11. Juste une famille déchirée et la derniere mission

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CHAPITRE 11

(25 décembre 1985, lieux inconnu)

- « JOYEUX NOËL PAPA ! »

UN HOMME, les cheveux blancs et les yeux verts déballait un paquet pour y découvrir une cravate bleue ciel. Il sourit et embrassa ses enfants, tout sourire. Il se tourna alors vers sa femme, qui aidait un petit garçon à ouvrir une grosse boîte rouge.

- « Enfin Gabriel, ce n'est pas comme ça que tu vas réussir ! »

Une petite fille, le portrait craché de son père se mit à rire.

- « Angel, arrête un peu de te moquer de ton petit frère ! »

Elle fit une moue boudeuse et partit aider les deux petits garçons qui construisaient (enfin essayaient) des legos. La femme regarda son mari de ses beaux yeux bleus.

- « Jimmy ? »

- « Oui ? »

- « Je crois que ce Noël est l'un des plus réussi. Il a quelque chose de... magique. Tu ne trouves pas ? »

L'homme sourit à la réplique de sa femme. En effet, aujourd'hui, sa fille, la plus grande de ses enfants avait fait son premier geste de magie.

Elle baissa la voix et ajouta :

- « Seront ils tous comme toi ? »

- « Sûrement. »

- « Alors » dit-elle en embrassant son mari, « ils seront encore plus merveilleux ! »

Devant la mine dégoûtée d'un des jumeaux, ils se mirent à rire.

- « Tu sais Adam, c'est normal, ça veut dire que deux personnes s'aiment, un jour tu feras pareil ! »

Le petit garçon fit une grimace.

- « Jamais ! »

Son père allait lui répliquer quelque chose, mais on sonna à la porte. Il allait y allez mais sa femme posa gentiment sa main sur son torse.

- « Laisse chéri, j'y vais. »

Elle se leva, et parti ouvrir la porte. Quelques secondes passèrent, et rien ne se passa.

- « Kathleen, tout va bien ? »

Il n'eut pour réponse deux hommes, l'air patibulaire, baguette à la main.

- « Jimmy ! » S'exclama le premier homme, l'air faussement heureux. « Alors tu n'invites pas ton frère à Noël ? Ce n'est pas très respectueux... »

Il se tourna vers les trois enfants qui se cachaient derrière leur père.

- «  Ce sont tes enfants ? Comme c'est mignon. Ils sont plutôt beau pour des batards. »

Jimmy se maudit d'avoir laissé sa baguette à l'étage. Il était coincé.

- « Michael, où est ma femme ? »

- « Oh la moldue tu veux dire ? Elle est plutôt jolie pour quelqu'un d'inférieur. Bravo petit frère ! Enfin, est, plutôt était. »

Les lèvres de l'homme s'étirèrent en un sourire pervers. James et Michael Novak se ressemblaient énormément. Mais tandis que Jimmy avait un visage doux et bienveillant, celui de Michael était celui d'un fou.

- « Jimmy ou est ta baguette ? » Demanda-t-il. « Tu l'as oublié ? Oh tout ce temps passé avec ces crasseux t'as rendu faible mon frère. J'aurai aimé un peu plus de résistance avant ta mort. »

Jimmy ne dit rien. Sa femme, sa première raison de vivre, celle avec qui il avait fondé une famille, celle qu'il aimait, celle qui l'avait accepté, son rayon de soleil. Alors,  quand Michael leva sa baguette, la seul chose que Jimmy Novak avait en esprit, c'était qu'il allait rejoindre sa femme.

Le deuxième homme regarda les enfants avec un certain dégoût dans le regard. Ces derniers pleuraient toutes les larmes de leurs corps, tournés vers le corps sans vie de leur père.

- « On les emmènes Lucius. » Dit Michael avec autorité. « Ce sont mes neveux après tout non ? Les Novak doivent avoir une lignée à préserver. Un petit oubliette suffira. Les deux garçons ont les yeux bleus, c'est secondaire, c'est toujours plus de partisans dans nos rangs en attendant le retour du Maître. »

Les deux hommes endormirent les trois enfants, et partirent de la maison, autrefois joyeuse et pleine de vie, et maintenant habitée des cadavres de Jimmy Novak et de sa femme, Kathleen Novak, née Jones.

*

(20 septembre 1990, lieux inconnu)

- « Le petit est un cramol » a annoncé l'homme qui venait d'entrer dans la pièce.

- « Tu es sûr Lucius ? »

- « Sûr et certain. »

- « Lequel des jumeaux ? » Demanda un autre homme aux cheveux blancs comme neige.

- « Le plus faible, Adam. »

   Michael soupira.

- « Tue le alors » a-t-il dit d'une voix monocorde, comme si le meurtre de son neveu ne l'importait gère. Ce qui était d'ailleurs le cas.

- « Pourquoi ? »

- « Depuis quand contestes tu mes ordres ? Je t'ai dit de tuer ce garçon, alors tue le. Et ne te trompe pas idiot. Après, dit à Angelina de venir, j'ai quelque chose à lui dire. »

Cette nuit, Lucius Malfoy assassina un garçon de sang froid. Il n'avait que huit ans.

   *

(23 août 1995, lieu inconnu)

Angelina détestait son oncle. Non, elle haïssait son oncle. En fait, elle n'avait pas de mot pour décrire la haine qu'elle avait pour cet homme. C'était lui qui avait tué Adam et séquestré son autre frère. Elle avança, rentrant dans une immense pièce, habitée de seulement deux hommes et pas des moindres. Lord Voldemort, accompagné de son serpent, Nagini et le fidèle bras droit du Seigneur des Ténèbres, son oncle, Michael Novak.

- « Bonsoir Angelina » a-t-il dit d'une voix doucereuse. As tu passé une bonne journée ?

- « Oui. »

- « J'ai une mission pour toi Angelina » commença le Seigneur des Ténèbres.

Ses yeux rouges qui le faisait ressembler encore plus à un serpent lui faisait très peur. Il prit une pause et continua :

- « Je veux que tu isoles Harry Potter. Retourne le contre ses amis. Il n'est rien sans eux. »

- « Pourquoi moi ? »

Michael la gifla.

- « Si tu ne veux pas retrouver ton frère en petit morceau et mort écoute et fait ce que le maître te dit ! »

- « Comme Adam tu veux dire ? »

Cette fois-ci, il lui lança un doloris. Surprise pas la douleur, elle s'effondra au sol.

- « Huit ans, il avait huit ans... » a-t-elle répété en pleurant de douleur.

- « Ça suffit maintenant Michael » ordonna le Seigneur des Ténèbres d'une voix ennuyé. « As tu compris ta mission Angelina ? »

Elle hocha la tête en se relevant.

- « Après cela, tu seras libre, ton frère et toi. »

Depuis ce jour, cette phrase fut sa motivation quotidienne.

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