Chapitre 1

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21 mai 1781

J'étais tranquillement assis dans l'herbe, un livre de médecine sur les genoux.

Si ma pauvre mère me voyait comme cela; habillé dans mon beau costume gris, tout neuf et ma culotte courte noire- qui nous avaient coûté les yeux de la tête- à même le sol, elle aurait sans doute hurlé rageusement.

Heureusement pour moi, personne ne s'intéressait actuellement à ce que je faisais ou même à ma possible existence donc j'étais libre de faire ce qu'il me plaisait pendant un petit moment.

De plus j'étais coupé du monde extérieur, assis paisiblement au fond du jardin de notre petite propriété en pleine campagne anglaise, la tête plongée dans mon livre.

J'étais en train de lire un chapitre passionnant sur les terminaisons nerveuses. Le soleil de ce mois de mai resplendissait et me faisait le plus grand bien. Le vent sur mon visage était aussi très agréable.

Je profitais du moindre souffle de vent, du moindre rayon de soleil, de la moindre herbe contre ma peau, de la moindre odeur fleurie, du moindre bruit comme le chant des oiseaux sachant parfaitement que d'ici quelques instants mon petit bonheur serait gâché et interrompu.

Je savais que quelqu'un allait jaillir de la maison, prendre la petite allée de gravier blanc et enfin me héler ou me chercher ici dans mon havre de paix.

Ceci pouvait arriver à tout instant.

Mon père était actuellement en grande discussion avec le chef d'une famille plus riche et puissante que la nôtre : Mr.Morstan.

Un riche marchand qui avait fait fortune avec le commerce vers les Indes.

Moi, mon père- Wallace Watson- n'était que cordonnier, certes un riche cordonnier mais qui avait dû trimer pendant longtemps avant de faire sa bosse- comme l'on dit vulgairement- et qui maintenant avait une petite richesse, pas très conséquente mais suffisante pour assouvir nos besoins les plus vitaux.

Ma mère- Louise Smith, mariée Watson- était, elle, couturière mais avait arrêté de travailler quand elle était tombée enceinte de son premier enfant : ma sœur aînée, Harriet.

Mon père voulait que je suive la voie familiale toute tracée et que je reprenne donc les rennes de son commerce fortuné, étant son unique fils et donc le seul héritier de ses biens.

Mais moi, ce n'était pas ce que je voulais faire. Je ne voulais pas être un cordonnier. Je voulais être bien plus. J'avais depuis toujours le rêve fou de devenir médecin. Aider les gens, leur sauver la vie voilà ce que je voulais faire.

Ma sœur avait rejoins les rangs du couvent, se faisant religieuse comme le voulait la société.

Dans mon cas, c'était soit la reprise de l'entreprise familiale, soit le mariage forcé. Cela est très rare que ce soit un homme que l'on force à épouser une femme. C'est la plupart du temps l'inverse mais la situation étant la mienne il met impossible financièrement de faire les études de médecine de mes tendres rêves.

Alors mes parents avaient eu dans l'idée de me faire marier. Au début, ils m'avaient laissé le choix de ma promise.

Les malheureux, si ils savaient que je les préférais plus robuste et plus viril...En soit plus homme.

Et oui, je suis une de ces tares de la société, j'aime les hommes. Je suis cet homme qui voudrait aimer et être lui-même aimé mais qui est condamné à la potence puisqu'il est différent.

Finalement, n'ayant trouvé aucune femme me correspondant- surtout ne m'en préoccupant pas plus que ça- mon paternel décida de m'imposer la femme qui deviendra mienne.

Dans tous les cas ce mariage est un mariage sans sentiments pour moi, donc autant que ce soit mon père qui s'enquit de cette tâche.

Mon père connaissait depuis fort longtemps Mr. Morstan, un allié, un ami qui avait beaucoup de connaissances dans la médecine, qui est plus.

Ils avaient tous les deux des alliances qu'ils avaient signé avant la naissance de ma sœur et la mienne. Des alliances au niveau de la propriété terrienne.

Mr. Morstan avait une fille, Mary. Un visage angélique, deux magnifiques prunelles bleues, un sourire éclatant, un nez fin, une peau parfaite, une taille fine, de magnifiques cheveux blonds tombant en cascade sur ses épaules...Du moins voilà le portrait de la Mary Morstan que je côtoyais à huit ans, elle-même plus jeune que moi d'un ou deux ans.

Cela fait belles lurettes que je ne l'ai pas vu. Elle doit avoir changé depuis tout ce temps. Si j'en avais actuellement vingt-huit, elle devait en avoir vingt-six. Cela était même étrange qu'elle ne soit pas encore mariée à un tel âge ou alors qu'elle ne soit pas dans les ordres.

Mon père et son père voulaient donc que nos deux familles s'unissent et ne fasse plus qu'une.

J'appréciais Mary, celle que j'avais côtoyé petit me laissais un goût de bonheur et d'immense gentillesse. J'étais donc beaucoup moins retissant à ce mariage que j'avais pu l'être auparavant.

Mais n'allez pas croire que j'étais rassuré de la connaître. Tout bonnement parce que vingt ans s'étaient écoulés et que je ne la connaissais pas, je ne la connaissais plus. Le temps avait fait son œuvre et elle avait sûrement changé. Elle était devenue une femme et n'était plus la blondinette courant dans les blés que j'avais connu.

C'est comme si finalement j'épousais une parfaite étrangère.

Cela devait faire bien une heure que mon père parlait avec le sien au sujet de notre mariage et des alliances qu'ils avaient conçues et celles qu'ils pourraient créer.

J'avais salué Henry Morstan et étais parti dans la bibliothèque familiale prendre un ouvrage médicale. Et me voilà, couché sur l'herbe, en train de lire.

Je me situais de dos à notre propriété et étais concentré sur mon livre.

J'entendis cependant des pas sur le gravier de l'allée principale.

Je n'en pris pas compte, voulant profiter de ce moment de plénitude jusqu'au bout.

Les pas se rapprochèrent de ma positon avant de ne plus se faire entendre.

J'attendis quelques instants, hésitant à me retourner.

Mais alors que j'avais pris ma décision, et que j'allais faire volte face pour voir si quelqu'un venait dans ma direction, je sentis deux mains se poser sur mes yeux. Puis j'entendis un éclat de rire cristallin et doux.

Qui suis-je? demanda une voix féminine

Cette voix me semblait familière et en même temps elle avait des accents étrangers comme si elle avait changé.

Mary?!

Je me dégageai délicatement de l'étreinte de ces deux mains et me retournai. Je tombai nez à nez avec une très jolie jeune femme blonde, des yeux bleus rieurs, un sourire éclatant, une bouche pleine, des cheveux mi-long presque courts; Mary Morstan, ma petite Mary.

Par réflexe je la pris dans mes bras tendrement dans une étreinte amicale.

Elle m'avait manqué. Et le temps n'avait fait que la rendre plus belle, au possible.

Elle répondit à mon câlin et finit par se décaler quelques minutes plus tard et s'assit à mes côtés.

Elle portait une jolie robe blanche fleurie- qu'elle allait certainement salir dans l'herbe mais comme moi, elle semblait s'en soucier peu.

Je ne dis rien et l'observai, tout sourire. Elle se mit à rire d'allégresse et je ne pu m'empêcher de la suivre.

En fait, elle n'avait pas changé si ce n'est ses cheveux qu'elle avait fait couper alors que petite, ils lui arrivaient en dessous des omoplates si ce n'est pas même au niveau des hanches.

Je me pris à vouloir passer ma main dans ses cheveux coupés couleur de blé. Et je le fis.

Entre nous pas de gêne, pas de non-dit, pas de gestes manqués.

Vingt ans avaient beau nous avoir séparé, je reprenais mes habitudes d'autrefois et lui caressais donc les cheveux comme j'aimais à le faire à l'époque.

Elle ne s'offusqua pas de mon geste et me laissa faire.

Tu n'as pas changé soufflais-je

Toi, si ria-t-elle

Je ris aussi.

A ce point? m'étonnai-je amusé

Non. Tu as grandi et...Mûri.

Elle sourit.

Regardez-vous monsieur Watson, les cheveux blonds tirant vers le gris comme votre père, les traits plus durs et sévères, les yeux bleus plus sombres. Le bleu étincelant de l'insouciance s'y est dérobé pour laisser place à la responsabilité et au devoir.

J'ai l'impression que tu décris un vieux précepteur autoritaire m'exclamai-je hilare en grimaçant

Elle pouffa.

Tu n'es pas non plus devenu comme Mr.Beckett. s'amusa-t-elle avant de reprendre

Oh, te souviens-tu de Mr.Beckett ?

Ton précepteur? Bien sûr.

Je me mis à rire à son souvenir.

Ce vieux rabougri m'avait fait copier 50 fois : « On ne court pas et on ne se roule pas dans les blés avec une demoiselle digne de ce nom. »
J'avais eu une tendinite pendant une semaine.

Elle se remit à rire.

Il était très autoritaire, oui. Mais c'était un bon précepteur.

C'est le principal alors.

Je lui souris et retourna à mon livre. Elle se pencha au-dessus de mon épaule et commença à regarder avec intérêt ce que je lisais.

Toujours passionné par la médecine à ce que je vois.

Oui. C'est même à cause de cela que nos familles vont se rapprocher...

J'avais perdu mon sourire. Elle le remarqua et souffla légèrement

La situation aurait pu être pire: Toi cordonnier et moi chez les bonnes sœurs...Ou toi et moi forcés d'épouser des personnes que nous ne connaissons absolument pas. Là au moins, nous nous connaissons.

Cela est vite dit, ma chère. Il s'est écoulé vingt ans et nous avons changés l'un comme l'autre.

Certes mais nous avons toujours de solides bases, des liens d'amitié qui ne pourront que nous rendre la tâche plus facile. Je n'aurais pu rêver mieux comme époux que toi. déclara-t-elle sincèrement.

Je lui répondis par un sourire sincère.

Et puis tu peux accomplir ton rêve, toi. Avec mon père comme beau père, tes études de médecine sont déjà payés et tu auras un nom dans le métier avant même d'avoir eu ton diplôme.

C'est exact. J'ai beaucoup de chance.

Je souriais mais je me rendis compte que son si beau sourire éclatant et communicatif n'habillait plus ses lèvres rosées.

Qu'y a t'il? m'inquiétai-je

Rien. Tu sais, j'aurais voulu être avocate...Défendre les gens, les aider. Mais les femmes ne peuvent pas dans notre société faire ce genre de métier, ni les études qui y mène.

Je souris d'un sourire compréhensif.

Je ne suis pas comme tout le monde, pour moi je ne vois pas où serait le problème si les femmes avaient le droit de faire des études, ni même qu'elles puisse voter ou avoir un métier.

Mais peut être que je penses comme ça aussi parce que je suis différent du reste de la population et je me sens donc touché par les injustices de notre société.

Je suis outré qu'un homme soit condamné à mort juste parce qu'il aime une autre personne, certes du même sexe, mais c'est de l'amour, on ne peut pas le juger, c'est un sentiment,
une effusion d'émotions pas un crime.

Cependant, d'un côté mon éducation catholique m'a longtemps fait imaginer ma différence comme une honte, un crime- justement- un acte immonde, un péché et j'ai donc pendant un long moment essayé de purger mon âme pécheresse avant de finalement comprendre que Dieu ne condamnerait aucun homme pour son amour envers une autre personne qu'elle soit ou non de sexe opposé.

Non, comme Jesus l'a dit : "Aimez-vous les uns les autres".

Mary secoua sa main devant mon visage avant que mon regard ne quitte le paysage et se pose de nouveau sur elle.

Tu étais perdu dans tes pensées s'amusa-t-elle

Elle avait retrouvé un semblant de
sourire et j'en fus heureux.

Elle se mit à fixer l'horizon. Le soleil faisait rayonner ses cheveux, le vent faisait voltiger les boucles blondes courtes.

On resta là sans bruit durant un petit moment. Le calme parfait et absolu. Un moment de paix et de sérénité.

Je replongeai dans mon livre et Mary finit par poser sa tête sur mon épaule droite toujours en regardant le paysage autour d'elle.

Soudain, une voix aiguë emplie d'urgence et d'empressement se fit entendre brisant ainsi le silence apaisant.

Johnathan? Johnathan?! Johnathan Hamish Christopher Watson où es-tu donc pass...Oh ciel!

Ma chère mère venait d'arriver par le chemin de terre qui menait à notre "cachette" et elle venait de nous découvrir assis dans l'herbe habillés de nos plus beaux habits.

Assis ainsi comme des paysans, à même la terre! Mes chers enfants, vous êtes inconscients! Levez-vous tout de suite!!! hurla-t-elle presque

Finit la tranquillité...
Je soupirai, fermai mon livre et me levai. J'époussetai mon costume gris et tendis enfin la main à Mary pour l'aider à se relever, en gentleman que je suis.

Elle l'accepta avec joie et je l'aidai à se hisser sur ses jambes fines. Elle épousseta elle aussi sa robe avant de se retourner vers Mrs Watson, ma mère.

Et en plus vêtue de blanc! Mary, que dirais ta mère si elle te voyait agir ainsi?! Tu vas tâcher toute ta robe...Et toi Johnathan...

John! Mère, combien de fois vous ai-je dis de m'appeler John?..

Je t'ai donné pour nom de naissance, mon garçon; Johnathan Hamish Christopher et non John, un surnom ma foi trop familier et vulgaire...

Je levai les yeux aux ciel et soupirai. Quand je croisai de nouveau les yeux marrons de la femme qui m'avait mit au monde, elle me fixait d'un regard noir et froid.

On ne soupire pas et on ne lève pas les yeux au ciel, jeune homme! Et puis toi aussi, ton beau costume tout neuf ainsi malmené dans les hautes herbes et la terre ! Vous voulez-me tuer?!

Mary avec un faible sourire essaya de calmer ma mère.

Mais non, pas du tout Mrs. Watson. Nous n'aurions pas dû. C'était une erreur et elle ne se reproduira plus.

Ma mère parut satisfaite de ses excuses puisqu'elle n'ajoutera rien à ce sujet.

Mes chers enfants, les choses se concrétisent. Vous allez bientôt être mari et femme, le mariage a été fixé. s'extasia-t-elle par la suite

Mary sourit devant son enthousiasme.

Venez, ton père et le tien aussi, Mary, vous attendent dans son bureau.

Elle repartit et on la suivit.

Pour quand le mariage est-il prévu ? demanda pleine de curiosité Mary

Avant l'Assomption. s'écria heureuse maman

Si tôt ? ne pus-je m'empêcher de relever à voix haute

Ma mère me lança de nouveau un regard sévère et outré.

Je baissai la tête et fis ma course moins pressante laissant ainsi Mary et ma mère marcher loin devant.

J'ouïs vaguement le sujet des invités, de la robe que ma chère et tendre allait vêtir et on parla même de mon costume.

Nous arrivâmes assez rapidement devant les portes vitrées qui amenaient au jardin et qui débouchaient sur le hall de notre charmante bâtisse.

Nous rentrâmes à l'intérieur et montâmes le grand escalier principal en colimaçon.

Ma mère toujours en tête ouvrit avec joie la porte du bureau de mon paternel après avoir tapé trois petits coups contre le bois de noyer vernis.

Elle nous laissa rentrer les premiers et ferma la porte derrière elle.

Ah, Mary! Que tu as grandi! s'exclama mon père avec un grand sourire

Mary pour toutes réponses sourit à son tour.

Bien, les enfants comme Louise a dû déjà vous le dire, le mariage est fixé et il se déroulera...

Avant l'Assomption, oui... finis-je en coupant Henry

Mon père me jeta un regard assez sévère car c'était très impoli, je le reconnais, de ma part de couper ainsi Mr Morstan dans son discours. Je détournais le regard des yeux bleus, foncés actuellement au vu du regard sévère qu'il me lançait, de mon père.

Très bien. Mais avant le mariage, nous organiserons une fête à Pemberley pour célébrer votre futur union et celle de nos deux familles. Une petite fête rien de trop clinquant, juste des amis. expliqua mon futur beau-père

Tu peux dire avec lui qu'une petite fête avec des amis va finir en grande soirée avec 500 personnes... me souffla Mary à l'oreille entre l'amusement et l'exaspération

Je ris légèrement et avec discrétion.

Parfait. répondis-je

Vous vouliez nous parler d'autres choses ?

Oui, Johnathan commença Henry en s'appuyant sur le bureau en acacia de mon père
Je tiens à t'informer moi-même que tu es inscrit à l'Hospital Saint Bartholomew pour le prochain cursus. Je suis ami avec Mr Richards, le directeur de l'institut.

Un sourire de quinze kilomètres naquit sur mes lèvres et j'avais à ce moment précis des étoiles pleins les yeux tel un enfant de 5 ans à qui on offre le jouet de ses rêves.

Oh, merci! Merci milles fois, Henry!

Je m'approchai de lui et lui serrai chaudement la main.  J'aurais voulu l'étreindre dans mes bras tellement j'étais heureux mais les protocoles m'en empêchaient. La poignée de main et mes chauds remerciements devraient transmettre toute ma gratitude et mon bonheur.

Oh tu sais, ce n'est rien. Tout le plaisir est pour moi, cher gendre. me retourna-t-il

Je ris d'allégresse mêlée.

J'allais enfin pouvoir faire les études de mes rêves et devenir médecin.

Suite à mes remerciements, un silence, pas désagréable, s'était installé dans la pièce. Puis mon père et Henry commencèrent à parler politique. Soit disant que de plus en plus de mouvements de révoltes naissaient en Europe. Et puis la guerre régnait toujours dans le nouveau monde depuis déjà six ans.

Je n'y prêtai pas attention, ne me souciant guère de la politique.

Mary et moi sortîmes du bureau et descendîmes l'escalier.

J'allais retourner dans mon petit paradis pour continuer ma lecture mais la main de Mary se posa sur mon épaule.

Je me retournai vers elle. Elle arborait un sourire en coin, le même genre de sourire en coin qu'elle affichait petite quand elle me défiait de faire quelque chose ou qu'elle avait une idée derrière la tête.

On se fait une course comme au bon vieux temps ?

Je ris.

Tu es pas croyable...

Quoi?! se défendit-elle en prenant l'air le plus innocent au possible

On a plus huit ans. Lui rappelai-je

Oui et alors? Allez Johnny! me supplia-t-elle

Comment résister à cette bouille d'ange?

J'acceptai mais nous passâmes d'abord par la bibliothèque pour que je puisse poser mon livre dans lequel j'avais préalablement mis un marque page.

Je posai donc mon ouvrage sur la petite table présente dans la bibliothèque et enlevai ma veste que je mis sur le fauteuil rouge près de la table.

On sorti de la bibliothèque et on alla dans le jardin. Je posai ma main sur le bras de Mary. D'ici on pouvait encore nous voir et je n'avais pas envie d'être grondé comme un enfant alors qu'on ne faisait rien de mal qui plus est.

On prit le petit chemin qui menait à ma "cachette" et arrivés à celle-ci j'enlevai ma main de son bras.

On se mit à la même hauteur. Nos regards se croisèrent et s'affrontèrent plein de défi comme quand nous étions petits.

Mary commença à lancer le compte à rebours puis nous nous élançâmes.

On se mit à courir aussi vite que l'on pu. Je dépassai Mary et tel un bambin tournai ma tête vers elle pour lui tirer la langue.

Cependant quelques instants plus tard c'est elle qui me dépassa.

Elle était belle, là en train de courir dans l'herbe fraîche, le soleil éclatant la faisant scintiller de beauté. Elle se mit à rire d'allégresse.

Je souris et mes doutes commencèrent à s'estomper. Je n'avais pas à avoir peur, Mary était l'épouse parfaite.

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Voilà j'espère que cette idée d'histoire vous plaît et que ce premier chapitre aussi 😄

Bisous mes choux 😘

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