chapitre 14

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Le lendemain, je ne me sentais pas très bien... J'appréhendais le petit déjeuner... Arrivé dans la salle à manger, je constate qu'il n'y a personne.

"Frédéric ?" Me dit Vania

"Oui?"

"Monsieur Riccardo m'a dit de vous dire qu'il vous attend à 11h sur le parvis pour une sortie de plusieurs jours. Il a rajouté "qu'il prenne des affaires de rechange et son matériel, je  m'occupe du reste."

"D'accord..."

Moi j'avoue avoir du mal à prendre me petit déjeuner...

"Je peux prendre deux trois trucs pour tout à l'heure ? Là j'ai pas très faim."

"Bien sûr"

Après avoir choisi, je remonte préparer mon sac.

Me voici sur le parvis avec le panier à provisions que Vania m'a gentiment préparé.

Ma nervosité monte et atteint son paroxysme quand je le vois arriver en jeep...

"Salut! Allez montes! On part de suite."

"Ah ok..." Dis pas très sûr de moi

"Alban ne vient pas ?"

"Non. Il a décidé de faire son dossier de son côté."

Après un long silence je prend mon courage à deux mains et engage la conversation. Parce que je ne pense pas supporter longtemps toute cette tension.

"Dis je peux te parler franchement ?"

"Bien sûr" me lançant un regard rapide avant de se reconcentrer sur la route qui n'en ai pas une. C'est plutôt un chemin de terre.

"J'ai vaguement entendu votre dispute et hum...."

"Et?"

"J'ai cru entendre mon prénom..."

Je le regarde attendant sa réponse en le scrutant. Qu'est ce qu'il est beau...

"Ne me fixe pas comme ça"

"Désolé" fis je en détournant le regarde. Je me sens mal à l'aise. Mais pas uniquement à cause d'Alban. Non surtout parce que j'éprouve des choses pour lui qui dépasse l'admiration. Il est parfait à mes yeux.

Il a stoppé la voiture sur le côté.

"Écoutes pour ce qui est d'Alban... Oui il a bien prononcé ton prénom. Mais tu y es pour rien. Il sait juste comment je suis. Je l'ai déjà trompé et il sait que malgré ton âge tu es tout à fait mon genre."

"Mais j'ai que 16 ans... Je suis pas une menace."

"Bah pour lui oui... Et j'ai beau lui dire qu'il n'a rien à  craindre ni de toi ni de personne d'ailleurs, il me fait toujours ce genre de crise."

"Ouais mais je veux pas être un problème. Tu peux me renvoyer chez moi si ça arrange tes affaires"

"Il n'en est pas question. C'est à lui d'apprendre à gérer ses émotions et à me faire confiance"

"Mais il est vraiment parti faire un autre article ?"

"Oui. Ne t'inquiètes pas, on ne travaille pas ensemble très souvent. Ça lui fera du bien. S'il reste avec nous, il fera du mauvais boulot et interprétera tous mes mots ou gestes de travers. Et franchement, là tu risquerais d'assister à une vrai dispute et je veux pas en arriver là."

"Tu l'aimes ? Parce que....,"

"Quoi?" Me dit il en me sondant du regard"

"Et bien... Heu... Tu as réputation de cavaleur mais autant masculine que féminine alors je sais pas... Je me demande juste"

"Et bien oui j'aime séduire, me pavaner, être admiré. Mais pour ce qui est de mes relations non je suis gay. Et oui je l'aime. Mais je suis un mec. Et j'aime vivre. Et avec Alban ça coince parce que lui il aimerait qu'on se marie mais moi pas pour l'instant. Un jour peut être mais pas là."

"Donc si tu te maries ça sera avec lui"

Il me regarde et se met à sourire.

"Sincèrement oui"

"Il le sait?"

"Non"

"Tu devrais lui dire. Ça le rassurerait sûrement."

"Certainement. Mais non. Il n'a pas besoin de le savoir. Il doit vraiment me faire confiance comme j'ai confiance en lui et un jour il aura ce qu'il veut."

"D'accord."

"Bon maintenant on y va. J'ai pleins de choses à te montrer."

"Avec plaisir. Car moi c'est en ce moment mon rêve. Pouvoir apprendre avec quelqu'un de reconnu dans le métier. C'est une fierté pour moi"

"Bien j'en suis ravi "

C'est ainsi qu'il redémarra.

On passa le reste de l'été ensemble. J'appris énormément de choses. D'astuces, de réglages, de positionnements. Et surtout à être patient pour obtenir le cliché que l'on désir. Des fois des déceptions quand on revient bredouille et parfois une joie incommensurable de montrer à tous mes photos.

Alban m'évitait mais il n'y eu plus de disputes. Du moins aucune que j'ai entendu ou assisté.

J'ai participé aussi à la pagination de nos articles avec Riccardo et en observateur pour le reste du magazine. Le travail de maquettiste est également très intéressant.

En  revenant sur Marseille dans l'avion j'étais maintenant convaincu du métier que je voulais faire.

Riccardo m'a conseillé de me perfectionner en photographie tout en prenant des cours de journalisme. Il dit que c'est mieux d'avoir deux cordes à son arc ou des études qui se complètent. Et je suis d'accord avec.

Reste plus qu'à convaincre mamita...

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