𝐉𝐚𝐧𝐮𝐚𝐫𝐲 𝟏𝟗𝟗𝟔 [𝐉-𝟏𝟐𝟒]

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02 - Janvier 1996 – JOUR 124

Dixie dort paisiblement, allongée sur le ventre, le visage tourné vers George, les cheveux éparpillés sur l'oreiller et la bouche entrouverte, elle respire calmement. Son corps brille doucement sous les rayons du soleil qui viennent chatouiller sa peau, elle n'a jamais aussi bien dormis. L'une de ses mains est posée sur le torse de son petit ami, pile sur le cœur et il bat contre sa paume chaude.

George dort contre elle, la bouche ouverte, allongé sur le dos. Il déteste les matins et ce n'est que tard qu'il finis par s'éveiller, dérangé par le soleil qui lui brûle les paupières. Grimaçant, il grogne et entrouvre les yeux, tournant la tête vers Dixie qui dort encore. Le jeune homme sourit comme un idiot et lui retire une mèche de cheveux du visage avant de se pencher pour lui embrasser la tempe. La brune soupir faiblement et se tourne sur le côté, face à George.

Toute cette fatigue accumulée durant toutes ces années semblent enfin lui revenir et ce n'est qu'une longue demi-heure plus tard qu'elle se réveil. La première chose qu'elle voit est George et un large sourire illumine son visage. Il lui remonte la couverture sur sa peau nue et elle frissonne doucement. Dixie se redresse sur un coude, la marque de l'oreiller en travers de la joue.


- Coucou toi, dit-elle d'une voix éraillée.


- Bonjour princesse, répond George avec un sourire en coin, alors comme ça, on a trop crié hier?


Dixie rougit, ses cris de la veille ont eu raison de sa voix et elle embrasse le rouquin pour le faire taire ce qui le fait étouffer un rire contre ses lèvres. Grimpant à moitié sur lui, elle sursaute en entendant de grands coups frappés contre la porte en bois et Dixie comprend qu'elle ne pourra pas passer la journée dans les bras de son petit ami.


- George Weasley! Ouvre cette porte tout de suite, crie une voix reconnaissable entre toutes.


Le jeune homme sursaute à son tour et se redresse d'un coup, manquant de tomber du lit et éjecte à moitié sa petite amie qui se rattrape de justesse. Dixie écarquille les yeux et se met à rire bien que ses joues soient écarlates.


- C'est le jour de la visite des parents! s'exclame-t-elle.


La voix de Fred résonne et Dixie s'empourpre encore plus en l'entendant dire des bêtises. Quelqu'un doit lui mettre une tape parce qu'il se met à pleurnicher. La jeune fille se lève et attrape le caleçon de George qu'elle lui jette à la figure. Le jeune homme grogne en grimaçant mais il l'enfile en trébuchant à moitié quand il se lève. Il s'empresse de s'habiller tandis que Dixie enroule une écharpe autour de son cou pour camoufler les marques.

George ricane en la voyant faire et il s'approche, la recoiffant un peu avant de faire pareil pour ses propres cheveux. Dixie sent son ventre se nouer, elle n'a jamais vu les parents de George et c'est une manière plutôt gênante de les rencontrer. La chambre est en désordre, les préservatifs sont à moitié sortis de la poubelle et les draps sont tachés. Dixie saute sur la couette pour la jeter dessus puis, quand ils sont assez présentables, le rouquin s'approche de la porte et l'ouvre en ouvrant la bouche pour bailler.


- Bonjour maman, salut p'pa, vous avez fait bon voyage? demande-t-il.


Dixie sent son cœur tambouriner dans sa poitrine et reste caché dans un coin pour qu'ils ne la voit pas surtout si George n'a pas envie de la présenter. Le rouquin lui jette un regard, surpris qu'elle reste en arrière et se demande si c'est qu'elle n'a pas envie de rencontrer ses parents.


- Bonjour maman? réplique Molly. Bonjour maman? Fred m'a raconté des choses mon garçon ...


- Sous la contrainte, dit l'intéressé. C'est Ginny qui a craché le morceau.


- Qu'est-ce que t'as raconté toi? grogne George.


- J'ai rien dis, s'insurge Fred. Ginny a dit à maman que tu avais une petite copine alors moi j'ai simplement dit que tu que c'était vrai et que tu la tripotais, c'est tout.


Dixie sent ses joues la brûler et elle se retient de bondir jusqu'à la porte et d'attraper Fred pour le secouer un bon coup et lui donner une bonne baffe. Elle se sent honteuse et tente de faire redescendre la chaleur de ses joues. George manque s'étouffer en entendant son jumeau et lui met un coup dans l'épaule.


- Tais-toi, c'est vraiment pas drôle, grogne George.


Parfois, Fred est insupportable et il a le don de mettre les gens mal à l'aise rien que pour rire mais George n'est pas d'humeur, surtout en voyant la malaise de Dixie. Cependant, il ricane quand sa mère donne une tape à l'arrière de la tête de Fred.


- Tais toi, Freddie, tonne Madame Weasely. Mon grand garçon à enfin appris à faire du patins, je suis fière de toi.


- M'man, change pas de sujet, lâche Fred. Je t'ai dis pour le patin parce que je voulais me moquer.


- Oui, bon, dit Arthur. Molly laisse le donc, tu vois bien qu'il vient de se réveiller. Allons dans la grande salle, tu pourras prendre ton petit déjeuner.


- Et tout nous raconter, tranche Molly en pinçant les joues de George.


George grimace et fronce son nez couvert de taches de rousseurs, retirant les mains de sa mère, il lève les yeux au ciel en soufflant, trop sollicité de grand matin.


- Maman.. grogne-t-il.


Le jeune homme passe les mains dans ses cheveux et tourne la tête vers l'endroit où Dixie est cachée, il se penche un peu et l'aperçoit.


- Tu peux sortir de là, ils ne vont pas te manger, dit-il.


Il tend sa main dans sa direction, espérant qu'elle accepte de se montrer. Il n'a pas envie de cacher sa relation à ses parents. Même si ça ne fait que quelques mois, il a envie que ses parents découvrent la jeune fille. Dixie prend la main de George timidement et regarde sa famille.


- Bonjour, dit-elle doucement.


- C'est elle? demande Molly. Mon petit George a bon goût, viens dans mes bras.


Dixie sent la femme l'attraper, sa tête reste quelques instants en arrière avant de s'enfoncer dans la poigne douillette de la mère de George. Retrouver l'étreinte d'une mère est à la fois réconfortant et terriblement déprimant mais ça fait du bien et Dixie sourit avant de réussir à se reculer.


- Tu as froid Dixie que tu portes une écharpe? demande Fred en riant.


Dixie le foudroie du regard et se retient vraiment de lui en mettre une. La petite brune ne sait plus où se mettre. La remarque de Fred est malvenue parce qu'elle a un flash de ce qui s'est passé cette nuit et rougit de plus belle. Elle a l'impression que ce qu'ils ont fait est marqué sur son front et instinctivement, elle pose une main sur son écharpe. Dixie n'a pas l'habitude d'être entourée autant et recule un peu, écrasant le pied de son petit ami.


- Je suis Dixie Wayland, dit-elle doucement en tendant une main.


- Wayland? Tu es la fille de Mirabella et Adamos? s'écrit Arthur Weasley.


Molly donne un grand coup de coude à son mari tandis que Dixie se fige. Entendre les prénoms de ses parents lui fait un choc et elle hoche la tête, reprenant sa main que personne ne serre.


- J'aurai dû m'en douter, s'exclame la mère de famille. Mon George ne pouvait que tomber sur une fille dont les parents sont charmants. J'ai appris ce qui s'est passé, je suis navrée. Ta mère était ma meilleure amie lorsque nous étudions à Poudlard.


George dévisage ses parents, il ignorait totalement qu'ils connaissaient les parents de Dixie. Mais c'est une bonne nouvelle, comme ça, Dixie pourra discuter avec eux de ses parents et ça pourrait lui faire du bien. Dixie observe Molly, elle a l'air adorable et Arthur a l'air gentil. Et elle doit bien reconnaître que la femme ressemble à une maman ce qui lui fait penser à la sienne, le manque lui noue le ventre.


- Molly, laisse-les, aller déjeuner tranquillement, dit doucement Arthur. Allons-y tous.


- Je ne veux pas vous déranger, répond Dixie mal à l'aise avant de regarder George. On se voit plus tard.


- Ignore Fred, dit doucement George, tu ne veux pas venir déjeuner avec moi?


Dixie mordille sa lèvre et presse la main de son petit ami. Le contraste entre qui elle a été cette nuit et celle qu'elle est maintenant, timide est flagrant. Elle sourit à George doucement.


— Non, je .. je ne veux pas m'imposer, vous avez sûrement beaucoup de choses à vous dire, répond la brune.


- Tu ne t'impose pas, et j'ai vraiment envie de te présenter à ma famille, avoue George.


Le jeune homme regarde Dixie, sincère. Il n'a jamais présenté personne à ses parents et il a envie que tout se passe bien même si, ce n'est pas très difficile de faire bonne impression aux Weasley. La jeune fille sent ses joues se réchauffer et regarde George avec amour.


— Dixie est passionnée par les moldus, lâche Fred avec un clin d'œil.


— Vraiment? lance Arthur. Alors ça ..


Il attrape Dixie par l'épaule et l'entraîne avec lui tout en divaguant sur les moldus et leurs inventions ingénieuses. George lance un regard désolé à sa petite amie et se pince les lèvres, embarrassé. Il voit bien qu'elle est mal à l'aise et il s'en veut de lui imposer sa famille. Peut-être que Dixie trouve que ça va trop vite entre eux? Ginny, Ron et Molly les suivent alors que Fred donne un petit coup à son jumeau.


— C'était pas très compliqué, ricane-t-il. Suffit que papa entende parler des moldus et hop. Alors, c'était comment cette nuit? Parce que vous avez mis le bazar la dedans, j'ai vu un vieux préservatif tour gluant dans la poubelle.


Fred se met à rire et passe un bras autour des épaules de son frère en lui ébouriffant les cheveux au passage.


— Je sais que je suis hilarant, dit-il, mais pour être plus sérieux, je suis vraiment content pour toi, Georgie. T'es différent et je trouve ça chouette.


— T'es gênant, Freddie, marmonne George avant de hausser un sourcil. Différent? Comment ça? Je suis encore plus cool que toi, tu veux dire. Enfin, je l'étais déjà mais là, je le suis encore plus.


Fred marche doucement, essayant de gratter des informations croustillantes. Il n'a pas l'habitude de ne pas être constamment avec son frère et encore plus maintenant que George n'ai plus dans leur dortoir. Et George en est conscient, ça lui manque d'être toujours fourré avec son jumeau.


— Comment ça, je suis gênant? dit-il, bien sûr que non, je détends l'atmosphère, au contraire.


Le jeune homme gesticule et observe le dos de sa mère qui semble autant agité que lui alors que Ron tente d'échapper à ses réprimandes, ce qui arrache un sourire à Fred. Il hausse les épaules en descendant les escaliers.


— Ben, je sais pas trop, reprend-il, tu as l'air.. moins coincé. Et puis tu seras jamais aussi cool que moi, moi aussi je tripote Angelina. Bon, c'est pas .. enfin, ça ne dure pas très longtemps mais prend pas la grosse tête, mon vieux.


— Moins coincé? Wow, je suis flatté, ironise George en levant les yeux au ciel.


Le jeune homme n'a aucune envie de déballer sa vie sexuelle à Fred, d'autant plus qu'il est certain qu'il irait ressortir ça dans une conversation banale et il veut à tout prix éviter ça.


— Je ne veux aucun détails, enchaîne-t-il en faisant mine de vomir. Mais alors, vraiment pas. Et tu ne seras jamais aussi cool que moi, tu ne m'arrives même pas à la cheville.


- T'es vraiment nul, marmonne Fred. Je te raconte tout, moi.


— Merci bien mais je ne veux pas que tu me décrives tes ébats sexuels, Fred, lâche George. J'ai aucune envie d'avoir des détails là dessus.

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