Chapitre 6 - Les étoiles filantes

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Le lundi matin au lycée, il dû expliquer aux autres ce qui sétait passé. Lorsquil le fit, il ne put empêcher les larmes de couler en repensant à limage de sa mère couverte de bleus, les yeux fermés et le visage pâle sur son lit dhôpital. Les garçons lui donnèrent  une tape amicale sur lépaule et Emilie et Péma passèrent leurs mains dans son dos pour le rassurer. Alice baissait les yeux. Puis elle se releva et le prit dans ses bras.  Elle le serra fort, il lui rendit son étreinte. Les larmes ruisselaient sur les joues du garçon et celles dAlice vinrent les rejoindre.

Le soir même, Arthur laccompagna sur le chemin du retour et entra avec elle. Ils devaient finir leur exposé de philosophie, pour leur plus grand malheur. Personne ne parla de tout le trajet. En entrant, Arthur salua la mère de son amie tandis que la jeune fille lenlaçait doucement avant de prendre quelque chose à manger dans le placard. Elle lemmena ensuite dans sa chambre. Elle poussa porte qui grinça légèrement, comme pour dire « bonjour ».

Alors il entra, et regarda autour de lui.

Des dessins. Des centaines de dessins. Partout.

Des feuilles blanches remplies de dessins au stylo noir emplissaient tous les murs de la pièce.

Absolument partout. Le plafond était couvert détoiles et de galaxies et le haut des murs aussi. Sur le grand mur du fond, il y avait des personnages. Un homme qui tenait la main dune petite fille. Ils étaient de dos, la tête levée vers le ciel. Sur un autre mur un peu plus à gauche, les dessins se faisaient de plus en plus sombres, de plus en plus étouffant. Il y avait encore un homme, par terre cette fois, et une Ombre noire avec un sourire monstrueux, dans ce qui semblait être une ruelle. Près de lOmbre, une lame brillante ; dans un coin du dessin, qui sétendait sur une vingtaine de feuilles, un enfant recroquevillé. Et partout autour, des étoiles, des centaines, des milliers détoiles. Et autour des personnages, des étoiles filantes dansaient et répandaient leur lumière. 

Arthur lança un regard à Alice. Elle le regardait. Ou plutôt, elle observait sa réaction. Elle sourit, il ne comprenait pas. Elle le prit par la main et ouvrit une porte. Cette porte montait au toit. La nuit était tombée, et les étoiles projetaient leur douce lumière sur eux. Elle sallongea par terre, lui aussi. Il la regarda : une larme brillait sur sa joue, mais son sourire illuminait toujours son visage. Elle tenait toujours sa main, et ils restèrent là, espérant voir passer une étoile filante.

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