PDV Kyoya

8:31|

Nile et moi nous sommes réveillés ensemble.

Entre temps, Toby et Zeo étaient rentrés, mais pas Masamune.

On s'était habillés et est sortis voir les deux amoureux.

Le blanc et le roux se trouvaient sur le canapé en train de discuter.

Lorsqu'ils nous virent, ils furent un peu surpris, puis, ils nous saluèrent avec le sourire

- Hey, vous deux! Je vois que vous allez mieux par rapport à hier!

Mon rouquin haussa un sourcil.

- Hah?, il se tourna vers moi, Tu avais un problème, hier?

Je lançai un regard blasé à Zeo.

MEC.

JE T'AI DEMANDÉ UNE CHOSE.

NE PAS LE RACONTER À NILE.

- Bah, il avait de grosses nausées, accompagnées de vomissements. Du coup, on l'a ramené à la maison.

- Hein?! Mais pourquoi tu me l'as pas dit?, me demanda-t-il.

Je me grattai la nuque.

- Je voulais pas t'embêter..., admis-je en sentant mon visage chauffer...

- Mais non! Tu m'aurais pas embêté! D'ailleurs... je pensais que tu avais juste la flemme d'aller en cours et ça... j'ai trouvé que ça ne te ressemblait pas.

- Tu... Tu as ta réponse, maintenant...

- Hey, promets-moi de toujours me dire quand ça ne va pas...

- É-Écoute... euh...

- S'il-te-plait...

Ses yeux me rendaient faibles.

- J-Je... euh... c'est d'accord...

Pas tout.

Je suis désolé...

- Sinon, Nile, ça s'est bien passé ton rencard, hier?

Je me mordis la lèvre, extrêmement frustré.

Les souvenirs de la veille me revinrent en tête et... j'aurais jamais dû coucher avec le rouquin... Parce que je me rendais compte que ces gestes de tendresse ne m'ont pas été destinés par amour.

Je le savais que j'allais le regretter bordel...

Et pourtant...

J'avais toujours envie de ressentir sa peau contre la mienne, ses mains dans mes cheveux, ses lèvres sur les miennes, alors que nous faisions qu'un.

Et, ça, je m'en suis rendu compte quand j'ai commencé à me rapprocher de lui.

C'est une sensation délicieuse que je ne pensais pas être aussi nocive...

- C'était pas un rencard. Il sort déjà avec quelqu'un.

J'haussai mes sourcils.

Cette phrase ne veut pas dire qu'il a tourné la page - en si peu de temps, ça serait peu ou pas réaliste - mais la tournure de ses dires était... inattendue?

Zeo et Toby m'offrirent des regards confus, mais ne racontèrent pas à Nile que je leur avais dit qu'il était avec quelqu'un qu'il aimait bien...

- A-Ah bon?

- Hm!

- Oh... je vois...

- Et sinon, pour changer de sujet, il est où, Masamune?, les questionnaire le petit roux.

Les deux amoureux rièrent de bon cœur.

- Avec King! Ils ont pas voulu se quitter après la soirée!

- Oui bon... C'est surtout, car ils étaient juste déchirés et qu'ils pouvaient pas rentrer à pied... La maison de King était plus proche et puis... Zeo et moi, on était crevés de jouer aux béquilles...

- Oh..., fis-je en haussant mes sourcils, Tu l'as appelé?

- Haha! Je suis sûr qu'il n'est même pas debout à cette heure-ci!

- Ah ouais...

À un moment, ils nous regardèrent un peu gênés...

- Je ne veux pas qu'on paraisse malpolis, mais... o-on avait prévu de passer la journée ensemble, alors... on pourra pas rester avec vous..., expliqua le blanc gentiment.

- Voyons, ça ne me dérange pas! J'aime beaucoup passer du temps avec Kyoya! Amusez-vous bien!

- Héhé, je m'en doutais! Aller, à plus tard!

Les deux nous sourirent avant de nous faire des signes d'au revoir en s'en allant.

La porte claquée, je m'affalai sur le canapé.

- Hm~?, demanda Nile en s'agenouillant devant moi et en ébouriffant mes cheveux.

- Je suis crevé...

- Eh oh, grand-père, debout!

- Nyon..., marmonai-je.

Le rouquin réfléchit avant de sourire malicieusement.

Il se positionna à califourchon sur moi et commença à déposer des baisers papillons dans mon cou.

Ce genre de baiser chatouillait énormement, alors je fus pris d'un rire incontrôlé et éloignai immédiatement le plus jeune de mon corps.

- Alors, t'es toujours pas décidé à te lever?

Je grommelai.

Je me redressai dans une position normale sur le sofa, avec Nile assis sur mes cuisses, ses bras enroulés autour de mon cou.

- On peut pas se lever plus tard?, me plaignis-je, Je veux rester plus longtemps comme ça., dis-je en nichant paresseusement ma tête sur son épaule.

Le rouquin était probablement surpris, mais l'amusement reprit possession de son visage car il riait.

- Mmh... d'accord...

Je fermai les yeux et humai son délicieux parfum.

- Tu sens bon., lâchai-je à voix basse en continuant à reposer ma tête sur lui.

Il hoqueta d'étonnement, mais se calma immédiatement. Il passa une main dans mes cheveux et se mit à les caresser tout doucement.

- M-Merci...

Tiens, il bégaie?

- Je t'ai mis mal à l'aise?

- Quoi? Non! C'est juste que... je suis pas habitué à... a-autant de... euh...

Tendresse?

- 'Fin... à me faire complimenter pour autre chose que mes performances au lit. Q-Que ça vienne de toi en plus...  c'est juste... euh... e-enfin t'as compris!

Il balbutiait beaucoup, donc j'ai fait de mon maximum pour le comprendre...

- Eh... je suis personne, moi, sois pas si gêné.

- Tu es tout sauf ''personne'', Kyoya., admit-il en relevant ma tête et en la tenant entre ses mains.

On se perdit dans le regard de l'autre et nos lèvres s'unirent de manière automatique.

C'était si bon...

Nous nous embrassions pour de longues minutes, avant de nous faire interrompre par une porte qui s'ouvre.

Attends... hein?

- O-On est désolés!, s'excusa le blanc en se ruant vers sa chambre, suivi du roux nous adresssant un regard gêné...

J'avais juste envie d'exploser de rire en voyant leurs têtes, mais c'est quand je vis le visage tout rouge de mon petit-ami que je m'en empêchai.

- Sois pas si embarrassé! Zeo et Toby ne sont pas chiants sur ce genre de sujet...

- Ça je le sais! C'est... juste gênant... j'aime pas quand une personne extérieure me voit faire des choses un peu... intimes avec quelqu'un..., admit-il en bafouillant.

- Hey, oublie ça, c'est rien. T'es avec moi et t'es bien entouré, c'est pas grave. On fera juste en sorte de faire plus attention, d'accord?, le rassurai-je en caressant sa joue.

Il haussa ses sourcils, toujours ses yeux plissés.

- D-D'accord...

Je lui fis un baiser sur le front et l'invitai à nicher sa tête dans mon cou.

Les deux amoureux passèrent devant nous, en souriant. Ils avaient l'air d'avoir oublié la monnaie, vu les portefeuilles qu'ils venaient de mettre dans leurs sacs.

- À plus tard!, nous souhaitèrent-ils.