GUCCI MAN _ Chapitre.10

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CHAPITRE.10



Séoul, Gucci Entertainment

Lundi 01 Novembre 2018

07:44


-Où est Kim Taehyung, nous avons entendu dire qu'il prépare un nouveau défilé avec Park Jimin pour cet automne ! -Hurlait un autre journaliste parmi les nombreux flash d'appareils photos.


Alors que j'essayais de repousser cette cinquantaine de journalistes tous aussi têtues les un que les autres, je fus prise d'un mouvement de foule avant de devenir aveuglé par les flash incontrôlés des journalistes qui continuaient de réclamer pour une interview où ne serait-ce qu'une apparition de mon patron.

J'avais beau leurs dire qu'il n'était pas disponible ils ne se laissaient pas berné si facilement. Ugh et dire que j'ai voulu devenir journaliste plus jeune, quelle belle blague, qu'est-ce que j'avais manger ce jours là pour avoir une idée aussi farfelue?!


-Monsieur Kim n'est pas disponible veuillez vous en aller s'il vous plaît ! -hurlais-je

-Juste quelques mots s'il vous plaît mademoiselle ! -Criait une journaliste parmi la foule.


AAAAHHH !! A ce rythme là je ne vais jamais y arriver et monsieur Kim ne va pas tarder à arriver !!! Ma vie est fichue !!!


-Oh mon dieu regardez c'est l'acteur Lee Byung-Hun là bas !!! -Dis-je en pointant une personnes invisible dans la foule de personnes.


Comme un chien après sa balle, tout les journalistes se retournèrent certains courant même déjà dans la foule pour aller trouver eux même cet acteur classé 4e parmi les célébrités coréennes.


-Où ça ?! -Criaient certains d'entre eux.

-Là la !! -Dis-je toujours aussi paniqué. - Il est passé devant le restaurent !!


Mais les journalistes étaient loin d'être bêtes. Ce sont des chasseurs de célébrités, et chanteurs, politiciens et criminels, si jamais une moindre rumeur aurait tourné sur cet acteur en ville, ils auraient sauté sur l'occasion et la moitié d'entre eux ne seraient pas ici aujourd'hui.

Alors que je continuais de faire mon mieux pour repousser les journalistes en furie, un mal de crâne commençait à faire son apparition de bon matin entre ce brouha infernale. . . Certains se tournèrent vers moi le regard sévère suite à mon mensonge parfaitement inventé. Franchement, il aurait pu passer pour une vérité devant des idiots, mais pour l'instant c'était moi l'idiote et je devais faire quelques choses avant que la voiture de monsieur Kim arrive.


Soudain un bruit de moteur de véhicule sportif s'arrêtait plus loin à vingts mètres de ma position avant qu'il ne s'arrête de ronronner. Les furies se retournèrent vers la Aston Martin que je commençais à connaître désormais. . . Et trop tard, il était là : Kim Taehyung.


Cet homme avait toujours dix minutes d'avances comment aurais-je pu oublier ce détail !! Désormais les journalistes se ruèrent vers le voiture riche et luxueuse de mon patron me laissant seule où j'étais tenant micro et caméra devant le véhicule arrêté.

En sortant de sa voiture, le style de monsieur Kim laissait penser aux journalistes qu'il s'agissait non pas seulement d'un PDG mais d'un mannequin extraordinaire.


Il portait aujourd'hui une chemise blanches à petites roses rouge, noué d'une cravate bleue nuit avec ce fameux motif de serpent rouge parfaitement imprimé dessus, avec un pantalon cette fois gris, à fin et minuscules carreaux noirs laissant à peine voir qu'il était carrelé avec des chaussures qui cette fois n'étaient pas des chaussures de ville mais des Gucci Ace blanche, semblable à des sneakers Adidas contre un icône d'abeille d'orée sur les couleur mère de Gucci qu'était le rouge et le vert.

De sa main il claquait la portière de son véhicule avant que les feux de détresse ne clignotent signalant le verrouillement des portes et il posait sur son nez des lunettes de soleil évitant les éblouissements des caméras et appareils photos.


Sans se préoccuper des journalistes, il avançait avant de poser son visage sur moi, et même avec des lunettes de soleil devant les yeux, je savais que son regard « encore » colérique était posé sur moi. Ce ne fut qu'un court instant, mais assez pour me faire assez peur et je me précipitais vers les journalistes en frôlant le bras de mon supérieur ouvrant les miens en faisant barrage aux journalistes juste devant les escaliers, laissant monsieur Kim monter les trois marches de l'entreprise en silence.


-Reculez s'il vous plaît ! -Dis-je en criant encore une fois.

-Laissez-nous parler à Kim Taehyung ! -Crièrent certain.

-Monsieur Kim n'est pas disponible s'il vous plaît veuillez vous en aller !


Il fallait vraiment que je fasse quelque chose de ma crédibilité et l'échanger contre une vrai qui faisait peur à voir ! Les journalistes m'ignoraient et bien avant que je n'eu le temps d'appeler la sécurité, la foule se mit à me pousser furieusement en me cognant et me bousculant de part et d'autre.

Mes talons fraîchement décidés à ne pas me garder en équilibre me firent tombé à la renverse entre les pieds des journalistes. Comme j'étais doué~ Comme j'étais gracieuse~ Ont aurait pu penser voir un fabuleux cygne perdre son équilibre n'est-ce pas ? Absolument pas, l'oie maladroite que j'étais était tombé lourdement et ridiculement contre le bitume froid d'automne en me cognant la tête fortement sur le coté gauche tandis qu'un pied sauvage et agressif ne décide de me marcher brutalement sur le poignet de ma main gauche me faisant sortir un cri de douleur.


Uhu. . . Seigneur ? Qu'ai-je fais pour mérité ça ? Êtes vous en train de tester mes nerfs ? Tester ma foi ? J'essaie de ne pas perdre espoir, mais ça ne fais que seulement trois semaines que je travail ici ! Laissez moi survivre bordel !!


-Ariel !


Oh super. . . Comme si que j'avais en plus de ça besoin d'être ridiculisé. Ma tête ce mit à tourner un instant mais cette voix, je ne pouvais pas l'oublier. C'était celle de monsieur Jin et ses pas rapides arrivaient jusqu'à moi alors que je me levais avec difficulté. Je senti rapidement la pression de mon sang s'activer dans mes tempes et le monde tourner autour de moi.

La grande main de mon employeur passait dans mon dos en m'aidant à me relever alors que je ne tenais pas très droite les premières secondes ou le monde commençais à redevenir normal.


-Oh mon dieu mademoiselle Hwang vous saignez ! -Dit-il alors que je portais un regard effrayé vers son visage paniqué.


Je posais ma main contre ma tête douloureuse avant de sentir quelque chose de chaud contre mon front près de ma tempe gauche et retirait doucement ma main quand ce liquide rouge et frais passais devant mes yeux je crû m'évanouir et mes jambes se mirent à flageoler.

Comme vous pouvez le supposer, je fait parti de cette catégorie de personnes « bizarre » et pas normal qui peut s'évanouir en regardant du sang.


-Il faut vous emmener à l'hôpital !


Mon corps se réveillait d'un seul coup agrippant le bras de mon employeur.


-Non pas l'hôpital ! -Dis-je – Je vais bien, c'est qu'une égratignure.


Mes jambes flageolaient vraiment, comme si que j'avais plongé dans une eau glacé à moins de zéro degré dans le grand nord Canada et la pression de monsieur Jin se fit plus fort sur moi alors que j'étais prise de vertiges encore en contact visuel avec ces globules rouges.


-Mais vous saignez, ça à l'air vraiment risqué de vous laissez partir comme ça. -Dit-il une pointe d'inquiétude dans sa voix.

-Un pansement fera l'affaire, vous devez bien avoir quelque chose comme une boîte de premier secours ici non ?

-Hm, je pense que nous en avons à notre disposition. -Répondit monsieur Jin.

-Super !


Alors que je m'apprêtais à prendre la marche, mon insupportable pied qui ne savait pas marcher en talon allait me rejouer un mauvais tour, et mon employeur m'attrapais une fois le bras en m'aidant à me maintenant de moi même debout.


-Il serait préférable que je vous escorte.

-C'est gentil, merci. -Dis-je.


L'Hôpital ? Ça jamais, si je loupe une journée de travail Dieu seul sait combien d'heures supplémentaires Monsieur Kim serait capable de me rajouter. . .


  ~ 👄 ~  


-Il me semble que j'avais dit « aucun journalistes devant l'entreprise » non ?


Regardant mes pieds, je ne pouvais faire qu'une chose : Me faire petite.


Monsieur Jin à réussi à trouver une trousse de premier soin et de m'aider à désinfecter la petite plaie sur mon front depuis que je ne me sentais pas capable de le faire seule au risque de cette fois m'évanouir pour de bon.

Après désinfection, il à installer un petit pansement à bonne taille pour une petite plaie et un crème anti douleur pour mon poignet qui à mon plus grand bonheur n'était pas cassé. J'ai bien cru qu'il allait se retrouver immobile dans une athèle mais une simple crème anti douleur l'empêcherait de gonfler et de me brûler. C'était avant que je n'apparaisse au cinquantième étage avec vingt minutes de retard sur mon temps de travail que je vais devoir rattraper ce soir. . .


Me voilà maintenant dans le bureau de monsieur Kim, la tête baissé, ses yeux regardant sévèrement ma figure honteuse.


-Oui monsieur. -Dis-je ma voix à peine audible.

-Alors pourquoi une cinquantaine d'entre eux se trouvaient-ils devant mon entreprise ?


Alors que je m'apprêtais à parler et expliquer la situation, il se levait de son siège avant de contourner son bureau et de s'appuyer contre celui-ci faisant un face à face de taille égale entre nous alors qu'il croisait les bras contre son torse.


-Vous savez j'ai vraiment l'impression d'avoir à faire à une incompétente qui ne sait s'habiller que par du prêt à porter moyen, tout ça pour ce donner un style que vous denier aimer. . .


Je pouvais toujours sentir le sang pulser contre la tempe gauche alors que je recevais encore une fois la méchanceté pur de mon patron qui ne sait pas voir la vrai valeur et le travail acharné des gens.


-De toute les secrétaires que j'ai pu avoir, vous êtes de loin la meilleure. . . -Dit-il sa voix grave et froide. - Ça me déçoit.


Et alors qu'il continuait de parler ; je me pinçais la lèvre quand je sentais ma vue se flouter, ce liquide familier envahir mes yeux et je peinais à les retenir en me sentant briser quand mon travail ne savait pas satisfaire mon patron qui perfectionniste n'acceptais pas un travail comme le mien.


-Vous savez, j'engage toujours des personnes qui ne parle que Prada et vénère Gucci. Vous êtes le parfait opposé de ce que j'attendais. J'ai lu votre CV et lettre de motivation également. . . C'était enrichissant. . . Mais je vois ça tout les jours alors plus rien ne m'impressionne. Mais de ce que j'ai ouïe dire de votre entretien monsieur Kim m'a fait parvenir de votre jeunesse et dynamisme à travailler ici.


Il se relevait de son bureau où il était posé avant d'attraper mon regard alors que je relevais légèrement la tête afin de retenir mes larmes.


-Cependant ce n'est pas assez, et vous ne faites preuve d'aucun dynamisme.

-Monsieur j'ai vraiment essayé-


Il me fit son habituel signe de la main en m'ordonnant de quitter son bureau silencieusement et je tournais les talons m'empressant de déguerpir rapidement d'ici avant de devenir un désastre émotionnel devant mon patron. Quelle honte j'aurais si je me serais mise à pleurer devant lui.


08:45 : Mon téléphone bipait tandis qu'une hôtesse d'accueil du rez de chaussé m'informait de la venue de monsieur Park devant le bâtiment. Oops ! Je n'avais pas vu le temps passer quand bien même mes yeux étaient rivés depuis plus de quarante cinq minutes sur l'écran en organisant l'emploi du temps de mon patron et les appels téléphoniques envoyant toujours plus de pub et mannequins pour le prochains défiler que monsieur Kim se tuait à refuser. Maintenant c'était à mon tour de me tuer à refuser leurs offres toujours plus avantageuse que déprimante mais pas le temps d'y penser, monsieur Park était en bas et le départ des deux PDG n'allait pas tarder pour le shooting photos.


Prenant mon sac à main sur le rebord de ma chaise et mon manteau sous mon bras, je mis l'ordinateur en veille avant de contourner mon bureau. Comme à son habitude maintenant, monsieur Kim balançais ses veste épaisses sur mon bureau, signe que je devais le ranger, ou le laisser pendre contre une barre de métal propre et seule devant mon bureau. Je pris soin de le décrocher et de ne pas le froisser et me retournais pour aller prévenir monsieur Kim que son partenaire était en bas.

Marchant jusqu'au bureau de mon supérieur, je continuais de m'avancer vers les portes qu'il avait fermé entre temps peu après ma sortie précipité de l'office. Alors que je m'apprêtais à toquer contre le verre, sa figure derrière la porte apparu et alors qu'il ouvrait rapidement la porte, mon poing était toujours fermé prêt à frapper contre le verre.


Sa figure regardait la mienne et je m'empressais de baisser mon bras et de lui tendre son manteau, qu'il prit impoliment ne daignant même pas un « merci ». . . Comme d'habitude.


-Monsieur Park vous attend.


Devançant mon allure rapidement, il me lança un dernier regard qui parlait pour ses lèvres comme un « Sans blague! » et marchait jusqu'à l'ascenseur, et je trottinais derrière lui afin d'avoir une allure aussi enjoué que lui, avec des talons assez fin si vous voyez un peut le genre.

Arriver au rez de chaussé, ses pas toujours plus rapides que les miens arrivaient jusqu'à monsieur Park qui le saluait informellement avant de tourner son visage vers moi alors que je restais en arrière pas du tout autorisé à me trouver aussi proche des deux PDG bien que la fonction du métier en dise le contraire.


-Oh ! Miss Gucci~


Miss Gucci ? J'ai déjà un surnom ? Qui plus est venant de monsieur Park ? Cet homme cherche vraiment à me perdre. . .

Alors que je m'inclinais malgré ma surprise encore évidente sur mon visage, son petit corps s'approchait du mien tandis que monsieur Kim se retournait le visage impatient.


-Mon dieu, que vous êtes vous fait, ça à l'air assez sérieux ! -Dit-il en regardant fixement mon pansement contre ma tempe.

-Je suis tombé, rien de grave monsieur. -Dis-je – C'est gentil de vous en préoccuper.

-Vous devriez faire attention, l'architecture de cette entreprise est fine et raffiné.

-Je ferais plus attention la prochaine fois.


Suite à cette brève mais apaisante discussion, les deux PDG se dirigeaient vers l'extérieur du bâtiment avant qu'un vent doux mais froid ne contracte nos muscles. Monsieur Park montait dans son véhicule tandis que monsieur Kim contournait l'arrière d'un véhicule noir, conduit d'un chauffeur aux goûts vestimentaires ternes et soft.

Ne sachant quoi faire, je restais planté sur les marches de l'entreprise alors que mon patron ouvrait la portière droite du véhicule son visage se tournait vers ma figure immobile.


-Qu'est-ce que vous attendez pour monter ? -Demanda-t-il encore une fois irrité et impatient.

-Monter a-avec vous ? -Demandais-je alors que mon cœur s'accélérait.


Son corps s'appuyait sur sa jambe gauche alors qu'il soufflait.


-Vous préférez peut être que je vous livre une calèche et des chevaux pendant que vous y êtes ?

-N-Non monsieur veuillez m'excusez. . .


Je me précipitais vers le véhicule alors qu'il s'installait du côté gauche. Bouclant sa ceinture, je m'installais à mon tour dans la voiture sombre et une fois la portière fermé son parfum poivré et viril embellit le véhicule. Il tournait la tête vers la vitre alors que je jouais nerveusement avec mes doigts, n'ayant jamais été dans le même véhicule que mon patron. J'étais gêné, et j'avais à la fois la trouille. . . Si il voulait me tuer c'était exactement le bon moment. Pourquoi est-ce que je pense à ça c'est pas comme si qu'il voulait me tuer de toute façon. . Quoi que, je suis sûr qu'il serait capable de cacher un corps sans que personne ni même le FBI puisse le retrouver.

Aishh pourquoi je pense à ça ?!


-Monsieur Wang à encore appelé pour ses mannequins Vietnamiennes ce matin. -Dis-je étrangement timide.


Et sans même me regarder. . .


-Bloquez le numéro la prochaine fois qu'il appelle.

-Bien monsieur.


  ~ 👄 ~  


Alors que la séance photo se déroulait sous mes yeux, je pouvais dire que monsieur Park et monsieur Kim étaient des modèles parfaits pour faire la une des magazines. Leurs poses étaient dignes des mannequins, et plus riches personnes de Corée.


-Tu devrais faire plus attention à ton assistante. -Dit Jimin avant de sourire face au flash du photographe.

-Je ne vois pas pourquoi je le ferais. Elle fait son boulot et je fais le mien. -Dit-il. - Si ça ne tenais qu'à moi je l'aurais déjà licencié.

-Et qu'est-ce qui te retiens ?

-Jin et moi avons fait un pari.

-Tien donc. -Rit Jimin. - Lequel ?


Un autre flash apparaissait alors qu'ils prirent une autre pose.


-Si Jin arrive à faire d'elle l'assistante exemplaire en cinq mois, je devrais la garder une année, si jamais il échoue je la licencie. Et je ne peux pas la licencier pendant ce laps de temps.

-Tu sais que Jin gagne toujours n'est-ce pas ?

-Cette fois il perdra. . . -Terminait Taehyung.

-En tant que meilleur ami Taehyung, je vais être honnête avec toi. -Dit Jimin. - Si jamais tu la licencie. . .Je l'embaucherais sous mon enseigne.


Taehyung soupirait.


-Fait en ce que tu voudras. 


~ 👄 ~

Ecrit par : Bbalgan_Unnie

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