Ricardo Gonzalez...
Qu'est ce qu'il est beau.
Je suis allongé sur le lit de la chambre d'hôtel entrain de végéter sur sa photo. Quand je pense que je vais le rencontrer. Mon idole.

"Tu as de la bave qui coule ! Ça serait dommage de tâcher ton magasine." Dit Fabrice moqueur.

"Imbécile. Tu es juste jaloux que je porte mon attention sur une autre personne que toi."

"N'importe quoi. C'est juste que..."

"Que quoi ? Vas y je t'écoute." dis je avec un air faussement intéressé. En vérité, il peut me dire ce qu'il veut je sais que mon ami est ainsi car il n'est pas jaloux. Je rectifie, il est possessif. Probablement parce que notre amitié est viscéral pensais je.

"Rien rien.... Dis?"

"Quoi? Tu vas la pondre ta question!" lui criais je presque.

" et bien, je me demandais si tu l'admirais uniquement pour son job ou s'il te plaisait pas gravement. Parce que sérieux, à ta façon de bloquer sur cette page, et en regardant la tête que tu tires et bien on dirait que tu craques à mort sur lui en vrai."

"Tu veux vraiment une réponse ?

" yep"

" bah tu as raison et tords à la fois."

"Hein?"

"Oui il me plaît en long, en large et en travers. Ça te convient comme réponse ?

" ça a le mérite d'être clair" dit il finalement sur un ton rieur. "Tu vas le draguer?" renchérit il

"Mais tu es malade!" dis je pris au dépourvu.

"Non mais si tu en avais l'occasion?"

"Arrêtes!" dis gêné. "Je ne sais même pas si je vais arriver à le regarder en face alors lui parler..."

C'est à ce moment-là qu'on toque à la porte.

Baptiste et Bastien n'attendent pas qu'on leur disent d'entrer. L'un deux pénètre dans la chambre pendant que l'autre reste dans l'encoignure de la porte.

Vous êtes prêt ? C'est l'heure de nous rendre à l'agence pour la visite.

"Go !" dit Fabrice enthousiaste

Ils quittent la chambre. Je les suis la peur au ventre.

Mon ami se retourne et me voit hésitant.

Il me sourit et me dit "ça va aller. Je suis là."

"Heureusement." Fîs je.

Il me tend sa main que j'attrape.