𝟎𝟏|𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞♛

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ℂℍ𝔸ℙ𝕀𝕋ℝ𝔼 𝟙
𝑳𝒂𝒔 𝑬𝒏𝒄𝒊𝒏𝒂𝒔






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— T'étais vraiment obliger de m'accompagner, soufflai-je.

               MA TANTE PATERNELLE, ESTELA, regardait les étudiants traverser le parking du lycée sans même faire attention à la carcasse voyante dans lequel nous nous tenions. Bien que l'état de la chose ne soit pas un problème, je détestais le fait d'attiser les regards au coins des bourgeois qui avait le dont de m'énerver.

— Arrête de râler. Tu as une occasion en or de te rattraper pour les conneries que t'as engendré.

Las Encinas, était ma nouvelle prison intellectuel, en plus luxueux cette fois. Malheureusement, mon meilleur ami Tyco ne faisait pas partie du voyage et devait se taper un bahut de l'autre côté de la ville accompagner de son dealer de toujours, à savoir, Omar. Selon ma tutrice, j'avais l'eau bénite à ma porté afin de nettoyé la totalité de mes péchés. Elle remerciait presque l'architecte de mon ancien établissement cramé d'avoir crée un tas de merde afin que sa nièce puisse s'engouffré dans la panoplie d'un tas d'adolescents pourrit gâtés jusqu'à la moelle.

— Oh, ça va, tu vas pas me le reprocher sans arrêt. Tournes la page, grommelais-je.

Piqué au vif, elle se tourna brusquement vers moi, l'air furibond.

— Je te rappelle que t'as envoyer une fille de ta classe à l'hôpital. Les côtes cassés et le visage défiguré, me réprimanda t-elle d'une voix sèche. Tu crois vraiment que je vais passé outre après tout ça ?

— Ne me fait passer pour la méchante. Tu sais très bien pourquoi je l'ai fait.

— Ce n'était pas une putain de raison, Aragon. Faut vraiment que tu contrôles ton impulsivité dans ces cas là.

— Tu te décide à me faire la leçon dès la rentrée, c'est pas possible, marmonnai-je en passant une main las sur mon visage.

— T'as intérêt à pas te faire remarquer une nouvelle fois.

— Si je fini en retard maintenant, je doute que ton vœu s'exauce, soupirai-je en débouclant ma ceinture.

Lorsque ma main était prête à ouvrir la portière de la voiture, Estela rajouta une nouvelle couche :

—  Attends.

Le seul brin d'espoir qu'elle m'accorderait ne serait-ce qu'un signe affectif s'évapora lorsque son visage stricte fusilla le mien de toute sa supériorité qu'elle prit plaisir à utilisé.

— Enlève ces foutus écouteurs et ta veste. Ils vont croire qu'une délinquante est arrivé ici.

— C'est pas ce que je suis à tes yeux ?

— Enlève-les, appuya t-elle avec hargne en ignorant ma remarque.

Mes lèvres s'ourlaient dans un sourire ironique, l'air mauvais. Je retirai mes écouteurs sèchement avant de les enfouir à l'intérieur de ma poche en cuir.

— Satisfaite ?

— Ta veste, insista-t-elle.

— Me demande pas trop non plus.

Sans attendre une quelconque réaction, je sortis en claquant la portière du véhicule. Ignorant les coups de Klaxons et les regards des passants, je montais les quelques marches de l'établissement (assez impressionnant je dois-dire) avant de m'engouffrer à l'intérieur.

—... Je vous assignerez à un casier après votre cour. Bienvenue.

Je traversai rapidement le couloir lorsque je vis les trois nouveaux en compagnie d'une femme qui semblait leur distribuer des papiers. Arrivant presque à leur hauteur, Samuel fut le premier à me réprimander, les sourcils froncés ;

— Et bien c'est pas trop tôt, je t'ai envoyé plein de messages.

— Pas lu, répondis-je seulement.

— Aragon Carter ? demanda la seule adulte présente.

Je hochai la tête alors que cette dernière, me toisa pendant un bref instant avant de me tendre plusieurs documents que j'attrapai sans même y jeté un oeil.
Je détestais le lycée et en changer ne ferait pas de moi une meilleure élève.

— Le dernier document en bas à droite désigne votre salle de cours, quant à vos livres, il faudra vous les fournir auprès de l'accueil.

Je soufflai un bref merci et elle parti, laissant trois paires de globes oculaires me dévisager longuement.

— Un problème ? demandai-je, calmement.

— Oh, perso j'ai rien du tout à te reprocher. J'suis juste déçu que tu sois pas avec nous, lança Christian de son habituel sourire séducteur avant de désigné ses deux acolytes de ses pouces. En revanche, ces deux zigottos ont l'air très fâchés.

— La ferme Christian, râla Nadia de son air habituel intransigeant.

— Oula, mademoiselle Shanaa semble en colère. C'est pas tout mais on a cour les loulous, quant à toi, déclara-t-il en me désignant du doigt, tu nous rejoindra au self et je T'INTERDIS formellement de rester dans ta p'tite grotte de louve solitaire.

Je levai les yeux au ciel, un sourire narquois aux lèvres.

— Je vais tâcher de ne pas me perdre, ça sera déjà un bon début, kirby.

Il me lança un clin d'œil, nullement vexé par son surnom tandis que je poursuivis mon chemin sous les regards inquisiteurs de Garcia et Shanaa.




              La sonnerie s'enclencha, entrainant les élèves de ce cours interminables à dégager aussi rapidement que la peste. Une pile de livres à la main, je sortis de la salle de classe et m'arrêtais sur le côté, hésitante par le chemin que je devais prendre.

Du coin de l'oeil, une fille à la crinière de feu semblait attendre une quelconque personne. Malheureusement pour moi, ses iris fixés dans ma direction et son air enjoué montré la raison de sa présence. Je tournais ma tête, vérifiant si personne n'était derrière moi.

— Hé !

Je pivota vers elle, les sourcils levés. Ma bouche était tirée en ligne comme si je me préparais à une remarque brûlante. Cependant, elle enchaina rapidement avec toujours, ce sourire débile collé au visage :

— T'es l'une des nouvelles non ? Moi c'est Marina.

— Ragon, répondis-je avec le même ton mi-ennuyé habituel.

— Ouais je sais on me l'a dit, t'es pas très loquace d'ailleurs, ria t-elle en passant une mèche de cheveux derrière son oreille.

— Tu veux quelque chose ou ? demandai-je, impatiente d'en finir.

Marina semblait amusé par mon comportement. Elle s'avança et me tendis sa main que je serrai à contre coeur. Cette meuf sentait la fraise à plein nez, plus le manque de sommeille combiné, me donner un mal de crâne extrême.

Cette dernière me fit un signe de tête.

— Apparemment tu n'as pas fait le tour de l'établissement, donc je suppose que tu ne sais pas où aller pour manger.

Je mordillai l'intérieur de ma joue, intriguée par cette étrange initiative de sa part. Cependant, chasser le naturel et il revenait vite au galop.

— Et bien Marina, tu supposes bien. Mais je crois que je vais faire demi-tour et manger dehors.

Je levai les yeux vers elle, un sourire fermé. Le fait d'être entouré d'autant de personnes était déjà assez éprouvant pour mes nerfs. Je n'étais pas là pour me faire des amis et puis comme disait le dicton; les apparences sont souvent trompeuse.

— Okay, sympa, marmonna t-elle alors que je me dirigeai dans le sens inverse.


༄❃



— Je préférai l'exclusion.

À travers l'écran de mon smartphone, Tyco pouffa. Je levai les yeux au ciel tandis qu'assise sur le gazon, je mastiquai un bout de mon sandwich sous le soleil tapant de Madrid.

Mon attitudes nonchalante semblait dérangeait certains ici. Ces parasites me dévisageaient beaucoup, et ma façon de parler ne plaisait pas du tout à mes nouveaux camarades de classe. Surtout celui que j'avais rembarré pour avoir un peu trop observer mes jambes nues, couvert d'un petit tissus bleu nuit.

Jupe courte à la con. Quoi-que... C'est vrai que ça me faisait de belles jambes.

— Je suis sérieuse et arrête de rigoler ! Ces déchets recyclés me dévisagent comme si j'étais un ovni. Dis-moi Ty', est-ce que j'ai l'air d'un putain d'OVNI ?

— Et bien, ça dépend des angles à lequel on te voit, répondit-il, finalement calmé alors qu'un sourire narquois frétillé ses lèvres.

Il se foutait ouvertement de ma gueule le bougre.

— Ty ?

— Ouais ?

— Vas te faire putain de foutre, lançai-je calmement.

— Je t'aime aussi soeurette, ricana t-il en recrachant une fumé de nicotine.

— Heureusement qu'on a pas le même sang alors. Je peux te renier en toute tranquillité.

Amusé par ma réponse, le jeune homme aux iris topazes inclina sa tête de profile, laissant le coin de sa bouche se relever. Surprise, mon regard se bloqua sur une tâche bleuâtre qui parsemait le dessous de son oreille gauche.

— Eh, John Cena, il t'es arrivé quoi à la mâchoire ?

Les yeux de Tyco se voilèrent instinctivement. Je fronçai les sourcils lorsqu'il reprit son masque habituel, celui avec lequel il semblait désintéresser par le monde entier. Cependant, je le connaissait assez pour apercevoir l'éclat de colère qui brillait à l'intérieur de ses prunelles claires.

Il reprit une longue bouffée de sa clope, essayant en vain de dilué cette émotion constante présente dans ses pupilles, avant de finalement conclure d'un ton faussement nonchalant :

— Oh tu sais, certains merdeux ont besoin d'un bout coup dans la gueule pour corriger leur putain de dysfonctionnement cérébral.

— Woah, m'exclamai-je en écarquillant les yeux. Tu sais utilisé le terme « dysfonctionnement cérébral » dans une phrase vulgaire. Mon poulin grandit si vite.

Comprenant mon détournement de sujet, Tyco m'offrit un adorable sourire que je lui rendit.

Notre relation était basé sur la confiance. Je savais qu'on avait des traits de caractères similaires. Il détestait parlé de sentiments ou mêlé une personne dans ces propres problèmes et je respectai son choix car, après tout, j'étais pareil.

On avait tous notre propre jardin secret.

Soudain, Une notification venait masqué le visage de mon meilleur ami. Je soupirai, agacée, lorsque je vis les centaines de messages de Christian, écrit en grosses lettres.

— Ils peuvent pas me foutre la paix deux secondes, marmonnai-je.

— À qui dois-je cette belle gueule renfrognée ? demanda Tyco, le regard sournois.

— T'imagines rien du tout. C'est l'autre nabot qui force avec ses relations à la con.

— Moi qui pensait que t'allais rejoindre mon équipe de charo, c'est raté.

— Tu sais très bien que je suis pas faite pour ça, déclarai-je, en levant exagérément les yeux au ciel.

— Et bien si tu changes d'avis j'ai des contacts. Ils se feront un plaisir d'aller visiter ton jolie p'tit cul.

Tyco jouait avec ses sourcils alors qu'un sourire vicieux prônait une partie de son visage, je lui montra mon majeur.

— Avant de l'avoir touché, je leur enfoncerai ça. Bien profondément, le toxico.

— Ah, s'extasiait Tyco, en inspirant à plein poumon. Je sens que cette année loin de toi va être fatal.

Je ricanais tandis qu'il prenait un air d'un hippie gazé.


Madrid, Hôpital Carlos III
22h36


              Balançant ma tête en arrière d'un mouvement vif, je laissai mes yeux se perdre sur le haut plafond de la grande pièce avant de clore mes paupières, tentant de digéré la situation dans lequel j'étais actuellement. L'odeur des médicaments et le vacarmes des patients me poussa à monter le volume de ma musique au maximum.

Perdu dans mes pensés, la mélodie vibrante à l'intérieur de mes tympans se remplaça rapidement par la petite sonnerie de notification.

Mes mirettes s'écloraient, me laissant apercevoir un bébé époustouflé dans une couverture bien épaisse. Ce gosse me fixa intensément et tout en tendant ses petits poings, il babilla des mots incompréhensible qui me fit sourire inconsciemment.

J'étais complètement gaga de ces petites choses.

J'extirpa le smartphone de ma poche et le déverrouilla. Lorsque le message s'afficha, mon sourire se renforça.

tendersmnz : J'ai bien aimé.

dydyctr : Bien aimé quoi, le guetteur ?

À peine avais-je envoyé le message que trois petits points s'affichaient.

tendersmnz : Me force pas à le dire.

Mes sourcils s'inclinaient vers le haut, alors qu'un sourire espiègle incurva mes lèvres. Je tapota alors frénétiquement sur le clavier tactile.

dydyctr : Silence radio depuis quelque jours et tu te décides à m'envoyer un message subliminal. J'ai quand même le droit de savoir...

Les surnoms affichés sur mon téléphone m'amusé drôlement puisqu'on ce l'était choisit mutuellement. J'avais remarquer rapidement qu'Ander avait lu le message mais étrangement, il répondit après un moment.

tendersmnz : J'ai envie de te voir. T'es contente ?

Mon sourire s'évapora alors que mes iris se bloquer pendant quelques secondes sur ces cinq petits mots.

Une peur étrange m'enserra l'estomac, alors que mon esprit parti ailleurs, une voix féminine s'éleva fortement, couvrant les discussions des gens présents.

— Mademoiselle Carter ?

Je me redressa brusquement, les yeux embrumée par la fatigue et cette confusion insaisissable. Mes mirettes se releva près de la dame d'accueil.

— Vous pouvez aller la voir.

— Merci, soufflai-je poliment avant de me relever en vitesse.














『À ꜱᴜɪᴠʀᴇ』


『À ꜱᴜɪᴠʀᴇ』






ℂℍ𝔸ℙ𝕀𝕋ℝ𝔼 𝟙
ᶠᴵᴺʟᴀꜱ ᴇɴᴄɪɴᴀꜱᶠᴵᴺ

-𝕾𝖔𝖒𝖇𝖗𝖊 𝕱𝖑𝖆𝖒𝖒𝖊-
CUPEELING

Coucou ! J'espère que ce premier chapitre vous a plus (je sais il n'est pas vraiment long.) j'essaye au maximum d'intégrer l'histoire en fonction des épisodes, mais comme Aragon n'est pas dans la même classe que les nouveaux, beaucoup de scènes seront à part.

En tout cas j'aimerai vos avis sur le chapitre ou ce qu'il pourrait être amélioré !

On se reverra bientôt pour la suite :)

xoxo🦋~

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