Première piste

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Il était exactement 18 h, un soir de lundi.
Robin et Vivi étaient actuellement chez Nami, parlant de la discussion qu'elles avaient surprise à la maison sportive.
Elles recherchaient sur le site du collège les noms évoqués par le mystérieux jeune homme blond, qui s'était entretenu avec Mihawk : Harry Hurst, Julian Avery et Bellamy.
Pour le premier, elles ne découvrirent absolument rien à son sujet.
Cependant, Nami et Robin étaient sûre d'avoir déjà entendu le nom « Julian Avery ». Elles apprirent alors qu'il était en terminal dans leur lycée et avait déjà redoublé plusieurs fois, et réussirent même à dégoter une photo de lui.
Le dernier prénom était encore très clair dans l'esprit des deux amies : il était l'un des BBC contre qui elles avaient combattu.
« - On sait déjà qui sont les deux derniers, c'est bien ! s'enthousiasma Vivi.
- Oui. On aura plus qu'à les espionner et en savoir plus sur leur vie privée, dit Nami. Cependant, ce sera sûrement pas aussi facile que ça en à l'air. Il y a deux façon de les approcher : soit on les espionne de loin et on les suit partout de façon discrète, soit on commence à nouer un lien avec eux, on les drague, on devient leur petites amies et on leur tirera les vers du nez. Perso, je crois que c'est la deuxième solution la meilleure.
- Peut-être mais tu sors déjà avec Sanji, et toi, Vivi, avec Koza.
- Exactement, Robin. Mais TOI, tu es célibataire ! Alors TU vas te taper Avery, pendant que moi et Vivi, on enquêtera sur les deux autres ! répliqua Nami sadiquement.
- Et si j'ai pas envie ?
- On fait ça pour toi, ma vieille. Tu veux peut-être monter dans l'estime de ton père, mais savoir faire quelques sacrifices. »
Robin n'était pas du tout enchanté de devoir sortir avec ce type. Si ça se trouve, elle devra l'embrasser, et cette idée lui était insupportable ( au fait elle espérait que son premier baiser soit avec Zoro ).
« - Et sinon, pour Bellamy, vous avez l'intention de faire comment ? finit-elle par demander.
- Je vais commencer à renforcer mon amitié avec Rebecca, son ex. J'ai son numéro. On s'est vues à la maison sportive et on s'entendait plutôt bien. En plus, elle a l'air de savoir des choses, répondit Vivi, qui elle aussi voulait se rendre utile.
- Ok, sa marche. On laisse Harry de côté, et on s'intéresse au deux autres, ça vous va ? s'enquit Robin. »
Ses amies acceptèrent avec joie. »

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Zoro et Perona étaient affalés devant la télé. À l'étage, on entendait des bruits suspects émaner de la chambre de Chuck et Asnah. Les deux adolescents faisaient tout pour oublier ces sons désagréables en se concentrant à fond sur la série qu'ils regardaient.
Finalement, ils prirent tout deux l'initiative de faire à manger en attendant que leurs parents se calment. Zoro n'était pas le plus doué en cuisine, mais se débrouillait. Perona, elle, excellait dans le domaine des desserts et tout ce qui était sucré. Une fois le repas prêt, ils s'assirent à table, seuls. Ils mangèrent sans rien dire, aucune idée de conversation en tête. Tous les deux ne pensaient pensaient qu'à une chose : dormir. Ils avaient toujours du mal à rester en forme, quand les cours reprenaient.
Ils allèrent donc se coucher de bonne heure, et se réveilleront 9 heures plus tard, le mardi matin.

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Robin et Nami étaient en cours d'arts plastiques, avec leur professeure, Mme Stussy. Ils travaillaient sur l'anatomie humaine, et dessinaient les différentes parties du corps. Puis leur professeur ordonna qu'ils devaient à présent représenté un corps nu dans son intégralité, de sexe opposé à la personne qui le dessine.
Robin devrait donc dessiner un jeune homme à poil. L'idée ne l'enchantait pas vraiment.
Par contre, cela ne gêna aucunement une bonne partie des garçons de la classe.
La belle brune commença alors dessiner. Elle avait un coup de crayon très précis et adroit, et parvînt à faire une esquisse rapide d'un gars aux muscles magnifiques, et fit en sorte qu'on ne voie pas son organe reproducteur en améliorant sa position. Ses cheveux étaient courts, son visage viril et froid.

Robin laissa soudainement tomber son crayon sur la feuille : elle venait de dessiner un Zoro tout nu.
Elle sentit alors le rouge lui monter aux joues. En réalité, elle avait juste voulu représenter ce qui ressemblait le plus pour elle à l'homme parfait, et, sans qu'elle le veuille, le garçon qu'elle aimait était apparut sur cette feuille blanche. Soudain, Nami se pencha au-dessus du dessin.
« - Oh putain ! C'est trop bien faaaaiiit !!! Eh, les gars, venez-voir ! »
Tout le monde accourut et admira l'œuvre d'art de Robin. Son amie fronça ses jolis sourcils roux.
« - Il me fait penser à quelqu'un ..., dit-elle. »
Robin pria intérieurement qu'elle ne se souvienne pas de Zoro, ou qu'elle ne fasse pas de rapprochement entre lui et le dessin.
Finalement, Mme Stussy ordonna sévèrement aux élèves de se rassoir chacun à leur place. Robin poussa un soupir de soulagement. Elle fixa alors sa feuille, et sentit son cœur se serrer. Elle se rappelait qu'elle devrait sortir avec Avery, alors qu'elle aimait Zoro. Elle avait l'impression de le trahir, bien qu'elle ne le faisait que pour obtenir plus d'indices.
Elle espérait que Zoro ne se rende pas compte qu'elle était avec Avery, et pour cela, elle décida qu'elle ferait mieux de l'éviter. Il serait sûrement triste, mais elle faisait pour elle-même et pour lui.

La sonnerie retentit, annonçant la récré. Les élèves sortirent de la salle de classe, discutant bruyamment entre eux. Mme Stussy sortit elle aussi avec précipitation, ayant une envie presque addictive de café.
Nami et Robin rejoignirent leurs amis à leur banc préféré. Luffy montrait fièrement son dessin, qui, clairement, n'était pas réussi du tout. Sa fille avait de minuscules jambes maigres comme un clou, deux seins tout aussi petits, pointus, et une énorme tête aux yeux globuleux et au nez de phacochère.
« - Alors, vous la trouvez comment ? s'enquit Luffy avec un air adorable.
- Il très original, Luffy ! s'exclama Robin feignant l'admiration. »
Le petit brun sautilla gaiement et partit montrer son œuvre à tous les lycéens dans la cours. Heureusement, tous étaient plutôt attachés à Luffy, et n'eurent pas le cœur de lui dire que ce dessin était une véritable catastrophe.
Robin, elle, était à la recherche de ce fameux Avery. Elle l'aperçut de loin, en train de discuter avec une bande de jeunes racailles.
Elle vérifia également que Zoro ne soit pas dans les parages, et heureusement, ce n'était pas le cas. Elle partit donc trouver sa proie, sans avoir un petit pincement au cœur, s'en voulant beaucoup. À son arrivée, les adolescents se tournèrent vers elle, se demandant bien ce qu'une fille à l'air aussi innocente, sage, et il fallait l'avouer, au formes si généreuses, venait faire parmis eux.
Robin toussota et commença à parler.
- Heu ... je ... est-ce que je pourrais te parler en privé, Julian ?
- M ... moi ?! s'étonna le concerné en posant une main sur son torse. »
Son interlocutrice timidement hocha la tête. Les potes de Julian se mirent à donner des tapes dans le dos de leur ami en signe de félicitations. Un sourire niait s'afficha sur le visage de l'homme ( comme il avait redoublé plusieurs fois, il était âgé de presque 20 ans et n'était donc plus considéré comme un ado ). Il suivit Robin qui le mena dans un couloir de l'établissement où peu d'élèves allaient. Robin s'appuya sur le mur et prit une grande inspiration, imitant à la perfection une fille qui se préparait à faire ses aveux à l'homme de sa vie.
« - ... ça fait plusieurs années que je te regarde en secret. Dès que je t'ai vu, je t'ai trouvé différent des autres. Et je n'arrête pas d'essayer de trouver un moyen de t'approcher, mais c'est peine perdue. Alors je t'ai amené ici pour te dire quelque chose d'important. Julian, je ... je t'aime. »
Il la fixai, son sourire encore plus élargis qu'avant. Puis il se passa une main dans ses cheveux bruns dont la coupe imitait celle de Justin Bieber, et enfonça ses mains dans les poches de son jean, essayant de paraître cool.
« - Je me disais bien que tu me matais, Baby, dit-il d'un ton confiant. T'inquiètes, moi aussi j't'aime bien ! »
Robin eut envie de vomir, mais elle se contenta de le regarder d'un air radieux.
« - Alors on est ensembles ? demanda-t-elle.
- Ouaip. »
Julian commença à rapprocher lentement son visage à celui de la jeune fille, les lèvres retroussées vers l'avant. Robin paniqua, mais finit par se laisser faire, dégoûtée. Elle détestait vraiment Julian, à présent.
Elle sentit alors la langue de l'homme chercher à pénétrer dans sa bouche. Elle fit comme si elle ne remarquait rien, et continua à garder ses lèvres serrées, bien décidée à ne pas mélanger sa salive avec celle dégoûtante de Julian.
Finalement, ils se séparèrent l'un de l'autre, et son petit-ami prit la main de Robin entre les siennes, et retourna voir ses copain, qui le félicitèrent joyeusement.
Robin balayait furtivement la cours du regard, et ne trouva pas Zoro, à son plus grand soulagement.

Le soir, Robin rentra tristement chez elle. Elle était fatiguée. Ces deux dernières semaines, il lui était arrivé tant de choses, et ce n'était pas prêt d'en finir. Elle s'écroula sur le canapé, et ne trouva même pas la force de prendre la télécommande pour allumer la télé.
Elle entendit alors son portable sonner. Suite à un effort de volonté grandiose, elle s'en empara, et poussa un grognement de mécontentement. C'était un appel de Julian.
Elle décida de ne pas répondre, estimant qu'elle l'avait assez entendu cette journée.

Cependant, elle avait très envie de parler à Zoro. Mais, comme elle en avait décidé un peu plus tôt, il valait mieux s'éloigner de lui. Du moins, pendant un certain temps.

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Vivi était chez Rebecca. Cette dernière l'avait proposé de venir déjeuner chez elle. Elles étaient donc confortablement installées dans le canapé, et discutaient de tout et de rien.
« - ... Et c'est comme ça que moi et kohza, on s'est mit ensembles, dit Vivi.
- Je vois. C'est une belle histoire.
- Apparemment, tu sortais avec un certain Bellamy, avant.
- Oui, c'est vrai. Mais il était vraiment méchant. Il voulait toujours que je m'habille et me maquille comme une petite pute. J'en avais vraiment marre, et un jour j'ai refusé. Et ... il m'a frappée, termina Rebecca en un souffle.
- Oh non ... c'est vraiment un salaud ...
- J'espère que je trouverais mieux que lui. En plus, il avait un côté bizarre. Parfois, il recevait un appel et se barrait durant des après-midi entiers, avec un sac à dos. »
Vivi écoutait Rebecca avec attention. Ce qu'elle disait commençait à être très intéressant.
« - Vraiment ?! fît-elle mine de s'étonner. C'est vraiment étrange. Tu penses qu'il faisait quoi ?
- Probablement des trucs illégaux d'une quelconque mafia. Ou du trafic ...
- Et il se déplaçait comment ?
- En moto.
- Et tu sais où il vit ? l'interrogea la bleue.
- Pourquoi tu me demandes ça ?
- Eh bien pour savoir. Si il habite en banlieue, par exemple, ça serait moins étonnant. Y'a plus de gens dans ce genre de quartier qui font des activités bizarre ...
- On dirait que tu parles d'autre chose que de trafic, plaisanta Rebecca. Sinon, Bellamy habitait au 9, rue du Havre.
- Et Bartoloméo et Cavendish, ils se comportaient comme ton ex ?
- Oui. »
Vivi était très satisfaite des informations recueillies. Elle se répétait inlassablement l'adresse de Bellamy dans la tête, afin de la mémoriser.
Rebecca se leva, et Vivi la suivit. Elles arrivèrent dans la chambre de la rose. Sur l'un des murs, dont la moitié était rongée par une immense fenêtre, donnait une vue sublime sur la ville. Rebecca avait installé des coussins juste devant la vitre. Les deux jeunes filles s'y assirent confortablement, et observèrent les gens dans la rue en contrebas.
« - C'est quoi, ton genre de mecs ? finit par demander Rebecca.
- J'aime bien les garçons plutôt musclés ( qui n'aime pas ça ), avec un côté plutôt triste, mais dès qu'ils sourient, ils sont encore plus beaux. Au fait, c'est comme ça que je vois Kohza.
- Moi aussi, j'aime les mecs musclés. De préférance grands. J'aime bien quand ils ont les cheveux clairs, ou alors quand ils ont la peau mâte. J'aime bien aussi les garçons drôle et souriant, avec beaucoup d'humour. Je crois vraiment que j'aurais besoin de quelqu'un comme ça ...
- Tu en trouveras un, j'en suis sûre, la réconforta Vivi, un doux sourire aux lèvres. »

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