Gros TW automutilation ce chapitre (vers la fin) c'est court mais détaillé.

Techno lui avait mordu la lèvre à vif. Il se sentait malade, une obscurité profonde et tordue au creux de son estomac. Il s'assit dans le salon pendant que Phil nettoyait le sang sur le visage de Wilbur.

«Tu es sûr que tu ne veux pas aller à l'hôpital ?» Phil a demandé la énième fois.

«Je-je suis sûr», marmonna Wilbur. Il ne voulait même pas penser à l'hôpital.

«Très bien, tu es propre. Techno, pourrais-tu faire du chocolat chaud pour ton frère ? Phil soupira, se leva et jeta les tissus ensanglantés.

La tête de Techno lui faisait mal au son de son nom. "Quoi ?"

"Chocolat chaud. Pour Wilbur. »

«Je... je me sens mal.»

Phil soupira. «Très bien, je vais le faire alors. Vous ne vous rapprochez pas d'un pouce l'un de l'autre, d'accord ? Il est allé à la cuisine, les laissant seuls.

Wilbur regarda Techno. Techno fixa le sol, ses genoux remontés contre sa poitrine et sa tête floue.

«Ne lui dis pas de la merde.» Wilbur siffla.

Techno leva les yeux, les yeux écarquillés. «Il ne croira pas que nous nous sommes battus sans raison.»

«Nous lui dirons que tu as eu une crise psychotique ou quelque chose comme ça. Insista Wilbur.

«Je ... je ne suis pas psychotique, et les personnes psychotiques sont plus un danger pour elles-mêmes qu'elles ne le sont pour les autres. Dire que ça donne une mauvaise image d'eux.

«Putain, Techno, je m'en fiche ! Tu ne lui dis pas de la merde ! Tu as paniqué, d'accord ? Tu ne sais pas ce qui s'est passé. Tu ne t'en souviens pas pas. Wilbur grogna.

«Je ne peux pas mentir à ce sujet, il m'emmènera chez un psychiatre et je vais devoir mentir davantage. Je pense que nous devrions simplement être honnêtes. Marmonna Techno.

«Tu m'as déjà cassé le nez, tu n'en as pas fait assez pour me blesser ?

«Je crois que tu as le droit à tes secrets, mais je te blesse. Techno sentit son visage brûler. L'ironie.
«Je ne veux pas que ton foie tombe en panne.»

«Putain de merde», Wilbur se leva en une seconde, repoussant Techno contre le canapé avec une poussée. Techno recula, repoussant ses mains.

«C'est mauvais, Wilbur ! Tu pourrai te blesser gravement ! Techno adossé au coin du canapé.

«Ferme ta gueule!» Balança Wilbur, mais Techno l'a bloqué facilement. Puis Wilbur fut plongé dans les bras de Phil.

«Arrêtez ça, tous les deux !» Ordonna Phil, éloignant Wilbur puis le laissa partir. Il se tenait entre les deux, les bras tendus pour les empêcher de s'approcher l'un de l'autre.

"Il a commencé, il m'a cassé le nez!" Cracha Wilbur.

«Il s'est saoulé et a frappé Tommy ! Pleura Techno.

Wilbur hurla et chargea en avant, seulement pour être arrêté par Phil.

«Il ment, il ment !» Pleura Wilbur, se tordant dans les bras de Phil et essayant de se libérer.

«Wilbur, arrête. Regarde moi." Phil le tint immobile, le regardant dans les yeux. Vert stable et inébranlable contre brun névrosé et désespéré.
"Assis toi. Nous allons en parler.

Wilbur lui rendit son regard, des respirations inégales lui arrachant le corps et des larmes coulant sur ses joues. «Il ment, Phil. Il ment."

"Assis toi." Ordonna Phil.

Wilbur s'assit. Il ramena ses genoux contre sa poitrine.

"D'accord. Je veux que vous me disiez tous les deux ce qui s'est passé. Wilbur, commence. Phil soupira, croisant les bras alors qu'il se tenait face à eux deux.

«Il est devenu fou. Il est venu dans ma chambre et m'a battu et maintenant il invente des mensonges pour essayer d'en faire ma faute. Insista Wilbur, la voix tremblante.

Phil le regarda, puis se tourna vers la techno.
«Et ta version de l'histoire ?»

Techno détourna son regard du regard dur de Wilbur. «Cela a commencé pendant les vacances d'hiver.»

"Tais-toi." Grogna Wilbur.

«Wil, calme. Laisses-le parler. Réprimanda Phil.

«Il ment déjà ! Pleura Wilbur.

«Wilbur, je n'entendrai pas un autre mot de toi tant que Techno n'aura pas fini de parler ou tu sera puni pendant le mois prochain. Tu comprends ?" Phil l'a nivelé avec un regard fixe.

Wilbur le regarda, les yeux remplis de larmes, et hocha la tête.

"Bien. Techno, continue . "

"Il ... euh ... il s'est faufilé et est allé à un rendez-vous avec un mec et il s'est passé quelque chose de mal." Dit Techno, ses yeux se tournant vers Wilbur.

«Que voulez-vous dire par quelque chose de mal ?» Demanda Phil, sa voix tremblante d'horreur.

«Ce n'est... ce n'est pas à moi de le dire.» Marmonna Techno.

Phil se tourna vers Wilbur. "C'est vrai ? Que s'est-il passé, Wil?

Wilbur enfouit sa tête dans ses genoux. «Ça n'a pas d'importance, je ne veux pas en parler », sanglota-t-il.

Phil s'assit à côté de lui et prit doucement une de ses mains. «Wil, je t'en prie. S'il te plaît dit le moi."

Wilbur secoua la tête, un sanglot lui déchirant le corps. Il se pencha au contact de Phil, s'effondrant dans ses bras. Phil passa doucement sa main dans les cheveux de son fils.

Wilbur a pleuré pendant ce qui lui semblait des années avant de parler. «Il a juste ... i-il m'a touché. Je ne voulais pas qu'il le fasse.

Phil sentit son cœur se briser en deux. Il se rapprocha Wilbur, le serrant fort. «Je suis vraiment désolé, Wil. Dieu, je suis vraiment désolé.

Wilbur se contenta de pleurer, trempant l'épaule de Phil et tremblant dans ses bras. Après quelques minutes, il s'essuya les yeux et s'écarta. "C'est bon. Je souhaite juste que cela n'arrive pas à nouveau.

«Je ne peux pas le croire. J'aurais aimé être là pour t'aider, Wil. Je suis vraiment désolé. Tu ne mérites rien de tel. Phil embrassa le haut de la tête de son fils.

«Pouvons-nous simplement aller au lit ? Je ne veux plus parler . Wilbur renifla.

Phil soupira et se leva de nouveau. «Wil, tu peux monter et te coucher. J'ai besoin de parler à Techno.

Wilbur hocha la tête et se leva, remontant les escaliers.

Phil le regarda partir et attendit que la porte se ferme.
"D'accord. Dis-moi ce qui s'est passé, Techno. Il s'assit à côté de lui.

Techno regarda les escaliers. Il avait le sentiment que Wilbur écouterait.
«Après le truc des vacances d'hiver... il, euh... il a commencé à se saouler tout le temps. Un jour, alors que tu étais au travail, il a frappé Tommy parce qu'il disait qu'il était ivre, et "Wilbur n'aimait pas ça."

Le visage de Phil tomba, les sourcils froncés ensemble. «Et personne ne me l'a dit?

Il haussa les épaules. «Nous... euh, nous avons tous nos secrets.»

«C'est pour ça que tu lui as cassé le nez ? Demanda Phil.

"Non ... je me suis cassé le nez parce qu'il a dit que Tommy n'était que son frère à cause de la paperasse."

Phil le regarda. Comment sa famille s'était-elle glissée dans cet horrible cycle de violence sans qu'il s'en aperçoive?
«Mon dieu», soupira Phil, mettant sa tête entre ses mains.

«Il a été ivre presque tous les jours. Il garde les bouteilles sous son lit. Marmonna Techno.

«Où trouve-t-il de l'alcool ? Demanda Phil, sa voix se brisant.

Techno haussa les épaules. "Je ne sais pas."

Les deux restèrent assis dans un silence quelque peu stupéfait pendant un moment, les yeux de Techno toujours rivés sur le sang sur ses mains.

"D'accord. Tu es puni. Je ne sais pas quand tu ne le sera plus. " Phil soupira. «Puni d'aller chez des amis ou quelque chose comme ça. Je ne prendrai pas ton téléphone, mais je veux que tu ailles chercher ton boîtier Ethernet dans ta chambre. »

Techno sentit sa tête devenir floue. Pas de Minecraft avec Dream. Pas aller chez Dream. Il était seul.

«Je vais parler à Wil. Je m'attends à ce que tu ailles à l'école demain.

Techno hocha la tête.

«Je vais prendre rendez-vous avec ta thérapeute, d'accord ? Tu avais dit que tu y retournerait quand tu en aurait besoin, et il est clair que c'est le cas. Soupira Phil.

Techno sentit la bile monter dans sa gorge.

«Je te conduirai demain à 7h15. Monte a l'étage." Dit Phil. Son ton n'avait pas de chaleur.

Techno se leva et alla dans sa chambre. Il a récupéré le boîtier Ethernet qui était connecté à son ordinateur et l'a laissé devant sa porte, puis l'a verrouillé.

TechnoBlade Never Dies: j'ai vraiment merdé

Dream a répondu en quelques secondes.

dre: que s'est-il passé ?

TechnoBlade Never Dies: J'ai cassé le nez de Wilbur

dre: putain de merde ?

TechnoBlade Never Dies: Il a dit de la merde à Tommy et l'a fait pleurer

TechnoBlade ne meurt jamais: je me sens mal

TechnoBlade Never Dies: j'entends ce putain de crack encore et encore

dre: Phil est-il à la maison ? wilbur est à l'hôpital ? Qu'est-il arrivé ???

TechnoBlade Never Dies: Phil est maintenant à la maison. Wilbur est dans sa chambre. Je suis puni indéfiniment

dre: merde

dre: je veux dire que tu as toujours ton téléphone, non ? Tu n'es pas encore puni ?

TechnoBlade Never Dies: je suis autorisé à garder mon téléphone mais il a pris mon Ethernet et je ne peux pas aller chez qui que ce soit

dre: jésus

dre: je suis tellement désolé mec cela semble bizarre

TechnoBlade Never Dies: Je ne sais pas comment j'ai merdé à ce point

TechnoBlade Never Dies: Je sais ce que tu voulais dire à propos de l'essence en feu maintenant

TechnoBlade Never Dies: Je vais me coucher. je te verrai demain

dre: ok mec reste en sécurité

dre: je t'aime

Techno regarda le texte pendant un moment avant d'éteindre son téléphone. Il s'assit sur le bord de son lit et sorti le rasoir du bas de sa table de chevet. Ses mains étaient encore tachées du sang de son frère.

Il passa le rasoir sur ses cuisses, sentant à peine la douleur piquante. Il prit une inspiration tremblante. Il avait cassé le nez de Wilbur. Il fit de nouveau glisser le rasoir sur sa peau, coupant plus profondément cette fois. Le sang perlait et glissait sur les côtés de ses jambes. Les larmes brouillaient sa vision. Tout était sombre. Tout était engourdi. Tout faisait mal.

Il cligna des yeux et fit quelques petites fentes. Il commençait à saigner beaucoup. Il a attrapé quelques mouchoirs et les a mis dessus. Il prit une autre inspiration tremblante, puis commença à nettoyer ses blessures. Il appuya sur la plus grosse coupure, puis l'a recouvert d'un pansement.

Techno a senti la douleur piquante dans ses rêves.

Phil prit une profonde inspiration. Comment était-ce devenu si grave sans qu'il s'en aperçoive?

«Wilbur?

Aucune réponse n'est venue.

«Wilbur, puis-je entrer?»

Rien.

Il ouvrit la porte avec précaution, scrutant l'intérieur de la pièce sombre. Il alluma la lumière et son cœur se serra.

Une douce brise soufflait à travers la fenêtre ouverte.