Nami, allongée sur son lit, comptait l'argent qu'elle avait gagné durant ces derniers mois. Ce jour-là, mercredi, il était actuellement 19 heures. 2300 euros. Il y avait de quoi être fière. Elle écoutait sa sœur se disputer avec Genzo, leur père adoptif. Oui, adoptif.
Comme Robin, sa mère Belmer était morte, mais c'était il y a seulement un an et demi. C'était peut-être pour ça que les deux filles s'entendaient si bien.
Avant, Nami avait vécue à la campagne et elle et sa famille avaient gagnés leur vie en vendant des mandarines. Suite à la mort de Belmer, elle et sa sœur étaient parties vivre chez un ami proche qui habitait en ville. Depuis, Nami n'avait jamais revu son village natal, ni son ancienne meilleure amie, Vivi.
Mais les deux jeunes filles comptaient bien se revoir, et Vivi lui rendrait donc visite la semaine prochaine. Nami était impatiente de lui présenter Robin et les autres.
« - Nami ? cria alors Nojiko, en l'interrompait dans ses pensées. Tu viens mettre la table ?
- Ouiii, j'arrive, répondit-elle en soupirant. »
Tandis qu'elle descendait les escaliers, elle eut la surprise de découvrir qu'Ace était également présent. Nami adressa un grand sourire à Nojiko, qui sentit le rouge monter aux joues.
« - Tais-toi, Nami. Je t'en supplie, tais-toi, dit-elle.
- Mais j'ai encore rien dis ! protesta Nami.
- Ouais et bien continue à ne rien dire, lui conseilla Nojiko.
- Vous êtes drôles ! dit soudainement Ace. Bon, on mange ?
- Oui, bien sûr ! s'exclama Nojiko avec un enthousiasme inhabituel. »
Ils s'assirent donc tous à table ( après l'avoir mise ), et attendirent que Genzo arrive avec le plat. C'était des sushis.
Ils mangèrent donc avec appétit, particulièrement Ace. Celui-ci remarqua alors quelques photos posée sur une commode, dans le salon.

« - Ch'est qui, elle ? demande-t-il en désignant la femme aux cheveux mauves et rasés sur les côtés.
- C'est Belmer, notre mère, expliqua Nojiko. Elle est morte il y a environ deux ans.
- Ah ... je suis désolé, finit par dire Ace, après avoir prit soin d'avaler la nourriture abondante dans sa bouche.
- C'est pas de ta faute, dit Nojiko avec un sourire triste.
- Hum ... et si on passait au dessert, proposa Genzo pour détendre l'atmosphère. Ce soir, c'est une tarte aux mandarines !
- Super ! s'écrièrent en chœur Nami et Ace. »

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Kid profitait de la fin de sa dernière journée de repos chez lui. Jeudi, c'est-à-dire le lendemain, il retournerai en cours.
Puis il entendit la sonnette retentir. Il écouta les bruits de pas de sa mère qui allait ouvrir la porte. C'était Zoro.
Kid s'installa un peu plus confortablement sur son coussin et attendit que son ami arrive.
« - Salut, dit Zoro en entrant dans la chambre. Ça va ? C'était pas trop dur de rester toute la journée au lit ?
- C'était épuisant, Zoro. Comme j'aurais aimé venir en cours et profiter d'Akainu ! ironisa Kid. Sinon, t'étais pas trop seul ? »
Pour toute réponse, Zoro haussa les épaules, ce qui eut pour effet d'exaspérer son ami.
« - Comment tu vas faire, le jour où on seras séparer pendant longtemps ?!?
- J'improviserais, affirma Zoro, qui semblait penser que cette situation n'arriverait jamais.
- Rhaaa ... tu m'énerves !!! Tu veux juste pas regarder la vérité en face : avoues que tu t'es fais chier, tout seul !
- Kid, c'est mes affaires, pas les tiennes. Je te dis qu'être seul, ça ne me dérange pas !
- J'abandonne ... sinon, t'es venu pour quoi ?
- Pour te faire passer les cours, afin que tu puisses les rattraper, pour te donner les devoirs et pour te rendre visite parce que c'est normal.
- Oh, c'est gentil de ta part ! Surtout pour les devoirs, c'est sympa, ça fait plaisir, dit Kid en reniflant dédaigneusement.
- De rien. »
La mère de Kid fit alors irruption dans la chambre. Elle aurait pu paraître comique, avec ses cheveux courts en batailles, ses deux chaussettes jaunes à pois verts chaussées avec hâte, et son mascara qui avait coulé. Sauf que son regard regard inquiétant incitait à ne pas rire, quand elle découvrit l'état de la chambre de son fils : des paquets de snikers étaient éparpillés un peu partout, son bac à linge sale était renversé, et il ne s'était pas donné la peine d'aérer, si bien qu'une odeur nauséabonde de sueur flottait dans la pièce.
« - KID, tonna-t-elle. RANGES-MOI IMMÉDIATEMENT CETTE CHAMBRE ! ET ENLÈVE MOI CETTE INSUPPORTABLE ODEUR DE SUEUR !!! »
Puis elle repartit après avoir jeté un dernier regard haineux à Kid.
Celui-ci se mit tout de suite au travail, sous l'œil moqueur de Zoro, qui n'eut pas la présence d'esprit d'aider son ami ( il était jaloux que Kid ait pu rester chez lui au lieu d'aller en cours ). Lorsqu'il eut terminer de ranger, sans oublier d'aérer, Kid se laissa tomber sur son lit.
« - Bon, je te laisse, dit Zoro. J'ai cours de Musculation, là. À demain.
- À demain ..., lui répondit Kid, sans enthousiasme. »

Zoro se changeait tranquillement dans les vestiaires, sans s'intéresser à la conversation des autres élèves du cours de muscu, qui parlaient de la longueur de leurs parties génitales. Zoro trouvait cela totalement absurde.
Finalement, une fois que tout le monde fut prêt, le cours commença. Ce jour-là, il fut particulièrement éprouvant, et c'est avec soulagement que les élèves accueillirent la fin de la séance.
Tandis que chacun rentrait chez lui, Mihawk vint voir Zoro.
« - Ce week-end, je pars à Paris, dit-il. J'ai une réunion assez importante, et j'aimerais savoir si tu veux bien m'accompagner.
- Je vais voir ça avec ma mère, répondit son élève. Mais je pense que ce sera possible.
- Bien. À vendredi, alors.
- Au revoir. »

Zoro, une fois rentré chez lui, fit à manger pour sa chère mère. Il lui amena son plat alors que comme d'habitude, elle était assise devant la télé. Elle ne le regarda même.
« - Maman ? demanda Zoro.
- ...
- Ce week-end, mon entraîneur va à Paris ... est-ce que je peux l'accompagner ?
- ...
- Merci. »
Au moins, sa mère ne pourrait pas se plaindre de ne pas avoir été prévenue.
Zoro monta dans sa chambre, agacé par le silence de sa mère. Il prit son portable et prévint Kid de son absence durant le week-end, puis appela Mihawk, pour lui dire qu'il viendrait. Il nota les horaires sur un morceau de papier, tout en regardant la rue depuis la fenêtre du 10 ème étage de son immeuble. Il s'amusa à observa une vieille dame qui bataillait avec son parapluie tordu par le vent violent, qui faisait rage dehors. La pluie tapait sur les carreaux de la vitre, et le ciel s'assombrissait à cause des nuages et de la nuit tombante. Il y aurait certainement de l'orage.

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Cette nuit, Robin eut du mal à s'endormir. Des éclairs illuminaient le ciel toutes les deux minutes. Le vent sifflait en continu, imitant des hurlements inquiétants. Elle entendait les portes et les murs grincer, comme si quelqu'un marchait dans le couloir.
Robin détestait l'orage. Elle n'en avait pas peur, mais des mauvais souvenirs lui remontait en tête. C'était il y a 5 ans auparavant, lors d'une tempête comme celle-ci.

Flashback

« - Papa, j'arrive pas à dormir, disait une jeune fille aux grands yeux bleus en descendant les escaliers de sa maison. »
Son père, assit dans la cuisine, y avait trouvé refuge, n'ayant pas non plus réussi à s'endormir. Dehors, un vent violent courbait les arbres. La pluie battante produisait un bruit régulier plutôt agréable, mais trop fort. De temps en temps, un éclair illuminait le ciel sombre, suivit par le tonnerre. Il se tourna vers sa fille, et un sourire illumina son visage fatigué.
« - Viens là, ma petite chérie ... tu as faim ? demanda-t il.
- Un peu. Maman, elle revient quand ?
- Demain soir, Robin.
- J'ai hâte d'y être ! Je voulais lui montrer le dessin que j'ai fait de notre famille ! dit-elle fièrement.
- Moi aussi, je suis pressé de la revoir. Bon, je vais t'amener un truc à grignoter. »
Son père se leva et prépara alors un chocolat chaud avec une banane pour sa fille. Celle-ci attendait patiemment dans le salon, qui était illuminé d'une faible lumière. Elle entendit alors le téléphone dans la cuisine sonner.
Quelques instants plus tard, son père entra dans le salon, le visage livide. Lorsqu'il vit sa fille, il laissa tomber la tasse qu'il tenait dans la main.
« - J ... je suis ... désolé, dit-il en s'agrippant au mur pour ne pas tomber.
- Papa ?! Qu'est-ce qu'il y a ? demanda Robin.
- Ta mère ..., dit Crocodile les lèvres tremblantes.
- Q ... quoi ? Qu'est-ce qu'elle a, maman ? commença à paniquer Robin.
- Oh ... je suis tellement désolé !!
- Mais qu'est-ce qui se passe ? cria la petite fille au bord des larmes.
- Elle ... elle est ... morte, lâcha-t-il. »
Robin eut alors l'impression que son monde s'écroulait. Un éclair déchira le ciel, et la petite lampe s'éteignit, plongeant la maison dans un noir complet.
Les yeux de Robin s'humidifièrent. Ses mains tremblaient, et elle avait pâli. Elle fit un pas en avant, et tomba sur les genoux.
Puis elle hurla.
« - Tu mens !!! cria-t-elle à son père. Tu mens, tu mens, tu mens !!! »
Elle martelait Crocodile de coups de poings, cherchant à se convaincre elle-même. Mais au fond, elle savait qu'il disait la vérité. Elle eut le sentiment qu'on lui plantait un poignard dans le cœur. N'ayant plus la force de frapper son père, elle s'écroula sur le sol et pleura comme jamais elle n'avait pleuré.
Ce fut sûrement la pire soirée de sa vie.

Fin du Flashback

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Nami se leva en baillant sans ménagement. Encore deux jours de cours, et ce serais le week-end. Elle descendit dans la cuisine et déjeuna avec Nojiko et Ace, qui avait passé la nuit dans la chambre de Nojiko. Nami les soupçonnait de ne pas avoir fait que dormir.
Puis elle se leva et se rendit à son lycée. En chemin, elle croisait toujours Luffy et finissait le trajet en sa compagnie. Au moins, avec lui, elle ne s'ennuyait jamais car le petit brun avait toujours des anecdotes intéressantes à raconter. Bien que Luffy avait parfois le don de l'énerver, Nami éprouvait beaucoup d'affection envers lui. Elle le considérait un peu comme son petit frère.
Arrivés aux lycée, les deux amis rejoignirent le reste de la bande. Ussop arborait un grand sourire béat en regardant en direction de Nami et Luffy. Nami se retourna et découvrit Kaya, qui discutait avec son amie Koala.
Un sourire éclaira le visage de la rousse. Elle s'approcha du long-nez avec un air de prédateur.
« - Alors, Ussop. On materai une fille ? dit-elle.
- Hein ? Quoi ? Non, pas du tout ! répondit Ussop en secouant ses main devant son visage, en panique totale.
- Si. Tu es démasqué, Ussop, dit Law.
- Vous vous faites des idées, voyons !
- Mais oui, mais oui, dit Nami d'un ton narquois. Je te crois ! »
Robin regarda son amie, l'air amusée. Mais Nami remarqua ses cernes et son visage plus pâle que d'habitude.
« - Ça va, Robin ? demanda alors la rousse, se désintéressant soudainement d'Ussop. Tu es malade ?
- Non, je suis juste un peu fatigué. Il y avait de l'orage, cette nuit, et j'ai eus du mal à m'endormir, se justifia la belle brune.
- Mmh ... je comprends, dit Nami. »
Puis la sonnerie rententit, annonçant le début des cours. Ils avaient physique-chimie avec Vergo.
Nami soupira à l'idée de passer deux heures en compagnie d'un professeur psychopathe faisant des expérience assez dangereuses, souvent avec des produits toxiques.
Tout le monde s'installa dans le laboratoire, sous l'œil attentif de Mr Vergo.
« - Aujourd'hui, nous allons disséquer une grenouille, annonça-t-il de la même façon qu'un père de famille aurait annoncer à ses enfants qu'ils allaient à DisneyLand pendant un an. »
Des expressions dégoûtées apparurent sur les visages des élèves, mais aucune trace de surprise. Tous savaient qu'il fallait s'attendre au pire avec un prof comme celui-là.
Comme il fallait procéder par groupe de deux, Nami se mit avec Robin, Luffy avec Law, et Ussop avec Kaya.
Bizarrement, Cette expérience ne sembla nullement dégoûter Law, qui fut même le premier à terminer l'exercice, bien qu'il eut des difficultés à convaincre Luffy que la grenouille n'était pas comestible.
Nami se concentra sur son travail, luttant contre l'envie de vomir. Une file d'attente s'était déjà formée près de la poubelle, constituée d'élèves aux teint verdâtre un peu trop sensibles. Ussop en faisait partie.
Nami échangea un regard consterné avec Robin quand le professeur annonça au groupe de Law de reproduire la même expérience avec une taupe.
La journée promettait d'être longue.