Chapitre 12 : Réveil

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PDV Kevin :

J'ai cligné des yeux.

...Pourquoi... Tout... Est... Si... Flou...?

J'ai cligné des yeux.

J'ai mal...

J'ai cligné des yeux.

C'est blanc...

J'ai cligné des yeux.

Ça m'est revenu, d'un coup.

Mia, je l'ai laissée dans la salle! Qu'est-ce qu'il s'est passé! Je-

Aïe.

J'ai cligné des yeux.

Les contours de la pièce se précisent, maintenant. Je suis dans un lit. Dans une salle, plus précisément, majoritairement blanche, striée de rouge. Comme du sang sur du marbre.

On réfléchit. On ne panique pas.

Où suis-je ? Où est Mia ? Rappelle-toi !

Et je me souviens. Le noir.

Est-ce-que... Je me serais évanoui ?

Je me suis relevé sur un coude. Bon. J'ai mal, mais ça va. Maintenant...

Je baissais les yeux sur le bas de mon corps et sentit clairement mes pommettes me chauffer.

Tout mon torse était ficelé dans un grand bandage blanc, bien serré. Je portais une blouse très longue, très bleue... et surtout très ouverte !

Les joues rouges, je l'ai refermée des genoux jusqu'au cou. Non mais !

J'ai commencé à regarder autour de moi : les murs étaient blancs, avec de grandes traces rouges, comme si on les avait éclaboussés de san- sauce tomate. Sur un des murs, une cloche cristalline, presque transparente était accrochée. Sur une petite table à coté du lit, j'ai trouvé une petite note :

"Tu as perdu connaissance pendant l'audience, suite à tes blessures. Tu trouveras un bain et des vêtements dans la pièce attenante, lave-toi, change-toi et sonne la cloche. Tes effets sont dans un des casiers, tu trouveras.

Alec, Prince du Royaume de Sang."

Ah. Ce devait être le beau garçon qui m'a posé les questions. Pas super sympathique, hein?

La grande pièce blanche avait 3 portes : une énorme en bois ouvragé, a deux battants. Une autre, noire, de taille moyenne, qui semblait en acier, mais qui avait une couleur ébène. Et enfin une autre, moyenne elle aussi, en bois, avec une belle poignée en étain.

Déjà, je ne savais pas si je pouvais ne serait-ce qu'espérer ouvrir la grande. Donc...Non.

Des deux moyennes,j'essayai d'abord celle en en métal. Je passai la tête et la retirai aussitôt; c'était la même pièce, exactement la même, avec une fille aux cheveux roux qui dormait. J'espère que je ne l'ai pas réveillée... Je repassais ma tête par l'ouverture; elle ne bougeait pas. Bon. Je refermais doucement la porte, j'allais essayer celle en bois.

Oh... C'est joli.

C'était une grande pièce dans des tons turquoises, avec un grand bassin et différents savons sur les bords. Deux des murs étaient cachés par de grands casiers bleus, et, bizarrement, la pièce close et sans fenêtres était très lumineuse, comme constamment baignée dans la lumière du soleil. J'ai ouvert les casiers, où il y avait : mes anciens vêtements lavés, tous propres (même mon tee-shirt lacéré!), mon petit flacon noir (j'ai soupiré de soulagement), un miroir, une serviette toute douce, et une tenue composée d'une chemise blanche, d'un pantalon marron, d'une veste avec de belles arabesques dorées et de bonnes chaussures.

J'ai enlevé ma blouse, et frôlé la cicatrice enflée qui partait de mon épaule gauche à ma hanche droite, me faisant frissonner.
Un souvenir indélébile, une marque a vie...On ne s'échappe pas impunément de son royaume, hein?
Une bouffée de colère me traversa. De quel droit? Je suis humain ! Je suis comme les autres... Je ne suis pas une erreur ! Je veux vivre pour ce que je suis ! Dites-moi que je peux vivre... Je ne vais pas m'abaisser à ça! Supplier, alors que J'AI LE DROIT DE VIVRE !

Mince, je commence à brûler !

J'ai respiré a fond. Oui, j'ai le droit de vivre, d'exister... Non, je ne méritais pas ça. Mais je dois me calmer.
Je croyais que tu voulais aller voir Mia?
C'est ça. Se laver. Aller voir Mia. Ne pas se fâcher. Après on verra.

J'ai donc commencé à me savonner (l'eau était à la température parfaite, d'ailleurs), enlevant le noir de mes cheveux, et le sang sur mon corps. Ensuite je me séchais et appliquais la teinture dans mes cheveux. Je me recoiffais dans le petit miroir, et enfilais mon ancien pantalon noir, la chemise et le gilet. Comme si j'allais mettre un pantalon marron ! Ma propre gaminerie me fit sourire. N'empêche, j'aimais bien mon pantalon aux multiples poches !

Je respirais à fond, retournais dans la pièce blanche et activais la petite cloche qui produisit un son clair, se répercutant dans toute la pièce.

Quelques minutes plus tard, la grande porte de bois s'ouvrit et un garde entra :

-Veuillez me suivre.

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Eh bah j'en ai chier pour écrire ce chapitre !!! Déjà je l'ai écrit, puis effacé, puis ré-écrit, puis modifié, puis ré-modifié... Et encore, je ne suis pas du tout satisfaite !

Merci de me lire, ça me fait immensément plaisir, vous êtes les meilleurs!!!

Bises^^

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