Chapitre 30 : L'Allemagne et le Congrée des Aurors

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Salut ! 

Aujourd'hui je vais faire un avant-propos ! 

La raison étant que je ne suis pas amplement satisfaite de ce chapitre que j'ai eu beaucoup de mal à écrire (en plus du fait que je n'ai pas EU LE TEMPS de l'écrire correctement). Le fait est aussi que je n'ai pas envie de prendre du retard sur mes publications et donc que je vous le publie quand même... ! 

Peut-être vous plaira-t-il quand même, cependant vous verrez par vous même que certain passage font "zappé"... ! 

Cela sera à vous de me le dire ! On se retrouve à la fin : 

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Samedi 15 Juillet 2017

Paula arriva sur le quai et se rendit avec Léon, comme indiqué sur leur parchemin, dans le train qui les conduirait en Allemagne. Aujourd'hui et pendant une semaine se tenait un Congrès qui allait réunir tout les jeunes Aurors en formation de l'Europe. Paula était assez excité vis à vis de cette événement, mais embêté de devoir quitter Teddy durant une semaine, surtout après les révélations que lui avait fait la famille il y un mois et demi. Depuis cela, Paula se sentait démuni sans quelqu'un de confiance à ses côtés, et pour l'instant elle n'avait rien révéler à son meilleur ami, Léon, de ce qu'on lui avait fait part...

Même les vacances qu'elle avait passé avec ces anciens amis de Poudlard n'avait pas fait passé la pilule. Ils étaient tous partis une semaine à la mer, Nat, Garry, Emma et Marie en mi juin, seule période où ils étaient tous disponible étant donné que Paula avait le Congrée mi juillet, que le stage habituelle de Teddy se situait en août et que Garry n'était pas là début septembre. Ces vacances s'étaient très bien passé, et Paula en gardait un profond et bon souvenir.

Léon et Paula prirent place dans un wagon avec leur deux « camarade » de classe, Cléon Maldious et Victor Limus. Alors que Limus leur fit un bref sourire de bonjour, Maldious ne leur accorda même pas un regard. C'était pourtant habituelle, mais plus accentué maintenant pour une raison particulière. Les résultats de leur année d'Auror était tombé début juin. Dans leur formation d'Auror, leur examen finaux comptait comme un concours, à chaque année l'ont pouvait se faire recaler. Ce n'était pas le cas de Paula, ses progrès dans toute les matières avaient fait d'elle la première de promotion devant Léon, puis Limus. Par contre... Cléon Maldious avait été recalé cette année. Son père, évidemment directeur du département de la justice magique, avait fait pression pour qu'il reste. Harry n'avait pas aimé... mais il avait été obligé de le réintégrer et de relever ses résultats tout juste assez pour qu'il passe en deuxième année.

Depuis cela, Maldious était encore plus infecte qu'à l'ordinaire. Passer une heure de train avec lui... cela ne réjouissait ni Paula, ni Léon.

*

Le voyage se passa pourtant plus vite qu'ils ne l'auraient imaginé. Arrivé dans le nord de la France, ils purent prendre un Portoloin fabriqué à cette effet. Harry et Véronique O'Brien étaient avec eux pour les encadrer, entre temps Sirius avait été chargé de tenir le poste de Harry, et Prewett de celui de Véronique.

Le Portoloin les emmenèrent jusqu'en Allemagne, plus précisément à Berlin, dans une sorte d'école. Le bâtiment ressemblait à un mélange entre un château et une caserne de pompier. Paula pensa aussitôt que ce Congrée n'était pas de la rigolade, de plus si Harry Potter et Véronique O'Brien s'était déplacé avec eux.

Un guide leur parla en allemand tout en les amenant dans les appartements des jeunes Aurors. Paula ne comprit absolument rien que des sons agressant. Elle suivit le troupeau à côté de Léon, Maldious et Limus. Les chambres communes étaient distribué par promotion, et Paula se retrouva donc avec les trois garçons, sans beaucoup d'intimité. De toute manière, ils n'eurent le temps que de poser leurs bagages, leur encadrant vint bientôt les appeler, lui parlant anglais, pour assister à l'ouverture du Congrée.

Cela fut pour Paula un « blabla » en allemand traduit en anglais par une sorcière qui ne semblait pas suivre le rythme de débit du Ministre de la magie d'Allemagne. Après le voyage qu'ils avaient fait, Paula n'avait qu'une envie : s'allonger dans un lit et commencer à flemmarder. Un tas d'activité avait pourtant été prévu pour la semaine, Paula n'était pas au bout de sa fatigue. Pour l'instant, le discours fini, leur encadrant les amena dans une salle ronde où ils allaient faire la connaissance de leur coéquipier venant de toute part de l'Europe.

Les français étaient une dizaine, les espagnols moins de cinq, les italiens huit exactement, les roumains environs six, les suédois se comptait au nombre de quinze, à deux les Pays-bas et le Luxembourg faisait à eux à peine quatre, tandis que les bulgares s'étalait sur quinze. La mixité était plutôt équitable, sauf chez les bulgare où l'on comptait une seule femme. Les hôtes, eux, étaient six hommes, dont trois à la même apparence, en somme ils étaient grand et blonds. Le « typiquement » allemand, pensa Paula.

Paula et Léon sympathisèrent rapidement avec les espagnols à côté d'eux, trois filles du nom de Fabiola, Pilar et Claudia, et un garçon, Marco. Maldious et Limus, eux, se tournèrent vite vers le bulgare avec qui ils semblaient bien converser. Tant mieux, se dit Paula, elle ne l'aurait pas dans les jambes. C'est vrai que les bulgares avaient l'air austère, mais pas méchant.

Une longue semaine les attendaient tous !


Mercredi 19 Juillet 2017

Sa quatrième journée se terminait et Paula se sentait dans son élément. Ils avaient fait des combats à la baguette, des mises en situations et des concours de métamorphose aujourd'hui. Rien de bien compliqué pour notre jeune Auror aguerri par sa formation.

Il fallait dire que Paula les surpassait presque tous, surtout avec ses pouvoirs instinctifs et ses dons de Métamorphomage. La gente masculine en étant d'ailleurs visiblement jaloux puisque la deuxième du classement - qui se tenait pendant leur mission – était également une femme, Fabiola Lucera.

Il se trouvait que Paula s'entendait merveilleusement bien avec cette dernière. Elles passèrent leur soirée ensemble à parler de métamorphose et, assez tard, prirent ensemble le chemin de la douche.

- Je pars, à demain Paula ! Lui lança Fabiola avec son accent typiquement espagnol après cinq minutes.

- Oui ! Dors bien ! Lui répondit Paula en finissant de laver ses cheveux.

La porte claqua et elle se retrouva seule, dans le silence bienfaisant. Ses oreilles bourdonnaient à force d'être constamment soumis aux bruits. Heureusement que la pleine lune avait eu lieu début juillet, sinon elle n'aurait pas été capable de le supporter.

Sa douche terminé, Paula s'emballa dans une serviette minuscule qu'on lui avait prêté, dessus était brodé l'emblème du Ministère de la magie allemande, un aigle aux grandes ailes formant un M. La bruit de la porte retentit l'instant suivant. Paula pensa que cela devait être une autre fille tardive qui venait se rafraîchir avant la nuit. Elle ne s'en inquiéta pas et sortit du cabinet pour se rendre dans celui des lavabos, les douches étaient bien trop petite pour s'y changer à l'intérieur.

Sans vraiment faire attention elle poussa la porte et se retrouva sur le carrelage, à quelques mètres des cabines de lavabos, ses vêtements dans les mains. Elle tourna machinalement la tête vers l'entrée... son coeur fit un bond de surprise et elle se cacha derrière les cabines.

Trois grands blonds se tenaient devant la porte d'entrée.

- Ah c'est pas ici la salle de bain ? Demanda l'un des trois en anglais, s'approchant de Paula caché derrière son cabinet.

Paula resta bloqué, mais se dit aussitôt qu'ils avaient seulement fait l'erreur d'entrer dans la pièce réserver aux femmes...

- Ici c'est les filles, répondit-elle d'un ton froid. Les mecs c'est l'autre côté.

Déjà que ces trois allemands lui faisait peur en temps normal, mais c'était d'autant plus gênant qu'elle n'avait qu'une serviette qui la couvrait partiellement. Le premier blond s'approchait beaucoup trop prêt d'elle, malgré qu'elle soit caché derrière sa porte, la tête dans l'entrebâillement. Il ne disait rien et son regard était insondable, presque sans sentiment. Ses yeux bleu sans sentiment la regardaient...

- Les garçons c'est là bas ! Répéta Paula en sortant un bras pour leur montrer la sortit, qui était aussi la porte d'entrée où les deux autres blonds attendaient.

- T'es l'anglaise ? Demanda l'un d'eux.

- Est-ce que vous pouvez sortir s'il vous plaît ! S'énerva Paula.

- Eh, il t'avais pose question, lui dit celui en face d'elle dans un anglais pas très correct.

- Sortez ! Répéta Paula en agitant son bras vers la sortit.

Une main dur lui saisit soudain le bras, les yeux du blond ne la quittèrent pas une seule seconde et de sa force il la tira hors de son cabinet, la cognant contre la parois.

Paula tomba sur le carrelage, son front cogna contre un carreau et son cerveau hurla à la douleur. Elle ne comprit pas ce qui lui arrivait, ce qu'il lui voulait... Elle se redressa aussitôt, les yeux rouges de colère et les cheveux colorés de la même couleur.

- T'es malade ! Dégage de là ! S'écria-t-elle en refoulant son mal et la peur qui naissait en elle.

Les deux autres blonds se mirent soudain à bouger et se rapprocher de leur compagnon. Paula voulut se lever et s'enfuir mais les bras du premier blond au regard sans sentiment vinrent la plaquer sur le sol par les épaules. Sa force était tel que Paula fut incapable de le retenir. L'arrière de son crâne claqua une nouvelle fois sur le sol dur et elle fut éblouie pendant quelques secondes par la douleur.

Aucun de ses agresseurs ne se mit à parler et pourtant ils savaient ce qu'il faisait... La peur lui prit soudain les entrailles mais aucune réaction ne la transperça... son cerveau était trop sous le choc pour l'instant pour lui accorder un mouvement. Le visage au dessus d'elle était terrifiant, dénué de tout sentiment.

Paula sentait des mains l'attraper au niveau des bras et des jambes. Ce fut à cette instant que sa raison reprit le dessus. Elle se débattit tant bien que mal contre ces forces qui l'empêcher de bouger. Puis elle sentit des mains se poser sur elle, par instinct elle préféra fermer les yeux et donner des coups dans le vide, se secouant dans tout les sens. Ces atroces mains à la peau rugueuse lui donnèrent envie de vomir, de ses jambes elles montèrent bien trop haut...

Elle aurait voulu crier mais elle ne le pouvait pas. Elle sentait seulement sa serviette se décrocher peu à peu du noed qu'elle lui avait fait...

Son coeur battant à toute allure et la peur la dévorant, elle ne voulait pas penser à ce qui allait advenir si elle ne faisait rien maintenant. Son instinct lui souffla la bonne voie à suivre pour ne pas céder au cauchemar qui s'imposer à elle...

Soudain, sa magie se réveilla et sa grande force d'esprit toucha l'un des trois hommes qui lui les jambes, il fut envoyé contre la canalisation qui s'empara de lui comme des cordes. De là, Paula avait les jambes libres pour donner un coup de genoux bien calculer dans son agresseurs qui fut étourdie assez longtemps pour qu'elle puisse rouler sur le côté, se relever dans un saut et envoyer un Expulso de ses mains même sur le troisième assaillant.

Enfin debout sur ses jambes, les pensées de Paula allèrent vers son prof de combat, Damien Bolzon. Concentre toi, lui dit une voix, ne pense qu'à leur foutre une raclée, écoute ta colère mais écoute aussi ton savoir. Les deux blonds encore valide furent pourtant plus peureux qu'il n'y paraissait. Celui qui l'avait touché se releva, le regard toujours aussi rond et vide, et s'enfuit aussitôt en la voyant tout poing en avant. Après un regard vers son camarade enchaîné par la tuyauterie, le dernier allemand le suivit...

Paula prit quelques minutes pour respirer et analyser ce qui venait de lui arriver. Sa position resta la même, ses poids tant serrer que ses ongles s'enfonçait dans ses paumes, ses phalanges blanches comme le marbre. Venait-elle d'échapper à un acte atroce ? Elle n'osait pas penser que si elle n'avait pas eu cette magie si spécial, elle n'aurait sans doute pas pu s'en sortir aussi facilement...

Un vent lui passa soudain dessus et elle se rendit compte qu'elle avait finalement perdu sa serviette dans le combat... Un coup d'oeil autour d'elle lui permit de la récupérer, ainsi que ses vêtements étalé sur le sol, et la plaqua sur elle avant d'entrer en trombe dans les cabines de lavabos.

Son souffle rapide elle enfila au plus vite ses affaires et s'accroupit contre le mur. Elle n'osait plus bouger...

Son séjour c'était si bien passé... jusque là. Comment était-ce possible que les hôtes eux même de cette événement s'est cru permis de...

Paula s'arrêta et son coeur se tandis. Elle poussa ses genoux sur sa poitrine et les resserra contre elle... Elle n'arrivait pas à former des pensées clairs et son visage était encore bloqué par la peur.

Il fallait qu'elle aille voir Léon, se dit-elle aussitôt.

Paula obligea ses muscles à se détendre le temps de se lever et de partir des salles de bains des femmes, laissant derrière elle l'un de ses agresseurs toujours coincé dans les lianes de tuyaux. Elle courut jusqu'à arriver dans leurs chambres communes. La vitesse avec laquelle elle ouvrit la porte alerta les habitants de l'endroit, de plus son visage contracté par le sentiment qui la dévoré firent même froncer les sourcils de Maldious. Mais Paula posa aussitôt son regard vers Léon, celui ci comprit aussitôt que quelque chose clochait et s'approcha d'elle.

- Paula ? Se questionna-t-il.

Paula l'attrapa par le col et le traîna sans le vouloir dans le couloir, puis elle referma la porte sur ses deux autres camarades. À deux face à face dans le couloir, Paula ne sut comment lui expliquer que... que trois hommes avaient voulu... trois allemands... leur hôtes...

- Paula qu'est-ce qu'il y a ? Tu me fais peur, lui dit Léon, les sourcils étaient froncé, et dont les yeux cherchaient des réponses sur le visage de son amie.

Les lèvres de Paula se mirent soudain à trembler et elle laissa tomber sa tête sur le torse trapu de son ami.

- Des connards ! Murmura-t-elle soudain dans un souffle fort, n'arrivant plus à formuler une phrase. Pervers... connard... ! S'écria-t-elle la voix éteinte. Nos hôtes... grand connard... des malades ! Vais les tuer ! Finit-elle par crier en s'accrochant à son ami.

- Attends mais... de quoi tu parles ? S'interrogea Léon qui n'arrivait pas à trouver à sens à ces bribes de mots.

- Je vais les tuer ! S'exclama-t-elle si fort que sa phrase rebondit sur les murs du couloir comme un écho.

La porte de leur chambre s'ouvrit et Maldious apparu.

- Eh oh tu te calmes Black !

Paula se redressa furieuse et l'attrapa par le col de sa chemise. Les événements qu'elle venait de vivre la mirent dans un état de colère si énorme qu'elle ne se rendait plus compte de ses actes, surtout envers l'espèce masculine.

- Ta gueule espèce de gros connards !

Même Maldious parut surpris par son attitude. Léon attrapa aussitôt les poings de son amie et essaya de les décrocher de la chemise bien plié de leur camarade infecte, mais injustement traité par Paula.

- Paula, lâche le, on va parler calmement...

La douceur de la voix de son protecteur lui fit desserrer son emprise. Elle lança un regard de haine profonde à Maldious qui s'empressa de refermer la porte, se cachant de la folie de cette dernière.

- Que se passe-t-il ? Demanda des voix.

Pilar, Fabiola, Claudia et Marco se trouvaient devant la porte de leur chambre. Ils devaient l'avoir entendu crier, étant dans la chambre en face.

- Viens dans notre chambre, lui proposa Fabiola.

Paula, toujours en colère mais adoucit par la gentillesse de ses camarades espagnols, accepta l'invitation comme Léon. Ils entrèrent dans l'atmosphère chaude et chaleureuse des quatre Aurors espagnols.

- Qu'est-ce qui t'arrive Paula ? Lui demanda Pilar avec ce doux accents.

Sous autant de regard sage et bienveillant, elle réussit à calmer son coeur et à dévoiler ce qu'il venait de se passer dans les salles bains, avec les trois allemands.

- C'est pas vrai ! Laissa sortir Claudia.

Marco et Léon s'épanchèrent en insulte, sans se retenir.

- Par Merlin mais, comment tu vas ? Ils ne t'ont pas... ?

- Non j'ai... j'ai réussi à me dégager avant que...

Paula ressentit un remous en elle, comme une caméra qui lui repassait tout les événements dans son esprit. Cela paraissait si lointain mais si près à la fois... un étrange paradoxe qu'elle ne pouvait expliquer. Maintenant elle avait une peur énorme de croiser ces trois allemands, ou alors elle ressentit une profonde colère... qu'elle essaya de contrôler.

- Il faut en parler aux supérieurs, dit aussitôt Pilar, mais sans faire trop de bruit.

Paula n'était pas vraiment pour cette idée...

- J'ai parlé avec une des allemandes, en troisième année de formation d'Auror, elle est vraiment sympa. Si je lui en parle, et que tu lui racontes, je suis sûr qu'elle arriverait à faire remonter l'information à ses chefs sans faire de bruit. Tu es d'accord ? Lui demanda-t-elle.

Paula ne se sentait pas de raconter encore ce qui s'était passé... mais elle hocha tout de même la tête. Pilar lui promit de faire passer le message demain, et ils retournèrent avec Léon dans leur chambre en face.

Paula était encore trop choqué pour s'endormir... Cependant, demain les attendaient encore une journée chargé. Léon était assis à côté d'elle et semblait aussi choqué qu'elle.

- Je ne te laisserai plus seule une seule fois, je m'en fiche si les filles ne sont pas contente de voir un mec dans leur salle de bain.

Paula posa son regard reconnaissant sur lui, mais ne sut quoi lui répondre.

- Tout c'est si bien passé jusqu'ici... pourquoi ? Demanda-t-elle à voix basse.

Cette fois ce fut Léon qui fut muet.

- On ne saura jamais pourquoi, mais il ne faut pas les laisser dans la nature sans prévenir quelqu'un, ils pourraient recommencer avec d'autres filles...

- D'autres filles qui n'ont pas autant de pouvoir que moi... , pensa Paula à haute voix en remerciant ses dons si spéciaux.

La main de Léon passa sur son épaule et son empoigne lui fit du bien. Depuis tout à l'heure en vérité, elle ne pensait qu'à Teddy. Que ferait-il en apprenant cela ? Elle ne saurait comment lui dire... ? Elle voulait sa présence plus que tout maintenant...

Paula finit par trouver sommeil dans les bras protecteurs de son ami, la semaine n'était pas terminé...


Vendredi 21 Juillet 2017

Paula sortait de son interview. Elle n'avait pas voulu la faire mais Véronique l'avait poussé à la faire. Elle était la première de promo et elle devait donc représenter les Aurors anglais dans le journal de la Gazette. Ce Congrée était un événement médiatisé et rien ne déroger à la règle de presse. Léon l'attendait à la sortie, toujours prêt d'elle depuis l'accident de mercredi...

- Alors, pas trop chiant d'être une star des Aurors ? Demanda-t-il.

- Oh si, répondit Paula.

Elle avait retrouvé un peu de joie, mais pas assez pour plaisanter avec son ami.

- Ils m'ont demandé si c'était « vrai » que je savais maîtriser la magie rien qu'avec mes mains, expliqua-t-elle en marchant avec lui le long des couloirs, une grimace sur le visage. J'espère qu'ils ne vont pas mettre ça dans leur article, je n'ai pas vraiment envie que tout le monde soit au courant de ma vie et de mes capacités « exceptionnels », j'ai le droit de...

Paula se stoppa soudain dans sa plainte, ainsi que dans ses pas, les trois allemands qui l'avait agressait était apparu au coin du couloir. Cela n'était pas la première fois qu'elle les croisait, mais à chaque fois elle ressentait ce mélange de colère et de peur... qui lui donnait envie de vomir. Ses yeux ne purent les décrocher, ils passèrent à côté d'elle sans un regard, parlant entre eux dans cette affreuse langue allemande...

- Je me retiens pour pas les tuer, crois moi, murmura Léon entre ces dents une fois qu'ils furent assez éloigné.

Paula resta muette et reprit sa marche, le cerveau ayant reçu un rappel dur des événements qui s'était déroulé. Elle sentait encore cette main rugueuse se déplacer sur sa cuisse sans s'arrêter de monter... Elle contracta le visage à ce souvenir répugnant qui lui donnait ce goût amer dans la bouche.

- C'est bientôt fini de toute manière, dit-elle enfin alors qu'ils arrivaient dans le couloir de leurs chambres. Après le bal de ce soir, demain le train et ensuite on retrouvera notre Londres...

... et Teddy, pensa également Paula. Léon acquiesça.

Le bal qui avait lieu ce soir clôturait la semaine qu'ils avaient passé. Paula avait prévu une très belle robe, mais elle n'avait plus envie d'enfiler cette tenue qui ferait ressortir toute ces formes de femmes qui attirait beaucoup trop l'œil... Léon la persuada quand même de la porter.

- Tu leur donnes raison en te cachant, après tout tu as le droit de mettre ce que tu veux, que se soit none ou sexy, tu n'as pas à en avoir honte !

Les bonnes paroles de Léon la firent sortir à dix-neuf heure trente tapante avec une tissu en soie qui épousait sa taille en s'évasant par la suite jusqu'aux genoux. Elle portait quand même un gilet au dessus de décolleté de la robe qui, malgré qu'il ne soit pas profond, lui paraissait être énorme.

Paula retrouva ses camarades espagnols, avec qui elle s'entendait particulièrement bien. Ces dernières portaient des robes hautes en couleurs et aussi décolleté qu'on pouvait les faire. Elles étaient sublime et sexy à la fois, avec leur couleur de peau mate, tout le contraire de la pâleur de Paula. Léon avait choisi un costume violet aubergine qui suivait parfaitement avec son teint.

Tous furent réunis dans une grande salle décoré aux couleurs de l'Allemagne et, après un discours du Ministre allemand, le bal commença.

Paula commença à danser avec Léon, puis celui ci fut appeler par Harry. Ces deux derniers disparurent. Paula ne s'en rendit pas vraiment compte puisqu'elle était avec ses camarades espagnols et Marco, cette homme virile et amusant avec qui elle dansait. Puis celui ci disparu avec une autre Auror. Dans l'euphorie Paula se retourna pour retrouver ses camarades, seulement elles n'étaient plus là. Paula s'avança alors dans la foule des Aurors qui dansaient autour d'elle et sentit une main lui prendre l'épaule.

Paula le sentit mal... Cette même main grasse et rugueuse se posa sur sa taille, l'agrippant sans ménage et la retournant vers l'agresseur...

- Comme ça pas de problème... t'es très belle ce soir... comme l'autre...

S'il avait su mieux parler anglais elle l'aurait comprit, mais là elle ne comprenait pas ce qu'il voulait lui dire. Elle poussa de ses mains sur son torse, le faisant reculer au maximum. C'était ce même allemand au regard vide et aux cheveux d'un blond presque blanc. Paula ne put s'empêcher de penser qu'elle se tenait en face d'un psychopathe... un psychopathe qui avait voulu...

Brutalement les lèvres de ce dernier s'écrasèrent sur le sienne. Elle n'eut pas le temps de réagir ni de s'échapper de cette emprise. Sa langue ne demanda même pas le passage et s'enfonça nonchalamment dans l'espace qui était sien. Pour mettre fin à cette intrusion, Paula n'hésita pas une seconde et le mordit. Celui ci se recula alors et Paula échappa à son emprise. Elle eut envie de pleurer et en même temps de lui mettre son poing dans son visage de blondinet. Elle choisit la seconde option, plus à sa porté.

Paula leva le poing et, dans un parfait contrôle de son geste, l'envoya dans son œil. Le blond la lâcha sur le coup. Ses mains desserrèrent de sa taille et il tomba à la renverse. Paula resta droite devant son acte, les Aurors autours ne comprirent pas son geste et la dévisagèrent, la musique ne s'arrêta pas mais plusieurs groupe de danseurs se retournèrent pour voir ce qui venait de se passer.

Paula sentit ses membres trembler de colère. Elle fit revenir la salive dans sa bouche et cracha sur celui qu'elle venait de mettre au sol, lui rendant la sienne aussi répugnante soit-elle.

Où était passé Léon bon sang ? Se demanda Paula en regardant rapidement autour d'elle, presque affolé. Elle vit soudain les membres de la presse de la Gazette sortirent leur appareil photo... Paula déguerpit bien vite et laissa l'allemand avec son œil au beurre noir sur le sol. Déboussolé elle courut dans la salle, ne se rendant même pas compte que ses amis espagnol s'avançaient vers elle, et failli heurter quelqu'un. Ce quelqu'un n'était personne d'autre que Véronique O'Brien...

- Que se passe-t-il Mlle Black ?

Cette dernière ne lui avait adresser la parole jusqu'ici pour les démarches administratives de son dossier.

- Rien... murmura Paula avant de s'enfuir de la salle pour s'enfermer dans son dortoir.

Elle avait juste envie de s'en aller, loin, de retrouver Teddy et d'oublier ces horribles événements...


//

Alors, vos avis sur ce chapitre ? Soyez subjectif ! 

Que vient-il d'arriver à Paula ? Non je ne me déchaîne pas sur les allemands, ces passages étaient écrit depuis longtemps (ils devaient même être pire). Cette événement va-t-il avoir des répercutions ?! 

J'attends vos commentaires, dites moi vraiment ce que vous pensez de ce chapitre, s'il a été trop rapide, si ça ne colle pas, si c'est incorrect ? Lâchez vous, j'aimerais vraiment avoir votre avis ! 

Bisouille et à jeudi ! 

PaulaTena 

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