Mon perternel.

Màu nền
Font chữ
Font size
Chiều cao dòng

C'est sûrement parce que tu as fait la guerre
Que je ne propage que de l'Amour.
Et malgré tout : tu restais mon père.
Tu sais, depuis ton départ , j'attends toujours

Que tu reviennes me voir,
Sous ta forme d'ange.

Mes sourires étaient des mensonges,
Lorsque je te disais « Au revoir ».
Sans savoir,
Si l'on allait se retrouver à l'avenir.
Rien que d'y penser me fait souffrir...

Dans le souvenir de ton visage,
Je me rappelle des griffures sur tes joues.
Tu sais, elles m'ont toujours intrigué.
Elle te donnait l'air sage.
Il paraît que c'est une marque traditionnelle
De notre ethnie. Toutefois sur toi, elles étaient belles.

Papa.
Tu sais...te perdre c'était dur.
Et ça l'est encore. J'ai même dû me forger un mur, pour protéger mon état
Mental.


Mais au bout d'un moment, il a fini par
Tomber. Et c'était trop tard
Pour que je me rendes compte qu'il était
Devenu trop fragile, à force d'usage.
Tu sais,

On nous comparait souvent tous les deux.
C'est normal vu qu'on se ressemble. Pourtant, c'était toi le plus merveilleux.

Tu étais mon modèle. Nos personnalités allaient si bien ensemble,
Que quand tu m'as quitté,

J'ai eu le sentiment qu'on m'avait arraché
Un part de mon âme.

« Rendez-moi mon père bien-aimé ! »
Faites que ce drame
Ne soit qu'une illusion. Pitié...

« Sinon je me flingue avec une arme ! »
Ce n'est pas possible. Je refuse d'y croire.

« Comment pouvez-vous être si cruel ? »
J'en ai tant voulu à Dieu, ce jour-là.
Dans ma chambre, je lui ai fait querelle.

« Je voyais tout en noir et blanc. Comme si la Mort était venue chez moi...»
J'en suis encore abasourdie.

« Est-ce que je peux aussi devenir comme lui ?
Bien sûr que oui ».
C'était la réponse de ma tante chérie.

« C'était le jour où j'étais la plus heureuse
De ma vie.
Mais vers la fin, ce fut une
Tragédie. »


Je ne voulais plus vivre avec ce néant
En moi.
J'avais quinze ans. Quinze ans !
Je n'étais pas prête. Alors pourquoi ?
Pourquoi ?

Je ne veux pas qu'on me dise
Que toutes les bonnes choses ont une fin.
Cette déclaration est d'une bêtise
À mes yeux ! Lorsqu'on souffre, rien.
Absolument rien...Ne peut soigner
Cette plaie !

Laissez-nous juste du temps, s'il vous plaît.
Pour réapprendre à aimer la vie, sans nos
Êtres chers près de nous. S'il vous plaît.
C'est faux,

Si je dis que c'est facile. Bien sûr
Que ce sera dur !
Mais il le faut. Il le faut...

Papa, je suis sûre que tu es heureux
De me voir étudier ce qui me plaît
Et d'avoir l'Ecriture pour passion. Je le sais,
Au fond de moi. Pour te dire « Adieu »

Il est trop tôt. Alors je prendrais mon temps.
Je suis ta fille, alors je m'en sortirai un jour.
Au moins, le sang nous relie pour toujours.
Ne t'en fais point. Un radieux futur
Attend ta progéniture.

On se reverra...le plus tard possible.
L'attente sera terrible,
Mais je me dois de rester.
J'ai tant de choses à écrire...
Je ne peux pas partir

Sans les avoir réalisé.

L'enfant d'un militaire
Qui finit littéraire...
Drôle de destinée !

Mais c'est celle que j'ai choisi.
Encore merci
Pour tout, Papa.

Je ne t'oublierai jamais.

Je t'aimais déjà de loin,
Et je t'aime toujours.

Sache que je t'aimerai jusqu'à ma fin.
Repose en paix, Mania.

Encore une fois :



Gloire à toi,
mon éternel amour !

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen2U.Pro