Marc Lastrid. C'était un homme que Lydia détestait. Il voulait constamment se faire toute les filles du lycée, ce vantant de ses "exploits" actuels et futurs, un salaud de première quoi.

Est-ce qu'il méritait de mourir? Sans doute pas mais Lydia n'avait pas beaucoup de temps devant elle. Pour satisfaire Pennywise et pour qu'il cesse d'utiliser sa télépathie sur elle, elle devait lui donner de la viande. Bien que Pennywise préférait les enfants, Lydia ne pouvait se résoudre et en voir un mort par sa faute directement. Elle avait déjà du mal à vivre comme ça, autant ne pas en rajouter une couche.

Lastrid avait déjà fait des travaux d'intérêt généraux pour de multiples délits ainsi que quelques courts séjours en prison. Il était une plaie pour tout son entourage et plusieurs femmes de la ville, la plupart venant du lycée, l'avait accusés d'abus et de violence. Elle avait décidé de prendre sa vie, il n'en prenait pas soin.

Le coeur serré par ce qu'elle devait faire, elle regardait Lastrid draguer un groupe de fille du lycée. Sa relation avec lui était, inexistante. Il tentait parfois de l'approcher mais elle n'était pas du genre sociable. Vendredi était le meilleurs jours pour agir, le dernier jours de cours avant les vacances. La plupart des élèves étaient libres l'après-midi. Lydia elle préférait rester au lycée comme peu d'élèves, Lastrid y comprit. Personne ne l'appelait Marc. Elle pour étudier et lui pour draguer, traîner et ne rien faire avant de rentrer chez lui.

-C'est lui que tu choisis? Je peux te donner des conseils si tu veux, dit Pennywise par télépathie.

-Non, je sais quoi faire.

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Pour lui elle avait enfin accepté ses avances sans émotions, pour elle le moment fatidique approchait à grand pas. Elle avait salué ses amis, souhaité de bonnes vacances à Damien et souhaita à James de ne jamais trouver le coupable de toutes ses mystérieuse disparitions. Il était tellement trouillard qu'un rien de Pennywise pourrait l'effrayer.

Lydia avais laissée un mot pour Lastrid. Elle lui avait ensuite parlé. Elle n'était pas une bonne actrice mais elle avait les mots justes pour arriver à ses fins, comme son père. Elle se dirigeait donc avec Lastrid vers sa maison. Il lui avait prit la main.

Cette sensation de décevoir quelqu'un. De sentir qu'il tente de deviner ce à quoi l'on pense et qu'en fait, il se plante totalement. Lydia était en train de draguer Lastrid et il semblait apprécier totalement, sans doute persuadé qu'une jeune fille aussi timide ne pourrait pas agir ainsi.

-J-je t'avoue que je sais pas du tout comment on est sensé-

-Ca va vite, dit Lastrid. Mais t'inquiète pas, si ça te vas ca me va.

Il rit de manière idiote et ouvra sa porte d'entrée à Lydia. Le salon était en face, la cuisine à droite. Des escaliers était collés au mur de droite et devaient sûrement mener au chambres, parfait.

-Je me demande ce que tu vas faire, dit Pennywise.

Lydia ne répondit pas or mis un sourire l'avertissant qu'une partie d'elle allait s'amuser. Une partie d'elle qu'elle avait développer à cause de ses parents, c'était sans doute de famille.

-Bienvenue chez moi! Dit Marc en souriant.

-Je peux voir ta chambre? Dit Lydia d'un ton mignon.

-Oui, oui. Laisses-moi le temps de préparer quelque chose à boire. Tu peux poser ton sac ici.

Elle déposa donc son sac à côté de l'entrée et monta les escaliers avant de suivre l'itinéraire de Marc. Une fois dedans elle souffla, secoua ses mains et régula sa respiration. Elle se préparait physiquement, mentalement. Elle chassait la gentille et innocente Lydia pour laisser place à, elle.

Elle appela Marc. Elle l'entendit monter les marches rapidement et dès qu'il arriva en haut, elle sortit de la chambre et se jeta sur lui et son torse. Il recula surprit, et appuya son dos contre la rambarde. Lydia avait ses mains sur son torse, tremblante de peur. Une expression peu rassurée sur le visage et un regard fixé vers la chambre.

-Qu'est-ce qui t'arrives? Demanda Marc en souriant et rougissant.

-Je crois eu j'ai vus une araignée...

Il la rassura et tenta d'aller vers la chambre. Lydia l'en empêcha et enroula ses bras autour de son cou.

Il pouvait sentir son coeur battre rapidement. Il pouvait sentir sa respiration chaude, délicieuse et surtout, sa poitrine contre son torse. Il ne pouvait pas espérer mieux de la par d'une araignée qui devait être minuscule. Il l'aurai même remercié.

Elle approcha son visage d celui de Marc. Il la surprit en l'embrassant. Elle ne voulait pas l'embrasser, loin de là... Mais si cela pouvait lui donner un côté femme fatale qu'elle n'était pas, pourquoi pas. Il brisa le baiser malencontreux et la regarda, souriant.

-Tu aimes? Demanda Marc.

Son esprit lui hurlait que non. Son cerveau lui criait que non et voulait le poignarder. Elle imaginait Pennywise rire en voyant cet abrutit avec elle. Lydia aurai voulut froncer les sourcils mais elle se résout à les adoucir encore et à l'embrasser. Elle plaça une main sur le ventre de l'homme, l'autre derrière sa nuque. Sa main gauche remonta doucement le long de son torse, le sentant frissonner de plaisir. Elle savoura cette sensation de tenir les rênes et brisa le baiser. Sans même attendre une quelconque réaction, elle tenta de pousser Marc par-dessus la rambarde.

Elle échoua et put voir un regard interrogateur se poser sur elle.

-Oh, fais pas chier Lastrid! Grogna t-elle en serrant les dents.

Elle utilisa son pied et toute sa colère pour essayer une nouvelle fois de le faire passer par dessus bord. Toutes ces filles agressées, tout ces délits impunis et caché à la police.

Elle ne le fit pas passer par dessus la rambarde mais elle le fit traversée cette dernière, comme la scène culte d'un film très connus. Elle regarda, les soucis froncés et les lèvres serrées, Marc sur le sol tentant d'encaisser sa chute. Des morceaux de bois qui constituaient la rambarde y était tombé autour de lui.

-Est-ce que tu penses que tu aurai pu faire ca avec tes parents en vie? Demanda Pennywise dans sa tête d'un ton fier.

Elle ne répondit rien et le regarda un moment gémir, soupirer et tenter de se lever en vain.

-Je le veux vivant, reprit Pennywise d'un ton sérieux.

-Ne t'en fais pas pour ça, répondit Lydia à voix haute.

Elle descendit les escaliers à toute vitesse et se jeta sur Marc, poussant les morceaux de bois sur son passage. Usant de son incroyable jeu d'acteur, elle adopta un regard plein d'inquiétude. Elle tâta son corps pour voir s'il n'était pas blessé, comme ci ce n'était pas elle qui l'avait poussé, ou propulsé vu la force surprenante qu'elle avait exercée.

-T-tu n'as rien? Je t'ai fais mal? Demanda Lydia d'un ton inquiet. Peut-être que tu ressens ce qu'elles ont ressentit elles.

Elle garda son visage inquiet mais ses paroles se tintaient de sarcasmes évident. Elle était doué pour ça et c'est ce qu'elle aimait faire. Se foutre de la gueule de gens ouvertement.

-Ne t'en fais pas, reprit-elle, c'est pas finis.

Elle laissa tomber son expression pour adopter un sourire n'annonçant rien de bon dans l'avenir de Marc. Elle vit plusieurs frissons parcourir son corps et ses yeux verts apeurés, elle n'était plus la même Lydia, définitivement.