Ils me chatouillaient le bas du dos.
Ils étaient si long qu'ils fouettaient mes reins.
A la fois si épais et si fins,
J'aimais les cercler d'un bandeau.

J'aimais sentir leur douceur sous mes doigts,
Qui m'apportait chaleur et réconfort,
En me recouvrant de leurs corps,
Comme si, sur ma tête, j'avais toujours un toit.

Et les voilà maintenant sur le sol éparpillés,
Tandis que le miroir me renvoie mon reflet degarni,
Avec la violence de la vérité nue sans déni
Ils ne sont que des victimes collatérales d'un combat tout juste commencé.

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Ceci n'est qu'un poème, il n'est absolument pas autobiographique.