Une nouvelle famille

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Ce samedi matin, Vivi et Robin avaient rendu visite à Nami. Cette dernière semblait avoir une idée derrière la tête.
« - Dis, Robin ! dit-elle.
- Oui ?
- Tu te rappelles de notre projet pour faire tes preuves à ton père ?
- Oui, pourquoi ?
- Ben il faudrait continuer ! T'as des informations quelconques des livreurs qui travaillent pour des trafiquants de Tu-sais-quoi ? Parce qu'il suffit d'en chopper un, lui prendre la coc et se barrer, en prenant soin, bien sûr, de se déguiser ou masquer notre visage pour ne pas qu'on nous reconnaisse.
- J'en connais peut-être un. Dracule Mihawk. Quand mon père à eu grand rendez-vous à Paris pour faire une alliance, Mihawk a refusé. Il est donc à présent en conflit avec mon père et Doflamingo, expliqua Robin. »
Elle se demanda alors si Zoro était au service de Mihawk. Sûrement pas, car à Paris, il ne savait rien des activités de son entraîneur.
« - Intéressant, murmura Nami. Il vit ici, n'est-ce pas ?
- Exact, il est entraîneur et catcheur. Il dissimule aussi son argent, afin de ne pas éveiller les soupçons, et sur son compte en banque, il met essentiellement ce qu'il gagne grâce à ses métiers légaux.
- Heu ... au fait, les filles ... vous parlez de quoi depuis tout à l'heure ? Parce que je comprends rien, moi ! intervint soudainement Vivi. »
Nami et Robin échangèrent un regard consterné. Elles avaient totalement oubliées que Vivi n'était au courant de rien.
Elles entreprirent donc de tout lui expliquer.

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Zoro se tenait devant la maison de Chuck. Aujourd'hui, lui et sa mère déménageaient. Comme ils possédaient très peu d'affaires personnelles, ce ne fut guère compliqué, et tout leur meubles étaient déjà dans leur nouvelle maison. Pendant le déménagement durant la matinée, Zoro était parti chez Kid.
À présent, il entrerait pour la première fois dans sa nouvelle résidence. Il passa la porte, suivit de sa mère qui riait avec son futur mari. Car ils projetaient même de se marier. Zoro se demandait si c'était parce qu'ils étaient fous amoureux l'un de l'autre, ou tout simplement parce qu'ils étaient très, très inconscients alors qu'ils se connaissaient que depuis que jours. Peut-être aussi que Chuck manigançait quelque chose.
Le jeune homme entra dans le salon et découvrit avec stupéfaction que les murs étaient peints en rose, des fantômes avaient été dessinés un peu partout, et des photos d'une filles aux yeux ronds et aux cheveux de la même couleur que les murs étaient posés sur toutes les étagèrent.

« - Ah oui, Zoro, tu savais que Chuck a une fille du même âge que toi ? demanda Asnah. Elle s'appelle Perona Anderson.
- Ah ..., fit Zoro. »
Donc en plus de vivre avec un homme qu'il détestait, il côtoierait une fille aux goûts douteux qu'il ne connaissait même pas. Il entendit alors des bruits de pas léger provenir des escaliers, et celle qui était très sûrement Perona apparût. Elle fixait Zoro avec attention. À son bras pendait un ours en peluche recousu à plusieurs endroits avec des tissus de différentes couleurs, et ses cheveux étaient attachés en deux couettes. Elle se maquillait beaucoup trop, selon le point de vue de Zoro.
« - Alors c'est toi, Zoro ? demanda-t-elle d'une voix étrangement enfantine.
- Oui. Et toi, t'es Perona, affirma le vert.
- Hey, morveux ! cria alors Chuck. Si tu fais quoi que ce soit à ma fille chérie, eh bien ... ne lui fais rien. C'est tout. C'est un conseil très recommandé.
- Quelle imagination, ironisa Zoro. Je dors où ?
- Dehors à côté des poubelles, l'endroit qui te correspond le mieux, répondit avec mauvaise humeur le père.
- Très drôle.
- Perona, ma chérie ! Montres à Zoro sa chambre ! »
Zoro suivit donc cette étrange jeune fille. Tout au bout du couloir, il découvrit sa nouvelle chambre. Celle-ci était deux fois plus grande que l'ancienne, mais elle restait plutôt petite. Les murs étaient gris clairs, et le sol en parquet. À côté se trouvait la chambre de Perona.
Zoro fut soulagé que la déco ne soit pas la même que de la cuisine ou le salon. Il fit signe à sa futur belle-sœur de le laisser tranquille et entreprit de ranger ses affaires dans des tiroirs et armoires. Enfin, il s'affala sur son lit et fixa la fissure qui ornait le plafond. Il entendit alors un drôle de grattement, qui provenait de l'unique fenêtre de la pièce.
Il découvrit avec stupeur un chat gris, qui miaulait derrière la vitre. Vu son poil ébouriffés et sa maigreur, l'animal était certainement abandonné. Sans vraiment réfléchir, l'adolescent ouvrit la porte et laissa le chat entrer. Il alla également préparer un bol de lait, ainsi qu'un peu d'eau, qu'il amena au nouveau venu. Il lui caressa pensivement le dos, tandis que  le chat buvait avec appétit son breuvage. Il cherchait lui un nom, et peinait à en trouver un.
Tout à coup, Perona déboula dans la chambre et remarqua le chat. Elle plaqua alors une main sur sa bouche, et referma la porte derrière elle.
« - Oh ! Il est trognon ! s'exclama-t-elle. C'est le tien ?
- Non. Il est venu gratter à ma fenêtre. Et tu fais ça souvent, entrer dans la chambre des gens sans toquer ?
- Il s'appelle comment ? demanda-t-elle en l'ignorant.
- J'sais pas. T'as des idées ?
- Oui ! Toucalin, Mamour, Choubidou, Schnobeldops, Arnold, Lucifer, Clostrophobe, Christophe, Oignon ...
- STOP !!! C'est quoi ces noms de merde ?!? l'interrompit Zoro avec un air terrifié.
- Ils sont très bien, ces prénoms !
- Non. Je refuse d'appeler un chat « Mamour » ou « Clostrophobe » !
- Alors tu as une meilleure idée, toi ? demanda Perona, la mine boudeuse.
- Hem ... pas encore ..., avoua Zoro. »
Ils entendirent alors toquer à la porte, et Asnah entra dans la chambre. Elle découvrit alors le chat, et son visage prit une expression attendrie.
« - Oooooh ! Un Main coon ! Il est magnifique ! dit-elle avec une main posée sur son cœur, de façon éxagérée. Il est à vous ?
- Ben on peut dire ça comme ça ..., répondit son fils.
- Il n'a pas encore de nom, ajouta Perona.
- Alors c'est moi qui vais choisir comment il s'appellera ! imposa avec autorité Asnah. Son nom sera ... Charlie !!!
- ...
- ...
- C'est moche ! dit alors Perona.
- Je me fiche totalement de ton avis. Il s'appelle Charlie ou on l'abandonne. »
Voyant que ça ne servait à rien, les deux adolescents n'insistèrent pas. La mère de Zoro repartit avec dignité, et laissa les laissa de nouveau seuls.

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Robin et Nami avaient tout expliqué à Vivi. Elles s'étaient à présent réunies autour du bureau de la rousse, et réfléchissaient à un plan d'action.
« - Dis, Robin ! dit alors Nami. Le but c'est de se procurer le plus d'argent possible, non ?
- Effectivement.
- Eh bien quand présentera la somme finale à ton père, on sera pas obligés de lui dire la vérité sur sur la façon dont on l'a obtenu, continua la voleuse en mordillant son stylo.
- Oui, c'est vrai, reconnu Vivi.
- On va se séparer en groupe, et on va se faire du fric de façon différente chacun ! Qui a des idées, à part moi, bien sûr ?demanda Nami.
- On pourrait créer un groupe de chant ! proposa alors Vivi. Les garçons voudront aussi sûrement nous aider ! Et tu chantes super bien, Nami !
- Merci, merci. Je sais que j'ai toutes les qualités, mais il ne faut pas en faire trop, voyons ! Vous me faites rougir !
- Il te manque la modestie, fit remarquer Robin avec un demi-sourire. Donc pour l'idée du chant, je verrais bien Ussop et Luffy avec Nami. Sinon, on sait aussi que Mihawk travaille en tant qu'entraîneur sportif, et est également catcheur. Il y a très sûrement des livreurs qui sont à la maison sportive. Il faudrait qu'on s'y inscrive pour faire de la gymnastique, Nami et moi, et espionner de plus près avec quels personnes Mihawk communique le plus.
- C'est une bonne idée, mais Vivi ne sera pas là aussi longtemps pour pouvoir prendre des cours ! fit observer Nami.
- Demain, c'est la journée portes-ouvertes de la maison sportive. On pourras aller regarder de plus près, répondit la belle brune. On localisera les racailles à l'air louche qui ont des motos, et qui discutent avec Mihawk. Ça ne sera pas bien difficile !
- Ok ! Et aujourd'hui, on fait quoi, puisque c'est seulement demain que c'est les portes-ouvertes ? s'enquit Vivi.
- On parle du projet de groupe de chant à Luffy et Ussop, et on demande au reste de la bande s'ils ont d'autres idées pour se faire un peu d'argent, dit Nami.

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Perona quitta finalement la chambre de son futur beau-frère.
Zoro pianotait sur son portable, tout en se remémorant la nouvelle mission confiée par Rosinski : Transporter la drogue de l'aéroport jusqu'au stock de son patron. La route durait environ deux heures, et il s'y rendrait demain, en compagnie de Kid. Il y avait tout un procédé compliqué à appliquer, sans compter le fait qu'à chaque voyage, il devrait emprunter un itinéraire différent afin de tromper d'éventuels espions. Rosinski était vraiment un homme très consciencieux et appliqué. Chaque détail était étudié avec attention.
Zoro entendit alors sonner à la porte de sa nouvelle maison. Il descendit pour voir qui était le nouveau visiteur, et découvrit une famille inconnue, dont des enfants, qui saluaient avec joie Asnah et Chuck.
« - Bonjour, tout le monde !!! lança Perona en dévalant les escaliers.
- Ah Perona !! Zoro ! dit Chuck. Vous êtes là ! Zoro, voici ta nouvelle famille ! »
Zoro observa tous les nouveaux venu, avec un air vaguement intéressé. On lui les présenta un à un. Il y avait Monet, 16 ans, Sugar, 10 ans, Vergo, 49 ans, Cinthya, 46 ans et également un camarade de classe de Zoro, Dellanger. Les deux garçons se fusillèrent du regard, l'un avec un grand sourire sadique, l'autre avec une expression méprisante sur la face.
« - Vous vous connaissez ? s'étonna Cinthya.
- Ouaip ! On est dans la même classe, expliqua son fils. Il s'appelle Zoro.
- Bonjour, Dellanger. Je suis ravi de te revoir, menti Zoro sans desserrer ses dents.
- Vous êtes amis !? s'extasia Asnah. Mais c'est super !! Allez jouer dans la nouvelle chambre de Zoro, elle est très belle !
- « jouer »? Est-ce qu'on a vraiment l'air de jouer encore à notre âge ? demanda Dellanger avec mépris. »
Zoro se mordait les lèvres avec mécontentement. Il n'avait aucune envie de passer l'après-midi avec ce garçon répugnant.
« - Je voulais dire que vous pourriez jouer avec Sugar, elle est toute seule, la pauvre !! se corrigea Asnah.
- Je n'ai pas l'attention de traîner avec un pauvre type comme lui, affirma la petite fille en regardant son grand-frère.
- Moi !? Un pauvre type ?!
- Parfaitement, répondit Sugar avec un calme peu habituel pour une fille de son âge.
- Fermes ta gueule, tu ...
- Dellanger !!! C'est quoi ces mots grossiers ?! Et toi, Sugar, tu n'as qu'à jouer avec Zoro ! ordonna finalement Cinthya. »
Une fois le verdict tombé, chacun partit de son côté. Perona discutait avec Monet, Dellanger était parti dans le jardin pour probablement faire des conneries, et Zoro se rendit dans sa chambre en compagnie de Sugar.
Cette dernière observa avec attention la pièce, puis s'assit finalement sur le lit de Zoro. Elle laissa balancer ses pieds dans le vide, l'air pensive.
« - On joue à quoi ? demanda-t-elle au bout d'un certain temps.
- J'en sais rien ... tu sais, j'ai jamais vraiment joué avec des petites filles, avoua l'adolescent en se passant une main dans la nuque.
- On pourrais jouer à Annabelle. Je suis la poupée d'horreur, et toi, la victime !
- Hem ... je suis pas sûr que ce soit une bonne idée. Tu préfèrerais pas plutôt qu'on joue avec les jouets de Perona ?
- Pffffff ... fais moi voir les jouets ! soupira Sugar avec une moue boudeuse.
- Tu pourrais être plus gentille ! Par exemple : dire « s'il te plaît »! se renfrogna Zoro.
- S'il te plaît, alors ! »
Ils sortirent alors tous les deux de la chambre et allèrent dans celle de Perona. Zoro y dénicha quelques petits chevaux roses à la crinière arc-en-ciel, et les passa à la petite fille, qui approuva d'un signe de tête satisfait. Puis ils commencèrent à jouer.
Zoro se trouvait parfaitement ridicule au début, puis, durant l'histoire, il commença à s'attacher de plus en plus à Sugar. Il était content qu'elle s'amuse, elle qui avait parue si sérieuse en arrivant. Un petit sourire en coin s'affichait lentement sur le visage de Zoro, sans qu'il ne s'en aperçoive.

Tout à coup, Monet et Perona déboulèrent dans la chambre. Elles sautillèrent de joie en regardant leurs portables.
« - Je l'ai eu !!! Je l'ai eu !!! scandait Perona avec extase.
- Oooh c'est trop mignon !! Ma sœur qui s'amuse pour la première fois de sa vie, et ton frère qui à l'air si froid qui joue tout content avec elle ! Tu m'enverras la photo, hein ? demanda Monet avec un sourire niais.
- Non !!! protestèrent les deux autres. Supprimez la photo !! »
Mais c'était peine perdue. Les deux filles ressortirent de la pièce avec une sorte d'excitation et de joie bien typique de filles qui prennent la photo de leur vie.

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