Masako : Misaki... est-ce tu m'écoutes ?

Misaki : Je me redresse Oui oui, excusez moi coach... vous disiez ?

Masako : Elle soupire Je te demandais si tu avais trouvé des stratégies pour nous assurer la victoire à la Winter Cup...

Misaki : Ah euh oui, tenez. Je tends mon carnet avec les différentes stratégies que j'ai mise au point J'ai passé la nuit dessus...

Masako : Elle les lit en silence, puis me rend le carnet. Elles sont parfaites tes stratégies, j'ai bien fait de t'accepter en tant que manageur, mais ne t'épuise pas non plus.

Elle me sourit, je lui rends son sourire, cela fait maintenant une nuit que j'ai recouvré la mémoire, je suis à la fois heureuse et triste car j'ai eu la sensation d'avoir "perdu" mes amis. Ce suis explique le fait que j'étais dans la lune, j'ai passé ma nuit à planifier des stratégies pour nous assurer la victoire. Entre-temps, je repense à Akashi, ces yeux vairons... il est tellement différent du collège... il me fait peur...

Je tente de ne pas me laisser envahir par la peur et me focaliser sur mon rôle de manageur... C'est ainsi que je me retrouve aujourd'hui, complètement dans la lune. Je commence à somnoler, notre prochain match étant ce soir, j'ai le temps de me reposer. Je pose mes affaires dans un coin de la chambre d'hôtel, m'allonge dans mon lit et m'apprête à m'endormir...

Murasakibara : Misaki, tu viens avec moi et Himuro chercher de quoi manger ?

... ou pas, je me redresse encore une fois, en souriant, bien que fatiguée, je ne peux rien refuser à mon géant.

Misaki : Avec plaisir Atsu.

Il rougit en entendant le nom que je lui ai donné, ça le rend tellement mignon. Je me lève et sors de ma chambre, fort heureusement, nous n'avons rien de prévu aujourd'hui.
Nous partons alors avec Murasakibara et Himuro à la supérette du coin acheter les chips que Murasakibara veut, mais arrivés devant le rayon consacré à ces dernières, le pauvre était sur le point de pleurer.

Murasakibara : En rupture de stock... non...

Je rigole et en sors un paquet de mon sac, et oui, j'avais déjà tout prévu.

Misaki : Alors j'ai vraiment bien fait d'en acheter avant. Je souris et lui donne

Il prend le paquet de chips et m'embrasse devant le pauvre Himuro qui doit penser qu'il tient la chandelle.

Murasakibara : T'es la meilleure Misaki !

Nous passons le reste de la journée ainsi, à nous promener, puis nous nous sommes arrêtés près d'un terrain de basket. Pendant que les deux garçons s'entraînent et perfectionnent leurs techniques, j'en profite pour dormir un peu. Je m'installe contre un arbre et commence à fermer les yeux...

Himuro : Misaki, viens nous montrer tes talents au hand s'il te plaît.

Je lève mon regard sur Himuro, il me sourit gentiment, je lui rends son sourire en secouant la tête.

Misaki : Pas maintenant désolée... je suis fatiguée... j'ai à peine zappé une nuit de sommeil que je suis aussi crevée que quand je n'ai pas dormi pendant une semaine...

Himuro : Oh je vois... bon bah repose toi bien alors.

Misaki : Encore désolée Himuro, accorde moi une heure ou deux, après je viendrais jouer, c'est promis.

Himuro : d'accord, mais tu as intérêt à être réveillée dans une heure, sinon je viens te secouer.

Misaki : Je rigole. Haha c'est ce qu'on verra, même une tempête ne peut pas me réveiller.

Sur ce, je me mets à m'endormir, et j'ai tenu parole. Une heure plus tard, je suis réveillée et en pleine forme, je rejoins les garçons et me positionne. Ils ont décidé de se mettre à deux contre un, Himuro s'était mis au but et Atsu se charge de défendre. Malheureusement pour lui, ses défenses sont inutiles, je l'évite, cours et saute même au dessus de la "zone" pour marquer des points. Si ça surprend le brun, mon géant en revanche, a l'air heureux de me revoir jouer. À la fin de notre petit jeu, je regarde Himuro, un sourire narquois sur le visage.

Misaki : Alors ? Satisfait ?

Himuro : Pas mal, tu te débrouilles bien. Je comprends mieux pourquoi tu fais partie du club de hand.

Misaki : Et encore, ce n'est que le début mon cher ami.

Murasakibara : Ouais, faut la voir sur le terrain, elle est monstrueuse.

Il passe un bras autour de ma taille tandis que sa tête était posée sur la mienne.

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Le soir venu, nous partons là où va se dérouler les matchs, durant tous ceux qu'on a joué, je regarde avec fierté les joueurs appliquer ma stratégie. Après chaque match, je leur donne des serviettes, des bouteilles d'eau et des rondelles de citron en leur disant qu'ils ont bien joué. En attendant les garçons dans les couloirs, qui sont en train de se changer, je tombe encore une fois nez à nez avec Akashi.
Je n'ai pas eu le temps de lui dire bonjour qu'il prend doucement mon poignet et m'entraîne un peu plus loin.

Misaki : Quelque chose ne va pas ? Pour que tu m'entraînes aussi loin d'Atsu ça doit être vraiment grave. Je lui souris, sourire qui se voulait crispé.

Akashi : Il s'arrête et me fixe de façon hautaine avec ses yeux vairons. Tu a retrouvé la mémoire n'est ce pas ?

Je le fixe avec de grands yeux, comment a-t-il su en l'espace d'une seule journée ? Atsu l'a mis au courant ? Il nous a vu le jour où Atsu m'a donné les lettres ?

Misaki : Mais comment t-

Akashi : Il est facile de le savoir quand on sait que ce surnom... "Atsu" est celui que tu donnais à Murasakibara au collège, jamais tu ne l'aurais appelé comme ça si tu étais encore amnésique.

Misaki : Je parle tout bas afin qu'il ne m'entende pas. Ah oui c'est sûr que là...

Je soupire, je le sens s'approcher de moi, il me fait peur tout d'un coup... je me mets à reculer.

Misaki : Akashi... tu me fais peur... je t'en prie ne t'approche pas de moi...

Malheureusement, j'ai tellement reculé que mon dos heurte le mur. Il en profite pour se placer devant moi, quand il remarque que j'ai tourné la tête, il prend mon menton entre ses doigts et me force à le regarder, je commence à trembler...

Ce n'est pas le Akashi que j'ai connu au collège... celui qui est bienveillant et gentil... celui avec ses deux yeux rouges. Je me mets à parler d'une voix tremblante...

Misaki : Qui... qui es tu...?

Il a l'air surpris l'espace de quelques secondes, mais se reprend assez vite.

Akashi : Qui suis je ? Mais je suis Seijuro Akashi voyons.

Je n'ai pas le temps de réagir que je me retrouve projetée contre quelqu'un, je ne mets pas longtemps à reconnaitre la personne qui m'a sorti de cette situation gênante.

Misaki : Atsu... Par réflexe, je passe mes bras autour de sa taille en tremblant, je me blotti plus contre lui, il passe son bras autour de ma taille.

Murasakibara : Aka-chin, qu'est ce que tu lui a fait ? Elle tremble comme une feuille.

Akashi : Mais absolument rien, nous étions en train de discuter, je lui ai demandé si elle avait effectivement retrouvé la mémoire, et au vu de sa réaction j'ai ma réponse.

Je sens à ses bras qui se serrent un peu plus qu'il s'est vite tendu en entendant ça.

Akashi : Oui je suis au courant, après tout, je suis absolu, je sais tout et je vois tout, mais sur le coup, je l'ai su quand elle t'a appelé Atsu.

Nous finissons par nous éloigner, pour autant mes tremblements n'ont pas cessé, nous sommes partis nous assoir afin de regarder les autres matchs. Le géant me place sur ses genoux, comme s'il avait peur que je m'en aille encore, les autres ne font aucun commentaire... c'est peut-être parce que Atsushi dégage une aura noire, la même que quand Haizaki avait tenté de lui prendre son repas au collège.

Nous avons passés le reste de la soirée à regarder les matchs se succéder, à la fin nous repartons tous. La prochaine équipe que nous affronteront sera celle de Kuro (le surnom que j'ai donné à Kuroko et que j'utilise encore), c'est à dire Seirin. Avant de quitter le grand gymnase, nous passons devant l'équipe de Rakuzan. Mal à l'aise à l'idée de regarder Akashi, je baisse la tête tandis que Murasakibara met son bras autour de ma taille, un paquet de gâteaux dans son autre main.

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Voilà pour ce septième chapitre, j'espère qu'il vous a plu malgré le fait que je n'avais plus d'inspiration au début.