Mathieu soupira avant de se retourner, mais moi je voulais m'en aller. La honte me guidait. Cependant, mon amant ne semblait pas comprendre ce qu'il m'arrivait. Il ne comprenait pas que moi aussi j'avais mal quand il ne me disait rien soi-disant pour me protéger.

Étonné par mon attitude, il me força à rester dans la douche et me fit lever la tête. Mes yeux rougis le fixaient.

« Pourquoi est-ce que tu pleures ? » demanda-t-il, inquiet.

Alors je lui dis tout. Je laissai ma douleur parler. Je laissai mes pleurs rythmer mes aveux. J'explosai tout simplement. C'était tellement stupide de sangloter pour si peu, mais ces dernières journées ont été éprouvantes tant pour moi que pour lui. Nous habitions au même endroit et pourtant, il me semblait que nous étions encore tellement séparés.

Il arrêta l'eau puis sortit de la cabine pour prendre un peignoir. La texture douce s'enroula autour de moi tandis que je continuais de pleurer. Ses bras m'emportèrent sur le lit où il me berça jusqu'à ce sur je me calme.

Après quelques minutes, je relevai la tête de son torse et regardai autre part que lui. C'était embarrassant. Ça faisait longtemps que je n'avais pas autant pleuré. Je pris des mouchoirs dans le tiroir de la table de chevet et m'essuyai le nez.

« Désolée... murmurai-je.

– C'est rien, t'en fais pas, dit-il en écartant une mèche de cheveux mouillés de mon visage. C'est moi qui suis désolé. Je... Je ne veux pas que tu te forces à faire quoi que ce soit. Si je te disais que je voulais vraiment faire l'amour avec toi, tu aurais, je sais pas, dit oui pour me faire plaisir ?

– J'aurais dit oui parce que je t'aime. Et j'ai quand même le droit de faire ce que je veux non ? insistai-je en croisant les bras.

– Tu... Quoi ? demanda-t-il, étonné.

– Je fais ce que je veux ? répétai-je en fronçant les sourcils d'incompréhension.

– Tu as dit que tu m'aimais..., souffla-t-il, limite abasourdi.

– Peut-être parce que je t'aime vraiment ? dis-je en penchant la tête.

– Oui, accusa-t-il.

– Je pensais que c'était évident, haussai-je la voix. Et je te l'avais déjà dit une fois...

– Chérie, la dernière fois, je ne savais pas si tu plaisantais ou pas. Je suis con alors la prochaine fois dis-le moi clairement d'accord ? »

Il me prit dans ses bras et m'embrassa avec fougue. Je me laissai aller contre lui qui me coucha sur le dos tandis que son corps me surplombait. Un sourire radieux transforma son visage, ce qui m'arracha une joie similaire.

« Mes cheveux sont encore mouillés Mathieu, » pouffai-je en appuyant sur son torse pour qu'il se décale.

Il huma son accord, mais resta au-dessus de mon corps. Son visage prit soudainement un air sérieux qui calma mon rire.

« Je suis désolé Nathalie. Jamais... Putain, vraiment jamais j'aurais cru te faire du mal comme ça. C'était pas mon intention. Je t'aime trop. Je..., avoua-t-il en avalant sa salive. Je ne veux pas que tu te forces à faire quelque chose que tu ne veux pas.

– Et moi je ne veux pas que tu te forces à te retenir parce que tu crois que je me sacrifie. Je peux prendre soin de moi, et je sais faire des choix.

– Ce n'est pas ce que j'ai...

– C'est tout comme. Tu as choisi pour moi sans même t'en rendre compte. Sincèrement, si je veux coucher avec toi je le ferais parce que je t'aime et que j'en ai envie et non parce que je me sacrifie. »

Il resta silencieux avec seulement le regret dans ses yeux. Je souris et approchai sa bouche de la mienne en passant mes bras autour de son cou.

La journée passa ainsi. À nous parler, à rire, à entendre son cœur battre, à nous amuser, à nous aimer. Tout simplement.

Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. J'ai vraiment l'impression que cette fin est niaise à souhait x)

Je vais encore écrire un épilogue avant de clôturer l'histoire. Comme je l'ai déjà dit avant, vous pouvez vous approprier l'histoire, la modifier, la partager etc...

Je finis maintenant non pas parce que j'en ai marre de cette histoire ou que je n'ai pas du tout d'idées, au contraire j'en ai pas mal, mais je veux vraiment écrire d'autres histoires et le fait qu'un Cœur à aimer soit encore en cours me freine un peu. J'ai 6 histoires en cours sans compter cette histoire-ci. J'ai énormément de chance de pouvoir me concentrer sur plusieurs histoires à la fois, mais il y a tout de même une limite ^^'

Après l'épilogue, je mettrai des pistes/idées que j'ai pour continuer le récit. Vous pourrez bien sûr les reprendre pour continuer l'histoire avec vos mots ;)

Pour l'ancienne collègue de travail de Nathalie, je réfléchis à faire une histoire centrée sur elle... Si j'avais un peu plus de temps, je l'écrirai avec plaisir. Peut-être que fin août, j'aurais ce temps. Nous verrons bien :)

Merci beaucoup pour tous vos votes et commentaires ! C'est un plaisir d'y répondre et de voir que certaines personnes continuent de lire l'histoire après 18 chapitres :3