Épilogue

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Érétria observe son parchemin. Elle annote le schéma d'une potion de guérison et elle regarde autour d'elle. Le silence règne alors que les plumes grattent les parchemins. Dans moins d'une heure, elle sera en vacances et c'est la dernière fois qu'elle est dans une salle de classe. Elle ne retournera plus jamais à Poudlard.

Elle pose la tête sur la table et attend. Depuis un moment, elle ne se sent pas très bien. Elle a mal au ventre, elle vomit et elle se doute bien que ça vient du stress et du chagrin, mais c'est désagréable. Enfin, les examens se terminent et elle rend sa copie avant de monter dans son dortoir pour terminer sa valise.


— Eh, chaton, dit Marlene, tu viendras me voir pendant les vacances ? Tu vas me manquer petit chat. — Tu pourras venir aussi, propose la jeune fille. Maman sera contente de te rencontrer.


Les deux jeunes filles se prennent dans les bras et Tria pousse sa valise et s'assoit en attendant de pouvoir aller prendre le train. Elle cherche Steviah des yeux pour lui dire au revoir, mais elle n'est nulle part en vue et son cœur se pince. Ce n'est pas comme ça qu'elle aurait voulu quitter l'école.

La brune se relève quand enfin, le départ est prévu et elle monte dans une des calèches avant de grimper dans le train. Elle s'installe dans un compartiment, seule et elle ferme les yeux, prise de nausées. L'angoisse la terrasse. Elle aimerait bien voir Remus, lui dire au revoir, mais elle se retient. Remus a été clair, il ne veut plus la voir. Le trajet se passe vite, trop vite à son goût et lorsqu'il s'arrête, elle descend avant de tirer sa valise. Elle sent son cœur se briser. Elle ne reviendra plus jamais ici. La brune aperçoit ses parents et elle se précipite dans leurs bras. La première chose qu'elle fait en rentrant, c'est de monter dans sa chambre, mais elle est rejointe par sa mère.


— Chérie, dit-elle doucement, que dirais-tu de manger une pizza ce soir ? Ça fait longtemps, ça te remonterait le moral.


— Chérie, dit-elle doucement, que dirais-tu de manger une pizza ce soir ? Ça fait longtemps, ça te remonterait le moral.


Tria ne cache jamais rien à ses parents, ils savent tout et elle se retourne vers sa mère, posant la tête sur ses jambes. La jeune femme lui sourit et elle lui caresse doucement les cheveux puis la joue.


— J'ai envie de vomir, maman, dit Tria. Je n'ai pas faim.


— Tu as l'air un peu chaude, on va appeler le médecin, d'accord? Repose-toi ma puce.


Tria hoche la tête et elle remonte la couette jusqu'à sa tête. Elle s'endort et est réveillée par le docteur qui entre dans la chambre. Ses parents sont derrière, s'attendant au pire et ils se tiennent la main, imaginant déjà leur petite fille atteinte d'une maladie grave.


— Alors, Érétria, dit l'homme, tu as envie de vomir? Qu'est-ce que tu peux me dire d'autre?


— J'ai mal à la tête, et au ventre aussi, dit-elle. Parfois, j'ai très chaud.


— Est-ce que tu manges beaucoup?


— Oui, j'aime bien manger, dit-elle. La nourriture, c'est bon.


— Tu as parfaitement raison, rit le docteur. Bon, quand as-tu eu tes dernières menstruations ?


— Elles ont un peu de retard, explique Tria. Avec le stress, ça m'a déréglé le corps alors j'attends qu'elles arrivent.


— Bon, repose-toi, tu as toutes les vacances pour te reposer.


L'homme se lève et il referme la porte derrière lui. Les parents de Tria l'écoutent et ils se regardent avant de hocher la tête puis Henry, son père, entre dans la chambre et s'assoit sur le lit. Il lui sourit et il lui caresse les cheveux alors qu'elle se blottit dans ses bras.


— Ma puce, dit-il doucement, est-ce que tu as fait certaines choses avec Remus ? Comme vous touchez quand vous êtes nus?


— Oui, répond la brune. Mais il a été très gentil. Et très doux aussi.


— D'accord, et, est-ce que quand vous faisiez ces choses, vous utilisiez une protection?


— Oui, mais pas la première fois, et la dernière fois, avant que Lucius nous enferme, la protection a craqué. Je n'ai pas osé le dire à Remus quand je lui ai enlevé. Ce n'était qu'un petit trou. Je l'ai vu parce que ça m'en a mis sur les mains.


— Ok, chérie, je n'ai pas besoin de tous les détails, rit doucement Henry. Tu sais, la protection sert à éviter de faire des bébés. Mais comme elle a craqué et que le docteur a constaté tes symptômes, tu es probablement enceinte.


— Je vais avoir des bébés? demande Tria en se redressant.


— Eh bien, un bébé pour commencer, c'est déjà bien, dit-il. Écoute, tu vas te reposer et on verra l'évolution. Est-ce que tu veux prévenir Remus? Il a le droit de savoir.


— Il ne veut pas, dit Tria. Un jour, je l'ai entendu dire qu'il ne voulait pas de bébé. Et puis il ne m'aime plus. Je veux garder le bébé. C'est mignon un bébé, mais est-ce que ça fait mal ?


— Parfois oui, mais ta maman et moi, on sera là pour toi, trésor. C'est promis, dit Henry. Dors un peu ma Tria.


Il dépose un baiser sur son front et il tire le rideau avant de sortir. Retournant en bas, il rejoint Lizbeth et la prend dans ses bras. En parler aux parents de Remus serait la solution, mais durant ces vacances-là, Hope Lupin est morte, emportée par la maladie et Lyall s'est retranché dans sa solitude, éradiquant tout ami qui voudrait lui apporter de l'aide.

C'est dans le plus grand des secrets que Tria mit au monde deux enfants. Des jumeaux. Un garçon et une fille. Et c'est dans ce secret qu'elle les élève, essayant d'aider au mieux sa fille, atteinte de lycanthropie. Marlene, Mary, Dorcas, James, Lily, bon nombre ont trouvé la mort. Sirius a été accusé du meurtre des Potter, la guerre a fait rage.

Et c'est dans les ténèbres que Remus a refait sa vie, épousé Nymphadora et c'est comme ça que leur histoire devient un chapitre, un souvenir qui ne s'effacera pas, car lorsqu'on regarde les deux enfants, on y voit Remus. Cependant, tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir et le livre peut continuer d'être écrit. Tout dépend alors de ce qu'on décide d'en faire.

THE END

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