Chapitre 21 : Départ.

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PDV Kevin :

Une semaine, cela fait une semaine que nous sommes "piégés" dans ce château. Piégés est un bien grand mot, car pour être un piège c'est de fait une prison dorée. Mais château est plus juste que prison, car tout y est ; même le prince charmant. Nous ne devions pas rester, je le savais, nous le savions tous les deux, Mia et moi. Il fallait fuir, comme toujours. J'empaquète mes affaires en songeant à la discussion de la veille...

*

Flashback :

C'était fait, je l'avais enfin coincée dans un des nombreux recoins du château. Recoins, que, avec le temps, je commençais à connaître par cœur. Ce n'était pas une bonne chose, s'habituer à un endroit. Ça ne le deviendrait jamais.

- Mia ! criais-je. On doit arrêter de se voiler la face ! On ne peut pas rester ici indéfiniment, c'est trop dangereux ! Pour l'instant, ils ont décidé de nous protéger. Mais le jour où la pression deviendra trop forte pour endosser le poids d'une guerre, que feront-ils ? Ils nous livrerons ! Je sais que... Je sais que partir de chez toi a dû être compliqué. Et que cet endroit... Te rappelle ta vie d'avant. Mais justement ! Tu dois avancer, Mia... Avoir un but, c'est ce qu'il faut faire. Pour les gens comme nous, pour vivre, plutôt pour survivre, c'est ce qu'il faut faire. S'il te plaît... Tu as été ma seule est unique coéquipière à ce jour. Je ne veux pas te perdre...

Mes arguments s'embrouillaient dans ma tête. Mia, si petite et innocente...

- On pourrait, je continuais, on pourrait trouver une des bandes de renégats qui ne vivent pas si loin à l'ouest. Tu te souviens, je t'en avais parlé... Ils pourraient nous aider, et tu ne serais plus seule ! On pourrait, je balbutiais, o-on pourrait... Réponds-moi !

J'avais les larmes aux yeux. Et elle elle était là, le dos au mur, avec ses larmes noires qui dépassaient de son voile.

- Ne pleure pas...!

- Je souris... dit-elle, mais tu ne me vois pas, à cause du voile...

Je ne répondis rien. Je n'avais plus rien à dire, tout dépendait d'elle, maintenant.

- Je, commença-t-elle, je viendrai, évidemment. Évidemment... Au fond, je le savais, j'essayais juste de ne pas le voir...

Je fus tellement soulagé à ces mots que je la pris dans mes bras, au moment même où un Alec bizarrement renfrogné passait dans le couloir. Il nous lança un regard peu amène en balançant un :

- Je vous cherchais partout ! On y va, maintenant.

- Oui, chef ! rit Mia en effaçant les dernières traces de noir sur son visage.

Je lui chuchotais discrètement : "Ce soir, devant ta chambre, au moment où le clocher sonne une heure, sois prête."

Elle me sourit gravement puis partit en sautillant dans le couloir.

*

Et maintenant, tout était prêt, la carte des royaumes, ma teinture noire, des couvertures et quelques vêtements. Mais pas de vivres, je ne me sentais vraiment pas de voler Alec... A Tasha aussi, bien sûr, mais dérober quelque chose à Alec c'était comme verser de l'eau sur du feu. Ou du sel sur une plaie. Bref, un mauvais sentiment. En revanche, j'avais gardé les grosses pièces de Mia, que j'enfournais avec rage dans mon sac.

Merde ! Je ne veux pas partir, non !

Je me faisais l'effet d'un enfant à qui on arrache sa glace. Pathétique. J'étais pathétique.

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Bah c'était pas un chapitre très marrant à écrire. Et puis c'est pas très clair, je sais.

Je suis désolée (et en plus c'est court, vous avez toutes les raisons de me haïr.)

J'ai faillit laisser le titre initial de chapitre qui était "jen'aipasdetitreçamepètelesconcombres"

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