Bonjour ! 

J'espère que vous allez bien et que vous êtes toujours friand du contenu que je m'apprête à vous offrir ?

Aujourd'hui je vous présente la splendide Karin Viard ! 

Ah ! Je vous entends déjà : qui est Karin Viard ? C'est simple, Karin, c'est elle : 

Vous ne le savez peut-être pas, mais il se peut que vous l'ayez déjà rencontré. Dans une film français, à la télé, dans une salle de cinéma où vos parents vous aurez trainé, sans doute dans un des films populaires où elle fait une apparition ? Le plus populaire La Famille Bélier, le plus engagés Les Chatouilles ou le plus légendaire Les Randonneurs ? 

Allez-y, actionner la machine à souvenirs, ça vous revient ?

Si vous n'avez fait que croiser cette actrice à la réplique cinglante et aux expressions tranchés, je suis venue ici et maintenant avec mon chapitre sous le bras pour vous faire découvrir la splendide femme derrière l'actrice blonde au grand sourire. 

Première partie d'une série de chapitre sur mes muses, voici la première femme qui m'a inspiré et qui continue à me provoquer ces élans d'émotions. 

Pour la jeune Paula en quête d'identification. 

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PREMIERE PARTIE

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KARIN VIARD

Sa mini-bio

Karin et pas Karine, nul ne s'en sortira vivant s'il se trompe. Karin, donc, sera cette année à l'affiche de trois films : Tokyo Shaking de Olivier Peyon, L'Origine du monde de Laurent Laffite, et Fantasmes des frères Foenkinos. On ne peut pas dire que Karin se repose sur ses lauriers. Après trois Césars, trente-quatre ans de carrière et quatre-vingt-treize films à son actif, elle sort toujours sa vaste panoplie de personnages : tout à la fois drôle, décalé, burlesque, sombres, antipathique, complexes, énigmatiques... Dans sa manière d'incarner et de travailler ses rôles, en se métamorphosant sur une même année de films en films, on la compare à Meryl Streep ! Rien que ça. 

Son naturel surprend et rend attachant. Etienne Chatiliez, le premier réalisateur qui lui donna sa chance, dit d'elle qu'"elle nous raconte un peu tous". Elle est comparée à Fabrice Lucchini par Cédric Klapish comme "ces acteurs [...] à la fois intelligents et sensibles". Cette année encore, Karin ne cesserait de nous étonner en campant le rôle d'une bobo parisienne prête à tout pour faire battre le cœur de son mari, une dirigeante d'entreprise à l'internationale confronté à un tsunami à Tokyo, et une mystérieuse femme tout de dentelle et de porte-jartel vêtu... questionnant le désir sexuel d'aujourd'hui chez les frères Foenkinos.

Et si nous remontions à l'origine du mythe Viard ? Née à Rouen en 1966, elle passe son enfance à Oran en Algérie où son père travail. Après le divorce de ses parents lorsqu'elle a quatre ans, elle part habiter avec sa sœur chez ses grands-parents maternels, qui s'occuperont de son éducation. Dès son jeune âge, elle est bouleversée par l'interprétation d'Anthony Quinn dans Notre-Dame de Paris et rêve de devenir acteur - et pas actrice. Elle joue alors dans des clubs de théâtre amateur, avant de partir chercher les opportunités à Paris dès dix-sept, après avoir obtenu son BAC L.

Ses débuts sont difficiles, entre petite boulot, problème boulimique et complexe physique dont elle s'affranchira en devenant mère en 1998 et 2000. A cette époque elle se dit "provincial paumée mal dégrossi". Pourtant, après quelques courts métrages, en 1989, elle obtient son premier rôle à la télé. En 1990 elle est lancée au cinéma par son petit rôle d'esthéticienne dans Tatie Danielle d'Etienne Chatilliez. Les rôles s'enchaînent : Delicatessen en 1991, La nage indienne en 1993. Karin connaît une consécration fulgurante dans les années 90. En 1997, Les Randonneurs lui vaut d'être nommé aux Césars, et rebelotte en 1999 avec Haut-les-coeurs de Solveig Anspach (qu'elle retrouvera quelques années plus tard dans Lulu femme nue) où elle obtient le César de la meilleure actrice. Elle obtiendra également cette récompense pour son rôle dans Embrassez qui vous voudrez de Michel Blanc en 2002, et Les Chatouilles de Eric Metayer et Andrea Bescond en 2018.

Les années 2000 sont à l'épopée de sa carrière d'actrice. En 2012 elle est la quatrième actrice la mieux payé en France. Néanmoins, Karin décide depuis le milieu des années 2000 de choisir les rôles qu'elle interprètera. Elle tourne alors avec Klapish, Ozon, Maïwenn en disant apprécier les films militants. Même si elle se dit de gauche, elle ne prend pas d'engagement public.

En résumé : une personnalité drôle, vraie, spontané et talentueuse qui continue à toucher le cœur des français.

Que m'inspire-t-elle ?

En premier lieux, son caractère me met à l'aise immédiatement lorsqu'il m'arrive de tomber inopinément sur une émission de France Inter où Karin est l'invitée. Sa franchise, sa proximité, son honnêteté, son franc-parler... Sa façon de parler sans filtre ! Presque "trop" par moment, jugé ainsi sûrement par rareté d'avoir des personnalités public si transparente : et ça fait du bien !

La seconde chose qui m'inspire chez elle est sans contexte son talent d'actrice ! La profondeur qu'elle va chercher dans ses rôles, l'humanisme dont elle fait preuve dans sa façon d'approcher ses personnages : même la pire femme, détestable et antinomique, elle va l'humaniser et la faire aimer à son public. Comme explicité dans sa biographie, elle choisit de plus en plus des rôles qui la pousse à aller chercher le plus sombres parfois chez ses interprétations (par exemple Chanson Douce de Lucie Borleteau, Les Apparences de Marc Fitoussi). Ses choix de rôles complexes qui me permettent d'apprécier vraiment ce que je regarde. Ainsi son jeu et ses choix d'interprétations m'inspire dans mes intrigues et mes choix entre mes personnages. C'est de cette manière que j'enrichi la psychologie de mon écriture. Elle me fait ressentir énormément. 

Vous l'aurez compris, Karin n'a pas toujours été la Karin d'aujourd'hui, avec la confiance et l'acceptation d'elle-même. Elle a eu un parcours de vie qui me parle. Pourrait-on dire que cela a été physiquement compliqué pour elle dans sa jeunesse de s'accepter avec sa féminité, parce qu'elle n'avait pas les codes, parce qu'on lui a dit plusieurs fois qu'elle n'avait "pas le physique du cinéma". On la cantonné au début à des rôles de petite ronde rigolote dont elle a vite voulu se détacher. Sur ceci, elle justifie son désir de devenir acteur dans sa jeunesse (et pas actrice !) parce que les rôles de femmes se partageaient en deux catégories : les "laides" dans des rôles de rigolotes, et les "belles" des rôles de bombes sexuelles à la merci d'un homme. Ce qui n'est pas faux : il y avait très peu de grand rôles féminins. 

Parenthèse : Je trouve ceci très juste car, moi-même au théâtre, lorsqu'il faut jouer du classique, on se rend vite compte que les soi-disant "grand" rôle de femmes sont des rôles d'épouses de tel ou tel homme de la pièce, ou maltraité dans ses clichés. La psychologie des rôles féminins sont très souvent mise à mal, alors que les hommes ont de grands rôles intéressants à développer. 

Fin de la parenthèse. 

Ainsi, Karin m'inspire aussi beaucoup de révélation sur le machisme et le rôle du patriarcat même au cinéma et au théâtre (elle est d'ailleurs, encore à ce jour, moins payé que certains de ses partenaires masculins...). 

Finalement, elle m'inspire également par la beauté de sa personnalité, ses combats psychologiques et physiques, d'acceptation et de confiances, menés jusqu'au bout, et sa transparence sur cette période compliqué de sa vie : qui permet de rapidement s'identifier. Grâce à elle, d'une certaine manière, j'ai trouvé la force de me dire qu'un jour j'irais mieux avec ce genre de problèmes qui me font encore à ce jour verser des larmes chez ma psy... 

Pour ne rien gâcher : elle est drôle et joyeuse ! Et franchement, elle arrive toujours à me faire sourire lors d'une interview. Son apaisante voix grésillante reconnaissable entre mille. Même son visage ne ment pas sur ce qu'elle pense : ses expressions sont aussi expressif qu'un livre ouvert.

Si jamais vous ne l'aviez pas encore compris, elle est à ce jour la personnalité public qui m'inspire le plus, dans toute les catégories. 

Quelques ouvertures : pour une première découverte

1 - Une longue interview et pourtant bien complète pour retracer le parcours de Karin Viard :

https://youtu.be/92C4xGzgavc

2 - Une autre vidéo, parce qu'il est drôle de la voir ainsi. Et vous pourriez découvrir sa manière d'approcher ses personnages, même en doublage : humaine et tendre même auprès des personnages les plus méchants (bonus sur ses mimiques et ses grimaces) :

https://youtu.be/Hfx0iz-D520

3 - Petit making of d'une interview où vous pourrez constater son sens de l'humour et sa franchise :

https://youtu.be/OxZMBvuSPHY

4 - Karin Viard dans La bande originale sur France Inter. Le 22 juin 2021 (et oui c'est tout récent). En promotion du nouveau film dans lequel elle joue Tokyo Shaking. Voici le podcast (petit 30-40 minutes d'écoute) : 

https://www.franceinter.fr/emissions/la-bande-originale/la-bande-originale-du-mardi-22-juin-2021

5 - Un Certains l'aiment fip (sur fip) concernant les musiques de Karin Viard ! Peut s'écouter tout en faisant quelque chose d'autre (il ne s'agit que de musique). Voici voilà le podcast : 

https://www.fip.fr/emissions/certains-l-aiment-fip/les-musiques-de-karine-viard

Les films dans lesquels l'a retrouver cette année

- Dans les salles dès maintenant :Tokyo Shaking d'Olivier Peyron : Il y a dix ans, un tsunami touche une centrale nucléaire. Cela vous rappelle quelque chose ? Une expatrier française se retrouve au milieu du danger, et doit choisir entre son travail et sa propre sécurité. Look at it : 

https://youtu.be/4WNLDhHvtmI

- Le 18/08/2021 : Les Fantasmes des frères Foenkinos : le titre vous dévoile déjà le sujet du film. 

https://youtu.be/lKGpM-uOpXk

- En septembre 2021 : L'Origine du monde de Laurent Laffite (que j'ai déjà vu en avant-première ) : le personnage principal se rend compte que son coeur s'est arrêté de battre, il va voir un gourou, et pour remédier à ce "problème" il doit prendre une photo du sexe de sa mère... Oups. A aller voir de toute urgence : HILARANT ! J'ai ris pendant 90% du film. 

https://youtu.be/U4dk3CXxqC0

Quelques citations intéressantes

"Je suis pas arrivé sur terre pour avoir juste cette vie-là et qu'on décide pour moi !"

"J'avais pas envie de vivre la vie qu'ils avaient décidés pour moi."

"Je sens que ma place est là, même si je suis sûrement la seule à le savoir."

"Si tu te perds dans le regard, si tu te perds dans le jugement de l'autre, tu existes beaucoup moins en fait, et moi franchement je me fais pas bcp de cadeau, j'ai pas une haute opinion de moi-même, mais juste j'essaie de faire le mieux possible avec qui je suis."

La bande original le 22 juin 2021. 

1991 INA : "J'en ai marre de rencontrer des réalisateurs avec des chaussettes de tennis dans des chaussures à gland qui me regarde les lignes de la main pour voir si je suis drôle, ça commence à devenir blessant de me dire que je me fais refuser par des médiocres".

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Et vous ? Quel(s) personnalité(s) publique(s) vous inspire au quotidien ? 

(acteur, actrice, chanteur, chanteuse, politique, humouriste, photographe, réalisateur, etc)

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Cette partie aux informations nombreuses prend fin ! 

J'espère que j'ai réussi à vous communiquer toute l'humanité et la richesse de Karin, comme elle me contamine moi-même :) ! N'hésitez pas à me faire des retours sur ce chapitre, sur son organisation et ses informations nombreuses. Les retours sont important pour moi, et me permettent souvent de continuer à faire ce que je fais avec la satisfaction d'être clair pour vous :) 

Merci à tout ceux qui auront lu jusqu'au bout, et à ceux qui auront pris le temps de consulter les vidéos (ou de les mettre dans leur listes). Je vous conseille vivement le Certain l'aiment fip, ce sont souvent des émissions que j'écoute pour travailler car elles ne sont composés que de musiques ! Elles sont toujours en lien avec un artiste, vous pourriez même trouver dans leur podcast un artiste qui vous intéresse. Soyez curieux, la curiosité est source d'inspiration ;) 

Sur ces sages mots, je dois vous laisser, le devoir de l'écriture m'appelle... 

Prenez-soin de vous (et de votre inspiration) :) 

PaulaTena

01.07.2021

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