[Le titre complet de ce chapitre est '' des photographies sans noms, plus d'éléments sont laissés à chaque fracas de vagues grises'' mais c'était trop long pour wattpad.]

Ça n'a fait qu'empirer, vraiment.

Wilbur s'est réveillé avec un mal de tête horrible et a couru aux toilettes pour vomir.

Schlatt se mit à rire. «Tu dois arrêter de boire autant d'alcool, mec. Ton foie va tomber de ton cul à ce rythme. Il était assis sur le lit, faisant défiler quelque chose sur son téléphone et fumant de temps en temps.

«Va te faire foutre», cracha Wilbur, la gorge à vif. Il se leva, tremblant, et s'essuya la bouche.

«Dois-je m'inquiéter pour toi ?» Demanda Schlatt en levant les yeux de son téléphone.

«Non», Wilbur se renfrogna. Il a commencé à fouiller dans le sac à dos de Schlatt, à la recherche de quelque chose pour soulager la douleur. Ses doigts frôlèrent le plastique dur et son cœur s'arrêta.
«C'est quoi ce bordel?

«Quoi ?» Schlatt leva les yeux, haussant un sourcil. Il rit en voyant l'arme dans la main de Wilbur. «Quoi, tu ne l'a jamais vus que dans des films?»

«Pourquoi tu as ça ? C'est putain de dangereux, Schlatt ! Wilbur le remit, essuyant sa main sur sa chemise comme si elle avait laissé un résidu d'une vie menacée.

Schlatt a juste ri et prit une autre bouffée de fumée. «Ne paniques pas, Wil. Tu es vraiment un trouillard. C'est juste pour que les gens ne me volent pas.

Wilbur le fixa, comme s'il voyait une nouvelle personne. «Tu ne penses pas que ça devient incontrôlable?»

«Je ne te vois pas te plaindre quand tu bois mon putain de Lagavulin.» Le ton de Schlatt laissa une marque sur la joue de Wilbur.

Il voulait dire quelque chose en retour. Il ne voulait pas non plus pousser sa chance. Il reporta son attention sur le sac à dos de son ami. "Y a-t-il quelque chose ici qui me débarrassera de mes maux de tête?"

«Ouais, beaucoup. Je ne pense pas que vous y feriez, cependant. Vous feriez mieux de vous en tenir à l'alcool et à l'herbe. Schlatt haussa les épaules.

"Pourquoi dites vous cela?"

Schlatt se mit à rire. "Tu devient facilement addict.''

Wilbur hésita. Il n'avait jamais pensé à rien de tout ça comme une addiction. " Vraiment ?"

«Ouais, mec. De plus, je devrais te facturer quelque chose de plus fort que de l'alcool et de l'herbe. Et tu n'as pas de travail. Schlatt soupira, sortant enfin du lit et étirant ses bras au-dessus de sa tête.

«Il y a quelques semaines, tu me suppliait d'essayer la morphine. Putain, tu as changé d'avis ? Demanda Wilbur, l'irritation commençant à monter dans sa poitrine.

«Tubbo s'est présenté à l'une de mes sessions de tutorat pour le gouvernement. Ils ont dit que leur frère aîné devait te conduire, toi et tes frères, à l'école parce que tu était ivre. Dit Schlatt en enfilant sa veste.
«Cela te semble familier, Wil ? Ivre à six heures du matin un jour d'école? Tellement ivre que tu ne pouvais pas conduire? Schlatt a alors établi un contact visuel avec lui. Wilbur aurait regretté de ne pas l'avoir fait. Schlatt était la seule personne qui, à son avis, ne le jugerait pas. L'expression sur son visage prouva le contraire.

Wilbur détourna le regard. «Je vais rentrer à la maison», dit-il en se levant et en enfilant son bonnet.

«Heh . C'est bien ce que je pensais." Schlatt souffla.

Il était vaguement conscient que c'était un samedi. Ce n'est qu'à son retour à la maison qu'il se souvint, grâce à Tommy qui frappait à sa porte.

«Wil, tu es là-dedans? Dream a dit qu'il ne pouvait pas te joindre! D&D commence dans treize minutes! » La voix aiguë de son jeune frère emplit sa tête.

Wilbur enfouit son visage dans ses mains pendant un moment, puis prit une profonde inspiration. «Je serai prêt à partir dans cinq minutes, dis-lui que nous allons être en retard.

"Ça ira! " Dit Tommy, et Wilbur entendit ses pas revenir dans le couloir.

Il se leva et fouilla dans son sac à dos pendant un moment, soupirant de soulagement quand il trouva son joint. C'était l'un des anciens de Schlatt, et même si son ami lui faisait de la merde, il était tout à fait disposé à permettre à Wilbur à n'importe quel degré qu'il voulait. Wilbur se demanda s'il y avait une raison à cela. Schlatt n'a dépensé d'argent pour personne d'autre que lui.

Il poussa la pensée hors de sa tête avec un coup profond, puis se changea en une tenue propre. Dream avait pour règle qu'ils devaient avoir au moins un accessoire que leur personnage porterait, alors il enfila le trench-coat sombre qu'il avait acheté dans une brocante il y a des années. Il était assez investi dans la campagne de Dream, et malgré son épuisement, il s'est trouvé excité pour la session du jour.

«Tommy, Techno ! On part !" Il a crié à la maison pendant qu'il laçait ses docs.

«Où allez-vous les garçons ?» Demanda Phil, levant les yeux du canapé.

«La maison de Dream, le D&D est aujourd'hui.» Dit Wilbur en réajustant son bonnet.

«Ah, est-ce celui où vous avez tous des pays?» Phil sourit.

Wilbur se moqua. «Ouais, eh bien, nous avions l'habitude de le faire. Tommy, Techno et moi avons un refuge, mais Schlatt nous a mis à la porte. Merde - en fait, je me demande s'il s'en souvient. Il sortit son téléphone et composa le numéro de Schlatt.

"Putain, qu'est ce que tu veux?"

«Il y a le D&D aujourd'hui, tu viens ?»

«Ugh, mon dieu, cette merde de nerd. Putain, d'accord. Dis à Dream que je serai en retard.

"D'accord. Hé, tu veux sortir après? »

«... Euh, non, je ne peux pas. Pardon. J'ai une réunion. La voix de Schlatt vacilla.

Wilbur fit une pause, regardant Tommy descendre les escaliers et Techno le suivit lentement.

"D'accord. Hé, si tu as besoin de quelque chose, je suis là pour toi. Tu sais que c'est vrai ?"

«Hah, putain de pédé. Je te verrai chez Dream. L'appel se termina.

«Qui était au téléphone ?» Demanda Tommy, se penchant en avant depuis le siège arrière après avoir bouclé sa ceinture de sécurité. Il portait un bandana rouge autour de son cou, selon la règle d'habillage de Dream.

«Schlatt, je m'assurais juste qu'il soit au D&D.» Dit Wilbur, regardant au-delà de Tommy alors qu'il reculait de l'allée.

«Pensez-vous que George se là aujourd'hui ?» Demanda Tommy.

Techno se moqua. «Je parierais contre ça.»

"Combien?"

"Dix dollars."

"Sept."

«Vous avez un accord, monsieur. Techno se retourna légèrement pour serrer la main de son frère. Techno portait un masque qui ressemblait à un crâne de sanglier et une couronne, tous deux fabriqués par Dream pour lui.

«Tommy, suis-je - suis-je un méchant ? Demanda Wilbur, sa voix se brisant à ces mots.

Tommy fit une pause, regardant son frère. Il hésita, observant la lueur d'honnêteté dans les yeux de Wilbur.

"Non."

"Pourquoi pas?"

Il avait l'air de demander quelque chose comme s'il demandait pardon. Tommy cligna des yeux et secoua la tête, essayant de réinitialiser son cerveau. Il ne s'agissait pas de la vraie vie. C'était fictif, si Wilbur voulait avoir cette conversation, il devrait la prendre au sérieux.

«Parce que nous avons lancé L'Manburg, et... et nous aurions dû gagner ce vote.»

Juste comme ça, l'honnêteté s'est dissipée des yeux de Wilbur. Il était de retour dans son personnage. Il reprit son rôle avec facilité, la pause passant inaperçue à tous les autres à table.

Tommy le méprisa presque pour ça.

Techno a fini par rester chez Dream pour une soirée pyjama. Sapnap et George ne s'étaient pas présentés, donc pour une fois il se sentit le bienvenu.

Ce qui a laissé Tommy et Wilbur seuls dans la voiture.

C'était calme au début.

Il y avait une épaisseur dans l'air, quelque chose remplissant leurs poumons et obscurcissant leurs esprits.

«Tu n'es pas un méchant, Wilbur. Tommy a été le premier à parler.

Wilbur se tendit. Il a gardé les yeux sur la route.
«C'était juste mon personnage, Toms.

"Vraiment ?"

"Est-ce que ça importe ?"

«J'ai l'impression que c'est le cas.»

"Eh bien, ce n'est pas le cas."

«Pourquoi tu ne nous parles pas?»

«Parce que je vais bien.»

"Tu ne va pas bien."

«Tommy, laisse tomber.

«Nous voulons juste aider, Wil ! Tu continue-"

"Laisse tomber."

"de nous repousser, mais nous faisons juste de notre mieux-"

«Laisse tomber, Tommy.

"pour être là pour toi, mais tu continu simplement-"

«Tommy ! Cria Wilbur, fixant son frère du regard. «Si je dis que je vais bien, putain, je vais bien ! Je n'ai pas besoin de toi ou de l'aide de Techno, vous êtes des putains d'enfants et vous ne comprenez rien de ce que je traverse. Vous ne pouviez même pas commencer à comprendre. Arrête de me déranger pour ça, d'accord ? Ce n'est pas parce que nous sommes liés par des putains de documents juridiques stupides que tu apprends à connaître tous les petits détails de ma putain de vie, d'accord ? Putain !"

Il regardait la route. Il ignora la respiration inégale et les reniflements de Tommy.

Quand ils sont rentrés à la maison, il est allé dans sa chambre et Tommy est allé dans la sienne.

Il a frappé son mur jusqu'à ce que ses jointures soient rouges et ensanglantées. Il n'a même pas fait de brèche.