Chapitre 2 : Je crois en Dieu mais je ne crois pas que nous sortons de celui-ci

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TW : agression sexuelle


Wilbur se réveilla à cause de la sonnerie de son téléphone. Il se déplaça, grimaçant à la pulsation dans sa tête, et le ramassa.

"Tiens?"

«Hé, Wil. J'appelle juste parce que tu as dit que tu viendrais me chercher chez Tubbo à dix heures et qu'il est, euh, 13 heures maintenant. La voix de Tommy était insupportablement forte à l'oreille de Wilbur.

"Merde. Merde. Très bien, juste... putain, donne-moi juste un peu de temps pour me réveiller. Je serais bientôt là." Il soupira, assis sur le lit.

"D'accord! Prends ton temps, Tubbo me montre comment faire des bracelets d'amitié, donc pas de précipitation.

«Mhm. À plus tard." Wilbur raccrocha. Il gémit, couvrant son visage de ses mains. "Putain, où gardes-tu ton aspirine?" Demanda-t-il en poussant l'épaule de Schlatt.

L'autre grogna en réponse et repoussa paresseusement sa main.

«Schlatt. Allez. Je dois aller chercher Tommy donc putain lève toi. Il repoussa son épaule.

Schlatt gémit et s'assit, puis se laissa tomber sur les genoux de Wilbur. «Très bien, je suis debout. Qu'est-ce que tu veux? »Demanda-t-il, regardant son ami à travers des yeux à moitié fermés.

"Aspirine. Je dois aller chercher Tommy et s'il découvre que j'ai la gueule de bois, je suis foutu.

«Je peux faire mieux. En fait, tuer la douleur. Proposa Schlatt, lui souriant d'un air narquois.

Wilbur cligna des yeux. "Quoi? Que veux tu dire?"

«Je viens de prendre un tas de morphine. Si tu en veux je t'offrirai une réduction. " Dit-il, tendant la main et faisant tournoyer une des boucles de Wilbur sur son doigt.

«... Je veux dire, ça sera bon pour conduire ?» Demanda Wilbur, ignorant l'inconfort qui montait avec les yeux de Schlatt sur lui.

«Mec, tu as roulé sur des whippits. Les gens prennent de la morphine comme des médicaments. Ça ira." Schlatt rit, levant les deux mains pour gratter les cheveux de Wilbur.

Il fit une pause, laissant ses yeux se fermer à la sensation agréable. Puis il secoua la tête et éloigna les mains de Schlatt de lui.
«Non, je n'aurais pas dû faire ça de toute façon. Tu peux me laisser fumer un peu avant que je parte ?" Demanda-t-il, regardant ses genoux où son ami l'a regardé.

Schlatt renifla. «Jésus-Christ, mec. Tu peux. Je vais prendre la douche », dit-il en se levant et en étirant ses bras au-dessus de sa tête,« si tu n'es pas parti avant que je sors, je te fais payer pour le coup de tête d'hier soir. »

«Tu es un mauvais ami, tu sais ?» Wilbur se moqua, se levant et passant sa chemise jadis abandonnée par-dessus sa tête.

«Nan, tu es juste jaloux de ne pas te faire de l'argent comme moi. Je te verrai plus tard. " Dit Schlatt en se dirigeant vers la salle de bain.

Wilbur attendit qu'il parte avant de commencer à fouiller autour du lit, à la recherche du joint. Il le trouva sous l'un des oreillers et en prit un long coup, toussant un peu avant de le poser sur la table de chevet. Les parents de Schlatt ne s'en soucieraient pas s'ils le voyaient. Dans un brouillard, il enfila sa veste, son bonnet et ses chaussures avant de se diriger vers la porte d'entrée.

Il s'assit dans la voiture, laissant la vieille machine se réchauffer contre le gel extérieur. Il regarda devant lui, prenant quelques respirations. Il était en fait assez défoncer, a-t-il remarqué.


À: tommy

hey je serai dehors dans cinq minutes


Il regarda derrière lui en se retirant, puis se dirigea vers la maison de Tubbo.
Puis il était chez Tubbo.

«Hé, Wil! Regardes ça, Tubbo l'a fait pour moi! Soudain, Tommy était dans sa voiture, lui enfonçant son poignet au visage.

Wilbur cligna des yeux et se laissa rattraper par son environnement, fixant le bracelet devant lui. «Euh, ouais, c'est cool. Peux tu parler moins fort ? Je suis vraiment fatigué.

"Oh, ouais, désolé." Tommy hocha la tête et mit sa ceinture de sécurité. «Alors, comment allait ta femme?

Une fois de plus, Wilbur se sentit rattraper la réalité. "Quoi ? Tu viens de dire quoi ?"

«Euh, tu étais chez Schlatt, n'est-ce pas ? Demanda Tommy, entendant le léger venin dans le ton de Wilbur et se recroquevillant sur lui-même.

«Tu l'as appelé ma femme ? Wilbur rencontra enfin ses yeux.

Tommy le regarda légèrement effrayé. "Comme ... comme une blague, ouais."

«Ne plaisante pas à ce sujet, mec. Je ne l'aime pas comme ça. Il grogna, redémarrant la voiture et s'éloignant du trottoir.

"C'était juste une blague. Tu as l'air vraiment... bizarre aujourd'hui, est-ce qu'il s'est passé quelque chose ?

"Non, je vais bien." Dit Wilbur, les yeux morts sur la route.

Cette nuit-là, Wilbur était assis seul dans sa chambre. Il regarda son téléphone et feuilleta Tinder, ennuyé par presque tous les visages qui traversaient son écran. Il a presque swip une jolie rousse, mais il a fait une pause.

Josh L.
23
Vous cherchez quelqu'un de spécial. 🍃 et alcool amical. Hétéroflexible, ouvert à presque tout. Hmu, je réponds: D

Wilbur a regardé ses photos. Il était en fait assez mignon. Il a swip et a immédiatement obtenu un match. Il fredonna un peu et se dirigea vers son lit, s'allongeant.


wilbur: salut :) comment ce passe ta journée

Josh: Fantastique maintenant que je te parle, beauté. Et toi?

wilbur: Bien. les vacances d'hiver et tout ça

Josh: Oh, tu es lycéen ?

wilbur: ouais, dernière année.

Josh: Je viens de terminer mon baccalauréat, en fait.

wilbur: oh félicitations :) dans quoi tu es spécialisé?

Josh: Communications! Je cherche à devenir journaliste :D

Wilbur: oh c'est cool

Josh: Hé, j'espère que je n'ai pas l'air trop impatient, mais je voulais dire que tu es vraiment jolie. Incroyablement jolie. Veux tu venir dîner?

Wilbur regarda son téléphone pendant un moment. Josh avait l'air vraiment gentil, et Phil était juste en train de jeter une pizza surgelée dans le four pour le dîner ce soir-là.

Wilbur: bien, qu'est ce que l'on va manger ?

Josh: Je peux commander n'importe où pour toi, je payerai. Rien n'est trop cher pour toi :)

Il a réfléchi. Il n'avait pas mangé de sushi depuis des lustres. Ce serait vraiment bien. De plus, il pourrait probablement lui acheter un verre ou quelque chose comme ça.

wilbur: hmmm... que penses-tu des sushis

Josh: Ça semble parfait. J'ai déjà un restaurant en tête.

wilbur: alors on a un rendez-vous :) promet moi que tu n'es pas un vieux mec de quarante ans

Josh: Promis. Envoie-moi ta commande et je t'enverrai mon adresse. Ou je peux venir te chercher si tu as besoin ?

wilbur: je peux conduire sans soucis

Josh: Merveilleux. Je te verrai bientôt alors!


Wilbur est sorti du lit et a changé ses vêtements, mettant un binder et un col roulé noir avec un jean noir. Il enfila son bonnet avec des docs noirs et ses lunettes, puis attrapa ses clés et son portefeuille et se dirigea vers la porte d'entrée.

«Woah woah woah, où vas-tu ? Il fait sombre. Appela Phil de la cuisine.

«Je vais chez Schlatt. Je serai de retour ce soir ou demain ou quelque chose comme ça. Dit Wilbur, tripotant la poignée de la porte et jetant un regard noir à Phil.

«Tu étais là bas aussi la nuit dernière. Tu envisage d'y rester le reste des vacances ? » Demanda-t-il.

Wilbur se hérissa et serra les dents, une colère soudaine monta en lui. «Jésus, je ne sais pas! Peut-être? Pourquoi t'en préoccupes-tu?"

Phil leva les mains pour se rendre. «Très bien, très bien, amuse toi bien. Envoie-moi un SMS si tu as besoin de quelque chose, d'accord? »

«Peu importe», grogna-t-il, partant et claquant la porte derrière lui.

Josh a fini par faire une bonne demi-heure de route, mais quand Wilbur est arrivé, il l'a accueilli à la porte. Il était plus grand que Wilbur et il l'a accueilli à l'intérieur.

«Mon Dieu, tu es en quelque sorte encore plus belle en personne. Entrez, les sushis viennent juste d'arriver. Voudrais-tu un verre de vin?"

Mentalement, il sautait de joie. Alcool gratuit. Toujours une victoire. Cela avait presque effacé l'inconfort du compliment le mégenrant.

«J'en veux bien un. Je dois enlever mes chaussures? » Demanda-t-il.

"Oh, oui si ça ne t'embêtes pas trop." Répondit Josh.

La maison était somptueuse, c'est le moins qu'on puisse dire. Hauts plafonds et comptoirs en marbre blanc. La table à manger était dressée et Josh la compléta avec un verre de vin blanc à l'autre siège.

«Tu vis avec tes parents ? » Demanda Wilbur en prenant place.

Josh rit. "Non non. J'ai déménagé quand j'avais dix-huit ans. Et toi ?"

Wilbur sirota le vin. C'était doux, c'était cher. «Euh, ouais. Mon père."

«Ta mère n'est plus là ?» Demanda Josh, un sourcil levé.

«Jamais, mon père m'a adopté tout seul. Dit Wilbur.

"Oh je vois. Eh bien, j'espère que c'est à la hauteur de vos attentes .Dit Josh en prenant une bouchée de ses propres sushis.

Plus tard, assis sur le canapé ensemble et feuilletant Netflix, Josh lui a offert sa vapoteuse.

"Nicotine?" Demanda Wilbur.

«THC. 38% », a répondu Josh.

Wilbur ne savait pas combien de pour cent signifiait quoi, alors il se dit que c'était comme Schlatt. Il a pris un long coup et a fini par manquer d'air.

«Tu vas bien, mon pote. Allez-y doucement. Petites inspiration au début. Josh rit un peu, lui tapotant le dos.

«Putain de merde, ça fait mal.» Wilbur toussa, couvrant sa bouche avec son coude.

"Tu vas bien maintenant?" Demanda Josh.

«Ouais, je vais...» Wilbur s'interrompit en sentant son corps s'enfoncer en arrière dans le canapé, et sa vision commença à ralentir. "Bien."

Il ne pouvait pas du tout sentir son corps. Il regardait juste devant lui, et même cela lui donnait le vertige. Soudain, il s'est rendu compte qu'il était couché. Il regardait le plafond. Il sentit des mains prudentes retirer son col roulé, puis son binder.

«... Magnifique, tu sais?»

Wilbur cligna des yeux, ce qui le rendit encore plus vertigineux. Qu'est-ce qui s'est passé ? Il ne pouvait pas se rappeler où il était. Soudain, il sentit quelque chose sur sa poitrine. Il baissa les yeux et vit un homme flou et ondulé tenant ses seins. Quelque chose se glissa dans son estomac alors qu'il réalisait que ce qui se passait était vraiment très mal.

«Est-ce que tu... touches mes seins?» Il a demandé, sa voix lente et confuse.

L'homme le regarda droit dans les yeux. "Tu ne veux pas que je le fasse?"

Wilbur cligna des yeux de confusion. Ne le voulait-il pas? Que voulait-il? C'était mal, mais si l'autre homme le voulait... était-ce vraiment à lui de lui refuser cela?

«Euh... ça va, je pense. Es-tu d'accord? »Demanda-t-il, le lent mouvement du temps ne faisant qu'attirer l'horreur dans son esprit.

«Je suis d'accord avec ça. Tu es si belle, Wilbur. L'homme l'embrassa alors. Et Wilbur se sentit se dissoudre encore plus qu'avant, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que de la fumée là où un homme était autrefois.

Il s'est réveillé dans un lit beaucoup plus chic que le sien ou celui de Schlatt. Il était toujours dans son jean, pour lequel il remerciait Dieu. Il se souvenait à peine de la nuit précédente, mais à côté du lit se trouvait une pile d'habits soigneusement pliée avec son col roulé, son binder, son bonnet et ses lunettes. Il remit rapidement le tout et vérifia que son portefeuille et son téléphone étaient toujours dans ses poches. Ils y étaient. Il quitta la pièce et regarda autour de lui avant de descendre.

«Bonjour, beauté. As-tu bien dormi ? " Appela une voix, de la cuisine.

Wilbur se figea et se sentit soudainement flotter loin de son corps.
«Euh, ouais. Je vais partir maintenant, désolé. Mon père veut que je rentre à la maison.

Josh est apparu au coin de la pièce. "Oh d'accord. Hé, est-ce que je t'ai mis mal à l'aise la nuit dernière? »Il a demandé, prenant doucement une des mains de Wilbur.

Wilbur regarda sa main. "Euh non. J'étais juste... euh... un peu trop défoncé.

«Ouais, c'était évident. Josh rit. «Tu pouvais à peine garder les yeux ouverts.» Il se rapprocha de Wilbur, et avant qu'il ne sache ce qui se passait, ils s'embrassèrent à nouveau.
«Vais-je te revoir bientôt, beauté?» Demanda Josh en regardant Wilbur dans les yeux.

Il avala la boule dans sa gorge et pria pour que son clignement des yeux retienne ses larmes. «Euh, peut-être. Il se força à sourire. «C'était vraiment sympa, merci.»

"De rien. Conduis prudemment, d'accord ? Josh lui a ouvert la porte.

«Mhm, merci.» Wilbur hocha la tête et partit, tirant son bonnet plus loin sur ses oreilles.

«Hé, Wilbur! Tu veux jouer à Bedwars avec moi ? Techno est toujours endormi. " Tommy était sur lui presque dès son retour à la maison. Il avait l'impression d'être encore défoncé, il était si loin de son corps.

«Non, je suis fatigué en ce moment. Je vais dormir un peu plus longtemps. Dit Wilbur en le repoussant.

"Oh, allez, je t'ai à peine vu récemment!" Dit Tommy en tirant sa manche.

Wilbur se figea, puis retira sa main de son jeune frère. «Putain, ne me touche pas, Tommy ! Il a crié, le regardant fixement.

Tommy le regarda avec de grands yeux. "D'accord, désolé." Dit-il, sa voix inhabituellement douce.

Il ressentit une pointe de culpabilité, mais il l'ignora et monta en trombe dans sa chambre. Il claqua la porte et la verrouilla, puis enfouit son visage dans ses oreillers et sanglota. Il était silencieux. Il faisait très, très attention de se taire. Son corps entier avait l'impression qu'il était en feu. Il était au loin conscient qu'il avait une crise de panique, mais il ne pouvait pas rassembler le contrôle pour l'arrêter.

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