Chapitre 7 - " Attends-moi !"

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Une semaine avait passé depuis lautre soir, et Arthur se sentait déjà un peu mieux. Bien sûr il sinquiétait toujours, mais il arrivait à penser à autre chose.

Ce matin là en première heure, les terminales L1 commençaient par une heure de maths, et Arthur eu la bonne idée de privilégier la discussion avec ses amis plutôt que les équations. Il se retrouva donc à genoux devant Alice à huit heures du matin pour la supplier de lui donner ses réponses. Elle le fit marcher en riant quelques minutes puis lui tendit son cahier. Il sauta de joie et recopia tout rapidement. Il lui rendit ensuite son cahier en la remerciant et lui fit un bisou sur le front.

Mais lorsque la jeune fille sentit les lèvres de son ami sur sa tête, elle écarquilla les yeux, se leva dun coup et partit en courant, son sac sur lépaule, des larmes inondant ses joues. Arthur recula dun pas rapide, étonné au plus haut point.

« - Mais jai fait quoi là ?! cria-t-il aux autres qui les regardaient.

-Je sais pas, mais il faut aller la chercher ! répondit Emilie, paniquée.

-On se sépare. Je vais chez elle avec Emilie, Val et Basile vous allez vers le café de lautre jour et Arthur tu prends la grande rue au cas où elle y passe. Ordonna Péma dune voix claire, toujours pragmatique. »

Ils partirent donc tous en courant dans la direction indiquée. Arthur suivit la grande rue, chercha partout, lappela un peu, sans grands espoirs.

Il arriva au bout de la rue, devant le fleuve. Il sapprêtait à tourner à droite pour continuer ses recherches lorsquil aperçu sur le pont une silhouette familière.

Il se mit à courir dans sa direction. Elle le vit, et tourna les talons.

« Attends-moi ! »

Elle sarrêta. Il arriva derrière elle, essoufflé.

« Pourquoi ? Quest-ce que jai fait ? »

Aucune réponse. Elle regardait le fleuve, des larmes dévalant sur ses joues.

« Alice ! Explique-moi ! Je ten supplie, je suis désolé, je voulais pas te vexer ou quoi que ce soit Dis-moi » Continua-t-il, les yeux humides dincompréhension en lui tendant un crayon et son carnet. Elle se retourna vers lui et commença à écrire, de petites gouttes deau salée continuaient à inonder le papier. Elle lui rendit son carnet.

« Cest pas ta faute, juste des souvenirs. Trop de souvenirs. Mon père membrassait toujours sur le front comme ça avant. Jai juste eupeur. »

Il releva les yeux du papier et sexcusa. Elle lui sourit.

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