Joyeux anniversaire !

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Les semaines passaient, et tout allait au mieux pour tout le monde.
Zoro et Robin vivaient leur relation amoureuse passionnée tous les jours, chaque fois un peu plus épris l'un de l'autre. Nami avait quitté Sanji depuis peu, suite à une violente dispute dont personne n'était au courant de l'origine. Mais seulement quelques jours après, ils sortirent à nouveau ensembles. Il fallait se rendre à l'évidence, ils ne pouvaient plus se passer de l'un de l'autre.
Ussop et Kaya passaient beaucoup de temps ensembles, et formaient un couple des plus adorables. Law n'avait jamais présenté sa mystérieuse amoureuse à ses potes, mais disparaissait chaque après-midi, après les cours, chez une personne non identifiée. Qui était très probablement ladite petite amie.

Robin, au lieu de donner l'argent à son père qu'elle et ses amis avaient mis tant de temps à récolter, offrit le tout à une association caritative. Crocodile pourrait bien s'en passer.
Zoro, de son côté, avait réalisé que Mihawk cherchait à récolter un maximum de preuves possibles permettant de prouver les activités interdites de Rosinski, et ainsi faire croupir son principal rival en prison. En plus de lui, Zoro avait appris que Cavendish était également un espion de son coach.
Le plan avait réussi, Rosinski était arrêté.
Zoro n'avait donc plus à jouer un double jeu, et s'en trouva fort soulagé.

Tout allait bien, rien ne viendrait gâcher la magnifique sensation de joie, d'amour et de sérénité qui habitait nos chers amoureux.

Cepandant, il y avait un dernier détail à régler : l'anniversaire de Zoro, qui aurait lieu dans deux jours précisément.
Le concerné ne s'en souciait guère, persuadé que, comme chaque année, il irait voir un petit film au cinéma avec Kid, et mangerait un bon gâteau préparé par sa mère ( qui s'était remise à cuisiner depuis peu ). Peut-être aurait-il un petit cadeau ? Si oui, tant mieux. Si non, ce n'était pas un problème.
Zoro était bien loin d'imaginer ce qu'échafaudaient ses amis dans son dos...

Ce fameux matin du 11 novembre arriva enfin.
Le jeune homme se réveilla aux alentours de 9 heures, d'humeur joyeuse et optimiste. Un soleil timide éclairait le ciel matinal. Zoro s'étirait paresseusement dans ses draps. Après un considérable effort mental, il quitta son lit bien-aimé et s'habilla.
Une fois prêt, il descendit prendre son petit déjeuner. Sa mère lui avait gentiment préparé des œufs et du bacon ; c'est-à-dire la seule chose qu'elle savait cuisinier, mis à part ses délicieux croustillants au chocolat. Son fils dégusta avec appétit son repas, avec le seul regret de devoir supporter la présence de Chuck, qui lisait son journal quotidien avec son éternel regard snob et mal luné. Zoro se demandait vraiment ce que sa mère lui trouvait, tout en fixant d'un air dédaigneux sa grosse bedaine et ses doigts grassouillets. Il n'y avait RIEN d'attirant chez cet homme
Néanmoins, Perona réussi à détourner l'attention de son frère avec son débit de paroles incessant. Zoro ne remarqua la petite lueur malicieuse qui brillaient dans ses gros yeux noirs, ni son petit sourire satisfait.
Il devait sûrement penser à Robin.

Le déjeuner terminé, Asna, Chuck et Perona chantèrent un vague « Joyeux anniversaire » au jeune homme, dont la justesse des notes n'était que très approximative. Zoro les remercia d'un de ses rares sourires et souffla les trois malheureuses bougies sur son gâteau, sous le regard ennuyé de son détestable beau-père.
L'adolescent décida de l'ignorer pour au moins l'intégralité de la journée, réprimant l'envie de l'insulter copieusement par tous les mots vulgaires trop nombreux qui existaient.

Puis, jusqu'à midi, Zoro s'occupa tout seul par diverses activités, en attendant Kid, avec qui il irait manger dans le kebab du coin, pour ensuite aller au cinéma, avec le film « Joker » au programme.

Enfin, le bruit familier de la sonnette annonça l'arrivée libératrice du rouge, qui souhaita joyeusement un bon anniversaire à son meilleur ami. Ce dernier sortit hâtivement de la maison, heureux d'échapper enfin à son beau-père.
« - Vite, Kid ! On se barre de cette rue ! Je sens encore d'ici l'haleine de Chuck ! s'écria Zoro en tirant son ami par la manche.
- Ah ouais, t'as raison ! Quelle odeur repoussante ! répondit Kid en se pinçant le nez. »
Chuck sortit alors en trombe à l'extérieur, son gros visage rougit par la colère. Il ressemblait à une tomate.
La porte d'entrée étant encore ouverte, il avait tout entendu.
« - Aïe, mes yeux ! fit mine d'agoniser le rouge, tout en fixant de haute en bas l'homme en colère. Je n'ai jamais vu un tas de merde aussi haut !
Zoro fut pris d'un fou rire incontrôlable, dû aux propos de son ami et à la mine déconfite de son beau-père. Puis les deux compères continuèrent à s'éloigner de la maison, ignorant les vociférations de l'homme outragé.

Comme prévu, ils mangèrent dans leur kebab favori. Ils eurent une discussion très approfondie sur les filles. Kid était aux anges, car c'était bien la première fois que Zoro parlait de ce sujet avec tant de passion. Il faudrait qu'il pense à remercier Robin, un jour...
Le repas et la conversation terminés, les deux amis se rendirent au cinéma.

Les heures qui s'écoulaient étaient tranquilles, agréables et amusantes. Une petite journée avec Kid, c'était amplement suffisant pour Zoro. Il regrettait juste de ne pas avoir Robin à ses côtés. Sa petite amie lui avait envoyé hier soir un message dans lequel elle lui annonçait qu'elle avait la grippe.
Le jeune homme en avait été assez déçu.
Il sortait du cinéma avec le rouge, la mine un peu moins joyeuse qu'avant.
« - Hey, Zoro, j'dois passer chez Bonney pour chercher un truc que j'avais oublié ! Tu m'accompagnes ? Demanda Kid.
- Si tu veux, fit l'autre avec indifférence. »
Le géant aux cheveux rouges eut un mouvement de tête satisfait et se dirigea d'un pas ferme vers la rue où vivait Bonney. Tout au long du chemin, il tenta de remonter le moral à Zoro, qui était visiblement très affecté de l'absence de Robin en ce jour si important. Intérieurement, Kid se réjouissait d'avance sur la tête que ferait Zoro dans quelques instants. Cette pensée le fit sourire de toutes ses dents.
« - Pourquoi t'es si content ? S'enquit le vert avec mauvaise humeur. »
Kid réfléchit à toute vitesse ( exercice extrêmement difficile pour lui ) sur la réponse qu'il donnerait à son ami.
« - Je... je pensais à ce que Bonney m'a promis de faire, ce soir... je veux dire qu'elle m'invite chez elle pour que j'aille dans sa chambre et...
- STOP ! N'en dis pas plus, j'avais compris ! le coupa sèchement Zoro. »
Le rouge se félicita pour ce mensonge crédible.

Quelques instants plus tard, les deux compères arrivèrent enfin chez Bonney. Kid pressa son doigt sur la sonnette durant de longues secondes, pour s'assurer qu'il fut bien entendu.
« - Kid, c'est bon, là ! Je crois que ta Bonneyette t'a remarqué ! l'arrêta Zoro avec exaspération.
- Avec elle, on sait jamais, bougonna Kid en guise d'excuse. »
Les deux jeunes hommes entendirent alors, derrière la porte, des bruits de pas précipités, des murmures excités, suivis de la chute d'un objet imposant tel qu'un frigo ou une armoire. Puis quelques exclamations énervées.
Zoro haussa un sourcil.
« - Vous prévoyez une partouze ? demanda l'adolescent à Kid, consterné. Parce qu'il y a du monde, chez ta petite amie.
- Heu... oui ! Oui, c'est ça... on prévoyait une partouze. Tu veux te joindre à nous ?
- Non. »
Suite à ce refus clair et ferme, les deux amis cessèrent de parler, jusqu'à ce que Bonney daigne enfin leur ouvrir la porte.
En bonne hôte, elle fit aimablement entrer son petit ami et son accompagnateur. La maison était très faiblement éclairée, la porte du salon était fermée.
Zoro observa suspicieusement l'adorable couple qui se bécotait devant lui, intrigué par le manque de luminosité et par le silence qui régnait dans la maison. C'était louche. Très louche. Trop louche. Et si... ?

Soudain, toutes les lumières s'allumèrent, accompagnée d'un son de trompette ridicule.
« - SURPRIIIISE !!! »
Zoro fit un bond en arrière, l'air épouvanté. Son rythme cardiaque doubla de vitesse. Le jeune homme posa une main sur son cœur affolé, dans l'espoir de se calmer, tout en observant la scène qui se déroulait devant lui.
Il y avait une dizaine de personnes, qui, habillées de couleurs vives et coiffées de petits chapeaux festifs, brandissaient fièrement un énorme gâteau. Il y avait Robin, la première que Zoro avait remarqué, qui lui souriait malicieusement, vêtue d'une courte robe au décolleté plongeant. À côté, on reconnaissait facilement Perona, qui sautillait d'excitation et de joie, ses deux couettes roses rebondissant sur ses épaules. Derrière elle se tenaient Alice et Daniel, les cousins de Robin que le vert avait trouvé très sympathique lors de leur seule et courte rencontre. Dans la mêlée, on reconnaissait aussi Bartoloméo, qui s'était discrètement incrusté, rien que pour voir cet héros qu'était pour lui Zoro. Bien entendu, Kid et Bonney faisaient également partie du lot, et agitaient fièrement des petits drapeaux ou l'on lisait « Joyeu annivairsair», consciencieusement écrit par le géant aux cheveux rouges. Enfin, tout à gauche, se tenaient trois personnes que le jeune homme n'aurait jamais crut revoir. L'adolescent se figea, tant l'émotion le submergeait. C'était impossible.
Il s'agissait de ses amis d'enfances, qu'il avait connu à Paris, il y avait bien longtemps ; Saga, Jonhy et Yosaku.
Tout doucement, le visage de Zoro se fendit en un petit sourire ému. Ses trois amis, n'y tenant plus, se jetèrent avec émotion dans les bras de ce dernier.

Robin regardait cette scène avec tendresse, touchée par ces retrouvailles émouvantes. Il s'agissait là du meilleur cadeau que l'on aurait pu faire à son petit-ami et elle était heureuse d'y avoir contribué. Rien qu'à voir son amoureux sourire, elle était comblée de joie. C'était incroyable de voir à quel point les sentiments de Zoro affectaient son humeur à elle. Depuis qu'elle était avec lui, sa vie avait prit un tournant magnifique, empli de bonheur. Et elle ferait tout pour que cette euphorie qui l'habitait tout les jours perdure pour l'éternité.
C'était une promesse.

Robin sourit avec détermination.
Puis elle se leva et embrassa passionnément son petit ami.

Cette soirée serait formidable.

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Tout au long de cette fin de journée, les adolescents réunis par cet anniversaire jouèrent à maintes activités organisées par Perona, Robin, Kid et Bonney. Comme l'Escape Game qui avait eu lieu dans l'immense garage de la maison, un action ou vérité ( la base ) et le jeu de la bouteille ( en l'honneur de la fois où Zoro avait embrassé Kaku ).
Puis ils avaient mangés des pizzas devant l'honorable film « Baby sitting » , spécialement choisi par Perona. Cela se terminer en bataille de nourriture, dont l'amplitude équivalait celle de la première guerre mondiale.
Après cette instant éprouvant et deux autres films à l'eau de rose, tout le monde installa son sac de couchage sur le parterre du salon. Puis ils commencèrent à discuter de tout de rien, jusqu'à très tard.
« - Eh ben dis-donc, quelle soirée ! soupira Kid en s'adressant aux rares gens encore éveillés.
- Je te le fais pas dire ! souffla Bonney, qui était allongée contre lui. J'espère que t'as aimé, Zoro ! »
Aucune réponse.
« - Zoro ? répéta la rose, avant de se tourner vers Kid. Il dort ?
- J'sais pas. Y'a pas Robin, en tout cas. Son sac de couchage est vide.
- Celui de Zoro aussi ! réalisa Bonney en allumant son portable. »
Les deux amoureux se dévisagèrent un instant, puis un grand sourire lourd de sous-entendus fendit leur visage. Ils avaient leur petit idée sur le motif d'absence de Zoro et Robin...

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Au même moment, dans la chambre d'ami la plus reculée de la maison se trouvaient deux adolescents. Il s'agissait, évidemment, de Zoro et Robin. Le jeune homme était assis au bord du lit à côté de sa petite amie. Heureux d'avoir enfin trouvé leur calme et leur intimité, ils pouvaient parler ensemble, s'embrasser et se câliner à leur guise. Et peut-être même aller un peu plus loin...
« - Alors, Zoro. Cette soirée, elle t'a plu ? fit la brune en penchant son joli visage sur le côté. »
Zoro s'émerveillait devant la beauté si parfaite de la jeune fille. Ces traits harmonieux, ces mimiques si mignonnes... il avait devant lui une déesse.
« - Elle était parfaite ! Je ne me suis jamais autant amusé ! Merci, Robin.
- J'ai fait ça avec plaisir ! Et que penses-tu de Saga, Jonhy et Yosaku ? C'était le meilleur cadeau qu'on pouvait te faire, non ?
- Oui, sûrement. Enfin, il y en a un autre qui m'a particulièrement plu...
- Ah oui ? Lequel ? demanda Robin en fronçant ses sourcils, dans une moue pensive. »
Zoro lui sourit malicieusement. L'adolescente réfléchit un instant, avant de sourire à son tour.
« - Ah oui, je sais, dit-elle, un éclat pétillant dans ses beaux yeux bleus. Mais je veux te l'entendre dire !
- À cette fête, j'ai reçu les deux cadeaux les plus beaux que je pouvais avoir. Comme tu l'as deviné avant, je parle de mes amis d'enfances. Mais l'autre présent est tout aussi appréciable. Et il s'agit de toi, Nico Robin. »

La jolie brune frémit de plaisir, et posa une main tendre sur la joue de son amoureux. Lentement, elle approcha son visage du jeune homme, jusqu'à ce que ses lèvres effleurent celles de son compagnon. Elle ferma doucement les yeux.
Ils s'embrassaient.
La sensation était toujours aussi agréable et unique que celle de leur premier baiser.
Robin passa ses bras dans le dos du jeune homme, et ce dernier l'attira un peu plus contre son torse. Du bout des doigt, elle caressait le dos sculpté par l'effort de son bel amoureux. Lentement, elle ouvrit ses paupières, dévoilant ses iris aussi bleus que l'océan, et admirait ainsi les traits de son petit ami.
L'adolescente se sentait si bien. Elle était là, seule avec l'homme qu'elle aimait, et vivait avec lui instant des plus magnifiques. Dehors, le soleil se couchait derrière une colline. Une lumière dorée et rougeâtre envahissait la pièce. Les couleurs dansaient sur les corps des deux amoureux.
Leur tendre baisé se transformait en un baisé plus fougueux, plus enflammé, à l'image de ciel de feu qui se peignait derrière la fenêtre. Tout semblait irréel, comme dans un rêve. Tout était trop beau pour être vrai.
C'était une journée magnifique, et malheureusement, elle se terminerait dans quelques instants.
Pourtant, ni Zoro ni Robin n'en étaient attristés.
Ils étaient heureux, car ils étaient ensembles. Et malgré l'étrange sentiment de nostalgie et d'aboutissement qui les envahissait, ils étaient vraiment biens.
Leur histoire semblait arriver à son terme. Ou plutôt, l'histoire de leur rencontre. Mais ils avaient devant eux encore de nombreux moments à passer ensemble. C'était peut-être même un nouveau départ, plutôt qu'une fin.

Comme ce jour qui s'achevait, cette première histoire atteignait sa limite.
Les deux amoureux ne regrettaient rien.

Car un couché de soleil était la meilleure preuve qu'une fin pouvait être belle.
Aussi belle que la fin de cette histoire.











THE END

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