas prémices) ; 94. E (Quand n est qu une conjonction de subordination  

qui introduit une proposition elle-même circonstancielle de condition) ; 95. A, C, E (A : un  

enseigne : lieutenant de marine / une enseigne : indice pour faire reconnaître qqchose / C :  

un mémoire : texte à caractère scientiûque / la mémoire : souvenir / E : un vigile : veilleur  

de nuit / une vigile : veille de fêtes de l Église catholique / 96. D, E (A : un perce-oreille,  

des perce-oreilles, aussi appelé la forûcule (ce mot n est pas masculin comme l indiquent  

de nombreux dictionnaires) / B : un serre-joint, des serre-joints / C : un serre-tête, des  

serre-tête / D : un pur-sang, des pur-sang : exception des noms composés d un adjectif et  

d un nom / E : un peau-rouge, des peaux-rouges).  

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Annales Lyon 2007  

1 Qu est ce que la sériciculture ?  

l- a. l apprentissage de la manipulation d une seringue l- d. la culture des abeilles  

l- b. l art de la sérigraphie l- e. l élevage des saumons  

l- c. l élevage de vers à soie  

2 La farine est au blé ce que le tapioca est au&  

l- a. grain l- b. plante l- c. manioc l- d. blé l- e. mil  

3 Trouver le(s) synonyme(s) d inexpugnable.  

l- a. imprenable l- d. indéracinable  

l- b. impardonnable l- e. irréparable  

l- c. irréversible  

4 Quel(s) mot(s) appartien(nen)t au registre du tissus ?  

l- a. le pékinois l- b. la feutrine l- c. le percale l- d. le baldaquin l- e. la suédine  

5 Que signifie « traîner ses savates » ?  

l- a. traîner des pieds l- d. vivre dans la pauvreté  

l- b. avoir des difficultés à vivre l- e. être mal habillé  

l- c. ne pas être motivé  

6 Qu est-ce qu un piano ?  

l- a. un fourneau l- d. un coffre à peinture  

l- b. un secrétaire l- e. une boîte à musique  

l- c. un meuble d antiquaire  

Lyon  

Description  

Ce concours est l un de ceux qui proposent le moins de français aux candidats. Outre  

l épreuve de dictée fautive, on trouve quelques questions de français dans l épreuve de  

QCM de culture générale de l admissibilité. En moyenne, 20 à 25 questions sur 70. L épreuve  

complète est à faire en 45 minutes.  

Niveau de difficulté : 6/10 (8/10 pour le QCM dans son ensemble)  

Le français n est pas le plus redoutable dans cette épreuve parce que les questions posées  

sont du même acabit que celles des autres grands QCM de langue française : du vocabu-  

laire, de l orthographe lexicale et grammaticale, de la grammaire. La culture générale, en  

revanche est redoutée des candidats.  

On retrouve en plus des questions classiques quelques questions plus originales : par exem-  

ple le vocabulaire sous forme d analogie (ex. : érémitique est à ermite ce que conventuel est  

à couvent) ou des éléments à trier en ordre croissant ou décroissant.  

Conseils  

Ï% La moyenne de cette épreuve n est pas très élevée (légèrement en dessous de 10/20).  

Répondez à ce dont vous êtes sûr en n hésitant pas à commencer par les questions de fran-  

çais pour vous rassurer.  

Ï% Répondez à tout (il n y a pas de points négatifs).  

Temps alloué 15 min.  

Annales  

364  

7 Que signifie équinoxe ?  

l- a. le jour est plus long que le nuit l- d. il n y a pas de nuit au pôle nord  

l- b. le jour est aussi long que la nuit l- e. le jour du changement de saison  

l- c. la nuit est plus longue que le jour  

8 Que signifie le préfixe idio- ?  

l- a. interne l- c. propre, spécifique l- e. identique  

l- b. en pensée, idée l- d. sot  

9 Parmi ces noms, lequel (lesquels) est (sont) de genre masculin ?  

l- a. câpre l- b. antidote l- c. anathème l- d. anagramme l- e. camée  

10 Qu est-ce qu une cinétose ?  

l- a. le mal des transports l- d. une méthode de reproduction des blattes  

l- b. une maladie parasitaire l- e. une figure cinématographique  

l- c. une infection pulmonaire  

11 Chassez l intrus  

l- a. cithare l- b. contrebasse l- c. cor l- d. épinette l- e. guitare  

12 Ébéniste est à bois, ce que le corroyeur est à&  

l- a. au caoutchouc l- b. au cuir l- c. au parfum l- d. élasthanne l- e. fer  

13 Trouver l intrus :  

l- a. prologue l- b. péroraison l- c. exode l- d. introduction l- e. épilogue  

14 Remettez dans l ordre du plus fréquent au moins fréquent les mots suivants :  

l- a. bimensuel l- b. séculaire l- c. hebdomadaire l- d. bimestriel l- e. bisannuel  

15 Trouver le(s) mot(s) mal orthographié(s) :  

l- a. landaus l- b. sarraus l- c. cérémonials l- d. émeux l- e. fardeaux  

16 « L âme sure ruse mal » est :  

l- a. une anagramme l- c. une synecdoque l- e. un oxymore  

l- b. un palindrome l- d. une métonymie  

17 Quel est l antonyme d inique ?  

l- a. partialité l- b. injustice l- c. équitable l- d. partiel l- e. initial  

18 Quelle(s) proposition(s) est (sont) correcte(s) ?  

l- a. les châteaux catarrhes l- c. il est empreint de compassion  

l- b. la miction pour obtenir un médicament efficace l- d. les députés entrent en cession  

19 Parmi les adjectifs proposés, lequel (lesquels) est (sont) mis en relation avec le nom  

qui lui (leur) correspond ?  

l- a. butyrique correspond au beurre l- c. vespéral correspond au soir  

l- b. branchial correspond à bras l- d. fongique correspond au champignon  

20 Podomètre est à pas, ce que dynamomètre est à&  

l- a. vitesse l- b. force l- c. vent l- d. distance l- e. électricité  

21 Retrouver le(s) pluriel(s) correct(s) :  

l- a. basses-cours l- c. chefs-d Suvre l- e. porte-fenêtres  

l- b. choux-fleurs l- d. hauts-parleurs  

22 Retrouver le(s) adverbe(s) mal orthographié(s) :  

l- a. ardamment l- c. arrogamment l- e. évidemment  

l- b. sciamment l- d. puissamment  

23 Trouver le(s) couple(s) de contraires correct(s) :  

l- a. adret / ubac l- b. rapidement / doucement l- c. vespéral / matinal  

24 Parmi les analyses proposées, identifiez celle(s) qui est (sont) correcte(s) :  

l- a. Le plus grand est un superlatif absolu l- d. Je le pense sincèrement est un attribut  

l- b. Qui pense quoi ? est un relatif l- e. Il est passé par là est un complément d agent  

l- c. Un aussi bel enfant est un superlatif  

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Corrigés des exercices : Annales Lyon  

1. c ; 2. c ; 3. a ; 4. b, c, d, e ; 5. d ; 6. a ; 7. b (littéralement, nuit égale) ; 8. c (préûxe  

d origine grecque, on le retrouve dans idoine, idiolecte notamment) ; 9. b, c, e ; 10. a (ou  

cinépathie) ; 11. c (instrument à vent au milieu d instruments à cordes) ; 12. b ; 13. c (n est  

pas synonyme de début ou ûn de discours ; ne pas confondre avec exorde) ; 14. c, a, d, e, b  

(ne pas confondre bimensuel 2 fois par mois et bimestriel 1 fois tous les 2 mois) ;  

15. d (émeus) ; 16. b (en partant du e de sure, on retrouve les mêmes lettres par symétrie) ;  

17. c (inique : injuste, inégal) ; 18. c (ne pas confondre avec emprunt / a : cathares / b :  

mixtion / d : session) ; 19. a, c, d (b : branchial correspond à branchie, brachial corres-  

pond à bras) ; 20. b (ce que chacun mesure) ; 21. a, b, c (d : haut-parleurs / e : portes-  

fenêtres) ; 22. a, b (a : ardemment / b : sciemment) ; 23. a, c (b : rapidement, lentement ;  

doucement, durement) ; 24. a, b (c : comparatif d égalité / d : adverbe / e : complément  

circonstanciel de lieu).  

Poitiers  

Description  

Ce concours, créé en 2006 (la même année que Caen), comporte deux épreuves  

d admissibilité : un QCM de maîtrise de la langue française et un QCM de culture générale.  

Chacun compte 60 questions et dure une heure.  

Le premier QCM est celui de langue française. C est un questionnaire assez diversiûé avec  

des questions présentant cinq propositions par question. La plupart du temps, plusieurs  

réponses sont attendues.  

Niveau de difficulté : 6/10  

Outre la grande diversité des questions qui rend l épreuve difûcile, la longueur et la formu-  

lation des intitulés rendent aussi l épreuve ardue.  

Toutes les règles de notre ouvrage peuvent être concernées. De plus, il faut assurer une  

note supérieure à la moyenne pour pouvoir être admissible. En effet, en 2009 il fallait obte-  

nir 58/120 aux deux épreuves d admissibilité pour pouvoir passer la seconde série d épreu-  

ves (c est-à-dire presque la moyenne). Or, la réussite à l épreuve de français reste moins  

aléatoire qu à celle de culture générale. Un objectif minimum est donc 35/60 en français.  

Conseils  

Ï% Veillez à l alternance possible de questions dans lesquelles il faut identifier les bonnes ou  

les mauvaises réponses.  

Ï% Répondez à tout (il n y a pas de points négatifs).  

Annales  

366  

Annales Poitiers 2009  

1 Il faut écrire en respectant les accords de « ci-joint » ou « ci-inclus » :  

l- a. Ci-inclus vos dernières missives.  

l- b. Je vous envoie ci-joint les relevés des sommes perçues.  

l- c. Vous trouverez quelques documents ci-joint.  

l- d. Ci-jointes les informations que vous avez sollicitées.  

l- e. Ci-joint, à votre demande, les relevés de vos opérations bancaires.  

2 Il faut écrire :  

l- a. Vu la loi bioéthique de 1994. l- d. Ils patientent dans une demi-obscurité.  

l- b. Ils vont nus-pieds. l- e. J ai attendu une heure et demi.  

l- c. Tête nue et nu-pieds, ils ont patiemment attendu.  

3 On écrit en respectant les règles d accord et la présence de trait d union :  

l- a. cinquante et un l- c. huit cent vingt huit l- e. le dix-neuf janvier mil neuf cent-douze  

l- b. cinquante-trois l- d. trois mille francs  

4 On doit écrire en respectant les règles d accord des noms composés :  

l- a. des tire-lignes l- c. des réveilles-matin l- e. des chefs-d Suvre  

l- b. des chiens-loups l- d. des garde-champêtres  

5 On doit écrire en respectant les règles d accord des verbes pronominaux :  

l- a. Les tourterelles se sont enfuies à notre approche.  

l- b. Les oiseaux s étaient brisés les ailes.  

l- c. Catherine s est cassé la jambe.  

l- d. Ils se sont disputé sauvagement.  

l- e. Les bambins s étaient salies les mains en tombant.  

6 On doit écrire en respectant les règles d accord de « tout » selon qu il est adjectif  

indéfini ou adverbe :  

l- a. Les jeunes filles étaient tout émues.  

l- b. Les jeunes filles étaient tout tremblantes.  

l- c. Toute honteuse, elle s enfuit dans sa niche.  

l- d. En ce matin de printemps, tous les promeneurs admiraient les arbres tout verts.  

l- e. Dans la petite brise du matin, les feuilles des arbres étaient tout frémissantes.  

7 Il faut écrire en respectant l orthographe :  

l- a. éthymologie l- b. étique l- c. éthique l- d. exhalter l- e. exhaler  

8 Il faut écrire en respectant l orthographe et les règles d accord :  

l- a. Il avait quelque cinquante ans.  

l- b. Quelque puisse être sa réaction, je lui parlerai.  

l- c. Quelque intelligents qu ils soient, ils n en sont pas moins mortels.  

l- d. Quelles que puissent être leurs réactions, je leur parlerai.  

l- e. J ai quelque mille fleurs dans mon jardin.  

9 Il faut écrire en respectant l orthographe :  

l- a. héros l- b. héraut l- c. hangard l- d. harrassé l- e. hémorragie  

10 Il faut écrire en veillant à la présence ou l absence d accent circonflexe, donc en dis-  

tinguant l indicatif du conditionnel :  

l- a. S il avait été plus grand, il eût aidé sa mère.  

l- b. Dès qu il eût fini, je partis.  

l- c. Quand il eut parlé, les murmures montèrent.  

l- d. Il eût compris les enjeux si vous l aviez renseigné.  

l- e. Il se fut classé premier s il avait réussi sa dissertation.  

11 Il est incorrect de dire ou d écrire :  

l- a. des périgrinations l- c. une oasis l- d. la cote de la Bourse  

l- b. des problèmes pécuniers l- e. se tenir les cotes  

Temps alloué 1 h  

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12 Les mots suivants sont d origine étrangère, en respectant l orthographe et le genre,  

il faut écrire :  

l- a. un toast l- c. une interview l- e. un sweeter  

l- b. un sandow l- d. un picpocket  

13 Il faut écrire en respectant l orthographe des mots écrits en gras :  

l- a. J aime le cuissot de sanglier.  

l- b. Il est sensé connaître ses obligations.  

l- c. Saint Étienne est le premier chrétien qui ait subi le martyre.  

l- d. Ce fauteuil Louis XIII détonne dans cet ensemble des années trente.  

l- e. Ce sont les prémisses de l été.  

14 Sont correctement orthographiés et appartiennent à la langue française :  

l- a. plinthe l- b. bayer l- c. enter l- d. socque l- e. touer  

15 Il faut écrire, en respectant la distinction entre « quoique » et « quoi que » :  

l- a. Quoi que Pierre fasse&  

l- b. Quoique parfaitement renseigné, il feint&  

l- c. Quoiqu elle trouve, elle n est jamais satisfaite.  

l- d. Quoique vous plantiez dans ce terrain, vous n obtiendrez aucun légume.  

l- e. Quoiqu il soit très fatigué, il ne veut pas aller se coucher.  

16 Un écailler est :  

l- a. une personne qui ouvre les huîtres l- d. une personne qui élève des cailles  

l- b. une personne qui affine les fromages l- e. l appellation parfois donnée au quincaillier  

l- c. une personne qui collectionne les coquillages  

17 Il faut écrire, en faisant attention à l absence ou à la présence d accent circonflexe  

sur « cote » :  

l- a. un plat de côte l- c. la cote mobilière l- e. se tenir les cotes  

l- b. une côte mal taillée l- d. la cote de la Bourse  

18 Il faut écrire :  

l- a. des coupe-cigares l- c. des coupes jarrets l- e. des coupes-tête  

l- b. des coupe-papiers l- d. des coupes-circuits  

19 Parmi les définitions du verbe « dessiller » proposées ci-dessous, laquelle ou lesquelles  

sont exactes ?  

l- a. Coudre les paupières d un oiseau de proie pour le dresser.  

l- b. Amener quelqu un à voir ce qu il ignorait dans l expression « dessiller les yeux de  

quelqu un. »  

l- c. Éliminer l humidité d un corps.  

l- d. Combler la rigole que fait dans la terre le soc de la charrue.  

l- e. Vider le contenu d un silo.  

20 « Fantassin, tu as laissé passer l ennemi. As-tu quitté ton poste ? Lui as-tu laissé le  

passage par inattention ou par peur ? Si tu as quitté ton poste, tu mérites la mort. Si tu  

as laissé le passage, tu mérites la mort. Dans tous les cas, tu mérites la mort. » Il s agit  

d un argument qui en terme de logique est :  

l- a. un dilemme l- c. une aporie l- e. un syllogisme  

l- b. une alternative l- d. un calcul de prédicats  

21 Un incunable :  

l- a. est un livre illustré de dessins  

l- b. est un ouvrage manuscrit antérieur à l invention de l imprimerie  

l- c. est un ouvrage manuscrit antérieur à l invention de l imprimerie et décoré d enluminures  

l- d. un ouvrage qui date des origines de l imprimerie  

l- e. un revêtement décoratif réalisé avec du stuc  

22 Il faut écrire en respectant l orthographe :  

l- a. manchotte l- b. papillote l- c. tremblotte l- d. falote l- e. bergamote  

Annales  

368  

23 Il faut écrire en respectant l orthographe :  

l- a. boulotter l- b. caloter l- c. décalotter l- d. garrotter l- e. frisoter  

24 Un consensus est :  

l- a. un accord de plusieurs personnes l- d. un chant religieux  

l- b. une instruction à charge et à décharge l- e. un mot aux consonances harmonieuses  

l- c. une manifestation publique de mépris  

25 Dire de quelqu un qu il joue les Cassandre signifie :  

l- a. qu il ment l- d. qu il parle avec un humour corrosif  

l- b. qu il tente de séduire l- e. qu il se prend pour un roi  

l- c. qu il prophétise des malheurs  

26 S embarquer pour Cythère signifie :  

l- a. être amoureux, avoir un rendez-vous galant l- c. partir pour un long voyage  

l- b. partir à l aventure l- d. partir pour ne plus revenir  

l- e. aller vers de grosses difficultés affectives et financières  

27 Parmi les propositions suivantes concernant l âne de Buridan, indiquez celle qui  

est / celles qui sont exacte(s).  

l- a. L âne de Buridan est une race d âne comme le baudet du Poitou.  

l- b. La race fut sélectionnée par Buridan, éleveur du Piémont, vers 1880.  

l- c. L âne de Buridan est un âne imaginaire, incapable de choisir entre un seau d eau et un  

sac d avoine et qui en mourut.  

l- d. Buridan, philosophe scolastique et commentateur d Aristote utilisa cet âne à la manière  

d une fable.  

l- e. Être comme l âne de Buridan désigne une personne indécise, comme quelqu un, solli-  

cité avec la même force des deux côtés à la fois et qui ne sait quel parti prendre.  

28 Le féminin de :  

l- a. « préfet » est « préfète » l- d. « linot » est « linotte »  

l- b. « huguenot » est « huguenotte » l- e. « nabot » est « nabote »  

l- c. « manchot » est « manchote »  

29 Le féminin de :  

l- a. « spoliateur » est « spoliatrice » l- d. « enchanteur » est « enchantrice »  

l- b. « défendeur » est « défendeuse » l- e. « pécheur » est « pécheuse »  

l- c. « bailleur » est « bailleresse »  

30 Le féminin de :  

l- a. « larron » est « larronnesse »  

l- b. « félibre » est « félibresse »  

l- c. « ogre » est « ogrette »  

l- d. « patron » est « patronne », ou, avec un sens spécifique « patronnesse »  

l- e. « seigneur » est « seigneurette »  

31 Le féminin de bélier est « brebis ». Ainsi le nom « bélier » marque la distinction des  

genres par deux mots de radical différent. Parmi les mots suivants quel est celui ou  

quels sont ceux qui est ou qui sont dans le même cas ?  

l- a. sanglier l- b. cerf l- c. lévrier l- d. lièvre l- e. poney  

32 Parmi les mots suivants, quels sont ceux qui ont une seule et même forme pour les  

deux genres et qui ne peuvent se distinguer que par la présence de l article (ex : le den-  

tiste et la dentiste) ou avec l aide du mot « femme » placé devant le nom pris  

adjectivement ?  

l- a. échevin l- b. acolyte l- c. diacre l- d. aviateur l- e. charlatan  

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Items 33 à 35 Certains mots homonymes ne peuvent être distingués que par le genre. Il en  

est ainsi par exemple du mot « LIVRE » qui au masculin désigne un ouvrage imprimé et  

qui au féminin désigne une unité de poids. Parmi les mots suivants, quel est celui ou quels  

sont ceux qui, pourvus d un homonyme ne peut ou ne peuvent être distingués que par leur  

genre ?  

33 l- a. moule l- b. foule l- c. crêpe l- d. pendule l- e. montre  

34 l- a. solde l- b. laque l- c. manSuvre l- d. barde l- e. barème  

35 l- a. parallèle l- b. poêle l- c. haie l- d. greffe l- e. col  

36 Le mot « hellébore » :  

l- a. est masculin l- d. est une déesse de la mythologie grecque  

l- b. peut s écrire aussi « ellébore » l- e. est une plante vivace  

l- c. est une pierre fine constituée par un béryl jaune  

37 Le mot « exorde » :  

l- a. est masculin l- d. est la première partie d un discours oratoire  

l- b. est un poisson des mers chaudes l- e. est un sentiment d horreur extrême  

l- c. est l émigration ou le départ en masse d un peuple, d une foule  

38 Le mot « pastiche » :  

l- a. est féminin  

l- b. désigne une préparation médicamenteuse anisée  

l- c. désigne un genre lyrique du Moyen Âge dans lequel une bergère dialogue avec un chevalier  

l- d. désigne une Suvre littéraire ou artistique où l on imite le style de l auteur  

l- e. est un synonyme du mot « pataquès » et désigne un discours confus et inintelligible  

39 Le mot « épitaphe » :  

l- a. est féminin  

l- b. désigne l abrégé d un livre, particulièrement d un livre d histoire  

l- c. désigne un poème lyrique composé à l occasion d un mariage  

l- d. désigne chacune des trois parois d un filon de minerai  

l- e. désigne une inscription sur un tombeau  

40 Certains noms ont au pluriel une double forme : ainsi le mot « aïeul » peut-il faire  

au pluriel « aïeuls » et « aïeux ». Il en est ainsi d autres mots comme par exemple :  

l- a. ciel l- b. Sil l- c. travail l- d. corail l- e. carnaval  

41 Les mots terminés par -OU prennent un S au pluriel (comme FOU fait FOUS).  

Échappe(nt) à cette règle ou prend (prennent) un X au pluriel :  

l- a. sou l- b. clou l- c. hibou l- d. joujou l- e. caillou  

42 Parmi les noms suivants empruntés à des langues étrangères, quel est celui ou quel-  

les sont ceux qui reste ou restent invariable(s) au pluriel ?  

l- a. intérim l- b. quatuor l- c. oratorio l- d. pensum l- e. satisfecit  

43 Ne s emploient qu au pluriel :  

l- a. prolégomènes l- b. entrailles l- c. lazzis l- d. confettis l- e. errements  

44 L utilisation de l adjectif « belle » dans la phrase : « elle est infiniment belle », exprime :  

l- a. un superlatif absolu l- d. un superlatif relatif  

l- b. un comparatif de supériorité l- e. un positif énonçant simplement une qualité  

l- c. un comparatif d égalité  

45 Parmi les adjectifs précédés de « des plus » ou « des moins » inclus dans les expres-  

sions suivantes, quel(s) est/sont celui/ceux dont l orthographe est correcte ?  

l- a. l exemple est des mieux choisi l- d. notre souper fut des plus simple  

l- b. la situation était des plus embarrassante l- e. l opération était des plus délicates  

l- c. la traversée fut des plus agitées  

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46 La désinence de la deuxième personne du singulier est un S muet : il en est ainsi par  

exemple à l indicatif présent pour le verbe CHANTER qui donne TU CHANTES. Fait  

ou font exception à cette règle :  

l- a. lire l- b. pouvoir l- c. vouloir l- d. rendre l- e. valoir  

47 La désinence de la troisième personne du singulier est, étymologiquement un T.  

Ainsi on écrit IL FINIT ou encore IL PART. Toutefois cette règle a de nombreuses  

exceptions. Parmi les verbes suivants, quel est celui ou quels sont ceux qui a ou ont une  

autre désinence au présent de l indicatif :  

l- a. fondre l- b. venir l- c. assaillir l- d. mordre l- e. vaincre  

48 La première personne du singulier au futur de l indicatif :  

l- a. est JE ROMPRAI pour le verbe rompre  

l- b. est JE BOUILLIRAI pour le verbe bouillir  

l- c. est JE COUSERAI pour le verbe coudre  

l- d. est JE CROÎTRAI pour le verbe croître  

l- e. est J OCCLURERAI pour le verbe occlure  

49 Dans les phrases suivantes, quelle est celle ou quelles sont celles qui comporte ou qui  

comportent un infinitif complément du verbe ?  

l- a. Byron détestait boire.  

l- b. Et de penser à toi me soutiendra.  

l- c. Elle dit m aimer.  

l- d. Il préfère mourir.  

l- e. C est une plainte lancinante. De l écouter me torture.  

50 Le participe présent s emploie soit comme une forme verbale (un homme portant  

bien son âge) soit comme un adjectif (un homme bien portant). L orthographe de ces  

deux emplois du participe présent est en règle identique. Toutefois elle diffère dans cer-  

tains cas ; ainsi on écrit un spectacle fatiguant les plus robustes et un spectacle très fati-  

gant. Mais il existe d autres types de différences orthographiques. Parmi les participes  

présents suivants, quel est celui ou quels sont ceux dont le qualificatif correspondant  

n a pas la même orthographe ?  

l- a. équivalent l- b. provoquant l- c. détergeant l- d. commerçant l- e. divaguant  

51 Parmi les phrases suivantes, quelle est celle ou quelles sont celles dont les règles  

d accord du participe passé a été ou ont été respectée(s) ?  

l- a. C est une faveur qu il a espérée qu on lui accorderait.  

l- b. Tout le monde l a crue morte.  

l- c. Je les aurais voulus plus beaux.  

l- d. Une mort qu on lui a prédit héroïque.  

l- e. Elle était vêtue de noir : on l eût dite en deuil.  

52 « Monter sur Pégase » ou « Enfourcher pégase » signifie :  

l- a. « Se lancer dans des discours lyriques ou poétiques. »  

l- b. « S adonner à l astronomie, Pégase étant une constellation de l hémisphère boréal. »  

l- c. signifie aussi : « monter sur ses grands chevaux ».  

l- d. « Faire des projets insensés. »  

l- e. « Temporiser. »  

53 Quand on emploie le terme de « sans-papiers » pour désigner un étranger en situa-  

tion irrégulière, on utilise :  

l- a. une métonymie l- c. une antonomase l- e. un pléonasme  

l- b. une métaphore l- d. un euphémisme  

54 Parmi les verbes suivants (en majuscules), indiquez celui/ceux qui est/sont transitif(s) :  

l- a. La mer ÉCUME l- c. DESCENDRE une malle du grenier  

l- b. Il aspire à DESCENDRE l- d. ÉCUMER la soupe  

l- e. Je voudrais RÉFLÉCHIR un instant  

Annales  

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55 Parmi les verbes pronominaux suivants, quel est celui (quels sont ceux) qui est/sont  

un ou des verbes pronominaux réfléchis ?  

l- a. il s habille l- b. il se coupe l- c. il se pâme l- d. il se prévaut l- e. il se doute  

56 Parmi les propositions suivantes utilisant la conjugaison du verbe AVOIR au pré-  

sent du subjonctif, indiquez les formes correctes :  

l- a. que j aie l- c. qu il aie l- e. que vous ayez  

l- b. que tu ais l- d. que nous ayions  

57 Parmi les noms suivants, quel est celui ou quels sont ceux qui est/sont du genre féminin ?  

l- a. omoplate l- b. prémices l- c. prémisses l- d. encombre l- e. entracte  

58 Parmi les noms suivants, quel est celui ou quels sont ceux qui est/sont du genre  

féminin ?  

l- a. opprobre l- b. pétale l- c. icône l- d. alcôve l- e. campanule  

59 Parmi les noms suivants, quel est celui ou quels sont ceux qui ne s emploie(nt) qu au  

pluriel ?  

l- a. épousailles l- b. pourparlers l- c. menottes l- d. douceurs l- e. froideurs  

60 Parmi les propositions suivantes, indiquez celle ou celles qui est ou sont exacte(s).  

l- a. Le mot CHAIR a au moins un homonyme qui soit homophone sans être homographe.  

l- b. Les adjectifs FRÊLE et FRAGILE sont des synonymes.  

l- c. Les adjectifs GRAND et PETIT sont des paronymes.  

l- d. Les mots COLLUSION et COLLISION sont des paronymes.  

l- e. Les adjectifs RICHE et PAUVRE sont des antonymes.  

Corrigés des exercices : Annales Poitiers  

1. A, B, D, E (C : ci-joints doit s accorder quand il est placé en ûn de phrase) ; 2. A, C, D,  

(B : nu-pieds ; E : demie) ; 3. A, B, D (C : vingt-huit / E : mil neuf cent douze) ; 4. A, B, E  

(C : réveille-matin / D : gardes champêtres) ; 5. A, C (B : brisé, le COD est postposé / D :  

disputés / E : sali, le COD est postposé) ; 6. A, C, D (B, E : toutes) ; 7. B, C, E (A : étymo-  

logie / D : exalter) ; 8. A, C, D, E (B : quelle que) ; 9. A, B, E (C : hangar / D : harassé) ;  

10. A, C, D (B : eut ûni : la subordonnée de temps marque une action antérieure à celle de  

la principale / E : fût classé, conditionnel passé 2e forme) ; 11. A, B, E (A : pérégrinations  

/ B : pécuniaires / E : côtes, pour éviter la confusion avec cote) ; 12. A, B, C (D : pick-  

pocket / E : sweater) ; 13. A, C, D (B : censé / E : prémices) ; 14. A, B, C, D, E ; 15. A, B,  

E (C : quoi qu elle / D : quoi que) ; 16. A ; 17. A, C, D (B : cotte / E : côtes) ; 18. A (B :  

coupe-papier / C : coupe-jarrets / D : coupe-circuit / E : coupe-tête) ; 19. B (B : sens  

ûguré) ; 20. A (dilemme : argument qui présente deux propositions contradictoires mais  

menant à une même conclusion qui, par conséquent, s impose) ; 21. D ; 22. B, D, E (A :  

manchote / C : tremblote) ; 23. A, C, D, (B : calotter / E : frisotter) ; 24. A ; 25. C (en réfé-  

rence à Cassandre, la ûlle du roi Priam, qui, pour avoir refusé Apollon, fut condamnée à  

n être jamais crue quand elle prophétiserait) ; 26. A (Cythère, île grecque qui abritait un  

temple dédié à Vénus, déesse de l amour et des plaisirs) ; 27. C, E (D est incorrect, car  

Jean Buridan n est pas à l origine de cette fable qui lui fut attribuée ultérieurement pour  

critiquer son déterminsime moral) ; 28. A, C, E (B : huguenote / D : linot existe mais il est  

épicène, tout comme linotte) ; 29. A, C (B : défenderesse / D : enchanteresse / E :  

pécheresse) ; 30. B, D (A : larronnesse était le féminin de larron, mais il a disparu pour  

l Ac. / B : féminin peu usité mais toujours existant / C : ogresse / D : même étymologie  

pour patron et patronesse / E : dame) ; 31. A, B, D (C : levrette / E : ponette) ; 32. B, E (A :  

échevine existe / C : diaconesse / D : aviatrice) ; 33. A, C, D ; 34. A, B, C, D ; 35. A, B, D ;  

Annales  

372  

36. A, B, E ; 37. A, D (C : exode) ; 38. D (A : masculin) ; 39. A, E ; 40. A, B, C ; 41. C, D,  

E ; 42. E ; 43. A, B, E ; 44. A (positif : Elle est belle) ; 45. A, B, C, D, E (interprétation  

possible de des plus comme marque du degré relatif ou absolu dans tous les cas de ûgure,  

sauf si l antécédent de l adjectif qui suit des plus est un neutre) ; 46. B, C, E (B : peux / C :  

veux / E : vaux) ; 47. A, C, D, E ( A : fond / C : assaille / D : mord / E : vainc) ; 48. A, B,  

D (C : coudrai / E : occlurai) ; 49. A, C, D (B, E : l inûnitif est sujet et le sujet n est pas un  

complément du verbe) ; 50. B, C, E (A : adjectif et non participe présent / B : provocant /  

C : détergent / E : divagant) ; 51. B, C, D, E (A : espéré : il a espéré quoi ? qu on lui  

accorderait cette faveur et non cette faveur seul / B, C, D, E : quatre cas litigieux où l inva-  

riabilité serait possible, mais qui sont tous des phrases d auteurs) ; 52. A ; 53. A ; 54. C,  

D ; 55. A, B (C, D, E : pronominaux subjectif car le pronom n est pas analysable) ; 56. A,  

E (B : que tu aies / C : qu il ait / D : que nous ayons) ; 57. A, B, C ; 58. C, D, E (A : un  

opprobre / B : un pétale) ; 59. A, B (C, D : toujours pluriels seulement dans certains de  

leurs sens) ; 60. A, B, D, E (A : la chaire / C : antonymes).  

Annales Tours 2009  

Répondez aux questions suivantes :  

Question 1. Parmi les pluriels proposés, cochez celui (ceux) correctement orthographié(s) :  

l- a. Des gazs l- c. Des timbres-poste l- e. Des rouges-gorges  

l- b. Des landaux l- d. Des avants-postes  

Tours  

Description  

Depuis 2008, la deuxième épreuve d admissibilité de Tours est un QCM de maîtrise du fran-  

çais. C est une épreuve de 20 questions à traiter en 30 minutes. Il peut y avoir plusieurs bon-  

nes réponses par question.  

Avant 2008, l épreuve comportait exclusivement de la grammaire, avec une partie consa-  

crée à l identiûcation de natures et de fonctions et une autre portant sur des questions  

générales (diverses nature de tout, fonctions possibles d un adjectif, etc.).  

Niveau de difficulté : 6/10  

L épreuve n est pas très longue et, comparé à celle d avant 2008, elle est très abordable. Elle  

reste cependant assez difûcile, d abord parce que vous pouvez être interrogé sur tout,  

ensuite parce qu on attend presque toujours plusieurs réponses. L orthographe grammati-  

cale y reste très présente, mais il y a quelques questions de vocabulaire, d orthographe lexi-  

cale, d analyse.  

Conseils  

Ï% Revoyez toutes les règles de cet ouvrage avant l épreuve sans faire d impasses (chaque  

erreur coûte très cher pour le classement final).  

Ï% Répondez à tout (il n y a pas de points négatifs).  

Temps alloué 30 min.  

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Question 2. Cochez le (les) mots qui peu(ven)t avoir plusieurs prononciations :  

l- a. Plus l- c. Fils l- e. Infarctus  

l- b. Content l- d. Portions  

Question 3. Cochez le(s) participe(s) présent(s) :  

l- a. Suffocant l- c. Fatiguant l- e. Hurlante  

l- b. Convaincant l- d. Adhérant  

Question 4. Cochez le(s) nom(s) où la liaison doit être prononcée :  

l- a. Des hernies l- c. Des hiéroglyphes l- e. Des horions  

l- b. Des hiatus l- d. Des huis clos  

Question 5. Cochez le(s) verbe(s) à la voix active :  

l- a. Être aimé l- c. Je suis allé l- e. Il est puni  

l- b. Avoir fini l- d. Nous nous souvenons  

Question 6. Cochez le(s) participe(s) passé(s) correctement accordé(s) :  

l- a. Les dix ans qu il a vécu à Paris. l- d. Ces idées, il les a fait siennes.  

l- b. La chanson que j ai entendue chanter. l- e. La cantatrice que j ai entendue chanter.  

l- c. Elles se sont souri.  

Question 7. Cochez le(s) verbe(s) conjugué(s) au subjonctif :  

l- a. Fisse l- c. Voie l- e. Disse  

l- b. Fut arrivé l- d. Ai eu  

Question 8. Cochez le(s) verbe(s) transitif(s) direct(s) :  

l- a. Vilipender l- c. Pallier l- e. Durer  

l- b. Se rappeler l- d. Recourir  

Question 9. Cochez la (les) définition(s) correcte(s) :  

l- a. À l instar : contrairement  

l- b. Brûler ses vaisseaux : échouer  

l- c. Esprit de l escalier : vivacité intellectuelle  

l- d. Montrer patte blanche : donner des garanties solides  

l- e. Il n y a pas péril en la demeure : la maison n est pas menacée  

Question 10. Cochez la (les) phrase(s) correctement orthographiée(s) :  

l- a. Ce magasin fait des soldes exceptionnels. l- d. Ces chevaux ont une robe baie claire.  

l- b. Des yeux bleu clair. l- e. Des pantalons marrons.  

l- c. Une chevelure châtain.  

Question 11. Cochez le(s) couple(s) d antonyme(s) :  

l- a. Concis-Prolixe l- c. Ésotérique-Exotique l- e. Endogame- Polygame  

l- b. Psychique-Somatique l- d. Austral-Européen  

Question 12. Cochez l (les) orthographe(s) correcte(s) :  

l- a. État-civil l- c. Moyen-Âge l- e. Vis-à-vis  

l- b. Libre-arbitre l- d. Statu-quo  

Question 13. Cochez l (les) orthographe(s) correcte(s) :  

l- a. Éthymologie l- c. Métaphore l- e. Pied d estal  

l- b. Tintinnabuler l- d. Connection  

Question 14. Cochez l (les) orthographe(s) incorrecte(s) :  

l- a. Métempsycose l- c. Prud homal l- e. Ébouriffer  

l- b. Imbécillité l- d. Correligionnaire  

Question 15. Coches la (les) définition(s) correcte(s) :  

l- a. Agonir : injurier l- d. Conjoncture : prévision  

l- b. Valétudinaire : en bonne santé l- e. Adjurer : prier  

l- c. Spécieux : original  

Annales  

374  

Question 16. Cochez le(s) nom(s) ayant le genre féminin :  

l- a. Anagramme l- c. Urticaire l- e. Alvéole  

l- b. Perce-neige l- d. Ozone  

Question 17. Cochez la (les) correspondance(s) correcte(s) adjectif / nom :  

l- a. Labial / lèvre l- c. Obsidional / obsession l- e. Purpurin / excrément  

l- b. Prandial / repas l- d. Ancillaire / âge  

Question 18. Dans la phrase « Après que vous aurez fini, vous concluerez ! », il y a :  

l- a. Aucune faute d orthographe l- d. Une faute de syntaxe  

l- b. Une faute d orthographe l- e. Un pronom relatif  

l- c. Deux fautes d orthographe  

Question 19. Cochez la (les) phrase(s) correcte(s) :  

l- a. Quoique je fasse des efforts, je n y arrive pas.  

l- b. Quoique je fasse, je n y arrive pas.  

l- c. Quel que soient les efforts&  

l- d. Quelles que soient (+ féminin pluriel)  

Question 20. Cochez le(s) pronom(s) :  

l- a. Leur l- c. Quelque l- e. Te  

l- b. Leurs l- d. Ton  

Corrigés des exercices : Annales Tours  

1. c, e (a : des gaz / b : des landaus / e : des avant-postes) ; 2. a, b, c, d (a : [ply] [plys] ou  

[plyz] quand il y a liaison / b : le t ûnal se fait entendre lors de la liaison / c : [ûl], [ûs],  

parfois [û] / le t se prononce [t] si c est une forme du verbe porter, [s] si c est le pluriel du  

nom portion) ; 3. c, d ; 4. b (d : le h de huis n est pas aspiré, sauf dans huis clos) ; 5. b, c,  

d ; 6. a, c, e (a : dix ans est complément circonstanciel de temps / b : entendu : la chanson  

ne fait pas l action de chanter / c : sourire est transitif indirect / faites : siennes est attribut,  

il ne commande pas l accord) ; 7. a, c, e (a, e : subjonctif imparfait / b : indicatif passé  

antérieur / c : subjonctif présent / d : indicatif passé composé) ; 8. a, b, c ; 9. d [a : à la  

manière de / b : faire un acte qui ôte toute possibilité de revirement / c : qui tarde à la  

repartie (par manque de clairvoyance ou par excès d ambiguïté dans le raisonnement) / e :  

rien ne presse] ; 10. a, b, c (a : solde est masculin dans le sens de rabais / b, d : les adjectifs  

de couleur composés sont invariables '! bai clair / c : ou, plus rarement, châtaine / e :  

marron : adjectif de couleur issu d un nom, invariable) ; 11. a, b ; 12. e (état civil, libre  

arbitre, Moyen Âge, statu quo) ; 13. b, c (étymologie, connexion, piédestal) ; 14. d  

(coréligionnaire) ; 15. a, e ; 16. a, b, c (b : masculin ou féminin / e : masculin pour  

l Académie et plutôt masculin pour Grevisse, même si l usage en fait généralement un  

féminin) ; 17. a, b ; 18. b (conclurez) ; 19. a, d (b : quoi que / c : quels, accord avec  

efforts) ; 20. a, e (a, e : pronoms personnels / b : déterminant possessif ou adjectif  

possessif ; le pronom doit être précédé de l article qui fait partie de sa forme / c : adverbe  

ou déterminant).  

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375  

Index  

A  

Accompli (ou achevé, conclusif, télique)  

285  

Accord du participe passé avec l auxi-  

liaire être 158  

Accord du participe passé avec l auxi-  

liaire avoir 159  

Accord du participe passé dans les for-  

mes pronominales 162  

Accord du participe passé sans auxi-  

liaire 158  

Accord du verbe avec plusieurs sujets  

156  

Accord du verbe avec un seul sujet 153  

Adjectif 281  

exclamatif 282  

indéfini 282  

interrogatif 282  

numéral ordinal 282  

possessif 282  

qualificatif 282  

Adverbe 151, 286  

d affirmation 288  

d aspect 286  

d opposition 288  

de cause 288  

de conséquence 288  

de degré (ou de quantité) 286  

de doute 288  

de lieu 287  

de temps 288  

exclamatif 288  

interrogatif 288  

de manière 286  

Analyse grammaticale 275  

Anaphore  

fidèle 280  

infidèle 280  

Antécédent 280  

Apostrophe 104  

Apposition 300  

Article  

défini 279  

générique 279  

indéfini 279  

partitif 279  

Aspect 285  

Attribut 295  

de l objet 295  

du sujet 295  

Auxiliaire 170  

Avoir 170  

C  

Cataphore 280  

CDN (voir complément du nom)  

Cessatif 285  

COD (voir complément d objet direct)  

COI (voir complément d objet indirect)  

Complément  

circonstanciel (ou adverbial) 297  

d agent 298  

d attribution 297  

d objet 296  

d objet direct 296  

d objet indirect 297  

de l adjectif 301  

de l adverbe 301  

de phrase 297  

déterminatif 298  

Index  

376  

du nom 298  

du pronom 300  

du verbe 296  

Conditionnel 169, 285  

Conjonction 289  

de coordination 289  

de subordination 301  

Conjonctive 292  

Conjugaison 168  

Consonne 96  

Coordination 289  

Copule 283  

Correspondance  

des modes 302  

des temps 305  

D  

Degré  

absolu 286  

relatif ou comparatif 287  

Dentale 95  

Dérivation affixale 18  

Déterminant 278, 299  

article 279  

démonstratif 280  

exclamatif 281  

indéfini 281  

interrogatif 281  

numéral cardinal 279  

possessif 280  

relatif 280  

Diphtongue 95  

Duratif (ou sécant) 285  

E  

Éléments  

analogiques 293  

libres 293  

Emploi déictique 280  

Épicènes 138  

Essentiellement pronominaux 163  

Être 170  

Euphonique 278  

Expressions françaises 29  

F  

Factitif (ou causatif) 285  

Figure  

de rhétorique 35  

de style 35  

Fonction 275  

des mots 293  

des propositions 293  

des syntagmes 293  

Fricative 95  

Futur jussif 348  

G  

Géminée 95  

Genre 135, 275  

Gérondif 169, 285  

Glides 95, 132  

Graphèmes 94, 98  

H  

Hiatus 95  

Homographes 21  

Homonymes 21  

grammaticaux 165  

lexicaux 21  

verbaux 188  

Homophones 21  

I  

Imminent 285  

Impératif 169, 285  

Imperfectif 285  

Inaccompli (ou inachevé, atélique) 285  

Inchoatif 285  

Incises 103  

Indicatif 169, 285, 302-303  

Infinitif 169, 285, 303  

Instantané (ou momentané, non-sécant,  

global) 285  

Index  

©  

D  

u  

d  

 

L  

a  

h  

c  

a  

u  

é  

u  

d  

é  

l  

.  

377  

Interjection 290  

Introducteur 289  

Itératif 285  

L  

Labiale (non labial) 95  

Labiodentale 95  

Liquide 95  

Locution  

latine 28  

verbale 283  

Logatomes 95  

M  

Métathèse 97  

Mode 169, 285  

conjugué 285  

conjugué (voix active) 169  

dans la proposition conjonctive 303  

dans la proposition relative 302  

non conjugué 285  

non conjugué (voix active) 169  

Morphologie 349  

Mot-phrase 290, 301  

N  

Nature 275  

Ne  

exceptif 287  

explétif 287  

Nom  

commun 275  

ou substantif 275  

propre 275  

Nombre 141, 275  

Noyau 275  

O  

Objectif 290  

Occlusive 95  

Orthographe  

grammaticale 135  

lexicale 94  

P  

Palatale 95  

Paronymes 25  

Participe 169, 285  

Perfectif 285  

Périphrase verbale 283  

Personne 275  

Phonème 94, 98  

consonantique 114  

nasal 95  

oral 95  

sonore 95  

sourd 95  

vocalique 105  

Phonétique 94  

Phrase  

complexe 302  

déclarative (assertive ou énonciative)  

274  

exclamative 274  

impérative (ou injonctive) 274  

interpellative 274  

interrogative 274  

optative 274  

Pluriel 141  

Positif 287  

Prédicat 283, 295  

Préposition 288, 301  

Présentatif 289, 301  

Projectif 285  

Pronom 276  

démonstratif 277  

indéfini 277  

interrogatif 277  

numéral 276  

personnel 276  

possessif 276  

relatif 277  

Index  

378  

Pronominaux  

idiomatiques 163  

passifs 163  

réciproques 163  

réfléchis 162  

subjectifs 163  

Proposition  

absolue 159  

complétive ou substantive 292  

elliptique 292  

exclamative indirecte 292  

infinitive 292  

interrogative indirecte 292  

participiale (ou participe) 292  

Proverbes français 29  

R  

Racines  

grecques 13  

latines 10  

Récent 285  

Redondance 294, 300  

Régime implicite 289  

S  

Semi-auxiliaires 171  

Signe diacritique 98  

Statique 285  

Subjectif 290  

Subjonctif 169, 285, 302, 304  

Subordination 289  

Suggestif 290  

Sujet 294  

Superlatif  

absolu 287  

relatif 287  

Syllabe 95  

Syntagme 275  

Syntaxe 348  

T  

Temps 169, 285  

Trait d union 101  

Transitif indirect 284  

Types de phrases 274  

V  

Vélaire 95  

Verbe 283  

d état 283  

défectif 168  

essentiellement pronominal 163  

impersonnel 284  

intransitif 284  

pronominal 284  

transitif  

direct 284  

indirect 284  

unipersonnel 284  

Verbes  

défectifs (3e groupe) 173  

irréguliers en -ER 174  

irréguliers en -IR / -OIR 174, 177,  

179  

irréguliers en -RE 181, 184  

Verbes réguliers (1er et 2e groupes) 171  

du 1er groupe 171  

du 2e groupe 172  

difficultés 172  

Voix  

active 284  

moyenne 285  

passive 284  

réfléchie 285  

Voyelle 95  

atone 96  

tonique 96

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